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Full text of "Épitaphier du vieux Paris"

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HISTOIRE    GENERALE    DE    PARIS 


ÉPITAPHIER 

DU  VIEUX  PARIS 


RECUEIL    GÉNÉRAL    DES   INSCRIPTIONS    FUNÉRAIRES 

DES  ÉGLISES,  COUVENTS,  COLLÈGES,  HOSPICES,  CIMETIÈRES  ET  CHARNIERS 

DEPUIS  LE  MOYEN  ÂGE  JUSQU'À  LA  FIN  DU  XVIIIe  SIÈCLE 

TOME    V 

FASCICULE    PREMIER 

SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 

N09  2054  À  2243 

PUBLIÉ   PAR 

t  ANDRÉ  LESORT 

Archiviste  en  chef  honoraire  du  département  de  la  Seine  et  de  la  ville  de  Paris 

ET 

HÉLÈNE  VERLET 

Conservateur  à  la  Bibliothèque  historique  de  la  ville  de  Paris 


PARIS 

IMPRIMERIE    NATIONALr 
MCMLXXIV 

Il  d/of  UIIAHA 


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Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2012  with  funding  from 

University  of  Toronto 


http://archive.org/details/pitaphierduvieux05raun 


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HISTOIRE   GENERALE  DE    PARIS 


COLLECTION    DE    DOCUMENTS 


PUBLIES 


SOUS    LES    AUSPICES    DE    LEDILITE    PARISIENNE 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


r6Ué  d'0/i 

°    BIBLIOTHEQUES 


LIBRARIES         & 
Qf,sity  oi  V 


L'administration   municipale   laisse   à   chaque   auteur   la   responsabilité   des 
opinions  émises  dans  les  ouvrages  publiés  sous  les  auspices  de  la  ville  de  Paris. 


TOUS    DROITS    RÉSERVÉS 


HISTOIRE    GENERALE    DE    PARIS 


EPITAPHIER 

DU  VIEUX  PARIS 


RECUEIL    GENERAL    DES    INSCRIPTIONS    FUNERAIRES 

DES  ÉGLISES,  COUVENTS,  COLLÈGES,  HOSPICES,  CIMETIÈRES  ET  CHARNIERS 

DEPUIS    LE    MOYEN    ÂGE   JUSQU'À    LA    FIN    DU    XVIIIe   SIÈCLE 

TOME    Y 

FASCICULE    PREMIER 

SAINT-GERMAIN     L'AUXERROIS 

Nos  2054   À  22/» 3 

PUBLIÉ    PAR 

t  ANDRÉ  LESORT 

Archiviste  en  chef  honoraire  du  département  de  la  Seine  et  de  ia  ville  de  Paris 

ET 

HÉLÈNE   YERLET 

Conservateur  à  la  Bibliothèque  historique  de  la  ville  de  Paris 


PARIS 

IMPRIMERIE    NATIONALE 
MCMLXXIV 


BIBLIOTHÈQUES 

; 

^        LIBRARIES  , 


9 


ISBN  2  —  85349  —  001  —  7  (tome  V) 
!SBN  2  —  85349  —  002  —  5  (fasc.    1) 

fûliO 
70  S 

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M, 6/ 


VILLE    DE    PARIS 


COMMISSION   DES  TRAVAUX  HISTORIQUES 

AU    1FR   JANVIER    1974i 


MEMBRES    DE    DROIT 


xMM. 


VERDIER  (Jean),  préfet  de  Paris,  Président. 

MORICE  (Raymond),  préfet,  secrétaire  général  de  Paris. 

TRAPENARD  (Alain),  directeur  de  l'Action  culturelle,  de  la  Jeunesse  et  des 
Sports  à  la  Préfecture  de  Paris,   Vice-Président. 

DUBOSCQ  (Guy),  directeur  général  des  Archives  de  France. 

DENNERY  (Etienne),   administrateur   général   de   la   Bibliothèque   nationale, 
directeur  des  Bibliothèques  et  de  la  Lecture  publique. 

DEBIDOUR  (François),  sous-directeur  de  l'Action  culturelle  à  la  Préfecture 
de  Paris. 

NAUDON  (Paul),  administrateur  à  la  Préfecture  de  Paris,  chef  du  bureau  de 
la  Protection  historique  de  Paris. 

FLEURY  (Michel),    secrétaire   de   la   Commission   du   Vieux   Paris,    directeur 
d'études  à  l'Ecole  pratique  des  Hautes  Études  (IVe  section). 

GUT  (Christian),   directeur   des   Services   d'archives   de   Paris   et   de  l'ancien 
département  de  la  Seine. 

WILHELM  (Jacques),  conservateur  en  chef  du  musée  Carnavalet. 

SAINT  REMY  (Henry  de  SURIREY  de),  conservateur  en  chef  de  la  Biblio- 
thèque et  chef  du  Service  des  travaux  historiques  de  la  ville  de  Paris. 

BOUSSEL  (Patrice),  conservateur  à  la  Bibliothèque  et  au  Service  des  travaux 
historiques  de  la  ville  de  Paris,  Secrétaire. 


MEMBRES    NOMMES    PAR    LE    PRÉFET 

MM. 

SAMARAN  (Charles),  membre  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles- 
Lettres,  directeur  honoraire  des  Archives  de  France,  professeur  honoraire  de 
l'École  nationale  des  chartes,  Vice-Président. 

BENASSAYA  (Daniel),  membre  du  Conseil  de  Paris. 

CAIN  (Julien),  membre  de  l'Académie  des  Beaux-Arts,  directeur  général  hono- 
raire des  Bibliothèques  et  de  la  Lecture  publique. 

CHEVALIER  (Louis),  professeur  au  Collège  de  France. 

DUVAL  (Paul-Marie),  membre  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles- 
Lettre,  professeur  au  Collège  de  France. 

FRANÇOIS  (Michel),  membre  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres, 
directeur  de  l'Ecole  nationale  des  chartes,  chargé  de  cours  à  l'Université  de 
Paris-Sorbonne. 

FRÉDÉRIC-DUPONT  (Edouard),  membre  du  Conseil  de  Paris. 

Mme  GARNIER-LANÇON  (Monique),  membre  du  Conseil  de  Paris. 

MM. 

GILLE  (Bertrand),  directeur  d'études  à  l'École  pratique  des  Hautes  Études 

(IVe  section). 
GIRARD  (Louis),  professeur  à  l'Université  de  Paris-Sorbonne. 
HUBERT  (Jean),  membre  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres,  pro- 
fesseur honoraire  de  l'École  nationale  des  chartes. 
LA  MONNERAYE  (Jean  de),  conservateur  en  chef  honoraire  de  la  Bibliothèque 

historique  de  la  ville  de  Paris. 
LAVEDAN  (Pierre),  professeur  honoraire  de  la  Faculté  des  lettres  et  sciences 

humaines  de  Paris. 
MAROT  (Pierre),   membre  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  Belles-Lettres, 

directeur  honoraire  de  l'Ecole  nationale  des  chartes. 
POUTHAS   (Charles-H.),    professeur   honoraire   de  la   Faculté   des   Lettres   et 

Sciences  humaines  de  Paris. 
ROUX  (Claude),  membre  du  Conseil  de  Paris. 
VAQUIER  (André),  conservateur  honoraire  de  la  Bibliothèque  historique  de  la 

ville   de    Paris. 
VERNET  (André),  professeur  à  l'École  nationale  des  chartes,  directeur  d'études 

à  l'École  pratique  des  Hautes  Études  (IVe  section). 

Commissaires  responsables  du  présent  fascicule  : 
MM.  HUBERT  et  VERNET 


AVANT-PROPOS 


Entre  1901  et  1918,  la  Commission  des  travaux  historiques  de  la  Ville  de  Paris 
a  fait  publier  par  les  soins  d'Emile  Raunié  et  de  Max  Prinet,  dans  l'ordre  alpha- 
bétique des  églises,  quatre  tomes  de  YEpitaphier  du  Vieux  Paris  W.  Recons- 
tituée en  1941  '2>,  la  Commission  se  fixait  aussitôt  comme  premier  objectif  de 
reprendre  la  publication  des  principales  séries  de  V Histoire  générale  de  Paris  '3) 
abandonnées  depuis  près  de  quinze  ans  (4>  :  au  nombre  de  celles-ci  figurait 
YEpitaphier,  dont  il  s'agissait  alors  de  donner  le  tome  V. 

Le  30  novembre  1942,  le  soin  d'éditer  ce  volume  était  confié  à  M.  André 
Lesort,  archiviste  en  chef  honoraire  du  département  de  la  Seine  et  de  la  Ville 
de  Paris  et  membre  de  la  Commission.  Par  ce  choix  on  s'assurait  le  concours  d'un 
collaborateur  particulièrement  qualifié  :  André  Lesort  allait  aussitôt  se  mettre 
à  la  tâche  avec  la  compétence,  la  conscience,  le  souci  de  perfection  qu'on  l'avait 
vu  manifester  dans  toutes  ses  entreprises. 

Le  programme  fixé  comportait  la  publication  des  épitaphiers  de  quatre  églises  : 
Saint-Germain  l'Auxerrois,  Saint-Germain  le  Vieux,  Saint-Germain  des  Prés  et 
Saint-Gervais.  Du  15  février  1943  au  19  février  1959,  l'éditeur  allait  rendre  compte 
régulièrement  à  la  Commission  de  l'état  d'avancement  de  son  travail  (5).  Le 
8  juin  1959,  il  présentait,  d'autre  part,  à  la  Commission  du  Vieux  Paris  '6) 
une   communication   dans   laquelle   il  rappelait   l'intérêt   de  la   publication   de 


(1)  Histoire  générale  de  Paris.  Êpitaphier  du  Vieux  Paris,  recueil  général  des  inscriptions  funéraires 
des  églises,  couvents,  collèges,  hospices,  cimetières  et  charniers  depuis  le  Moyen  Age  jusqu'à  la  fin 
du  xvme  siècle  formé  et  publié  par  Emile  Raunié,  t.  I,  Saint-André-des-Arcs-Saint-Benoît,  nos  1  à  524, 
1890,  cxxviii-392  p.  ;  t.  II,  Bernardins-Charonne,  nos  525  à  980,  1893,  xvi-531  p.  ;  t.  III,  Chartreux- 
Saint-Étienne-du-Mont,  nos  981  à  1511,  1901,  xvi-673  p.;  t.  IV,  revu  et  mis  au  point  par  Max  Prinet, 
Saint-Eustache-Sainte-Geneviève-la-Petite,  nos  1512  à  2053,  1914  [-1918],  iv-503  p. 

(2)  Arrêté  préfectoral  du  25  septembre  1941. 

(3)  Ce  titre  général  recouvre,  comme  on  le  sait,  la  principale  série  de  volumes  publiés  depuis  1866 
par  la  Commission  des  Travaux  historiques  «  sous  les  auspices  de  l'édilité  parisienne  ».  La  collection 
(familièrement  dite  «  Collection  verte  »,  par  référence  à  la  couleur  traditionnelle  de  la  couverture  et 
par  opposition  à  plusieurs  autres  séries  de  publications  de  la  Commission)  compte  à  ce  jour  67  volumes. 

(4)  La  publication  de  YHistoire  générale  de  Paris  était  alors  interrompue  depuis  1927,  date  de  publi- 
cation du  premier  fascicule  du  tome  XVI  des  Délibérations  du  Bureau  de  la  Ville  de  Paris. 

(5)  Commission  administrative  des  travaux  historiques,  procès-verbaux  manuscrits  des  délibérations, 
registre  des  années  1941-1959,  p.  41-42,  64-65,  79-80,  121-123,  134-135,  151-152,  158,  164-165,  170, 
181,  186,  215,  245,  268,  295,  311  et  334. 

l6)  Commission  municipale  du  Vieux  Paris,  procès-verbaux,  séance  du  8  juin  1959,  n°  5,  Communi- 
cation de  M.  André  Lesort,  correspondant  de  l'Institut  :  la  collection  de  «  l'Épitaphier  du  Vieux  Paris  », 
dans  :  Bulletin  municipal  officiel,  LXXIXe  année,  n°  37, 14-15  février  1960,  p.  324-327. 


x  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

VEpitaphier,  exposait  la  méthode  qu'il  avait  adoptée  et  donnait,  en  s'appuyant 
sur  quelques  exemples,  un  aperçu  des  résultats  auxquels  il  était  alors  parvenu. 

Dès  le  départ,  André  Lesort  avait  annoncé  l'intention  de  poursuivre  deux 
objectifs  qui,  à  vrai  dire,  risquaient  d'être  difficilement  conciliables  :  d'une  part, 
aboutir  rapidement;  d'autre  part,  pousser  le  plus  loin  possible  la  recherche  docu- 
mentaire. Quelques  mois  plus  tard,  il  apparaissait  —  les  procès-verbaux  des 
séances  de  la  Commission  en  font  foi  —  que  son  zèle  l'avait  entraîné  au-delà 
des  limites  primitivement  fixées.  La  Commission  avait  souhaité  un  volume  compa- 
rable à  ceux  d'Emile  Raunié.  André  Lesort  sut  la  persuader  qu'on  pouvait  tenter 
de  faire  sinon  mieux  du  moins  davantage.  Désireux  non  seulement  d'enrichir 
le  contenu  de  la  monographie  de  chaque  église  et  la  collecte  des  épitaphes,  mais 
encore  de  répondre  le  plus  complètement  possible  aux  diverses  questions  que 
pourrait  se  poser  l'usager  du  recueil,  il  fit  admettre  qu'on  donnerait  plus  d'intérêt 
à  la  publication  en  y  introduisant  des  notices  biographiques  détaillées  sur  tous 
les  personnages  apparaissant  dans  l'épitaphier  —  ou,  du  moins,  sur  certains 
d'entre  eux,  plus  précisément  ceux  dont  la  carrière  était  jusqu'à  présent  mal 
connue.  En  1959,  il  soulignait  lui-même  devant  la  Commission  du  Vieux  Paris, 
avec  les  nuances  voulues,  cette  particularité  de  sa  méthode  '*'  : 

Le  plan  primitif  de  la  publication  de  l'épitaphier  prévoyait  seulement  la  reproduction  des 
textes,  sans  annotation.  J'ai  eu  l'imprudence  de  vouloir  modifier  la  chose  (et  d'ailleurs  cela  a  été 
ratifié  par  la  Commission  des  travaux  historiques  de  la  Ville  de  Paris)  en  annotant  les  textes,  de 
façon  à  vérifier  les  dates,  à  identifier  les  personnages,  à  tâcher  de  les  faire  connaître  davantage. 

Je  suis  arrivé  de  cette  façon  à  un  résultat  qui  semble  paradoxal,  parce  que,  sur  de  grands 
personnages,  des  ministres,  des  premiers  présidents  au  Parlement,  etc.,  je  me  suis  borné  à 
renvoyer  aux  ouvrages  qui  leur  ont  été  consacrés  ou  aux  grands  dictionnaires  historiques,  mais, 
pour  les  personnages  de  second  plan  ou  de  troisième  ou  quatrième  rang,  sur  lesquels  on  ne  sait 
rien  ou  presque  rien,  j'ai  poussé  davantage  mes  investigations  de  façon  à  les  identifier.  Je  crois 
que  cela  peut  rendre  service  aux  historiens. 

Pour  réaliser  son  projet,  André  Lesort  se  trouvait  amené  à  différer  l'établisse- 
ment définitif,  à  partir  des  divers  manuscrits,  du  texte  même  des  épitaphes 
pour  se  consacrer  à  de  longues  et  patientes  recherches,  tant  aux  Archives  natio- 
nales qu'à  la  Bibliothèque  nationale.  Aux  Archives  nationales,  il  entreprit 
(sans  s'interdire  d'explorer  d'autres  fonds  (2))  de  dépouiller  de  bout  en  bout  les 
registres  des  délibérations  capitulaires  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  '3),  dont 
la  série  ne  compte  pas  moins  de  vingt-sept  volumes,  couvrant  plus  de  trois 
siècles,  de  l'année  1382  à  l'année  1744,  qui  vit  la  réunion  du  chapitre  à  celui  de 


(1)  Commission...  du  Vieux  Paris,  procès-verbaux  cités,  p.  325. 

(2)  Le  3  juin  1953,  André  Lesort  signale  qu'il  vient  de  trouver  aux  Archives  nationales  «  des  rensei- 
gnements nouveaux  dans  des  extraits  de  registres  du  Parlement  contenant  des  enregistrements  de  testa- 
ments à  la  fin  du  xve  siècle  et  au  début  du  xvie  »  (Commission...  des  travaux  historiques,  procès- 
verbaux,  registre  cité,  p.  186).  L'examen  de  ses  notes  manuscrites  permet  d'affirmer  que  ses  recherches 
portèrent  aussi  sur  plusieurs  cartons  de  la  série  L  (Paroisses  de  Paris  :  Saint-Germain  l'Auxerrois),  sur 
ceux  de  la  sous-série  H5  (Établissements  religieux,  comptabilité)  concernant  Saint-Germain  l'Auxerrois 
(années  1569  à  1791),  sur  les  registres  de  la  série  Y  (Insinuations  au  Châtelet)  et  sur  un  carton  de  la 
série  F19.  Il  avait  soigneusement  relevé  les  cotes  des  documents  à  utiliser;  ces  cotes  apparaîtront  dans 
les  notes  du  présent  volume,  au  fur  et  à  mesure  de  la  mise  en  œuvre  des  documents. 

(3)  Axch.  nat.,  LL  394-420. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  xi 

Notre-Dame  t1'.  Au  Cabinet  des  manuscrits  de  la  Bibliothèque  nationale 
il  trouvait  l'équivalent  pour  Saint-Germain  des  Prés  dans  le  fonds  provenant  de 
l'ancienne  abbaye  :  il  aborda  la  lecture  des  registres  des  actes  capitulaires,  série 
composée  de  onze  volumes  pour  la  période  1600-1770  (2)  ;  mais  surtout,  il 
s'attela  à  dépouiller  systématiquement  —  au  cours  de  multiples  séances  d'un 
travail  acharné  —  les  différentes  séries  du  Cabinet  des  titres  capables  de  fournir 
des  informations  de  caractère  biographique  sur  les  personnages  rencontrés  au 
cours  de  ses  recherches.  Enfin,  à  la  Bibliothèque  historique  de  la  Ville  de  Paris, 
il  n'eut  garde  de  négliger  les  précisions  que  pouvait  lui  apporter  un  registre  du 
xvie  siècle  contenant  la  transcription,  faite  au  jour  le  jour  pendant  un  peu  plus 
de  dix  ans,  d'un  certain  nombre  de  testaments  de  paroissiens  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  '3).  Une  copieuse  récolte  était  engrangée  —  sous  forme  de  mul- 
tiples fiches,  dont  beaucoup  étaient  «  mises  en  réserve  »  pour  être  utilisées  dans 
l'un  des  volumes  suivants  de  VEpitaphier  (4)  —  lorsque,  le  29  janvier  1960,  la  mort 
—  une  mort  subite  —  vint  mettre  un  terme  aux  activités  du  si  persévérant 
chercheur  '5).  Modèle  d'érudit  désintéressé,  André  Lesort  ne  devait  donc  pas 
connaître  la  satisfaction  de  mettre  en  œuvre  l'ensemble  exceptionnellement  riche 
de  matériaux  par  lui  rassemblés. 


Dès  le  18  février  1960,  la  Commission  proposait  de  confier  à  Mlle  Hélène 
Verlet,  archiviste-paléographe,  conservateur  à  la  Bibliothèque  historique,  le 
soin  de  mener  l'entreprise  à  son  terme  (6)  à  partir  des  dossiers  constitués  par  le 

(1)  Dans  une  note  lue  devant  la  Commission  des  travaux  historiques  le  27  novembre  1945,  André 
Lesort  s'exprime  ainsi  :  «  Pour  Saint-Germain  l'Auxerrois...,  les  délibérations  m'ont  procuré,  pour  le 
XVe  et  le  XVIe  siècles,  des  précisions  chronologiques  quant  aux  travaux  de  construction  et  de  modifi- 
cation qui  n'avaient  pas  encore  été  mises  en  lumière.  »  A  la  séance  du  2  mars  1948,  il  annonce  qu'il  a 
terminé  le  dépouillement  des  registres  pour  le  XVIe  siècle;  le  procès-verbal  enregistre  alors  cette  consta- 
tation :  «  Pour  cette  période,  les  registres,  bien  qu'ils  contiennent  des  renseignements  intéressants 
à  divers  titres  (par  exemple  sur  la  décoration  de  l'église  et  sur  les  organistes)  n'ont  presque  rien 
donné  touchant  l'histoire  de  l'édifice;  par  contre,  ils  ont  fourni  beaucoup  de  précisions  utiles  pour 
l'annotation  des  épitaphes  »  (...,  Procès-verbaux,  registre  cité,  p.  122  et  151-152). 

(2)  Bibl.  nat.,  mss  fr.  16  849  à  16  859.  L'état  de  ses  notes  manuscrites  fait  apparaître  que,  dans  cette 
série,  les  recherches  d'André  Lesort  ne  furent  finalement  qu'amorcées. 

(3)  Bibl.  hist.  Ville  de  Paris,  ms.  CP  3  565,  Le  registre  des  testamens  de  Monseigneur  Sainct  Germain 
de  l'Auxerroys  commençant  le  4  octobre  mil  cinq  cens  soixante  et  huict  (5  octobre  1568-27  septembre 
1580). 

(4)  Rendant  compte,  le  3  juin  1947,  de  ses  dépouillements  aux  Archives  nationales  et  à  la  Biblio- 
thèque nationale,  André  Lesort  soulignait  que  certains  des  renseignements  recueillis  étaient  «  mis  en 
réserve  »  pour  être  utilisés  dans  d'autres  volumes  :  «  Par  exemple,  une  vingtaine  d'épitaphes  inédites 
du  cimetière  des  Innocents  retrouvées  dans  les  registres  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  ».  Le  23  mai  1949, 
il  ressort  de  son  exposé  que  ces  derniers  registres  ont  déjà  procuré  «  plus  d'une  centaine  d'épitaphes  du 
cimetière  des  Innocents,  la  plupart  inédites  »(...,  Procès-verbaux,  registre  cité,  p.  134  et  158). 

(5)  La  vie  et  l'œuvre  d'André  Lesort  ont  fait  l'objet  de  plusieurs  notices  nécrologiques,  dont  les  plus 
nourries  d'informations  précises  sont,  dans  l'ordre  de  parution,  les  trois  suivantes  :  Henry  de  Surirey  de 
Saint  Remy,  In  memoriam,  André  Lesort  (1876-1960),  dans  :  Paris  et  Île-de-France,  Mémoires  publiés 
par  la  Fédération  des  sociétés  historiques  et  archéologiques  de  Paris  et  de  l'Ile-de-France,  t.  XI,  1960 
(1961),  p.  7-15,  portr. ;  Marcel  Baudot,  ...André  Lesort,  dans  :  Bibliothèque  de  l'École  des  chartes, 
t.  CXVIII,  i960  (1961),  p.  304-307;  Jean  de  la  Monneraye,  ...André  Lesort,  président  de  la  Société  de 
l'histoire  de  Paris  et  de  l'Île-de-France  (1946-1956),  dans  :  Bulletin  de  la  Société  de  l'histoire  de  Paris 
et  de  l'Île-de-France,  87e  et  88e  années,  1960-1961  (1962),  p.  27-31,  portr. 

(6)  Cette  mission  a  été  officiellement  confiée  à  Mlle  Verlet  par  arrêté  préfectoral  du  7  juin  1960. 


xii  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

regretté  disparu  et  remis  par  ses  héritiers  au  Service  des  travaux  historiques  de  la 
Ville  de  Paris  (1).  La  même  Commission  ayant,  en  1956  '2),  décidé,  compte  tenu 
des  proportions  prises  par  le  travail  préparatoire,  que  le  tome  V  de  YEpitaphier 
pourrait  être  publié  en  plusieurs  tranches  successives,  il  était  demandé  au  nouvel 
éditeur  d'assurer  la  publication  d'un  premier  fascicule  de  ce  tome,  qui  serait 
consacré  à  la  seule  église  Saint-Germain  l'Auxerrois.  Entrée  en  possession  du 
précieux  héritage  d'André  Lesort,  Mlle  Verlet  dut  commencer  par  dresser,  au 
prix  de  multiples  contrôles,  le  bilan  du  travail  concernant  Saint-Germain 
l'Auxerrois  accompli  par  son  prédécesseur.  Ainsi  purent  être  fixées  les  limites 
exactes  de  sa  propre  tâche.  Celle-ci,  finalement,  devait  apparaître  plus  lourde 
que  prévue  :  d'où  l'importance  de  la  part  qui  revient  au  nouvel  éditeur  dans 
l'ouvrage  qui  paraît  aujourd'hui. 

L'établissement  définitif  du  texte  des  épitaphes  et  la  mise  en  place  de  l'apparat 
critique  correspondant  sont  entièrement  dus  à  Mlle  Verlet.  Le  travail  s'est  fait 
pour  l'essentiel  à  partir  des  huit  épitaphiers  dont  les  leçons  avaient  été  relevées 
par  André  Lesort,  mais,  en  outre,  à  partir  de  trois  sources  nouvelles,  qui  ont 
fourni  le  texte  de  onze  épitaphes  jusqu'alors  inconnues  '3)  :  un  épitaphier 
manuscrit  du  XVIIe  siècle  acquis  en  1949  par  la  Bibliothèque  historique  (4), 
les  papiers  de  Gaignières  au  Cabinet  des  Estampes  de  la  Bibliothèque  natio- 
nale '5),  enfin  le  manuscrit  inédit  d'une  Histoire...  de  Saint- Germain  l'Auxerrois... 
rédigée  dans  la  première  moitié  du  xixe  siècle  par  Nicolas-Michel  Troche. 
Pour  l'annotation,  les  matériaux  rassemblés  par  André  Lesort  procuraient,  bien 
entendu,  les  ressources  les  plus  abondantes;  quelques  lacunes,  cependant, 
demeuraient;  les  enquêtes  menées  par  Mlle  Verlet  ont  permis  d'identifier  plusieurs 
personnages  et  d'apporter  sur  tel  ou  tel  autre  des  informations  complémen- 
taires *6).  Le  mérite  lui  revient  encore,  dans  ce  domaine,  d'avoir  harmonisé  les 
nombreuses  références  bibliographiques  recueillies  par  son  prédécesseur  — 
travail  ingrat  à  partir  duquel  elle  a  pu,  de  surcroît,  établir  une  liste  alphabétique 
de  tous  les  ouvrages  cités  qu'il  a  paru  opportun  de  placer  en  tête  de  la  publi- 
cation (?).  Restait  enfin  à  écrire  la  notice  historique  et  archéologique  de  l'église; 
Mlle  Verlet  l'a  rédigée  à  partir  des  notes  d'André  Lesort,  non  sans  ajouter,  cepen- 
dant, aux  dossiers  déjà  constitués  le  fruit  de  ses  recherches  personnelles. 

111  Outre  les  dossiers  relatifs  à  l' Épitaphier  remis  à  la  Ville  de  Paris,  André  Lesort  laissait  encore  de 
nombreuses  notes  de  travail  intéressant  principalement  l'histoire  de  Paris  et  de  la  région  parisienne  qui 
ont  été  recueillies  par  les  Archives  départementales  des  Yvelines,  où  elles  forment  un  «  Fonds  Lesort  » 
classé  et  inventorié  sous  les  cotes  18  F  1  à  299. 

(2)  . . .,  Procès-verbaux,  registre  cité,  p.  245. 

(3)  Ci-dessous,  n°s  2099,  2119,  2127,  2128,  2129,  2130,  2144,  2146,  2165,  2180  et  2238. 

(4)  Bibl.  hist.  Ville  de  Paris,  ms.  CP  5  489.  Voir  ci-dessous,  p.  XLVIII. 
(8)  Bibl.  nat.,  Est.,  Gaignières,  Rés.  Pe  lia  et  116. 

,6)  Ont  bénéficié  de  ces  recherches,  les  notices  des  personnages  suivants  :  Nicolas,  Pierre  et  Made- 
leine de  Bellièvre  (p.  137-138),  François  de  Carnavalet  (n°  2063),  Jacques  Dubois  (nos  2232-2233), 
Jacques  et  Louise  de  Malezieu  (n°  2099),  François  de  Malherbe  (nos  2235-2236),  Pierre  de  Riedmatten 
(n°  2238),  Pierre  Seguin  (n°  2242),  Jean  Stadius  (n°  2234)  et  Jacques  Stella  (n°  2239). 

(7)  C'est  aussi  en  raison  de  l'exceptionnelle  richesse  du  texte  qu'il  a  paru  que  le  présent  fascicule 
devait,  contrairement  à  l'usage  suivi  pour  la  publication  des  quatre  premiers  tomes  de  YEpitaphier, 
être  pourvu  d'un  index  analytique.  Cet  index  a  été  établi  avec  le  concours  de  MUe  Anne  Morel,  archiviste- 
paléographe. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  xm 

Ainsi  s'est-on  efforcé  de  mener  l'œuvre  à  son  terme  de  façon  qu'elle  fût  digne 
de  celui  qui  l'avait  entreprise.  Les  prochains  fascicules  —  même  réduits,  comme 
il  est  prévu,  à  des  proportions  plus  modestes  —  devront  encore  beaucoup  à 
André  Lesort,  puisque,  comme  on  l'a  vu,  ses  dossiers,  recueillis  par  le  Service, 
sont  riches  d'informations  utiles  pour  les  épitaphiers  de  Saint-Germain  des  Prés 
et  du  cimetière  des  Innocents.  Raison  de  plus,  croit-on  devoir  dire,  pour  que 
celui-ci  soit  offert  en  hommage  à  sa  mémoire. 


Henry  de  SURIREY  de  SAINT  REMY. 


SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


NOTICE    HISTORIQUE 


Les  origines  de  l'église  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  sise  dans  le  quartier 
du  même  nom  *,  ne  paraissent  pas  antérieures  au  vne  siècle.  C'est  la  plus  récente 
des  trois  églises  Saint-Germain  à  Paris  et  la  seule  dédiée  à  saint  Germain,  évêque 
d'Auxerre,  dont  le  culte  était  alors  l'un  des  plus  répandus  en  France  après 
celui  de  saint  Martin  2. 

Jules  Quicherat  semble  avoir  suffisamment  démontré  que  l'attribution  à 
Childebert  de  la  fondation  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  n'est  due  qu'à  une 
confusion  avec  Saint-Germain  des  Prés  et  l'attribution  à  Chilpéric  à  une  confu- 
sion avec  Saint-Germain  le  Vieux3.  Selon  le  même  auteur,  le  fondateur  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois  serait  l'évêque  de  Paris  saint  Landry  ("f"  656),  qui  y 
fut  inhumé  4.  L'église  aurait  été  fondée  afin  d'éviter  aux  habitants  de  la  rive 
droite  d'avoir  à  traverser  la  Seine  en  bac  pour  se  rendre  à  l'abbaye  de  Saint- 
Germain  des  Prés  (alors  Saint- Vincent  et  Sainte-Croix).  D'après  l'abbé  Lebeuf, 
il  y  aurait  eu  primitivement  là  une  chapelle  érigée  en  un  lieu  où  saint  Germain 
d'Auxerre  se  serait  arrêté  en  se  rendant  à  Nanterre  5  ;  la  chose  n'est  pas  impossible 
mais  elle  n'est  pas  prouvée.  C'est  dans  un  texte  de  811  que  l'église  est  citée 
pour  la  première  fois  :  elle  y  est  appelée  «  Saint-Germain  le  Neuf  »  (Sanctum 
Germanum  Novum)  6.  On  la  trouve  plus  tard  désignée  sous  le  nom  de  Saint- 
Germain  le  Rond,  d'abord  à  la  fin  du  IXe  siècle  dans  le  poème  d'Abbon 7,  puis 
dans  une  bulle  du  pape  Benoît  VII  (datée  de  980,  mais  fabriquée  au  XIe  siècle). 
L'édifice  primitif  devait  donc  être  de  forme  circulaire,  peut-être  parce  que  cette 


1.  1er  arr.,  2,  place  du  Louvre. 

2.  Offices  propres  de  l'Église  royale  et  parois- 
siale de  S.  Germain  l'Auxerrois...,  Paris,  1745, 
p.  12-16,  non  pag.  Les  deux  églises  Saint- 
Germain  le  Vieux  en  la  Cité  et  Saint-Germain 
des  Prés  étaient  l'une  et  l'autre  dédiées  à  saint 
Germain,  évêque  de  Paris. 

3.  Jules  Quicherat,  Les  trois  Saint-Germain 
de  Paris,  dans  Mém.  de  la  Soc.  imp.  des  Anti- 
quaires de  France,  3e  série,  t.  VIII,  1865,  p.  156- 
180. 

4.  Elisabeth  Chatel,  Saint-Germain  l'Auxer- 


rois, dans  Paris  et  Île-de-France...,  t.  XI  (1960), 
Paris,  1960,  p.  191-194  (Les  anciennes  églises 
suburbaines  de  Paris...,  IIe  partie...,  18). 

5.  Abbé  Lebeuf,  Histoire  de  la  ville  et  de 
tout  le  diocèse  de  Paris,  nouv.  éd.  [par  Adrien 
Augier],   Paris,   1883,    t.    I,   p.   23. 

6.  Robert  de  Lasteyrie,  Cartulaire  général 
de  Paris...,  Paris,  t.  I,  1887,  p.  37-40.  (Histoire 
générale   de   Paris.) 

7.  Abbon,  Le  siège  de  Paris  par  les  Nor- 
mands, poème  du  IXe  siècle,  éd.  et  trad.  par 
Henri  Waquet,  Paris,  1942,  p.  29  et  69. 


XVI 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


première  église  aurait  été  édifiée  dans  un  cimetière  afin  de  recevoir  la  sépulture 
de    l'évêque    Landry. 

Il  paraît  certain  que  l'église  fut  détruite  par  les  Normands  à  la  fin  du  IXe  siècle 
et  reconstruite  par  Robert  le  Pieux  au  début  du  XIe;  c'est  ce  qu'affirme  la  Vita 
Roberti  d'Helgaud  de  Fleury  1  (composée  vers  1041),  dont  le  texte  (monaste- 
rium  sancti  Germani  Autissiodorensis)  est  le  premier  à  faire  apparaître  le  patro- 
nage de  saint  Germain  d'Auxerre. 

De  cette  église  du  XIe  siècle  il  ne  nous  est  rien  resté,  sinon  peut-être  un  souvenir 
dans  la  topographie  médiévale  :  le  nom  de  rue  des  Fossés-Saint-Germain- 
l'Auxerrois  donné  dès  l'année  1300  à  une  rue  voisine  (actuellement  rue  Per- 
rault) 2  permet,  en  effet,  de  supposer  que  le  monasterium  construit  par  Robert  le 
Pieux  était  entouré  de  fossés.  La  partie  la  plus  ancienne  de  l'église  actuelle  est  la 
base  romane  du  clocher  qui  s'élève  à  l'angle  du  chœur  et  du  bras  sud  du  transept; 
elle  remonte  certainement  à  la  première  moitié  du  xne  siècle.  Le  portail,  le  chœur 
et  le  premier  bas-coté  nord  du  chœur  sont  traditionnellement  considérés  comme 
étant  du  troisième  quart  du  XIIIe  siècle  et  l'actuelle  chapelle  de  la  Vierge,  au 
sud  de  la  nef,  semble  dater  de  la  fin  du  même  siècle;  dans  une  publication  ré- 
cente 3,   on   a  proposé  de  dater  des  années   1220-1230  les  statues  du  portail. 

Nous  sommes  renseignés  sur  les  travaux  exécutés  à  partir  du  xve  siècle  par  un 
Abrégé  historique  manuscrit,  non  daté,  mais  probablement  rédigé  au  début  du 
xvnie  siècle,  qui  semble  relater  une  tradition  bien  établie.  L'auteur,  inconnu, 
s'exprime  ainsi   : 

C'est...  à  la  piété  et  à  la  généreuse  émulation  des  princes  et  des  seigneurs  qui  habitoient 
autrefois  des  hôtels  qu'ils  avoient  fait  construire  sur  la  paroisse  de  Saint-Germain . . .  qu'est  due, 
depuis  le  commencement  du  xve  siècle,  la  totale  construction  de  tous  les  collatéraux  de  l'église, 
de  celui  de  l'autel  et  de  toute  la  partie  de  l'église  où  se  fait  le  service  de  la  paroisse,  des  trois 
chapelles  qui  sont  de  ce  côté,  dont  une  doit  sa  structure  à  la  maison  de  Phelipeaux  Pontchar- 
train.  Toutes  les  chapelles  et  les  collatéraux  qui  entourent  ou  sont  derrière  le  chœur,  soit  du 
côté  du  cloître,  soit  sur  la  rue  de  l'Arbre-Sec,  soit  enfin  du  côté  du  presbitère,  ont  été  bâties 
ou  par  les  seigneurs  dont  elles  portent  le  nom,  comme  celles  de  Rostaing,  de  Maisons,  de  Vil- 
leroy,  d'Aligre,  ou  par  les  legs,  les  aumônes  et  les  dons  que  la  religion  des  paroissiens  a  procurés 
à  la  fabrique,  et  cela  dans  le  cours  du  xve  siècle.  On  ne  peut  même  douter  que  la  grande  croisée 
de  l'église  ne  soit  l'ouvrage  de  nos  rois,  puisque  les  armes  de  France  sont  gravées  en  pierre 
sur  la  clef  de  la  principale  voûte  du  milieu...  Marie  de  Médicis,  dans  les  premières  années  de 
la  régence,  avoir  fait  peindre  les  voûtes  du  chœur,  de  la  croisée  et  de  la  nef  d'une  couleur  bleue, 
semée  de  fleurs  de  lis  d'or  ou  dorées  4. 

Maurice  Dumolin  a  cité  en  1936,  mais  sans  en  préciser  la  nature,  un  document 
qui  permettrait  d'affirmer  qu'en  1423  on  travaillait  à  la  nef  5.  Il  ne  semble  pas, 


1.  Helgaud  de  Fleury,  Vie  de  Robert  le 
Pieux...,  texte  édité,  traduit  et  annoté  par  Robert- 
Henri  Bautier  et  Gillette  Labory,  Paris,  1965, 
p.  130  et  131,  n.  12. 

2.  Ville  de  Paris,  Nomenclature  des  voies 
publiques  et  privées,  7e  éd.,  Paris,  1951,  p.  455. 

3.  Willibald  Sauerlander,  Gotische  Skulptur 
in  Frankreich,  1140-1270,  Munich  (1970),  p.  138. 


4.  Arch.  nat.,  L  646,  Abrégé  historique  de 
l'origine,  du  progrès  et  de  l'état  présent  de 
l'église  royale,  paroissiale  et  collégiale  de 
Saint  Germain  V Auxerrois,  p.  44-46. 

5.  Maurice  Dumolin  et  George  Outardel, 
Les  églises  de  France,  Paris  et  la  Seine,  Paris, 
1936,  p.  66.  La  référence  n'est  pas  donnée  par 
ces  auteurs  de  façon  assez  précise  pour  permettre 
de  retrouver  le  document  invoqué. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


XVII 


cependant,  qu'on  puisse  en  déduire,  comme  le  font  cet  auteur  et,  après  lui, 
Amédée  Boinet  1,  que  nef  et  bas-côtés  aient  été  rebâtis  entre  1420  et  1425.  On  est 
certain,  au  contraire,  que  la  reconstruction  de  la  nef  fut  entreprise  un  demi- 
siècle  plus  tard;  les  délibérations  capitulaires  nous  renseignent  de  façon  précise 
sur  ce  point  :  le  31  mai  1476,  les  marguilliers  demandent  au  chapitre  la  permission 
de  reconstruire  la  nef  sur  le  modèle  du  chœur;  le  chapitre  l'accorde,  à  condition 
de  n'avoir  pas  à  participer  aux  frais  et  de  ne  pas  s'engager  pour  l'avenir2; 
six  ans  plus  tard,  par  une  délibération  du  31  octobre  1482,  les  chanoines  s'en- 
gagent à  faire  un  don  gratuit  pour  la  poursuite  des  travaux  de  la  nef  entrepris 
par  les  marguilliers  3. 

Le  chœur  avait  été  reconstruit  avant  la  nef;  c'est  ce  qu'attestent,  comme  on 
vient  de  le  voir,  les  délibérations  capitulaires  de  1476.  Au  début  du  xvie  siècle, 
il  fallut  le  restaurer  :  le  4  octobre  1521,  le  chapitre  décide  d'en  faire  visiter  le 
plus  tôt  possible  les  voûtes  pour  parer  à  un  péril  imminent  4.  La  principale  réali- 
sation du  XVIe  siècle  dans  le  chœur  fut  l'édification  du  jubé,  chef-d'œuvre  réputé 
de  Pierre  Lescot  et  de  Jean  Goujon  5;  par  les  comptes  de  la  marguillerie  de  1539 
à  1545,  retrouvés  par  le  marquis  de  Laborde  6,  on  connaît  exactement  les  sommes 
versées  à  l'architecte  chargé  du  dessin  de  ce  jubé,  Pierre  Lescot,  au  directeur 
des  travaux,  Pierre  Berton  de  Saint-Quentin,  au  maçon  juré  Louis  Poireau,  aux 
sculpteurs  Jean  Goujon,  Simon  Le  Roy  et  Laurent  Regnaudin,  enfin  au  peintre 
chargé  de  la  dorure,  Louis  de  Bueil 7. 

En  1754,  ce  jubé  fut  démoli  pour  permettre  aux  fidèles  de  voir  le  chœur. 
Les  sculptures  qui  le  décoraient  furent  dispersées.  Certains  morceaux  en  furent 
encastrés  dans  les  autels  des  chapelles  latérales.  Le  marquis  de  Laborde  8  rap- 
porte que  le  bas-relief  de  la  Mise  au  tombeau,  œuvre  de  Jean  Goujon,  fut  dérobé, 
pendant  la  Révolution,  par  un  amateur,  qui  se  l'appropria  un  temps  puis  le  vendit 
à  Alexandre  Lenoir,  sans  en  indiquer  la  provenance,  si  bien  que  ce  dernier  inscri- 
vit dans  son  Journal  que  ce  bas-relief  provenait  de  l'église  des  Cordeliers  9. 
Les  auteurs  du  catalogue  des  sculptures  du  musée  du  Louvre  10  affirment  que 
cinq  sculptures  provenant  de  la  démolition  du  jubé,  la  Déposition  du  Christ 


1.  Amédée  Boinet,  Les  églises  parisiennes, 
I.  Moyen  Age  et  Renaissance,  Paris,  1958, 
p.  266. 

2.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  207  (délibérations 
capitulaires,  31  mai  1476). 

3.  Ibid.,  id.,  fol  301  v°  (délibérations  capi- 
tulaires, 31  octobre  1482). 

4.  Ibid.,  LL  400,  fol.  273  (délibérations  capi- 
tulaires, 4  octobre  1521). 

5.  Pierre  du  Colombier,  les  Jubés  des 
Cordeliers  et  de  Saint-Germain  V  Auxerrois, 
dans  Gazette  des  Beaux-Arts,  1934,  II,  p.  144- 
147;  id.  ,  Jean  Goujon,  Paris,  1949,  p.  36-41 
et  n.  64-73. 

6.  Marquis  Léon  de  Laborde,  Documents 
sur  Jean  Goujon  et  ses  travaux  trouvés  sur  la 
reliure  d'une  ancienne  collection  du  Journal 
des  Débats,  dans  Les  comptes  des  bâtiments 
du  Roi,  t.  I,  Paris,  1877,  p.  xxv-xxix. 


7.  Id.,  Les  comptes  des  bâtiments  du  Roi 
{1528-1571),  t.  Il,  Paris,  1880,  p.  275-290. 

8.  Id.,  Documents  sur  Jean  Goujon..., 
p.    XXVIII. 

9.  «  Le  7  dudit  [frimaire  an  n],  reçu  du 
c.  Sturler  un  bas-relief  en  pierre  par  Jean  Goujon, 
représentant  Jésus  au  tombeau...,  venant  des 
Cordeliers  »  (Journal  d'Alexandre  Lenoir  publié 
par  Louis  Courajod,  Alexandre  Lenoir,  son 
Journal  et  le  Musée  des  Monuments  français, 
t.  I,  1878,  p.  20,  n°  162).  P.  du  Colombier  (art. 
cité)  insiste  sur  la  ressemblance  entre  le  jubé 
de  Saint-Germain  i'Auxerrois  et  celui  des 
Cordeliers. 

10.  Paul  Vitry  et  Marcel  Aubert,  Musée 
national  du  Louvre,  catalogue  des  sculptures, 
lTe  partie,  Moyen  Âge  et  Renaissance,  Paris, 
1922,  p.  46,  n°»  384-388. 


xvin  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

et  les  quatre  évangélistes,  auraient  été  utilisées  dans  la  chapelle  de  la  famille 
Gougenot  à  l'église  des  Cordeliers  avant  que  la  Déposition  passât  au  musée  des 
Monuments  français;  on  ne  peut,  cependant,  manquer  d'observer  que  YEpitaphier 
du  Vieux  Paris  1  ne  mentionne  aux  Cordeliers  aucune  famille  du  nom  de 
Gougenot.  Quant  aux  statues  des  quatre  évangélistes,  elles  furent  retrouvées  par 
le  marquis  de  Laborde  encastrées  dans  les  côtés  de  la  porte  cochère  qui,  pendant 
la  Révolution,  donnait  accès  au  club  des  Jacobins,  rue  Saint-Honoré;  elles  furent 
acquises  par  le  musée  du  Louvre  en  1850  2. 

Avant  la  fin  du  xvie  siècle  on  trouve  encore  trace  d'un  travail  intéressant  le 
chœur  de  l'église  :  le  13  septembre  1580,  le  chapitre  décide  d'y  ouvrir  une  porte 
du  côté  du  grand  autel,  sous  le  petit  crucifix  3.  Mais  tout  au  long  du  même  siècle 
c'est  dans  les  chapelles  du  pourtour  du  chœur  que  les  travaux  les  plus  considé- 
rables ont  été  effectués  :  une  longue  série  de  fondations  s'y  succèdent  alors,  en 
commençant  par  le  côté  sud.  En  1502-1503,  la  chapelle  Notre-Dame  de  Pitié 
ou  des  Trois  Rois  est  fondée  par  Jacques  Olivier  4.  La  chapelle  voisine,  dite  de  la 
Visitation,  l'est  en  décembre  1503  par  Pierre  de  Cerisay  5.  En  1504,  Jean  Tronson 
fait  entreprendre  la  construction  de  la  chapelle  absidale,  Notre-Dame  du  Mesche  6, 
qui  sera  bénie  dès  1506.  La  chapelle  de  la  Vierge  ou  de  Saint-Martin,  à  côté  de 
celle  de  la  Visitation,  est  commencée  en  1506-1507  par  Louis  de  Poncher  7. 
La  chapelle  Saint-Roch,  la  première  à  droite  de  la  chapelle  absidale,  est  bâtie 
en  1520-1521  8.  La  chapelle  voisine,  dédiée  à  sainte  Marguerite,  est  recons- 
truite en  1521-1522 9.  Avec  la  reconstruction  par  Denis  du  Val,  de  1520  à 
1526  10,  de  la  chapelle  Saint- Victor  ou  Notre-Dame  de  Lorette,  la  première  à 
droite  après  la  croisée  du  transept,  s'achève  la  campagne  de  travaux  intéressant 
les  chapelles  du  pourtour  du  chœur  au  sud.  La  reconstruction  des  chapelles  du 
nord  est  plus  tardive;  cette  fois-ci,  on  commence  au  transept  pour  finir  au  chevet. 
En  1569,  Charles  Le  Conte  et  sa  femme,  Jeanne  Huré,  subviennent  entièrement 
à  la  construction  de  la  chapelle  Saint-Charlemagne  n  (la  première  après  le  tran- 
sept). La  chapelle  voisine,  de  l'Annonciation,  est  entièrement  reconstruite  en 
1573  12.  De  1580  date  la  reconstruction  des  trois  suivantes  :  chapelle  Saint-Pierre 
et  Saint-Etienne  par  Pomponne  de  Bellièvre  13;  chapelle  de  la  Trinité  par  Benoît 
Milon  et  Madeleine  de  Crèvecœur14;  chapelle  Saint- Jacques  et  Saint-Robert 
par  Jacques  Le  Peultre  et  Robine  Passart 15.  En  1583  enfin,  s'achève  la  construc- 
tion de  la  nouvelle  chapelle  Saint-Jean,  à  gauche  de  la  chapelle  absidale  16. 


1.  Épitaphier  du    Vieux    Paris...    publié   par  8.  Voir  ci-dessous,  p.  70. 
Emile    Raunié,    t.    III,    Chartreux- Saint-Étienne  .    ,.  .      .  ,  _. 
du  Mont,  Paris,  1901,  p.  213-404.  9"  Voir  C1-dess0us'  P-  84' 

2.  Paul  Vitry    et    Marcel    Aubert,    op.  cit.,  10-  Voir  «-dessous,  p.  117. 
P-  46-  11.  Voir  ci-dessous,  p.  150. 

3.  Arch.  nat.,  LL  406,  fol.  347  v°  (délibérations  12.  Voir  ci-dessous,  p.  147. 
capitulaires,  13  septembre  1580). 

......  nn  13.  Voir  ci-dessous,  p.  137. 

4.  Voir  ci-dessous,  p.  97. 

c    t,   ■      •  j  ,aa  14.  Voir  ci-dessous,  p.  135. 

5.  Voir  ci-dessous,  p.  100.  r 

6.  Voir  ci-dessous,  p.  63.  15-  Voir  ci-dessous,  p.  130. 

7.  Voir  ci-dessous,  p.  105.  16.  Voir  ci-dessous,  p.  118. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xix 

On  a  longtemps  considéré  le  xvne  siècle  comme  une  période  de  peu  d'impor- 
tance pour  l'histoire  architecturale  de  Saint-Germain  l'Auxerrois.  Mais  la  publi- 
cation, en  1965,  par  Edouard-Jacques  Ciprut  x  d'un  certain  nombre  de  devis 
et  marchés,  tirés  du  Minutier  central  des  notaires  de  Paris,  aux  Archives  natio- 
nales, a  fait  connaître  un  ensemble  assez  considérable  de  travaux  menés  à  bien 
entre  1612  et  1619  pour  embellir  l'église,  alors  paroisse  royale.  Plusieurs  mor- 
ceaux d'architecture  qu'on  faisait  remonter  jusqu'à  présent  au  début  du  xvie 
siècle,  voire  à  la  fin  du  xve,  ne  datent  que  de  cette  époque.  A  cette  campagne  de 
construction  appartiennent  les  adjonctions  faites  au  vieux  porche  gothique 
par  Marin  de  la  Vallée  entre  1612  et  1618,  les  roses  des  deux  extrémités  de  la 
croisée  du  transept,  œuvres  du  même  architecte,  et  la  restauration  du  chœur. 
Huit  des  treize  documents  publiés  par  Edouard-Jacques  Ciprut  se  rapportent 
aux  travaux  à  exécuter  dans  le  chœur  :  décoration  de  la  voûte  et  du  maître-autel. 
Divers  «  ouvrages  »  d'architecture  et  de  marbre  intéressèrent  le  pourtour  du 
maître-autel.  Quant  à  l'autel  lui-même,  il  se  vit  orner  de  deux  statues  en  pierre 
de  Tonnerre  commandées  au  sculpteur  Thomas  Boudin,  représentant  saint 
Germain  et  saint  Vincent.  La  statue  de  saint  Germain  est  sans  doute  perdue;  du 
moins  ne  s'agit-il  pas  de  la  grande  statue  retrouvée  en  1950  dans  le  sous-sol  de 
l'église  2,  qui  doit  être  attribuée  au  xme  siècle.  On  peut  voir  à  l'entrée  du 
chœur  une  statue  de  saint  Vincent;  de  récents  auteurs  l'ont  datée,  à  juste  titre 
semble-t-il,  de  la  «  seconde  moitié  »  3  ou  de  la  «  fin  »  du  xve  siècle  4;  elle  ne 
mesure  pas  plus  d'1,33  mètre,  alors  que  le  devis  concernant  le  saint  Vincent 
de  Thomas  Boudin  prescrivait  :  «  la  figure  de  sainct  Vincent  aura  cinq  piedz  et 
demy  [1,78  m]  aussy  depuis  le  piédestal  jusques  au  dessus  de  la  chevelure...  »; 
les  deux  figures  devaient  être  «  proportionnées  comme  il  est  convenable  et  enri- 
chies de  moullures  autour  de  leurs  vestemens  et  aultres  lieux  où  il  est  convena- 
ble... »  5;  pour  toutes  ces  raisons  il  ne  peut  s'agir  ici  de  l'œuvre  de  Thomas  Bou- 
din. Le  maître  menuisier  Simon  Hardouin  était  chargé  de  placer  dans  le  chœur 
une  «  traverse  »  de  bois  destinée  à  supporter  six  statues.  C'est  encore  Thomas 
Boudin  qui  devait  procurer  ces  statues,  ainsi  que  sept  autres  statues  de  bois. 
Qu'était  cette  traverse?  Où  se  situait-elle  par  rapport  au  jubé?  On  ne  le  sait  au 
juste. 

En  1613-1614,  la  voûte  du  chœur  fut  ornée  de  fleurs  de  lys  d'or  et  d'azur; 
le  devis  publié  par  Ciprut  porte  :  «  ...et  au  lieu  du  soleil  qui  a  esté  faict  au  dessus 
du  maistre  autel  dudit  chœur  lesdits  ouvriers  mectront  les  armes  de  France  ». 
On  a  vu 6  qu'au  XVIIIe  siècle  l'auteur  anonyme  d'un  Abrégé  historique  sur 
l'église  avait  rendu  compte  de  l'exécution  de  ce  travail,  qui  aurait  été  réalisé  sur 
l'initiative  de  Marie  de  Médicis  7.  Le  11  septembre  1636,  le  chapitre  décidait 
de  faire  dire  tous  les  ans  une  messe  pour  le  repos  de  l'âme  d'un  paroissien  nommé 


1.  Edouard-Jacques  Ciprut,  Une  campagne  4.  Amédée  Boinet,  Sculptures  gothiques 
de  travaux  à  Saint-Germain  l'Auxerrois  au  d'églises  parisiennes,  dans  Jardin  des  Arts, 
début  du  XVIIe  siècle,  dans  Documents  inédits...  n°  67,  mai  1960,  p.  30. 

XVIe-XVIIIe  siècles,  n°  3,  avril-mai  1965,  p.  7-24. 

2.  Les    grands    créateurs    de    Paris   et   leurs 
œuvres,  Paris,  1951,  n°  34.  6.  Ci-dessus  p.  XVI,  n.  3. 

3.  Maurice  Baurit  et  Jacques  Hillairet,  _  ,  .  T  ,.,  ..  ., 
c  •  .  r  va  d •  -incc  oo  7.  Arch.  nat.,  L  646,  p.  44-46. 
baint-trermain  l  Auxerrois...,  rans,  1955,  p.  oo.  r 


5.  Edouard-Jacques  Ciprut,  op.  cit.,  p.  17. 


xx  EPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

Moisel,  qui  avait  participé  pour  6.000  francs  à  la  dépense  qu'avait  entraînée 
la  réfection  du  chœur  1.  En  1639,  le  continuateur  du  Théâtre  des  Antiquitez  de 
Paris  2  fait  mention  de  ces  récents  travaux  : 

[L'église,  dit-il,  a  été]  depuis  quinze  ou  dix-huict  ans  grandement  embellie,  le  chœur  d'icelle 
est  embelly  d'un  fort  riche  autel  sur  lequel  est  un  très  beau  tabernacle;  le  pourpris  enfermé 
de  piliers  de  cuivre  et  de  marbre  et  sur  les  quatre  coins  de  cette  fermeture  quatre  grands  vases 
de  porphire  en  forme  de  chandeliers;  au-dessus  est  le  chœur,  fermé,  embelly  de  deux  rangs  de 
belles  chaires;  toute  la  voûte  de  l'église,  tant  du  chœur,  de  la  nef  que  la  croisée  est  azurée  et 
diversifiée  d'un  grand  nombre  de  fleurs  de  lys  d'or. 

Peut-être  le  «  fort  riche  autel  »  dont  parle  cet  auteur  aurait-il  été  cet  «  hostel  de 
la  paroisse  de  Saint-Germain  de  l'Auxerrois  par  M.  le  Mercier  et  dessigné  par 
le  sieur  Cottart  »  dont  les  collections  du  Musée  national  de  Stockholm  conservent 
le  projet  3. 

Parmi  les  travaux  exécutés  au  xvne  siècle,  deux  autres  encore  sont  connus. 
En  1607,  les  chanoines  cèdent  aux  marguilliers  une  place  «  faisant  portion  de  leur 
cloistre,  à  prendre  contre  le  gros  mur  neuf  du  revestiaire,  se  tournant  en  forme 
d'esquierre .  . . ,  pour  faire  un  bastiment  en  forme  de  gallerie,  aux  despens  de  la 
fabrique,  pour  recevoir  les  parroissiens  à  la  saincte  communion  »  4.  C'est  là, 
dira  plus  tard  l'auteur  de  Y  Abrégé  historique  déjà  cité,  «  où  les  paroissiens  vont 
recevoir  la  communion  dans  la  quinzaine  de  Pâques  et  les  jours  des  fêtes  princi- 
pales de  l'année  »  5.  Enfin,  le  30  mars  1638,  les  marguilliers  font  l'acquisition 
d'une  parcelle  de  terrain,  à  l'intérieur  du  cloître,  de  l'autre  côté  du  grand  porche 
jusqu'au  pilier  du  coin  de  l'église,  pour  bâtir  la  chapelle  des  fonts  baptismaux  et 
placer  à  chacun  des  deux  bouts  deux  confessionnaux  6. 


Le  xvme  siècle  fut  une  période  désastreuse  pour  l'église  Saint-Germain 
l'Auxerrois.  En  1710,  dans  le  dessein  de  laisser  le  passage  libre  au  grand  dais 
du  Saint-Sacrement,  on  démolit  le  trumeau  de  la  porte  occidentale,  contre  lequel 
était  adossée  la  grande  statue  de  saint  Germain  du  xine  siècle  7,  et  le  tympan 
représentant  le  Jugement  dernier.  En  1745,  à  peine  le  chapitre  des  chanoines  de 
Saint-Germain  avait-il  été  réuni  à  celui  de  Notre-Dame  8,  le  curé  et  les  mar- 
guilliers de  la  paroisse  décidèrent  de  moderniser  le  chœur  et  «  de  faire  à  leur  église 


1.  Fragment  d'un  livre  des  messes  fondées  4.  Dom  Jacques  du  Breul,  Le  Théâtre  des 
à  Saint-Germain  l'Auxerrois,  n°  31  (collection  Antiquitez  de  Paris...,  Paris,  1612,  p.  792; 
de    feu   Adrien    Blanchet).  Le   Maire,   Paris   ancien   et   nouveau...,   Paris, 

2.  Supplément     des     Antiquitez     de     Paris  '    "     '  "' 

[de  Jacques  du  Breul],  par  D.H.I.  avec  tout  ce  5.  Arch.   nat.,   L  646,   p.   53  (Abrégé  histo- 

qui    s'est  fait    et  passé   de  plus    remarquable  rique...). 

depuis  l'année  1610,  Paris,  1639,  p.  57.  6    ^^     LL    ?31     (Titres     deg    chapelles)> 

3.  Stockholm,       Nationalmuseum,       Dessins,  fol.    5. 

Cronstedt    2  440    (Michel    Le    Moél     Archives  7.  Voir  ci-dessus,  p.  XIX  et  n.  2. 
architecturales    parisiennes     en     buede,     dans 

L'urbanisme   de   Paris   et   l'Europe,    1600-1680,  8.  Voir  ci-dessous,  p.  XLIII. 
Paris,  1969,  p.  105-107  et  131-132). 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xxi 

les  changements  convenables  pour  la  rendre  vraiment  paroissiale  »  1.  L'année 
1754  vit  s'accomplir  la  démolition  du  jubé,  que  certains  avaient  réclamée  depuis 
longtemps.  On  reprit  alors  contre  lui  l'argument  avancé  plus  d'un  siècle  aupa- 
ravant :  il  empêchait  les  fidèles  de  voir  le  maître-autel.  Dès  le  8  juin  1627  2, 
en  effet,  le  doyen  du  chapitre  avait  montré  aux  chanoines  assemblés  quelles 
grandes  incommodités  résultaient  de  cette  clôture  entre  le  chœur  et  le  maître- 
autel;  il  avait,  disait-il,  plusieurs  fois  déjà  prié  les  marguilliers  de  la  faire  enlever 
ou,  du  moins,  de  n'en  conserver  que  l'extrémité  inférieure,  qui  ne  pourrait 
empêcher  la  vue  du  maître-autel;  le  roi  Louis  XIII,  venu,  le  jeudi  précédent, 
assister  à  la  procession  de  la  Fête-Dieu,  l'avait  souhaité;  il  serait  donc  à  propos, 
concluait  le  doyen,  que  le  chapitre  insistât  auprès  des  marguilliers  pour  qu'ils 
fissent  enlever  la  partie  haute  de  la  clôture;  à  l'issue  de  son  exposé,  le  doyen 
avait  été  chargé  de  faire  une  démarche  nouvelle  auprès  des  marguilliers;  celle-ci 
n'avait  eu,  semble-t-il,  pas  plus  de  succès  que  les  précédentes  :  le  chapitre  pro- 
posant la  démolition  du  jubé,  les  marguilliers  l'avaient  refusée;  pourtant  ce 
furent  finalement,  au  milieu  du  xvine  siècle,  les  marguilliers  qui  s'empressèrent 
de  commettre  cet  acte  déplorable,  dès  qu'ils  furent  libres  de  le  faire.  Peu  avant 
de  le  voir  disparaître,  Germain  Brice  avait  porté  sur  ce  jubé  un  jugement  nuancé  : 
c'est,  disait-il,  «  une  chose  des  plus  remarquables  de  cette  église  »;  mais,  les  orne- 
ments de  sculpture  n'en  sont  «  estimez  seulement  parce  qu'ils  sont  attribuez  à 
un  maître  de  réputation  »  et,  à  la  vérité,  «  il  faut  dire  que  ce  jubé  ne  fait  pas  un 
bel  effet  »  3.  On  supprima  d'abord  les  lambris  qui  environnaient  le  chœur  et, 
nous  explique  Piganiol  de  la  Force,  «  on  abattit  le  jubé  qui  régnoit  sur  la  porte 
principale.  Le  pavé  de  l'église  fut  relevé  et  réparé  dans  toute  son  étendue  et, 
afin  que  dans  la  suite  il  ne  fût  plus  exposé  aux  dégradations  qu'occasionnent  les 
sépultures,  on  pratiqua  sous  l'église  de  vastes  caveaux  pour  les  inhumations  ». 


Ces  changements  furent  approuvés,  nous  dit  encore  Piganiol  de  la  Force,  à  l'exception  de  la 
destruction  du  jubé  :  un  amateur  des  usages  anciens  de  l'église  inséra  dans  le  Journal  de  Verdun, 
en  1751,  une  lettre  par  laquelle  il  exhortoit  MM.  les  curé  et  marguilliers  de  Saint-Germain,  non 
pas  à  rétablir  entièrement  le  jubé,  parce  qu'en  effet  cette  masse  offusquoit  la  vue  du  chœur,  mais 
à  en  faire  construire  un  d'une  structure  légère  à  chaque  côté  de  l'entrée  du  chœur,  tel  qu'on  en 
voit  à  Saint- Jacques  de  Compiègne;  ou,  du  moins,  d'avoir  une  petite  tribune  amovible  que  l'on 
placeroit  aux  jours  de  sollemnité  entre  le  chœur  et  la  nef,  du  côté  méridional,  pour  y  chanter 
l'Évangile  4. 

Le  même  auteur  rapporte  ensuite  comment  on  décida  de  «  décorer  le  chœur 
d'une  manière  qui  répondît  à  la  dignité  et  à  l'antiquité  de  cette  église  »    : 

Plusieurs  architectes  très  habiles  donnèrent  alors  des  desseins  qui  méritoient  chacun  à  différens 
égards  l'approbation  des  connoisseurs.  On  s'arrêta  au  plan  proposé  par  M.  Bacarit,  architecte... 


1.  Piganiol     de      la      Force,      Description  3.  Germain   Brice,    Description    de   la   ville 
historique  de  la  ville  de  Paris  et  de  ses  environs,         de  Paris...,  éd.  de  1752,  t.  I,  p.  195. 

nouv.   éd.,   t.   II,   1765,   p.   196.  4    PlGANIOL   DE  LA    FoRCE,    0/).   ciUy    t<  n> 

2.  Arch.  nat.,  LL  410,  fol.  181  v°.  p.  196. 

6  a 


xxn  EPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

MM.  les  curé  et  marguilliers  de  Saint-Germain  députèrent  à  M.  le  marquis  de  Marigny,  directeur 
général  des  bâtimens  du  Roi,  pour  le  prier  d'engager  messieurs  de  l'Académie  royale  d'Archi- 
tecture à  examiner  si  le  projet  de  M.  Bacarit  étoit  aussi  convenable  pour  l'objet  qu'on  se  proposoit 
qu'il  paroissoit  satisfaisant  au  premier  coup  d'œil.  Six  académiciens  se  transportèrent  avec  M.  le 
Camus,  secrétaire  de  l'Académie,  dans  l'endroit  où  étoit  le  modèle  :  après  un  mûr  examen  ils 
en  firent  un  rapport  avantageux,  d'après  lequel  M.  le  marquis  de  Marigny  eut  l'honneur  d'en 
parler  au  Roi  et  de  présenter  à  Sa  Majesté  les  desseins  de  M.  Bacarit. 

Selon  le  rapport  des  académiciens  examinateurs,  cet  habile  architecte  a  réussi  à  marier  de  la 
manière  la  plus  heureuse  le  genre  moderne  avec  le  gothique  de  l'édifice  qu'il  avoit  à  décorer. 
Il  y  est  parvenu  en  canelant  les  colonnes  et  en  rehaussant  leurs  chapiteaux  de  deux  pieds.  Dans 
les  masses  qui  sont  au-dessus  des  arcades,  il  a  retaillé  des  tables  enfoncées  avec  un  caisson  dans 
le  milieu...  1. 


Tandis  que  l'architecte  Bacarit  était  ainsi  chargé  de  mettre  au  goût  du  jour 
la  décoration  du  chœur,  le  sculpteur  Vassé,  propre  beau-frère  de  Bacarit,  recevait 
la  commande  d'un  nouveau  maître-autel.  Le  témoignage  de  Charles-Nicolas 
Cochin  2  sur  les  conditions  dans  lesquelles  s'était  faite  la  désignation  des  deux 
artistes  oblige  à  nuancer  l'exposé  de  Piganiol  de  la  Force.  Cochin,  en  effet, 
rapporte  qu'un  architecte  autrement  renommé  que  Bacarit,  Michel-Ange  Slodtz, 
avait  présenté  un  projet.  Il  expose  comment  l'inimitié  qui  régnait  entre  les 
frères  Slodtz  et  le  comte  de  Caylus  3  avait  fait  écarter  ce  projet  : 

M.  Mariette,  libraire  et  marchand  d'estampes,  devenu  fort  riche  par  ces  commerces  réunis, 
et  considéré  en  conséquence,  étoit  fort  amy  de  M.  le  comte  de  Caylus  et  fort  susceptible  d'en 
recevoir  les  impressions,  et  de  ne  voir  que  par  ses  yeux.  Il  ne  fut  pas  difficile  à  M.  de  Caylus  de 
persuader  à  M.  Mariette  que  M.  Slodtz  n'étoit  pas  l'homme  à  qui  l'on  devoit  confier  cet  ouvrage 
et  qu'on  feroit  bien  mieux  d'en  charger  Vassé,  sculpteur,  et  Bacari,  son  beau-frère,  architecte. 

Vassé  étoit  un  sculpteur  qui  avoit  quelque  génie  et  qui  tenoit  de  M.  Bouchardon,  son  maistre, 
un  a  peu  près  bon  goust  général;  ce  n'étoit  ni  un  sculpteur  savant,  ni  fort  estimé  des  artistes, 
mais  il  faisoit  assidùement  sa  cour  à  M.  de  Caylus  et  même  lui  gravoit  beaucoup  de  ces  antiquailles 
sur  lesquelles  il  a  fait  un  si  long  ouvrage  ;  c'en  étoit  assés  pour  que  cet  amateur  prétendit  l'élever 
au  rang  des  premiers  sculpteurs  de  son  siècle.  C'étoit  donc  à  ce  jeune  homme  qu'il  vouloit 
procurer  cet  ouvrage. 

M.  Mariette  avoit  marié  une  de  ses  filles  à  M.  Brochan  4,  marchand  d'étoffes.  Cette  famille 
étoit  très  considérée  dans  la  paroisse  Saint-Germain,  tant  à  cause  de  son  opulence  qu'à  cause 
des  mœurs  les  plus  honnêtes  et  les  plus  respectables  dont  elle  faisoit  profession.  Ils  n'enten- 
doient  rien  aux  arts  et  regardoient  M.  Mariette  comme  un  aigle  en  ces  matières;  persuadé  qu'il 
étoit  par  M.  de  Caylus,  il  lui  fut  facile  de  leur  communiquer  cette  persuasion  et  de  leur  donner 
de  l'éloignement  pour  le  modèle  de  M.  Slodtz.  Il  fut  rejeté,  et  même  il  y  a  apparence  qu'il  n'a 
jamais  été  payé  du  temps  qu'il  avoit  sacrifié,  puisque  ce  modèle  s'est  trouvé  chez  M.  Slodtz 
après  son  décès... 


1.  Piganiol  de  la  Force,  op.  cit.,  t.  II,  p.  196-  Germain    l'Auxerrois,    dans    la    chapelle    Saint- 
198.  Vincent,  derrière  1'  «  œuvre  ».  Voir  ci-dessous, 

2.  Charles-Nicolas  Cochin,  Mémoires  inédits  P-  193-195,  n°  2225. 

sur  le  comte  de  Caylus,  Bouchardon,  les  Slodtz,  4.  La  famille  Brochant  avait,    en  1694,   une 

publiés...     par     Charles     Henry,     Paris     1880,  chapelle   à   Saint-Germain   l'Auxerrois,   près   de 

p.  32-36.  celle  de  la  Visitation  ou  de  Cerisay.  Elle  avait 

3.  Le   comte  de   Caylus   fut   enterré  à  Saint-  acheté  en  1687  la  chapelle  des  Poncher. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xxm 

Dans  ces  conditions,  on  ne  s'étonnera  pas  de  voir  Cochin  porter  sur  l'œuvre 
de  Bacarit  et  de  Vassé  un  jugement  bien  différent  de  celui  de  Piganiol  :  Vassé 
et  Bacarit  «  ont  fait  la  belle  besogne  que  l'on  y  voit  maintenant,  c'est-à-dire  ces 
ridicules  colonnes  cannelées  et  qui  semblent  enterrées  de  leur  moitié,  et  ce  qu'il 
y  a  de  plus  singulier  c'est  que  ce  projet  a  été  approuvé  par  l'Académie  d'Archi- 
tecture ».  Il  ajoute  plus  loin  :  «  il  y  a  apparence  que  l'Académie  d'Architecture 
a  craint  de  s'exposer  aux  criailleries  du  protecteur. .  .  qui  ne  la  ménageoit  pas...  1  ». 

L'autel  fait  par  Vassé  consistait  en  une  table  soutenue  par  quatre  consoles 
de  marbre  avec  guirlandes  et  graines  de  bronze  doré  d'or  moulu.  Le  devant 
était  orné  d'un  bas-relief  de  bronze  doré  représentant  une  Mise  au  Tombeau  2. 
D'après  Dezallier  d'Argenville  3,  il  s'agirait  là  d'un  remploi  d'une  œuvre  de 
Germain  Pilon.  Le  tabernacle  consistait  en  un  fût  de  colonne  tronqué  et  cannelé, 
couronné  d'un  globe  surmonté  d'une  croix.  Derrière  l'autel  s'élevait  à  droite 
la  statue  de  saint  Vincent  par  Etienne-Pierre-Adrien  Gois  et  à  gauche  celle  de 
saint  Germain  par  Louis-Philippe  Mouchy  4. 


La  Révolution  entraîna  ici  les  désordres  habituels.  Fermée  en  1793,  l'église 
fut  transformée  en  magasin  à  fourrages  et  même  en  fabrique  de  salpêtre,  puis 
en  imprimerie;  elle  servit  un  moment,  en  1795,  au  culte  des  «  Théophilanthropes  », 
sous  le  nom  de  «  Temple  de  la  Reconnaissance  »;  elle  fut  rouverte  au  culte  catho- 
lique comme  cure  du  4e  arrondissement  par  «  décret  exécutorial  de  l'archevêque 
de  Paris,  Jean-Baptiste  de  Belloy,  en  date  du  17  floréal  an  X  [7  mai  1802],  confor- 
mément à  la  Convention  signée  entre  le  Gouvernement  et  le  Saint-Siège,  le  26  mes- 
sidor an  IX  [Concordat  de  1802]  »  5. 


Au  cours  des  journées  d'émeutes  des  14  et  15  février  1831,  l'église  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  fut  saccagée  de  fond  en  comble.  Le  matin  du  14,  le  service 
célébré  à  la  mémoire  du  duc  de  Berry,  assassiné  à  l'Opéra  par  Louvel,  se  déroula 
sans  autre  incident  que  le  geste  d'un  élève  de  Saint-Cyr  qui  voulut  accrocher 
au  drap  mortuaire  une  lithographie  représentant  le  duc  de  Bordeaux;  mais 
dans  l'après-midi,  une  foule  de  manifestants  vint  abattre  la  croix  ornée  de  fleurs 
de  lis  de  la  façade  et  briser  les  vitres,  puis  se  mit  en  marche  vers  l'archevêché 


1.  Charles-Nicolas  Cochin,  op.  cit.,  p.  67-68  et  visité  par  les  saintes  femmes;  il  est  de  Pilon  ». 

(Remarque  II).  Jean  Babelon,  Germain  Pilon,  Paris,  1927,  ne 

o    T       ,t.         ^  t,               n   .,      ,  signale    pas    cette    sculpture    dans    le    catalogue 

Z.  Luc- Vincent    Ihiery,  Guide  des  amateurs  ,       ,                      ,     r>-, 

.    j        ,.                                     «     n     •          d    •  complet  des  œuvres  de  riion. 

et    des    étrangers    voyageurs    a    Fans...,    rans,  r 

1787,  t.  I,  p.  406.  4.  Thiery,  op.  cit.,  t.  I,  p.  406. 

3.  Antoine-Nicolas  Dezallier  d'Argenville,  e     r                             ,                 T        i\j     -, 

r.                .                    in-          r      /  j      r,    •  5.    Gazette      nationale      ou      Le     Moniteur 

Voyage  pittoresque   de   Pans        S*   ed      Pans,  universel  no  246,  6  prairial  an  X  [26  mai  1802], 

1770,  p.  4o   :  «  un  bas  renel  qui  en  décore  le  101^1016 
devant  représente  J.-C.  déposé  dans  le  tombeau, 

6a. 


xxiv  ÉPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 

qu'elle  allait  saccager.  Le  lendemain,  vers  6  h.  30,  la  populace  retourna  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  :  «  en  moins  d'une  heure,  écrit  Troche  1,  la  belle  église 
fut  méconnaissable  ».  Tout  fut  saccagé  :  les  grilles  du  chœur  furent  démantelées, 
la  chaire  brisée,  le  banc  d'oeuvre  en  partie  fracassé,  les  autels  renversés,  les  con- 
fessionnaux mis  en  pièce,  les  tableaux  lacérés,  les  bénitiers  et  la  cuve  baptismale 
cassés,  les  troncs  fracturés,  les  vitraux  brisés  à  coups  de  pierres,  les  tombeaux 
violés.  La  sacristie  ne  fut  pas  épargnée  :  livres  émiettés,  vases  sacrés,  reliquaires 
et  ornements  mis  en  pièces. 

L'église  était  alors  à  ce  point  ruinée  qu'on  songea  un  moment  à  la  démolir. 
On  reprit  un  vieux  projet,  celui  du  percement  d'une  rue  en  face  de  la  colonnade  du 
Louvre;  on  proposa  même  d'élever  à  l'emplacement  de  l'église  un  monument 
en  l'honneur  des  morts  de  juillet  1830.  Dans  l'église  délabrée,  on  installa  pour  un 
temps  les  bureaux  de  la  mairie  du  4e  arrondissement  et  même  une  fabrique  de 
ballons.  Enfin,  après  bien  des  heurts  entre  le  maire  et  ses  adjoints,  après  maintes 
pétitions  des  anciens  paroissiens  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  le  Vatican  lui- 
même  se  saisit  de  l'affaire  et,  le  12  mai  1837,  le  roi  Louis-Philippe  approuva  une 
demande  de  restitution  immédiate  de  l'église  au  culte,  signée  par  Barthe,  ministre 
de  la  Justice  et  des  Cultes  2. 

Une  sérieuse  restauration  s'imposait.  Cet  important  travail  fut  confié  à  deux 
architectes  en  renom,  Jean-Baptiste- Antoine  Lassus  et  Victor  Baltard.  Commencées 
en  1837,  les  réparations  —  allant  souvent  jusqu'à  des  reconstitutions  —  durèrent 
près  de  vingt  ans.  Les  architectes  cherchèrent  à  garder  à  l'édifice  ou  à  lui  rendre 
son  aspect  ancien,  mais  parfois  au  prix  de  nouvelles  mutilations.  Lassus  fit  faire 
des  autels,  des  grilles,  des  stalles,  des  confessionaux,  des  vitraux  du  style  gothique 
si  cher  à  cette  époque  romantique. 

Le  porche  fut  décoré  en  1847  de  peintures  à  fresque  dues  à  Louis-Victor 
Mottez,  élève  d'Ingres.  Le  procédé  n'était  pas  excellent  :  dès  1870,  l'auteur  dut 
consolider  les  peintures  en  y  appliquant  une  couche  de  gluten.  Le  remède  fut 
désastreux  et  contribua  à  faire  écailler  les  fresques;  l'état  en  était  jugé  lamentable 
en  1895;  deux  ans  plus  tard,  on  signalait  que  ces  peintures  continuaient  à 
s'écailler;  en  1902,  on  parlait  de  les  refaire. 

Les  travaux  s'achevaient  quand  on  eut  l'idée  d'édifier,  entre  la  mairie  nouvel- 
lement construite  et  l'église,  un  beffroi  de  style  gothique  du  XVe  siècle.  Haute 
de  38  mètres  et  à  quatre  étages,  cette  tour  fut  élevée  de  1858  à  1861  par  Théodore 
Ballu.  L'effet  de  cette  construction  verticale  entre  l'église  et  la  mairie  fut  tel 
que  les  contemporains  comparèrent  l'ensemble  à  un  huilier. 


1.  Nicolas-Michel    Troche,    Histoire    de    la  de  Paris  et  de  l'Ile-de-France,  1962  (1963),  p.  36- 

profanation    de    l'église...    de    Saint-Germain  37. 

l'Auxerrois  en  1831    manuscrit  429  de  la  Biblio-  2    Nicolas-Michel  Troche,  Histoire  et  mono- 

theque  historique  de  la  Vdle  de   Pans,  91   ff;  ^  de  p     ^  d,demnt  eollégialei  actud. 

Raymond    Limouzin-Lamothe,    La   dévastation  lemen(          issiale  et  royale  de  Saint-Germain 

des  églises  de  Paris  et  de  la  banlieue  lors  de  VAuxerrois  à  Paris>  manuscrit  428  de  la  Biblio- 

l  émeute    de    Saint-Germain    l  Auxerrois    (14-  thèque  historique  de  la  Ville  de  Paris,  fol.  168- 

15  février  1831),  dans  Bull,  de  la  boc.  de  l  Hist.  ,j~     0 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xxv 

Les  travaux  du  xixe  siècle  avaient  porté  principalement  sur  l'intérieur  de 
l'édifice.  Au  début  du  xxe,  une  restauration  du  gros  œuvre  s'imposait.  Dès  la 
fin  de  1911,  on  envisage  de  commencer  les  travaux  par  le  côté  sud,  le  plus  dégradé, 
mais  l'administration  des  Beaux-Arts  préfère  attendre  la  suppression  des  cons- 
tructions adventices  :  ancien  presbytère  et  sacristie,  maisons  à  démolir  pour 
l'élargissement  de  la  rue  des  Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois,  galetas  où 
logeait  le  sacristain,  voués  à  disparaître.  Dès  que  les  vieilles  maisons  qui  encla- 
vaient le  chevet  de  l'église  sont  démolies,  en  1913,  on  comprend  l'urgence  de 
restaurer  aussi  le  chevet,  les  arcs-boutants  et  les  contreforts.  Le  préfet  de  la 
Seine  Marcel  Delanney  présente  rapports  sur  rapports.  Maurice  Barrés  intervient 
par  trois  fois  en  1913.  Enfin,  en  juin  1914,  les  travaux  sont  décidés  :  la  part  de 
la  ville  de  Paris  sera  de  125  000  francs  et  celle  de  l'Etat  de  25  000;  la  guerre  de 
1914-1918  fait  ajourner  l'exécution  du  programme.  En  1920,  les  rapports  insistent 
sur  l'état  déplorable  dans  lequel  est  le  gros  œuvre  de  l'église  depuis  plusieurs 
années.  Enfin,  le  24  juin  1921,  la  Commission  des  Monuments  historiques  con- 
sent à  une  participation  de  75  000  francs  sur  une  dépense  totale  de  646  800.  Les 
travaux  sont  bientôt  commencés  et  se  poursuivent  pendant  plusieurs  années  I. 
A  la  date  du  18  octobre  1926,  un  rapport  de  l'architecte  Pierre  Paquet,  inspecteur 
général  des  Monuments  historiques,  note  que  d'importantes  restaurations  ont 
été  effectuées  aux  côtés  nord  et  sud,  en  pierre  de  Chauvigny,  par  l'architecte 
Tavernier.  On  a  procédé  avec  soin.  On  a  refait  les  fleurons  des  pinacles  et  les 
balustrades;  on  a  remplacé  les  pierres  entièrement  désagrégées  et  on  a  consolidé 
en  ciment  métallique  toutes  celles  qui,  moins  profondément  atteintes,  pouvaient 
être  conservées.  On  a  poussé  le  souci  de  ne  pas  changer  l'aspect  de  l'édifice 
jusqu'à  reproduire  avec  une  fidélité  parfaite  tous  les  profils  de  toutes  les  sculp- 
tures existantes,  dont  beaucoup,  cependant,  avaient  subi,  au  xvine  siècle  et  plus 
récemment  encore,  des  grattages  et  des  mutilations  qui  en  avaient  entièrement 
changé  l'aspect.  Ces  importants  travaux  ont  été  terminés  le  5  août  1925  2. 

Chaque  année,  depuis  lors,  des  travaux  de  détail  sont  exécutés  :  remise  en  état 
du  dallage,  assèchement  des  murs  du  transept  sud,  réfection  de  la  salle  des 
archives,  restauration  de  la  rose  du  bras  sud  du  transept,  remise  en  état  des 
grilles  du  chœur  et  du  buffet  d'orgues,  consolidation  des  charpentes  et  réfection 
des  couvertures  du  bas-côté  sud.  En  1971,  on  entreprend  le  dépoussiérage 
extérieur  de  l'ensemble  de  l'édifice.  En  même  temps,  on  prévoit  un  programme 
d'aménagement  intérieur  :  débarrasser  l'église  des  ex-votos,  des  statues  de  style 
«  Saint-Sulpice  »  et  de  toute  la  peinture  décorative  du  xixe  siècle,  mettre  en  place 
les  deux  épitaphes  subsistantes  3  et  remonter  la  belle  statue  du  xme  siècle  de 
saint  Germain  4  au  trumeau  de  la  porte  occidentale.  Ces  derniers  projets  n'ont 
encore  reçu  aucun  commencement  d'exécution. 


1.  Archives     des      Monuments      historiques,  2.   Archives      des      Monuments      historiques, 

n°  1194  bis,  Paris,  1er  dossier.  —  En  1925,  on  n°  1194  bis,  Paris,  2e  dossier, 

retrouve     des     ossements     dans     les     combles  3_    Ci-dessous    n08  2164  et  2242. 

(Commission    du    Vieux    Paris,  procès-verbaux,  4    Ci.de89US>  j,.  XIX  et  n  2.  Cette  statue  a  été 

'  "'       ''  provisoirement  placée  à  l'extrémité  occidentale 

du  bas-côté  sud. 


XXVI 


Fig.  1.  —  Plan  de  l'église  Saint-Germain  l'Auxerrois 


Extrait  du  Plan  de  la  paroisse...  en  1739,  par  P.  Faure,  complété  par  l'indication  de  l'empla- 
cement des  chapelles;  entre  parenthèses  dans  la  légende,  noms  actuels  des  chapelles. 

A.  Saint-Michel  (Fonts  baptismaux).  —  B.  La  Madeleine  (Saint- Jean-Baptiste).  —  C.  Saint- 
Nicolas  (Sainte-Madeleine).  —  D.  Saint-Vincent  ou  La  Vieille  Paroisse  (Notre-Dame  de  Compas- 
sion. —  DD.  Saint-Louis.  — -  E.  Saint-Charlemagne  (Sainte-Clotilde).  —  F.  L'Annonciation 
(Notre-Dame  de  Bonne-Garde).  —  G.  Saint-Pierre  et  Saint-Étienne  (Saint- Vincent  de  Paul).  — 
H.  La  Trinité  (Saint-Charles  Borromée).  —  I.  Saint-Jacques  et  Saint-Robert  (Saint-Denis).  — 
J.  Saint-Guillaume  (Sainte-Geneviève).  —  K.  Saint- Jean  (Les  Saints  Patrons).  —  K1  et  K2.  Ora- 
toires Sainte-Madeleine  et  Sainte-Geneviève.  —  L.  Notre-Dame  du  Mesche  ou  Notre-Dame  de 
Consolation  (Le  Tombeau).  —  M.  Saint-Roch  ou  Le  Saint-Sacrement  (La  Bonne-mort).  — 
N.  Sainte-Marguerite  ou  Saint-Pierre  (Saint-Landry).  —  0.  Notre-Dame  de  Pitié  ou  Les  Trois 
Rois  (Saints-Apôtres).  —  P.  La  Visitation  (Saint-Pierre).  —  Q.  La  Vierge  ou  Saint-Martin  (Les 
Pères  et  Docteurs  de  l'Église).  —  R.  Saint- Victor  et  Notre-Dame  de  Lorette  (Sacristie).  —  RR. 
Saint-Jean.  —  S.  Saint-Germain.  —  T.  Saint-Jacques  et  les  Cinq  Saints.  —  U.  Les  Trépassés 
puis  Saint-Laurent.  —  V.  Saint- Denis  (ces  quatre  dernières  chapelles  ayant  formé  «  la  Paroisse  » 
auj.  chapelle  de  la  Vierge). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


XXVII 


UÉpitaphier  étant  dressé  par  chapelles,  c'est  dans  la  suite  de  la  publication 
qu'on  trouvera  les  notices  propres  à  chacune  d'elles.  On  se  borne  ici  à  en 
donner  l'énumération,  en  renvoyant  au  plan  ci-contre,  qui  en  indique  la  dispo- 
sition et  donne,  en  légende,  la  concordance  entre  noms  anciens  et  noms 
modernes. 


I.   —   Chapelle    du    chevet    : 
Notre-Dame  du  Mesche,  ou  Notre-Dame  de  Consolation,  ou  chapelle  des  Tronson  l  (L). 


IL  —  Chapelles  du  déambulatoire,  en  partant  de  celle  du  chevet 


A  droite  (au  sud)   : 

Chapelle  Saint-Roch  ou  du  Saint-Sacre- 
ment 2  (M)  ; 

Chapelle  Sainte-Marguerite,  Saint-Pierre  ou 
d'Aligre3  (N); 

Après  l'ancienne  sacristie  : 
Chapelle  Notre-Dame  de  Pitié  ou  des  Trois 

Rois  4(0); 
Chapelle  de  la  Visitation,  de  Cerisay,  ou  du 

Chancelier  Olivier  5  (P)  ; 
Chapelle  de  la  Vierge  ou  Saint-Martin,  des 

Poncher  ou  de  Thou  6  (Q)  ; 
Chapelle    Saint- Victor    et    Notre-Dame    de 

Lorette7  (R). 


A  gauche  (au  nord)   : 

Chapelle  Saint-Jean8,  encadrée  des  oratoires 
Sainte-Geneviève  à  droite  et  Sainte-Ma- 
deleine à  gauche  (K); 

Chapelle  Saint-Guillaume  (J); 

Après  la  tribune  de  la  Reine  et  la  porte 
Sainte-Anne  : 

Chapelle    Saint-Jacques    et   Saint-Robert    ou 

Le  Peultre9(I); 
Chapelle  de  la  Trinité  10  (H); 
Chapelle  Saint-Pierre  et  Saint-Etienne  ou  des 

Bellièvre11  (G); 
Chapelle    de    l'Annonciation,    ou    des    Ros- 

taingi2(F); 
Chapelle  Saint-Charlemagne  13  (E). 


III.  —  Chapelles  du  transept  : 

A    droite   (à   l'extrémité    du    transept  A  gauche  (à  l'extrémité  du  transept 
sud)  :  nord)     : 

Chapelle  Saint-Jean  14  (RR).  Chapelle  Saint-Louis  15  (DD). 


1.  Aujourd'hui    chapelle    du    Tombeau,    voir 
ci-dessous,  p.  63. 

2.  Aujourd'hui    chapelle    de    la    Bonne-mort, 
voir  ci-dessous,   p.   70. 

3.  Aujourd'hui    chapelle    Saint-Landry,     voir 
ci-dessous,    p.    84. 

4.  Aujourd'hui    chapelle    des    Apôtres,    voir 
ci-dessous,   p.   97. 

5.  Aujourd'hui     chapelle     Saint-Pierre,     voir 
ci-dessous,   p.    100. 

6.  Aujourd'hui    chapelle   des    Pères  ou    Doc- 
teurs de  l'Eglise,  voir  ci-dessous,  p.  105. 

7.  Aujourd'hui     escalier     sous     le     clocher, 
voir   ci-dessous,   p.   116. 


8.  Aujourd'hui     chapelle    des    Saint-Patrons, 
voir   ci-dessous,   p.   117. 

9.  Aujourd'hui     chapelle     Saint-Denis,      voir 
ci-dessous,    p.    130. 

10.  Aujourd'hui  chapelle  Saint-Charles  Borro- 
mée,  voir  ci-dessous,  p.  134. 

11.  Aujourd'hui     chapelle     Saint-Vincent     de 
Paul,  voir  ci-dessous,   p.   136. 

12.  Aujourd'hui   chapelle  de   Notre-Dame  de 
Bonne-Garde,  voir  ci-dessous,  p.  144. 

13.  Aujourd'hui  chapelle  Sainte-Clotilde,  voir 
ci-dessous,  p.  150. 

14.  Aujourd'hui  porte  sur  la  rue. 

15.  Aujourd'hui   porte  sur  la  rue. 


xxvm  ÉPITAPHIER   DU   VIEUX    PARIS 

IV.  —  Chapelles  des  bas-côtés  (après  le  transept)   : 


A  droite  (au  sud)  : 

Les  quatres  chapelles  ayant  formé  la 
chapelle  de  la  Vierge,  dite  «<  la  Paroisse  »  : 

Chapelle  Saint-Germain  1  (S)  ; 

Chapelle  Saint- Jacques  et  des  Cinq  Saints  (T)  ; 

Chapelle  des  Trépassés,  puis  de  Saint- 
Laurent  (U); 

Chapelle  Saint-Denis  (V); 

Chapelle  de  la  Communion  6; 


A  gauche  (au  nord)    : 

Chapelle  Saint- Vincent,  ou  la  Vieille  Parois- 


se 


(D); 


Chapelle  Saint-Nicolas  3  (C)  ; 
Chapelle  de  la  Madeleine  4  (B)  ; 
Chapelle  Saint-Michel  5  (A)  ; 
Chapelle  des  fonts  baptismaux  6. 


Description 

L'église  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  régulièrement  orientée,  a  la  forme  d'un 
rectangle  de  79  mètres  de  longueur  sur  41  mètres  de  largeur;  sa  hauteur  sous 
voûte,  au  vaisseau  central,  est  de  19,50  mètres.  Elle  se  compose  d'une  nef  de 
quatre  travées,  flanquée  de  bas-côtés  doubles,  dont  le  second  est  plus  large  que  le 
premier,  et  de  chapelles,  d'un  transept  non  saillant  et  d'un  chœur,  lui-même 
formé  de  quatre  travées  droites  avec  doubles  bas-côtés.  Un  double  déambulatoire 
et  une  rangée  de  chapelles  bordent  le  chœur  au  nord  et  au  sud  ;  mais,  à  l'abside, 
le  passage  de  l'Arbre-Sec  interdisait  d'adopter  le  même  parti  :  ici  le  second 
déambulatoire  est  remplacé  par  des  chapelles  se  terminant  par  un  mur  plat. 

Tout  le  vaisseau  est  couvert  de  voûtes  d'ogives  simples,  sauf  les  travées 
extrêmes  du  transept,  les  chapelles  du  chœur  et  de  l'abside  et  la  dernière  travée 
du  deuxième  bas-côté  sud  de  la  nef,  dont  les  voûtes  sont  à  liernes  et  tiercerons. 
Malgré  les  transformations  du  xvme  siècle  (colonnes  sillonnées  de  cannelures, 
chapiteaux  à  crochets  remplacés  par  des  guirlandes,  écoinçons  des  arcades 
taillés  en  caissons  simulant  des  boiseries),  le  chœur  a  conservé  ses  voûtes  d'ogives 
primitives.  Les  colonnettes  qui  reçoivent  les  nervures  des  voûtes  ont  été  coupées 
à  mi-hauteur  et  reposent  aujourd'hui  sur  des  consoles  du  xvnie  siècle.  La  pre- 
mière travée  du  bas-côté  sud,  voûtée  d'arêtes,  est  encadrée  de  quatre  grosses 
piles  qui  portent  le  clocher.  Ces  piles  sont  réunies  par  des  arcs  doubleaux  en 
plein  cintre.  C'est  la  partie  la  plus  ancienne  de  l'église  ;  elle  remonte  au  XIIe  siècle. 
Tous  les  autres  arcs  de  l'église  sont  en  cintre  brisé.  Les  voûtes  du  premier 
bas-côté  datent  du  xme  siècle;  elles  sont  sur  plan  rectangulaire  ou  trapézoïdal; 
celles  du  second  bas-côté,  du  xvie,  sont  formées  de  voûtains  triangulaires  à 


1.  Cette  chapelle  et  les  trois  suivantes  forment 
aujourd'hui  la  chapelle  de  la  Vierge,  voir  ci- 
dessous,  p.  152. 

2.  Aujourd'hui  chapelle  Notre-Dame  de  Com- 
passion, voir  ci-dessous,  p.  188. 

3.  Aujourd'hui  chapelle  Sainte-Madeleine,  voir 
ci-dessous,  p.  196. 


4.  Aujourd'hui  chapelle  Saint-Jean-Baptiste, 
voir  ci-dessous,  p.  198. 

5.  Toujours  chapelle  Saint-Michel,  voir  ci- 
dessous,    p.    200. 

6.  Ces  deux  chapelles  ne  forment  pas 
de  véritables  chapelles,  ayant  été  établies  en 
partie  aux  dépens  du  cloître.  Voir  ci-dessus, 
p.  XX  et  n.  4-6. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xxix 

trois  branches  d'ogives.  Autour  du  chœur  sont  disposées  quatorze  chapelles, 
auxquelles  il  faut  ajouter,  au  sud,  une  ancienne  sacristie  et,  au  nord,  la  «  Tribune 
de  la  Reine  »  (où  Marie-Antoinette  assitait  à  la  messe)  et  son  escalier. 

Le  transept  et  la  nef,  on  l'a  vu,  sont  du  début  du  xve  siècle  :  ils  sont  caracté- 
risés par  de  grandes  arcades  plus  hautes  que  celles  du  chœur  et  des  fenêtres 
hautes,  découpées  en  cinq  compartiments  par  quatre  meneaux  simples;  dispo- 
sition bien  caractéristique  de  l'époque,  il  n'y  a  pas  de  chapiteaux  :  les  nervures 
des  voûtes  pénètrent  directement  dans  les  piliers,  et  les  colonnettes  engagées, 
du  côté  de  la  nef,  montent  directement  jusqu'au  départ  des  voûtes  et  reçoivent 
les  nervures  de  celles-ci  et  des  arcs  doubleaux.  Chaque  bras  du  transept  est 
terminé  par  une  chapelle. 

La  chapelle  de  la  Vierge,  au  bas-côté  sud,  longue  de  quatre  travées,  date  de 
la  fin  du  xme  siècle.  Elle  a  été  conservée  dans  son  état  primitif  lors  des  réfec- 
tions du  XVe,  à  l'exception  de  la  dernière  travée,  dont  la  voûte  fut  alors  refaite 
à  liernes  et  tiercerons.  Cette  partie  était  indépendante  de  l'église  :  fermée  par 
une  clôture,  elle  fut  jusqu'au  xvme  siècle  réservée  aux  paroissiens  et,  pour  cette 
raison,  dénommée  «  la  Paroisse  ».  Du  côté  de  la  façade,  dans  le  prolongement 
de  la  chapelle  de  la  Vierge,  le  bas-côté  sud  se  termine  par  la  chapelle  de  la  Com- 
munion. Au  bas-côté  nord  sont  encore  disposés  quatre  chapelles  et  les  fonts 
baptismaux. 


Le  mobilier. 

Le  témoignage  des  historiens  de  Paris  et  celui  des  auteurs  de  descriptions 
de  la  capitale  nous  renseignent  dans  une  certaine  mesure  sur  les  transformations 
apportées  au  cours  du  xvine  siècle  aux  aménagements  intérieurs  de  l'église. 
A  ces  informations  occasionnelles  s'ajoutent  les  données  que  fournissent  assez 
régulièrement,  de  la  fin  du  XVe  siècle  au  milieu  du  xvme,  les  registres  des  déli- 
bérations capitulaires. 

Nous  avons  vu  1  comment,  au  xvme  siècle,  on  avait  transformé  le  chœur 
et  installé  un  nouveau  maître-autel.  Derrière  le  maître-autel,  au  moins  aux  XVe  et 
xvie  siècles,  il  y  avait  un  autel  dit  «  des  obits  »;  le  19  novembre  1451,  le  chapitre 
décide  qu'une  image  de  sainte  Barbe,  donnée  par  un  bourgeois,  sera  placée 
sur  cet  autel  2;  en  1548,  il  n'est  permis  à  aucun  prêtre  autre  que  les  chanoines, 
chapelains  ou  vicaires  du  chœur  de  cette  église  de  célébrer  la  messe  à  cet  autel  3. 

Le  maître-autel  était  orné,  aux  jours  de  fête,  d'un  parement  d'autel.  En  1584, 
le  chapitre  décide  de  faire  mettre  dans  le  chœur  une  barre  de  fer  sur  laquelle 
on  puisse  accrocher  les  «  stemmata  »  données  par  le  doyen  Le  Sueur  4.  Le  8  mai 
1587,  le  chanoine  François  Le  Camus  donne  pour  le  maître-autel  un  très  beau 
parement  décoré  de  figures  et  tissé  d'or  5. 

1.  Ci-dessus,  p.  XXI-XXIII.  4.  Arch.  nat.,  LL  407,  fol.  103. 

2.  Arch.  nat.,  LL  396,  fol.  5.  5.  «  Unum   stemma   pulcherrimum  auro   con- 

3.  Ibid.,  LL  402,  fol.  128,  délibération,  textum  cum  figuris,  vulgo  parement  d'autel 
13  mars  1548  (n.  st.).  nuncupatum  »  (Arch.  nat.,  LL  407,  fol.  277  v°). 


xxx  EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 

Au  xvne  siècle,  l'église  s'enrichit  à  plusieurs  reprises  de  dons  de  la  reine  Anne 
d'Autriche.  En  1639,  on  voit  le  chapitre  décider  de  faire  fondre,  pour  en  faire 
faire  une  nouvelle,  la  croix  entourée  de  deux  anges  d'argent  doré,  placée 
au  centre  d'un  grand  bassin  d'argent,  qui  avait  servi  jusqu'alors  à  exposer  le 
Saint-Sacrement *  ;  sans  doute  en  peut-on  conclure  que  l'église  était,  à  cette 
date,  entrée  en  possession  d'un  ostensoir  plus  somptueux,  celui  qu'avait  offert 
la  reine  :  «  soleil  d'or...  garni  de  pierreries  2  »;  cet  ostensoir  formait  seulement 
une  partie  du  don  fait  par  Anne  d'Autriche  que  décrit  plus  tard  Germain  Brice  : 

.  .  .  Un  magnifique  ornement...  d'une  étoffe  d'or  et  d'argent  très  riche,  dont  la  République 
de  Gennes  avoit  fait  présent  à  cette  Reine;  il  ne  fait  pas  cependant  tout  l'effet  qu'on  pourroit 
désirer,  parce  que  les  couleurs  et  les  desseins  en  sont  très  mal  entendus.  Cet  ornement  est  fort 
ample;  les  chapes,  les  chasubles  et  les  tuniques  sont  rehaussés  d'une  riche  broderie  sur  les 
orfrois,  et  les  pentes  des  rideaux,  ainsi  que  le  devant  d'autel  sont  enrichis  d'une  grosse  campane 
toute  de  trait  très  pesante.  Le  soleil  d'or  est  garni  de  quantités  de  pierreries,  de  même  que  le 
petit  dais  sous  lequel  on  expose  le  jour  des  fêtes  du  Saint-Sacrement  3. 


En  janvier  1643,  le  chapitre  reçoit  encore  de  la  Reine  un  pavillon  en  broderies  de 
perles  pour  servir  au  Saint-Sacrement  4. 


Le  luminaire  était  assuré  conjointement  par  les  soins  du  chapitre  et  par  la 
piété  des  fidèles.  En  1528,  la  veuve  de  Philippe  Chevart  obtient  du  chapitre  la 
permission  de  faire  poser  contre  un  pilier  du  chœur,  devant  l'image  de  la  Présen- 
tation de  la  Vierge,  un  candélabre  de  cuivre  pour  y  mettre  un  cierge  qu'elle 
sera  tenue  de  fournir  elle-même  5.  En  1711,  on  fait  un  règlement  pour  le  lumi- 
naire des  grandes  fêtes   : 

Huit  cierges  pour  le  maître-autel,  quatre  aux  quatre  coins  de  la  châsse  de  saint  Landry  qui  est 
au-dessus  de  l'autel,  douze  petits  cierges  aux  six  pots  qui  sont  au  circuit  de  l'autel,  quatre  cierges 
aux  quatre  anges  de  bronze  qui  sont  aux  quatre  coins  du  circuit  de  l'autel  6. 


Le  chœur  était  meublé  de  bancs.  Ceux-ci  pouvaient  être  installés  aux  frais 
et  au  profit  de  certains  paroissiens  comme  l'indique,  par  exemple,  cette  mention 
des  registres  capitulaires,  au  7  mars  1617  :  le  chapitre  autorise  deux  paroissiens, 
les  frères  Gilles  et  Etienne  Boucher,  à  placer  un  banc  sous  l'épitaphe  de  François 
de  Carnavalet  :  le  banc  sera  long  de  dix  pieds  ou  environ  et  large  d'un  pied  et 
demi;  les  frères  Boucher  en  jouiront,  eux  et  leurs  enfants,  leur  vie  durant,  aussi 
longtemps  qu'ils  demeureront  sur  la  paroisse;  ils  ne  pourront  le  céder  à  qui  que 
ce  soit  sans  le  consentement  du  chapitre;  ils  auront  à  acquitter  une  redevance 
annuelle  de  douze  deniers  parisis,  payable  au  1er  août  de  chaque  année  7.  C'est 
aussi  au  décor  du  chœur  qu'étaient  principalement  destinées  les  tapisseries  dont 


1.  Arch.  nat.,  LL  412,  fol.  169.  5.  Arch.  nat.,  LL  419,  fol.  174. 

2.  Germain  Brice,  op.  cit.,  t.  I,  1752,  p.  195.  6.  Ibid.,  LL  401,  fol.  130. 

3.  Id.,  ibid.,  t.   I,  1752,  p.   194-195.  ?    Ibid>  ^  411>  foL  62  ^ 

4.  Arch.  nat.,  LL  412,  fol.  209  v°. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


XXXI 


il  sera  question  ci-après  1.  Autour  du  chœur  subsiste  une  très  belle  grille  en  fer 
forgé;  elle  fut  exécutée,  de  1762  à  1767,  par  Pierre  Dumiez,  serrurier  des  bâti- 
ments du  Roi  et  de  la  Ville  2;  sur  les  portes  de  cette  grille,  les  initiales  SG  et 
SV  rappellent  les  deux  patrons  de  la  paroisse,  saint  Germain  et  saint  Vincent. 


La  décoration  des  chapelles  du  pourtour  du  chœur  était  laissée  à  l'initiative 
des  familles  qui  les  possédaient;  nous  verrons,  par  exemple,  comment  Charles 
de  Rostaing  fit  encadrer  la  chapelle  de  l'Annonciation  de  deux  bas-reliefs  repré- 
sentant saint  Charles  Borromée,  son  patron,  et  sainte  Anne,  patronne  de  sa 
femme,  Anne  Hurault  3.  La  lecture  des  registres  capitulaires  permet  de  voir  très 
souvent  le  chapitre  autoriser  certains  paroissiens  à  installer  des  sièges  dans  ces 
chapelles  :  aussitôt  achevées  les  nouvelles  chapelles  construites  à  la  fin  du 
xve  siècle,  au  sud  de  la  nef,  c'est-à-dire  dans  «  la  paroisse  »,  quelques  personnes 
demandèrent  l'autorisation  d'y  faire  poser  un  siège  :  en  1489,  la  femme  d'un 
soldat4;  en  1491,  Jacques  Teste5.  En  1526,  Jean  Harelle,  marchand  dra- 
pier, bourgeois  de  Paris,  obtient  pour  lui  et  pour  sa  femme  la  permis- 
sion de  placer  un  siège  de  bois  contre  le  premier  pilier  devant  l'horloge  au  pour- 
tour du  chœur,  du  côté  droit,  à  condition  toutefois  de  n'apporter  aucune  gêne  à 
l'église;  sa  femme  donne,  en  remerciement  pour  l'autorisation  accordée,  six 
aulnes  et  douze  amicts  de  lin  6. 


On  voit  encore  en  place  aujourd'hui  le  banc  d'œuvre  qui  fut  offert  à  l'église 
par  le  roi  Louis  XIV  en  1684.  «  On  n'y  scauroit  assez  admirer,  écrit  Le  Maire, 
la  délicatesse  des  chiffres,  des  cizelures  et  des  autres  ornemens  qui  y  sont  : 
cet  ouvrage  est  couvert  d'un  grand  pavillon  chargé  de  fleurs  de  lis  »  7.  Dezallier 
d'Argenville  8  abonde  dans  le  même  sens,  en  décrivant  ce  pavillon  comme 
grand  «  manteau  royal...  admiré  de  tous  les  gens  de  goût  ».  «  C'est  François 
Mercier,  maistre  menuisier  qui  l'a  fait,  précise  Le  Maire,  sur  les  desseins  de 
monsieur  Le  Brun  ».  Germain  Brice  confirme  et  complète  cette  information  : 
Le  Brun  a  bien  donné  le  dessin  de  l'ouvrage,  mais  «  sur  celui  que  d'Orbay  avait 
proposé,  auquel  il  a  cependant  ajouté  des  choses  qui  ne  servent  pas  à  l'embellir  »  9. 


1.  Ci-dessous,  p.  XXXIII-XXXIV. 

2.  Gaston  Brière,  Communication  du  texte 
d'une  lettre  avec  signature  autographe  de 
«  Deumier  »  adressée  au  marquis  de  Marigny, 
le  30  octobre  1767,  dans  Bull,  de  la  Soc.  de 
VHist.  de  Paris  et  de  l'Île-de-France,  t.  62,  1935, 
p.  21.  —  Au  cabinet  des  Estampes  de  la  Biblio- 
thèque nationale  (Va  223a)  on  peut  voir  le  dessin 
de  deux  grilles  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  la 
grille  d'une  chapelle  et  une  grande  grille. 

3.  Ci-dessous,   p.   148. 

4.  Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  37. 

5.  Ibid.,  id.,  fol.  55  v°  et  58  v°.  Sans  doute 
s'agit-il  de  Jacques  Teste,  ancien  échevin  de 
Paris,   décédé   en   1500,    père   de   Jean,    Simon 


et   Germain   Teste,   cités   ci-dessous,   p.    176   et 
n.  3,  4  et  5. 

6.  Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  76  v°  et  81  v°. 

7.  Le  Maire,  op.  cit.,  p.  546. 

8.  Dezallier  d'Argenville,  op.  cit.,  p.  41. 

9.  Germain  Brice,  op.  cit.,  t.  I,  1752, 
p.  195-196.  Pierre  Marcel,  Inventaire  des 
papiers  de  Robert  de  Cotte...  conservés  à  la 
Bibliothèque  nationale,  Paris,  1906,  p.  215, 
attribue  aussi  à  François  d'Orbay  le  banc  d'ceuvTe 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois.  Albert  Laprade, 
François  d'Orbay,  architecte  de  Louis  XIV, 
Paris,  1960,  p.  247-248,  ne  se  prononce  pas  sur 
cette  attribution. 


xxxii  EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

Les  deux  retables  que  possède  l'église  sont  des  apports  du  siècle  dernier. 
L'un,  placé  dans  la  quatrième  chapelle  au  nord  de  la  nef  (aujourd'hui  chapelle 
de  la  Compassion  *)  est  un  ouvrage  flamand,  en  bois,  de  la  fin  du  xve  siècle,  d'ori- 
gine anversoise;  il  a  été  acheté  en  1839  ou  1840  à  l'église  de  la  Flamengrie  (Aisne)  2, 
ou,  selon  Troche  3,  à  un  antiquaire,  Louis  de  Bruges,  qui  le  tenait  lui-même 
d'un  brocanteur  de  Bruxelles;  il  proviendrait  d'une  église  conventuelle  de 
Belgique.  Il  subsiste  dans  l'église  de  la  Flamengrie  et  à  son  annexe  de  Roubay 
trois  retables  de  la  même  époque;  le  chanoine  Abgrall  4  a,  d'autre  part, 
signalé  deux  retables  analogues  à  celui  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  :  celui 
de  la  cathédrale  de  Rennes  et  celui  de  Kerdévot-en-Ergné-Grabéric  5,  lequel 
est  originaire  d'Anvers.  Le  second  retable  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  se  trouve 
au  revers  du  grand  banc  d'oeuvre,  le  long  du  bas-côté  nord,  à  la  hauteur  de  la 
chapelle  de  la  Compassion  ;  c'est  un  grand  triptyque  lui  aussi  d'origine  flamande, 
datant  sans  doute  de  la  première  moitié  du  xvie  siècle,  aux  multiples  sculptures 
en  bois;  les  volets  en  sont  peints  extérieurement  et  non  sculptés. 

Selon  Troche  6,  l'église  Saint-Germain  l'Auxerrois  fut  pourvue  d'orgues  au 
moins  dès  le  règne  de  Charles  VI.  En  1402,  l'organiste  était  un  prêtre  du  nom 
de  Guillaume  Burgundi.  Les  délibérations  capitulaires  ne  nous  apprennent  rien 
de  l'instrument  qui,  au  dire  de  témoins  oculaires  qu'a  connus  Troche,  aurait  été 
installé  au-dessus  de  la  première  arcade,  à  gauche  en  entrant  dans  la  nef.  Tout 
au  plus  trouve-t-on  quelques  mentions  relatives  à  l'organiste  :  en  1571,  Jean  le 
Sec  junior  est  nommé  organiste,  aux  charges  et  émoluments  habituels  7; 
en  1622,  sur  demande  de  l'intéressé  (dont  le  nom  n'est  pas  indiqué),  le  traitement 
de  l'organiste  est  porté  de  20  à  24  écus  par  an,  à  charge  de  «  nettoyer  et  accommoder 
les  orgues  quand  il  conviendra  jouer  »  8.  Le  grand  orgue  actuel,  installé 
au-dessus  du  grand  arc  de  la  porte  principale,  provient  pour  l'essentiel  de  la  Sainte- 
Chapelle  du  Palais  :  en  1790,  les  marguilliers  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
saisirent  l'occasion  que  leur  offrait  la  suppression  du  chapitre  de  cette  chapelle 
royale  d'enrichir  leur  église  ;  la  mise  en  place  de  l'instrument  se  fit  dans  le  courant 
de  1791  ;  on  s'aperçut  bientôt  que  cet  orgue  était  trop  grêle  et  on  l'augmenta  de 
plusieurs  jeux  des  orgues  de  la  collégiale  de  Saint-Honoré  et  de  la  chapelle  de 
l'École  militaire;  bien  vite  ce  furent  les  troubles  de  la  Révolution,  l'église  fut 
fermée  et  transformée  pour  un  temps,  on  l'a  vu  9,  en  fabrique  de  salpêtre.  L'orgue 
en  souffrit  beaucoup;  l'explosion  de  la  poudrière  de  Grenelle,  en  l'an  II,  acheva 
de  le  détériorer;  plusieurs  réparations  successives  furent  nécessaires  au  cours 
du  xixe  siècle  pour  le  remettre  en  parfait  état  10. 


1.  Plan  ci-dessus,  p.  XXVI,  D.  4.  Chanoine     Jean-Marie     Abgrall,     Archi- 

2.  A.     Leroy,     cité     par     Roger     Rodière,  teolure  bretonne...,  1904,  p.  174-175. 
Notes  archéologiques  sur  les  églises  fortifiées  5-  Finistère,    arr.    et    cant.    de    Quimper. 
de  la   Thiérache,    dans    Bulletin  de  la  Société  6.  Troche,    manuscrit    cité,    fol.    225. 
des    Antiquaires     de    Picardie,    1953,    p.    98,  7.  Arch.  nat.,  LL  405,  fol.  211. 

n>  1"  8.  Ibid.,  LL  411,  fol.  162  v°. 

3.  Troche,   Histoire...   de   l'église   de  Saint-  q    Ci-dessus    p.     XXIII. 

Germain  l'Auxerrois.  ms.,  fol.  234  v°.  ,n    rr„~„  *     •*'    r  j     ooe      n  oox 

10.    1  roche,  manuscrit  cite,  loi.   225   v°-22o. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xxxm 

Au  xvme  siècle,  on  exposait  aux  grandes  fêtes,  selon  Germain  Brice  1,  des 
tapisseries  faites  sous  le  règne  de  Charles  VI  représentant  la  vie  de  saint  Germain. 
S'agissait-il  de  celles  que  le  chapitre  avait  décidé  de  refaire  en  1414  2  ?  Aucun 
document  ne  permet  de  l'affirmer.  En  revanche,  pour  les  xvie  et  xvne  siècles, 
quelques  mentions  des  registres  capitulaires  nous  renseignent  à  plusieurs  reprises 
sur  les  acquisitions  de  tapisseries  faites  par  l'église.  En  1545,  Symon  du  Ru, 
maître  tapissier,  reçoit  18  livres  tournois  pour  avoir  fourni  la  tapisserie  à  tendre 
en  l'église  aux  fêtes  de  Pâques  et  autres  fêtes;  l'année  suivante,  il  touche  60  sous 
tournois  pour  avoir  allongé  le  ciel  de  la  même  tapisserie  et  en  avoir  fourni  une 
autre  à  mettre  sur  la  herse  3.  Dans  les  années  suivantes,  on  peut  suivre  —  de 
1549  à  1556  —  le  détail  des  longues  tractations  nécessaires  pour  l'exécution  et 
l'acquisition  des  tapisseries.  Le  3  septembre  1549,  les  chanoines  cherchent  un 
peintre  pour  faire  le  patron  d'une  tapisserie;  trois  jours  plus  tard,  le  procureur 
du  chapitre  se  fait  payer  37  aunes  de  toile  achetées  pour  le  peintre  chargé  de  ce 
travail;  au  début  de  décembre  suivant,  un  chanoine  est  chargé  d'étudier  le  projet 
avec  le  peintre;  quelques  jours  plus  tard,  l'affaire  conclue,  on  verse  8  sous  tour- 
nois au  procureur  du  chapitre  pour  payer  les  notaires  qui  ont  rédigé  le  contrat; 
le  24  janvier  1550,  on  alloue  12  écus  d'or  aux  peintres  (le  travail  a  donc  été  réparti 
entre  plusieurs  artistes)  qui  font  le  patron  de  la  tapisserie  du  chœur.  Le  19  sep- 
tembre de  la  même  année,  deux  chanoines  sont  priés  de  chercher  un  peintre  qui 
veuille  bien  faire  le  patron  des  tapisseries  des  sièges,  cette  fois;  quelques  jours 
plus  tard,  le  10  octobre,  le  chapitre  décide  de  confier  ce  travail  à  un  certain  Louis 
(dont  le  nom  est  resté  en  blanc),  peintre,  demeurant  à  Paris  et  gendre  d'un  autre 
peintre  nommé  Cousin,  au  prix  convenu  avec  Cousin  4;  c'est  seulement  près  de 
deux  ans  plus  tard  que  le  chapitre  prescrit  le  paiement  de  4  écus  d'or  au  soleil 
au  peintre  qui  fait  le  modèle  de  cette  tapisserie  des  sièges  du  chœur.  Le  14  octobre 
de  la  même  année,  c'est  un  peintre  du  nom  de  Bonaventure  Navart  qui  reçoit 
2  écus  d'or  pour  ses  travaux  de  tapisserie  du  chœur.  En  1555  enfin,  on  paie  7  livres 
tournois  à  Louis  Revillon  et  Claude  Pelletier,  maîtres  tapissiers  de  Paris,  sans 
doute  pour  l'exécution  de  la  tapisserie  des  sièges;  ceux-ci  étaient  certainement 
terminés  le  1er  septembre  1556,  date  à  laquelle  le  chapitre  autorise  l'inhuma- 
tion gratis  dans  l'église  de  Claude  de  Moussy,  marchand  bourgeois  de  Paris, 
en  raison  de  ses  bienfaits,  plus  précisément  du  don  des  tapisseries  de  la  vie  de 
saint  Germain,  patron  de  l'église,  destinées  à  recouvrir  les  sièges  du  chœur; 
quelques  semaines  plus  tard,  le  22  décembre  1556,  le  chapitre  accepte  cette 
donation  5.  Au  siècle  suivant,  le  11  janvier  1630,  il  est  question  d'une  tapisserie 
donnée  au  chapitre  par  la  reine  mère,  Marie  de  Médicis  6.  Peu  après,  on  voit 
le  chapitre  vendre  à  un  chanoine  de  l'église,  pour  le  prix  de  1  500  livres  tournois, 
une  tapisserie  du  chœur  7. 

Les  sujets  des  tapisseries  n'étaient  pas  toujours  exclusivement  religieux. 
Ernest  Coyecque  a  trouvé  mention  dans  les  archives  notariales  de  deux  tapisse- 

1.  Germain    Brice,    op.    cit.,    t.    IV,    1725,  4.  Arch.  nat.,  LL  402,  fol.  184  v°,  191,  192, 

p.  277.  215  v°  et  216  v°. 


2.  Arch.  nat.,  LL  394,  fol.  126  v°. 


5.  Ibid.,  LL  403,  fol.  20,  25,  31,  36  v°,  133, 
188  et  207  v°. 


3.  Marquis  Léon  de  Laborde,  Les  comptes  des  6.  Ibid.,  LL  410,  fol.  249  v°. 

bâtiments  du  Roi...,  t.  II,  p.  288.  7.  Ibid.,  LL  412,  fol.  314  v°. 


XXXIV 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


ries  faites  pour  Saint-Germain  i'Auxerrois  :  l'une  par  Pierre  Blasse  pour  la 
confrérie  de  la  Conception,  l'autre  par  Guillaume  Claude,  celle-ci  comportant 
en  même  temps  qu'une  Vierge  à  l'Enfant,  un  Octavien  empereur  avec  la 
Sibylle  1.  Peu  après  la  réouverture  de  l'église,  le  30  messidor  an  XI  [19  juil- 
let 1803],  Portalis,  alors  conseiller  d'Etat  chargé  de  la  direction  générale  des 
Cultes,  écrit  au  curé  de  Saint-Germain  I'Auxerrois  pour  se  plaindre  que  «  les 
deux  tapisseries  qui  couvrent  les  piliers  placés  entre  la  nef  et  le  chœur  de  l'église 
représentent  des  sujets  mythologiques  dont  l'un  est  particulièrement  déplacé, 
pour  ne  pas  dire  plus  »  2. 

Il  ne  reste  plus  guère  de  vitraux  anciens  à  Saint-Germain  I'Auxerrois.  La  plupart 
des  vitraux  du  chœur  furent  remplacés  par  du  verre  blanc  en  1728  pour  rendre 
l'église  plus  claire.  Un  quart  de  siècle  plus  tard,  l'abbé  Lebeuf  attribue  au  xive  siè- 
cle «  ce  qu'on  y  a  conservé  d'anciens  vitrages  3  ».  Les  registres  capitulaires 
mentionnent,  le  27  septembre  1611,  un  vitrier  de  la  rue  de  Béthisy  qui  servira 
le  chapitre  à  raison  de  28  sous  par  panneau  de  «  verre  de  France  »,  tant  grand  que 
petit,  mis  en  plomb  neuf,  à  raison  de  5  sous  le  losange  4.  D'autre  part,  Edouard- 
Jacques  Ciprut  a  publié  en  1965  un  contrat  passé,  le  19  septembre  1612,  entre  les 
marguilliers  de  Saint-Germain  I'Auxerrois  et  Baugeois  du  Boys,  maître  «  vitrier  » 
à  Paris,  par  lequel  ce  dernier  s'engage  à  «  faire  et  parfaire  deux  rozes  de  victres 
au  dessus  des  deux  portaulx  de  la  croisée  »  de  l'église,  «  lesquelles  rozes  seront 
painctes  selon  les  desseins  et  modelles  qui  ont  esté  baillés  par  ledit  Baugeois  du 
Boys  »,  et  ce  «  devant  le  jour  et  feste  de  Toussaintz  prochain  venant.  Cette  pro- 
messe et  marché  faictz  moyennant  la  somme  de  cens  livres  tournoiz  »...  5  Ces 
vitraux  sont  encore  en  place  aujourd'hui,  mais  ont  été  considérablement  restaurés 
en  1864-1870;  nettoyés  en  1901  et  à  nouveau  restaurés  en  1906  6,  ils  ont  long- 
temps trompé  les  archéologues  :  Emile  Mâle  les  croyait  de  la  seconde  moitié  du 
xvie  siècle  mais  les  qualifiait  de  médiocres  7.  En  1932,  le  verrier  Labouret  remit 
en  plomb  les  vitraux.  Le  réseau  de  la  rose  du  transept  sud  fut  restauré  en  1943. 
Enfin,  les  vitraux  déposés  pendant  la  guerre  furent  remis  en  état  en  1945  et  1946  8. 

Le  dépouillement  des  registres  capitulaires  n'a  pas  apporté  de  renseignements 
inédits  sur  la  sculpture.  Tout  au  plus  peut-on  noter  qu'en  1503  le  chapitre 
autorise  Regnault  de  Plancy  à  placer  une  «  représentation  »  9  de  saint  Godon 
dans  l'église,  là  où  il  lui  plaira;  mais  est-ce  bien  d'une  statue  qu'il  s'agit?  Les  six 
statues  qui  ornent  les  piédroits  de  la  porte  occidentale  pourraient  être,  on  l'a  vu, 
des  années  1220-1230.  Elles  ont  été  restaurées  au  xixe  10.  A  gauche,  ces  statues 


1.  Ernest  Coyecque,  Les  vieilles  archives 
des  notaires,  source  capitale  d'information 
historique,  dans  Mercure  de  France,  n°  859, 
t.  CCLI,  1er  avril  1934,  p.  39.  (Indication  donnée 
sans  référence  d'archives.) 

2.  Arch.   nat.,    F19   188,   fol.   39,   n°   1526. 

3.  Abbé  Lebeuf,  op.  cit.,  t.  I,  1883,  p.  28. 

4.  Arch.  nat.,  LL  409,  fol.  221.  (Mais  est-ce 
pour  l'église  ou  pour  les  maisons  canoniales?) 

5.  Éd.-J.  Ciprut,  op.  cit.,  p.  8-9  et  13-14. 

6.  Archives  des  Monuments  historiques, 
n°  1194  bis,  Paris,  1er  dossier. 


7.  Emile  Mâle,  Le  vitrail  français  au 
XVe  et  au  XVIe  siècle,  dans  Histoire  de  l'Art 
publiée  sous  la  direction  d'André  Michel,  t.  IV 
(2),  1911,  p.  812. 

8.  Archives  des  Monuments  historiques, 
n°  1194  bis,  4e  dossier. 

9.  «  ...  Ponendi  ymaginem  beati  Godonis 
in  ecclesia,  in  tali  loco  quo  voluerit  »  (Arch. 
nat.,  LL  400,  fol.  30). 

10.  Ci-dessus,  p.  xvi  et  n.  3.  —  Un  nettoyage 
récent  a  fait  disparaître  toute  trace  des  repeints 
du  xixe  siècle. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


XXXV 


représentent  non  pas  le  roi  Childebert  et  la  reine  Ultrogothe,  commme  on  l'avait 
longtemps  pensé  sur  la  foi  d'une  inscription  gravée  sur  une  plaque  de  marbre  au 
xve  ou  xvie  siècle  et  rapportée  par  Sauvai  1,  mais  probablement  Salomon  et 
la  reine  de  Saba.  La  troisième  statue,  un  diacre,  est  sans  doute  saint  Vincent, 
patron  secondaire  de  l'église.  A  droite  sont  figurés  sainte  Geneviève  et  l'ange 
prêt  à  rallumer  le  cierge  que  le  démon  essaie  d'éteindre,  puis  un  évêque,  qui 
serait,  non  pas  saint  Germain,  dont  la  statue  ornait  le  trumeau,  mais  plutôt 
saint  Landry,  qui  fut  enterré  dans  l'église.  Quant  aux  statues  qui  ornent  le  porche, 
deux  d'entre  elles  seulement  datent  du  xvie  siècle  :  celles  de  saint  François 
d'Assise  et  de  sainte  Marie  l'Egyptienne;  les  autres  ont  été  refaites  au  xixe. 
Nous  avons  déjà  fait  mention  2  des  grandes  statues  de  saint  Germain  et  de  saint 
Vincent  faites  au  début  du  XVIIe  siècle  par  Thomas  Boudin.  Les  deux  statues 
que  l'on  voit  aujourd'hui  à  l'entrée  du  chœur  paraissent  dater  du  milieu  ou  de  la 
fin  du  xve  siècle  :  l'une,  en  bois  polychrome,  représente  saint  Germain  assis, 
tenant  un  livre  ouvert  dans  la  main  droite;  l'autre,  en  pierre,  également  poly- 
chrome, figure  saint  Vincent  debout,  un  livre  ouvert  dans  la  main  droite  et  la 
palme  du  martyre  dans  la  gauche.  De  la  sculpture  du  jubé,  enfin,  il  ne  subsiste, 
au  musée  du  Louvre,  comme  nous  l'avons  vu  3,  que  la  mise  au  tombeau  due  à 
Jean  Goujon  et  les  quatre  évangélistes. 

Le  chapitre. 

D'après  les  anciens  historiens  de  Paris,  c'est  auprès  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois  que  serait  née  l'une  des  plus  anciennes  écoles  de  Paris  4.  L'abbé  Lebeuf 
pense  qu'elle  «  pouvoit  exister  »  déjà  sous  les  épiscopats  de  saint  Germain  (555- 
576)  et  de  Ragnemode  (576-591)  5,  «  comme  une  espèce  de  décharge  de  celle 
de  la  cathédrale,  dont  le  terrain  étoit  fort  resserré...  On  ne  peut  guères  douter 
qu'elle  ne  subsistât  sous  le  règne  de  Charlemagne...  Elle  dut  renaître  avec  un 
nouvel  éclat  sous  le  roi  Robert,  qui  rebâtit  l'église  et  qui  étoit  fort  porté  pour 
l'éducation  des  jeunes  ecclésiastiques  »  6.  On  ne  sait  quand  elle  disparut.  Le  rôle 
de  1292  nomme  encore  expressément  «  l'Escole  Saint-Germain  » 7;  le  nom  en 
est  resté  à  la  place  de  l'Ecole,  le  long  du  quai. 

Saint-Germain  l'Auxerrois  est,  après  Notre-Dame,  la  première  église  de  Paris 
à  avoir  été  dotée  d'un  chapitre  de  chanoines,  sans  doute  du  temps  même  du  roi 
Robert  8.  Une  charte  de  l'évêque  de  Paris  Galon,  confirmant  celle  de  son  pré- 
décesseur Imbert  (1030-1060),  l'atteste  dès  1108  9.  Ce  chapitre  fut  définitivement 


1.  Henri  Sauval,  Histoire  et  recherches  des 
antiquités  de  la  ville  de  Paris,  t.  I,  1724,  p.  300. 

2.  Ci-dessus,  p.  XIX.  Sur  la  sculpture  de 
l'église  Saint-Germain  l'Auxerrois,  voir  Amédée 
Boinet,  Sculptures  gothiques  d'églises  pari- 
siennes, dans  Jardin  des  Arts,  n°  67,  mai  1960, 
p.  26  à  30,  fig. 

3.  Ci-dessus,  p.  XVII-XVIII. 

4.  Henri  Sauval,  op.  cit.,  t.  I,  p.  306. 

5.  Dom  Jacques  Dubois,  Les  évêques  de 
Paris,  des  origines  à  l'avènement  de  Hugues 
Capet,  dans  Bulletin  de  la  Société  de  l'Histoire 


de  Paris  et  de  l'Île-de-France,   96e  année,  1969, 
Paris,  1971,  p.  54-57. 

6.  Abbé  Lebeuf,  op.  cit.,  t.  1, 1883,  p.  30-31. 

7.  Id.,  ibid.,  rectifications  et  additions  par 
Fernand  Bournon,  Paris  1890,  p.  11;  Paris  sous 
Philippe-le-Bel...,  d'après  un  manuscrit  contenant 
le  rôle  de  la  taille...  en  Î292,  publié  par  Hercule 
Géraud,  1837,  p.  12. 

8.  Abbé  Lebeuf,  op.  cit.,  t.  I,  1883,  p.  31; 
Piganiol  de  la  Force,  op.  cit.,  t.  II,  1765,  p.  187. 

9.  Gallia  christiana,  t.  VII,  col.  54  et  47. 


xxxvi  EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

organisé  au  cours  du  xne  ou  du  xine  siècle.  Il  était  composé  de  dix  chanoines 
prébendes,  un  doyen  et  un  chantre  1.  Élu  par  les  chanoines,  le  doyen  tenait  la 
première  place  au  chapitre  et  à  l'église;  au  chœur,  la  première  stalle  de  droite  lui 
était  réservée;  il  était  chargé  du  service  paroissial  aux  quatre  grandes  fêtes  de 
l'année  et  le  jour  de  saint  Germain;  il  jouissait  d'une  double  prébende.  Le  chantre 
était,  comme  le  doyen,  élu  par  le  chapitre;  il  occupait  au  chœur  la  première  stalle 
de  gauche;  il  exerçait  un  droit  de  correction  sur  les  vicaires  et  les  chapelains. 
Chaque  chanoine  choisissait  et  présentait  au  chapitre  un  vicaire;  en  outre, 
l'abbaye  de  Saint- Victor  et  le  chapitre  de  Saint-Merry  nommaient  l'une  et  l'autre 
un  vicaire.  Le  service  des  chapelles  était  confié  à  quatorze  chapelains,  qui  jouis- 
saient des  revenus  attachés  à  la  desserte  de  leurs  chapellenies.  Chanoines,  doyen 
et  chantre  formaient  le  chapitre;  avec  les  vicaires  et  les  chapelains  ils  consti- 
tuaient la  «  communauté  ».  Un  maître  de  chapelle  dirigeait  les  chants.  Il  y  avait 
aussi  une  maîtrise  d'enfants  élevés  dans  les  bâtiments  de  la  collégiale.  Enfin 
six  bedeaux  remplissaient  les  bas  offices  et  trois  laïcs  étaient  adjoints  à  la  commu- 
nauté pour  l'administration  temporelle  2. 

Depuis  le  xine  siècle,  des  statuts  réglementaient  la  vie  des  chanoines.  Ils 
avaient  été  promulgués  par  Regnault,  évêque  de  Paris,  en  février  1251.  Ils 
furent  homologués  par  Etienne  Poncher,  puis  par  François  Poncher,  en  1506 
et  1519.  En  1571,  on  décida  le  maintien  de  ces  anciens  statuts,  non  sans  les 
avoir  discutés  article  par  article  et  après  examen  de  nouveaux  projets  de  statuts 
présentés  par  les  chanoines  Perthuis  et  Camay  3.  Ces  statuts  fixaient  les  règles 
concernant  la  tenue  des  chanoines  pendant  l'office  :  pas  de  conversations,  de 
signes,  de  murmures;  assiduité  au  chœur,  défense  de  sortir  pendant  l'office. 
Le  même  texte  prescrivait  la  tenue  d'un  «  matrologe  »  indiquant  les  fêtes,  les 
anniversaires,  les  obits.  Il  imposait  que  l'office  fût  célébré  tel  qu'il  avait  été 
fixé  par  le  concile  de  Bâle  (1436)  et  l'assemblée  de  Bourges  (1438)  et  qu'il  était 
observé  dans  toutes  les  églises,  dépendant  en  partie  de  Saint-Germain  l'Auxerrois. 
Suivaient  des  détails  sur  l'administration  du  temporel.  De  nouveaux  statuts 
furent  encore  promulgués  le  30  mars  1638  4;  on  y  trouvait  des  articles  relatifs 
à  la  tenue  des  chanoines,  à  la  coupe  de  leur  barbe  et  de  leurs  cheveux,  à  leur 
tonsure,  et  aussi  aux  archives  du  chapitre. 

Le  clergé  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  avait  occupé  du  temps  de  Charle- 
magne  la  première  place  après  le  clergé  de  Notre-Dame  et  celui  de  l'abbaye 
de  Saint-Denis  5.  Par  la  suite,  le  chapitre  voulut  toujours  conserver  à  l'église 
son  rang  de  «  première  fille  »  de  la  cathédrale.  Cette  prétention  donna  lieu  à 
un  sérieux  incident  lors  de  l'entrée  de  Louis  XIV  et  Marie-Thérèse  à  Paris,  le 
26  août  1660  :  toutes  les  paroisses  de  Paris  ayant  été  convoquées,  le  24  août, 
par  mandement  du  cardinal  de  Retz,  Saint-Germain  l'Auxerrois  fut  appelé  à 

1.  Sur  le  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxer-  2.  Troche,  Histoire...  de  l'église...  de  Saint- 
rois,  voir  une  thèse  de  l'Ecole  des  Chartes  de  Germain  l'Auxerrois...,  ms.,  fol.  35  v°. 
1905  publiée  en  1965   :  Ernest  Delmas,  Essai  g<  Arch  ^  ^  ^  foL  253  25?  y0  (1Q  qc. 
historique    sur    le    chapitre    de    Saint-Germam  tobre                fol    2fA  y02m  (1?  octobre  15?1) 
VAuxerrois,    VIIe-XVIHe    siècle,    multigraphie,  " 
86   p.    —   Cf.    Emilie    Hardel,    Saint-Germain  4.  Ibid.,  LL  413,  fol.  91  v°. 
l'Auxerrois    à    Paris,    essai    historique,    dans  5<  Robert   DE  i^^^^  Qartulaire  général 
Ecole    nationale    des    Chartes,    Positions    des  i    Paris       t    I    n°  29    d    39 
thèses...  de  1935,  p.  113-119.  '"'    *    '            '  *"      ' 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


XXXVII 


prendre  place  après  plusieurs  autres,  dont  certaines  étaient  sous  son  patronage 
et  à  sa  présentation;  le  chapitre  protesta  :  non  seulement,  exposèrent  les  cha- 
noines, Saint-Germain  l'Auxerrois  est  la  paroisse  royale,  mais,  de  plus,  elle 
«  a  toujours  été  par-dessus  toutes  les  paroisses  de  Paris  comme  étant  la  première 
fille  de  l'archevêché  de  Paris,  en  laquelle  qualité  ils  ont  toujours  tenu  le  premier 
rang  après  l'église  métropolitaine  »  1;  le  lendemain,  25  août,  le  doyen  de  la 
cathédrale  reçut  une  délégation  du  chapitre  de  Saint-Germain  et  lui  expliqua 
qu'en  rédigeant  le  mandement  incriminé  on  n'avait  pu  penser  à  toutes  les  diffi- 
cultés et  que,  l'entrée  du  Roi  étant  pour  le  lendemain,  on  n'y  pouvait  plus  rien 
changer;  il  engagea  le  chapitre  à  prendre,  pour  cette  fois,  la  place  à  lui  assignée, 
afin  d'éviter  un  scandale;  dans  ces  conditions,  le  chapitre  préféra  s'abstenir 
d'assister  à  la  procession  :  il  décommanda  les  vicaires,  chapelains  et  habitués 
qu'il  avait  convoqués. 


Le  cloître. 

Les  chanoines  étaient  logés  dans  des  maisons  appartenant  au  chapitre,  formant 
un  cloître  autour  de  l'église.  Les  registres  capitulaires  font  à  deux  reprises, 
pour  le  xve  siècle,  mention  de  ces  maisons,  à  l'occasion  soit  de  travaux  d'entre- 
tien soit  de  modification  des  abords  de  l'église  2.  Dans  le  cours  du  xvie  siècle, 
les  agrandissements  de  l'église  entraînèrent  la  suppression  d'une  partie  de  ces 
maisons.  Plusieurs  d'entre  elles,  notamment,  furent  sacrifiées  lorsqu'on  aménagea 
de  nouvelles  chapelles  autour  du  déambuloire,  d'abord  au  sud,  puis  au  nord  3. 
De  temps  immémorial,  le  cloître  était  muni  de  portes  que  l'on  fermait  la  nuit. 
Elles  tombaient  de  vétusté  sous  le  règne  de  François  II  et  demeurèrent  longtemps 
couchées  le  long  des  murs  des  maisons  voisines.  Un  arrêt  du  Parlement  du 
23  avril  1560  permit  au  chapitre  de  faire  clore  à  nouveau  le  cloître  4;  mais, 
à  cette  époque,  la  fabrique  avait  fait  construire  les  chapelles  et  collatéraux  du 
côté  nord  et  ménager  une  porte  d'entrée  dans  l'église,  la  porte  Sainte-Anne, 
entre  les  deux  dernières  chapelles  les  plus  voisines  de  la  rue  de  l' Arbre-Sec; 
or,  l'unique  passage,  de  ce  côté,  était  fermé  par  deux  petites  maisons  qui  appar- 
tenaient aux  chanoines;  le  chapitre  convint  donc,  en  1565,  de  passer  avec  les 
marguilliers  un  contrat  d'échange  par  lequel  la  fabrique  leur  cédait  la  propriété 
d'une  grande  maison  à  porte  cochère  située  rue  des  Poulies  :  la  porte  et  le 
passage  occupèrent  ainsi  toute  la  largeur  de  cette  partie  du  cloître  5. 


1.  Arch.  nat.,  LL  412,  fol.  375  v°  et  suiv. 

2.  Ibid.,  LL  396,  fol.  24,  26  juin  1453; 
LL  398,  fol.  168  v°,  août-septembre  1474. 
On  trouverait  d'autres  renseignements  au  Minu- 
tier  central  des  notaires.  Ernest  Coyecque  a  dé- 
couvert un  marché,  passé  en  1737  par  le  chape- 
lain de  la  chapelle  de  la  Madeleine,  avec  devis 
établi  par  Fauve!  de  Villiers,  architecte  des  Bâti- 
ments du  Roi,  accompagné  de  plans,  profil  et 
élévation,  pour  la  construction  du  bâtiment  de 
devant  d'une  maison  du  cloître  (E.  Coyecque, 
La  vie  des  Parisiens  {1530-1831)  révélée  par  les 
archives  des  notaires  (Arch.  nat.,  AB  XIX  3076, 
art.  dactylograph.  inédit,  fol.  22,  dans  E.  Coyec- 
que, Ma  carrière...). 


3.  Le  5  février  1524  (n.  st.),  les  marguilliers 
ont  l'intention  de  faire  une  nouvelle  chapelle 
devant  la  maison  du  chantre  (Arch.  nat.,  LL  401, 
fol.  24).  Le  25  novembre  1550,  ils  doivent 
démolir  une  maison  de  la  communauté  et  la 
chapelle  de  maître  Jacques  Brice  pour  agrandir 
l'église  {ibid.,  LL  402,  fol.  218  v°).  —  Le  20  oc- 
tobre 1562,  les  marguilliers  veulent  obtenir 
la  maison  qu'occupe  Delorme  et  celle  de  maître 
Jacques  Voire,  toujours  pour  agrandir  l'église,  à 
condition  naturellement  de  donner  des  maisons 
en  compensation  {ibid.,   LL  404,   fol.   164  v°). 

4.  Troche,  Histoire...  de  l'église...  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois...,  ras.,  fol.  21. 

5.  Arch.  nat.,  L  646,  p.  50-51. 


xxxviii  EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

Le  service  des  portes  du  cloître  fait  plusieurs  fois  l'objet  des  délibérations  des 
chanoines.  En  1622,  on  place  une  porte  à  l'entrée  du  petit  cloître;  le  chapitre  pré- 
voit qu'il  sera  fait  deux  clefs  pour  cette  porte;  l'une  sera  remise  à  Pierre  Pinot, 
chapelain,  pour  entrer  et  sortir  de  sa  maison;  «  l'autre  sera  baillée  au  portier, 
et  s'il  se  trouve  que  l'on  rompe  ou  crochète  la  serrure,  la  porte  sera  bouchée  »  1. 
En  la  circonstance,  il  s'agissait  d'interdire  l'accès  du  cloître  aux  séculiers  dont 
il  était  advenu  que  l'attitude  fît  scandale.  En  1682  intervient  une  nouvelle 
mesure  dans  le  même  sens  :  le  chapitre  décide  de  condamner  la  porte  Sainte- 
Anne,  parce  que,  toujours  ouverte  la  nuit,  elle  laisse  passage  à  des  gens  sans 
aveu  qui  ont  commis  des  vols  et  menacé  les  chanoines  et  les  habitants  du  cloître  2. 
En  1667,  sur  la  demande  des  marguilliers,  le  chapitre  autorise  la  surélévation 
de  la  porte  du  cloître,  afin  d'éviter  le  retour  du  désagrément  subi  lors  de  la 
dernière  procession  du  Saint-Sacrement  :  on  avait  eu  beaucoup  de  mal  à  faire 
passer  sous  cette  porte  le  dais  récemment  donné  par  la  feue  Reine  mère  3. 

L'examen  des  plans  de  la 
paroisse  de  Saint  -  Germain 
l'Auxerrois  exécutés  aux  xvne 
et  xvme  siècles  permet  de  se 
rendre  compte  de  l'emplace- 
ment des  portes  donnant  accès 
au  cloître.  Le  plan  de  Nicolas 
de  Fer,  gravé  par  Van  Loon  en 
1698  4,  montre  quatre  portes, 
une  à  chaque  point  cardinal  : 
à  l'est  5,  tout  près  du  chevet  de 
l'église  et  de  la  petite  porte 
Sainte-Anne,  ouverte  en  1622, 
une  porte  fait  communiquer  le 
cloître  avec  la  rue  de  l' Arbre- 
Sec;  au  sud  6,  une  deuxième 
porte  met  en  communication 
une  partie  très  étroite  du 
cloître  avec  la  rue  des  Prêtres- 
Saint-Germain,  tout  près  du 
presbytère  ;  à  l'ouest 7,  le  long 
de  la  maison  du  doyen  du 
chapitre,  une  troisième  porte 
ferme  un  étroit  passage  débou- 
„     „  ™      ,     ,  u  ,     .  ,,      ,  ,  chant  sur  la  rue  des  Poulies,  en 

tic  2.  Plan  du  cloître  montrant  1  emplacement 

des  portes,  d'après  le  plan  de  P.  Faure  (1739)  face  du  Louvre  ;  enfin  au  nord  8, 


1.  Arch.  nat.,  LL  411,  fol.  166. 

2.  Ibid.,  LL  412,  fol.  447,  v°. 

3.  Ibid.,  LL  415,  fol.  12  v°.  C'est  le  même 
dais  qui  fut  cause  de  la  destruction  du  trumeau 
et  du  tympan  du  portail  occidental  en  1710. 


4.  Bibl.    hist.    de    la    Ville    de    Paris,    plans, 
Gr.  G  13. 

5.  Plan  ci-contre,  n°  2. 

6.  Id.,  n°  3. 

7.  Id.,  n.  4. 

8.  Id.,  n°  1. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


XXXIX 


à  la  hauteur  de  la  chapelle  des  fonts  baptismaux,  la  quatrième  porte  ferme  l'accès 
d'une  petite  rue  très  étroite,  la  rue  du  Demi-Saint,  qui  débouche  sur  la  rue  des 
Fossés-Saint-Germain.  Ces  portes  avaient  une  ou  deux  arcades.  Au  xvme  siècle, 
d'après  les  plans  de  P.  Faure  de  1739  1  et  de  Maurille-Antoine  Moithey  de 
1783  2,  la  physionomie  du  cloître  n'a  pas  beaucoup  changé  :  on  retrouve  alors 
trois  sur  quatre  des  portes  de  1698  :  la  porte  sur  la  rue  de  l'Arbre-Sec,  le  passage 
le  long  de  la  maison  du  doyen  ouvrant  sur  la  rue  du  Petit-Bourbon  (ancienne 
rue  des  Poulies)  et  la  porte  qui  clôt  la  rue  du  Demi-Saint;  seule  la  porte 
méridionale  ne  présente  plus  le  même  aspect  :  la  rue  des  Prêtres-Saint-Germain 
paraît  avoir  été  élargie  et  la  porte  ne  barre  plus  cette  rue,  mais  un  étroit  passage 
nouvellement  pratiqué  en  face  de  la  porte  sud  de  l'église,  le  passage  de  la 
Madeleine,  débouchant  sur  le  quai  de  l'Ecole. 

Même  après  l'union  du  chapitre  de  Saint-Germain  avec  celui  de  Notre-Dame 
de  Paris,  il  demeura  une  portière  au  cloître.  En  1766,  c'était  une  certaine  veuve 
Wailly;  elle  touchait  cent  livres  de  gages  annuels  3;  deux  ans  plus  tard,  il 
est  précisé  qu'elle  demeure  dans  une  salle  basse,  sur  le  devant  de  la  deuxième 
maison,  du  côté  de  la  rue  des  Prêtres  4;  elle  gagne  alors  cent-vingt  livres 
par  an  5. 


Fig.  3.  Vue  du  cloître  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  fi. 


Le  cloître  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  était  planté  de  quelques  arbres. 
Il  en  est  fait  mention  dans  les  registres  capitulaires  à  la  date  du  19  janvier  1590, 
où  le  chapitre  décide  de  les  faire  élaguer  7.  Les  plans  et  les  gravures  du 
xviie  siècle  les  représentent  8. 


1.  Bibl.  hist.,  plans,  G  343. 

2.  Ibid.,  Gr.  G  14. 

3.  Arch.  nat.,  H6  3435,  p.  63. 

4.  Ibid.,  H6  3437,  fol.  9. 

5.  Ibid.,  H6  3438,  p.  53. 

6.  Gravure  anonyme  du  xvne  siècle. 


7.  Arch.  nat.,  LL  407,  fol.  349  v°. 

8.  On  voit  deux  ou  trois  arbres  dessinés  sur 
le  plan  de  Gomboust  de  1652,  sur  celui  de  Bullet 
et  Blondel  de  1670-1676,  et  aussi  sur  les  gravures 
du  temps  (ci-contre,  fig.  3  et  gravure  d'Israël 
Silvestre,  ci-dessous,  p.  1,  fig.  4). 


XL 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


Au  début  du  xvne  siècle,  on  fit  installer  à  l'intérieur  du  cloître  une  fontaine 
alimentée  par  la  pompe  du  Pont  Neuf  : 

En  l'année  1607,  le  cinquième  jour  de  mars,  le  doyen  et  les  chanoines  de  cette  église  consen- 
tirent qu'il  fût  pris  sur  leur  cloistre  cinq  toises  de  profondeur  sur  l'épaisseur  d'un  mur  réduit  à 
neuf  toises  et  demie  de  largeur,  entre  les  deux  gros  murs,  comme  il  se  pourroit  étendre  de  l'une 
des  maisons  à  l'autre,  pour  y  faire  construire  un  bassin  qui  seroit  fait  en  façon  de  balustre,  ayant 
au-dessus  la  forme  de  galerie,  voûté  d'une  voûte  d'arreste,  pour  reserver  les  eaux  de  la  pompe  du 
Pont  Neuf,  selon  le  plan  qui  leur  en  fut  communiqué  de  la  part  du  Roy  par  Jean  de  Fourcy, 
conseiller  du  Roy  en  ses  Conseils  d'Estat  et  privé  et  intendant  des  bastimens  de  Sa  Majesté, 
aux  frais  et  dépens  du  Roy  1. 

Les  galeries  aménagées  au-dessus  du  bassin  ne  tardèrent  pas  à  être  occupées  : 
dès  1610,  il  faut  faire  «  actionner  ceux  qui  ont  occupé  et  occupent  les  voûtes, 
pour  wider  ce  qui  est  esdites  voûtes  »;  huit  jours  plus  tard,  ces  «  voûtes  »  sont 
baillées  à  Augustin  Camuset,  maître  couvreur,  pour  90  livres,  «  en  tel  état  qu'elles 
sont  »  2;  mais  bientôt,  en  1613,  Camuset  renonce  au  bénéfice  de  son  bail  3. 
Quelques  années  plus  tard,  les  délibérations  capitulaires  font  état  d'un  étrange 
abus  :  au  début  du  xvne  siècle,  semble-t-il,  les  marguilliers  avaient,  sans  aucune 
permission  du  chapitre,  fait  élever  des  maisons  jusque  sur  le  toit  de  l'église. 
Le  27  novembre  1618,  le  chapitre  décide  de  «  faire  plainte  et  remontrance  » 
au  cardinal  de  Retz,  évêque  de  Paris,  «  des  scandales  et  immondices  qui  se 
commettent  es  bastimens  faicts  sur  les  voultes  de  l'église  4  ».  Le  26  octobre  1621, 
deux  chanoines  et  un  chapelain  sont  désignés  par  le  chapitre  pour  ren- 
contrer à  ce  sujet  les  marguilliers  :  ils  auront  à  leur  remontrer  les  inconvé- 
nients de  la  situation  créée  par  leurs  prédécesseurs  et  à  les  inviter  à  y  remédier  5. 
En  1621,  un  marchand  linger,  Richard  Belot,  est  autorisé  à  adosser  sa  boutique 
au  mur  de  la  maison  du  doyenné  6.  Dans  les  années  qui  suivent,  au  xvne 
et  au  xvme  siècle,  on  rencontre  de  nombreuses  mentions  de  concessions  analogues 
faites  à  divers  commerçants  :  les  abords  de  l'église  étant  très  fréquentés,  nom- 
breux furent  ceux  qui  pensèrent  que  l'endroit  était  particulièrement  favorable 
à  la  prospérité  de  leurs  affaires.  En  1654,  Marguerite-Marie  Arthus  obtient 
l'autorisation  de  s'établir,  pour  y  vendre  des  tableaux,  sous  la  porte  du  cloître 
qui  va  au  Louvre,  et  Georges  Fournier,  «  vendeur  d'images  en  taille  douce  », 
s'installe  presque  au  même  endroit,  du  côté  de  la  maison  du  doyen  7.  En 
1657,  le  chapitre  permet  à  Geneviève  Leconte  de  vendre  des  fruits  contre  la 
muraille  du  Grand  Conseil,  du  côté  gauche,  dans  l'étroit  passage  qui  va  du 
cloître  vers  le  Louvre  8.  En  1673,  Claude  La  Roche,  «  maître  peignier  tablettier  », 


1.  Le  Maire,  op.  cit.,  t.  I,  p.  555. 

2.  Arch.  nat.,  LL  409,  foi.  209. 

3.  Ibid.,  id.,  fol.  251  v°,  5  novembre  1613. 

4.  Ibid.,  LL  410,  fol.  40  v°. 

5.  Ibid.,  id.,  fol.  80. 

6.  Ibid.,  LL  411,  fol.  144. 

7.  Ibid.,  LL  412,  fol.  310  v°. 

8.  Ibid.,  id.,  fol.  331  v°.  —  Le  Grand  Conseil 
occupa  successivement  deux  maisons  dans  le 
cloître  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  :  la  première, 
de   1583   à   1625,   était   nommée   maison   «   des 


coquilles  »,  la  deuxième,  de  1625  à  1686,  se 
trouvait  dans  la  partie  occidentale  du  cloître, 
à  l'endroit  où  sera,  en  1698,  la  maison  du  doyen, 
à  gauche  du  passage  ouvrant  sur  la  rue  des 
Poulies.  Le  Grand  Conseil  quitta  cette  dernière 
résidence  en  1686  pour  aller  loger  à  l'hôtel 
d'Aligre,  rue  Saint-Honoré,  dans  la  paroisse  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois.  Sur  les  lieux  de 
séance  du  Grand  Conseil,  voir  Jean-Paul  Lau- 
rent, Le  Grand  Conseil,  dans  Guide  des  recher- 
ches dans  les  fonds  judiciaires  de  l'Ancien 
Régime,  1958,  p.  42  et  n.  3  et  4. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


XLI 


est  autorisé  à  étaler  des  «  images  et  marchandises  »  le  long  des  murs  et  à 
côté  du  portail  de  l'église,  vis-à-vis  de  la  porte  du  chanoine  Nigon.  En  1694, 
au  sieur  Fournier  succèdent,  le  long  du  doyenné,  Pierre  Laforest  et  Marie 
Jaquin,  sa  femme,  pour  y  établir  des  tableaux  de  dévotion  1.  Dans  le  cloître, 
vis-à-vis  de  la  porte  Sainte-Anne,  la  femme  Dufey,  «  maîtresse  lingère  »,  avait 
obtenu  en  1704  la  permission  «  de  placer  un  tiroir  ou  boîte  à  tiroir  »  pour  y 
vendre  et  débiter  pendant  le  jour  ses  ouvrages  de  toile  et  de  dentelle  2;  la 
veuve  Lefebvre  lui  succède,  en  1707,  en  qualité  de  «  ravaudeuse  des  enfants  de 
chœur,  pour  en  jouir  sa  vie  durant,  tant  et  si  longtemps  qu'il  plaira  au  chapitre  »  3. 
Le  garçon  libraire  Issoré  peut,  en  1709,  placer  une  boutique  portative  au-dehors 
du  porche  de  l'église,  pour  y  vendre  des  «  Heures  »  et  autres  livres  de  dévotion  4. 
C'est  contre  les  murs  des  fonts  baptismaux  qu'en  1711  la  dénommée  Gaze  est 
autorisée  à  étaler  des  livres,  à  condition  de  tenir  les  lieux  propres;  quelques  mois 
plus  tard,  on  lui  construit  une  échoppe  5.  Certaines  locations  sont  plus  impor- 
tantes :  en  1680,  le  chanoine  Philippe  Chappellier  se  voit  adjuger  deux  arcades  du 
cloître,  «  à  la  charge  qu'il  ne  pourra  percer  les  voûtes  du  bassin  ni  endommager 
les  gros  murs  »  6.  En  1711,  le  bedeau  Paul  Lamotte  prend  à  bail  pour  trois 
ans  le  passage  du  cloître  au  Louvre  7.  Les  noms  des  locataires  des  maisons 
du  cloître  et  des  maisons  des  rues  voisines  appartenant  au  chapitre  sont  tous 
connus  pour  la  période  1763-1787  8;  on  a  conservé  de  même  les  noms  des 
locataires,  pour  l'année  1770,  des  places  et  échoppes  adossées  au  mur  des  char- 
niers, au  portail  de  l'église,  à  la  chapelle  des  fonts  baptismaux,  au  bas  du  perron 
de  la  maison  dite  «  le  doyenné  »,  sur  le  pavé  du  cloître  9. 


Le  cloître  forme  un  enclos  particulier.  Quand,  en  1637,  les  «  députés  du  quar- 
tier »  prétendent  imposer  les  maisons  du  cloître  à  la  taxe  des  «  boues  et  du  pavé  », 
le  chapitre  proteste  :  de  tout  temps,  en  effet,  il  a  gagé  un  «  boueur  »  pour  nettoyer 
le  cloître  et  en  emporter  les  ordures  hors  la  ville;  de  même,  il  a  toujours  entretenu 
le  pavage  à  ses  frais  10.  De  fait,  en  1680,  on  voit  le  chapitre  régler  une  dépense 
de  512  livres  10  sols,  montant  du  mémoire  d'un  paveur  qui  a  pavé  le  cloître; 
cependant,  le  chapitre  est  loin  de  supporter  seul  cette  sorte  de  dépense  :  un  tiers 
des  frais  d'entretien  du  pavage  est  alors  payé  par  le  Grand  Conseil  n,  un  tiers  par 
la  fabrique  de  la  paroisse,  et  un  tiers  conjointement  par  le  chapitre  et  par  la 
communauté,  à  raison  de  deux  tiers  payés  par  la  communauté  et  un  tiers  seule- 
ment, soit  l/9e  du  total,  par  le  chapitre  12. 


1.  Arch.  nat.,  LL  417,  fol.  182  v°. 

2.  Ibid.,  LL  418,  fol.  194. 

3.  Ibid.,  LL  419,  fol.  94  v°. 

4.  Ibid.,  id.,  fol.  129  v°. 

5.  Ibid.,  id.,  fol.  165  v°  et  185  v°. 

6.  Ibid.,  LL  414,  fol.   77. 

7.  Ibid.,  LL  419,  fol.  186. 


8.  Arch.  nat.,  H5  3432  et  suiv.  (Comptes  du  cha- 
pitre de  Notre-Dame). 

9.  Ibid.,  H5  3439,  p.  17. 

10.  Ibid.,  LL  412,  fol.  135. 

11.  Sur  le  voisinage  du  Grand  Conseil,  voir 
ci-dessus,  p.  XL,  n.  8. 

12.  Arch.  nat.,  LL  414,  fol.  67. 


xlii  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

Le  chapitre  tirait  de  la  location  des  maisons  et  échoppes  du  cloître  une  part 
appréciable  de  ses  revenus  :  47  570  livres  en  1744  1.  A  ces  ressources  s'ajou- 
taient le  produit  des  dîmes  des  paroisses  rattachées  à  Saint-Germain,  les  rede- 
vances payées  par  les  vicaires  perpétuels  de  l'église  elle-même  et  de  plusieurs 
autres  églises  de  Paris  (Saint-Sauveur,  Saint-Eustache,  Saint-Roch,  l'hôpital 
de  la  Trinité,  les  Quinze- Vingts),  une  part  des  profits  des  inhumations  faites 
aux  Saints-Innocents,  enfin  les  cens  et  rentes  de  propriétés  foncières  ou  domaines 
ruraux,  à  Paris  et  aux  environs.  La  situation  prospère  des  finances  du  chapitre 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois  contrastait  grandement,  au  milieu  du  xvme  siècle, 
avec  l'état  déplorable  de  celles  du  chapitre  de  Notre-Dame  2;  elle  fut  l'une 
des  causes  de  l'union  du  chapitre  de  Saint-Germain  à  celui  de  Notre-Dame  : 
en  1744,  les  différends  qui  opposaient  sans  cesse  les  chanoines  au  clergé  parois- 
sial de  Saint-Germain  en  fournirent  le  prétexte. 


La  vie  paroissiale 


Nous  avons  vu 3  que  le  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  remontait 
sans  doute  au  temps  de  Robert  le  Pieux.  La  plus  ancienne  mention  d'un  curé 
desservant  la  même  église  semble  être  celle  qui  se  rencontre  dans  un  acte  d'Eudes 
de  Sully  de  1202  4.  La  vie  de  la  paroisse  se  trouve  bientôt  affectée  par  cette 
coexistence;  un  recueil  d'offices  publié  en  1745  le  souligne  : 

Son  union  avec  un  collège  de  chanoines  dans  la  même  église,  lui  ôtant  une  partie  consi- 
dérable des  fonctions  et  exercices  de  piété  ordinaires  aux  paroisses,  la  rendoit...  en  quelque  sorte 
informe.  Le  chapitre  étoit  seul  en  possession  de  célébrer  l'office  public  et  canonial,  dont  les  heures 
n'étoient  pas  toujours  aussi  commodes  qu'auroient  pu  le  souhaiter  nombre  de  paroissiens  qui 
avoient  la  dévotion  d'y  assister.  A  l'exception  de  l'administration  des  sacremens,  de  la  messe 
paroissiale,  de  quelques  saluts  et  tout  au  plus  de  quelques  offices  de  fondation,  la  paroisse 
n'avoit  point  d'office  réglé  et  ordinaire  5. 


Le  service  paroissial  se  faisait  seulement  dans  les  trois  chapelles  du  bas-côté 
sud,  appelées  précisément  pour  cette  raison  «  la  paroisse  »;  ce  bas-côté  étant 
trop  étroit  pour  contenir  tous  les  assistants,  ceux-ci  devaient  se  répandre  dans  la 
nef  et  sous  le  clocher,  d'où  ils  suivaient  très  mal  les  offices;  de  plus  les  messes 
paroissiales  devaient  commencer  très  tôt,  afin  de  se  terminer  avant  l'office  cano- 
nial. Le  curé  de  la  paroisse  avait  titre  de  vicaire  perpétuel;  il  partageait  le  produit 


1.  Ernest  Delmas,  op.  cit.,  p.  65.  3.  Ci-dessus,  p.  XXXV. 

2.  Léon     Cahen,     Le     chapitre     de     Saint-  4-  Troche,  Histoire...  de  l'église...  de  Saint- 
Germain   VAuxerrois   dans   la  première   moitié  Germain  l'Auxerrois...,  ms.,  fol.  59  v°. 

du  XVIIIe  siècle  et  son  union  au  chapitre  de  5.  Offices     propres     de     l'église     royale     et 

Notre-Dame,    dans    Revue    d'Histoire    moderne  paroissiale  de  S.  Germain  l'Auxerrois...,  Paris, 

et  contemporaine,  t.  II,  1901-1902,  p.  268-284.  1745,  non  paginé  (p.  1-2). 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xliii 

des  offrandes  avec  le  doyen  du  chapitre;  il  assistait  à  l'office  canonial,  où  il 
prenait  rang  après  le  dernier  chanoine;  le  23  décembre,  il  chantait  l'antienne 
«  0  Emmanuel  »;  aux  fêtes  de  Noël,  de  Pâques,  de  la  Pentecôte,  de  la  Toussaint 
et  de  Saint-Germain,  il  laissait  au  doyen  l'administration  des  sacrements. 

Partage  des  offrandes  et  administration  des  sacrements  furent  toujours  l'objet 
de  conflits  entre  le  doyen  et  le  vicaire  perpétuel.  Autre  source  de  conflits  :  les 
nombreux  «  prêtres  habitués  »  (ils  pouvaient  encore  être  jusqu'à  cinquante  au 
début  du  xvne  siècle  en  vertu  d'une  décision  prise  à  cette  époque  en  vue  d'en 
limiter  le  nombre)  qui  assistaient  le  vicaire  perpétuel  dans  ses  fonctions  parois- 
siales. Le  vicaire  perpétuel  les  instituait,  mais  après  les  avoir  présentés  au  cha- 
pitre; il  pouvait  aussi  les  destituer,  à  condition  d'exposer  au  chapitre  les  raisons 
de  cette  mesure;  les  trente  derniers  par  rang  d'ancienneté  étaient  tenus  d'assister 
à  toutes  les  processions  du  chapitre.  Nés  dès  le  xive  siècle,  les  conflits  qui  oppo- 
saient le  curé  et  le  doyen  pour  l'ensemble  des  points  litigieux  duraient  encore 
lorsque  le  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  fut  uni  à  celui  de  Notre-Dame, 
le  15  août  1744  K 

Du  voisinage  du  chapitre  et  de  la  paroisse  étaient  encore  nées,  dès  le  xve  siècle 
au  moins,  de  nombreuses  difficultés  entre  les  chanoines  et  les  marguilliers, 
principalement  au  sujet  des  dépenses  d'entretien  de  l'église.  En  1440,  les  registres 
de  délibérations  capitulaires  font  déjà  mention  d'un  procès  pendant  depuis 
longtemps,  mais  sans  en  préciser  l'objet  2.  Le  26  février  1442  (n.  st.),  le  doyen 
est  prié  de  convoquer  les  paroissiens  et  fabriciens  pour  les  entretenir  d'un  diffé- 
rend concernant  des  réparations  à  faire  à  l'église  :  il  leur  proposera  de  porter 
l'affaire  devant  le  Parlement  ou  de  s'en  remettre  à  l'arbitrage  de  quatre  membres 
de  cette  cour  qui  seraient  choisis  à  raison  de  deux  pour  chacune  des  parties  3. 
En  1453  intervient  un  concordat,  que  confirmera  un  peu  plus  tard,  le  3  août 
1456,  un  arrêt  du  Parlement  4.  Au  terme  de  cet  accord,  marguilliers  et  parois- 
siens seront  tenus  de  faire  faire  toutes  les  réparations  de  l'église,  à  charge  pour 
le  chapitre  de  supporter  le  tiers  de  la  dépense.  Les  marguilliers  entretiendront 
le  chœur,  le  clocher  et  les  cloches;  cependant  le  chapitre  paiera  la  fourniture  des 
cordes  et  le  salaire  de  celui  à  qui  les  marguilliers  auront  confié  le  soin  de  la  visite 
périodique  des  cloches.  Les  doyen  et  chanoines  «  soustiendront  à  leurs  despens  » 
leurs  livres,  vêtements,  ornements,  croix,  calices,  luminaires,  tapisseries  et  nattes 
de  choeur.  D'autre  part,  certaines  contributions  régulières  du  chapitre  sont 
prévues  afin  d'alléger  la  charge  des  travaux  d'entretien  qui  incombent  aux 
paroissiens  :  le  chapitre  versera  à  la  paroisse  une  rente  annuelle  de  8  livres  parisis, 
payable  en  quatre  termes,  plus  6  livres  parisis  à  chaque  réception  de  nouveau 
chanoine.  Une  donation  particulière  complète  ces  dispositions  :  le  doyen  Chene- 
teau  assure  à  l'œuvre  de  l'église  une  rente  de  six  livres  parisis  payable  aux  mêmes 
temps  que  la  précédente.  Suit,  dans  le  concordat  de  1453,  un  règlement  fixant  le 
prix  des  messes,  services,  convois  des  défunts  et  sonnerie  des  cloches. 


1.  Ernest  Delmas,  op.  cit.,  p.  38-41.  4.  Du    Breul,    Le    Théâtre    des    Antiquitez 

2.  Arch.  nat.,  LL  395,  fol.  88  v°.  de  Paris...,  Paris,  1612,  p.  790. 

3.  Ibid.,  id.,   fol.   103. 


XLIV 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


Toute  difficulté  ne  disparut  pas  pour  autant.  Dès  1454,  on  trouve  men- 
tion d'un  différend  au  sujet  des  réparations  du  chancel  et  des  verrières  1.  En 
1457,  le  chapitre  interdit  aux  clercs  paroissiaux  de  l'église  de  sonner  les  cloches 
pour  les  messes  célébrées  par  le  curé  ou  son  vicaire  2.  En  1462,  le  doyen  et  le 
chapitre  sont  ajournés  devant  le  Parlement  «  pour  cas  de  novelleté  »  par  le  vicaire 
perpétuel  Jean  Lhuillier,  prétendant  qu'il  lui  incombe  de  diriger  la  confrérie  du 
Saint-Sacrement 3.  La  même  année,  le  15  août,  s'élève  une  contestation  au 
sujet  de  l'eau  bénite  4.  L'année  suivante,  c'est  à  propos  de  la  messe  de  la  Sainte 
Vierge  à  l'autel  paroissial,  messe  qui  ne  doit  jamais  commencer  avant  la  fin  des 
matines  du  chapitre  5. 

Quand,  en  1476,  les  marguilliers  décidèrent  de  reconstruire  toute  la  nef  sur 
le  modèle  du  chœur 6,  ils  durent  soumettre  leur  projet  à  l'agrément  des 
chanoines;  ceux-ci,  après  mûre  délibération,  répondirent  par  la  voix  du  doyen 
que,  les  réparations  et  l'entretien  de  l'église  incombant  aux  seuls  paroissiens,  le 
chapitre  n'avait  pas  l'intention  de  contribuer  à  la  démolition  et  à  la  reconstruc- 
tion de  la  nef,  sinon  de  son  bon  vouloir,  sans  que  les  marguilliers  et  les  paroissiens 
ou  leurs  successeurs  puissent  à  l'avenir  demander  quoi  que  ce  soit 7.  Cependant, 
en  1482,  les  chanoines  firent  abandon  aux  marguilliers,  à  titre  de  «  don  gratuit  », 
en  considération  de  la  reconstruction  de  la  nef,  d'une  somme  qui  leur  était  due 
par  un  bourgeois  8. 


Les  sépultures. 


En  1562,  le  Parlement  confirma  la  transaction  de  1453  en  y  ajoutant  quelques 
nouvelles  clauses  :  les  marguilliers  eurent  désormais  le  droit  d'autoriser  les 
quêtes,  de  concéder  des  bancs  et  des  chapelles  à  des  particuliers  et  de  leur  per- 
mettre de  placer  des  épitaphes  dans  l'église  9.  Ce  sont,  en  effet,  les  marguilliers 
qui  ont  la  charge  des  sépultures.  Dès  1454,  le  chapitre  leur  a  concédé  par  contrat 
un  tiers  de  la  terre  de  l'église  pour  inhumer  les  paroissiens  qui  auront  élu  leur 
sépulture  à  l'intérieur  de  celle-ci 10.  En  1577,  il  est  précisé  que  les  marguilliers 
ne  doivent  rien  exiger  pour  l'ouverture  de  la  terre  du  chœur  11.  Un  arrêt  du 
Parlement  du  30  mars  1637  rappelle  que  nulle  épitaphe  ne  pourra  être  mise  dans 
l'église  sans  la  permission  des  marguilliers  12.  Le  1er  mars  1671  intervient  un 
règlement  relatif  aux  inhumations  : 


1.  Arch.  nat.,  LL  396,  fol.  39. 

2.  Ibid.,  id.,  fol.  66. 

3.  Ibid.,  id.,  fol.  131  v°. 

4.  Ibid.,  id.,  fol.  134. 

5.  Ibid.,  id.,  fol.  183. 

6.  Ci-dessus,  p.  XVII. 


7.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  207. 

8.  Ibid.,  id.,  fol.  301  v°. 

9.  Ernest  Delmas,  op.  cit.,  p.  42. 

10.  Arch.  nat.,  LL  396,  fol.  39. 

11.  Ibid.,  LL  406,  fol.  219. 

12.  Ibid.,  X  lA  5609  (Registre  des  plaidoiries, 
non  folioté). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xlv 

Comme  il  y  a  plusieurs  raisons  pour  lesquelles  il  est  très  nécessaire  que  les  ouvertures  de 
terre  ne  soient  pas  si  fréquentes  dans  l'église  Saint-Germain  l'Auxerrois  qu'elles  y  ont  été  jus- 
qu'à présent  pour  y  enterrer  les  corps  et  que  souvent  l'air  y  est  très  infect,  ce  qui  est  principale- 
ment causé  par  la  quantité  des  ouvertures  de  terre,  il  a  esté  estimé  fort  à  propos  d'augmenter 
beaucoup  les  droits,  afin  que  moins  de  personnes  y  soient  enterrées  1. 


De  façon  générale,  il  sera  pris  garde  de  ne  pas  laisser  enterrer  plus  de  corps 
que  la  terre  ne  peut  en  contenir;  aucune  «  ouverture  de  terre  »  ne  pourra  être 
faite  qu'avec  la  permission  du  troisième  marguillier.  Ce  règlement  fixe  les  nou- 
veaux tarifs  d'inhumation,  qui  sont  fonction  de  l'âge  du  défunt  et  du  lieu  où 
se  fait  la  sépulture  :  devant  la  chapelle  de  la  Vierge  les  droits  sont  plus  élevés 
que  dans  les  autres  parties  de  l'église.  Le  prix  est  doublé  si  le  coffre  est  en  plomb. 
Pour  ceux  qui  ont  droit  de  sépulture  dans  les  chapelles,  le  tarif  reste  celui  qu'a 
fixé  l'acte  de  concession.  Pour  l'inhumation  d'un  marguillier,  soit  en  charge, 
soit  sorti  de  charge,  il  ne  sera  rien  perçu,  ni  pour  l'ouverture  de  la  terre,  ni  au 
titre  des  droits  de  poêle,  parements,  chape  et  argenterie. 

Le  27  décembre  de  la  même  année,  un  règlement  plus  détaillé  confirme  et 
complète  ces  dispositions.  Une  clause  particulière  concerne  le  curé  et  les  vicaires  : 
il  ne  sera  perçu  aucun  droit  pour  l'inhumation  du  curé,  même  s'il  n'est  plus  en 
fonction;  pour  l'inhumation  d'un  vicaire,  au  contraire,  la  même  exemption  ne 
sera  accordée  que  si  le  défunt  est  mort  en  fonction.  Pour  les  paroissiens,  le  droit 
de  sépulture  est  maintenant  distinct  du  droit  de  chapelle;  aucune  concession 
ne  sera  plus  attachée  à  un  hôtel  ou  à  une  maison  sur  la  paroisse  et  personne  ne 
pourra  posséder  plus  d'une  chapelle,  mais  on  pourra  concéder  le  droit  de  sépul- 
ture à  une  famille  à  perpétuité. 

Les  chanoines  étaient  généralement  enterrés  dans  le  chœur  de  l'église.  Dès 
1634,  il  fut  convenu  qu'un  chanoine  pourrait  se  faire  inhumer  en  dehors  du 
chœur;  l'intention  devrait  en  être  déclarée  aux  marguilliers,  soit  à  l'avance  par 
lui-même,  soit,  après  sa  mort,  par  ses  héritiers;  l'autorisation  ne  pourrait  être 
refusée  et  les  marguilliers  ne  pourraient  prétendre  recevoir  autre  chose  que  ce 
qui  leur  serait  librement  offert  ;  le  chapitre  ou  les  héritiers  du  chanoine  paieraient 
le  fossoyeur  2.  Une  transaction  du  30  novembre  1680,  passée  devant  les  notaires 
Chapelain  et  Plastrier  entre  le  chapitre  et  les  marguilliers,  va  dans  le  même 
sens  3.  La  grande  cave  aménagée  sous  le  maître-autel  était  réservée  à  l'inhu- 
mation des  bienfaiteurs  du  chapitre;  c'est  pourquoi,  en  1682,  à  la  mort  du 
chanoine  Chapellier,  quand  son  frère  demande  son  inhumation  sous  le  maître- 
autel,  cela  fait  difficulté,  parce  que  le  défunt  n'a  pas  fait  de  testament  en  faveur 
du  chapitre;  son  frère  assure  qu'il  se  chargera  d'y  remédier  et  obtient  la  sépul- 
ture demandée  4. 


1.  Règlement  pour  l'œuvre  et  fabrique  de  la  2.  Ernest  Delmas,  op.  cit.,  p.  43. 

paroisse   royale   Saint-Germain    l'Auxerrois,    le  3,  Troche,    manuscrit    cité,    fol.    49    (Arch . 

1er   mars    1671,    Paris,   1671,   in-4°   (Bibl.   nat.,  nat<>  l  929,  p.  266). 
ms.  fr.  21  610,  fol.  54  et  Arch.  nat.,  L  649,  n°  5).  *  Aich\^  LL  415>  fol>  18. 


xlvi  EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

De  toutes  les  épitaphes  successivement  autorisées  dans  les  conditions  qui  vien- 
nent d'être  exposées,  deux  seulement  sont  aujourd'hui  conservées  dans  l'église  : 
celle  de  Gabrielle-Victoire  de  Rochechouart  de  Mortemart  (n°  2  164)  et  celle  de 
Pierre  Seguin  (n°  2  242).  Les  épitaphiers  manuscrits  nous  font  connaître  188  au- 
tres textes  (épitaphes,  actes  de  fondation,  etc.).  C'est  donc  un  total  de  190  docu- 
ments qu'on  trouvera  recueillis  dans  le  présent  fascicule. 


Les  manuscrit? 


Les  manuscrits  ayant  servi  à  établir  le  texte  des  épitaphes  éditées  dans  les 
précédents  volumes  ont  été  étudiés  avec  beaucoup  de  soin  par  Emile  Raunié 
dans  l'introduction  du  tome  premier  1  de  ÏEpitaphier.  Les  mêmes  manuscrits 
—  au  nombre  de  huit,  ici  désignés  par  les  sigles  A,  B,  C,  D,  E,  F,  VP  2  et  Insti- 
tut —  ont  servi  de  base  à  la  présente  édition.  Il  suffira,  touchant  ceux-ci,  de 
rappeler  ici  les  observations  d'Emile  Raunié.  Nous  aurons  en  outre  à  étudier 
deux  autres  manuscrits,  que  cet  auteur  n'avait  pas  connus  2. 

Le  manuscrit  A  est  formé  de  deux  volumes  du  département  des  manuscrits 
de  la  Bibliothèque  nationale  :  mss  fr.  8216-8217,  auxquels  ont  été  affectés  les 
sigles  A1  et  A2. C'est  le  manuscrit  de  base.  A1  contient  les  épitaphes  de  Notre- 
Dame  et,  dans  l'ordre  alphabétique,  de  l'église  Saint-André  à  l'hôpital  de  Sainte- 
Catherine;  A2  celles  du  prieuré  de  Sainte-Catherine  à  l'église  de  Saint-Thomas,  y 
compris  donc  celles  de  Saint-Germain  l'Auxerrois.  Ce  recueil  a  été  formé  par  Jean 
Le  Laboureur  entre  1679  et  1700  d'après  les  épitaphes  relevées  sur  les  monuments 
eux-mêmes.  Les  églises  y  sont  classées  dans  l'ordre  alphabétique  et,  à  l'intérieur 
de  chaque  église,  les  épitaphes  sont  données  dans  l'ordre  topographique.  Les 
armoiries  sont  indiquées  par  des  mentions  abrégées  à  la  suite  de  chaque  épitaphe. 
Sur  les  190  épitaphes  connues  et  ici  éditées  pour  l'église  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois, le  manuscrit  A2  en  rapporte  133.  La  dernière  en  date  est  de  1645.  De  tous 
les  manuscrits  consultés  c'est  A2  qui  donne,  en  général,  les  meilleures  versions 
des  épitaphes,  bien  que  les  formules  les  plus  courantes  y  figurent  le  plus  souvent 
en  abrégé.  On  le  suivra  presque  toujours. 

Le  manuscrit  B  se  compose  de  quatre  volumes  du  département  des  manuscrits 
de  la  Bibliothèque  nationale  :  B1,  ms.  fr.  32944  (Cabinet  des  titres,  1110); 
B2,  ms.  fr.  32341  (Cabinet  des  titres,  515);  B3,  ms.  fr.  32340  (Cabinet  des  titres, 
514);  B4,  ms.  fr.  32342  (Cabinet  des  titres,  516).  Les  transcriptions  paraissent 
ici  avoir  été  faites  avec  soin;  la  place  des  épitaphes  est  très  exacte;  cependant  le 


1.  Emile     Raunié,     Épitaphier     du      Vieux  2.  VP1     (ci-dessous,     p.      XLVIII)     et     Tr. 

Paris...,  t.  I,  1890,  p.  xxxvii-lii.  (p.  XLVIII-XLIX). 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xlvii 

texte  est,  en  général,  moins  correct  que  celui  du  manuscrit  A2.  Les  armoiries 
ne  sont  pas  décrites  mais  indiquées  par  des  croquis  sommaires  dans  lesquels 
émaux  et  métaux  sont  désignés  par  des  abréviations.  Ce  manuscrit  peut  être  daté 
de  la  fin  du  xvne  siècle.  Les  épitaphes  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  se  trouvent 
en  B4  (ms.  fr.  32  342,  p.  329  à  428)  :  elles  sont  au  nombre  de  136;  comme  dans 
le  manuscrit  précédent,  la  dernière  en  date  est  ici  de  1645. 

Les  manuscrits  cotés  C  (Bibl.  nat.,  mss  fr.  8  220,  8  224  et  8  238)  sont  des 
fragments  de  valeur  très  inégale  groupés  par  Clairambault.  On  n'avait  à  recourir 
ici  qu'au  seul  C2  (fr.  8  224)  ;  il  ne  donne  pas  plus  de  deux  épitaphes  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  mais  il  s'agit  de  textes  qui  ne  se  rencontrent  dans  aucun 
autre  manuscrit. 

Le  manuscrit  D  (Bibl.  nat.,  coll.  Clairambault  945),  composé  de  deux  tomes  en 
un  volume,  comprend  328  feuillets  ou  pièces.  Il  donne  les  épitaphes  dans  l'ordre 
alphabétique  des  édifices.  Textes  et  monuments  y  sont  reproduits  avec  beaucoup 
de  soin.  La  date  extrême  est  1696.  Pour  Saint-Germain  l'Auxerrois,  ce  manus- 
crit reproduit  seulement  quatre  épitaphes. 

Le  manuscrit  E  est  formé  de  trois  volumes  (Bibliothèque  de  l'Arsenal,  mss 
4  620,  4  621,  4  622).  E1,  ms.  4  620,  contient  les  épitaphes  du  Petit  Saint-Antoine 
à  Saint-Sauveur;  E2,  ms.  4  621,  de  la  Sainte-Chapelle  aux  Petits  Pères;  E3,  ms. 
4  622,  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  à  la  Madeleine.  Ces  manuscrits  datent  de  la 
première  moitié  du  xvme  siècle.  Dans  chaque  édifice,  les  épitaphes  y  sont  clas- 
sées dans  l'ordre  alphabétique  des  noms  de  personnes.  Elles  sont  relevées  en 
partie  d'après  les  monuments,  en  partie  d'après  les  manuscrits  de  d'Hozier  et 
de  Clairambault.  Les  textes  comportent  beaucoup  d'incorrections.  Les  armoiries 
sont  dessinées  à  la  plume  avec  indication  des  émaux  et  métaux.  Un  certain 
nombre  de  dessins  à  la  plume  tendent  à  donner  une  idée  du  monument,  mais 
comportent  eux  aussi  beaucoup  d'incorrections  dans  la  transcription  des  textes; 
c'est  pourquoi  on  remarquera  souvent  des  différences  entre  les  textes  ici  publiés 
et  ceux  que  donnent  les  représentations  figurées  reproduites  vis-à-vis  de  ceux-ci. 
Pour  l'édition  du  présent  fascicule,  le  manuscrit  E3  a  donné  23  épitaphes,  dont 
neuf  ne  sont  rapportées  par  aucun  autre.  La  dernière  en  date  est  de  1713. 

Le  manuscrit  F  comprend  trois  volumes  de  la  Bibliothèque  nationale  :  F1,  ms. 
fr.  32  705  (Cabinet  des  titres,  879);  F2,  ms.  fr.  32  706  (Cabinet  des  titres,  880); 
F3,  ms.  fr.  32  707  (Cabinet  des  titres,  881).  Il  s'agit  d'un  recueil  formé  de  1657  à 
1671  par  Jean  Mégret.  Il  transcrit  beaucoup  d'épitaphes  qui  ne  se  trouvent  pas 
dans  les  autres  manuscrits.  Jean  Mégret  a  choisi  une  division  méthodique  par 
matières.  Le  classement  est  fait  par  date  et  non  par  église.  Pour  Saint-Germain 
l'Auxerrois,  on  a  relevé  sept  épitaphes  dans  F1,  de  1601  à  1657,  deux  dans  F2, 
de  1594  à  1627,  neuf  dans  F3,  de  1599  à  1657.  Deux  épitaphes  de  ce  recueil  sont 
originales  :  le  n°  2  173,  épitaphe  de  Jacques  Le  Peultre  et  Marie  Charron,  de  1630, 
et  le  n°  2 179,  épitaphe  de  Pomponne  II  de  Bellièvre,  de  1657,  données  à  la  fois 
par  F1  et  F3  ;  le  n°  2  179,  en  latin,  est  donné  par  ces  deux  manuscrits  dans  deux 
versions  extrêmement  différentes  l'une  de  l'autre. 


xlviii  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

Deux  des  épitaphiers  ici  utilisés  appartiennent  à  la  Bibliothèque  historique 
de  la  ville  de  Paris.  Ils  sont  affectés  du  sigle  VP.  Le  manuscrit  VP1  (CP  5  489), 
inconnu  de  Raunié,  a  été  acquis  en  1949  de  M.  le  chanoine  Beaudry,  de  Clermont- 
en-Beauvaisis.  Il  s'agit  d'un  manuscrit  sur  papier  mesurant  330  mm  sur  213, 
couvert  en  parchemin.  Il  ne  comporte  pas  de  page  de  titre.  Au  dos  du  volume 
figure  le  titre  «  Recueil  d'épitaphes  ».  L'écriture  paraît  dater  du  milieu  du  xvne  siè- 
cle. Le  manuscrit  est  folioté  de  1  à  249,  mais  compte  aujourd'hui  190  feuillets 
seulement  :  59,  en  effet  (45  à  50,  100  à  123,  197  à  202  et  224  à  246)  en  ont  été 
arrachés.  Des  190  feuillets  restants,  61  sont  blancs,  17  ne  comportent  qu'un 
titre  (à  l'encre  ou  au  crayon),  2  sont  occupés  par  des  dessins  d'armoiries,  au 
crayon.  Dans  son  état  actuel,  le  manuscrit  n'intéresse  que  des  églises  situées 
sur  la  rive  droite  de  la  Seine,  dans  un  ordre  topographique  approximatif.  Com- 
portent ici  un  nombre  appréciable  d'épitaphes  :  les  Innocents  (cimetière  et  église), 
Saint-Germain  l'Auxerrois,  Saint-Eustache,  Saint-Merry,  le  Saint-Sépulcre,  Saint- 
Paul  et  Saint-Gervais.  Les  épitaphes  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  occupent  les 
feuillets  38  à  43  v°;  elles  sont  au  nombre  de  35.  La  plus  récente  est  de  1651. 
Quatre  textes  sont  originaux  :  les  fondations  faites  par  Guillaume  Hector  (n°  2  058), 
et  par  Simon  Hennequin  (n°  2  076),  l'épitaphe  de  Marie  de  Bullion  (n°  2  180) 
et  celle  de  Pierre  de  Riedmatten  (n°  2  238).  Onze  de  ces  trente-cinq  épitaphes 
sont  accompagnées  d'armoiries,  esquissées  à  la  plume,  avec  indication  abrégée 
des  émaux  et  métaux.  Ce  manuscrit  fait  connaître  certaines  dates  laissées  en 
blanc  par  les  autres  recueils  et  donne,  en  général,  une  version  correcte  du  texte; 
dans  plus  d'un  cas,  celle-ci  nous  a  paru  préférable  même  à  celle  du  manuscrit  A, 
qui,  jusqu'à  présent,  paraissait  le  plus  fidèle;  en  revanche,  certaines  épitaphes 
connues  par  d'autres  manuscrits  sont  ici  soit  données  en  abrégé,  soit  amputées 
de  deux  ou  trois  lignes. 

Le  manuscrit  VP2  (ancien  ms.  11  479,  aujourd'hui  CP  5  484)  est,  au  dire  de 
Raunié,  une  copie  intéressante  de  presque  tous  les  épitaphiers  importants.  Il 
contient  quelques  épitaphes  qui  ne  figurent  pas  ailleurs;  la  copie  aurait  pu  en 
être  faite  sur  des  feuillets  disparus  du  manuscrit  E  (Bibliothèque  de  l'Arsenal). 
Pour  Saint-Germain  l'Auxerrois,  ce  manuscrit  donne  138  épitaphes,  mais  aucune 
de  celles-ci  n'est  originale. 

La  Bibliothèque  de  l'Institut  possède,  sous  la  cote  ms.  367,  une  copie  tardive 
d'autres  épitaphiers,  peut-être  des  manuscrits  B.  Les  lectures  étant  très  incor- 
rectes, nous  ne  pouvions  l'utiliser  pour  l'établissement  du  texte.  Les  blasons  y 
étant  dessinés  et  coloriés,  nous  avons  eu  recours  à  ce  manuscrit  dans  les  cas 
où  émaux  et  métaux  des  armoiries  n'étaient  pas  donnés  par  les  autres  manus- 
crits, toutefois  les  indications  ainsi  recueillies  sont  certainement  sujettes  à 
caution. 

Enfin,  l'histoire  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  composée  au  xixe  siècle,  avant 
1842,  par  Nicolas-Michel  Troche  et  restée  inédite  (Bibl.  hist.  Ville  de  Paris,  ms. 
428),  nous  a  été  d'un  grand  secours,  en  dépit  de  sa  date  tardive,  non  seulement 
pour  l'histoire  de  l'édifice,  mais  aussi  pour  l'établissement  du  texte  des  épitaphes. 
Cet  auteur  en  a  recueilli  137.  La  dernière  en  date  est  de  1765,  alors  que  dans  les 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  xlix 

épitaphiers  manuscrits  du  xvme  siècle  elles  ne  vont  pas  au-delà  de  1708  (VP2)  et 
1713  (E3).  Sept  des  épitaphes  transcrites  par  Troche  ne  sont  données  par  aucun 
autre  manuscrit  :  le  n°  2  119,  première  épitaphe  de  la  famille  Tronson,  le  n°  2  127, 
épitaphe  de  Séraphin  Thielement,  les  nos  2  128,  Anne  Boursin,  veuve  de  Séraphin 
Thielement,  2 129,  François  Thielement,  2 130,  Marie  Thielement,  veuve  de 
Louis  Rousseau,  2 164,  Gabrielle- Victoire  de  Rochechouart  de  Mortemart,  et 
2165,  Jacques  Le  Coigneux. 


PRINCIPAUX    MANUSCRITS 

contenant  le  relevé   systématique   d'épitaphes 
de  Saint- Germain  l'Auxerrois 


1.  ÉPITAPHIERS   ANCIENS 
(XVIIe-XVIIIe  siècles) 

Bibliothèque  nationale   : 

ms.  fr.  8  217 A2 

ms.  fr.  32  342 B4 

ms.  fr.  8  224 C2 

Clairambault  945 D 

ms.  fr.  32  705  (Cabinet  des  titres,  879) F1 

ms.  fr.  32  706  (Cabinet  des  titres,  880) F2 

ms.  fr.  32  707  (Cabinet  des  titres,  881) F3 

Bibliothèque  de  l'Arsenal  : 

ms.  4  622 E3 

Bibliothèque  historique  de  la  ville  de  Paris  : 

ms.  CP  5  489 VPi 

ms.  CP  5  484 VP2 

Bibliothèque  de  l'Institut  : 

ms.  367 Institut 


2.  MANUSCRIT  DE  1842 

Bibliothèque  historique  de  la  ville  de  Paris,  ms.  428  :  Histoire  et  monographie  de  l'église 
ci-devant  collégiale,  actuellement  paroissiale  et  royale  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
à  Paris,  par  Nicolas-Michel  Troche  [1842]  :  Troche,  alias  Tr. 


OUVRAGES   IMPRIMÉS 

donnant  le  texte   d'une   ou   plusieurs  épitaphes 
de   Saint-Germain  l'Auxerrois 


1.  EPITAPHIERS 

Labbe  (Le  Père  Philippe),  Thésaurus  epitaphiorum  veterum  ac  recentium...,  Paris,  1666,  in-8°. 

Migne  (Abbé  Jean-Paul),  Dictionnaire  d'épigraphie  chrétienne...,  dans  Nouvelle  encyclopédie 
théologique,  t.  30-31,  2  vol.  in-4°. 

2.  OUVRAGES    GÉNÉRAUX  (« 

Blanchard  (François),  Les  généalogies  des  maistres  des  Requestes...,  Paris,  1670,  in-fol. 

Blanchard  (François),  Les  Presidens  au  mortier...,  Paris,  1647,  in-fol. 

Bonfons  (Pierre),  Les  Antiquitez...  de  Paris,  Paris,  1608,  in-8°. 

Brice  (Germain),  Description  de  la  ville  de  Paris,  9e  édition...,  Paris,  1752,  4  vol.  in-12. 

Colletet  (Guillaume),  Épigrammes...,  Paris,  1653,  in-12. 

Du  Breul  (Dom  Jacques),  Le  théâtre  des  Antiquitez  de  Paris...,  Paris,  1612,  in-4°. 

Fauvelet  du  Toc  (Antoine),  Histoire  des  secrétaires  d'Estat...,  Paris,  1668,  in-4°. 

Gallia  Christiana...,  t.  VII,  Paris,  1744,  in-fol. 

Goujet  (Abbé  Claude-Pierre),  Mémoire  historique  et  littéraire  sur  le  Collège  royal  de  France, 
Paris,  1758,  3  parties  en  1  vol.  in-4°. 

Guilhermy  (François  de)  et  Lasteyrie  (Robert  de),  Inscriptions  de  la  France...,  Paris,  1873- 
1883,  5  vol.  in-4°. 

Le  Maire  (C),  Paris  ancien  et  nouveau,  Paris,  1685-1698,  3  vol.  in-12. 

Piganiol  de  la  Force  (Jean-Aymar),  Description  historique  de  la  ville  de  Paris...,  nouvelle 
édition,  Paris,  1765,  10  vol.  in-12. 

Sauval  (Henri),  Histoire  et   recherches   des   antiquités   de   la  ville  de  Paris,  Paris,    1724, 
3  vol.  in-fol. 


La  description  bibliographique  complète  de  ces  publications  est  donnée  ci-dessous, à  la  BIBLIOGRAPHIE 


BIBLIOGRAPHIE 


7   1 


Abbon,  Le  siège  de  Paris  par  les  Normands, 
poème  du  IXe  siècle  édité  et  traduit  par 
Henri  Waquet,  Paris,  1942,  in-16.  (Les 
classiques  de  l'histoire  de  France  au 
Moyen  âge.) 

Abgrall  (Chanoine  Jean-Marie),  Architec- 
ture bretonne...,  1904,  in-8°. 

Abot  de  Bazinghen  (François),  Traité  des 
monnoies  et  de  la  juridiction  de  la  Cour 
des  monnoies,  en  forme  de  dictionnaire, 
Paris,  1764,  2  vol.  in-4°. 

Allard  (Guy),  Dictionnaire  historique,  chro- 
nologique, géographique,  généalogique... 
du  Dauphiné  publié  par  Hyacinthe  Gariel, 
Grenoble,  1864,  2  vol.  in-8°.  (Bibliothèque 
historique  et  littéraire  du  Dauphiné,  t.  II 
et   III.) 

Presidens    uniques   et   Premiers   Presi- 

dens  du...  Parlement  de  Dauphiné,  réédi- 
tion par  Hyacinthe  Gariel,  Grenoble, 
1864,  in-8°.  (Bibliothèque  historique  et 
littéraire  du   Dauphiné,  t.  I.) 

Anger  (Dom),  Les  dépendances  de  l'abbaye 
de  Saint-Germain  des  Prés,  Paris,  1906- 
1909,  3  vol.  in-8°. 

Annuaire  de  la  noblesse  de  France,  voir 
Armoriai  de  la  ville  de  Paris. 

Anselme  de  Sainte-Marie  (Le  Père),  His- 
toire généalogique  et  chronologique  de  la 
maison  royale  de  France,  3e  édition,  Paris, 
1726-1733,  9  vol.  in-fol. 

Arbaumont  (Jules  Maulbon  d'),  Armoriai 
de  la  Chambre  des  Comptes  de  Dijon, 
d'après  le  manuscrit  inédit  du  P.  Gautier, 
Dijon,  1881,  gr.  in-8°. 

Armoriai  de  la  Généralité  de  Paris,  voir 
Meurgey  de  Tupigny  (Jacques). 

Armoriai  de  la  ville  de  Paris...  Noms  et 
blasons  des  échevins  de  la  ville  de  Paris, 
1411-1789,  dans  Annuaire  de  la  noblesse 
de  France...,  par  André-François-Joseph 
Borel  d'Hauterive,  16e  année,  Paris, 
1859,  in-16,  p.  388-414. 


Aubert  (Félix),  Histoire  du  Parlement  de 
Paris,  de  l'origine  à  François  Ier,  1250- 
1515,  Paris,  1894,  2  vol.  in-8°. 

Aubert  (Marcel),  voir  Vitry  (Paul). 

et  Beaulieu  (Michèle),  Musée  national 

du  Louvre.  Description  raisonnée  des  sculp- 
tures du  Moyen  Age,  de  la  Renaissance  et 
des  temps  modernes,  t.  Ier,  Paris,  1950, 
in-4°. 

Aubert  de  La  Chesnaye  des  Bois,  voir 
La  Chesnaye  des  Bois. 

Aubigné  (Théodore-Agrippa  d'),  Œuvres 
complètes  publiées...  par  Eugène  Réaume, 
François  de  Caussade  et  A.  Legouëz, 
Paris,  1873-1892,  6  vol.  in-8°. 

Aubineau  (Léon),  voir  Rapin  (Le  Père  René). 

Augier  (Adrien),  voir  Lebeuf  (Abbé  Jean). 

Babelon  (Jean),  Germain  Pilon,  Paris,  1927, 
in-fol. 

Baguenault  de  Puchesse  (Gustave,  comte), 
voir  Catherine  de  Médicis. 

Barroux  (Marius),  [Note  sur  les  fouilles 
effectuées  à  l'église  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois,]  dans  Commission  municipale  du 
Vieux  Paris,  Procès-verbaux  (année  1927), 
Paris,  1931,  p.  177-178. 

Barthélémy  (Edouard  de),  Diocèse  ancien 
de  Châlons-sur-Marne,  histoire  et  monu- 
ments,... Paris,  1861,  in-8°. 

Baurit  (Maurice)  et  Hillairet  (Jacques), 
Saint-Germain  V Auxerrois,  église  collé- 
giale, royale  et  paroissiale.  L'église,  la 
paroisse,  le  quartier,  Paris,  1955,  in-8°. 

Bautier  (Robert-Henri),  voir  Helgaud  de 
Fleury. 

Beaulieu  (Michèle),  voir  Aubert  (Marcel). 

Berger  de  Xivrey  (Jules),  voir  Henri  IV. 

Bernois  (Abbé  C),  Histoire  de  l'abbaye 
royale  de  Saint-Euverte  d'Orléans,  Orléans, 
1918,  in-8°. 


1.  Ne  figurent  pas  dans   cette  bibliographie  les  manuels  ni  les  grands  dictionnaires  d'usage 
courant. 


dK 


LVI 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


Berty  (Adolphe),  Les  grands  architectes 
français  de  la  Renaissance,  Paris,  1860, 
in-8°. 

Topographie  historique  du  Vieux  Paris, 


Région  du  Louvre  et  des  Tuileries, 
2e  édition,  Paris,  1885,  in-4°.  (Histoire 
générale  de  Paris.) 

Bessières  (Le  Père),  Au  temps  de  Saint- 
Vincent  de  Paul...,  Gaston  de  Renty  et 
Henry  Buch,  Paris,  1931,  in-8°. 

Blanchard  (François),  Les  éloges  de  tous 
les  Premiers  Presidens  du  Parlement  de 
Paris...,  ensemble  leurs  généalogies,  epi- 
taphes,  armes  et  blazons...,  Paris,  1645, 
in-fol. 

Les     généalogies     des     maistres     des 


Requestes  ordinaires  de  Thostel  du  Roy, 
Paris,  1670,  in-fol. 

—  Les   Presidens    au    mortier   du    Parle- 


ment de  Paris...  depuis  Tan  1331  jusques 
à  présent...,  Catalogue  de  tous  les  conseil- 
lers..., Paris,  1647,  in-fol. 

Bloch-Michel  (Antoine),  Michel  de  Laillier, 
bourgeois  de  Paris  (vers  1370-1440),  dans 
École  nationale  des  Chartes,  Positions  des 
thèses...  de  1950,  p.  11-12. 

Bluche  (Jean-François),  L'origine  des  magis- 
trats du  Parlement  de  Paris  au  XVIIIe  siè- 
cle, dans  Paris  et  Île-de-France,  Mémoires 
publiés  par  la  Fédération  des  Sociétés 
historiques  et  archéologiques  de  Paris  et 
de  V Île-de-France,  t.  V-VI  (1953-1954), 
Paris,   1956,   in-8°. 

Boinet  (Amédée),  Les  églises  parisiennes, 
I.  Moyen  Age  et  Renaissance,  Paris,  1958, 
in-8°. 

Sculptures  gothiques  d'églises  pari- 
siennes, dans  Jardin  des  Arts,  n°  67, 
mai  1960,  p.  24-33. 

Bonfons  (Pierre),  Les  Antiquitez  et  choses 
plus  remarquables  de  Paris...  augmentées 
par  frère  Jacques  Du  Breul,  Paris,  1608, 
in-8°. 

Bories  (Edmond),  Histoire  du  canton  de 
Meulan,  Paris,  1906,  in-8°. 

Borrelli  de  Serres  (Colonel  Léon-Louis), 
Recherches  sur  divers  services  publics,  du 
XIIIe  au  XVIIe  siècle,  Paris,  1895-1903, 
3  vol.  in-8°. 

Bossuat  (André),  Une  famille  parisienne 
pendant  l'occupation  anglaise  au  XVe  siè- 
cle, dans  Bulletin  de  la  Société  de  This- 


toire  de  Paris  et  de  l'île  de  France,  87e-88e 
années  (1960-1961),  Paris,  1962,  p.  77-96. 

Bouchot  (Henri),  Bibliothèque  nationale. 
Inventaire  des  dessins  exécutés  pour  Roger 
de  Gaignières  et  conservés  aux  départe- 
ments des  Estampes  et  des  Manuscrits, 
Paris,  1891,  2  vol.  in-8°. 

Boulenger  (Jacques),  Dans  la  vieille  rue 
Saint-Honoré,  Paris,  1931,  in-16. 

Boulet-Sautel  (Marguerite),  Questiones  Jo- 
hannis  Galli,  Paris,  1944.  (Bibliothèque 
des  Écoles  françaises  d'Athènes  et  de 
Rome.) 

Bournon  (Fernand),  voir  Lebeuf  (Abbé 
Jean). 

Bretonneau  (Guy),  Histoire  généalogique 
de  la  maison  des  Briçonnets...,  Paris,  1620, 
in-4°. 

Brice  (Germain),  Description  de  la  ville  de 
Paris  et  de  tout  ce  quelle  contient  de  plus 
remarquable,  9e  édition...,  Paris,  1752, 
4  vol.  in-12. 

Brière  (Gaston),  [Communication  du  texte 
d'une  lettre  avec  signature  autographe  de 
«  Deumier  »  adressée  au  marquis  de  Mari- 
gny,  le  30  octobre  1767,]  dans  Bulletin  de 
la  Société  de  l'histoire  de  Paris  et  de  l'Île- 
de-France,  62e  année  (1935),  Paris,  1935, 
p.  21. 

Brochard  (Chanoine  Louis),  Saint- Gervais, 
histoire  de  la  paroisse,  Paris,  1950,  in-8°. 

Cahen  (Léon),  Le  chapitre  de  Saint-Germain 
TAuxerrois  dans  la  première  moitié  du 
XVIIIe  siècle  et  son  union  au  chapitre  de 
Notre-Dame,  dans  Revue  d'Histoire  mo- 
derne et  contemporaine,  2e  année,  t.  II 
(1900-1901),  Paris,  1901,  p.  268-284. 

Campardon  (Emile)  et  Tuetey  (Alexandre), 
Inventaire  des  registres  des  insinuations  du 
Châtelet  de  Paris,  Paris,  1906,  in-4°.  (His- 
toire générale  de  Paris.) 

Carolus-Barré  (Louis),  Y  eut-il  une  com- 
mune à  Pont-Sainte-Maxence  au  Moyen 
Âge  ?  dans  Mélanges...  Louis  Halphen, 
Paris,  1951,  p.  111-117. 

Catalogue  des  actes  de  François  Ier,  Paris, 
1887-1908,  10  vol.  in-4°. 

Catherine  de  Médicis,  Lettres  publiées  par 
Hector  de  la  Ferrière  et  Gustave  Bague- 
nault  de  Puchesse,  index  par  André 
lesort,  Paris,  1880-1943,  11  vol.  in-4°. 
(Coll.  de  documents  inédits  sur  l'histoire 
de  France.) 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


LVII 


Caussade  (François  de),  voir  Aubigné 
(Théodore- Agrippa  d'). 

Caylus  (Anne-Claude-Philippe  de  Tubières 
de  Grimoard,  comte  de),  Correspondance 
inédite  avec  le  P.  Paciaudi,  théatin 
(1757-1765),  suivie  de  celles  de  l'abbé 
Barthélémy  et  de  P.  Mariette  avec  le 
même,  publiées  par  Charles  Nisard,  Paris, 
1877,  2  vol.  in-8°. 

Recueil  d'antiquités  égyptiennes,  étrus- 


ques, grecques   et   romaines,   Paris,   1752- 
1767,  7  vol.  in-4°. 

Chaleix  (Pierre),  Recherches  sur  la  statue 
priante  actuellement  dénommée  «  Mar- 
guerite de  Crèvecœur  »  (communication), 
dans  Bulletin  de  la  Société  de  l'histoire 
de  l'Art  français  (année  1961),  Paris, 
1962,  p.  29-37. 

Chamard  (Henri),  Histoire  de  la  Pléiade, 
Paris,  1939-1940,  4  vol.  in-8°. 

Champion  (Pierre),  voir  Gassot  (Jules). 

Charavay  (Etienne),  voir  Louis  XL 

Chastel  (André),  Les  vestiges  de  l'hôtel 
Le  Gendre  et  le  véritable  hôtel  de  la 
Trémoïlle,  dans  Bulletin  monumental, 
124  (1966),  Paris,  1966,  p.  129-165. 

Chatel  (Elisabeth),  Saint-Germain  VAuxer- 
rois,  dans  Paris  et  Île-de-France,  Mémoires 
publiés  par  la  Fédération  des  sociétés 
historiques  et  archéologiques  de  Paris  et  de 
l'Île-de-France,  t.  XI  (1960),  Paris,  1960, 
p.  191-194  (Les  anciennes  églises  subur- 
baines de  Paris...,  IIe  partie...,   18). 

Chorier  (Nicolas),  Le  nobiliaire  de  la 
province  de  Dauphiné,  Grenoble,  1697, 
4  vol.  in-12. 

Ciprut  (Edouard-Jacques),  Une  campagne  de 
travaux  à  Saint-Germain  l'Auxerrois  au 
début  du  XVIIe  siècle,  dans  Documents 
inédits  (Histoire,  littérature,  arts),  XVIe- 
XVIIIe  siècles,  n°  3,  avril-mai  1965,  p.  7-24. 

Clarac  (Frédéric,  comte  de),  Musée  de  sculp- 
ture antique  et  moderne,  ou  description 
historique  et  graphique  du  Louvre..., 
Paris,  1841-1853,  6  vol.  in-4°. 

Clément  de  Ris  (Louis),  Les  amateurs  d'au- 
trefois, Paris,  1877,  in-8°. 

Cochin  (Charles-Nicolas),  Mémoires  inédits 
sur  le  comte  de  Caylus,  Bouchardon,  les 
Slodtz,  publiés  par  Charles  Henry,  Paris, 
1880,  in-8°. 


Colletet  (Guillaume),  Épi  grammes...,  Paris, 
1653,  in-12. 

Comptes  du  domaine  de  la  Ville  de  Paris,... 
1424-1489,  Paris,  1948-1958,  2  vol.  in-4°. 
(Histoire  générale  de  Paris.) 
I.  1424-1457,  par  Alexandre  Vidier,  Léon 

Le  Grand,  Paul  Dupieux. 
IL  1457-1489,  par  Jacques  Monicat. 

Constans  (Germain),  Traité  de  la  Cour  des 
Monnoyes  et  de  l'estendue  de  sa  juridic- 
tion..., Paris,  1658,  2  parties  en  1  vol. 
in-8°. 

Coste  (Le  Père  Hilarion  de),  Le  parfait 
ecclésiastique,  ou  l'histoire  de  la  vie  et  de 
la  mort  de  François  Le  Picart...,  doyen  de 
Saint-Germain  de  l'Auxerrois,  Paris,  1658, 
in-8°. 

Coste  (Pierre),  voir  Vincent  de  Paul  (Saint). 

Courajod  (Louis),  Alexandre  Lenoir,  son 
journal  et  le  musée  des  Monuments  fran- 
çais, Paris,  1878-1887,  3  vol.  in-8°. 

Fragments  des  mausolées  du  comte  de 

Caylus  et  du  marquis  du  Terrail  conservés 
au  musée  du  Louvre,  dans  L'Art,  t.  XV, 
4«  année  (1878),  Paris,  1878,  p.  314-318. 

Coural  (Jean),  Une  œuvre  inconnue  de 
Mathieu  Jacquet,  dit  Grenoble  :  le  monu- 
ment funéraire  de  Pomponne  de  Bellièvre, 
dans  La  Revue  des  Arts,  Musées  de  France, 
8e  année  (1958),  Paris,  1958,  p.  45-48. 

Courcelles  (Jean-Baptiste-Pierre  Jullien, 
dit  le  chevalier  de),  Généalogie  de  la 
maison  de  Fortia,  Paris,  1824,  in-4°. 

Coustant  d'Yanville  (Comte  H.),  Chambre 
des  Comptes  de  Paris.  Essais  historiques  et 
chronologiques,  privilèges  et  attributions 
nobiliaires  et  armoriai,  Paris,  1866-1875, 
in-fol. 

Coyecque  (Ernest),  [Communication,]  dans 
Bulletin  de  la  Société  de  l'histoire  de 
Paris  et  de  l'Île-de-France,  67e-68e  années 
(1940-1941),  Paris,  1942,  p.  3-4. 

La    documentation    de    l'histoire    de 

l'Art  français...  (communication),  dans 
Bulletin  de  la  Société  de  l'histoire  de 
l'Art  français  (année  1930),  Paris,  1930, 
p.  92-96. 

Les     vieilles     archives     des     notaires, 


source  capitale  d'information  historique, 
dans  Mercure  de  France,  t.  CCLI,  n°  859 
(1«  avril  1934),  Paris,  1934,  p.  37-53. 


do 


LVIII 


EPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


Delachenal  (Roland),  Histoire  des  avocats 
au  Parlement  de  Paris,  1300-1600,  Paris, 
1885,   in-8°. 

Delmas  (Ernest),  Essai  historique  sur  le 
chapitre  de  Saint-Germain  VAuxerrois  de 
Paris,  VIIe-XVIIIe  siècle,  thèse  [de  1'] 
Ecole  nationale  des  Chartes,  Paris,  1905, 
s.  1.  n.  d.  [1965],  in-8°,  multigraphié. 

Démode  (Léo),  voir  Foulon  (Maurice). 

Denière  (G.),  La  juridiction  consulaire  de 
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Devaux  (Jean),  Index  funereus  chirurgorum 
parisiensium  ab  anno  1315  ad  annum 
1714,  Trévoux  et  Paris,  1714,  in-12. 

Dezallier  d'Argenville  (Antoine-Nicolas), 
Voyage  pittoresque  de  Paris,  5e  édition, 
Paris,  1770,  in-18. 

Dion    (Adolphe,  comte  de),    voir    Maquet. 

Dubois  (Jacques),  voir  Moreau  (René). 

Du  Breul  (Dom  Jacques),  Supplément  des 
Antiquitez  de  Paris  avec  tout  ce  qui  s'est 
fait  et  passé  de  plus  remarquable  depuis 
l'année  1610  jusques  à  présent,  Paris, 
1639,  in-4°. 

Le  théâtre  des  Antiquitez  de  Paris,  où 

est  traicté  de  la  fondation  des  églises  et 
chapelles  de  la  cité,  université,  ville  et 
diocèse  de  Paris...,  Paris,  1612,  in-4°; 
autre  édition,  Paris,  1639,  in-4°. 

voir  Bonfons  (Pierre). 


Du  Chesne  (André),  Histoire  généalogique 
de  la  maison  des  Chasteigners...,  Paris, 
1633-1634,  2  parties  en  1  vol.,  in-fol. 

Du  Colombier  (Pierre),  Jean  Goujon, 
Paris,  1949,  in-4°. 

■  Les  jubés  des  Cordeliers  et  de  Saint- 
Germain  VAuxerrois,  dans  Gazette  des 
Beaux-Arts,  1934,  II,  p.  144-147. 

Dumolin  (Maurice),  Communication  sur 
l'histoire  de  l'hôtel  de  Guénégaud..., 
dans  Commission  municipale  du  Vieux 
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1937,  p.  57-63. 

La  maison  mortuaire  de  Coligny,  dans 

Bulletin  de  la  Société  de  l'histoire  de  Paris 
et  de  l'Île-de-France,  55e  année  (1928), 
Paris,  1929,  p.  22-36. 

La  maladrerie   et    le  fief  du    Roule, 


Dumolin  (Maurice)  et  Outardel  (George), 
Les  églises  de  France.  Paris  et  la  Seine, 
Paris,    1936,   in-4°. 

Dupieux  (Paul),  voir  Comptes  du  domaine 
de  la  Ville  de  Paris,  t.  I. 

Dupont-Ferrier  (Gustave),  Les  avocats  à  la 
Chambre  ou  Cour  des  Aides  de  Paris  au 
XVe  siècle,  dans  Bibliothèque  de  l'École 
des  Chartes,  t.  XCIII  (1932),  Paris,  1932, 
p.  267-313. 

— —  Les  avocats  à  la  Cour  du  Trésor  de 
1401  à  1515,  ibid.,  t.  XCVII  (1936), 
Paris,  1936,  p.  5-81. 

Etudes  sur  les  institutions  financières 


de  la  France  à  la  fin  du  Moyen  Age,  Paris, 
1930-1932,  2  vol.  in-8°. 

—  Gallia  regia,  ou  état  des  officiers  royaux 
des  bailliages  et  des  sénéchaussées,  de 
1328  à  1515,  Paris,  1942-1961,  7  vol.  in-4°. 

Le  personnel  de  la  Cour  ou  Chambre 


ibid.,     57e     année    (1930),     Paris,     1930, 
p.  46-83. 


des  Aides  de  Paris  des  origines  à  1483, 
dans  Annuaire-Bulletin  de  la  Société  de 
l'histoire  de  France,  Paris,  1931,  p.  219- 
255;  1932,  p.  191-297;  1933,  p.  167-269. 

Engrand  (J.-E.),  Le  château  de  Maisons  de 
1642  à  l'an  V...,  dans  Revue  de  l'histoire 
de  Versailles  et  de  Seine-et-Oise  (année 
1912),  Versailles,  1912,  p.  305-336. 

Epitaphier  du  Vieux  Paris...,  t.  I  à  III  par 
Emile  Raunié,  t.  IV  par  Emile  Raunié  et 
Max  Prinet,  Paris,  1890-1914,  4  vol.  in-4°. 
(Histoire  générale  de  Paris.) 

Fauvelet  du  Toc  (Antoine),  Histoire  des 
secrétaires  d'Estat...  avec  les  éloges...  et 
généalogies  de  tous  ceux  qui  les  ont 
possédées  jusqu'à  présent,  Paris,  1668, 
in-4°. 

Fosseyeux  (Marcel),  Inventaire  des  objets 
d'art  appartenant  à...  l'Assistance  pu- 
blique..., Paris,  1910,  in-8°. 

Foulon  (Maurice)  et  Démode  (Léo),  Le  vieil 
Aubervilliers  avant  1789.  Notes  d'histoire 
locale,  Clermont-Ferrand,  1929,  in-4°. 

François  Ier,  voir  Catalogue  des  actes... 

Gallia  christiana...,  Paris,  1716-1865,  16  vol. 
in-fol. 

Gariel  (Hyacinthe),  voir  Allard  (Guy). 

Gassot  (Jules),  Sommaire  mémorial  de  Jules 
Gassot,  1555-1623,  secrétaire  du  Roi,  publié 
par  Pierre  Champion,  Paris,  1934,  in-8°. 
(Société  de  l'histoire  de  France.) 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


LIX 


Gaudreau  (Abbé  L.),  Notice  descriptive  et 
historique  sur  l'église  et  la  paroisse  Saint- 
Eustache  de  Paris,  Paris,  1855,  in-12. 

Géraud  (Hercule),  Paris  sous  Philippe  le 
Bel...,  d'après  un  manuscrit  contenant  le 
rôle  de  la  taille...  en  1292,  Paris,  1837, 
in-4°.  (Coll.  de  documents  inédits  sur 
l'histoire  de  France.) 

Goncourt  (Edmond  et  Jules  de),  Portraits 
intimes  du  XVIIIe  siècle...,  Paris,  1892, 
in-12. 

Goujet  (Abbé  Claude-Pierre),  Mémoire  his- 
torique et  littéraire  sur  le  Collège  royal 
de  France,  Paris,  1758,  3  parties  en  1  vol. 
in-4°. 

Grandmaison  (Louis  de),  Les  auteurs  du 
tombeau  des  Poncher  (Musée  du  Louvre), 
dans  Réunion  des  Sociétés  des  Beaux- 
Arts  des  départements...,  21e  session  (1897), 
Paris,  1897,  p.  87-96. 

Grands  (Les)  créateurs  de  Paris  et  leurs 
œuvres.  Musée  Carnavalet,  juillet-octobre 
1951.  [Catalogue  d'exposition,]  Paris  (1951), 
in-8°. 

Grave  (Victor-Eugène),  Supplément  au  No- 
biliaire et  armoriai  du  comté  de  Montfort- 
l'Amaury  [d'Adrien  Maquet  et  Adolphe 
de  Dion],  Versailles,  1906,  in-8°. 

Grimault  (Aimé),  [Rapport  sur  la  décou- 
verte d'inscriptions  funéraires  dans  l'église 
Saint-Germain  l'Auxerrois,]  dans  Commis- 
sion municipale  du  Vieux  Paris,  Procès- 
verbaux  (année  1926),  Paris,  1930,  p.  137- 
140. 

Rapport...  sur  les  fouilles  effectuées  à 

l'église   Saint-Germain    l'Auxerrois,    ibid. 
(année  1927),  Paris,  1931,  p.  177-178. 

Griselle  (Eugène),  État  de  la  maison  du  roi 
Louis  XIII,  de  celles  de  sa  mère  Marie  de 
Médicis,  de  ses  sœurs...,  de  son  frère  Gas- 
ton d'Orléans...,  comprenant  les  années 
1601  à  1665,  Paris,  1912,  in-8°. 

Guiffrey  (Jules-Joseph),  Scellés  et  inven- 
taires d'artistes,  2e  partie,  1741-1770,  dans 
Nouvelles  archives  de  l'Art  français,  t.  XI 
(1884),  Paris,  1884,  p.  368-373. 

Guilhermy  (Ferdinand  de),  Musée  de  sculp- 
ture au  Louvre,  dans  Annales  archéolo- 
giques par  Didron  aîné,  t.  XII  (1852), 
Paris,  1852,  p.  84-96. 

Guilhermy  (François  de)  et  Lasteyrie 
(Robert  de),  Inscriptions  de  la  France  du 


Ve  au  XVIIIe  siècle.  Ancien  diocèse  de 
Paris,  Paris,  1873-1883,  5  vol.  in-4°.  (Coll. 
de  documents  inédits  sur  l'histoire  de 
France.) 

Hanotaux  (Gabriel),  Histoire  du  cardinal  de 
Richelieu,  Paris,  1893-1903,  2  t.  en  3  vol. 
in-8°. 

Hardel  (Emilie),  Saint-Germain  l'Auxerrois 
à  Paris,  essai  historique,  dans  École 
nationale  des  Chartes,  Positions  des 
thèses...  de  1935,  p.  113-119. 

Harrisse  (Henry),  Le  Président  de  Thou  et 
ses  descendants.  Leur  célèbre  bibliothèque, 
leurs  armoiries...,  Paris,  1905,  in-8°. 

Helgaud  de  Fleury,  Vie  de  Robert  le 
Pieux...,  texte  édité,  traduit  et  annoté  par 
Robert-Henri  Bautier  et  Gillette  Labory, 
Paris,  1965,  in-8°.  (Sources  d'histoire  mé- 
diévale.) 

Henri  IV,  Recueil  des  lettres  missives  de 
Henri  IV,  édition  Jules  Berger  de  Xivrey, 
Paris,  1843-1876,  9  vol.  in-4°.  (Coll.  de  do- 
cuments inédits  sur  l'histoire  de  France.) 

Henry  (Charles),  voir  Cochin  (Charles- 
Nicolas). 

Herluison  (Henri),  Actes  d'état-civil  d'ar- 
tistes français,  peintres,  graveurs,  archi- 
tectes..., Orléans,  1873,  in-8°. 

Hillairet  (Jacques),  voir  Baurit  (Maurice). 

Hoche  (Lucien),  Contribution  à  l'histoire  de 
Paris.  Paris  occidental,  XIIe-XIXe  siècle, 
Paris,  1912,  3  vol.  in-4°. 

Ingersoll-Smouse  (Florence),  La  sculpture 
funéraire  en  France  au  XVIIIe  siècle, 
Paris,  1912,  in-8°. 

Jacqueton  (Gilbert),  Documents  relatifs  à 
l'administration  financière  en  France  de 
Charles  VII  à  François  Ier  (1443-1523), 
Paris,  1891,  in-8°. 

Jaillot  (Jean-Baptiste-Michel  Renou  de 
Chevigné,  dit),  Recherches  critiques,  histo- 
riques et  topographiques  sur  la  ville  de 
Paris  depuis  le  commencement  jusqu'à 
présent,  Paris,  1772-1775,  5  vol.  in-8°. 

Jassemin  (Henri),  La  Chambre  des  Comptes 
de  Paris  au  XVe  siècle,  Paris,  1933,  in-8°. 

Jouin  (Henry),  Henriette  Sélincart,  femme 
d'Israël  Silvestre,  son  portrait  sur  marbre 
par  Charles  Le  Brun,  dans  L'Artiste,  60e 
année,  t.  II  (1890),  p.  10-20. 


LX 


EPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


Journal  d'un  bourgeois  de  Paris,  1405-1449, 
publié...  par  Alexandre  Tuetey,  Paris, 
1881,  in-8°.  (Société  de  l'histoire  de 
Paris.) 

Jullien  de  Pommerol  (Marie-Henriette), 
Albert  de  Gondi,  maréchal  de  Retz, 
Genève,  1953,  in-4°. 

Labbe  (Le  Père  Philippe),  Thésaurus  epita- 
phiorum  veterum  ac  recentium  selectorum 
ex  antiquis  inscriptionibus  omnique  scrip- 
torum  génère...,  Paris,  1666,  in-8°. 

Laborde  (Marquis  Léon  de),  Les  comptes  des 
Bâtiments  du  Roi  (1528-1571)...,  Paris, 
1877-1880,  2  vol.  in-8°. 

Labory  (Gillette),  voir  Helgaud  de  Fleury. 

La  Chesnaye  des  Bois  (François-Alexandre 
Aubert  de),  Dictionnaire  de  la  noblesse, 
contenant  les  généalogies,  l'histoire  et  la 
chronologie  des  familles  nobles  de  France, 
3e  édition,  Paris,  1863-1876,  19  vol.  in-4°. 

La  Ferrière  (Hector  de),  voir  Catherine 
de  Médicis. 

Laprade  (Albert),  François  d'Orbay,  archi- 
tecte de  Louis  XIV,  Paris,  1960,  in-4°. 

Lasteyrie  (Robert  de),  Cartulaire  général  de 
Paris...,  t.  I.  528-1180,  Paris,  1887,  in-4°. 
(Histoire  générale  de  Paris.) 

voir  Guilhermy  (François  de). 

Lauderaut  (Abbé  J.),  Essai  sur  l'histoire  de 
la  paroisse  d'Andilly...,  Paris,  1881, 
in-8°. 

Laurent  (Jean-Paul),  Grand  Conseil,  dans 
Guide  des  recherches  dans  les  fonds  judi- 
ciaires de  l'Ancien  Régime,  Paris,  1958, 
in-4°,  p.  27-60. 

Lebeuf  (Abbé  Jean),  Histoire  de  la  ville  et  de 
tout  le  diocèse  de  Paris,  nouvelle  édition 
[par  Adrien  Augier],  rectifications  et  addi- 
tions par  Fernand  Bournon,  Paris,  1883- 
1897,  7  vol.  in-8°. 

LefÈvre  (Abbé  Louis),  Osny-sur-Viosne,  essai 
historique  d'après  les  archives  de  la  sei- 
gneurie, dans  Mémoires  de  la  Société  histo- 
rique de  Pontoise  et  du  Vexin,  t.  XLIX 
(1941),  Pontoise,  1941,  p.  33-128. 

Legouëz  (A.),  voir  Aubigné  (Théodore- 
Agrippa  d'). 

Le  Grand  (Léon),  voir  Comptes  du  domaine 
de  la  Ville  de  Paris,  t.  I. 


Lehoux  (Françoise),  Gaston  Olivier,  aumô- 
nier du  roi  Henri  II  (1552).  Bibliothèque 
parisienne  et  mobilier  du  XVIe  siècle, 
Paris,  1957,  in-4°. 

Le  Livre  de  Simon  Teste,  correcteur  à  la 

Chambre  des  Comptes  (1481-1557),  dans 
Bulletin  philologique  et  historique  du 
Comité  des  Travaux  historiques  et  scienti- 
fiques (années  1940-1941),  Paris,  1942, 
p.  137-199. 

Le  Laboureur  (Jean),  Les  tombeaux  des  per- 
sonnes illustres,  avec  leurs  éloges,  généalo- 
gies, armes  et  devises,  Paris,  1679,  in-fol. 

Lelong  (Le  Père  Jacques),  Bibliothèque  histo- 
rique de  la  France,  contenant  le  catalogue 
des  ouvrages  imprimés  et  manuscrits  qui 
traitent  de  l'histoire  de  ce  royaume,  nou- 
velle édition  par  M.  Fevret  de  Fontette, 
Paris,  1768-1778,  5  vol.  in-fol. 

Le  Maire  (C),  Paris  ancien  et  nouveau,  Paris, 
1685-1698,  3  vol.  in-12. 

Le  Moël  (Michel),  Archives  architecturales 
parisiennes  en  Suède,  dans  L'urbanisme 
de  Paris  et  l'Europe,  1600-1680.  Travaux 
et  documents  inédits  présentés  par  Pierre 
Francastel,  Paris,  1969,  in-8°,  p.  105-192. 

Recherches  sur  la  musique  du  Roi  de 


1600  à  1660,  dans  École  nationale  des 
Chartes,  Positions  des  thèses...  de  1954, 
p.  89-92. 

Lenoir  (Alexandre),  Journal,  voir  Courajod 
(Louis). 

Musée  royal  des   Monumens  français 

ou  Mémorial  de  l'histoire  de  France  et  de 
ses  monumens,  Paris,  1815,  in-12. 

Leroquais  (Chanoine  Victor),  Les  sacramen- 
taires  et  les  missels  manuscrits  des  biblio- 
thèques publiques  de  France,  Paris,  1924, 
3  vol.  et  un  album  in-fol. 

Le  Roux  de  Lincy  (Antoine- Jean- Victor),  His- 
toire de  l'Hôtel  de  Ville  de  Paris,  suivie 
d'un  essai  sur  l'ancien  gouvernement  muni- 
cipal de  cette  ville...,  Paris,  1846,  in-4°. 

Lesort  (André),  Gilles  de  Clamecy,  bour- 
geois de  Paris  et  de  Rouen,  négociant  et 
armateur  à  la  fin  du  XIVe  siècle  et  au  début 
du  XVe...,  dans  Bulletin  philologique  et 
historique  du  Comité  des  Travaux  histo- 
riques et  scientifiques  (année  1958),  Paris, 
1959,  in-8°,  p.  227-236. 

voir  Catherine  de  Médicis. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


LXI 


Levron  (Jacques),  Archives  départementales 
de  Seine-et-Oise,  Archives  communales, 
Inventaire  sommaire  des  registres  parois- 
siaux..., canton  d'Argenteuil,  Versailles, 
1957,  in-4°. 

Limouzin-Lamothe  (Raymond),  La  dévasta- 
tion des  églises  de  Paris  et  de  la  banlieue 
lors  de  l'émeute  de  Saint-Germain  l'Au- 
xerrois  (14-15  février  1831),  dans  Bulletin 
de  la  Société  de  l'histoire  de  Paris  et  de 
l'Île-de-France,  89e  année  (1962),  Paris, 
1963,  p.  36-37. 

Longnon  (Auguste),  Paris  pendant  la  domi- 
nation anglaise  (1420-1436)...,  Paris,  1878, 
in-8°.  (Société  de  l'histoire  de  Paris.) 

Louis  XI,  Lettres  publiées  d'après  les  ori- 
ginaux..., par  Joseph  Vaesen,  Etienne 
Charavay  et  Bernard  de  Mandrot,  Paris, 
1883-1909,  11  vol.  in-8°.  (Société  de  l'his- 
toire de  France.) 

Luppé  (Pierre-Louis-François,  marquis  de), 
Notes  sur  les  l'Orfèvre,  dans  Comité  archéo- 
logique de  Senlis,  Comptes  rendus  et 
mémoires,  4e  série,  t.  V  (1902),  Senlis, 
1903,  p.  3-7. 

Malbois  (Abbé  Emile),  Le  tombeau  d'Hen- 
riette Sélincart  à  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois,  dans  Le  Centre  de  Paris,  Bulletin  de 
la  Société  historique  et  archéologique  des 
1er,  2e  et  10e  arrondissements  de  Paris, 
t.  IV,  Paris,  1939,  p.  60-63. 

MÂLE  (Emile),  L'art  religieux  de  la  fin  du 
Moyen  Âge  en  France,  Paris,  1908,  in-4°. 

Le  vitrail  français  au  XVe  et  au  XVIe 

siècle,  dans  Histoire  de  l'Art,  publiée  sous 
la  direction  d'André  Michel,  t.  IV  (1911), 
p.  773-814. 

Mandrot  (Bernard  de),  voir  Louis  XL 

voir  Roye  (Jean  de). 

Manuscrits  (Les)  à  peintures  en  France  du 
XIIIe  au  XVIe  siècle.  Bibliothèque  natio- 
nale, 1955.  [Catalogue  d'exposition,]  Paris, 
1955,  in-8°. 

Maquet  (Adrien)  et  Dion  (Adolphe,  comte 
de),  Nobiliaire  et  armoriai  du  comté  de 
Montfort-V  Amaury ,  dans  Mémoires  et 
documents  publiés  par  la  Société  archéolo- 
gique de  Rambouillet,  t.  V  (1881),  Ram- 
bouillet, 1881,  p.  49-516. 

Marcel  (Pierre  Marcel  Lévi,  dit),  Inventaire 
des   papiers    manuscrits    du    cabinet    de 


Robert  de  Cotte,  premier  architecte  du  Roi, 
1656-1735,  et  de  Jules-Robert  de  Cotte, 
1683-1767,  conservés  à  la  Bibliothèque 
nationale,  Paris,  1906,  in-8°. 

Maugis  (Edouard),  Histoire  du  Parlement  de 
Paris  de  l'avènement  des  rois  Valois  à  la 
mort  d'Henri  IV,  Paris,  1913-1916,  3  vol. 
in-8°. 

Menon  (Pierre-Louis),  Créteil,  village  du 
terroir  de  Brie,  dans  Bulletin  folklo- 
rique d'Île-de-France,  juil.-sept.  1947, 
p.  13-18;  oct.-déc.  1947,  p.  16-20;  janv.- 
mars  1948,  p.  16-19. 

Meurgey  de  Tupigny  (Jacques),  Armoriai  de 
la  Généralité  de  Paris  dressé  par  Charles 
d'Hozier  en  exécution  de  l'édit  de 
novembre  1696...,  Mâcon,  1965-1966,  4  vol. 
in-4°. 

Meyer  (Edmond),  Histoire  de  la  ville  de 
Vernon  et  de  son  ancienne  châtellenie,  Les 
Andelys,  1874-1875,  2  vol.  in-8°. 

Migne  (Abbé  Jean-Paul),  Dictionnaire  d'épi- 
graphie  chrétienne...,  dans  Nouvelle  ency- 
clopédie théologique,  t.  30-31,  Paris, 
1852,  2  vol.  in-4°. 

Millin  (Aubin-Louis),  Antiquités  nationales 
ou  recueil  de  monumens  pour  servir  à 
l'histoire  générale  et  particulière  de  l'Em- 
pire françois,  Paris,  1790-  an  VII,  5  vol. 
in-4°. 

Mirot  (Léon),  Chambre  des  Comptes  de 
Paris.  Inventaire  analytique  des  hommages 
rendus  à  la  Chambre  de  France,  Melun, 
1932-1936,  2  fasc.  in-4°. 


—  Figures  des  XIVe  et  XVe  siècles,  Jean 
et  Gilles  de  Clameci,  dans  Bulletin  de  la 
Société  scientifique  et  artistique  de  Cla- 
mecy,  51e  année,  3e  série,  n°  3  (1927), 
Paris,  1928,  p.  60-70. 


Inventaire   des   hommages   rendus   au 

roi  pour  le  bailliage  de  Sens  du  XIVe  au 
XVIIIe  siècle...,  dans  Bulletin  de  la  Société 
archéologique  de  Sens,  t.  XLI  (1940-1942), 
Auxerre,  1943,  p.  280-378. 

Mollat  (Michel),  Le  commerce  maritime 
normand  à  la  fin  du  Moyen  Âge,  Paris 
[1952],  in-8°. 

Monicat  (Jacques),  voir  Comptes  du  domaine 
de  la  ville  de  Paris,  t.  IL 


LXII 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


Monmerqué  (Louis-Jean-Nicolas  de),  voir 
Tallemant  des  Réaux. 

Moreau  (René),  Jacobi  Sylvii  Opéra  medica, 
jam  demum  in  sex  partes  digesta...  Ad- 
juncta  est  ejusdem  vita  et  icon,  opéra  et 
studio  Renati  Moraei...,  Genève,  1630, 
in-fol. 

MorÉri  (Louis),  Le  grand  dictionnaire  histo- 
rique, ou  le  mélange  curieux  de  l'histoire 
sacrée  et  profane...,  nouvelle  édition..., 
Paris,  1759,  10  vol.  in-fol. 

Mouton  (Léo),  Deux  financiers  au  temps  de 
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tin de  la  Société  de  l'histoire  de  Paris  et 
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1937,  p.  65-104. 

Nisard  (Charles),  voir  Caylus. 

Offices  propres  de  l'église  royale  et  paroissiale 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois  dressés  selon 
le  nouveau  bréviaire  et  le  nouveau  missel 
de  Paris,  Paris,  1745,  in-18. 

Outardel  (George),  voir  Dumolin  (Maurice). 

Palustre  (Léon),  La  Renaissance  en  France, 
Paris,  1879-1885,  3  vol.  in-fol. 

Paris  (Paulin),  voir  Tallemant  des  Réaux. 

Piganiol  de  LA  Force  (Jean-Aymar),  Des- 
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1765,  10  vol.  in-12. 

Pintard  (René),  Le  libertinage  érudit  dans 
la  première  moitié  du  XVIIe  siècle,  Paris, 
1943,  2  vol.  in-8°. 

Potiquet  (Alfred),  Les  seigneurs  de  la  ville 
de  Magny-en-Vexin,  Magny,  1877,  in-8°. 

Prinet  (Max),  voir  Épitaphier  du  Vieux 
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Prost  (Bernard),  Inventaires  mobiliers  et 
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1902-1908,  2  vol.  in-8°. 

Quicherat  (Jules),  Les  trois  Saint-Germain 
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impériale  des  Antiquaires  de  France, 
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Rapin  (Le  Père  René),  Mémoires  sur  l'Église 
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neau,  Paris,  1865,  3  vol.  in-8°. 


Raunié  (Emile),  voir  Épitaphier  du  Vieux 
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Réaume  (Eugène),  voir  Aubigné  (Théodore- 
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Registre  criminel  du  Châtelet  de  Paris, 
du  6  septembre  1389  au  18  mai  1392,  Paris, 
1861-1864,  2  vol.  in-8°. 

Registres  des  délibérations  du  Bureau  de  la 
Ville  de  Paris...,  Paris,  1883-1958,  19  vol. 
in-4°.  (Histoire  générale  de  Paris.) 

Règlement  pour  l'œuvre  et  fabrique  de  la 
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Rey  (Auguste),  Boileau  et  Sylvie,  MUe  de 
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Vexin,  t.  XXXI  (1912),  Pontoise,  1912, 
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Jacques    Bachot    et    le    tombeau    des 

Poncher,  dans  Mémoires  de  la  Société 
nationale  des  Antiquaires  de  France, 
7e  série,  t.  X  (1910),  Paris,  1911,  p.  213- 
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Rivoire  de  la  BÀtie  (Gustave,  marquis), 
Armoriai  du  Dauphiné,  contenant  les 
armoiries  figurées  de  toutes  les  familles 
nobles  et  notables  de  cette  province, 
accompagnées  de  notices  généalogiques..., 
Lyon,  1867,  in-4°. 

Rochas  (Adolphe),  Biographie  du  Dauphiné, 
contenant  l'histoire  des  hommes  nés  dans 
cette  province...,  Paris,  1856-1860,  2  vol. 
in-8°. 

Rocheblave  (Samuel),  Essai  sur  le  comte  de 
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Roye  (Jean  de),  Journal,  ou  chronique  scan- 
daleuse (1460-1483),  publié  par  Bernard 
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des  Rostaing  à  Saint-Germain  l'Auxer- 
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Société  de  l'histoire  de  l'Art  français 
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Samaran  (Charles)  et  Van  Moé  (Émile-A.), 
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siensis,    Paris,    1894-1964,    6    vol.    in-fol. 

Sarazin  (Camille),  Hallincourt  au  commence- 
ment du  XVIe  siècle,  dans  Mémoires  de  la 
Société    historique    et    archéologique    du 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


LXIII 


Vexin,     t.    III     (1881),     Pontoise,     1881, 
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Sauerlander  (Willibald),  Gotische  Skulptur 
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Sauval  (Henri),  Histoire  et  recherches  des 
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S[eillière]  (G.),  Inventaire  des  titres  de  la 
baronnie  de  Mello...,  Aurillac,  1932, 
in-8°. 

Seroux  d'Agincourt  (Jean-Baptiste-Louis- 
Georges),  Recueil  de  fragments  de  sculp- 
ture antique  en  terre  cuite,  Paris,  1814, 
in-4°. 

Silvestre  (E.  de),  Renseignements  sur 
quelques  peintres  et  graveurs  des  XVIIe 
et  XVIIIe  siècles,  Israël  Silvestre  et  ses 
descendants,  2e  édition,  Paris,  1869,  in-8°. 

Soulié  (Eudore),  Notice  du  Musée  impérial 
de  Versailles,  Paris,  1859-1881,  4  vol.  in-8°. 

Spont  (Alfred),  Liste  des  officiers  supérieurs 
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Stern  (Jean),  Le  château  de  Maisons. 
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Tallemant  des  Réaux  (Gédéon),  Les  Histo- 
riettes, 3e  édition  par  Louis-Jean-Nicolas 
de  Monmerqué  et  Paulin  Paris,  Paris, 
1854-1860,  9  vol.  in-8°. 

Tamizey  de  Larroque  (Philippe),  Quatre 
lettres  inédites  d'Abraham  Rémy,  le  futur 
professeur  au  Collège  de  France,  écrites 
à  Peiresc  en  1628,  1629,  1630,  dans 
Revue  d'Histoire  littéraire  de  la  France, 
2^  année  (1895),  Paris,  1895,  p.  221-228. 

Terrebasse  (Humbert  de),  Antoine  de 
Pluvinel,  Dauphinois,  Lyon,  1911,  in-8°. 

Tessereau  (Abraham),  Histoire  chronolo- 
gique de  la  Grande  Chancelerie  de 
France,  Paris,  1710,  2  vol.  in-fol. 

Testaments  enregistrés  au  Parlement  de 
Paris  sous  le  règne  de  Charles  VI,  dans 
Mélanges  historiques,  choix  de  docu- 
ments publiés  par  le  Comité  des  Travaux 
historiques,  t.  III,  1880,  p.  241-704.  (Col- 
lection de  documents  inédits  sur  l'histoire 
de  France.) 


Thaumas  de  la  Thaumassière  (Gaspard), 
Histoire  de  Berry,  contenant  tout  ce  qui 
regarde  cette  province  et  le  diocèse  de 
Bourges,  Bourges,  1689,  in-fol. 

Thiery  (Luc- Vincent),  Guide  des  amateurs 
et  des  étrangers  voyageurs  à  Paris,  Paris, 
1787-1928,  3  vol.  in-12. 

Tuetey  (Alexandre),  voir  Journal  d'un 
bourgeois  de  Paris. 

voir  Campardon  (Emile). 

Vachet  (Jean- Antoine),  L'artisan  chrestien, 
ou  la  vie  du  bon  Henry,  maistre  cordonnier 
à  Paris...,  Paris,  1670,  in-12. 

Vaësen  (Louis),  voir  Louis  XL 

Vaille  (Eugène),  Histoire  générale  des 
postes  françaises,  Paris,  1947-1955,  7  vol. 
in-8°. 

Valois  (Noël),  Archives  nationales,  Inven- 
taire des  arrêts  du  Conseil  d'État  (règne 
de  Henri  IV),  Paris,  1886-1893,  2  vol. 
in-4°. 

Van  Moé  (Émile-A.),  voir  Samaran  (Charles). 

Vidier  (Alexandre),  voir  Comptes  du  domaine 
de  la  Ville  de  Paris,  t.  I. 

Vie  (La)  intellectuelle  à  Bordeaux  aux 
XVIe  et  XVIIe  siècles,  avril-mai  1957. 
[Catalogue  d'exposition.]  Bordeaux  (1957), 
in-8°. 

Vincent  de  Paul  (Saint),  Correspondance, 
entretiens,  documents.  Édition...  par  Pierre 
Coste,  Paris,  1922-1925,  14  vol.  in-8°. 

Vitry  (Paul)  et  Aubert  (Marcel),  Musée 
national  du  Louvre,  Catalogue  des  sculp- 
tures, Ire  partie,  Moyen  Age  et  Renais- 
sance, Paris,  1922,  in-8°. 

Waquet  (Henri),  voir  Abbon. 

Weiss  (Chanoine  Edouard),  Histoire  de 
Sucy-en-Brie  (Seine-et-Oise),  depuis  les 
temps  les  plus  reculés  jusqu'à  la  Révo- 
lution incluse...,  (Paris,)  1951-1953,  2  vol. 
in-8°. 

Wickersheimer  (Ernest),  Dictionnaire  bio- 
graphique des  médecins  en  France  au 
Moyen  Âge,  Paris,  1936,  2  vol.  in-8°. 

Zurlauben  (Baron  de),  Histoire  militaire  des 
Suisses  au  service  de  la  France,  Paris, 
1751,  5  vol.  in-16. 


INDEX   ALPHABETIQUE 
DES    ÉPITAPHES 


Akakia  (Anne),  2104. 

Aligre  (Etienne  II  d'),  2144,  2145. 

—       (Etienne  III  d'),  2144,  2145. 
Ancel  (Catherine),  2092. 
Aubert  (Anne),  2110. 

B 

Baigneaux  (Guillaume  de),  2080. 
Baillé  (Jacques),  2085. 
Barbanteau  (Marguerite),  2195. 
Baugé  (Françoise),  2102. 
Beauharnais  (Anne  de),  2215. 
Begeon  (Pierre),  2193. 
Béguin  (Marie),  2154. 
Bellefaye  (Martin  de),  2054. 
Bellier  (Gillette),  2117. 
Bellievre  (TV.  de),  2178. 

(Pomponne  de),  2175,  2176. 

(Pomponne  II  de),  2179. 
Bernet  (Marie  de),  2139. 
Berthault  (Marie),  2237. 
Besse  (Pierre  de),  2096. 
Billiard  (Charles),  2072. 

—  (Marguerite),     2072. 

—  (Pierre),  2072. 

—  (Timoléon),  2072. 
Blandesque  (François  de),  2228. 
Bonhomme  (Germaine),  2111. 
Bonvilliers  (Françoise  de),  2082. 
Bordeaux  (Jean  de),  2221. 
Bourdereuil  (Joseph),  2240. 
Boursin  (Anne),  2126,  2128. 
Bouve  (Antoinette),  2140. 
Braban  (Georges  de),  2070,  2071. 
Briçonnet  (François),  2222. 
Brulart  (Claude),  2177. 
Bullion  (Marie  de),  2180. 


Cailleau  (Catherine),  2186. 

Carnavalet  (François  de),  2063,  2064. 

Cartier  (Mathurin),  2132. 

Caylus  (Anne  de  Thubieres,  comte  de),  2225. 

Cerisay  (Pierre  de),  2158,  2159. 

Chaillou  (Radegonde),  2171. 

Chapplain  (Anne),  2243. 

Charpentier  (Jean),  2133. 

—  (Marie),  2173. 

Chauveau  (Jean),  2083. 

—  (Michel),  2085,  2086. 
Chevalier  (Geneviève),  2073. 
Clamecy  (Catherine  de),  2228. 

—  (Jean  de),  2229. 
Clutin  (Perrette),  2134. 
Contesse  (Marie),  2210. 
Coquerelle  (Michèle),  2211. 
Corbie  (Antoine  de),  2185. 
Courtois  (Nicolas),  2226. 
Crevecoeur  (Madeleine  de),  2170. 
Cure  (Marguerite),  2105. 


D 


Daignet  (François),  2213. 
Des  Friches  (Arnauit),  2186. 
Desmier  (François),  2108. 
Drouart  (TV.),  2171. 

—  (Pierre),  2171. 
Du  Bois  (Eustache),  2191. 

—  (Jacques),  2232,  2233. 

Du      Chastel      (Marquise),      voir      Goulaine 

(Yolande  de). 
Duderé  (Madeleine),  2077. 
Du  Pré  (Anne),  2223. 

—  (Jeanne),  2119. 
Dupuis  (Charles),  2243. 


LXVI 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


E 

Espinay  (Marie  d'),  2182. 
Espinay  (Pierre  D'),  2103. 


k 

Krassowski  (Jean  de),  2212. 


Favier  (Nicolas),  2078. 

Fillion  (Jacques  de),  2066. 

Formé  (Nicolas),  2168. 

Fortia  (Jeanne  ou  Marie  de),  2087. 

Fournier  (Catherine),  2157. 

Frère  (Alexandre),  2079. 

Fyot  (François),  2207. 


G 


Gangnot  (Marie-Geneviève),  2143. 
Gassot  (Jules),  2090. 
Gelée  (Vincent),  2209. 
Germain  (Guillemette),  2084. 
—        (Marguerite),  2102. 
Gesvres  (André),  2107. 

Goulaine  (Yolande    de),    marquise    du    Chas- 
tel,  2151. 
Guillemot  (Jean),  2237. 

—  (Nicole),  2237. 

Guimarde  (Marguerite),  2118. 


H 


Hardy  (Philippe),  2182. 
Haveron  (Pierre  de),  2125. 
Hazard  (Adenette),  2132. 
Hébert  (Michel),  2157. 
Hector  (Guillaume),  2057,  2058. 
Hennequin  (Simon),  2075,  2076. 
Héron  (Marguerite),  2191,  2192. 
Hervieu  (Agnès),  2201,  2202,  2203. 
Hurault  (Anne),  2163. 


La  Fosse  (Louis  de),  2241. 

La  Hure  (Philippe),  2187. 

La  Porte  de  l'Artaudière  (Anselme  de),  2135. 

La  Poterne  (Jean  de),  2134. 

La  Rochefoucauld,  voir  Roye  de  la  Roche- 
foucauld (Éléonore-Christine  de). 

Laubigeois  (Denis),  2073. 

La  Vau  (Renée  de),  2090. 

Le  Blanc  (Hugues),  2230. 

Le  Brun  (Charles),  2210. 

Le  Brun  (Jean),  2198. 

Le  Charron  (François),  2120-2123. 

Le  Coigneux  (Gilles),  2227. 

—  (Jacques),  2165. 

Le  Conte  (Elisabeth),  2184. 

Le  Coq  (Claude),  2206. 

—  (Edmonde),  2206. 

—  (Pierre),  2206. 

—  (Pierre),  2206. 

Le  Gangneur  (Philippe),  2101. 
Le  Gendre  (Guillemette),  2227. 

—  (Roberte),  2160,  2161. 

Le  Grand  (Jacques),  2231. 

—  (Jeanne),  2147. 

Lenet  (Philibert),  2124. 
Le  Peultre  (Jacques  II),  2173. 
Le  Prévost  (Nicole),  2209. 
Lescuyer  (Nicole),  2088,  2089. 
L'Estoille  (Marie  de),  2119. 
Longuet  (Marie),  2137. 
Lormier  (Jean),  2184. 
Louvet  (Jacques),  2109. 
Luillier  (Jacques),  2148. 

—  (Jeanne),  2138. 

—  (Marie),  2156. 


Icart  (N.),  2224. 


Jobert  (Jean),  2218,  2219. 


M 


Machault  (Catherine  de),  2146. 
Malezieu  (Jacques  de),  2099. 

—        (Louise  de),  2099. 
Malherbe  (François  de),  2235,  2236. 
Mantel  (Louis),  2105. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


LXVII 


Marcel  (Denise),  2205. 
Marchant  (Mathurin  ou  Nicole),  2055. 
Marelhan  (François  de),  2114. 
Margotier  (Guillaume),  2065. 
Mariette  (Charlotte),  2230. 
Marle  (Françoise  de),  2131. 
—      (Germain  de),  2169. 
Marsault  (Louise  de),  2094. 
Martel  (Guichard  de),  2190. 
Martin  (Simon),  2115,  2116. 
Meriboeuf  (Jeanne  de),  2119. 
Mestrayen  (Jeanne),  2166,  2167. 
Milon  (Benoît),  2172. 
Mongoubert  (René),  2106. 
Monsinglant  (Elisabeth  de),  2198. 
Morin  (Jean),  2208. 

MORTEMART,     voir     ROCHECHOUART     DE    MORTE- 

mart  (Gabrielle- Victoire  de). 
Mouchard  (N.),  2093. 


N 


Remy  (Abraham),  2174. 
Révérend  (Claude),  2237. 
Revol  (Ennemond  de),  2062. 

—      (Louis  de),  2059,  2060,  2061. 
Riberolle  (Elisabeth  de),  2153,  2154. 
—  (Jean  de),  2154. 

(Nicole  de),  2154. 
Riedmatten  (Pierre  de),  2238. 
Robée  (Nicolas),  2113. 
Robert  (Pierre),  2069. 
Robin  (Catherine),  2101. 
Robineau  (Jacqueline),  2098. 
Rochechouart    de    Mortemart    (Gabrielle- 

Victoire  de),  2164. 
Roger  (Corneille),  2210. 
Rougevalet  (Louis  de),  2181. 
Roulier  (Catherine),  2133. 
Roye  de  la  Rochefoucauld  (Éléonore-Chris- 

tine  de),  2217. 
Rozel  (Jeanne),  2112. 


Naberat  (Pierre),  2211. 
Neret  (Robert),  2102. 

0 

Olivier  (Jacques),  2155. 
Orange  (Guillaume),  2095. 


Pasquier  (Florent),  2092. 
Passart  (Pierre),  2097. 
Perret  (Simon),  2194. 
Phelypeaux  (Louis),  2216. 
—  (Paul),  2215. 

Plancy  (Madeleine  de),  2072. 
Pluvinel  {N.  de),  2081. 
Poget  (Pierre),  2195. 
Poncher  (Louis  de),  2160,  2161. 
Prunier  (Marie),  2175. 
Puillois  (Jean),  2068. 

R 

Rat  (François),  2205. 
Regnault  (Pierre),  2166,  2167 


Saint-Aignan  (Bernard  de),  2100. 
Saint-Germain  (Jean  de),  2201,  2202,  2204. 
Saldaigne  (Charles  de),  2196,  2197. 
Salvoo  (Madeleine  de),  2136. 
Sansac  (Eustache  de),  2140. 
Santeuil  (Nicolas  de),  2084. 
Sarrus  (Anne),  2199,  2200. 
Seghiso  (Jean-Baptiste),  2220. 
Seguin  (Catherine),  2188. 

—  (Pierre),  2104. 

—  (Pierre),  2242. 
Selincart  (Henriette),  2141,  2142. 
Sergent  (Guillemette),  2150. 

—   (Nicole),  2149. 
Serrallier  (Marie),  2206. 
Simon  (Philippe),  2082. 
Stadius  (Jean),  2234. 
Stella  (Jacques),  2239. 


Texier  (Louis),  2074. 
Thielement  (François),  2129. 

—  (Marie),  2130. 

—  (Séraphin),  2126,  2127. 
Thiersault  (Marie),  2152. 

Thou  (Anne  de),  2162. 


LXVIII 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


Thubieres  (Anne  de),  voir  Caylus  (Anne  de 

Thubieres,  comte  de). 
Touvenin  (Mangin),  2112. 
Traron  (N.),  2221. 
Tripier  (Catherine),  2185. 
Tronson  (Claire),  2119. 

—  (François),  2119. 

—  (Jean),  2119. 

—  (Louis),  2119. 

—  (Marguerite),  2119. 
Turpin  (Guillaume),  2131. 


Varquiers  (François  de),  2189. 
Vassault  (Pierre  de),  2118. 
Vauhardy  (Marie),  2091. 
Voulges  (Barbe  de),  2218,  2219. 


Ydoine  (Suzanne),  2115,  2116. 


4.   —  L'église  et  le  cloître  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  vers  1660  1. 


ÉPIÏAPHES  DE  L'ÉGLISE 


CHOEUR 


Il  y  avait  sous  le  chœur  une  «  cave  »  réservée  à  l'enterrement  des  doyens  et 
des  chanoines  de  la  collégiale  2  mais  qui  reçut  exceptionnellement  les  corps 
d'autres  personnages,  même  laïcs.  En  dehors  des  sépultures  dont  les  épitaphes 
sont  publiées  ci-dessous,  nous  croyons  utile  de  signaler  ici  celles  dont  nous  avons 
pu  relever  la  mention. 

1452  (n.  st.),  28  janvier.  —  Le  chapitre  accorde  à  Etienne  Petit,  chanoine  et  chantre  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois,  l'autorisation  d'être  enterré  après  sa  mort  «  in  ecclcsia,  in  introitu 
chori  »;  ses  exécuteurs  testamentaires  «poterunt  assedere  lapidem  super  corpus  suum  »,  moyen- 
nant 12  1.  par.,  soit  8  1.  t.  3,  somme  dont  quittance  lui  est  donnée  le  9  février  de  l'année  sui- 
vante 4. 


1.  Vue  dessinée  et  gravée  par  Israël  Silvestre. 

2.  Voir  ci-dessous,  p.  4,  n.  5. 


3.  Arch.  nat.,  LL  396,  fol.  8. 

4.  Ibid.,  id.,  fol.  20. 


2  EPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

1455,  4  septembre.  —  Décès  du  chanoine  Godefroy  de  Courcelles,  qui  est  enterré  dans 
i  'église  derrière  le  chœur  l. 

1469  (n.  st.),  11  janvier.  —  Enterrement  de  Jean  Cheneteau,  doyen  du  chapitre  2. 

1474,  13  juin.  —  Le  chanoine  Richard  de  Palude  [Du  Marais?]  est  inhumé  «  circa  majus 
altare  chori  3  ». 

1500,  30  octobre.  —  Jean  Planche,  bourgeois  de  Paris,  paroissien  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois,  est  autorisé  par  le  chapitre  à  placer  «  quoddam  tabulare  ligneum  depictum...  contra  pilare 
juxta  sepulturam  defuncte  uxoris  sue  4  ».  Le  18  octobre  1524,  le  chapitre  autorise  les  exécuteurs 
testamentaires  de  feu  N.  Planche  à  enterrer  celui-ci  «  juxta  sepulturam  defuncte  uxoris  ipsius 
defuncti,  juxta  parvam  hostiam  chori  aparté  dextra  in  ambitu  ejusdem  chori,  et  hoc  infavorem 
domini  de  Vignolles  5  ». 

1501,  28  juillet.  —  Le  chapitre  autorise  la  sépulture,  dans  le  chœur,  de  Robert  de  Belle- 
faye,  chanoine  et  chantre  (voir  ci-dessous,  n°  2054,  n.  2). 

1504  (n.  st.),  12  janvier.  —  Le  chapitre  autorise  Jacques  Coictier  6,  vice-président  en  la 
Chambre  des  Comptes,  à  placer  «  laminam  cupream,  gallice  une  lame  de  cuyvre,  incapsatam 
in  quadam  lapide,  continentem  fundationem  misse  et  servicii  7  in  eadem  contenu  in  primo 
pillari  a  dextra  parte  chori  8  ». 


1.  Arch.  nat.,  LL  396,  fol.  49  v°. 

2.  Jean  Cheneteau,  notaire  et  secrétaire  du 
Roi,  est  chargé  par  le  Parlement,  le  27  avril  1437, 
de  suppléer  Jean  de  Blois,  greffier  civil;  il  prête 
serment  le  surlendemain,  et  il  prend  le  titre  à  la 
mort  de  Jean  de  Blois.  En  1461,  il  était  encore 
greffier  et  devint  ensuite  conseiller  (Félix  Au- 
bert,  Hist.  du  Parlement  de  Paris,  Paris,  1894, 
t.  I,  p.  231-233),  mais,  partisan  de  Charles  le 
Téméraire,  il  fut  destitué  en  1465  par  Louis  XI 
(Journal  de  Jean  de  Roye  ou  Chronique  scan- 
daleuse, éd.  B.  de  Mandrot,  t.  I,  1894,  p.  72) 
qui  réclama,  le  20  novembre  1473,  à  son  héritier 
des  sommes  d'argent  déposées  entre  ses  mains 
comme  greffier  par  des  partisans  du  duc  de 
Bourgogne  (Lettres  de  Louis  XI,  éd.  J.  Vaësen 
et  B.  de  Mandrot,  t.  X,  1908,  p.  352-353). 
Chanoine  prébende  et  archidiacre  d'Etampes  en 
l'église  de  Sens,  il  fut  installé  comme  doyen  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois  le  13  décembre  1451 
(Arch.  nat.,  LL  396,  fol.  1).  Il  avait  fait,  le  29  août 
1465,  sous  seing  privé,  un  premier  testament  par 
lequel  il  élisait  sa  sépulture  au  chœur  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois;  il  confirma  cette  disposi- 
tion, le  6  janvier  1469  (n.  st.),  par  un  codicille 
passé  devant  Drouart  et  Henry  Le  Vast,  notaires 
au  Châtelet,  dans  lequel  il  faisait  don  au  chapitre 
d'un  petit  enclos  sis  au  chevet  de  l'église  (Bibl. 
nat.,  nouv.  acq.  lat.  184,  fol.  100).  Il  avait  aussi 
donné  à  l'église  un  collectaire  qui  devait  être 
d'une  certaine  beauté,  car  le  chapitre  le  prêta, 
le   30   décembre   1488,   à   Jean   Loët,    chanoine 


de  Saint-Germain  l'Auxerrois  et  curé  de  Saint- 
Eustache,  qui  désirait  en  faire  exécuter  une 
copie  pour  cette  dernière  église  (Arch.  nat., 
LL  399,  fol.  30  v°).  Il  mourut,  étant  rétabli 
conseiller  au  Parlement,  peu  de  jours  après 
avoir  rédigé  son  codicille  :  le  11  janvier  1469 
(n.  st.),  le  Parlement  se  rendit  en  corps  à  ses 
obsèques  à  Saint-Germain  l'Auxerrois,  eu  égard 
au  fait  qu'il  avait  été  son  greffier  pendant  trente 
et  un  ans  (F.  Aubert,  op.  cit.,  t.  I,  p.  233,  n.  1). 

3.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  157. 

4.  Ibid.,  LL  399,  fol.  170  v°. 

5.  Ibid.,  LL  401,  fol.  37  v°. 

6.  Sur  Jacques  Coictier,  médecin  de  Louis  XI, 
et  sa  carrière  administrative,  voir  Lettres  de 
Louis  XI,  t.  VII,  1900,  p.  244,  n.  1.  —  Voir 
aussi  Ernest  Wickersheimer,  Dictionnaire  bio- 
graphique des  médecins  en  France  au  Moyen 
Age,  Paris,  1936,  p.  324-326. 

7.  La  délibération  capitulaire  du  7  décembre 
1501  (Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  196)  acceptant 
cette  fondation  mentionne  que  Jacques  Coictier 
a  été  longtemps  paroissien  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  et  que  son  «  fils  unique  »  Pierre 
Coictier  est  enterré  dans  le  chœur.  Remarquons 
à  ce  propos  que  Louis  XI  a  légitimé  en  janvier 
1482  «  Michel  et  Pierre  de  Coitier,  filz  de  nostre 
ami  et  féal...  Jacques  de  Coictier  »  (Lettres  de 
Louis  XI,  t.  IX,  1905,  p.  154). 

8.  Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  33  v°. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  3 

1520,  21  septembre.  —  Le  chapitre  autorise  l'inhumation  du  chantre  Jean  Guy  «  in  choro, 
juxta  vel  subtus  très  cathedras  in  quitus  presbiter  celebrans  missam  in  majori  altari  ipsius 
chori  et  secum  officiantes  durante  missa  sedere  consueverunt 1  ».  Le  21  février  1522  (n.  st.), 
il  permet  à  Claude  Magui,  successeur  de  Guy  et  l'un  de  ses  exécuteurs  testamentaires,  de  pla- 
cer «  super  sepulturam  ipsius,  in  choro  ipsius  ecclesie,  unam  tumbam  lapideam,  dummodo 
hoc  honeste  fiât  et  nulli  afferat  nocumentum;  et  hoc  médians,  prefatus  dominus  Magui  promi- 
sit  dare  quatuor  scutos  auri  ad  solem  pro  reparatione  ornamentorum  ipsius  eclesie  2  ». 


1554,  18  décembre.  —  Le  chapitre  autorise  l'inhumation  dans  le  chœur,  «  ante  sacrarium  », 
de  la  dame  de  GyÉ,  moyennant  l'engagement  pris  par  celui  «  qui  nomine  predicte  supplicuit... 
quod  satisfiet  ipsi  ecclesie  honeste  et  ex  equo  et  bono  3  ». 


Il  est  très  probable  que  cette  «  dame  de  Gyé  »  n'est  autre  qu'Isabelle  d'Albret, 
seconde  fille  de  Jean,  roi  de  Navarre,  mariée,  en  1534  4,  1535  5,  ou  1536  6,  à 
René  Ier  de  Rohan,  seigneur  de  Gyé,  lequel  a  été  tué  au  siège  de  Metz  en  1552. 


1556,  18  septembre.  —  Le  chapitre  délibère  au  sujet  des  funérailles  de  François  Le  Picart, 
sieur  d'Attilly  et  de  Villeron,  docteur  en  théologie,  doyen  du  chapitre  et  célèbre  prédicateur, 
décédé  la  veille  7.  Né  le  15  avril  1504,  il  fut  enterré  dans  le  chœur  de  Saint-Germain  l'Auxerrois8 
et  non  aux  Blancs-Manteaux  comme  ses  père  et  mère  9.  Sa  vie  a  été  écrite  par  le  P.  Hilarion 
DE  Coste,  religieux  minime,  sous  le  titre  de  :  Le  parfait  ecclésiastique,  ou  l'histoire  de  la  vie 
et  de  la  mort  de  François  le  Picart  ...,  doyen  de  Saint-Germain  de  V Auxerrois,  Paris,  1658, 
in-8°. 


1581,  14  juillet.  —  Le  chapitre  ordonne  l'inhumation  «  intra  moenia  chori  presentis  ecclesie  » 
de  Gilles  de  Sermisy,  chanoine  et  chantre  de  cette  église,  décédé  le  matin  même,  «  licet  de  sua 
sepultura  minime  disposuerit  » 10. 


1.  Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  256  v°. 

2.  Ibid.,  id.,  fol.  276  v°. 

3.  Ibid.,  LL  403,  fol.  112  v°. 

4.  La  Chesnaye  des  Bois,  Dictionnaire  de  la 
noblesse...,  3e  éd.,  1863-1876,  t.  XVII,  col.  528. 

5.  Moréri,  Le  grand  dictionnaire  histo- 
rique...,  nouvelle  éd.,  1759,  t.  IX,  p.  307. 

6.  La  Chesnaye  des  Bois,  op.  cit.,  t.  I,  col. 
281. 

7.  Arch.  nat.,  LL  402,  fol.  190  v°;  Bibl.  nat., 
ms.  fr.  4752,  p.  56. 

8.  Nicolas-Michel  Troche,  Histoire  et  mono- 
graphie de  Véglise  ci-devant  collégiale,  actuel- 
lement paroissiale  et  royale  de  Saint-Germain 
V Auxerrois  à  Paris,  Bibl.  hist.  de  la  Ville  de 
Paris,  ms.  428,  fol.  115;  nous  citerons  toujours 
ce  ms.  sous  la  forme  abrégée  Troche,  ou,  dans 
l'indication  des  variantes  des  épitaphes,  Tr. 


9.  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  4752,  p.  56.  Au  t.  II 
de  VÉpitaphier...,  n°  565,  on  ne  trouve  aux 
Blancs-Manteaux  que  les  épitaphes  de  Jean  Le 
Picart  et  Jacquette  de  Champagne,  sa  femme. 

10.  Arch.  nat.,  LL  406,  fol.  375  r°  et  v°.  — 
A  cette  occasion  et  par  la  même  délibération,  le 
chapitre  décide  qu'il  en  sera  de  même  pour  tous 
les  autres  chanoines  («  quibus  talis  sepultura 
non  denegabitur  »).  Gilles  de  Sermisy,  prêtre  du 
diocèse  de  Chartres,  avait  été  installé  comme  cha- 
noine de  Saint-Germain  l'Auxerrois  le  1er  mars 
1566,  n.  st.  (Arch.  nat.,  LL  404,  fol.  306).  Bien 
que  siégeant  au  chapitre  depuis  cette  date,  il 
fut  de  nouveau  pourvu  par  lettres  royales  de 
Charles  IX,  en  date  du  29  janvier  1568  (n.  st.), 
à  la  place  d'Adam  Hurteloup  (ibid.,  id.,  fol. 
423).  Le  3  août  1571,  le  chapitre  le  présenta  à 
l'évêque  de  Paris  pour  être  vicaire  perpétuel  de 
la  Ville-l'Évêque  (ibid.,  LL  405,  fol.  238  v°). 
Il  fut  élu  chantre  le  26  novembre  1577,  en  rem- 
placement de  Jean  Ligier,  décédé,  et  installé  le 
29  du  même  mois  (ibid.,  LL  406,  fol.  217). 


4 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


1620,  25  août.  —  Inhumation,  dans  le  choeur,  de  Jean  de  Moisset,  dit  Montauban,  conseiller 
secrétaire  du  Roi,  maison  et  couronne  de  France,  demeurant  à  Paris,  rue  Saint-Thomas  du 
Louvre  1,  décédé  la  veille. 

1630,  29  décembre.  —  Inhumation,  «  en  la  chapelle  de  luy  et  de  ses  prédécesseurs  parens,  qui 
est  à  l'une  des  aisles  du  chœur,  du  costé  gauche  »,  de  Charles  Hervieu,  prêtre  et  chanoine,  décédé 
la  veille,  en  sa  maison  canoniale  2. 

1633,  29  juin.  —  Inhumation,  «  du  costé  du  choeur,  à  l'aile  gauche  »,  du  chanoine  Augustin 
de  Neufgermain,  décédé  la  nuit  précédente  3. 

1656,  14  octobre.  —  Le  chapitre  permet  à  Pierre  Briart,  exécuteur  testamentaire  de  Jean 
Dupuis,  «  ci  devant  chanoine  de  cette  église,  de  faire  ouvrir  la  cave  sous  le  maistre  autel  pour 
inhumer  le  corps  dudit  défunt  4  ». 

1682,  25  avril.  —  Inhumation  «  dans  la  cave  sous  le  grand  autel  »  de  C.  Chappellier,  ancien 
chanoine  et  ancien  chantre,  décédé  la  veille  5. 

1690,  20  juin.  —  Sur  la  demande  du  chanoine  Tixier,  son  exécuteur  testamentaire,  et  avec 
l'autorisation  du  chapitre,  Jean-Marie  Le  Prugnes,  «  nommé  par  le  Roi  à  l'evesché  d'Ags  », 
est  inhumé  «  en  la  cave  des  chanoines  6  ». 


1.  Journal  historique  de  Laurent  Bouchel 
(Bibl.  nat.,  ms.  fr.  5528),  fol.  95  v°  et  222  v°. 
D'après  Bouchel,  ce  personnage,  de  très  basse 
extraction,  avait  acquis  une  grande  fortune  dans 
diverses  grosses  fermes,  notamment  dans  celle 
des  gabelles,  et  il  fit  à  l'église  Saint-Germain 
l'Auxerrois  des  fondations  et  legs  importants. 
Au  dire  du  même  auteur,  ses  obsèques  furent 
l'occasion  d'un  scandale  :  on  y  employa,  bien 
qu'il  eût  un  fils  bâtard,  des  torches  blanches, 
«  ainsi  que  l'on  a  accoustumé  à  ceux  qui  n'ont 
point  esté  mariez,  en  signe  de  pudicité  ».  Voir  sur 
Moisset  les  Registres  des  délibérations  du  Bureau 
de  la  Ville,  t.  XIII-XVII,  passim,  t.  XVIII, 
p.  29,  n.  4,  et  Léo  Mouton,  Deux  financiers  au 
temps  de  Sully,  Largentier  et  Moisset,  dans  le 
Bull,  de  la  Soc.  de  Vhistoire  de  Paris  et  de  Vile- 
de-France,  64e  année,  1937,  p.  65-104. 

2.  Arch.  nat.,  LL  410,  fol.  271  v°.  —  Le  28  jan- 
vier 1631,  le  chapitre  reçoit  et  fait  déposer  dans 
son  trésor  «  la  chapelle  d'argent  vermeil  doré  », 
avec  tous  les  ornements  que  lui  a  légués  le  cha- 
noine Hervieu  (ibid.,  id.,  fol.  276  v°)  et,  le  11  fé- 
vrier, le  doyen  met  sur  le  bureau  la  fondation 
faite  par  ce  chanoine  le  3  juin  1609  (acte  Choguil- 
lot  et  Tulloue,  notaires  au  Châtelet,  Arch.  nat., 
Min.  centr.,  XXIV,  112)  ainsi  que  le  codicille 
du  16  janvier  1631  [sic]  (acte  Chapelber  et 
Plastrier,  aussi  notaires  au  Châtelet).  L'acte  ne 
figure  pas  à  sa  date  parmi  les  minutes  provenant 
du  notaire  Claude  Plastrier  (Arch.  nat.,  Min. 
centr.,  LVI). 

3.  Arch.  nat.,  LL  412,  fol.  70  v°. 

4.  Ibid.,  id.,  fol.  331.  —  Prêtre  du  diocèse 
d'Amiens,  pourvu  par  le  pape  Urbain  VIII  du 
canonicat  vacant  par  la  résignation  de  François 


Carset,  Jean  Dupuis  avait  été  installé  le  15  juillet 
1633.  Dès  le  12  juillet,  le  chapitre  lui  avait  loué 
la  maison  claustrale  précédemment  occupée  par 
feu  le  chanoine  de  Neufgermain;  le  29  août 
1656,  en  considération  de  ses  longs  services  et 
de  son  impotence,  il  lui  en  laissait  la  jouissance 
«  pendant  le  reste  de  ses  jours  ».  Pour  les  mêmes 
motifs,  il  l'autorisait,  le  9  juin  1656,  à  continuer 
de  porter  l'habit  dans  le  chœur,  à  son  rang,  bien 
qu'il  eût  résigné  sa  prébende.  Receveur  dès  le 
19  juillet  1633,  U  avait  été  déchargé  de  cet  office, 
sur  sa  demande,  le  7  janvier  1653;  le  1er  août  1640, 
il  avait,  en  outre,  été  déchargé  du  soin  des  enfants 
de  chœur  (Arch.  nat.,  LL  412,  fol.  71  v°,  180  v°, 
294  v°,  321  v°,  327  v°;  LL  413,  fol.  21  v°,  22  v<> 
et  231). 

5.  Le  doyen  ayant  fait  opposition  à  cette  sépul- 
ture pour  le  motif  «  que  le  chapitre  n'avoit  ac- 
coutumé de  faire  inhumer  dans  la  cave  qui  est 
soubs  le  grand  autel  que  les  bienfaiteurs  du  cha- 
pitre »,  le  chanoine  P.  Chappeiïier,  frère  du  défunt, 
répondit  que  celui-ci  n'avait  pas  fait  de  testament, 
mais  que  lui-même  y  suppléerait.  Le  chapitre 
autorisa  donc  l'inhumation  de  C.  Chappelher, 
«  sans  néantmoins  que  le  présent  acte  exclue 
MM.  les  chanoines  qui  n'ont  pas  fait  de  fondation 
au  chapitre  ou  à  la  communauté  d'être  inhumez 
dans  le  chœur  en  payant  les  droicts  »  (Arch.  nat., 
LL  415,  fol.  18). 

6.  Arch.  nat.,  LL  416,  p.  213.  —  Nommé  par 
le  roi  évêque  de  Dax  le  15  août  1688,  Jean-Marie 
Le  Prugnes  était  mort  avant  d'avoir  été  installé 
(Gallia  christiana,  t.  I,  col.  1060-1061).  C'était 
l'époque  du  conflit  entre  Louis  XIV  et  le  Saint- 
Siège,  où  trente-cinq  sièges  épiscopaux  étaient 
vacants  en  France. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  5 

1694,  12  janvier.  —  Le  chapitre  décide  que  son  doyen,  le  chanoine  Louis  de  Voyer  de 
Paulmy  d'Argenson,  décédé  ce  même  jour,  à  3  heures  et  demie  du  matin,  dans  ia  maison 
décanale,  sera  inhumé  dans  la  cave  qui  est  sous  le  grand  autel  1. 


MARTIN    DE    BELLEFAYE 

Tombe  dans  le  pavé  du  chœur,  devant  la  porte  principale,  du  côté  gauche,  à 
côté  de  la  place  occupée  par  les  enfants  de  chœur  2. 

2  054.  —  Cy  gist  noble  a  homme  et  sage  b  Maistre  Martin  de  Bellefaye,  en  son 
vivant  conseiller  du  roy  nostre  sire  en  sa  cour  de  parlement,  seigneur  de  ferriere 
en  Brie  3,  qui  trépassa  le  ...  jour  de  ...  1502. 


1.  Arch.  nat.,  LL  417,  p.  126.  —  Louis  de 
Voyer  de  Paulmy  d'Argenson  était  fils  de  René  Ier, 
conseiller  d'Etat,  ambassadeur  à  Venise,  et 
d'Hélène  de  la  Font  (Moréri,  op.  cit.,  t.  X, 
p.  710-711).  Il  fut  doyen  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  de  1671  à  1693  (Troche,  fol.  56  r° 
et  v°).  Il  fut,  d'autre  part,  prieur  du  Saint-Sé- 
pulcre (Seine-et-Marne,  arr.  de  Meaux,  cant.  et 
comm.  de  Dammartin-en-Goële,  prieuré  dépen- 
dant de  l'abbaye  de  Tiron),  et,  en  1639,  abbé  de 
Beaulieu  (Indre-et-Loire,  arr.  et  cant.  de  Loches), 
où  il  introduisit  en  1662  la  réforme  de  Saint  - 
Maur;  le  21  octobre  1671,  il  échangea  cette  abbaye 
contre  le  décanat  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
par  permutation  avec  Nicolas  III  Le  Roi  de  More 
(Gallia  christiana,  t.   XIV,  col.  287). 

2.  Dès  le  12  avril  1491,  Martin  de  Bellefaye, 
conseiller  au  Parlement  et  paroissien  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  avait  sollicité  du  chapitre 
l'autorisation  d'être  inhumé  «  in  fine  dierum  suo- 
rum  »,  ainsi  que  les  siens,  dans  le  chœur  de  l'église, 
du  côté  gauche,  près  de  l'endroit  où  se  tiennent 
les  enfants  de  chœur  pendant  les  offices,  à  l'oppo- 
site  de  la  tombe  de  feu  le  doyen  Jean  Cheneteau; 
il  avait  offert,  en  même  temps,  le  transfert  au 
chapitre  d'un  muid  de  froment  et  le  don  d'une 
rente  annuelle  de  6  1.  par.  (Arch.  nat.,  LL  399, 
fol.  51).  En  réalité,  la  concession  fut  accordée 
seulement  le  28  juillet  1501,  pour  la  sépulture  de 
Robert  de  Bellefaye,  chanoine  et  chantre  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois  [élu  à  cette  dernière 
fonction  le  12  juin  1491  (ibid.,  id.,  fol.  54  et  57  v0)], 
fils  de  Martin,  décédé  la  nuit  précédente  dans  sa 
maison  canoniale  (ibid.,  id.,  fol.  187  v°).  Le  17  dé- 
cembre suivant,  le  chapitre  autorisait  la  pose 
sur  cette  sépulture  d'une  tombe  de  pierre  sous 
laquelle  serait  également  inhumé  Martin  de  Belle- 
faye «  quando  casus  occurrerit  ».  Le  22,  Jean  Hervy, 
notaire  du  chapitre  et  l'un  des  exécuteurs  testa- 
mentaires  de  Robert,  remettait  audit   chapitre, 


pour  le  droit  de  cette  première  inhumation,  huit 
écus  d'or  au  soleil,  qui  furent  distribués  entre 
les  chanoines  (ibid.,  id.,  fol.  197).  Quant  à  Mar- 
tin de  Bellefaye,  il  mourut  peu  avant  le  19  août 
1502,  date  de  l'élection  de  son  successeur  au 
Parlement  (Éd.  Maugis,  Hist.  du  Parlement  de 
Paris,  Paris,  1913,  in-8°,  t.  III,  p.  140;  F.  Au- 
bert,  op.  cit.,  t.  I,  p.  61,  n.  3). 

Bachelier  le  6  mars  1452,  avocat  au  Châtelet 
en  1454,  lieutenant  criminel  de  la  prévôté  de 
Paris  en  1460,  Martin  de  Bellefaye  avait  été  reçu 
conseiller  au  Parlement  le  26  février  1462  (n.  st.), 
en  remplacement  de  Mahieu  de  Nanterre,  devenu 
Premier  Président.  Sur  sa  carrière  mouvementée, 
voir  Maugis,  op.  cit.,  t.  III,  p.  105;  Aubert,  op. 
cit.,  t.  I,  p.  53-54  et  p.  61,  n.  3;  Samaran  et  Van 
Moé,  Auctarium  Chartularii  Universitatis  pari- 
siensis,  t.  V,  1942,  col.  475-476,  n.  3;  G.  Dupont- 
Ferrier,  Le  personnel  de  la  Cour  ou  Chambre 
des  Aides  de  Paris...,  dans  Y  Annuaire-Bulletin 
de  la  Société  de  l'Histoire  de  France,  année  1932, 
p.  204-205,  n°  30;  Id.,  Gallia  regia...,  t.  IV,  1954, 
in-4°,  p.  328,  n°  16  552. 

A  la  fin  de  1493,  Martin  de  Bellefaye  fut  accusé 
de  s'être  fait  promettre  par  l'évêque  de  Chartres, 
René  d'Illiers,  une  prébende  pour  son  fils  Robert, 
en  vue  d'obtenir  un  jugement  favorable  dans  un 
procès  que  le  prélat  soutenait  alors  devant  le 
Parlement.  Cette  prébende  fut,  en  effet,  accordée 
le  19  janvier  1494,  mais  l'accusation  fut  reconnue 
mal  fondée  le  25  janvier  (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  4391, 
fol.  33-37). 

Peu  avant  sa  mort,  Martin  de  Bellefaye  avait 
fondé  un  obit  à  Saint-Germain  l'Auxerrois,  moyen- 
nant la  donation  du  revenu  annuel  d'un  muid 
de  blé.  Cette  donation,  acceptée  le  15  mars  1502 
(n.  st.)  par  le  chapitre  (Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  2), 
fut  réduite  le  4  août  1637  (ibid.,  LL  413,  fol.  83  v°). 


3.  Ferrières-en-Brie,    Seine-et-Marne,    arr. 
Meaux,  cant.  de  Lagny. 

1    A 


de 


6  ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 

Armes.  D'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois  glands  de  même,  posés  2  et  1. 

Mss  A2,  p.  379;  —  B4,  p.  330;  —  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  32  444,  p.  552  (description  des  armes);  —  VP2,  p.  675;  — 
Troche,  fol.  114  et  209. 

a)  honorable,  Tr.;  —  b)  s.,  A2;  sire,  VP2. 


MATHURIN    [OU   NICOLE]    MARCHANT 


Grande  tombe  de  cuivre  dans  le  chœur  devant  l'autel. 

2  055.  —  Cy  gist  feu  noble  et  discrète  a  personne  Maître  Mathurin  Marchant  l, 
licencié  en  loys,  en  son  vivant  chanoyne  des  eglises  de  nostre  dame  de  paris  et 
d'Orléans  et  doyen  de  Sainct  Pierre  en  Pons  dudict  lieu  d'Orléans,  conseiller  du 
Roy  nostre  sire  en  sa  cour  de  Parlement,  lequel  trépassa  le  20e  jour  du  moys  de 
juillet  1463.  —  Dieu  en  ayt  l'ame.  Pater  noster.  Amen  b. 

Armes.  D'azur  au  loup  rampant  d'or  et  une  étoile  du  même  au  premier  quartier. 

Mss  A2,  p.  379;  —  B4,  p.  329;  —  VP2,  p.  675;  —  Troche,  fol.  209.  —  Migne,  Dictionnaire  d'épigraphie 
chrétienne...,  t.  II,  col.  127. 

a)  à.,  A2;  docte,  VP2;  —  b)  A.,  A2;  om.  B\  VP2,  Tr.,  Migne. 


FONDATION    D'UNE    MESSE 
POUR    LA    REINE    ANNE    D'AUTRICHE 

Inscription  gravée  sur  une  grande  table  de  marbre  noir,  au  côté  droit  de  l'autel. 

2  056.  —  Les  doyen,  chanoines  et  chapitre  de  cette  église  de  Saint  Germain  l'Auxer- 
rois,  voulans  témoigner  les  sentimens  de  gratitude  et  de  veneration  qu'ils  conservent 
pour  la  glorieuse  memoire  de  leur  bienfaitrice  anne  d'autriche,  epouse  du  roy  tres 


1.  Dans  tous  les  épitaphiers  que  nous  avons 
pu  consulter,  ce  personnage  porte  le  prénom  de 
Mathurin.  Cependant  Maugis,  op.  cit.,  t.  III, 
p.  84,  donne  la  notice  d'un  conseiller  au  Parle- 
ment appelé  Nicole  Marchant,  portant  les  mêmes 
qualifications  que  celui-ci  et,  comme  celui-ci 
encore,  décédé  le  20  juillet  1463  et  inhumé  à 
Saint-Germain  l'Auxerrois.  Il  s'agit  évidemment 
d'un  seul  et  même  personnage.  Il  est  cité  sous 
le  nom  de  Nicole  Marchant,  dans  YAuctarium 
Chartularii  Universitatis  parisiensis,  t.  V,  1942, 
éd.  Samaran  et  Van  Moé,  col.  589.  C'est  encore 


sous  le  nom  de  Nicole  Marchant  qu'il  a  fait  son 
testament,  le  20  janvier  1463,  n.  st.  (Bibl.  nat., 
nouv.  acq.  lat.  184,  fol.  99);  ce  testament  com- 
porte un  legs  pour  la  fondation  d'un  obit  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois;  cette  fondation  fut  accep- 
tée par  le  chapitre  le  29  avril  1468  (Arch.  nat., 
LL  398,  fol.  21  v°).  Il  était  fils  d'André  Mar- 
chant, prévôt  de  Paris,  qui  habitait  rue  de  l'Arbre- 
Sec  (paroisse  Saint-Germain  l'Auxerrois),  sur 
lequel  on  trouvera  une  note  d'A.  Tuetey  dans 
son  édition  du  Journal  d'un  bourgeois  de  Paris, 
1881,  p.  45,  n.  3. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  7 

CHRESTIEN  LOUIS  XIII,  MÈRE  DE  L'INVINCIBLE  LOUIS  XIV,  REYNE  REGENTE  EN  FRANCE;  ET 
POUR  RECONNOISSANCE  PARTICULIERE  DU  PRECIEUX  RELIQUAIRE  DE  SAINT  VlNCENT  MARTYR, 
LEUR  ANCIEN  PATRON,  ET  DES  RICHES  ET  MAGNIFIQUES  ORNEMENS  QU'ELLE  LEUR  A  SI  LIBERALE- 
MENT DONNÉ[s],  SE  SONT  OBLIGEZ,  EUX  ET  LEURS  SUCCESSEURS,  PAR  ACTE  DU  13  AOUST  1666  1, 
PASSÉ  PAR  DEVANT  RALLU  ET  MoUNIER,  NOTAIRES  AU  ChASTELET  DE  PARIS,  REITERE  DEPUIS  PAR 
LESDITS  SIEURS  DE  CHAPITRE  ENVERS  LE  SIEUR  SEGUIN,  DOYEN  ET  CHANOINE  DE  LADITE  EGLISE, 
AUMONIER  DE  Sa  MAJESTÉ,  PAR  AUTRE  ACTE  PASSÉ  LE  20  JANVIER  1668,  PAR  DEVANT  LORET 
ET  PLASTRIER  2,  AUSSI  NOTAIRES  AUDIT  ChASTELET,  DE  FAIRE  DIRE  ET  CELEBRER  À  PERPÉTUITÉ 
CHACUNE  ANNÉE  AU  JOUR  DU  DÉCÈS  DE  CETTE  GRANDE  ET  PIEUSE  PRINCESSE,  ARRIVÉ  LE  20  JAN- 
VIER 1666,  UN  SERVICE  COMPLET  ET  SOLENNEL  POUR  LE  REPOS  DE  SON  AME,  ET  DE  FOURNIR  LES 
DISTRIBUTIONS  ET  AUTRES  FRAIS  NECESSAIRES  POUR  LEDIT  SERVICE,  AINSI  QU'IL  EST  DECLARE 
PAR  LESDITS  ACTES;  EN  MEMOIRE  DE  QUOY,  ET  POUR  MARQUE  DU  ZELE  AVEC  LEQUEL  ILS  PRETEN- 
DENT DE  S'ACQUITTER  DE  CETTE  OBLIGATION,  ILS  ONT  CONSENTI  QUE  CE  MONUMENT  PUBLIQUE 
EN  FÛT  ÉLEVÉ  LE  DERNIER  JOUR  D'AOUST  1668. 


Le  Maire,  Paris  ancien  et  nouveau...,  Paris,  t.  I,  1685,  in-12,  p.  547-548. 
fondation  dans  Troche,  fol.  151  v°. 


Mention  de  cette 


GUILLAUME    HECTOR 


Tombe  dans  le  chœur,  du  côté  droit. 


2  057.  —  cy  gist  venerable  et  scientifique  personne  maistre  guillaume  hector  3, 
en  son  vivant  doyen  de  l'eglise  de  ceans,  lequel  trepassa  le  11e  jour  d'aoust  1527.  — 
Priez  Dieu  pour  son  ame. 

Armes.  D'azur  au  chevron  d'or  cantonné  de  trois  croissants  d'argent  a,  surmonté  de  trois 
tours  d'or  crénelées  et  huissées. 


Mss  A2,  p.  392;  —  B4,  p.  337;  —  VP2,  p.  679;  —  Troche,  fol.  209  et  245.  —  Migne,  t.  II,  col.  128. 
a)  d'or,  Bibl.  nat.,  nouv.  acq.  fr.  1946,  fol.  162  v°. 


1.  Arch.  nat.,  Min.  centr.,  CXII,  116  : 
reconnaissance  par  le  chapitre  de  la  donation 
faite  par  Anne  d'Autriche,  précédée  de  l'«  Inven- 
taire des  ornemens  donnés  par  la  Reyne  mère 
du  Roy  à  l'église  de  Saint-Germain  de  l'Auxerrois  ». 

2.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  provenant  de  l'étude  du  notaire  Jacques 
Plastrier  (Arch.  nat.,  Min.,  centr.,  LVI). 

3.  Guillaume  Hector  avait  été  pourvu  du 
décanat  le  2  février  1514  (n.  st.)  par  bulles  du 
pape  Léon  X,  entre  les  mains  de  qui  l'avait 
résigné  Nicolas  de  Cerisay.  Il  fut  reçu  et  installé 


par  le  chapitre  le  4  mars  (Arch.  nat.,  LL  400, 
fol.  166  v°).  A  son  tour,  d  résigna,  moyennant 
retenue  d'une  pension  annuelle,  ses  prébende, 
canonicat  et  décanat,  entre  les  mains  du  pape 
Clément  VII,  qui,  le  30  juillet  1526,  en  pourvut 
François  Baudry,  sous-diacre,  licencié  es  lois, 
protonotaire  du  Saint-Siège  apostolique;  le 
19  novembre,  les  provisions  du  nouveau  doyen 
furent  présentées  au  chapitre,  qui  les  accepta,  par 
ses  procureurs,  dont  son  père  Jean  Baudry, 
avocat  au  Parlement,  et  son  frère  André  Baudry, 
conseiller  au  Parlement  (ibid.,  LL  401,  fol.  85 
et  suiv.). 

1    A. 


8  ÉPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 

INSCRIPTION    DE    LA    FONDATION    FAITE 
PAR  GUILLAUME   HECTOR  À  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 

Plaque  de  pierre  cassée  en  deux  dans  le  sens  de  la  hauteur,  mesurant  environ 
0  m  85  de  largeur  sur  1  m  12  de  hauteur,  conservée  dans  l'église.  (Les  blancs 
entre  crochets  correspondent  à  des  cassures  dans  la  pierre  ou,  plus  rarement,  à 
des  mots  tout  à  fait  illisibles.) 

2  058.  —  Les  exécuteurs  du  testament  de  feu  //  vénérable  et  discrette  personne 
Messire  Guillaume  //  Hector,  en  son  vivant  doyen  et  chanoyne  de  //  L'église  de  céans, 
lequel  trepassa  le  xie  jour  d'aoust  //  l'an  mil  ve  xxvii  et  le  corps  duquel  est  enterré 
à  l'entrée  du  cueur  de  cestedicte  eglise  //  ont  °,  selon  et  ensuyvant  b  sondict  c  tes- 
tament et  derniere  voulenté,  assigné  d  à  perpétuité  //  aux  venerables  doyen  e  et  chap- 
pitre  de  cestedicte  eglise  la  somme  de  quatorze  livres  tournois  //  de  rente  à  les  prendre 
et  appercevoir  [sic]  par  chacun  an  sur  le  revenu  de  l'euvre  et  fabricque  //  de  ladicte 
eglise,  de  laquelle  somme  de  xiiii  livres  tournois  de  rente  les  marguilliers  et  parois- 
siens ont  promis  //  doresnavant  payer  et  continuer  par  chacun  an  ausdicts  de  chap- 
pitre,  moyennant  la  somme  de  quatre  //  cens  vingt  livres  tournois  qui  ont  estez  baillez 
et  delivrez  ausdicts  marguilliers  par  //  lesdicts  executeurs,  ainsy  que  plus  à  plain 
appert  par  lecttres  de  ce  faictes  et  passées  pardevant  f  //  agnen  plchon  et  rogier  9 
rohart  h  1,  notaires  du  chastellet  de  paris,  datées  du  iie  i  jj  jour  d'aoust  l'an  mil 


1.  Le  4  août  1528,  le  chapitre  accepta  la 
fondation  faite  par  le  défunt  doyen  Hector  du 
salut  qu'on  a  accoutumé  de  dire  annuellement 
la  veille  de  l'Annonciation,  après  vêpres  et 
complies,  avec  un  service  pour  la  fête  de  la 
Visitation  (acte  devant  les  notaires  Rohart  et 
Pichon,  le  2  août;  Arch.  nat.,  LL401,  fol.  126  v°); 
l'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les  minutes 
provenant  de  l'étude  du  notaire  Aignan  Pichon 
(Arch.  nat.,  Min.  cent.,  VIII,  45). 

Le  23  août  1527,  les  exécuteurs  testamentaires 
d'Hector  (Baudry,  avocat  au  Parlement,  Germain 
de  Marie,  Général  des  monnaies  —  dont  l'épi- 
taphe  est  publiée  ci-dessous,  n°  2 169  —  et 
Julien  Périer,  prêtre)  apportent  sur  le  bureau 
du  chapitre  :  1°,  une  somme  de  10  écus  d'or 
au  soleil  léguée  par  le  défunt  pour  droit  d'ouver- 
ture de  la  terre  de  sa  sépulture;  2°,  «  textum 
Evangeliorum  undequaquam  argento  deaurato 
coopertum  ;  in  uno  latere  ejus  est  ymago  unius 
crucifixi  cum  ymaginibus  béate  Marie  Virginis 
et  sancti  Johannis  Evengeliste  ac  quatuor 
Evangelistarum  in  circuitu,  et  ex  alio  latere 
sunt  ymagines  beatorum  Germani  et  Vincentii 
et  in  circuitu  ymagines  sanctorum  Gregorii 
pape,  Hieronimi,  Augustini  et  Ambrosii,  cum 
suo  reconditorio  »;  3°,  un  calice  d'argent,  «  undique 
deauratum,  in  quo  ubique  seminantur  flores 
lilii   et   stelle,   et   in  circuitu  pomi   illius   sunt 


ymagines  Dei  et  duodecim  ejus  apostolorum, 
et  supra  pedem  illius  sunt  ymagines  unius 
crucifixi,  béate  Marie  Virginis,  sancti  Johannis 
Evangeliste  et  plurium  aliorum,  et  sub  pede 
ejus  sunt  ymagines  duorum  sacerdotum  vestibus 
albis  indutorum  tenentium  scutum  et  arma 
ipsius  defuncti,  cum  ejus  patena  etiam  argentea 
deaurata,  infra  quam  est  figurata  Visitatio 
ejusdem  béate  Marie  Virginis  et  extra  eam 
coronatio  ipsius  béate  Marie  Virginis  cum 
tribus  personis  sanctissime  Trinitatis  »;  4°,  deux 
livres  en  parchemin  (in  membraneo)  avec  les  notes 
de  musique  et  le  texte  écrit,  contenant  les  deux 
temps  du  service  et  des  fêtes  solennelles  (Arch. 
nat.,  LL  401,  fol.  104  r°  et  v°). 

Guillaume  Hector  était  le  confesseur  de  Mar- 
guerite de  Navarre,  l'illustre  auteur  de  YHepta- 
méron  (Troche,  fol.  255).  Son  successeur  François 
Baudry,  décédé  hors  de  Paris  (peu  avant  le 
17  août  1530),  n'a  pas  été  inhumé  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  (Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  151 
et  154  v°).  Par  contre  cette  église  avait  reçu  les 
sépultures  (dont  nous  ne  possédons  pas  d'épi- 
taphes)  de  Jean  Baudry,  conseiller  au  Parlement, 
mort  avant  le  5  mai  1486  (ibid,  LL  399,  fol.  3) 
et  du  président  Baudry,  mort  en  octobre  1550 
et  enterré  dans  la  même  tombe  que  sa  défunte 
mère  (ibid.,  LL  402,  fol.  217.  Voir  aussi  Bibl. 
nat.,  Pièces  orig.,  vol.  222,  doss.  5012). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  9 

Ve  XXVIII,  LAQUELLE  OBLIGATION  ET  RENTE  ICEULX  DOYEN  ET  CHAPITRE  //  ONT  EUE  ET  RECEUE 
POUR  AGREABLE  ET  PAR  TANT  SONT  TENUS  ET  OBLIGIÉS  DIRE,  CHANTER  ET  //  CELEBRER,  PAR 
CHACUN  AN,  OU  CUEUR  DE  LADICTE  EGLISE,  LE  SALUT  i  LA  VIGILLE  NOSTRE  DAME  EN  k  MARS, 
//  À  L'HEURE  DE  VII  HEURES  DU  SOIR  OU  ENVYRON,  ET  BAILLER  À  LEUR  DISTRIBUTEUR  OU  PRO- 
CUREUR //  LA  SOMME  DE  CINQUANTE  NEUF  SOLZ  PARISIS  POUR  MANUELLEMENT  DISTRIBUER  AUX 
CHANOYNES,  //  CHAPELAINS  ET  VICAIRES  DU  CUEUR  DE  LADICTE  EGLISE  QUI  ASSISTERONT  AUDICT 
SALUT,  À  CHACUN  //  DOUZE  DENIERS  PARISIS,  AUX  ENFFANS  DE  CUEUR  TROIS  SOLZ  PARISIS,  AU 
CHEVECIER  XII  DENIERS  PARISIS,  AU  //  BEDEAU  [%  ligne],  IIII  SOLZ,  III  DENIERS  À  CHACUN  DES 
QUATRE  VICAIRS  QUI  ASSISTERONT  AUDICT  SALUT,  XIII   SOLZ  [  ]   POUR  LA  [  ]   4  SOLZ 

[  //  ]  DESDICTS  SIX  SOLZ  PARISIS,  SE  AULCUN  EN  Y  A  [  ]  DISTRIBUERA  [  ]  DESDICTS  CHA-  // 

NOYNES,  CHAPELAINS  ET  VICAIRES  QUI  AURONT  ASSISTÉ  AUDICT  SALUT.  —  PAREILLEMENT  SONT 
TENUZ  //  LESDICTS  DE  CHAPPITRE  DIRE,  CHANTER  ET  CELEBRER  SOLEMPNELLEMENT  OU  CUEUR 
DE  LADICTE  EGLISE  //  LE  SERVICE  DE  LA  FESTE  ET  VISITATION  NOSTRE  DAME  PAR  CHACUN  AN, 
LE  IIe  JOUR  DE  JUILLET,  ET  BAILLER  À  LEUR  //  DISTRIBUTEUR  OU  PROCUREUR  LA  SOMME  DE 
DIX  LIVRES  VI  SOLZ  III  DENIERS  TOURNOYS  POUR  MANUELLEMENT  DISTRIBUER  AUX  //  CHANOYNES, 
CHAPELAINS  ET  VICAIRES  QUI  ASSISTERONT  AUDICT  SERVICE,  CEST  ASSAVOIR  :  AUX  PREMIERES  // 
VESPRES  À  CHACUN  X  DENIERS  TOURNOYS,  AUX  ENFANS  DE  CUEUR  II  SOLZ  VI  DENIERS  TOURNOYS, 
AU  CHEVECIER  ET  BEDEAU  CHACUN  X  DENIERS  TOURNOYS,  //  AUX  CLERCS  POUR  LEURS  PRIERES 
ET  SONNERIE  VI  SOLZ  TOURNOYS,  AU  DOYEN  POUR  FOURNIR  DE  LUMINAIRE  DOUBLE  //  TANT 
AUSDICTES  VESPRES  QUE  LE  JOUR  DE  LA  FESTE  XII  SOLZ  TOURNOYS,  ITEM  À  LA  PROCESSION  QUI 
CE  FAICT  INCONTINANT  //  APRÈS  LES  PREMIERES  VESPRES  À  CHACUN  DESDICTS  CHAPELAINS, 
VICAIRES,  CHEVECIER  ET  BEDEAU  QUI  Y  //  ASSISTERONT  V  DENIERS  TOURNOYS,  À  LA  GRANT  MESSE 
DU  JOUR  À  CHACUN  X  DENIERS  TOURNOYS,  À  CELLUY  QUI  DIRA  LA  MESSE,  OULTRE  //  LA  DISTRI- 
BUTION, III  SOLZ  TOURNOYS  AU  DIACRE  ET  SOUBZ  DIACRE,  OULTRE  LA  DISTRIBUTION  À  CHACUN 
XII  DENIERS  TOURNOYS  //  POUR  LES  CHAPPEAULX  DES  SIX  ENFFANS  DE  CUEUR  ET  DES  YMAIGES 
DE  LA  CHAPELLE  VIII  SOLZ  TOURNOYS  AUSDICTS  //  ENFFANS  DE  CUEUR  POUR  LEUR  [  ]  V  SOLZ 

TOURNOYS  À  LA  CHARGE  DE  DIRE  APRÈS  MESSE  LE  PSEAULME  DE  DE  PRO  //  FUNDIS  AVECQUES 
LES   ORAISONS   [  ]    ET  TIENDRONT  AUX   QUATRE   MARGUILLIERS,   S'ILZ  ASSISTENT  //  AUDICT 

SERVICE,  LEUR  SERA  FAICTE  PAREILLE  DISTRIBUTION  QUE  À  L'UN  DESDICTS  CHAPELAINS  OU 
VICAIRES;  ET  APRÈS  //  LADICTE  DISTRIBUTION  AINSY  FAICTE,  LE  RESTE  DE  LADICTE  SOMME  DE 
X  LIVRES  VI  SOLZ  VII  DENIERS  TOURNOYS,  SE  AULCUNE  EN  Y  A,  //  SERA  BAILLEE  AUSDICTS  ENFFANS 
DE  CUEUR  ET  EMPLOYER  XV  [  ]  POUR  LEUR  CHAUFFES;  TOUTES  LESQUE//LLES  CHOSES  DESSU- 

DICTES,  LESDICTS  DE  CHAPPITRE  ONT  PROMIS  FAIRE  ET  CONTINUER  CHACUN  AN  ET  À  CE  //  SONT 
OBLIGEZ  EULX  ET  LE  TEMPOREL  [?]  DE  LADICTE  ÉGLISE  QUI  [  ]   PAR  LES  LECTTRES  FAICTES 

ET  PASSÉES  PAR  DEVANT  LES  NOTAIRES  DESSUSDICTS,  LE  IIe  JOUR  D'AOUST  MIL  Ve  XXVIII. 


Original  entreposé  dans  une  ancienne  sacristie  de  l'église. 

Mss  VP1,  fol.  43,  jusque  «  vigiïle  Nostre  Dame  »;  —  Bibl.  nat.,  nouv.  acq.  fr.  1946,  fol.  162  v°,  copie  partielle 
(moins  de  la  moitié  du  texte  de  la  fondation). 

a)  ou,  VP1;  —  b)  suivant,  VP1;  —  c)  le,  VP1;  —  d)  a  assigné,  VP1;  —  e)  doyens,  VP1;  —  /)  devant,  VP1;  — 
g)  Roche,  VP1;  —  h)  Rolard,  VP1;  —  i)  XIe,  VP1;  —  j)  le  salut,  om.  VP1;  —  k)  etc.  (VP1  s'arrête  ici). 


10 


ÉPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


LOUIS    DE    REVOL 


Grande  épitaphe  de  marbre  avec  une  inscription  en  lettres  de  bronze  sous  une 
tombe  plate  de  marbre  noir,  à  une  arcade  du  côté  droit  de  l'autel  du  chœur    1. 


2  059.  —  D.O.M.  —  Revolius  2,  cujus  corpus  hic  conditum,  fama  vivit  sola  virtute 

QUAESITA,  QUANTUM  PIETAS  a,  FIDES,  PROBITAS  b  OPTIMIS  REGIBUS  CUIQUE  NOTA  POSSIT  DOCUIT  c, 
RUENTIS  STATUS  d  FULCIVIT  e  REGNI  DILIGENTIA  PENE  INCREDIBILI,  PRUDENTIA,  PATIENTIA  f, 
FIDE  PLURES  QUAM  C.YNEAS  8  3  LINGUA  URBES  CEPIT,  NEGOTIATIONES  h  FOEDERATORUM  SOLUS 
AD  SUI  PRINCIPIS  DIREXIT,  IN  PUBLICUM  '  BONUM  PROJECTUS  ■?,  NEGLEXIT  SUUM,  A  k  POSTERIS 
MERITUS  l  UT  VOCETUR  GALLICUS  ArISTIDES,  VITA  HIC  MELIORE  ET  FATUM  FOELICIUS  m. 


1.  Fauvelet  du  Toc  (Histoire  des  secrétaires 
d'Estat...,  Paris,  1668,  in-4°,  p.  166-167)  précise 
que  cette  tombe  était  placée  à  droite  du  grand 
autel  «  sous  la  seconde  galerie  »  et  il  donne  du 
texte  de  l'épitaphe  une  version  très  différente 
de  celles  de  la  plupart  des  recueils  manuscrits. 
Voici  ce  texte,  reproduit  aussi  par  le  ms.  F2, 
p.  657  et  660  :  D.O.M.  Ludovico  Revolio 
Delfinati,  ab  ineunte  aetate  egregiis  pro 
repub[lica]      laboribus      domi      peregreque 

FUNCTO,      QUORUM      COMMENDATIONE      AB      HeN- 

rico  iii,  galliarum  et  poloniae  rege, 
sacro  scrinio  praepositus  et  arduis  rerum 
admotus,  ipsi  et  henrico  iv,  galliarum 
navarraeque  regi,  industriam  fidemque 
praestitit  singularem,  quibus  tantum  acces- 
sit integritatis  et  abstinentiae,  ut,  postha- 
bitis  occasionibus  augendae  rei  familiaris, 
publicam  summa  ope  promoveret,  ennemundus 
Revolius,  unicus  filius,  et  Petrus  Forgetus 
-  Fresnaeus,  ille  optimo  parenti,  hic  et 
consorti  muneris  et,  quod  maximum  est, 
amico  incomparabili  super  coetera  solemnia 
pietatis,    hoc   monumentum   moestissimi    po- 

SUERE  ». 

Sur  Ennemond  de  Revol,  voir  ci-dessous 
n°  2  060,  n.  2. 

Sur  Pierre  Forget,  chevalier,  seigneur  de 
Fresnes,  secrétaire  d'Etat  du  22  février  1589, 
à  sa  mort,  le  18  avril  1610,  voir  Fauvelet 
du  Toc,  op.  cit.,  p.  187-191,  et  Bibl.  nat.,  Rés. 
Lf20  1,  exemplaire  portant  des  notes  manuscrites 
de  Clairambaut  et  de  d'Hozier,  p.  194-199. 

2.  Louis  de  Revol  est  en  1576-1577  commissaire 
ordinaire  des  guerres  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  2468,  doss.  55  528,  p.  1-2).  Le  8  février  1580, 


il  reçoit  400  écus  pour  aller  porter  des  lettres 
du  roi  à  Turin  et  au  marquisat  de  Saluées  (ibid., 
id.,  p.  3).  En  avril  1584,  il  est  conseiller  du  roi 
en  son  Conseil  d'Etat  et  secrétaire  de  ses  comman- 
dements. Le  2  juillet  1586,  il  est  président 
en  la  Chambre  des  Comptes  du  Dauphiné 
(ibid.,  Carrés  d'Hozier,  vol.  634,  p.  315).  Il 
devient  ensuite  intendant  de  l'armée  de  Pro- 
vence sous  le  duc  d'Épernon.  Le  8  septem- 
bre 1588,  à  la  suite  de  la  destitution  de  Nicolas 
de  Neuville,  seigneur  de  Villeroy,  de  Claude 
Pinart  et  de  Pierre  Brulart,  il  est  nommé  secré- 
taire d'Etat  en  même  temps  que  Martin  Ruzé 
et  le  futur  cardinal  d'Ossat  (ibid.,  Dossiers 
bleus,  vol.  562,  doss.  14  874,  p.  2  et  8;  Fauvelet 
du  Toc,  op.  cit.,  p.  53).  Le  10  mai  1593,  il  vient 
avec  Schomberg  rendre  compte  à  Henri  IV  de 
la  Conférence  de  Suresnes  (Recueil  des  lettres 
missives  de  Henri  IV,  éd.  Berger  de  Xivrey, 
t.  III,  1846,  p.  769).  Il  meurt  le  23  septembre  1594 
et  Villeroy  est  rappelé  à  sa  place.  Sur  ce  person- 
nage et  sa  famille,  voir  notamment  :  Fauvelet 
du  Toc,  op.  cit.,  p.  165-167  et,  en  marge  de 
l'exemplaire  personnel  de  d'Hozier  (Bibl.  nat., 
Rés.  Lf20l),  une  généalogie  de  la  famille  Revol; 
Mercure  de  France,  1749,  novembre,  p.  210-211 
et  décembre,  t.  II,  p.  190-191;  Moréri,  op.  cit., 
t.  IX,  p.  153.  La  Bibliothèque  nationale  conserve 
une  abondante  correspondance  diplomatique  de 
Louis  de  Revol  (mss  fr.  6  550-6  552  et  13  966). 

3.  Cinéas,  Thessalien,  ami  et  ambassadeur 
de  Pyrrhus,  célèbre  pour  sa  mémoire,  mourut 
vers  277  av.  J.-C.  Le  mot  ici  rappelé  et  attribué 
à  Pyrrhus  par  Plutarque  (Vie  de  Pyrrhus,  XVI), 
fut  repris  par  Boileau  dans  son  Épître  au 
Roi. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


11 


Trois  larmes  1. 


Armes.  D'argent  à  trois  trèfles  de  sinople. 
Mss  A2,  p.  380;  —  B4,  p.  338;  —  VP2,  p.  679. 


a)  virtute  cujus  argumentum  fit  pietas,  VP2;  —  b)  probitati,  B4;  probata,  VP2;  —  c)  docui,  A2,  B4;  possit  docuit 
om.  VP2;  —  d)  stantum,  B4;  statum,  VP2;  —  e)  fulciti,  A2;  fulcici,  B4;  felici,  VP2;  — /)  patientia,  prudentia,  VP2; 
—  g)  cineres,  VP2;  —  h)  necogitationes,  B4;  et  cogitationes,  VP2;  —  i)  direxerit  in  publicum,  VP2;  — /)  projectas, 
B4;  —  k)  om.  B4;  —  l)  merito,  B4,  VP2;  —  m)  fato  foeliciore  dignus,  VP2. 


«  A  la  mesme  epitaphe,  de  l'autre  costé,  devant  la  chapelle  de  Sainct  Roch, 
est  encore  escrit  ce  qui  suyt,  en  lestres  de  bronze  »  : 


2  060.  —  D.O.M.  —  Lodoicus  a  Revolius,  Delphinas  eques  b  utriusque  sacri  consis- 

TORII  CONSILIARIUS,  PRIMICERIUS  SECRETORUM  JACENTI  PROPE  IN  TUMULO  JACET,  QUI  PUBLICIS 
LEGATIONIBUS  ET  ALIIS  MUNERIBUS  FUNCTUS  HENRICIS  c  III  ET  IV  OPTIMIS  REGIBUS  SEDULAM 
ET  EFFICACEM  d  RESTAURANDO  REGNO  OPERAM  e  IMPENDIT,  UTRIQUE  CARUS,  OMNIBUS  PIETATE, 
FIDE,  INTEGRA  PROBITATE  NOTUS.  QuADRIMESTRIBUS  BELLIS  f,  INDUCIT  B  PACEM  FRANCIS,  INSI- 
NUAVIT   ET  PROMOVIT,   QUA  AETERNUM   FRUARE  h,  PACIS   SUASORI  PACEM  AETERNAM   ORA  *. 

ENEMONDUS  2,  FILIUS,  MAGNI  CONSISTORII  CONSILIARIUS,  ET  ANTONIUS  3,  EX  FRATRE  NEPOS  ', 
CUM    DOLORE    MONUMENTUM    HOC    POSUERE  k. 


Mss  A2,  p.  380;  —  B4,  p.  339;  —  VP2,  p.  679. 

a)  Ludovicus,  VP2;  —  b)  équités,  B4;  —  c)  Henrico,  VP2;  —  d)  in  add.  VP2;  —  e)  opérera,  B4;  —  /)  bellii,  A2, 
B4;  belli,  VP2;  —  g)  judicii,  B4;  judic...,  VP2;  —  h)  fruari,  VP2;  —  i)  viator  add.  VP2;  — j)  ejus  frater  episcopus, 
A2;  ant  ex  FR  EP,  B4;  —  k)  et  coS  dol.  m.p.,  A2;  corn  dol  M  P,  B4. 


1.  Les  copistes  ont  peut-être  pris  pour  des 
«  larmes  »  les  trois  trèfles  qui  figurent  dans  les 
armes  de  la  famille  de  Revol. 

2.  Ennemond  de  Revol,  fils  unique  de  Louis, 
prêtre,  protonotaire  apostolique,  prieur  de 
l'Abbaye-sous-Dol,  nommé  évêque  de  Dol  par 
Henri  IV,  mais  sans  avoir  jamais  pu  obtenir  ses 
bulles.  Il  avait  été  secrétaire  de  ce  roi  en  1594 
(Bibl.  nat.,  ms.  fr.  7  856,  p.  1  449  et  1  562), 
puis  de  Louis  XIII,  aux  gages  de  400  L,  avant 
1624  (Eug.  Griselle,  État  de  la  Maison  du 
roi  Louis  XIII,  1912,  in-8°,  n°  1  217).  Il  fut  reçu 
conseiller  au  Grand  Conseil  le  27  janvier  1598 
et  il  assista,  comme  représentant  du  Clergé,  au 
renouvellement  du  contrat  du  Clergé  au  Louvre, 
le  11  février  1626  (Registres...  du  Bureau  de  la 
Ville...,  t.  XIX,  1958,  p.  157  et  n.  2).  Il  était 


doyen  du  Grand  Conseil  quand  il  mourut  en 
1627,  le  3  octobre  (La  Chesnaye  des  Bois, 
op.  cit.,  t.  XVII,  col.  3),  ou  plutôt  le  13  octobre 
(Moréri,  op.  cit.,  t.  IX,  p.  153;  Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  2  468,  doss.  55  528,  p.  51  ; 
Dossiers  bleus,  vol.  562,  doss.  14  874,  p.  2  et  4; 
voir  plus  loin,  n°  2  062). 

3.  Fils  d'Antoine  de  Revol,  archer  des  gardes 
du  Roi,  anobli  par  Henri  IV  en  avril  1591, 
cet  Antoine  fut  en  1604  résignataire  de  son 
cousin  Ennemond  pour  l'évêché  de  Dol  et 
mourut  en  1629  (Bibl.  nat.,  Carrés  d'Hozier, 
vol.  634,  p.  315,  Dossiers  bleus,  vol.  562, 
doss.  14  874,  p.  2,  et  Nouveau  d'Hozier,  vol.  283, 
doss.  6  546,  p.  2;  Fauvelet  du  Toc,  op.  cit., 
Bibl.  nat.,  Rés.  Lf20  1,  note  manuscrite  de 
d'Hozier,  p.  174;  Moréri,  loc.  cit.). 


12 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


Auprès  de  la  chapelle  d'Aligre  x,  tombe  en  marbre  noir,  ornée  au  bas  de  deux 
écussons  semblables,  avec  des  «  lettres  de  fonte  attachées  et  gravées  dessus  ». 

2  061.  —  Lodoicus  a  Revolius,  eques,  primus  a  jussis  Régis  b  quondam  c  secretarius, 

MORTUORUM  ANASTASIN  d,  QUAM  VIVENS  PIE  CREDIDIT  e,  POST  OBITUM  FIDELITER  EXPECTANS  / 
IN  HOC  LOCULO  »  CADAVER  SUUM  h  DEPONI  ATQUE  ALTERI  VITAE  '  ASSERVARI  i  MANDAVIT.  VlXIT 
ANNOS   LXIII.   ObIIT   PaRISIIS,   VIII   KALENDAS   OCTOBRIS  M.D.   XC   IIII  k. 

Un  rang  de  huit  feuilles  de  trèfles. 

Armes.  D'argent  à  trois  trèfles  oVor  posés  2  et  1  2. 


Mss  A2,  p.  380;  —  B4,  p.  339-340;  —  E3,  fol.  32;  —  F2,  p.  657;  —  VP1,  fol.  42  v°;  —  VP2,  p.  679. 
du  Toc,  p.  166. 


Fauvelet 


a)  Ludovicus,  E3,  F2,  VP1,  VP2,  Fauvelet;  —  b)  regiis,  E3;  justis  regiis,  VP1;  —  c)  a  add.  B4;  —  d)  anastasim, 
F2,  VP1;  —  e)  crédit,  B4;  — /)  expectavit,  A2,  B4,  VP2;  fideliter  expectans,  om.  F3;  —  g)  localo,  E3;  Luvocico,  VP1; 
—  h)  om.  F2;  —  i)  vita,  E3;  —  j)  asserva,  B4;  —  k)  1614,  VP1. 


ENNEMOND    DE    RE  VOL 


2  062.  —  SOUS  CETTE  MEME  TOMBE  REPOSE  AUSSY  LE  CORPS  DE  ENNEMOND  DE  ReVOL  3, 
EN  SON  VIVANT  CONSEILLER  DU  ROY  ET  DOYEN  EN  SON  GRAND  CONSEIL,  LEQUEL  EST  DECEDE  a 
L'AN  MDCXXVII,  LE  XIIIe  OCTOBRE.   Il  ESTOIT  SEUL  FILS  DE  LOUIS  DE  REVOL  CY  DESSUS. 


Armes.  D'argent  à  trois  trèfles  de  sinople  posés  2  et  1. 

Mss  A2,  p.  380;  —  B4,  p.  340;  —  VP2,  p.  679. 
a)  deceda,  A2. 


1.  Le  ms.  F2  ajoute  :  «  à  main  droitte  du  grand 
autel  soubs  une  tombe  plate  de  marbre  noir  », 
et  le  ms.  E3  :  «  au  costé  gauche  du  chœur  des 
chanoines  ».  Or,  la  chapelle  d'Aligre  (aujourd'hui 
chapelle  Saint-Landry),  en  face  de  laquelle  était 
fixée  cette  inscription,  se  trouve  presque  au 
chevet  de  l'église,  à  droite  du  chœur,  contiguë 
à  la  chapelle  Saint-Roch  (aujourd'hui  de  la  Bonne- 


Mort),  en  face  de  laquelle  se  trouvait  l'épitaphe 
n°  2  060  (voir  le  plan  ci-dessus  p.  xxvi). 

2.  Le  ms.  B4  figure  ces  armes  comme  étant 
d'argent  à  trois  trèfles  de  sinople  posés  2  et  1, 
dans  deux  écus,  l'un  sommé  d'un  casque  em- 
penné, l'autre  d'une  mitre  et  d'un  casque  rond, 
avec  une  croix  passée  derrière  l'écu. 

3.  Sur  ce  personnage,  voir  plus  haut,  p.  11,  n.  2. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


13 


FRANÇOIS    DE    CARNAVALET 


Contre  le  mur  qui  enferme  le  chœur,  du  côté  droit  et  près  de  celle  de  Revol, 
épitaphe  gravée  en  lettres  d'or  sur  une  table  de  marbre  noir. 


5.  —  Épitaphe  de  François  de  Carnavalet  l. 


1.  Bibl.  nat.,  Estampes,  collection  Gaignières,  Rés.   Pe  11  b,  fol.   76,   aquarelle  de   Boudait.   — 
Cliché  Studio  Josse  Lalance. 


14 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


2  063.  —  D.O.M.  a  II  Francisco  Carnevenaeo  \  //  Armorico  b,  nobili  ac  strenuo  c 

VIRO,  CUI,  OB  EXIMIAM  //  VIRTUTEM  ET  MORUM  INTEGRITATEM,  HeNRICUS  II,  //  GALLIARUM  d 
REX,  ET  CATHARINA  CONJUX  e  CHARISSIMI  FILII  HENRICI  //  PUERILEM  AETATEM  INFORMANDAM  f 
COMMISERUNT,  //  QUI,  BELLI  PACISQUE  ARTIBUS  EGREGIE  INSTRUCTUS,  //  FORTITUDINIS  ET  PRU- 
DENTIAE  FAMA,  SUPRA  OMNEM  //  INVIDIAM  CLARUIT,  QUIQUE  (QUOD  RARIUS  INTER//  PESSIMA  ? 
SUI  AEVI h  EXEMPLA)  PROBITATEM  COLUIT,  //  INTER  MAXIMAS  AUGENDAE  REI %  FAMILIARIS  OPPOR-  // 
TUNITATES  OPES  NEGLEXIT  ET  SUI  SEMPER  SIMILIS  //  VIXIT-?.  PhILIPPUS  HuRALTUS  ChEVERNIUS  *  2, 
DIUTUR//NA  ET  ARCTA*  NECESSITUDINE,  CONJUNCTISSI//MO  m  AMICO,  JUSTIS  PERACTIS",  BENEVO- 
LENTIAE    //    ERGO  °,    MOERENS,    PIENTISSIME   POSUIT.// 

Anno  C  I  0.  I  0.  LXXI.  // 

Vixit  annos  li.  menses  ira.  DIES  XIII  J>. 

Armes.  Carnavalet  :  vairé  d'or  et  de  gueules,  au  franc  quartier  d'hermines.  Couronne  de 
comte  et  casque  de  chevalier.  Cimier  :  un  lion  issant.  —  En  dessous  :  deux 
écus  partis  de  La  Baume  et  de  Hurault. 

Mss  A2,  p.  380;  —  B4,  p.  341-342;  —  D,  fol.  193;  —  E2,  fol.  8;  —  VP2,  p.  680;  —  Bibl.  nat.,  Estampes,  Rés. 
Pe  11  b,  fol.  76;  —  Troche,  fol.  116  v°.  —  Bonfons,  Les  Antiquitez...  de  Paris,  éd.  de  1608,  fol.  57  v°-58;  —  Du 
Breul,  Le  théâtre  des  Antiquitez  de  Paris,  éd.  de  1612,  p.  788;  éd.  de  1639,  p.  587;  —  Le  Maire,  op.  cit.,  t.  I, 
p.  549;  —  Piganiol  de  la  Force,  Description  historique  de  la  ville  de  Paris...,  éd.  de  1765,  t.  II,  p.  205. 

a)  om.  E3,  VP2;  — -  b)  Amorico,  B4;  Armerico,  D,  Carnevenae  Armerico,  Estampes;  —  c)  ac  om.  Estampes, 
stenuo  [sic];  —  d)  om.  D,  Estampes;  —  e)  conjunx,  Du  Breul;  — /)  informanda,  D,  Estampes;  —  g)  possima, 
Estampes;  —  h)  aevi  sui,  D,  VP2,  Tr.,  Bonfons,  Du  Breul,  Le  Maire,  Piganiol;  —  i)  res,  Estampes;  — j)  tixit, 
Estampes;  —  k)  Cheverinus,  D,  Estampes;  —  /)  areta,  D,  E3,  Estampes;  —  m)  conjuctissimo,  Estampes;  —  n)  per 
aetis,  E3;  —  o)  om.  D,  Estampes;  — p)  om.  A2,  B4;  9,  D;  IX,  Estampes;  15,  Tr. 


De  l'autre  côté,  sur  le  mur  élevé  jusqu'à  la  naissance  des  ogives  qui  formait  la 
clôture  du  chœur,  il  y  avait  une  autre  table  de  marbre,  sur  laquelle  ces  mots 
étaient    gravés  : 

2  064.  —  Perenni  memoriae  et  quieti  Francisci  Carnevenaei  a,  //  equitis,  Armorici, 

VIRI  NOBILISSIMI  b,  STRENUI  //  ET  c  OPTIMI  d. 

Mss  A2,  p.  380;  —  B4,  p.  342;  —  D,  fol.  193;  —  E3,  fol.  8;  —  VP2,  p.  680;  —  Bibl.  nat.,  Estampes,  Rés.  Pe  11  b, 
fol.  76;  —  Troche,  fol.  116  v°. 

a)  Carnevnaei,  Estampes  ;  —  b)  nobilis,  D,  E3,  VP2,  Estampes,  Tr.  ;  —  c)  om.  A2,  B4,  VP2,  Estampes  ;  —  d)  optime, 
D,  Estampes. 


1.  François,  sire  de  Kernevenoy,  dit  de  Carna- 
valet, fils  de  Philippe  de  Kernevenoy  et  de 
Marie  Duchatel,  né  vers  le  milieu  de  février  1520, 
fut  envoyé  de  bonne  heure  à  la  cour;  à  28  ans, 
il  était  premier  écuyer  d'Henri  II;  choisi  en  1556 
pour  être  gouverneur  du  duc  d'Anjou,  le  futur 
roi  Henri  III,  il  fut  successivement  nommé 
gouverneur  des  provinces  d'Anjou,  du  Bour- 
bonnais et  du  Forez.  Il  mourut  dans  son  appar- 
tement au  Louvre.  Il  avait  épousé  Françoise 
de  la  Baume,  fille  de  François  de  la  Baume, 
comte  de  Montrevel.  Il  en  eut  un  fils  Charles, 
baron  de  Carnavalet,  sire  de  Noyon,  mort  jeune 
et  sans  postérité,  laissant  son  nom  à  l'hôtel 
des  Ligneris  acquis  par  sa  mère  rue  Culture 
Sainte-Catherine    (Dictionnaire    de     biographie 


française,  t.  VII,  col.  1  172;  Troche,  fol.  116). 
François  de  Carnavalet  avait  acheté,  le  21  jan- 
vier 1553,  pour  630  1.,  l'hôtel  du  Petit  Bourbon, 
rue  des  Poulies,  paroisse  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois  (Lettres  de  Catherine  de  Médicis  publiées 
par  Hector  de  la  Ferrière  et  Baguenault 
de  Puchesse,  Paris,  1880-1909,  10  vol.  in-4°, 
et  1943,  index  par  A.  Lesort,  Collection  de 
documents  inédits  sur  l'histoire  de  France, 
t.  II,  p.  125,  n.  2);  sur  cet  hôtel,  voir  Jacques 
Boulenger,  Dans  la  vieille  rue  Saint-Honoré, 
Paris,  1931,  in-8°,  p.  232  et  suiv. 

2.  Philippe  Hurault  de  Cheverny,  Chancelier 
de  France.  Voir  ci-dessous,  n°  2  162,  p.  111-112, 
n.  2. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


15 


GUILLAUME    MARGOTIER 


Autre  épitaphe  dans  le  chœur,  à  droite  de  l'autel,  à  côté  de  celle  de  François 
de  Carnavalet,  où  est  gravé  ce  qui  suit  : 

2  065.  —  Cy  gist  le  corps  de  vénérable  et  discrette  a  personne  Maistre  Guillaume 
margotier  b,  vivant  prestre,  chapellin  perpetuel  de  l'eglize  collegialle  de  sainct 
Germain  de  l'Auxerrois,  lequel  deceda  le  ...  mil  six  cent  trente  c...  1 

Armes.  D'azur  au  chevron  d'or  accompagné  en  chef  de  deux  quatrefeuilles  d  du  même  et  en 
pointe  d'un  croissant  d'argent  surmonté  d'un  cœur  d'or. 


Mss  A2,  p.  380;  —  B4,  p.  342-343;  —  VP2,  p.  680;  —  Troche,  fol.  245. 

a)  d.,  A2;  docte,  VP2;  —  b)  Marargotier,  A2,  B4;  Marargoher,  VP2;  Magottier,  Tr.;  —  c)  om.  A2,  B4,  VP2;  — 
d)  quintefeuilles,  B4. 


1.  Guillaume  Margotier  est  mort  entre  le  11  oc- 
tobre 1633,  jour  où  il  était  encore  présent  au 
chapitre,  et  le  15  novembre  suivant,  jour  où  le 
chapitre  accorda  à  Robert  Le  Maigre,  haut 
vicaire  du  chœur,  la  rente  annuelle  de  50  1.  t. 
dont  jouissait  feu  Guillaume  Margotier  (Arch. 
nat.,  LL  413,  fol.  25).  Ce  personnage  est  cité 
pour  la  première  fois  par  les  registres  capitu- 
laires  le  13  septembre  1588,  comme  vicaire  de 
Saint-Germain  l'Auxerois,  desservant  pour  le 
chanoine  Brocquet  (ibid.,  LL  407,  fol.  298  v°). 
Le  23  avril  1589,  qualifié  prêtre  du  diocèse 
de  Rouen,  vicaire  de  Saint-Germain  l'Auxerrois, 
il  est  pourvu  de  la  chapelle  Saint-Nicolas  au 
chœur  de  l'église  (ibid.,  id.,  fol.  318  v°);  le 
3  octobre  1596,  il  se  désiste  de  cette  chapelle 
pour  être  pourvu,  le  6  octobre,  de  la  chapelle 
Saint-Michel,  également  au  chœur  (ibid.,  LL  408, 
fol.  146  v°-148).  Le  5  mars  1596,  il  avait  été  élu 
«  sollicitator  negotiorum  capituli  et  communi- 
tatis  »  et,  le  2  avril,  receveur  du  chapitre  et  de  la 
communauté  (ibid.,  LL  409,  fol.  22  et  23  v°). 


Il  continua  d'exercer  la  première  de  ces  fonctions 
jusqu'au  11  octobre  1621,  date  à  laquelle  il  en 
fut  déchargé  sur  sa  demande  et  remplacé  par  le 
chanoine  Aubin  (ibid.,  LL  411,  fol.  143).  Pourvu 
le  9  juin  1601,  «  pro  suis  salariis  »,  d'une  alloca- 
tion annuelle  de  100  1.  t.  afférente  à  ses  fonctions 
de  receveur  (ibid.,  LL  409,  fol.  106  v°),  il  les 
exerça  jusqu'au  14  novembre  1623  (ibid.,  LL  410, 
fol.  111  v°  et  113),  sauf  interruptions  du  18  jan- 
vier 1605  au  4  décembre  1607  (ibid.,  LL  409, 
fol.  154  et  190)  et  du  10  octobre  1615  au  14  décem- 
bre 1621,  date  à  laquelle  il  remplace  François 
de  Fancan,  le  célèbre  agent  de  Richelieu  (ibid., 
LL  410,  fol.  85,  et  LL  411,  fol.  20  v°).  Au  cours 
de  l'année  1631,  il  est  dispensé  d'assister  aux 
convois,  puis  aux  services  et  au  chapitre,  «  à  cause 
de  son  ancien  aage,  caducité  et  maladie,  et  en 
considération  des  bons  et  longs  services  qu'il 
a  rendus  à  la  communauté  »  (ibid.,  LL  410, 
fol.  288  et  297  v°).  Il  a  fondé  une  messe  dans  sa 
chapelle  Saint-Nicolas  (Troche,  fol.  245). 


16 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


JACQUES    DE    FILLION 


Épitaphe  de  pierre  gravée  au  dernier  pilier  de  la  nef  du  côté  droit,  au-dessus 
du  bénitier  en  entrant  à  main  droite  par  le  grand  portail. 


Cyyisî  Jacques  de  l'HHon  est-j 
Son  vivant  Ëcuijcr  Setaucurdj:  {j*a. 
maillet  ylrcfier  des  ûarcles  drc 
G) /'PS  anJ\^oi/  a  ai  de  cerf  a-  Lej>  X* 
^Advi'il  mil  et  ne  cens  ejnahe  vinah 

et  sî/xZ  C-C* /-'  / 


6.  —  Épitaphe  de  Jacques  de  Fillion  1. 


1.  Ms.  E3,  Bibl.  Arsenal,  ms.  4622,  fol.  15,  de  bénitier,  en  entrant  à  Saint-Germain  de 
épitaphe  figurée  annoncée  par  un  texte  sur  trois  lAuxerrois,  à  main  droite  par  le  grand  portail  ». 
lignes    :   «  Epitaphe  de  pierre  gravée  au-dessus         —   Cliché  Studio  Josse  Lalance. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS  17 

2  066.  —  Cy  gist  Jacques  de  Fillion,  en  //  son  vivant  ecuyer,  seigneur  a  de  Cra-// 

MAILLES  1,  ARCHER  DES  GARDES  DU  //  CORPS  DU  ROY,  QUI  DECEDA  LE  Xe  //  ADVRIL  b  MIL   CINC 
CENS  QUATRE  VINGTZ  //  ET  SIX.  //  —  PRIEZ  DlEU  POUR  LUI. 

Armes.  D'azur  au  lion  d'or  armé  et  lampassé. 

Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  363;  —  E3,  fol.  15;  —  VP2,  p.  687;  —  Troche,  fol.  200. 
o)  sieur,  B4;  —  b)  10e  jour  d'avril,  A2,  B4,  VP2,  Tr. 


MIRACLES    DE    SAINT    LANDRY 


Il  y  avait  autrefois  dans  le  choeur,  au  bas  de  l'épitaphe  de  Margotier,  un  tableau 
de  bois  sur  lequel  était  appliquée  une  feuille  de  vélin 2  ou  de  parchemin 3 
sur  laquelle  étaient  écrits  en  petite  gothique  ces  vers  : 

2  067.J  —  Au  temps  Clovis,  fils  du  roy  Dagobert, 
Fut  sainct  Landry  evesque  de  Paris. 
Dieu  fit  pour  luy  maint  miracle,  en  appert 
Sur  les  malades  qui  s'en  alloient  guarris. 

En  ce  temps  la  n-eust  plus  grand  aumosnier 
Que  fut  Monsieur  sainct  Landry, 
Il  donnoit  tout  jusques  au  dernier  denier 
Et  n'estoit  point  son  bien  pour  ce  a  amoindry. 

a  gonnesse  4  eut  un  nommé  gratart 
que  l'on  disoit  estre  entaché  de  lepre. 
Mais  du  suaire  sainct  Landry  en  tel  part 
Se  fit  seigner  qu'il  fut  guary  b  a  vespres. 

Un    HOMME    D'ARMES    EUT    A    VlLLENEUFVE 

Qui  ne  S'Aydoit  de  piez,  ny  c  de  mains; 
Le  saint  requis  qui  ses  membres  ravive  d 

Et    FUT    GUARI    DU    SOIR    AU    LENDEMAIN. 

A  Sainct  Germain  eût  un  jeune  homme 
Lequel  estoit  enflé  d'esquinancie, 
Mais  quand  il  eut  touché  sa  gorge  en  somme 
audict  suaire  n'eut  plus  de  maladie. 


1.  Cramaille,   Aisne,   arr.    de   Soissons,    cant.  3.  D'après  B4,  VP2,  Tr. 

d'Ouichy-le-Château.  ...  ,,_..  ,     ,. 

4.  Gonesse,  Val-d  Oise,  arr.  de  Montmorency, 

2.  D'après  A2.  ch.-l.   de  cant. 


18  ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 

Le  fils  Raoul  Burgy  de  Tamnifort 
Sain  et  joyeux  s*alla  au  soir  coucher, 
Mais  e  quand  se  leva  eust  visage  et  nez  tort, 
Mais  le  suaire  le  guarit  pour  toucher. 

Semblablement  le  valet  du  doyen 
Nommé  Remy  eut  son  visage  enflé; 
Sainct  Landry  prie,  lequel  par  son  moyen 
Le  rend  tout  sain,  naitié  et  desenflé. 

a  montreul  l  y  avoit  un  jeune  homme 
qu'on   reputoit   et  jugeoit-on   pour   ladre, 
Mais  le  dict  sainct  si  le  guarit  en  somme 
qu'il  n'eust  de  cliquettes  ny  de  madre. 

L'Evesque  de  Paris  nommé  Maurice 
Eut  un  nepveu  qu'on  appeloit  Jean 
Auquel  le  dict  suaire  fut  propice, 
Pour  luy  oster  d-esquinancie  l'anhan  /. 

Le  chevalier  de  la  ville  Hua 
Dedans  le  pié  se  boutta  une  espine, 

La    JAMBE    S'ENFLE    FORT  »,    SOUDAIN    SE    VOUA 

A  sainct  Landry,  et  le  mal  se  décline. 

Près  Chastelet  du  costé  du  Grand  Pont 
Le  feu  se  bouta  qu'on  ne  sçavoit  esteindre; 
Les  gens  quérir  le  sainct  h  suaire  vont 
De  sainct  Landry,  qui  tost  le  fit  esteindre. 

Aveline,  femme  Henri  de  Meulent, 

Sy   FUT   LONGTEMPS   D'HYDROPISIE   malade, 

Son  cœur  ne  fut  de  se  vouer  pas  lent 

A  sainct  Landry,  qui  la  rend  saine  et  sauve. 

De  verges  fut  L'un  des  clercs  de  céans 
Par  sainct  Landry  terriblement  battu, 
La  cause  fut,  car  il  estoit  *  leans 
a  dez  et  cartes  plusieurs  fois  esbattu. 

a  un  enfant  sa  mere  avoit  donné 
un  peu  de  pain  qui  la  gorge  estoupa; 
La  pauvre  femme  a  son  désir  tourné 
Vers  sainct  Landry  qui  sain  luy  délivra. 


Mss  A2,  p.  380-381  ;  —  B4,  p.  343-346;  —  VP2,  p.  680-682;  —  Troche,  fol.  86  v°-87  v°.  —  Migne,  t.  II,  col.  129- 
130. 

a)  pour  ce  son  bien,  VP2;  —  b)  quérir,  B4,  VP2,  Migne;  —  c)  et,  Tr.;  —  d)  ranime,  Tr.;  —  e)  om.  B4,  Tr. ;  — 
f)  l'an  hanc,  VP2,  Tr.,  Migne;  —  g)  lors,  A2,  B4,  Tr.;  —  h)  om.  Tr.;  —  i)  avoit,  VP2. 


1.  Montreuil-so us-Bois,   Seine-Saint-Denis. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


19 


JEAN    PUILLOIS 

Epitaphe  scellée  sur  l'un  des  piliers  autour  du  chœur,  à  droite,  en  face  la 
sacristie. 


2  068.  —  Cy  devant  °,  auprès  b  du  pilier, 
glst  de  ceans  un  marguillier 
Maître  Jean  Puillois  1  surnommé, 
En  son  vivant  bien  renommé, 
Autant  que  procureur  fut  oncques 
Fréquentant  la  Chambre  des  Comptes, 
Qui,  de  bienfaits  plein  comme  L'œuf  c, 
Mil  quatre  cent  nonante  et  neuf 
Trépassa,  dont  fut  grand  esmoy  d, 
Le  quatorziesme  jour  de  may  e. 
Priez  pour  luy,  je  f  vous  en  prye, 
Jésus  et  la  Vierge  Marye. 

Armes.  D'argent  au  pal  de  sable  2. 


Mss  A2,  p.  393;  —  B4,  p.  408;  —  VP2,  p.  700-701;  —  Troche,  fol.  113  v°-114.  —  Migne,  t.  II,  col.  132-133;  — 
Sauval,  t.  I,  p.  331. 

a)  cy  dessous,  Tr.,  Sauval;  —  b)  au  pied,  Tr.,  Sauval;  —  c)  un  œuf,  VP2;  —  d)  esmay,  Sauval;  —  e)  du  moy, 
Migne;  —  /)  il,  Sauval. 


1.  Le  16  juillet  1499,  le  chapitre  autorise  la 
veuve  de  Jean  Puillois  à  faire  placer  «  unum 
parvum  epytaphium  lapideum  unius  pedis  in 
longitudine  et  latitudine  vel  eocirca  contra 
pilare  juxta  ubi  est  inhumatus  dictas  defunctus 
in  ecclesia  Sancti  Germani,  dando  aliquid 
ecclesie  pro  ornamentis  ecclesiasticis  »;  le  13  dé- 
cembre suivant,  il  confirme  cette  autorisation, 
avec  cette  différence  que  l'épitaphe  pourra  avoir 
un  pied  et  demi  et  en  précisant  l'emplacement 
de  la  sépulture  «  versus  orologium  »  (Arch.  nat., 
LL399,  fol.  151  et  156).  Dans  le  courant  du 
XVIe  siècle,  des  autorisations  semblables  sont 
accordées  par  le  chapitre  pour  d'autres  membres 
de  la  même  famille  :  le  9  avril  1527  (n.  st.), 
pour  un  «  Pilloys  »  dont  le  prénom  n'est  pas 
indiqué,  également  devant  l'horloge  (ibid., 
LL401,  fol.  96  v°),  et  le  14  novembre  1567, 
sans  désignation  d'emplacement,  pour  Eustache 
Puillois,  auditeur  à  la  Chambre  des  Comptes 
(ibid.,   LL404,    fol.    409   v°),   lequel   avait   été 


l'exécuteur  testamentaire  de  son  frère  Denis 
Puillois,  reçu  chanoine  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois  le  28  décembre  1529,  mort  le  22  août  1547 
et  enterré  au  cimetière  des  Innocents  (ibid., 
LL  401,  fol.  162  v°;  LL  402,  fol.  113  v°).  Denis 
Puillois  avait  fondé  dans  son  église  collégiale 
un  service  dont  mémoire  était  faite  sur  un 
tableau  de  cuivre  (ibid.,  LL  402,  fol.  115  v°; 
LL  403,  fol.  60)  ;  le  texte  n'en  est  pas  parvenu 
jusqu'à  nous.  Les  registres  capitulaires  nous  font 
encore  connaître  l'existence  d'un  nommé  Jean 
Puilois,  clerc  du  diocèse  de  Rouen,  titulaire 
de  la  chapelle  de  Saint-Étienne  et  Saint-Laurent, 
qu'il  résigna  le  25  juin  1547  (ibid.,  LL  402, 
fol.  109). 

2.  D'après  Coustant  d'Yanville,  Chambre 
des  Comptes  de  Paris...,  Paris,  1866-1875, 
in-fol.,  p.  777,  Eustache  Puillois,  qui  apparte- 
nait certainement  à  la  même  famille,  portait 
«  d'azur  au  pilon  d'or  ».  Les  copistes  de  nos  mss 
auraient-ils  mal  interprété  ces  armes  ? 


20 


ÉPITAPHIER  DU   VIEUX  PARIS 


PIERRE    ROBERT 


Épitaphe  sous  une  arcade,  à  côté  de  l'autel   du   chœur,   du  côté  gauche  1, 
au-dessous  de  sa  statue  couchée. 


2  069.  —  Cy  gist  feu  noble  et  discrette  a  personne  Maistre  Pierre  Robert  2,  li- 
cencié ES  b  LOIX,  JADIS  DOYEN  DE  SAINCT  GERMAIN  DE  l'AuXERROIS,  CHANOINE  DE  PARIS  ET 

de  Chartres,  Trésorier  des  finances  et  maistre  des  Requestes  de  l'hostel  du  Roy 
nostre  Sire,  qui  trépassa  le  2e  jour  de  février,  jour  de  la  Chandeleur  c  M.CCC.  IIIIxx 
XVI  d  3.  —  Priez  Dieu  qu'il  aye  mercy  de  son  ame  e. 


Armes.  D'argent  à  la  bande  de  gueules  accompagnée  de  six  étoiles  posées  3  et  3.  L'écu 
surmonté  d'une  Vierge  avec  l'Enfant  4. 


Mss  A2,  p.  391  ;  —  B4,  p.  331  ;  —  Bibl.  nat.,  nouv.  acq.  fr.  1946,  p.  162;  —  VP1,  fol.  43;  —  VP2,  p.  675;  —  Tro- 
che,  fol.  113.  —  Blanchard,  Les  généalogies  des  maistres  des  Requestes  ordinaires  de  l'hostel  du  Roy,  Paris, 
1670,  in-fol.,  p.  69;  —  Gallia  christiana,  t.  VII,  col.  262;  —  Migne,  t.  II,  col.  127-128. 

a)  d.,  A2;  docte,  VP2;  —  b)  en,  B4,  VP2;  —  c)  jour...  Chandeleur  om.  Tr.;  —  d)  1496  superscr.  1396,  A2;  quatre 
suprascr.  trois,  B4;  1496,  VP2,  Migne;  hoc  est  1397,  add.  Gallia;  —  e)  Priez...  ame  om.  B4,  VP2,  Tr.,  Blanchard, 
Gallia,  Migne. 


1.  Cette  précision  sur  l'emplacement  de  la 
sépulture  de  Pierre  Robert  est  donnée  par  la 
Gallia  christiana,  t.  VII,  col.  262,  et  confirmée 
par  une  décision  du  chapitre,  en  date  du  21  août 
1682,  autorisant  la  confrérie  des  barbiers  à 
placer  sa  table  et  les  sièges  des  maîtres  «  au  côté 
gauche  du  chœur  proche  la  sépulture  du  doyen 
Robert  »  (Arch.  nat.,  LL  415,  fol.  26). 

2.  Pierre  Robert,  fils  puîné  de  Bertrand, 
damoiseau  de  Saint-Jal  (Corrèze,  arr.  de  Tulle, 
cant.  de  Seilhac),  frère  d'Aymar,  archevêque 
de  Sens  et  neveu  d'un  autre  Aymar,  cardinal. 
Il  est  chanoine  de  Paris  en  1364,  consedler  au 
Parlement  en  1366  (d'après  la  Gallia  christiana) 
ou  1363  (d'après  Maugis),  un  23  décembre, 
et  doyen  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  avant 
le  20  février  1371.  Il  fait  son  testament  le  11  jan- 
vier 1397  (Gallia  christiana,  t.  VII,  col.  262; 
Maugis,  op.  cit.,  t.  III,  p.  21).  Il  avait  prêté  au 
Roi,  «pour  la  seconde  armée  proposée  à  faire  en 


Angleterre  »,  une  somme  de  500  1.  t.,  qui  lui  fut 
remboursée  le  5  novembre  1385  par  Nicolas 
de  Plancy,  notaire  du  Roi  et  clerc  de  ses  Comptes, 
«  commis  à  recevoir  la  dernière  moitié  de  l'aide 
ordonnée  pour  convertir  et  enfoncer  l'armée 
de  la  mer  »  (Original  scellé  entièrement  auto- 
graphe, Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  500, 
doss.    56170,    p.    2). 

3.  La  date  ne  doit  pas  laisser  de  doute  : 
2  février  1397  (n.  st.);  les  éléments  indiqués 
dans  la  Gallia  christiana  sont  certains  et,  s'ils 
avaient  besoin  d'être  confirmés,  ils  le  seraient 
par  la  quittance  mentionnée  dans  la  note  précé- 
dente, qui  fait  allusion  à  la  préparation  de  la 
seconde  entreprise  maritime  projetée  par  Char- 
les VI  contre  l'Angleterre. 

4.  Ces  armes  sont  décrites  ici  d'après  le  sceau 
pendu  à  la  quittance  du  5  novembre  1385  men- 
tionné à  la  n.  2. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


21 


GEORGES    DE    BRABAN 


Tombe  au  milieu  du  chœur. 


2  070.  —  Cy  gist  noble  et  scientifique  personne  Maistre  Georges  de  Rasnay  a  1, 

EN  SON  VIVANT  PROTHONOTAIRE  DU  SaINCT  SlEGE  APPOSTOLICQUE  ET  LICENCIÉ  EN  LOIX,  SEIGNEUR 
DE  VEZAIGNES  *  2,  PREVOST  ET  CHANOINE  DE  CHAMPEAUX  3  ET  CHANOINE  DE  L'EGLISE  DE  CEANS, 
LEQUEL  TREPASSA  LE  ...4 


Mss  A2,  p.  379;  —  B4,  p.  330;  —  VP2,  p.  675;  —  Troche,  fol.  209. 
a)   Rafnay,  VP2;  —  b)   Veraignes,  A2,  VP2. 


1.  Les  mss  portent  tous  Rasnay  ou  Rafnay, 
par  suite  soit  de  mauvaise  lecture,  soit  d'une 
erreur  du  graveur  de  la  tombe,  mais  la  rectifica- 
tion présentée  ici  est  hors  de  toute  contestation. 
En  effet,  le  terrier  de  la  seigneurie  de  Fleury, 
dépendant  de  la  prévôté  du  chapitre  collégial 
de  Champeaux,  mentionne  en  1546  le  prévôt 
Georges  de  Braban,  seigneur  de  «  Bezanges-sur- 
Marne  »  (Arch.  de  Seine-et-Marne,  G  179); 
d'autre  part,  les  Archives  de  la  Côte-d'Or  (H  1182) 
conservent  une  transaction  passée  à  Langres 
le  26  juillet  1544  entre  le  commandeur  de  Mor- 
mant  et  les  habitants  de  Vesaignes-sur-Marne, 
du  consentement  de  Jean  de  Braban,  seigneur 
de  Marault,  et  de  Georges  de  Braban,  proto- 
notaire apostolique,  «  seigneur  en  partie  de 
Vezaines  »;  enfin,  des  documents  cités  à  l'appui 
de  dossiers  généalogiques  (Bibl.  nat.,  Doss.  bleus, 
vol.  128,  doss.  3  175;  Nouveau  d'Hozier,  vol.  64, 
doss.  1  239)  confirmeraient  ces  données  s'il  en 
était  besoin  :  en  1552,  Georges  de  Braban, 
troisième  fils  de  Claude,  seigneur  de  Marault, 
Vesaignes,  etc.,  et  de  Catherine  de  la  Haye 
de  Chanteloc,  est  protonotaire  du  Saint-Siège, 
prévôt  de  Champeaux,  chanoine  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  à  Paris;  il  figure,  avec 
ces  mêmes  titres,  dans  des  pièces  du  2  mars  1527, 
du  16  janvier  1552,  des  21  juillet  et  28  septem- 
bre 1558.  C'est  pour  une  large  part  à  d'obli- 
geantes communications  de  MM.  Delessart  et 
Quéguiner,  Directeurs  des  services  d'Archives 
de  la  Côte-d'Or  et  de  Seine-et-Marne,  et  de 
Mme  Cavailler,  conservateur  aux  Archives  de  ce 
dernier  département,   que  nous  devons  d'avoir 


pu  faire  cette  identification;  nous  les  en  remer- 
cions   vivement. 

Pourvu  par  l'évêque  de  Paris  du  canonicat 
devenu  vacant  par  la  résignation  de  Jacques 
Delamare,  Georges  de  Braban,  clerc  du  diocèse 
de  Langres,  fut  installé  au  chapitre  le  13  août  1543 
(Arch.  nat.,  LL  402,  fol.  12).  Pourvu  de  nouveau 
par  le  roi  au  titre  de  la  régale,  il  fut  installé 
une  deuxième  fois  le  3  février  1545,  n.  st.  (ibid., 
id.,  fol.  44  v°).  Le  19  septembre  1550,  le  chapitre 
le  commit  avec  le  chanoine  de  Gèvres  pour  s'en- 
tendre avec  «  domino  de  Mouchy  »  sur  le  choix 
d'un  peintre  «pro  portractu  »  d'une  tapisserie 
à  exécuter  aux  frais  du  chapitre  {ibid.,  id., 
fol.  215  v°).  Il  appartenait  sans  doute  à  la  même 
famille  que  le  chantre  Pierre  de  Braban,  mort 
le  16  juillet  1479,  et  enterré  auprès  de  son  père 
dans  le  voisinage  de  la  sacristie  (ibid.,  LL  398, 
fol.  257  v°). 

2.  Vesaignes-sur-Marne,  Haute-Marne,  arr.  de 
Chaumont,  cant.   de  Nogent-en-Bassigny. 

3.  Champeaux,  Seine-et-Marne,  arr.  de  Melun, 
cant.  et  comm.  de  Mormant.  La  collégiale,  dont 
Georges  de  Braban  a  été  le  doyen,  a  été  fondée 
en  1100  (Abbé  Lebeuf,  Hist.  de  la  ville  et  de 
tout  le  diocèse  de  Paris,  Paris,  nouv.  éd.  [par 
Augier],  t.  V,  1883,  p.  410-412). 

4.  Georges  de  Braban  est  mort  avant  le 
20  mai  1558,  date  à  laquelle  le  chapitre  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  a  autorisé  la  pose  d'une 
tombe  de  pierre  sur  sa  sépulture  (Arch.  nat., 
LL  404,  fol.  17). 


2  a 


22  ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 

Tombe  dans  le  chœur,  à  moitié  usée. 

2   071.   —   ...   ET  CHANOYNE  DE  CESTE  EGLISE DE  PARIS  ET  CONSEILLER   DU  RoY   NOSTRE 

SIRE  EN  SA  COUR  DE  PARLEMENT,  QUI  TREPASSA  À  PARIS,  LE  13e  JOUR  DE  NOVEMBRE  MIL  QUATRE 
CENT  ET  ...  1 

Armes.  Sautoir  engrellé,  cantonné  de  4  [     ]  a. 

Mss  A2,  p.  379;  —  B4,  p.  330;  —  VP2,  p.  675;  —  Troche,  fol.  209. 

a)  Le  ras.  A2  reproduit  ici  un  motif  carré  traversé  de  quatre  diagonales  entrecroisées  représentant  vraisembla- 
blement un  meuble  que  le  copiste  n'a  pas  identifié. 


TRANSEPT 
CHAPELLES    SAINT-LOUIS    ET    SAINT-JEAN 

Au  début  du  XVIe  siècle,  il  y  avait  derrière  le  chœur,  du  côté  droit,  une  chapelle 
dédiée  à  saint  Louis  2.  Au  milieu  du  siècle  suivant,  une  chapellenie  de  Saint-Louis 
était  desservie  à  l'autel  Saint-Roch  3,  vraisemblablement  dans  la  chapelle  érigée 
sous  ce  vocable  en  1520-1521  derrière  le  chœur  4.  Cependant,  la  chapelle  dédiée 
à  saint  Louis  existait  dans  le  transept  à  la  fin  du  xvne  siècle,  quand  Le  Laboureur  5 
y  relevait  les  deux  inscriptions  publiées  ici  sous  les  nos  2  072  et  2  073.  Elle  était 
adossée  à  l'un  des  pilliers  qui  recevaient  les  retombées  des  deux  grandes 
arcades  par  lesquelles  la  croisée  ouvrait  les  deux  galeries  du  déambulatoire  :  contre 
le  pilier  symétrique  était  adossée  une  chapelle  sous  le  vocable  de  saint  Jean; 
l'inscription  n°  2  072  était  appliquée  contre  le  pilier  intermédiaire,  le  premier  de 
ceux  qui  séparaient  les  deux  galeries  en  question  6.  Il  ne  peut  être  question  que 
du   bras   nord   du   transept. 

La  chapelle  Saint-Louis  devait  se  trouver  contre  le  chœur,  car  il  semble  que 
la  chapelle  Saint-Jean,  située  de  l'autre  côté  du  déambulatoire,  était  placée  dans 
le  voisinage  de  la  muraille  et  de  la  porte  de  l'église  :  cela  résulte  d'un  texte  du 


1.  Les    listes    de    magistrats    du    Parlement  parte...  »  (1514,  15  décembre,  et  1524,  27  mai; 
données  par  Maugis  (op.  cit.,  t.  III)  ne  contien-  ibid.,  id.,  fol.  180  v°  et  LL  401,  fol.  29). 

nent  aucun  nom  susceptible  de  correspondre  au  3    ^^  g  ^         d>  LL  ^  foL  ^ 
titulaire  de  la  présente  epitaphe.   Les  délibéra- 
tions  du   chapitre   ne   nous   ont   pas   renseigné  4.  Voir  ci-dessous,  p.  70. 
davantage.  5    Auteur  du  ms-  Aa  (E-  raunié,  Épitaphier 

2.  «  ...     ad     altare     beau     Ludovici...     rétro  du   Vieux  Paris,  t.  I,  1890,  p.  xxxvm-xxxix). 
magnum   altare»   (1503,   22   avril;   Arch.    nat.,  6    Autorisation    donnée    par    la    fabrique    le 
LL400,    fol.    22);    —   «...   capellam   ad   altare  26   décembre   1634  (ci.contre,   p.   23,   n.   5). 
sancti    Ludovici...    rétro    chorum    et    in    dextra 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


23 


13  octobre  1583  par  lequel  le  chapitre  accorde  à  Louis  Bonneau,  prêtre,  docteur 
en  théologie  «  capellam  seu  capellaniam  ad  altare  seu  sub  invocatione  sancti 
Johartnis  Evangeliste  ...  propre  parvam  portant  ejusdem  [ecclesie]  fundatam  et 
deserviri  solitam  1  ».  Il  y  avait  dans  cette  chapelle  une  épitaphe  rappelant  la 
fondation,  le  30  décembre  1668,  par  Claude  Pidou,  veuve  de  Charles  Cléram- 
bault,  d'une  messe  à  célébrer  chaque  dimanche,  à  l'issue  de  la  messe  paroissiale  2. 

Michel  Sarrus  posséda  cette  chapelle  de  1616  à  1638  3,  date  à  laquelle  les 
marguilliers  lui  concédèrent  en  échange  la  chapelle  Notre-Dame  de  Pitié  ou  des 
Trois  Rois  pour  agrandir  la  chapelle  de  la  paroisse  et  y  édifier  un  nouvel  autel  4. 
Nous  constatons  seulement  que  la  chapelle  Saint-Louis  et  la  chapelle  Saint-Jean 
ne  figurent  pas  sur  le  plan  de  1739. 


PIERRE    BILLIARD    +    MADELEINE    DE    PLANGY    +    TIMOLÉON    BILLIARD 
+    CHARLES    BILLIARD    +    MARGUERITE    BILLIARD 


Épitaphe  de  fondation,  en  marbre,  contre  la  chapelle  Saint-Louis,  en  la  croisée 
du  chœur  5. 


2  072.  —  Au  nom  de  Dieu.  —  Messieurs  les  marguilliers  de  l'œuvre  et  fabricque 

DE  L'EGLISE  a  DE  CEANS  SONT  OBLIGÉS  DE  FAIRE  DIRE  ET  CELEBRER  À  PERPETUITE.  À  L'INTENTION 


1.  Arch.  nat.,  LL  407,  fol.  74  v°.  —  Peut-être 
est-ce  la  même  chapelle  Saint-Jean-1'Evangéliste 
qu'un  texte  du  2  septembre  1572  place  à  l'autel 
de  la  Trinité,  «  prope  benedictorium  »,  c'est-à- 
dire  vraisemblablement  au  voisinage  de  la  porte 
(ibid.,  LL405,  fol.  339). 

2.  Fragment  d'un  registre  des  messes  fondées 
à  Saint-Germain  l'Auxerrois,  ayant  appartenu 
à  feu  Adrien  Blanchet,  membre  de  l'Institut, 
qui  nous  l'avait  obligeamment  communiqué. 

3.  Ci-dessous,  p.  98  et  Bibl.  hist.  de  la  Ville 
de  Paris,  ms.  N.  a.  124,  fol.  144-146  v°. 

4.  PlGANIOL  DE  LA  FORCE,  Op.  cit.,  t.  II, 
p.     188. 

5.  Telle  est  la  version  du  ms.  A2.  Le  ms.  B4  dit  : 
«  contre  la  chapelle  de  Sainct  Louys,  dans  la 
croisée  de  la  nef»;  le  ms.  VP2  :  «proche  la 
chapelle  de  St  Jean,  dans  la  croisée  de  la  nef», 
et    le    ms.    Troche  :    «  auprès    d'une    chapelle 


de  Se  Louis  qui  existait  dans  la  croisée  de  la  nef, 
à  gauche  de  l'entrée  du  chœur  ».  Le  testament 
de  Timoléon  Billiard,  en  date  du  4  mai  1633, 
ordonne  une  somme  de  300  1.  t.  «  pour  faire 
mettre  sur  ung  pillier  de  l'eglize  Saint  Germain 
de  l'Auxerrois,  proche  la  tombe  soubz  laquelle 
mesdits  père  et  mère  sont  enterrez,  où  j'ordonne 
d'estre  inhumé,  une  table  de  marbre  avec  ung 
épitaphe  tant  pour  mesdits  père  et  mère  que 
pour  moy,  telle  qu'advisera  l'exécuteur  de 
mondit  testament  ».  Le  26  décembre  1634, 
la  fabrique  permet  à  cet  exécuteur  testamentaire, 
Louis  Lavocat,  conseiller  du  Roi,  secrétaire  et 
contrôleur  général  de  ses  guerres,  «  de  poser 
une  épitaphe  de  pierre  contre  le  pilier  qui  est 
au  milieu  des  deux  arcades  pour  aller  alentour 
du  chœur,  dont  les  deux  autres  sont  l'un  atte- 
nant à  la  chapelle  Saint  Louis  et  l'autre  à  la  cha- 
pelle Saint  François  »  (Arch.  nat.,  L  647,  nos  17 
et  18). 


2a. 


24 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


et  pour  le  repos  des  ames  de  monsieur  maistre  plerre  blliard  l,  vivant  conseiller  du 
Roy  et  Trésorier  général  de  L'extraordinaire  des  guerres,  et  de  Magdeleine  de  Plancy, 

SA  FEMME,  DE  MONSIEUR  MAISTRE  ThIMOLEON  BlLIARD,  LEUR  FILS,  AUSSY  CONSEILLER  DU  ROY, 
SECRETAIRE  ET  CONTROLEUR  GENERAL  DE  SES  GUERRES,  TOUS  LES  ANS  TROIS  MESSES  HAUTES  DE 
REQUIEM  À  CHACUNE  DESQUELLES  ASSISTERONT  DOUZE  PRESTRES  DE  LA  PAROISSE,  L'UNE  D'ICELLES 
LE  9e  AOUST,  JOUR  DU  DECES  DUDICT  SIEUR  BlLIARD  PERE  2,  LA  DEUXIEME  LE  27e  JUING,  JOUR 
DU  DÉCÈS  D'ICELLE  DAME  DE  PLANCY  3,  LA  TROISIEME  LE  28e  JOUR  DE  JUING,  JOUR  DU  DECES 
DUDICT  SIEUR  BlLIARD  FILS  4,  ET  CE  À  8  HEURES  DU  MATIN.  Et  À  LA  FIN  DESDICTES  TROIS  HAUTES  b 
MESSES  SERA  CHANTÉ  PAR  LESDICTS  PRESTRES  QUI  Y  AURONT  ASSISTÉ  UN  LIBERA  ET  DE  PRO- 
FUXMS,  AVEC  LES  ORAISONS  ACCOUTUSMÉES,  PROCHE  DE  CE  PILIER  OÙ  ILS  SONT  INHUMÉS.  PLUS 
LESDICTS  MARGUILLIERS  SONT  TENUS  DE  FOURNIR  PAIN,  VIN,  LUMINAIRE,  CALICE,  ORNEMENS  ET 
AUTRES  CHOSES  À  CE  NECESSAIRES.  Et  À  L'ISSUE  DE  CHACUNE  c  DESDICTES  TROIS  HAUTES  MESSES 
SERA  DISTRIBUÉ  À  CINQUANTE  PAUVRES  DE  LA  PAROISSE  CHACUN  UN  PAIN  DE  TROIS  SOLS,  AINSY 
QU'IL  EST  PLUS  AU  LONG  CONTENU  ES  LETTRES  DE  FONDATION  FAICTES  ET  PASSÉES  PAR  DEVANT 

Plastrier  et  De  la  Croix  d  5,  notaires,  le  26e  décembre  1634,  entre  lesdicts  sieurs  marguil- 
liers  et  Monsieur  Maistre  Louis  L'Advocat,  conseiller  du  Roy  et  secrétaire  général 
de  l'ordinaire  des  guerres,  executeur  du  testament  e  dudict  sieur  blliard  fils,  lequel 
a  délaissé  /  à  ladicte  œuvre  200  livres  tournois  de  rente  sur  les  gabelles.  priés  dleu 
pour  leurs  ames. 

et  pour  celles  de  monsieur  maistre  charles  blliard,  conseiller  du  roy  en  sa  cour 
de  Parlement  et  président  es  Enquestes  d-icelle  6,  et  de  dame  Marguerite  Biliard, 

FEMME  DE  FEU  MONSIEUR  BODIN,  CONSEILLER  DU  ROY  ET  MAISTRE  DES  ReQUESTES  ORDINAIRE 
DE  SON  HOSTEL  ",  DECEDÉE  LE  1er  JOUR  DE  NOVEMBRE  1608,  ENFANS  DUDICT  FEU  PlERRE  BlLIARD 
ET  DE  LADITE  DAME  MaGDELAINE  DE  PLANCY. 


Armes.  Billiard  :  de  gueules  à  trois  pals  d'or,  à  lafasce  d'azur  brochant  sur  le  tout,  chargée 
de  trois  bezans  d'or. 

Plancy    :    de  gueules  à  un  tronc  arraché  et  coupé  d'argent,  flanqué  de  quatre 
trèfles  d'or. 

Bodin   :   d'or  à  la  fasce  de  sable  chargée  de  trois  étoiles  d'argent  accompagnée 
de  trois  trèfles  de  sinople. 


Mss  A2,  p.  383;  —  B4,  p.  426-428;  —  VP2,  p.  706-707;  —  Troche,  fol.  150  v°. 

a)  de  l'église  om.  A2  ;  —  b)  trois  hautes  om.  VP2  ;  —  c)  de  chacune  om.  Tr.  ;  —  d)  La  Croix,  Tr.  ;  —  e)  testamentaire, 
Tr.;  —f)  déclaré,  Tr.  ;  —  g)  maistre  ordinaire  de  son  hostel,  A2,  B4,  Tr.  ;  maistre  des  Requestes  de  son  hostel,  VP2. 


1.  Le  document  de  1567  cité  dans  la  note  2 
ci-dessous  porte  la  signature  «  Billiard  ». 

2.  Pierre  Billiard  est  mort  en  1601  (Arch. 
nat.,  loc.  cit.).  Le  23  mai  1567,  il  était  «  Trésorier 
des  réparations  du  costé  de  Piémont  »  (Bibl. 
nat.,  ms.  fr.  4  553,  fol.  19).  Il  était  Trésorier 
des  finances  en  1580  (Lettres  de  Catherine  de 
Médicis,  t.  X,  p.  453). 

3.  Madeleine  de  Plancy  est  morte  en  1599 
(Arch.  nat.,  L  647,  n°  17). 


4.  Timoléon  Billiard  est  mort  en  1634  (Arch. 
nat.,  loc.  cit.). 

5.  Arch.  nat.,  Min.  centr.,  XLI,  93. 

6.  Charles  Billiard  fut  reçu  conseiller  au 
Parlement  le  18  juillet  1586  et  Président  aux 
Enquêtes  le  17  novembre  1603  (Blanchard, 
Les  Presidens  au  mortier...,  Catalogue  de  tous 
les  conseillers...,  Paris,  1647,  in-fol.,  p.  103).  — 
Voir  ci-dessous,  n°  2  087,  l'épitaphe  de  Marie 
Fortia,  sa  femme. 


EGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


25 


DENIS    LAUBIGEOIS    +    GENEVIEVE    CHEVALIER 


Tombe  dans  le  transept,  devant  un  autel  dédié  à  saint  Louis. 

2  073.  —  Cy  gist  noble  homme  Maistre  Denis  Laubigeois,  en  son  vivant  sieur  °  de 
verrynes  b  et  de  folleville  \  advocat  en  la  court  de  parlement,  qui  trepassa  le 

29e  JOUR  DE  MARS  1564. 

Et  noble  damoyselle  Geneviefve  Chevalier  2,  en  son  vivant  femme  dudit  deffunt, 
laquelle  trespassa  le  19e  jour  de  ...  156.  c  3.  —  priés  dleu  pour  leur  ame  d. 

Armes.  Laubigeois  :  d'azur  à  une  fasce  d'or,  à  la  bordure  d'argent  4. 

Chevalier   :  d'azur  à  une  tête  de  licorne  coupée  d'argent,  au  chef  d'or  à  trois  vols 
de  sable  5. 


Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  p.  373;  —  VP1,  fol.  43  v°;  —  VP2,  p.  690;  —  Troche,  fol.  278  v°. 
a)  ser,  VP2;  —  b)  Vesnynes,  VP2;  —  c)  om.  A2,  B4,  VP1,  VP2;  —  d)  leurs  âmes,  Tr. 


LOUIS    TEXIER 


Épitaphe  de  marbre,  entre  la  porte  de  la  rue  des  Prêtres  et  celle  de  la  montée 
du  clocher,  au  transept  sud. 


1.  Il  y  a,  en  diverses  parties  de  la  France, 
plusieurs  localités  appelées  Verrines  (ou  Verines) 
et  Folleville;  nous  n'avons  pu  identifier  celles 
dont  était  seigneur  Denis  Laubigeois. 

2.  Une  famille  Le  Chevalier,  de  Rouen,  dont 
les  premiers  membres  connus  de  nous  paraissent 
en  1610,  portait  les  mêmes  armes  que  Geneviève 
Chevalier,  femme  de  Denis  Laubigeois  (Bibl. 
nat.,  Chérin,  vol.  56,  doss.  11  138).  Nous  en 
pouvons  conclure  qu'elle  appartenait  à  cette 
famille;  cependant  les  recherches  faites  d'autre 
part  ne  nous  permettent  pas  d'y  préciser  sa 
place. 

3.  Troche  (manuscrits  de  la  Bibliothèque 
historique  de  la  Ville  de  Paris  et  à  l'église  Saint- 


Germain  l'Auxerrois)  est  le  seul  à  donner  ces 
chiffres  :    156. 

4.  Un  document  de  la  Bibliothèque  nationale 
(Pièces  orig.,  vol.  1  660,  doss.  38  565,  p.  3) 
concernant  Jean  de  Laubigeois,  seigneur  de  Ver- 
rines, lieutenant  de  robe  courte  en  la  prévôté 
de  l'hôtel,  lui  donne  comme  armes  :  d'or  à  la 
fasce  d'argent,  à  la  bordure  d'azur. 

5.  Ces  armes  sont  figurées  à  trois  reprises 
à  la  Bibliothèque  nationale,  Pièces  orig.,  vol.  744, 
doss.  16  939  (suite),  p.  550,  553,  554,  et  ainsi 
décrites,  p.  555  :  «  porte  :  d'azur  à  la  tête 
de  licorne  coupée  d'argent,  au  chef  d'argent 
chargé  de  trois  vols  de  sable  ». 


26 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


2  074.  —  Cy  devant  repose  le  corps  de  noble  homme  Loys  Texier  1,  vivant  conseiller 
du  Roy  et  Président  en  l'élection  de  Berry  establie  à  Bourges,  lequel  deceda  en  ceste 
ville  de  Paris  le  19e  jour  de  juillet  1613,  aagé  de  60  ans.  —  Priés  Dieu  pour  luy. 

Armes.  D'azur  à  la  fasce  d'argent  2  chargée  d'une  étoile  de  gueules,  accompagnée  de 
trois  roses  d'or. 


Mss  A2,  p.  394;  —  B4,  p.  412;  —  VP2,  p.  702;  —  Troche,  fol.  267  v°. 


CLOCHER 

Il  était  d'usage  d'enterrer  les  clercs  de  l'église  sous  le  clocher.  Nous  avons 
seulement  rencontré  deux  mentions  de  telles  sépultures   : 

1499,  29  septembre.  —  Le  chapitre  accorde,  «  de  gratia  speciali  »,  aux  héritiers  du  clerc 
Nicolas  Potier,  mort  de  la  peste  le  17  septembre,  la  gratuité  de  la  terre  et  du  «  pallium  3  ». 

1502,  7  octobre.  —  Le  chapitre  autorise  les  exécuteurs  testamentaires  de  Jacques  Moreau, 
clerc  de  cette  église,  à  l'enterrer  «  in  loco  in  quo  clerici  consueverunt  inhumari,  videlicet  sub 
campanili  4  ». 


Selon  la  plupart  des  historiens  5,  le  corps  du  maréchal  d'Ancre,  assassiné  au 
Louvre  le  24  avril  1617,  fut  enterré  immédiatement  sous  les  orgues  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  mais  selon  le  Journal  historique  de  Laurent  Bouchel, 
généralement  exact,  il  aurait  été  enterré  sous  les  cloches  6.  Quoiqu'il  en  soit, 
on  sait  qu'il  fut  déterré  le  lendemain  par  la  populace  et  odieusement  dépecé. 


1.  Louis  Texier  était,  le  27  mars  1596,  contrô- 
leur général  du  domaine  de  Bourges  (Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  2  815,  doss.  62  595,  p.  73). 
En  1610  et  1611,  il  était  Président  en  l'élection 
de  Berry  et  échevin  de  Bourges  (Thaumas 
de  la  Thaumassière,  Histoire  de  Berry,  Bourges, 
1689,  in-fol.,  p.  219).  —  Il  appartenait  à  une 
famille  de  finance  :  en  1560,  un  Louis  Texier 
(distinct  de  celui-ci,  qui  n'était  alors  âgé  que  de 
7  ans)  était  collecteur  de  la  recette  générale  de 
Bourges;  d  était  marié  à  Isabeau  de  Vitry, 
fille  de  Thibaud  de  Vitry,  seigneur  de  Crespières 
(Yvelines,  arr.  de  Saint-Germain-en-Laye,  cant. 
de  Poissy-sud),  et  de  Denise  Anjorrant  (Bibl. 
nat.,  doss.  cité,  p.  87).  Louis  Texier  et  Isabeau 
de  Vitry  sont  peut-être  les  père  et  mère  du  pré- 


sident Louis  Texier  dont  on  donne  ici  l'épi- 
taphe.  Au  même  dossier  (p.  19)  on  trouve  une 
quittance  délivrée  le  31  décembre  1617  par 
Claude  Texier,  conseiller  du  Roi,  élu  en  l'élec- 
tion  de   Berry. 

2.  Thaumas  de  la  Thaumassière  dit  :  fasce 
d'or. 

3.  Arcb.  nat.,  LL  399,  fol.  153  v°. 

4.  Ibid.,  LL400,  fol.  13. 

5.  Gabriel  Hanotaux,  Hist.  du  cardinal 
de  Richelieu,  Paris,  t.  II,  lre  partie,  1896, 
p.    192-196. 

6.  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  5  528,  fol.  80  v°. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS  27 


NEF 


Outre  celles  des  personnages  dont  les  épitaphes  sont  ici  publiées,  il  a  existé 
dans  la  nef  un  certain  nombre  de  sépultures  pour  lesquelles  nous  ne  connaissons 
pas  d'inscriptions  funéraires. 

1494,  19  septembre.  —  Le  chapitre  autorise  Robert  de  Bellefaye  à  faire  inhumer  sa  sœur, 
femme  de  Pierre  Emery  le  jeune,  dans  la  nef  de  l'église,  sous  la  tombe  où  reposent 
maître  Pierre  Emery  l'aîné  et  sa  femme  1. 


Dans  la  nef,  devant  le  Crucifix    : 

1476,  3  septembre.  —  Le  chapitre  donne  quittance  aux  exécuteurs  testamentaires  de  feu 
Nicolas  de  Chailly  pour  le  droit  de  la  terre  où  il  a  été  inhumé,  «  mediante  quod  poterit  relicta 
dicti  deffuncti  inhumari  in  loco  dicti  defuncti  et  poterit  poni  una  sola  tumba  pro  dicto  deffuncto 
et  dicta  relicta  loco  tumbe  nunc  existentis  »    (Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  212). 

1501,  17  juillet.  —  Le  chapitre  autorise  le  chanoine  Pierre  de  Chateaupers  à  faire  inhumer 
la  femme  de  son  frère  Ambroise  de  Chateaupers  2  (ibid.,  LL  399,  fol.  186  v°). 

1509,  7  septembre.  —  Le  chapitre  reçoit  de  Jean  de  Chailly  deux  écus  d'or  à  la  couronne  pour 
la  permission  d'enterrer  son  père  Guillaume  de  Chailly  et  de  mettre  sur  sa  sépulture  une  tombe 
de  pierre  (ibid.,  LL  400,  fol.  100). 

1514,  24  avril.  —  Le  chapitre  autorise  l'inhumation  «  ante  crucifixum  »  de  Jacques  de  la  Croix, 
chantre,  récemment  décédé  (ibid.,  id.,  fol.  170  v°).  Ce  chanoine  avait  été  élu  chantre  le  3  août 
1501,  à  la  place  de  Robert  de  Bellefaye,  décédé  (ibid.,  LL  399,  fol.  188  v°). 

1516  (n.  st.),  4  mars.  —  Le  chapitre  autorise  le  chanoine  Pierre  de  Chateaupers  à  placer  une 
tombe  de  pierre  sur  la  sépulture  de  ses  père  et  mère  (ibid.,  LL  400,  fol.  188  v°). 

1522,  16  décembre.  —  Le  chapitre  autorise  le  chanoine  Pierre  de  Chateaupers  a  faire  inhumer 
sa  mère  Madeleine-Thomasse  Fremin  contre  la  sépulture  de  son  feu  père  (ibid.,  LL  401,  fol.  4). 


1.  Arch.    nat.,    LL  399,    fol.    99   \°.    —   Voir  Gressy-en-France  [Seine-et-Marne,  arr.  de  Meaux, 

ci-dessus,    n°    2  054,    n.    2.  cant.     de     Claye-Souilly]     (Abbé    L.     Lefèvre, 

o     a     i,     •       j     ni.  .  ai  -i  a /me  Osny-sur-Viosne,    dans    les    Mém.    de    la    Soc. 

Z.  Ambroise   de    Lhateaupers   était,   en   1475-  ,  ■         ,     r>         •  r     ,,     .  VITV     .„.„ 

<<07  ,,T  .    /-.r  ,  j,.-..  nist.  de  fontoise  et  du  Vexin,  t.  ALIX,  1941, 

14o7,    seigneur    d  lmmarmont    (Vat-d  (Jise,    arr.  . 

et    cant.    de    Pontoise,    comm.    d'Osny)    et    de  "'  '" 


28  ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 

1525,  29  mai.  —  Le  chapitre  autorise  les  exécuteurs  testamentaires  du  chanoine  Pierre  de 
Chateaupers,  mort  récemment  (dudum),  à  l'enterrer  dans  la  nef  et  à  mettre  une  tombe  de  marbre 
sur  sa  sépulture  et  sur  celle  de  ses  père  et  mère  (Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  49).  Ce  chanoine  avait 
encore  siégé  au  chapitre  le  12  mai  (ibid.,  id.,  fol.  47  v°);  il  était  mort  le  27  mai;  il  avait  fait  des 
legs  importants  à  l'Hôtel-Dieu,  aux  pauvres  de  Paris,  aux  chapitres  de  Saint-Jean  le  Rond  et 
de  Saint-Denis  du  Pas,  à  la  fabrique  de  Notre-Dame,  dont  il  était  aussi  chanoine;  au  chapitre 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois  il  avait  légué  cent  boucliers  d'or  au  soleil  pour  son  service.  Il 
avait  possédé  les  seigneuries  de  Gressy  en  France  et  d'Immarmont,  avec,  dans  cette  dernière,  un 
«  hostel  nommé  l'hostel  de  Chasteaupers  »  (Abbé  Lefèvre,  op.  cit.,  p.  70-71).  Il  ne  doit  pas  être 
confondu  avec  un  autre  chanoine  de  Notre-Dame,  des  mêmes  nom  et  prénom,  mort  en  1505 
et  inhumé  dans  cette  dernière  église  (Bibl.  nat.,  coll.  Gaignières,  catal.  Bouchot,  n°  2939).  — 
Un  autre  membre  de  cette  famille,  Jean  de  Chateaupers,  écuyer,  a  donné  quittance,  le 
12  juillet  1507,  en  qualité  de  procureur  du  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  (Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  700,  doss.  16  245,  p.  9). 


1579,  13  septembre.  —  Testament  de  Catherine  Audrain,  femme  de  Jean  Carron,  demeurant 
rue  de  la  Cordonnerie,  qui  élit  sa  sépulture  à  Saint-Germain  l'Auxerrois,  devant  le  Crucifix 
(Bibl.  hist.  Ville  de  Paris,  ms.  CP  3565,  fol.  161  v°). 


1631,  19  octobre.  —  Sépulture  du  chanoine  et  chantre  Jean  Clavières,  décédé  la  veille.  Origi- 
naire du  diocèse  de  Saint-Flour,  maître  es  arts,  ordonné  prêtre  à  Paris  le  1er  mai  1608,  il  avait 
été  pourvu,  par  signature  apostolique  du  28  octobre  1621,  du  canonicat  vacant  par  la  mort 
d'Ange  Choart  et  moyennant  la  résignation  de  Charles-François  Talon  et  de  Pierre  Cochon; 
reçu  le  17  décembre  suivant,  il  fut  élu  chantre  à  l'unanimité  le  19  décembre  1625,  en  rempla- 
cement de  François  Langlois  de  Fancan,  l'agent  politique  de  Richelieu.  Au  moment  de  sa  mort, 
il  était  depuis  plusieurs  mois  en  procès  avec  le  chapitre  devant  le  Parlement  et  devant  l'Offi- 
cialité  (Arch.  nat.,  LL  410,  fol.  292  v°;  LL  411,  fol.  146  et  suiv.  et  fol.  227). 


SIMON    HENNEQUIN 


Lame  de  cuivre  sur  un  pilier  de  la  nef  qui  est  devant  l'image  de  la  Vierge  1. 


2  075.  —  Feu  vénérable  et  discrette  a  personne  Maistre  Simon  Hennequin,  en  son 

VIVANT  CONSEILLER  DU  ROY  NOSTRE  SIRE  EN  SA  COUR  DE  PARLEMENT  DE  PARIS  ET  CHANOINE  DE 


1.  Le  ms.  A2  porte  «  contre  l'autel  de  la  Vierge».         circa    introitum    chori  »    (Arch.     nat.,    LL  399, 
Le  registre  capitulaire  précise  :  «  ante  pulpitum         fol.    110). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


29 


CESTE  EGLISE  1,  LEQUEL  TREPASSA  LE  28e  JOUR  DE  DECEMBRE  2  1494,  LE  CORPS  DUQUEL  EST  ICY 
DEVANT  SOUBZ  CETTE  TOMBE. 


Armes.   Vairé  d'or  et  d'azur,  à  la  bordure  engreslée  de  sinople,  au  chef  de  gueules  chargé 
d'un    lion    léopardé   d'argent 3. 


Mss  A2,  p.  391;  —  B4,  p.  370;  —  VP2,  p.  689;  —  Troche,  fol.  201. 


a)  d.,  A2;  docte,  VP2. 


Au  pilier  contre  l'autel  de  la  Vierge,  sur  une  lame  de  cuivre. 


2  076.  —  Les  executteurs  du  testament  de  feu  vénérable  et  discrette  personne 
Maistre  Simon  Hennequin,  en  son  vivant  conseiller  du  Roy  nostre  sire  en  sa  cour  de 
Parlement,  chanoine  de  L'église  de  céans,  lequel  trépassa  le  xxviii.  jour  de  décembre 
M.  CCCC.  IIIIXX  XIIII  ET  LE  CORPS  duquel  est  icy  devant  sous  une  tombe4,  ont,  selon  et 


1.  Fils  de  Simon  Hennequin,  marchand 
bourgeois  de  Troyes,  sieur  d'Escavières  et  de 
Blines,  et  de  Gillette  de  la  Garmoise  (Blan- 
chard, Les  Presidens  au  mortier...,  p.  257; 
Bibl.  nat.,  ms.  fr.  18  660,  fol.  397  v°),  reçu 
bachelier  à  la  Faculté  des  Arts  en  1455  (Samaran 
et  Van  Moé,  Auctarium...,  t.  V,  col.  652, 1.  33-34), 
bcencié  es  lois,  Simon  Hennequin  était  chapelain 
de  la  chapelle  Sainte-Anne  à  l'église  paroissiale 
des  Saints-Innocents  quand  il  fut  installé  comme 
chanoine  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  le  15  fé- 
vrier 1493  (n.  st.),  par  permutation  avec  Jean 
de  la  Coussaye,  en  vertu  de  lettres  royales  de 
collation  du  24  janvier  précédent,  l'évêché  de 
Paris  étant  alors  en  régale,  et  de  lettres  de  l'évêque 
élu,  Jean  Simon  de  Champigny,  en  date  du 
30  janvier  (Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  76  v°).  Entre 
temps,  il  avait  été  archidiacre  de  Brie,  au  diocèse 
de  Soissons  :  il  figure  avec  ce  titre  au  contrat 
de  mariage  de  son  frère  Michel,  le  23  juillet  1487 
(Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  354,  doss.  9  144, 
fol.  204).  Il  avait  été  reçu  conseiller  au  Parle- 
ment le  10  mai  1471  (F.  Aubert,  op.  cit.,  t.  I, 
p.  75,  n.  2).  —  Il  existe  à  la  Bibliothèque  natio- 
nale plusieurs  généalogies  de  la  famille  Henne- 
quin :  mss  fr.  18  660,  fol.  395  et  suiv.  ;  fr.  32  639, 
fol.  6;  fr.  32  381  et  32  383;  Dossiers  bleus, 
vol.   354,  doss.  9144. 

2.  Blanchard,  loc.  cit.,  date  cette  mort  du 
28  septembre;  plusieurs  des  généalogies  men- 
tionnées ci-dessus  font  de  même.  Cette  version 
ne  peut  être  la  bonne  :  en  effet,  Simon  Henne- 


quin est  encore  présent  au  chapitre  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  le  17  octobre  et,  le  30  du 
même  mois,  il  comparaît  à  l'audience  du  Châtelet 
à  propos  de  la  tutelle  des  enfants  de  son  frère 
Guillaume  (Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  354, 
fol.  72  v°).  Les  actes  capitulaires  ne  mentionnent 
pas  son  décès.  C'est  seulement  le  7  mars  1495 
qu'il  y  est  de  nouveau  question  de  lui  :  le  cha- 
pitre accepte  alors  la  fondation  faite  par  le  défunt, 
et  en  donne  le  détail  (Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  102  v° 
et  107  v°). 

3.  La  bordure  de  sinople  manque  dans  A2 
et  B4  et  dans  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  32  639,  fol.  6.  — 
A2  dit  le  bon  «  passant  »  et  non  «  léopardé  ». 

4.  D'autres  membres  de  la  famille  Hennequin 
furent  enterrés  au  cimetière  des  Innocents, 
notamment  :  en  avril  1551,  Anne,  femme  de 
Jean  Lhuillier,  président  à  la  Chambre  des 
Comptes  (Arch.  nat.,  LL  402,  fol.  232);  en  1532, 
Jeanne  Le  Gras,  femme  de  Nicolas  Hennequin, 
seigneur  du  Perray,  marchand  et  bourgeois 
de  Paris  et,  en  1556,  Nicolas  Hennequin  lui- 
même  (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  18  660,  fol.  409  v°). 
Lorsque,  le  15  janvier  1577,  le  chapitre  autorise 
Anne  Rousselet  à  placer  une  épitaphe  à  la 
mémoire  de  feu  Claude  Hervy,  son  mari, 
«  juxta  basim  e  regione  crucis  defunctorum 
dominorum  les  Hennequin  nuncupate  »  (Arch. 
nat.,  LL406,  fol.  175  et  177  v°),  il  ne  précise 
pas  s'il  s'agit  d'un  monument  placé  dans  l'église 
ou  au  cimetière  des  Innocents;  nous  n'avons 
pu  en  savoir  davantage. 


30  ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 

ENSUIVANT  SONDIT  TESTAMENT  ET  DERNIERE  VOLONTÉ,  [DEMANDÉ]  ESTRE  DICTE  ET  CELEBREE 
PAR  CHACUN  JOUR  DE  L'AN  UNE  BASSE  MESSE  À  L'UN  DES  DEUX  a  AUTELS  ESTANS  CY  AUPRÈS  À 
L'ENTRÉE  DU  CŒUR  ET  ORDINAIREMENT,  ETC.,  MOYENANT  LA  SOMME  DE  XIIe  L.,  QU'ILZ  ONT  RE- 
CEUE  b  DESDITZ  EXECUTTEURS,  ETC. 


Mss  VP1,  fol.  42  v°;  —  Bibl.  nat.,  nouv.  acq.  fr.  1946,  fol.  162.  —  Mention  dans  A2,  p.  391. 
a)  om.  VP1;  —  b)  qu'ilz  en  ont  esté  receue,  VP1. 


MADELEINE    DUDERÉ 

Épitaphe  de  marbre  noir  «  en  quarré  »,  sans  ornement,  écrite  en  lettres  capi- 
tales d'or,  posée  au  pilier  qui  est  à  côté  de  la  chapelle  de  la  Vierge,  au-dessous 
de  l'épitaphe  de  Nicolas  Favier. 


2  077.  —  Devant  l'image  de  la  glorieuse  //  Vierge  Marie  a  sont  les  dépouilles 

MORTELLES  DE  //  MAGDELEINE  DUDERÉ  b,  FEMME  DE  NlCOLAS  //  FAVIER,  CONSEILLER  EN  PARLE- 
MENT \  LEQUEL,  //  EN  RECONGNOISSANCE  DE  SA  NOBLE,  PUDICQUE  //  ET  VERTUEUSE  VIE  ET  DU 
BONHEUR  QU'IL  REÇOIT  //  JOURNELLEMENT  EN  LA  FÉCONDITÉ  DE  SA  LIGNÉE,  //  LUI  REND  CETTE 
INSCRIPTION  POUR  SERVIR  d'e//xEMPLE  MEMORABLE  c  À  LA  POSTÉRITÉ,  AYANT  //  VESCU  PAISI- 
BLEMENT ENSEMBLE  XXXIIII  ANS.  //  VAINCUE  D'UNE  CATHERRE  d,  AAGÉE  DE  59  ANS  ET  //  DEMYE  e, 
ELLE  DECEDA  LE  25e  FEBVRIER  1601.   //  —  PASSANS,  PRIEZ  f  DlEU  POUR  SON  AME. 


Armes.  Favier  :  d'azur  au  croissant  d'argent  en  abîme  accompagné  de  trois  étoiles  d'or 
à  cinq  branches,  posées  2  et  1.  Ecu  timbré  d'un  casque  empenné. 

Duderé  :  de  sinople  au  chevron  d' or  accompagné  de  trois  croissants  d'argent  posés  2 
et  1  2.  Ecu  en  losange,  entouré  d'une  cordelière. 


Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  p.  375-376;  —  E3,  fol.  11;  —  VP2,  p.  691;  —  Troche,  fol.  201  v°. 

a)  om.  E3;  —  b)  Du  Derce,  Tr.;  —  c)  om.  A2;  —  d)  cathaire,  A2;  chataire,  B4;  catharre,  VP2;  chatarre,  Tr. ;  — 
e)  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  — /)  prie,  A2,  B4,  VP2. 


1.  Sur  Nicolas  II  Favier,  voir  2  078,  n.  5.  marchand    de    draps    de    soie    et    bourgeois    de 

0    T  t-«    ^  ,rnî  j  ..  •  •  Paris,   mort   en  1539  (Bibl.   nat.,   Pièces   orig., 

2.  Les  mss  E3  et  Vrz  donnent  ici  pour  armes  :  .     .  nn,      ,  „„  _i .  .  _  '  T  ° 
,,       ,    ,     ,       ,      ,             .  PI     .',          n  .,  vol.    1  036,    doss.    23  754,    p.    15)   et    que   Jean 

«a...  a  la  bande  de...  »,  et  EJ  ajoute  :  «  Lette  _    .     ,  ,.  .       --.        ,  ....     i      ,rm 

,       ,  .  ^  ,  ,  ,  Dudere,    auditeur   des    Comptes,    cite    de    looz 

bande   paroist   accompagnée   de   quelque   chose  ,    .-_,,.,.,  .„,  »        .^  .,    ,,     ,     £]] 

.    * ,  j-  .•  t        •    •!■*  j     j  à  1576  (ibid.,  p.  19);  peut-être  était-elle  la  fille 

que  je  n  ay  pu  distinguer  ».   La  similitude  des  ,  À      • 

armes  permet  d'assurer  que  Madeleine  apparte- 
nait  à   la   même   famille   que    Nicolas    Duderé, 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


31 


NICOLAS    FAVIER 


Au-dessous  de  l'image  de  la  Vierge,  à  droite  dans  la  nef,  table  de  marbre  noir 
encastrée  dans  un  encadrement  de  pierre  formé  d'une  simple  plate-bande. 
Incurvée  en  demi-cercle  au  sommet  pour  encadrer  un  écu  timbré  d'un  casque 
de  chevalier  orné  de  ses  lambrequins,  la  plate-bande  d'encadrement  s'élargit  à 
la  base,  qui  fait  saillie  pour  recevoir  deux  consoles  renversées,  sous  chacune  des- 
quelles est  indiquée  une  pointe  de  diamant;  dans  le  centre,  recreusé,  de  cette 
base,  une  petite  croix  est  ménagée  en  champ-levé. 


Q 


ynîttmrt-  etrOo h'mnUc.  aut  .fiudesi  $m 
Ci-rtytulffcsàT-  f$3o.  Tr-eTtt/tde'   ■ 

Ço n  '  '  <iu  JParj 'cyzent-  au cjael  /tan\ 

netir-  l'68l.  if déceeÙL  leZ6Jafii>'.'\ 

œt?e  dé.  8  $ ,  ans  nf>r~e$  en  Ouiïerïsf?  j 

j  itpsctt  $$-  a  vec  £) a/ïiai/sr/Jc Irai 

I  de-  fa \.JPûJ '£(?■>  *ra.  t.Aif/tmt,. 

I       (Ta>  ■       £>■  . 

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m*jf pct.r-  J^fic,  Jhavii  r* 
«  nui  Lors  ,    •vtrn. 


7.  —  Épitaphe  de  Nicolas  Favier  l. 


1.  Ms.  E3,  Bibl.  Arsenal,  ms.  4622,  fol.  14, 
épitaphe  figurée  annoncée  par  un  texte  sur  trois 
lignes  :  «  Epitaphe  de  pierre,  la  table  de  marbre 


noir  posée  au  pillier  qui  est  à  costé  de  la  chapelle 
de  la  Vierge  à  Saint-Germain  de  TAuxerrois  ». 
—  Cliché  Studio  Josse  Lalance. 


32 


EPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


2  078.  —  Sacré  a  //  À  Dieu  très  bon  b.  //  Cy  gist  Nicolas  Favier  \  sieur  c  de  Ma//gm- 
court  2  et  cotinville  d  3,  qui  fut  dès  1522  //  conseiller  au  tresor,  1530  prevost 
de  //  Trois,  1543  conseiller  des  Aydes,  1550  //  conseiller  au  Parlement,  auquel  hon//neur 
ene  1581  il  deceda,  le  26  janvier,  //  âgé  de  85  ans,  après  en  avoir  //  vescu  55  ans-f  avec 
damoyselle?  lo'lse  //  de  la  porte  4,  sa  femme.  //  priez  dleu  pour  son  ame.  //  mls  par 
Nicolas  Favier  //  fils,  conseiller,  son  //  successeur  5. 

Armes.  Favier  :  d'azur  au  croissant  d'argent  en  abîme  accompagné  de  trois  étoiles  d'or 
à  cinq  branches,  posées  2  et  1  6. 

La  Porte  :  de  gueules  à  la  tour  ouverte  d'or,  crénelée. 


Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  P.  374-375;  —  E3,  fol.  14;  —  VP2,  p.  691;  —  Troche,  fol.  201  v°. 

a)  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  —  b)  A...  bon  om.  Tr.;  —  c)  seigneur,  B4,  Tr.;  s«r,  VP2.  —  d)  Lotinville,  Tr.;  —  e)  om. 
E8;  — /)  35,  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  —  ans  om.  E3;  —  g)  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr. 


ALEXANDRE    FRERE 

Épitaphe  de  marbre  devant  l'image  de  la  Vierge,  dans  la  nef. 

2  079.  —  Alexander    Frereus  7,    comes    consistorianus    et    libellorum    supplicum 
magister,  natalibus  illustris,  virtute  clarior,  omnibus  integritate  et  comitate  morum 


1.  Nicolas  Favier  a  été  reçu  conseiller  au 
Parlement  le  19  novembre  1550  (Blanchard, 
Les  Presidens  au  mortier...,  Catalogue  de  tous 
les  conseillers...,  p.  73).  Il  est  l'auteur  de  Figure 
et  exposition  des  pourtraictz  et  dictons  contenuz 
es  médailles  de  la  conspiration  des  rebelles  en 
France,  opprimée  et  estaincte  par  le  roy... 
Charles  IX  le  24  jour  d'aoust  1572,  Paris, 
in-8°,  et,  avec  François  de  Belleforest  et  Arnault 
Sorbin,  d'un  Recueil  pour  l'histoire  de  Char- 
les IX,  Paris,  1575,  in-8°.  —  Nicolas  Favier 
et  Louise  de  la  Porte  étaient  possesseurs  de  la 
chapelle  Saint-Jean  (ci-dessous,  p.  118)  avant  sa 
reconstruction  en  1583  (Arch.  nat.,  LL  731, 
fol.  68;  Troche,  fol.  246). 

2.  Magnicourt,  Aube,  arr.  d'Arcis-sur-Aube, 
cant.    de   Chavanges. 

3.  Probablement  Cotinville,  Seine-et-Marne, 
arr.  de  Fontainebleau,  cant.  et  comm.  de  Château- 
Landon. 

4.  Louise,  fille  de  Pierre  de  la  Porte,  conseiller 
au  Parlement,  et  de  Germain  de  Sailly,  inhumée 
avec  son  mari  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  112, 
p.  225). 

5.  Nicolas  II  Favier,  pourvu  de  l'office  de 
conseiller  en  la  Cour  des  Monnaies  le  29  février 
1568  en  remplacement  de  Gérard  de  Vallès, 
a  été  reçu  le  11  mars.  Le  20  mars  1571,  il  a  été 


nommé  commissaire  avec  Jacques  Petemolu, 
conseiller  au  Parlement,  pour  la  correction  des 
faux  monnayeurs,  sans  doute  pour  l'exécution 
de  l'édit  de  septembre  1570  sur  la  souveraineté 
de  la  Cour  des  Monnaies  et  la  désignation  de 
commissaires  pour  diverses  missions.  Il  sera 
remplacé  à  la  Cour  des  Monnaies  par  Chérubin 
Favier,  pourvu  le  11  avril  1579  (G.  Constans, 
Traité  de  la  Cour  des  Monnoyes...,  Paris,  1658, 
in  fol.,  pages  préliminaires  et  preuves,  p.  130 
et  suiv.).  Reçu  conseiller  au  Parlement  dès  le 
30  janvier  1573  en  la  survivance  de  son  père, 
Nicolas  II  est  entré  effectivement  en  possession 
de  cette  charge  le  13  novembre  1579  (Blanchard, 
op.  cit.,  Catalogue...,  p.  96).  A  la  suite  du  par- 
tage de  la  succession  de  ses  père  et  mère,  le 
18  juillet  1584,  il  a  reçu  une  rente  d'un  écu  2  s.  6  d. 
sur  l'Hôtel  de  Ville,  correspondant  au  quart 
d'une  rente  acquise  du  Prévôt  des  Marchands 
en  1568  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  111, 
doss.  25  582,  p.  37). 

6.  Le  ms.  A2  blasonne  :  «  d'azur  à  trois 
étoiles  d'or,  au  croissant  d'argent  en  pointe  ». 

7.  Alexandre  Frère,  seigneur  de  Montfort, 
conseiller  au  Grand  Conseil  le  5  janvier  1629, 
maître  des  Requêtes  le  1er  février  1635,  est 
mort  le  14  février  1636  (La  Chesnaye  des  Bois, 
op.  cit.,  t.  VIII,  col.  632). 


EGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


33 


JUXTA  COGNITUS  ET  CARUS,  SINGULARI  ERGA  AMICOS  STUDIO,  INCORRUPTA  ERGA  a  OMNES  FIDE 
COMMENDATISSIMUS,  VIX  EMENSUS  VIGESIMUM  NONUM  b  AETATIS  SUAE  ANNUM,  FEBRE  CORREPTUS, 
FATO  CONCESSIT.  MuNDO  EREPTUS,  COELO  REDDITUS  FUIT,  UNICUM  DOLENTISSIMIS  PARENTIBUS, 
MOESTISSIMIS  AMICIS  SOLAMEN.  VlR  PROBISSIMUS,  INTEGERRIMUS  JUDEX,  FIDELISSIMUS  CONSI- 
LIARUS,  CONSTANTISSIMUS  AMICUS,  FAMAM  INCORRUPTISSIMAM  RELIQUIT,  AETERNAE  c  MEMORIAE 
CONSIGNAVIT   VITAM.    OBIIT   DECIMO FEBRUARII   ANNO  d 

Claudius  e  Frereus  1,  COMES  CONSISTORIANUS  ET  IN  SUPREMO  Delphinatus  SENATU  PRIN- 
CEPS  f,  ET  MAGDALENA  PlOUVIER  9  2?  PARENTES  MOESTISSIMI,  HOC  DOLORIS  FILIO  *  MONU- 
MENTUM    PONI   CURAVERUNT. 


Armes.  D'azur  à  Vétoile   d'argent,  au  chef  d'or  à  la  croix  pattée  alizée  de  gueules. 
Ecu  surmonté  d'un  casque  fermé  et  empenné. 


Mss  A2,  p.  396;  —  B4,  p.  425-426;  —  VP2,  p.  706;  —  Troche,  foi.  201  v°-202. 


a)  amicos  studio,  incorrupta  erga  om.  Tr.;  —  b)  29,  A2;  nonam,  Tr. ;  —  c)  aeternam,  A2,  B4,  Tr;  —  d)  om.  A2, 
B4,  Tr.;  —  e)  Carolus,  VP2;  — /)  principes,  B4,  Tr.;  —  g)  Plovier,  A2,  B4;  de  Piuvier,  Tr.;  —  h)  filis,  B4,  Tr. 


1.  La  version  «  Claudius  »  des  mss  A2  et  B4 
est  la  bonne.  Avocat  général  au  Grand  Conseil 
en  1595  (La  Chesnaye  des  Bois,  loc.  cit.), 
conseiller  du  Roi  et  maître  des  Requêtes  de  son 
hôtel  le  4  décembre  1602,  Claude  Frère  percevait 
à  ce  dernier  titre  des  gages  annuels  de  1  200  1. 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  243,  doss.  27  851, 
p.  8;  quittance  du  4  janvier  1605).  Il  fut  chargé  par 
le  Roi,  du  1er  juin  au  28  septembre  1612,  d'une 
mission  à  Châtillon-sur-Indre  et  à  Saumur 
(quittance  du  15  octobre,  ibid.,  p.  9).  Conseiller 
d'État  en  1614,  d  fut  nommé  Premier  Président 
du  Parlement  de  Grenoble  par  lettres  du  25  jud- 
let  1616  et  reçu  le  2  septembre  suivant  (Invent, 
somm.  des  Arch.  départ,  de  l'Isère,  série  B,  t.  I, 
1864,  p.  422);  d  occupa  cette  fonction  jusqu'à 
sa  mort,  en  novembre  1639;  d  conserva  cepen- 
dant celle  de  consedler  d'État  pour  laquelle  il 
percevait  des  gages  annuels  de  2  000  1.,  attestés 
par  des  quittances  des  20  février  1624  pour 
l'année  1623  et  8  mars  1627  pour  l'année  1626 
(Bibl.  nat.,  dossier  cité,  p.  10  et  12).  La  quit- 
tance du  20  février  1624  le  qualifie  Premier 
Président  du  Parlement  de  Provence  :  or,  aucun 
des  ouvrages  relatifs  à  l'histoire  de  cette  haute 
juridiction  n'y  mentionne  sa  présence,  et  la 
recherche  qu'a  bien  voulu  faire  à  ce  sujet  M.  André 
Viliard,  Directeur  des  services  d'Archives  des 
Bouches-du-Rhône,  dans  le  fonds  de  ce  Parle- 
ment a  été  aussi  négative.  Les  deux  quittances 
de  1624  et  de  1627  étant  écrites  de  la  même 
main,  qui  n'est  pas  celle  du  signataire,  il  convient 
d'attribuer  cette  erreur  au  scribe  de  ces  pièces 


et  à  l'inattention  de  la  «  partie  prenante  »,  qui 
aura  signé  sans  lire  attentivement  le  libellé  de 
la  pièce.  —  Le  28  mars  1625,  Alexandre  Frère 
reçut  du  roi  un  don  de  3  000  1.  «  en  considéra- 
tion de  [ses]  services  et  pour  [l'Jaider  à  supporter 
la  dépense  »  faite  à  cette  occasion  [laquede 
n'est  pas  spécifiée]  (ibid.,  p.  12).  H  avait  été  anobli 
en  1618.  Rivoire  de  la  Bâtie,  Armoriai  du 
Dauphiné,  Lyon,  1867,  in-4°,  p.  245,  donne 
seulement  à  Claude  Frère  deux  fils  :  Louis, 
maître  des  Requêtes  et  Premier  Président  après 
lui,  et  Pierre,  conseiller  au  Grand  Conseil, 
morts  l'un  et  l'autre  sans  postérité,  et  d  men- 
tionne Alexandre  comme  étant  son  frère,  erreur 
figurant  également  dans  une  généalogie  conservée 
au  volume  cité  des  Pièces  originales,  p.  17. 
La  Chesnaye  des  Bois  (loc.  cit.)  donne  la  filia- 
tion exacte  :  Louis,  qui  succéda  à  son  père  en 
vertu  de  lettres  royales  du  12  octobre  1640, 
Pierre  et  Alexandre.  —  Sur  le  père  et  le  fils, 
voir  aussi  :  Guy  Allard,  Dictionnaire  histo- 
rique... et  généalogique...  du  Dauphiné,  publié  par 
H.  Gariel,  Grenoble  1864,  in-8°,  col.  526 
(Bibl.  hist.  et  litt.  du  Dauphiné,  t.  II)  et 
Presidens  uniques  et  Premiers  Presidens  du... 
Parlement  de  Dauphiné,  rééd.  Gariel,  Gre- 
noble 1864,  in-8°,  p.  86.  (Bibl.  hist.  et  litt.  du 
Dauphiné,  t.  I.) 

2.  Madeleine  Piouvier  était  la  fille  de  Ber- 
trand Plouvier,  seigneur  de  Quaix,  Premier 
Président  de  la  Chambre  des  Comptes  de  Gre- 
noble (Rivoire  de  la  Bâtie,  op.  cit.,  p.  531; 
Guy  Allard,  Presidens  uniques...,  t.  I,  p.  86). 


34 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


GUILLAUME    DE    BAIGNEAUX 


Épitaphe  dans  la  nef,  contre  l'image  de  la  Vierge. 


2   080.   —   D.O.M.S.    //   AETERNAEQUE   MEMORIAE   //   GuiLLIELMI    DE   BaIGNEAUX  a  1,   DOMINI 

de  Chaulny  b  2,  Saint-Sauveur  3,  Vawentière  c  4,  la  Grappe  d  5,  Régi  christianissimo  a 
consiliis  secretis  et  fisci  et  e  scribae  sive  litteris  f  sacris  ?  consistorii  *. 

Pauca,  licet  pauper  es,  oculis  cape  verba  que  fantur  ' 
Hic  bona;  cum  feceris^,  carpe  k,  viator,  iter. 
Bagneus  l  Régi,  patriae  carusque  m  propinquis 
atoue  deo  vixi  n,  dum  mihi  vita  fuit, 
Imprimisque  Deo  fugitivae  °  in  munere  p  vitae 
Hanc   meditans  solvique  ?   sine  nocte  dies. 

FlDA  MIHI  (UT  TESTIS  ChIVERNIUS  6  ILLE,  TOGATAE 

PRINCEPS  r  MILITIAE),   NEC   VARIATA  s   FIDES, 

PROMPTA  SED  OFFICIIS  '  SEMPER  PIETATIS  IN  OMNES 

SlVE  OBEUNDA  w  FORIS  RES  EA  SIVE  v  DOMI, 

NEC  SIBI  VENTOSA  RAPUIT  w  ME  GLORIA  x  CURRU, 

VlTA  MIHI   NEC   QUAE  INTER   INOPES  2/ 

SlC   MIHI   QUAE VITAE  z  FUGIENTIS   HABEBIT 

Posthuma  nunc  etiam  vita  sibi  comité  aa. 

TUQUE  PRECES  HIS  JUNGE  PIO  ET  DIC  ORE,  VIATOR, 
Ut  MANEAT  bb  COELO  TERTIA  VITA  MIHI. 
Obiit  ANNO  1611,  DIE  29  A  MENSIS  januarii,  aetatis  50. 
Anima  ejus  cc  requiescat  in  pace.  Amen. 


1.  Guillaume  de  Baigneaulx  (telle  est  la  forme 
de  sa  signature  autographe,  Bibl.  nat.,  Nouveau 
d'Hozier,  vol.  21,  doss.  427,  p.  2)  fut  reçu 
secrétaire  du  Roi,  maison  et  couronne  de  France 
le  3  janvier  1586  par  résignation  de  Jean  Robert. 
Il  résigna  lui-même  le  27  décembre  1593  en 
faveur  de  Charles  Cheron,  puis  le  10  février  1606 
en  faveur  de  Jacques  Pastourel,  et  enfin  le  28  jan- 
vier 1611,  la  veille  de  sa  mort,  en  faveur  de  son 
fils  Philippe  (Tessereau,  Histoire  chronologique 
de  la  grande  Chancelerie  de  France,  Paris,  t.  I, 
1710,  p.  210,  225,  260  et  292).  Il  avait  épousé 
Jeanne  Simon,  qui  vivait  encore  en  1622,  date 
d'un  bail  qui  sera  mentionné  plus  loin.  Le  24  jan- 
vier 1601,  il  donne  quittance  d'une  rente  pour  le 
compte  des  enfants  mineurs  de  Marie  de  Myneray, 
veuve  de  Pierre  Simon,  lieutenant  général  du  bail- 
liage de  Chartres,  dont  il  est  tuteur  (Bibl.  nat., 
Nouveau  d'Hozier,  vol.  21,  doss.  427,  p.  2);  dans 
cette  quittance,  il  est  qualifié  seigneur  de  Chaulnoy, 
conseiller  notaire  et  secrétaire  du  Roi  et  greffier 
du  Conseil  privé  de  Sa  Majesté.  On  le  retrouve 
jusqu'à  sa  mort  avec  ces  mêmes  titres  dans  plu- 
sieurs autres  documents  (Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  166,  doss.  3  517).  Il  habitait  une  maison 
située  rue  des  Poulies  et  rue  Jean-Tison,  pro- 
priété du  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois, 


qui  la  lui  avait  louée  par  bad  du  9  janvier  1604. 
Il  y  fit  des  réparations  que  le  chapitre  tint 
«  pour  agréables  »  le  8  mars  1608  (Arch.  nat., 
LL  409,  fol.  192  v°).  Le  14  juin  1622,  ce  bad 
fut  renouvelé  à  Jeanne  Simon,  sa  veuve,  pour 
six  années,  à  dater  du  1er  janvier  1623,  moyen- 
nant un  loyer  annuel  de  600  1.  t.  (ibid.,  LL  410, 
fol.  192  v°).  C'est  probablement  après  la  mort  de 
Jeanne  Simon  que  le  chapitre  loua  la  même 
maison,  à  partir  du  1er  janvier  1626,  par  bail 
consenti  le  27  juin  1625  à  iV.  de  Baigneaulx, 
conseiller  du  Roi,  trésorier  des  Menus  plaisirs 
et  affaires  de  sa  chambre  (ibid.,  id.,  fol.  141  v°). 

2.  Chaunay,  Eure-et-Loir,  arr.  et  cant.  de 
Chartres,  comm.  de  Fontenay-sur-Eure. 

3.  Sans  doute  Eure-et-Loir,  arr.  de  Dreux, 
cant.  de  Châteauneuf-en-Thymerais. 

4.  Sans  doute  Vauventriers,  Eure-et-Loir,  arr. 
et  cant.  de  Chartres,  comm.  de  Champhol. 

5.  La  Grappe,  mêmes  dép.,  arr.  et  cant., 
comm.  de  Lèves. 

6.  Sans  doute  Henri  Hurault,  comte  de 
Cheverny,  gouverneur  des  Pays  chartrain  et 
blaisois,  mort  en  1648,  fils  du  chancelier  de  Che- 
verny  (voir   ci-dessous,    n°  2  162,  p.  111,  n.  2). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


35 


Armes.  Bagneaux  :  d'or  dd  au  chevron  d'azur ee  accompagné  de  trois  branches  de  fougère 
de  sinople  ff  de  trois  feuilles  chacune. 

Simon  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois  cygnes  d'argent. 

Mss  A2,  p.  388;  —  B4,  p.  381-382;  —  VP2,  p.  692-693;  —  Troche,  fol.  202. 

a)  Baeigneaeux,  B4  ;  Bagneaux,  Tr.  ;  —  b)  Chaulin,  Tr.  ;  —  c)  Walwentiere,  VP2  ;  —  d)  etc.  add.  Tr.  ;  —  e)  om. 
VP2  ;  — /)  litter.,  A2  ;  literii,  B4,  Tr.  ;  —  g)  sacro,  B4  ;  —  h)  consistori,  B4,  Tr.  ;  —  i)  verbaque  fatur,  A2  ;  velbam  fra- 
tus,  B4;  verba,  que  fantur  om.  VP2;  vel  baque,  Tr.;  —  j)  fueris,  B4,  Tr. ;  —  k)  carpo,  Tr.  ;  —  l)  Bagneux,  Tr. ;  — 
m)  carisque,  B4,  Tr.  ;  —  n)  vixit,  B4,  Tr.  ;  —  6)  fugita  viae,  B4,  Tr.  ;  —  p)  numere,  B4,  Tr.  ;  —  q)  solque,  A2  ;  velam 
cui,  B4,  Tr. ;  ...  cui,  VP2;  —  r)  principes,  Tr.;  —  s)  variatus,  Tr.;  —  t)  officii,  VP2;  —  u)  obscura,  VP2;  — 
v)  sine,  Tr. ;  —  w)  rapit,  VP2;  —  x)  negotio,  A2;  negtoria,  B4;  negatoria,  Tr. ;  —  y)  mibi...,  VP2;  —  z)  vita,  A2, 
B4,  Tr .  ;  —  passage  corrompu  et  incompréhensible  ;  —  aa)  comités,  B4,  VP2,  Tr.  ;  —  bb)  moneat,  Tr.  ;  —  ce)  om.  B4  ; 
—  dd)  d'azur,  Institut,  p.  1299;  —  ee)  d'or,  Institut;  — ff)  d'argent,  Institut. 


N.  DE  PLUVINEL 

Épitaphe  de  pierre  à  un  pilier  de  ia  nef,  qui  est  devant  l'autel  de  la  Vierge; 
écusson  au-dessus  des  mots   :  «  A  la  postérité  ». 

+ 
2  081.  —  I.H.S.  M.A.  A  la  postérité  a. 

Passant,  j'ay  trop  peu  demeuré  icy  bas  pour  t'arrester  longtemps;  toustefois,  je 

seray  bien  aise  de  te  dire  quelle  a  esté  ma  condition,  afin  de  rendre  la  tienne  meilleure 

ET  DE  TE  DESTOURNER,  SI  JE  PUIS,  DE  LA  VANITÉ  DU  MONDE  QUE  J'AY  LAISSÉ  À  DEUX  ANS.  Je  SUIS 

sortie  b  d'Antoine  de  Pluvinet  1  et  de  Marie  de  c  Mansel  2,  et  sçay  bien  que  chacun 

ME   DONNERA   PLUS   DE    GLOIRE   ET   D'AVANTAGE   DE   CESTE   EXTRACTION    QUE   JE   N'EN    SÇAUROIS 


1.  Antoine    de    Pluvinel,    né    en    1552,    est 
qualifié,    au    baptême    de    sa    fille    Marie,    le 

10  juin  1603,  chevalier  de  l'Ordre  du  Roi, 
gentilhomme  de  la  Chambre,  gouverneur  du 
duc  de  Vendôme  (A.  Jal,  Dict.  critique  de 
biographie  et  d'histoire,  2e  éd.,  1872,  in-4°, 
p.  978-979).  En  1609-1610,  il  est  sous-gouver- 
neur du  dauphin,  aux  gages  de  1  800  L,  parta- 
geant cette  fonction,  par  semestre,  avec  le  sieur 
de  Préaux  (Griselle,  op.  cit.,  n°  2  066).  Dans  des 
quittances  comprises  entre  le  17  novembre  1608 
et  le  20  juillet  1619,  il  est  dit  écuyer  de  la  Grande 
Écurie  du  Roi;  en  1612-1614,  sous-gouverneur 
du  Roi  et  le  20  juillet  1619  «  cy  devant  sous 
gouverneur  du  Roi  »  (Jal,  loc.  cit.;  Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  2  306,  doss.  52  120,  p.  3-10). 
Moréri  lui  donne  comme  autres  titres,  sans 
en  préciser  les  dates,  ceux  de  premier  écuyer 
du  roi  Henri  III,  de  chambellan  d'Henri  IV 
et  de  gouverneur  du  duc  de  Vendôme.  Pluvinel 
est  l'auteur  d'un  célèbre  manuel  d'équitation, 
le  Maneige  royal,   pubbé   seulement   en   1623. 

11  mourut  le  22  ou  le  23  août  1620,  et  fut  inhumé 
le  24  aux  Jacobins  Saint-Honoré,  ses  entrailles 
déposées  à  Saint-Roch  (Jal,  loc.  cit.).  Le  manège 
ou  académie  qu'il  dirigeait  était  situé  dans  l'hôtel 


de  la  Corne  de  Cerf,  presque  en  face  de  l'église 
Saint-Roch,  près  du  clos  des  Quinze- Vingts, 
emplacement  absorbé  en  1854  par  les  travaux 
d'agrandissement  du  Louvre  et  le  prolongement 
de  la  rue  de  Rivoli.  Sur  Pluvinel,  voir  notam- 
ment N.  Chorier,  Le  nobiliaire  de  la  province 
de  Dauphiné,  Grenoble,  in-12,  t.  III,  1697, 
p.  439-443;  A.  Rochas,  Biographie  du  Dau- 
phiné, Paris,  in-8°,  t.  II,  1860,  p.  255-257; 
Moréri,  op.  cit.,  t.  VIII,  p.  413;  Rivoire  de  la 
Bâtie,  op.  cit.,  p.  531;  Didot-Hoefer,  Nou- 
velle biographie  générale...,  t.  XI,  col.  521; 
Humbert  de  Terrebasse,  Antoine  de  Pluvinel, 
Dauphinois...,  Lyon,  1911,  in-8°;  Lucien  Hoche, 
Paris  occidental...,  t.  III,  1912,  appendice  23  : 
Pluvinel  et  les  académies,  p.  871-929. 

2.  Marie  de  Mansel  était  la  fille  de  Jacques 
de  Mansel,  seigneur  de  Saint-Léger  en  Artois, 
chevalier  de  Saint-Michel,  chambellan  du  duc 
d'Anjou,  capitaine  de  cinquante  hommes  d'ar- 
mes, gouverneur  de  l'Ile-de-France,  et  de  Marie 
de  Lannoy  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  830, 
doss.  42  309,  p.  33;  Dossiers  bleus,  vol.  424, 
doss.  11  313,  p.  3;  Cabinet  d'Hozier,  vol.  224, 
doss.  5  832,  p.  3  et  4). 


36 


EPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


PRENDRE  MOI-MESME  EN  TE  CONTANT  LEURS  VERTUS.  Je  NACQUIS  d  LE  23  FEVRIER  1606,  AYANT 
EU  CEST  HONNEUR  D'ESTRE  TENUE  e  SUR  LES  FONDS  PAR  MARIE  DE  MEDICIS,  ROYNE  DE  FRANCE, 
ET  PAR  CESAR,  DUC  DE  VaNDOSME;  PERSONNE  QUI  SE  VOUDROIT  PREVALOIR  DES  HONNEURS 
DE  LA  TERRE,  IL  N'Y  EN  A  POINT  QUI  ESGALE  CETTUY  LA  f;  MAIS  PUISQUE  CELA  NE  SERT  DE  RIEN 
AUX  AMES  CHRESTIENNES,  JE  TE  DIRAY  9  SEULEMENT  QU'IL  SEMBLE  QUE  DlEU  M'A  FAICT  NAISTRE 
POUR  ESTRE  CAPABLE  DE  RECEVOIR  SA  GRACE  ET  QU'IL  M'AYT  h  FAICT  MOURIR  AUSSYTOST  POUR 
ESTRE  EXEMPTE  *  DES  CALAMITEZ  DE  LA  VIE  HUMAINE.  ADIEU.  SONGE  À  TON  SALUT,  CAR  TOUT 
LE  RESTE  N'EST  RIEN.  Le  11  DE  FEVRIER  1608. 

Armes.  D'or  au  cavalier  armé  à  cheval  tenant  une  épée  haute  nue  d'or,  écartelê  d'azur  au 
flambeau  d'argent  posé  en  bande,  la  flamme  en  bas,  aussi  d'or. 

Mss  A2,  p.  385;  —  B4,  p.  369-370;  —  VP2,  p.  689;  —  Troche,  fol.  201.  —  Migne,  t.  II,  col.  134. 

a)  om.  Tr;  —  b)  sorti,  VP2,  Tr.,  Migne;  —  c)  du,  Tr.;  —  d)  j'ay  nacquit,  B4;  —  e)  tenu,  VP2,  Tr.,  Migne;  — 
f)  celuy  la,  VP2;  cetui  ci,  Tr.;  —  g)  de  te  dire,  B4,  VP2;  je  me  contenterai  de  te  dire,  Tr. ;  —  h)  m'a,  VP2;  — 
i)  exempté,  VP2. 


PHILIPPE    SIMON    +    FRANÇOISE    DE    BONVILLIERS 

Epitaphe  contre  le  premier  pilier  de  la  nef,  qui  est  devant  l'autel  de  la  Vierge. 

2  082.  —  Cy  gist  honorable  homme  Philippe  Simon  1,  vivant  marchand  et  bourgeois 
de  Paris,  qui  deceda  le  22e  jour  de  mars  1605,  aagé  de  66  ans.  —  Priés  Dieu  pour  son 

AME. 

Et  honorable  femme  Françoise  de  Bonvilliers  a,  veufve  en  premières  nopces  de 

HONORABLE  HOMME  FARON  HURLOT  b  2    ET   EN  SECONDES  DUDIT  FEU  SIEUR  SlMON,  QUI  DECEDA 
LE  22e  c  MAY  1627,  AAGÉE  DE  67  ANS.  —  R.EQUIESCANT  d  IN  PACE. 

Armes.  Simon   :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois  croissants  d'argent. 

Bonvilliers  :  de  Jérusalem  écartelê  d'or  à  un  écu  de  gueules  à  une  feuille  de  houx 
d'argent,  à  la  bande  de  sinople. 

Hurlot  :  d'or  au  chevron  de  gueules  accompagné  en  pointe  d'une  hure  de  sanglier 
de  sable,  au  chef  d'azur  à  trois  étoiles  d'or. 

Mss  A2,  p.  385;  —  B4,  p.  368;  —  VP2,  p.  689;  —  Troche,  fol.  201. 

a)  Bouvillières,  B4,  VP2;  Bouvilières,  Tr.;  —  b)  Heurlot,  B4,  VP2,  Tr.;  —  c)  2*  jour  de,  Tr.;  —  d)  R.,  A2;  Requi- 
escat,  VP2. 


1.  Voir  la  note  ci-dessous. 

2.  D'après  un  document  non  daté  (Bibl.  nat., 
Dossiers  bleus,  vol.  364,  doss.  9  480),  N.  Hurlot, 
marchand  de  poisson,  époux  de  N.  Lempereur, 
fille  de  N.  Lempereur,  marchand  drapier  demeu- 
rant sur  le  pont  Notre-Dame,  était  fils  d'une 
veuve  Hurlot  remariée  à  N.  Simon,  marchand  de 
poisson,  père  de  Catherine  Simon,  femme  de 
Jean  Donjon,  «  secrétaire  du  roi  et  trésorier  de 
la  maison  de  M.  le  prince  de  Condé  ».  (Cf.  généa- 


logie de  la  famille  Hurlot,  ibid.,  Cabinet  d'Hozier, 
193,  doss.  4  940).  C'est  à  la  même  famille  qu'ap- 
partenait vraisemblablement  Etienne  Heurlot, 
quartinier  du  quartier  Saint-Germain  l'Auxerrois 
de  1615  (17  juin)  à  1627  (Registres...  du  Bureau 
de  la  Fille...,  t.  XVI  à  XIX,  passim);  les  armes 
de  ce  quartinier  sont,  en  effet,  les  mêmes  que 
celles  décrites  par  les  épitaphiers  (Bibl.  nat.. 
Pièces  orig.,  vol.  1  521,  doss.  34  617,  p.  1). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


37 


JEAN    CHAUVEAU 

Epitaphe  de  pierre  scellée  sur  un  pilier  de  la  nef,  devant  l'autel  de  la  Vierge. 

2  083.  —  Cy  devant  gist  feu  Jehan  Chauveau,  jadis  changeur  et  bourgeois  de  Paris, 
qui  est  trepasse  le  17e  jour  d'avril  l'an  1439. 

Mss  A2,  p.  385;  —  B4,  p.  370;  —  VP2,  p.  689;  —  Troche,  fol.  201. 


NICOLAS    DE    SANTEUIL    +    GUILLEMETTE    GERMAIN 

Epitaphe  de  cuivre  au  premier  pilier  à  droite  de  la  nef. 

2  084.  —  Honorables  personnes  Nicolas  de  Santeuil  1,  bourgeois  de  Paris,  et 
guillemete  germain,  jadis  sa  femme,  trepasserent  a  c'est  à  sçavoir  ledit  de  santeuil 
le  mercredy  28e  jour  d'aoust  1584  et  ladite  Germain,  sa  femme,  le  jeudy  ensuivant, 

29e  DESDITS  MOYS  ET  AN,  DESQUELS  LES  CORPS  GISENT  ET  b  REPOSENT  EN  LEUR  SEPULTURE  c 
EN  LA  NEF  DE  L'EGLISE  DE  CEANS  d,  DEVANT  LE  CRUCIFIX  e.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  EUX.  ILS  ONT 
FONDÉ  EN  LADITE  EGLISE,  TOUS  LES  PREMIERS  DIMANCHES  DES  MOIS,  LE  SALUT  DU  SAINT  SACRE- 
MENT  f    2. 

Armes.  Santeuil  :  d'azur  à  une  tête  d'argus  chevelée  d'or. 

Germain  :  d'azur  à  une  fasce  d'or  losangée  de  gueules. 

Mss  A2,  p.  383;  —  B4,  p.  358-359;  —  VP1,  fol  43  v°;  —  VP2,  p.  686;  —  Troche,  fol.  199  v°. 

a)  Cy  gisent  Nicolas  Santeuil  et  Guillemette  Germain,  sa  femme,  quy  décédèrent,  VP1  ;  —  b)  gisent  et  om.  VP1  ; 
—  c)  en  leur  sépulture  om.  VP1;  —  d)  de  céans  om.  VP1;  —  e)  devant  le  crucifix  om.  A2;  — /)  Priés  Dieu...  Saint 
Sacrement  om.  VP1. 


1.  Qualifié  «  marchand  et  bourgeois  de  Paris  » 
le  29  décembre  1579  (Arch.  nat.,  LL  406,  fol. 
316).  Dans  les  généalogies  de  la  grande  famille 
parisienne  des  Santeuil  conservées  à  la  Biblio- 
thèque nationale  (Dossiers  bleus,  vol.  598, 
doss.  15  780),  on  trouve  une  seule  fois  notre 
Nicolas  (fol.  7),  époux  de  Guillemette  Germain, 
sans  que  son  ascendance  soit  indiquée;  il  est  dit 
seulement  qu'entre  autres  enfants  ce  ménage 
eut  Augustin  de  Santeuil,  avocat  au  Parlement, 
qui  vivait  en  1597,  et  Nicolas,  marchand  bour- 
geois de   Paris. 

2.  Le  29  décembre  1579,  le  chapitre  donne 
son  agrément  à  la  fondation  de  ce  salut  (Arch. 
nat.,  LL.  406,  fol.  316);  le  5  février  suivant,  il 


commet  le  chantre  de  Sermisy  et  Simon  de 
Camay,  en  qualité  de  plus  anciens  chanoines, 
pour  en  signer  l'acte  (ibid.,  id.,  fol.  319  v°). 
Quelques  années  plus  tard,  l'exécution  de  cette 
fondation  donne  lieu,  sur  un  point  que  nous 
n'avons  pas  décelé,  à  une  convention,  pour  la 
somme  de  mille  écus  d'or  sol,  avec  les  marguil- 
liers  de  Saint-Gervais,  paroisse  dont  plusieurs 
membres  de  la  famille  Santeuil  furent  marguil- 
liers  à  cette  époque  (Arch.  nat.,  LL  407,  fol. 
45  v°,  délibération  capitulaire  du  18  février 
1583;  Louis  Brochard,  Saint-Gervais,  Hist.  de 
la  paroisse...,  Paris,  1950,  in-8°).  Le  21  juillet 
1609,  le  chapitre  décide  que  le  salut  sera  sup- 
primé lorsqu'il  y  aura  matines  le  dimanche 
(Arch.  nat.,  LL  409,  fol.  204  v°). 

3  a 


38 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


JACQUES    BAILLE    ET    MICHEL    CHAUVEAU 


«  Tombe  dans  la  nef,   devant  le  crucifix  »  1. 

2  085.  —  Jacobus  Baillé  2,  senator  urbis  et  diocesis  embredunensis  a,  hujus  eccle- 

SIAE  CANONICUS,  ET  MlCHAEL  b  CHAUVEAU  3,  OPPIDI   ET  DUCATUS  DE  MEDUANA,    DIOCESIS  CENO- 
MANENSIS,  HIC  CANTOR  ET  CANONICUS,  UTERQUE  ILLUSTRISSIMI  CARDINALIS  A  GONDIO,  EPISCOPI 


1.  Troche  précise  :  «  Au  milieu  de  la  nef, 
devant  le  crucifix  ».  Des  deux  indications  données 
par  le  numéro  précédent  —  «  au  premier  pilier 
à  droite  de  la  nef  »  (suivant  les  mss)  et  «  devant 
le  Crucifix  »  (texte  de  l'épitaphe  de  N.  de  San- 
teuil)  —  on  peut  déduire  que  le  crucifix  mentionné 
ici  sans  plus  de  précision  était  placé  devant  le 
premier  pilier  de  la  nef,  sans  doute  en  partant 
du  transept.  Un  compte  des  marguilliers  pour 
l'année  1545  nous  apprend  qu'à  cette  date  le 
crucifix  était  placé  sur  une  sablière  qui  fut  alors 
remplacée  (Léon  de  Laborde,  Les  comptes 
des  Bâtiments  du  Roi  (1528-1571)...,  t.  II, 
1880,  p.  285). 

2.  Fils  de  François  Baillé  et  de  Marguerite 
Bizard,  du  diocèse  d'Embrun,  Jacques  Baillé, 
dit  l'ancien,  tonsuré  le  14  avril  1571,  moyennant 
lettres  dimissoriales,  par  Pierre  de  Gondi, 
évêque  de  Paris,  fut  pourvu  le  28  janvier  1585 
du  canonicat  vacant  à  Saint-Germain  l'Auxerrois 
par  la  résignation  de  Jean  du  Vivier  et  installé 
le  19  février  suivant  (Arch.  nat.,  LL  408,  fol. 
296;  LL  407,  fol.  131).  Quelques  années  plus 
tard,  il  résigna  entre  les  mains  du  pape  Clé- 
ment VIII  et  son  canonicat  échut  à  l'un  de  ses 
parents,  Jacques  Baillé,  dit  le  jeune,  pourvu 
par  le  roi  Henri  IV  le  10  avril  1600  et  installé 
le  28  avril  (ibid.,  LL  408,  fol.  296  et  suiv.). 
Jacques  Baillé  le  jeune,  clerc  du  diocèse  d'Em- 
brun, maître  es  arts,  ordonné  prêtre  à  Paris 
le  16  décembre  1592,  avait  été  nommé  vicaire 
perpétuel  de  la  paroisse  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois le  3  octobre  1587,  mais  avait  résigné  cette 
cure  dès  le  surlendemain  en  faveur  de  Jacques 
de  Cueilly.  A  la  mort  de  ce  dernier,  sur  la  pré- 
sentation de  Jacques  Baillé  l'ancien,  le  chapitre 
avait  de  nouveau  proposé  au  grand  archidiacre 
pour  la  même  cure,  le  14  octobre  1596,  le  même 
Jacques  Baillé  le  jeune  qui,  entre  temps  (le 
27  mars  1590),  avait  été  présenté  à  l'évêque  de 
Paris  pour  la  cure  ou  vicairie  perpétuelle  d'Au- 
teuil,  vacante  par  le  décès  de  Jean  Cornet  (ibid., 
LL  407,  fol.  254  r°  et  v°  et  354;  LL  408,  fol. 
150  v°,  296  et  suiv.,  307  v°  et  suiv.;  LL  410,  fol. 
32  v°). 

3.  Déjà   chanoine  avant   le   27   octobre   1581 


(ibid.,  LL  407,  fol.  1),  Michel  Chauveau,  ori- 
ginaire du  diocèse  et  de  la  ville  du  Mans,  fut 
élu  chantre  le  7  septembre  1590  à  la  place  de 
feu  Pierre  de  la  Ruelle  (ibid.,  id.,  fol.  373  v°). 
D'octobre  à  décembre  1592,  il  soutint  contre  le 
chapitre  une  réclamation  tendant  à  obtenir,  au 
chœur  et  sur  les  tablettes,  la  première  place 
après  le  doyen,  comme  ses  prédécesseurs,  alors 
que  certains  de  ses  confrères  prétendaient  le 
mettre  à  son  rang  de  réception  (ibid.,  id.,  fol. 
413-415).  On  a  un  autre  témoignage  de  ses 
difficultés  avec  le  chapitre  dans  une  interven- 
tion du  chanoine  Brocquet,  qui,  le  4  août  1595, 
exigeait  qu'il  fût  révoqué  de  sa  fonction  de 
chantre,  «  attenta  sua  incapacitate  »  (ibid., 
LL  408,  fol.  92  v°).  Il  est  cependant  encore  en 
possession  de  cette  fonction  le  14  août  1612, 
date  à  laquelle  le  chapitre  le  dispense,  attendu  sa 
vieillesse  et  ses  infirmités,  de  toute  assistance 
aux  service,  chapitre,  convois  et  autres  offices 
divins  et  «  ordonne  qu'il  gaignera  franc  comme 
s'il  etoit  présent  »  (ibid.,  LL  409,  fol.  234). 
Le  28  août,  le  chapitre  l'autorise,  pour  les  mêmes 
motifs,  à  entrer  dans  le  chœur,  aux  matines  et 
aux  vêpres,  à  l'heure  qu'il  voudra  et  sans  que  les 
autres  chanoines  puissent  se  prévaloir  de  cette 
exception  aux  statuts  et  ordonnances  du  cha- 
pitre (ibid.,  id.,  fol.  235  v°).  Le  21  novembre 
1614,  il  résigne  son  canonicat  entre  les  mains 
du  pape  Paul  V;  Christophe  Chapelier  en  est 
pourvu  le  21  novembre  1615  et  est  reçu  le  1er  dé- 
cembre suivant  (ibid.,  LL  411,  fol.  24  et  suiv.). 
Le  18  du  même  mois,  «  en  considération  de  son 
antien  aage  et  du  long  temps  qu'il  a  esté  en  la 
compaignie  et  des  bons  offices  qu'il  a  rendus 
au  chapitre...  et  des  grandes  réparations  qu'il  a 
faict  faire  »  en  la  maison  canoniale  dont  il  est 
locataire,  le  chapitre  maintient  Michel  Chau- 
veau sa  vie  durant  dans  ladite  maison  et  décide 
qu'il  «  aura  fibre  entrée  au  chœur  et  pourra 
assister  au  divin  service  en  habit  canonial  et 
prendre  rang  et  séance  qu'il  avoit  accoustumé 
de  tenir  »  avant  sa  résignation  (ibid.,  id.,  fol. 
26  v°).  Il  meurt  avant  le  22  décembre  1617,  date 
à  laquelle  le  chapitre  délibère  sur  l'attribution 
de  sa  maison  (ibid.,  id.,  fol.  75  v°). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


39 


PARISIENSIS  l,  QUONDAM  ELEEMOSINARII,  AMICITIAE  VINCULO  JUNCTI,  HOC  TUMULO  CONDI 
VOLUERE  c.  PRIMUS  OBIIT  DIE  SECUNDA  MAII  ANNO  SALUTIS  MDC  ET  AETATIS  LXXII  AGENS. 
HANC  AMICITIAE  d  TESSERAM  e  POSUIT  NUNC  ILLI,  TUNC  SIBI.  COELITUM  EXTREMUM  DIEM  / 
CLAUSIT  9 ANNO  DoMINI  16.. .2  // —  AnIMAE  EORUM  IN  PACE  QUIESCANT  h. 


«  A  l'entour  de  ladite  tombe  est  gravée  ceste  écriture  en  françois  »  : 

2  086.  —  Cy  gist  Maistre  Michel  Chauveau,  natif  de  la  ville  et  duché  du  Mayne, 
diocèse  du  Mans,  prestre,  chanoine  et  chantre  de  céans,  receu  chanoine  au  mois  de 
mai  1579  et  esleu  chantre  au  mois  de  decembre  1610  3,  aagé  de  soixante  et...  ans,  [lequel] 
a  fait  '  faire  ce  tombeau  et  deceda  h..  le... 

Armes.  £)'...  à  une  fasce  d'...  ,  accompagnée  en  chef  d'un  croissant  d' ...  entre  un  trèfle  et 
une  quintefeuille  et  en  pointe  d'un  veau  passant  sur  une  montagne. 

Mss  A2,  p.  383;  —  B4,  p.  357-358;  —  VP2,  p.  685-686.  —  Troche,  foi.  199  v°.  —  Migne,  t.  II,  col.  130. 

a)  Embredamensis,  VP2;  Embredanensis,  Tr. ;  —  b)  Michaele,  B4,  Tr. ;  —  c)  voluër,  A2;  voluiri,  B4,  Tr.;  — 
d)  amicitia,  B4,  VP2,  Tr.,  Migne;  —  e)  lessaram,  B4;  om.  VP2,  Migne;  lessarum,  Tr.;  —  f)  iter,  A2;  —  g)  clausis, 
Tr.  ;  —  h)  quiescunt,  Tr.  ;  —  i)  om.  B4  ;  —  j)  decedé,  Tr. 


JEANNE    [OU   MARIE]    DE    FORTIA 

Épitaphe  au  premier  pilier  de  la  nef,  auprès  du  banc  de  l'œuvre. 

2  087.  —  Messieurs  les  vénérables  doyen,  chantre,  chapitre  et  communauté  de 
ceste  eglise  sainct  germain  de  l'auxerrois  sont  obligés  dire  a,  chanter  et  celebrer 
à  toujours  au  chœur  de  ceste  eglise,  le  14e  jour  d'octobre  par  chacune  année,  un 

SERVICE   COMPLET,   VIGILE   ET   RECOMMANDASSE,   À   L'iNTENTION    DE   FEUE   NOBLE   DAME   MaRYE 
FORTIA  4,    FEMME    DE   MONSIEUR    MaISTRE    CHARLES    BlLLIART  5,    CONSEILLER    DU    RoY    EN    SA 

cour  de  Parlement  et  Président  es  Enquestes  d'icelle,    et,   en   fin  de  la  dernière 


1.  Pierre  de  Gondi,  évêque  de  Paris  (1568- 
1598),  cardinal  en  1587  (Gallia  christiana, 
t.  VII,  col.  165-170). 

2.  Nous  n'avons  pas  trouvé  la  date  exacte 
de  son  décès,  qui  doit  être  de  peu  antérieure 
au  22   décembre  1617    (ci-dessus  p.  38,    n.  3). 

3.  Cette  date  est  en  contradiction  avec  celle 
que  nous  avons  relevée  dans  les  registres  capi- 
tulaires  (ci-dessus,  p.  38,  n.  3). 

4.  Jeanne  de  Fortia  était  issue  d'un  premier 
mariage  de  François  de  Fortia,  seigneur  de  la 
Grange,  trésorier  des  mers  du  Levant,  secrétaire 
de  la  chambre  du  Roi,  trésorier  des  parties 
casuelles  en  1570,  mort  en  1595,  et  de  Françoise 


Minguet  (Cher  de  Courcelles,  Généalogie  de 
la  Maison  de  Fortia,  Paris,  1824,  in-4°,  p.  8). 
Son  prénom  «  Jeanne  »  ne  laisse  aucun  doute, 
malgré  les  mss  de  nos  épitaphiers,  car  nous  pos- 
sédons d'elle,  à  la  date  du  16  novembre  1601, 
ime  signature  autographe  «  Jehanne  de  Fortia  » 
au  bas  d'un  pouvoir  où  elle  se  déclare  femme  de 
Charles  Billard,  conseiller  du  Roi,  maître  des 
Requêtes  ordinaire  de  son  hôtel,  demeurant  à 
Paris  rue  de  l'Arbre-Sec,  paroisse  Saint-Germain 
l'Auxerrois  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  204, 
p.  26). 

5.  Sur  Charles  Billiard,  voir  ci-dessus  n°  2  072, 
n.  6. 


3  a. 


40 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


MESSE,  ALLER  SUR  LA  SEPULTURE  AU  DESSOUBS  DE  LAQUELLE  ELLE  EST  INHUMEE  DIRE  LE  LIBERA, 
LE  PSEAUME  b  MISERERE  ET  DE  PROFUNDIS  AVEC  LES  ORAISONS  ACCOUSTUMEES,  FAIRE  SONNER 
LES  CLOCHES,  ET,  POUR  CE  FAIRE,  FOURNIR  DE  LUMINAIRE  ET  ORNEMENS,  CALICE  c,  LIVRE  ET 
AUTRES  CHOSES  NECESSAIRES,  MOYENNANT  ET  POUR  LES  CAUSES  CONTENUES  AU  CONTRACT  PASSÉ 
PAR  DEVANT  PlERRE  DE  MaNCHEVILLE  d   ET  ANTOINE  DE  e   QuATREVAULX,  NOTAIRES  AU  ChASTE- 

let  de  Paris,  le  8e  jour  de  mars  1608  1.  —  Priez  Dieu  pour  son  ame  t. 

Armes.  Billiard  :  de  gueules  à  trois  pals  d'or,  à  lafasce  d'azur  brochant  sur  le  tout  chargée 
de  trois  besants  d'or. 

Fortia  :  d'azur  à  une  tour  d'or. 


Mss  A2,  p.  383;  —  B4,  p.  356-357;  —  VP2,  p.  685;  —  Troche,  fol.  150. 

a)  de,  A2  ;  —  b)  les  pseaumes,  Tr.  ;  —  c)  galice,  B4,  Tï.  ;  —  d)  Manchevelle,  B4,  VP2  ;  Monchenellé,  Tr.  ;  —  e)  des, 
B4,  VP2,  Tr.;  — /)  Priez...  ame  om.  VP2. 


NICOLE    L'ESCUYER 


«  Épitaphe  au  premier  pilier  de  la  nef,  devant  l'oeuvre  ». 

2   088.    A    L'HONNEUR    ET    GLOIRE   DE    DlEU,    EXALTATION   DE   LA  a    SAINTE   EGLISE.    //   SALUT 
À  TOUS   FIDELES    CHRESTIENS.    //   DaMOISELLE    NlCOLE    L'ESCUYER  2,    VEUFVE  DE  FEU   MAISTRE 

Jean  Phelippes  b  3,  vivant  conseiller  et  premier  chirurgien  du  Roy  et  de  ses  camps 
et  armées,  poussée  d'un  sainct  zele  de  religion  et  congnoissance  que  le  plus  certain 
moien  de  faire  congnoistre  l'honneur  et  grande  gloire  de  dleu  et  de  procurer  le 
salut  eternel  aux  fideles  chretiens  et  enfans  de  la  sainte  eglise  est  c  de  leur  faire 
annoncer  et  publier  ses  d  saints  commandemens,  sacremens  et  autres  misteres  e  dès 
leur  plus  tendre  enfance  et  innocente  jeunesse,  affin  que,  commencés  en  la  connois- 
sance  de  Dieu  et  de  sa  Sainte  Eglise,  ils  finissent  heureusement  et  sainctement  dans 
les  bras  et  le  giron  d'icelle,  pour  à  quoy  contribuer  ladite  damoiselle,  selon  son 
pouvoir,  a  fondé  et  donné  irrevocablement  à  perpétuité'  à  la  fabrique  de  l'eglise 
et  parroisse  de  monsieur  saint  germain  de  l'auxerrois  cinquante  livres  tournois 
de  rente  annuelle  et  perpetuelle  et  cent  francs  s  pour  une  fois  paiez,  à  la  charge 


1.  L'acte  est  du  18  mars  1508  et  non  du  8 
comme  l'indiquent  les  épitaphiers  (Arch.  nat., 
Min.  centr.,  XXIV,  232). 

2.  Nicole  L'Escuyer  semble  avoir  été  deux 
fois  veuve  :  de  Jean  Phelippes,  décédé  en  1622 
(ci-dessous,  n.  3),  et  d'un  sieur  Buard, 
gendarme  de  la  compagnie  du  Roi,  comme  il  est 
indiqué  dans  un  ancien  Inventaire  des  titres 
de  la  fabrique  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
(Troche,  fol.  151).  A  sa  mort,  elle  était  femme 
de  Jean  de  Trouillard  (ci-dessous,  2  089,  n.  2). 

3.  Le  31    mai   1620,   Jean   Phelippes,   chirur- 


gien ordinaire  du  Roi,  percevait  150  1.  pour  ses 
gages  du  quartier  d'avril-juin  (Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  2  256,  doss.  51  139,  p.  6;  signature 
autographe).  Le  30  juillet  1621,  étant  premier 
chirurgien  du  Roi,  il  se  voyait  accorder  par 
Louis  XIII  un  don  de  600  1.  en  raison  de  ses 
«  bons,  fidelles  et  agréables  services  »  (ibid., 
p.  7).  Il  mourut  le  22  mai  1622,  au  siège  de 
Montauban  (Jean  Devaux,  Index  funereus 
chirurgorum  parisiensium,  ab  anno  1315  ad 
annum  1714,  Trivoltii,  1714,  in-12,  p.  37;  cf. 
Registres...  du  Bureau  de  la  Ville...,  t.  XIV, 
p.  513,  t.  XVII,  p.  341  et  n.  7,  et  t.  XVIII,  p.  103 
et  n.  6). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


41 


QUE  LES  SIEURS  MARGUILLIERS  PRESENS  ET  ADVENIR  D  ICELLE  EGLISE  FERONT  ENSEIGNER  PAR 
UN  h  PRESTRE,  BACHELIER,  DOCTEUR  OU  AUTRE  PERSONNAGE  CAPABLE,  LE  CATECHISME  OU  DOC- 
TRINE CHRESTIENNE  AUX  ENFANS  ET  PARROISSIENS  DE  LADITE  PARROISSE  ET  AUTRES  ASSISTANS, 
À  PERPETUITE,  PAR  CHACUN  AN,  TOUS  LES  DIMANCHES,  APRÈS  VESPRES  D'iCELLE  EGLISE  PENDANT 
UNE  HEURE,  À  COMMENCER  AU  PROCHAIN  DIMANCHE  APRÈS  LA  FESTE  DE  TOUS  LES  SAINTS  JUSQUES 
AU  DIMANCHE  IMMEDIATEMENT  PRECEDENT  LA  FESTE  DE  LA  PeNTECOSTE.  OUTRE  LESDITS  DIMAN- 
CHES, FERONT  FAIRE  PAR  LEDIT  CATECHISTE  EN  CHACUN  JEUDY  DE  CARESME  DE  CHACUNE  ANNEE 
UNE  LEÇON,  QU'IL  EMPLOYERA  ENTIERE  i  POUR  L'INSTRUCTION  DES  JEUNES  ENFANS  ET  SUR  LES 
SAINTS  SACREMENS  DE  LA  PENITENCE  ET  EUCHARISTIE,  s'ACCOMODANT,  AUTANT  QUE  FAIRE  SE 
POURRA,  À  LEUR  CAPACITÉ  POUR  DISPOSER  CEUX  QUI  VOUDRONT  ï  FAIRE  LEUR  PREMIERE  ET 
SAINTE  COMMUNION  À  LA  PROCHAINE  PaSQUES.  Au  COMMENCEMENT  DE  CHACUNE  LEÇON  DUDIT 
CATECHISME  SERA  CHANTÉ  UNE  ANTIENNE  DE  NOSTRE  DAME,  SELON  L'USAGE  DE  LADITE  EGLISE, 
ET  À  LA  FIN  D'iCELUY  LE  PSEAUME  DE  PROFUNDIS  PAR  LES  ENFANS,  AVEC  LES  ORAISONS  CONVE- 
NABLES PAR  LE  CATECHISTE,  AUQUEL  LESDITS  SIEURS  MARGUILLIERS  SERONT  TENUS  PAIER  PAR 
CHACUN  AN  LADITE  SOMME  DE  CINQUANTE  LIVRES  EN  DEUX  TERMES  EGAUX,  AU  JOUR  DE  LA  PURI- 
FICATION Nostre  Dame  et  de  la  Pentecoste,  qui  ont  permis  à  ladite  damoiselle  de  faire 

PLACER  À  SES  FRAIS  DANS  LADITE  EGLISE  CET  EPITAPHE  k  EN  MEMOIRE  DE  LA  PRESENTE  FON- 
DATION l,  SELON  QU'IL  EST  PLUS  À  PLEIN  CONTENU  AU  CONTRACT  DE  CE  FAIT  ENTRE  LESDITS 
SIEURS  MARGUILLIERS  ET  LADITE  DAMOISELLE  PAR  DEVANT  JEAN  CHAPELAIN  ET  CLAUDE  PlAS- 
TRIER  \  NOTAIRES  ET  GARDENOTES  DE  Sa  MAJESTÉ  AU  ChASTELET  DE  PARIS,  LE  23e  MARS  1628. 

—  Loué  soit  Dieu. 

Armes.  Phelippes   :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  deux  quintefeuilles  d'argent 
en  chef  et  d'un  croissant  du  même  en  pointe. 

Lescuyer   :  d'azur  au  chevron  d'argent  accompagné  en  chef  de  deux  étoiles  d'or 
et,  en  pointe,  d'un  pélican  charitable  du  même. 


Mss  A2,  p.  382;  —  B4,  p.  353-355;  —  VP2,  p.  684-685;  —  Troche,  fol.  151  r°-v°. 

a)  sa,  VP2,  Tr.;  —  b)  Philippes,  VP2;  —  c)  et,  B4;  —  d)  les,  Tr.;  —  e)  ministères,  B4,  Tr.;  — /)  om.  VP2;  — 
g)  ti,  VP2;  —  h)  om.  VP2;  —  i)  entièrement,  VP2;—  y)  debvront,  B4;  devront,  VP2,  Tr. ;  —  k)  om.  A2,  B4;  inscrip- 
tion, Tr.  ;  —  /)  ladite  fondation,  VP2. 


Dans  la  nef,  devant  le  crucifix. 

2  089.  —  Dans  ladite  église,  dans  la  nef  vers  le  chœur  a,  a  esté  b  inhumez  c  le  corps 
de  d  damoiselle  Nicolle  e  Lescuyer2,  en  son  vivant-''  femme  de  noble  homme  Jehan  de 
Trouillard,  escuyer,  seigneur  de  Brehinville,  Dampierre  et  la  Cochardiere,  MARECHAL 


1.  Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LVI,  31. 

2.  H  semble  qu'il  s'agisse  de  la  même  personne 
qui  fonda  un  enseignement  du  catéchisme  le 
23  mars  1628  (ci-dessus,  n°  2  088);  elle 
épousa  en  secondes  ou  en  troisièmes  noces 
Jean  de  Trouillard,  écuyer,  seigneur  de  Brehain- 
ville  (Eure-et-Loir,  arr.  de  Châteaudun,  cant.  de 
Brou,  comm.  de  Dampierre-sous-Brou),  Dam- 
pierre [sous  Brou]  et  la  Cochardiere  (comm.  de 
Dampierre),  maréchal  des  logis  de  la  compagnie 
des  gendarmes  du  cardinal  de  Richelieu.  Jean 
de  Trouillard  demeurait  le  5  février  1609  à  la 


Cochardiere  ;  ses  appointements  trimestriels 
étaient  de  170  1.  en  1635,  année  où  il  tenait 
garnison  à  Évreux  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol. 
2  889,  doss.  64197,  p.  8,  24  et  25);  il  vivait 
encore  lors  du  décès  de  sa  femme,  le  2  novembre 
1637;  le  ménage  habitait  alors  rue  des  Fossés- 
Saint-Germain  (rue  absorbée  par  la  rue  de  Rivoli, 
la  place  du  Louvre  et  la  rue  Perrault).  Nicole 
Lescuyer  fut  inhumée  le  lendemain  de  sa  mort 
à  Saint-Germain  l'Auxerrois,  dans  la  nef,  vers 
le  chœur  (épitaphiers  mss  cités;  placard  d'invi- 
tation aux  obsèques,  Bibl.  nat.,  doss.  cité, 
p.  38). 


42 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


DES   LOGIS    DE   LA   COMPAIGNIE   DE  ?    GENS   D'ARMES    DE   MONSEIGNEUR    LE   CARDINAL    DUC  h    DE 

Richelieu,  laquelle  est  decedée  le  2e  jour  de  novembre  1637. 

Armes.  Trouillard  :  d'argent  au  sautoir  de  gueules  cantonné  de  quatre  lions  du  même. 

Lescuyer   :  d'azur  au  chevron  d'argent  accompagné  de  deux  étoiles  d'or  en  chef 
et  d'un  pélican  charitable  d'or  en  pointe. 

Mss  A2,  p.  396;  —  B4,  p.  424;  —  VP2,  p.  705-706;  —  Troche,  fol.  151  v°. 

a)  vers  le  chœur  om.  VP2;  —  b)  est,  A2;  —  c)  cy  gist,  Tr. ;  —  d)  le  corps  de  om.  A2;  —  e)  om.  Tr.;  — f)  en  son 
vivant  om.  A2;  —  g)  des,  VP2,  Tr.;  —  h)  om.  Tr. 


JULES    GASSOT    +    RENÉE    DE    LA    VAL 


Épitaphe  au  premier  pilier  de  la  nef,  devant  l'œuvre. 


2  090.  —  Cy  devant  gît  a  damoiselle  Renée  de  la  Vau,  vivante  femme  de  Maistre 
Jules  Gassot  *,  secrétaire  du  Roy  et  des  finances,  laquelle  deceda  à  Paris  le  23e  jour 
d'avril  b  L'an  1608.  //  Dieu  luy  fasse  mercy  c.  //  Ledit  Gassot  deceda  le  13e  jour  de  sep- 
tembre l'an  1623.  //  Plus  esleus  d  À  grande  loyauté.  //  Par  permission  de  Messieurs 
les  marguilliers  e. 


Armes.  Gassot  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois  quintefeuilles  d'argent. 
La  Vau  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois  épis  du  même. 


Mss  A2,  p.  382;  —  B4,  p.  355-356;  —  VP1,  fol.  42  v°;  —  VP2,  p.  685;  —  Troche,  fol. 

;isent,  VP2;  —  b)  22  avril,  VP1;  —  c)  Dieu...  mercy  om.  VP1;  —  d)  eulx, 
par...  marguilliers  om.  VP2. 


199  v°. 

a)  est  gisante,  VP1;  gissent,  B4,  Tr.;  gisent,  VP2;  —  b)  22  avril,  VP1;  —  c)  Dieu.. 
VP1;  —  e)  Plus...  marguilliers  om.  A2;  par...  marguilliers  om.  VP2. 


1.  Fils  naturel  de  Jacques  Gassot,  voyageur 
au  Levant  (Didot-Hoefer,  op.  cit.,  t.  XIX, 
col.  596-598),  Jules  Gassot  fut  reçu  secrétaire 
du  Roi,  maison  et  couronne  de  France  le  6  février 
1571,  après  résignation  de  Guillaume  de  Maril- 
lac;  il  résigna,  à  condition  de  survivance,  en 
faveur  de  son  fils  Jacques,  le  2  août  1606,  puis 
en  faveur  de  Jean  Guyet,  le  29  juin  1623  (Tesse- 
reau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  150,  264  et  325).  Il  fut 
employé  par  Henri  III  à  des  négociations  diplo- 
matiques, notamment  avec  le  roi  d'Espagne 
sur  les  affaires  de  Flandre  en  novembre  1577, 
avec  le  Saint-Siège  en  septembre  1580  et  avec 
la  duchesse  de  Parme  en  mai  1583  (Lettres  de 
Catherine   de   Médicis,   t.    V,    p.    283;    t.    VII, 


p.  282;  t.  VIII,  p.  100).  En  1582,  il  recevait  du 
Roi  une  pension  annuelle  de  400  écus  sol  (quit- 
tance du  2  novembre,  Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  1289,  doss.  29  033,  p.  17;  dans  le  même 
dossier,  quittances  de  rentes  diverses  perçues 
par  lui  de  1578  à  1619).  Il  a  écrit  un  Sommaire 
mémorial  des  principaux  événements  survenus, 
surtout  en  France,  entre  1555  et  1623,  publié 
en  1934  par  Pierre  Champion  pour  la  Société 
de  l'Histoire  de  France  (XXVIII-368  p.).  La 
Bibliothèque  nationale  possède  (ms.  fr.  14  021) 
un  Recueil  des  privilèges  des  notaires  et  secré- 
taires du  Roi  (1358-1541),  avec  l'ex-libris  : 
«  Julii  Gassoti,  Regii  secretarii  ».  Voir  aussi 
Didot-Hoefer,  op.  cit.,  t.  XIX,  col.  598. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


43 


MARIE    VAUHARDY 

Épitaphe  de  marbre  au  premier  pilier  de  la  nef,  devant  l'œuvre. 

2  091.  —  Cy  repose  le  corps  de  Marie  Vauhardy,  femme  de  René  des  Prés,  marchand 
drapier  et  bourgeois  de  paris,  qui  deceda  le  19e  mars  1621,  âgée  de  29  ans.//  0  celeres 
bonorum  et  citat  a  curriculai  //  priez  dleu  pour  son  ame. 

Armes.  Des  Prés  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois  fleurs  de  lis  naturelles  a 
d'argent  à  la  queue  de  sinople. 

Vauhardy  :  d'azur  à  deux  chevrons  d'or  accompagnés  de  deux  étoiles  d'or  en  chef 
et  d'un  lion  du  même  en  pointe  rampant  contre  un  rocher  d'argent,  au  croissant 
du  même  en  chef. 

Mss  A2,  p.  383;  —  B^,  p.  356;  —  VP2,  p.  685;  —  Troche,  fol.  199  v°. 

a)  Armes  données  par  B4  et  Institut,  p.  1280;  variante  de  rédaction  dans  A2  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné 
de  trois  lys  fleurys  d'argent,  la  branche  de  sinople. 


FLORENT  PASQUIER  +  CATHERINE  ANCEL 

Epitaphe  auprès  de  l'œuvre. 

2  092.  —  Deo  optimo  maximo  —  et  aeternae  memoriae  Florentii  a  Pasquier  *,  domini 

DE  VALLEGRAND  *  2  ET  DE  LA  HoNVILLE  c  3,  SACRI  d  CONSISTORII  ASSESSORIS,  QUI  CUM  LINGUA- 


1.  Florent  Pasquier,  secrétaire  ordinaire  de  la 
chambre  du  Roi  (quittances  diverses  des  21  fé- 
vrier 1581,  10  avril  et  1er  décembre  1584, 
Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  208,  doss.  49  871, 
p.  2-4),  était  encore  en  fonctions  en  1595  (ibid., 
ms.  fr.  2  856,  p.  1450);  il  fut  reçu  secrétaire 
du  Roi,  maison  et  couronne  de  France  le  23  dé- 
cembre 1596,  après  résignation  de  Daniel  de 
Launay;  résigna  cet  office  le  30  janvier  1598 
en  faveur  de  Pierre  Poncher;  cependant,  il  le 
conserva  jusqu'au  10  décembre  lôlô,  date  à 
laquelle  son  fils  André  fut  reçu  à  condition  de 
survivance  (Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  235, 
237  et  304).  Maître  des  Requêtes  ordinaire  de 
l'hôtel,  il  fut  chargé  de  diverses  missions, 
notamment  en  Saintonge  en  mars  1596  et  en 
Rouergue,  en  juin  1597,  «  à  l'occasion  de  l'eves- 
que  de  Roddez  »  (Recueil  des  lettres  missives 
de  Henri  IV,  t.  IV,  p.  785,  et  t.  VIII,  p.  593). 
Le  roi  lui  fit  don  de  600  écus  en  1596  et  de  100 
écus  en  1598,  «  en  considération  de  ses  bons 
et  loyaux  services  en  France  et  hors  de  France  » 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  208,  doss.  49  971, 
p.  5  et  6,  quittances  des  31  décembre  1596  et 
22  mai  1598).  On  conserve  des  quittances  de 
sa  pension  annuelle  de  1200  1.,  à  des  dates  com- 


prises entre  le  25  décembre  1612  et  le  31  dé- 
cembre 1618  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  208, 
doss.  49  869,  p.  7,  8,  9  et  12).  Il  semble  bien 
que  ce  soit  lui  encore  qui  figure  de  1610  à  1623 
parmi  les  secrétaires  du  roi  Louis  XIII  à  400  1. 
de  gages  (Griselle,  op.  cit.,  n°  1245).  Le  9  juillet 
1615,  il  demeure  à  Paris,  rue  des  Deux-Boules, 
paroisse  Saint-Germain  l'Auxerrois,  et  vend  à 
Pierre-Jérôme  Marchant,  laboureur  à  Chaiges, 
paroisse  d'Athis-sur-Orge,  deux  pièces  de  terre 
sises  à  Viry,  dont  une  relevant  de  la  seigneurie 
de  Valgrand  (Bibl.  nat.,  dossier  cité.  p.  10). 
Il  était  mort  en  1627,  date  d'une  quittance  de 
rente  délivrée  par  sa  veuve  (ibid.,  id.,  p.  13). 

2.  Vert-le-Grand,  Essonne,  arr.  de  Palaiseau, 
cant.  d'Arpajon.  Florent  Pasquier  rendit  hom- 
mage de  cette  terre  et  seigneurie  le  17  novembre 
1597  entre  les  mains  du  Chancelier;  il  en  avait 
été  adjudicataire  au  Châtelet  (Léon  Mirot, 
Chambre  des  Comptes  de  Paris,  Inventaire 
analytique  des  hommages  rendus  à  la  Chambre 
de  France,  Melun,  1936,  2  fasc.  in-4°,  n°  2  297). 

3.  La  Honville,  Essonne,  arr.  de  Corbeil,  cant. 
de  la  Ferté-Alais,  comm.  de  Lardy. 


44  EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

RUM  PARI  ARTIUMQUE  COGNITIONE  e  NON  MEDIOCRITER  EXCULTUS  EA  SUMMIS  f  IN  REBUS  PRU- 
DENTIAE.  SOLERTIAE  ",  INDUSTRIAE,  SEDULITATIS,  PROBITATIS,  FIDEIQUE  REGIBUS  QUATUOR 
SUB  h  VIRO  SAECULI  '  SUI  MAXIMO  VlLLAREGIO  i  DOCUMENTA  *  DOMI  FORISQUE  PERDIU  DEDISSET, 
QUAE  ILLI  IMMORTALITATIS  l  ORNAMENTO,  POSTERIS  AD  IMITATIONEM  EXEMPLO  m,  ANIMAM 
TANDEM,  QUAM  DEO  DEBEBAT,  ANNO  n  AETATIS  LXXVII  °,  SALUTIS  1627  ?,  VII  1  CALENDAS 
APRILIS   DEO    REDDIDIT  r. 

CATHERINA*  ANCEL',  UXORm,  CUM  QUA  XLV  ANNOS  //  SINE  ULLA  OFFENSIONE  VIXIT,  //  MARITO 
SUAVISSIMO  //  SEXQUE  LIBERI  v,  BENEFICIORUM  MEMORES,  //  PATRI  OPTIME  MERITO  //  PIETATIS 
MONUMENTUM   MOESTISSIMI    //   POSUERE  w.    //   REQUIESCANT  x   IN   PACE.    AMEN  ^. 

Armes.  Pasquier  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois  roses  d'argent  boutonnées 
d'or  l.  Écu  timbré  d'un  casque  empenné. 

Ancel  :  de  sable  à  trois  lions  rampants  d'argent,  au  chef  du  même  semé  d'hermines 
et  de  flammes  de  gueules  2. 

Mss  A2,  p.  392;  —  B4,  p.  403-404;  —  F1,  p.  131;  —  F2,  p.  631;  —  VP1,  fol.  39;  —  VP2,  p.  699;  —  Troche, 
fol.  114  v°. 

a)  Florenti,  B4,  Tr.;  —  b)  Vaugrenant,  F1,  F2;  Valgrand,  VP2;  —  c)  Houville,  B4,  Tr.;  Heuville,  VP1,  VP2;  — 
d)  sacris,  B4;  —  e)  cognitatione,  B4;  — /)  sumus,  B4;  et  summus,  Tr.;  —  g)  solertia,  A2,  B4,  VP2;  suae  add.  VP2; 
integratis  add.  F1;  —  h)  sue,  B4;  ac,  VP2;  sui,  Tr. ;  —  ï)  sui  saeculi,  F2;  om.  Tr.;  — j)  villa  régis,  VP2;  —  A:)  docu- 
mentis,  A2;  documentia,  B4;  —  /)  immortaiitati,  A2,  Tr. ;  immortalitata,  B4 ;  ad  immortalitatem,  F1,  F3,  VP1;  — 
m)  erunt  add.  F2,  VP1;  —  n)  om.  F1;  —  o)  72,  F1,  F2,  VP1;  —  p)  salutis  1627  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  —  q)  VI, 
VP1;  —  r)  MDCXXVII  add.  Tr.;  —  s)  Catharina,  F1,  F2;  —  t)  Angel,  F1,  F2;  —  u)  om.  F2;  —  v)  liberis,  VP2;  — 
w)  pientissime  posuere,  F2;  —  x)  requiescat,  Tr. ;  —  y)  amen  om.  F2;  requiescant...  amen  om.  VP1,  F1. 


N.   MOUCHARD 

Deux  fragments  de  pierre  carrés  de  0,635  m  chacun,  trouvés  en  1927  dans 
une  fouille  exécutée  sous  le  banc  d'oeuvre.  Au-dessous  des  mots  «  deux  mois  » 
est  gravée  une  chauve-souris  dont  on  voit  seulement  la  tête  et  une  aile  éployée; 
à  droite,  des  larmes.  Le  second  fragment  doit  être  placé  sous  le  premier. 

2  093.  —  [Ci  gist  le}  corps  de 
...  B  Mouchard  3, 
...  F  [?]  de  la  Ville 
...  lle,  ancien... 
...  regiment 

...    DE   NlVERNOIS, 

[dec]edé  à  Paris... 

[...  juill]et  1731,  ÂGÉ  [de 

...    ANS]    DEUX   MOIS 

Commission  municipale  du  Vieux  Paris,  Procès-verbaux,  année  1927,  p.  177-178. 

1.  Un  document  de  la  Bibliothèque  nationale  de  feu  de  gueules  ».  Le  ms.  de  l'Institut,  p.  1316, 
(Pièces   orig.,   vol.   2  208,   doss.   49  871,   p.   28)         a  omis  les  flammes  de  gueules. 

donne    :  «  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  3    Commission   municipale   du    Vieux   Paris, 

de  trois  roses  du  même  deux  et  une  ».  Procès-verbaux,    année   1927,    p.    178   (Rapport 

2.  Le  ms.  F2  donne  pour  armes  de  Catherine  d'Aimé  Grimault  et  note  de  Marius  Barroux)  : 
Ancel  (qu'il  appelle  Angel)  :  «  d'azur  au  che-  Mouchard,  capitaine  au  régiment  de  Nivernais 
vron  d'or  accompagné  de  trois  lions  du  même,  le  1er  janvier  1706,  a  été  cassé  le  13  janvier  1708. 
au  chef  d'hermines,  d'où  partent  trois  flammes 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


45 


LOUISE   DE    MARSAULT 

Lame  de  cuivre  rouge  au  second  pilier  de  la  nef,  devant  la  chaire. 

2  094.  —  Cy  devant  gist  et  repose  le  corps  a  de  damoiselle  *  Louise  de  Marsault  1, 

VIVANTE  FEMME  DE  CLAUDE  VaLENTIN  2,  ESCUYER,  SEIGNEUR  c  DES  ROCHES  VaLENTIN,  LAQUELLE 
DECEDA  LE  23e  NOVEMBRE  1631.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  SON  AME. 

Armes.  Valentin  :  d'or  à  trois  quintefeuilles  de  gueules. 
Marsault  :  d'azur  à  V étoile  de  six  rayons  d'or. 

Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  359;  —  VP2,  p.  686;  —  Troche,  fol.  200. 
a)  le  corps  om.  A2;  —  b)  demoiselle,  Tr.;  —  c)  sr,  A2;  sieur,  B4,  Tr. 


GUILLAUME    ORANGE 

Epitaphe  de  cuivre  au  second  pilier  de  la  nef,  devant  la  chaire. 

2  095.  —  Cy  devant  gist  vénérable  et  discrette  a  personne  Maistre  Guillaume 
Orange  3,  en  son  vivant  prestre  habitué  en  l'église  de  céans,  lequel  deceda  le  27e  jour 
de  may  1582  b.  —  Priés  Dieu  pour  luy  c. 

Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  360;  —  VP2,  p.  686;  —  Troche,  fol.  200.  —  Migne,  t.  II,  col.  130. 
a)  d.  A2;  docte,  VP2;  —  b)  1682,  Migne;  —  c)  p.p.d.p.L,  A2. 


PIERRE    DE    BESSE 

Epitaphe  de  cuivre  au  second  pilier  de  la  nef,  devant  la  chaire. 

2  096.  —  Cy  devant  gist  vénérable  et  discrète  a  personne  Maistre  Pierre  de  Besse  4, 

VIVANT   PRESTRE,   DOCTEUR   EN   LA   FACULTÉ   DE   [PARIS  b]    ET   PREDICATEUR   ORDINAIRE  DU   RoY, 
CHANTRE  ET  CHANOINE  DE  L'EGLISE  DE  CEANS,  QUI  EST  DECEDE  LE  10e  NOVEMBRE  1639,  LEQUEL 


1.  Fille  de  Nicolas  de  Marsault,  écuyer,  et 
de  Marie  de  Cochefilet.  Mariée  le  1er  juillet 
1628,  elle  eut  un  fils,  Maximilien  (La  Chesnaye 
des  Bois,  op.  cit.,  t.  XIX,  col.  383). 

2.  Claude  Valentin,  écuyer,  seigneur  de  La 
Roche- Valentin,  conseiller  secrétaire  du  Roi, 
maison  et  couronne  de  France,  du  collège  des 
Soixante-six  (quittances  de  gages  des  25  novem- 
bre 1654  et  15  décembre  1655,  Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  2  915,  doss.  64  826,  p.  10  et  11).  Le 
18  janvier  1663,  il  se  qualifie  «  conseiller,  notaire 
et  secrétaire  du  Roi  »  (ibid.,  id.,  p.  15).  Pourvu 
le  4  mai  1648  de  l'office  laissé  vacant  par  le 
décès   d'Imbert   de   Quocy,   il  reçut   ses   lettres 


d'honneur  le  6  juin  1668  et,  ayant  résigné,  il 
eut  pour  successeur  Robert  Perrelle,  conseiller 
receveur  général  et  payeur  des  rentes  de  l'Hôtel 
de  Ville  sur  les  gabelles,  reçu  le  21  février  1675 
(Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  424,  554  et  699). 

3.  Guillaume  Orange  est  reçu  chefcier  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  sur  la  présentation  du 
doyen  du  chapitre,  le  26  octobre  1563  (Arch. 
nat.,  LL  404,  fol.  322  v°). 

4.  Pierre  de  Besse,  né  en  1567,  prêtre  du 
diocèse  de  Limoges,  docteur  en  théologie,  pré- 
sente au  chapitre,  le  17  décembre  1627,  des 
lettres  de  collation  émanées  de  Leblanc,  vicaire 


46 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


a  fondé  au  chapitre  de  ladicte  eglise  un  obit  c  complet  de  trois  haultes  messes  et 
vigiles  le  soir  auparavant,  et  après  la  dernière  messe  le  libera,  miserere  et  de  pro- 
fundis  en  musique  et  distribution  d'un  sol  à  tous  les  assistans  sur  la  d  fosse,  que  ladite 
messe  sera  dicte  et  celebree  le  1er  jour  d'aoust,  jour  de  saint  plerre  1.  pour  laquelle 
fondation  il  a  donné  et  légué  audit  chapitre  la  somme  de  1  200  livres  tournois  pour 
une  fois  paiée  par  son  testament  olographe,  dont  en  a  esté  faict  delivrance  audict 
chapitre  par  les  executeurs  de  sondict  testament  par  contract  passé  e  par  f  devant 
Maistres  René  Contesse  et  Claude  Plastrier  2,  notaires  au  Chastelet  de  Paris,  le 

20e  9  JOUR  DE  JUING  1640.  —  DlEU  AYT  MERCY  DE  SON  AME  h. 

Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  360-361;  —  VP2,  p.  686-687;  —  Troche,  fol.  200.  —  Migne,  t.  II,  col.  130. 

a)  d.  A2;  docte,  VP2;  —  b)  Paris,  Migne;  — c)  obiit,  B4;  —  d)  sa,  Tr.;  —  e)  om.  B4;  — /)  passé  parom.  Tr.;  — 
g)  26e,  VP2,  Tr;  —  h)  lequel  a  fondé,  etc..  om.  Migne. 


PIERRE    PASSART 

Tombe  dans  la  nef,   devant  la  chaire. 

2    097.    —    CY  GIST  VENERABLE   ET   SCIENTIFIQUE  a  PERSONNE  MAISTRE  [PlERRE]     PaSSART  3, 


général  de  l'archevêque  de  Paris  Jean-François 
de  Gondi,  en  date  du  15  décembre,  en  rempla- 
cement de  Jean  Moriain,  résignataire.  Il  est 
installé  immédiatement  (Arch.  nat.,  LL  411, 
fol.  270  v°).  Le  28  mars  1628,  le  chapitre  lui 
accorde,  «  à  sa  vie  canoniale  »,  moyennant  60  1. 
de  loyer  annuel,  la  maison  qu'occupait  jusque  là 
le  chanoine  Pierre  Pillet  et  qu'il  échangera  un 
peu  plus  tard  avec  celui-ci  (ibid.,  LL  410,  fol. 
202).  Le  7  novembre  suivant,  le  chapitre  décide 
qu'il  sera  excusé  quand  il  présidera  des  actes 
de  théologie  {ibid.,  id.,  fol.  221  v°).  Le  24  dé- 
cembre 1630,  il  est  député  pour  avoir  le  soin 
des  enfants  de  chœur,  aller  dans  leur  maison 
toutes  les  fois  qu'il  le  jugera  bon,  s'assurer  de 
leur  état  et  de  leur  entretien  (ibid.,  id.,  fol.  241). 
Le  18  novembre  1631,  il  est  élu  chantre,  à  con- 
dition de  venir  dans  les  six  mois  demeurer  au 
cloître  (ibid.,  id.,  fol.  295).  Il  assiste  au  chapitre 
pour  la  dernière  fois  le  30  octobre  1639  (ibid., 
LL  412,  fol.  169).  Le  20  juillet  1640,  le  chapitre 
décide  d'aliéner  la  rente  depuis  peu  acquise 
des  exécuteurs  testamentaires  du  chanoine 
Pierre  de  Besse,  afin  de  payer,  au  moins  en  partie, 
les  amortissements,  qui  se  montent  à  3.300  1., 
quitte  à  emprunter  le  surplus,  le  principal  de 
cette  rente  n'étant  que  de  2.000  1.  (ibid.,  id., 
fol.  179  v°).  Le  ms.  nouv.  acq.  fr.  1  962  de  la 
Bibliothèque  nationale  contient  (fol.  105-175) 
des  «  Fragments  de  plusieurs  sermons  de  Pierre 
de  Besse,  limousin,  né  en  1568  et,  l'an  1624, 
curé  d'une  grande  paroisse  [près]  de  Paris  » 
[Colombes].  Ce  recueil,  qui  contient  des  sermons 
de  1602  à  1607,  presque  tous  de  1603  et  de  1605, 


est  fait  «  par  D***,  Dijon,  le  6  juillet  1760, 
dédié  à  Monsieur  de...  »  Le  catalogue  des  œuvres 
de  Pierre  Besse,  imprimées  entre  1604  et  1639 
en  plusieurs  villes  de  France,  des  Pays-Bas, 
d'Italie  et  d'Allemagne,  occupe  les  col.  658  à  661 
du  t.  XII  du  Catalogue  général  des  livres 
imprimés  de  la  Bibliothèque  nationale.  On  peut 
consulter  sur  lui  la  Biographie  générale  de 
Didot-Hoefer,  op.  cit.,  t.  V,  col.  809,  mais, 
surtout,  deux  bonnes  notices  plus  récentes,  celle 
de  M.  J.  Dedieu,  dans  le  Dict.  d'hist.  et  de  géo- 
graphie ecclésiastiques,  t.  VIII,  1934,  col.  1206- 
1207,  et  celle  de  M.  Limouzin-Lamothe,  dans 
le  Dict.  de  Biographie  française,  t.  VI,  1954, 
col.  322-323. 

1.  Saint  Pierre  es  liens. 

2.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Claude  Plastrier 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LVI). 

3.  Pierre  Passart,  prêtre,  docteur  en  théologie, 
figure  au  chapitre  dès  le  20  février  1543,  n.  st. 
(Arch.  nat.,  LL  402,  fol.  1).  Le  17  mars  1545 
(n.  st.),  il  est  installé  dans  la  prébende  de  feu 
Robert  Des  Bruyères,  dont  il  a  été  pourvu  par 
le  roi  François  Ier  au  titre  de  la  régale  (ibid., 
id.,  fol.  47  v°).  Le  1er  juillet  1553,  le  chapitre, 
désirant  apaiser  les  dissensions  et  difficultés 
surgies  dans  son  sein,  lui  donne  pouvoir  et 
autorité  pour  y  mettre  fin,  avec  le  titre  de  syndic 
ou  promoteur  (ibid.,  LL  403,  fol.  50).  Élu  chantre 
le  23  novembre  1560  en  remplacement  de  feu 
André  Gèvres,  il  refuse  cet  office  (ibid.,  LL  404, 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


47 


EN  SON  VIVANT  DOCTEUR  EN  THEOLOGIE,  CHANTRE  ET  CHANOINE  DE  L  EGLISE  DE  CEANS,  LEQUEL 
DECEDA  LE  20e  JOUR  DE  FEVRIER  1567  1.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  LUY. 

Armes.  D'argent  à  trois  merlettes  de  sable. 

Mss  A2,  p.  385;  —  B4,  p.  371;  —  VP2,  p.  689;  —  Troche,  fol.  201. 
o)  discrette,  Tr. 


JACQUELINE    ROBINEAU 

Petite  épitaphe  de  marbre  au  second  pilier  de  la  nef,  devant  la  chaire. 
2  098.  —  Damoyselle  Jacqueline  a  Robineau,  veufve  de  François  b  Passart  2,  escuyer, 

SEIGNEUR  c  DE  LA  d  FRESNOYE  3,  SOUS  GOUVERNANTE  DE  MADAME  CHRISTINE,  FILLE  DE  FRANCE  4, 
DECEDA  LE  10e  e  DE  SEPTEMBRE  1610.  Cy  GIST  SON  /  CORPS.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  SON  AME  ?. 


Armes.  Passart  :  d'argent  à  troix  merlettes  de  sable. 

Robineau  :  d'azur  à  une  tête  de  licorne  d'argent. 

Mss  A2,  p.  383;  —  B4,  p.  359;  —  VP1,  fol.  43  v°;  —  VP2,  p.  686;  —  Troche,  fol.  200. 

a)  Cy  gist  Jacqueline,  VP1;  —  b)  de  add.  B4,  VP1,  Tr.;  —  c)  sr,  A2,  VP1;  sieur,  Tr.;  - 
add.  VP1;  — /)  le,  Tr.;  —  g)  cy  gist...  ame  om.  VP1. 


d)  du,  VP2;  —  e)  jour 


fol.  105);  élu  à  nouveau  au  même  office,  le 
26  novembre  1566,  en  remplacement  de  feu 
Gratien  Caulier  (ibid.,  id.,  fol.  352),  il  l'accepte; 
il  ne  l'occupera  pas  longtemps,  puisqu'il  mourra 
le  20  ou  le  27  février  1567  (voir  la  note  suivante). 
Le  nom  de  Passart  était  répandu  dans  la  bour- 
geoisie parisienne.  Le  chanoine  Passart  était 
■vraisemblablement  originaire  du  Soissonnais 
et  devait  avoir,  dans  le  diocèse  de  Soissons,  un 
bénéfice  à  charge  d'âmes,  car  il  obtint,  le  20  mai 
1560,  congé  du  chapitre  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  pour  aller  participer  à  un  synode  de 
ce  diocèse  (ibid.,  LL  404,  fol.  85  v°;  il  s'agit 
assurément  du  synode  tenu  par  l'évêque  Charles 
de  Roucy  et  dont  les  Statuts,  publiés  à  Soissons, 
en  1561,  sont  signalés  par  le  P.  Lelong,  Bibl. 
hist.  de  la  France,  n°  2194;  il  en  existe  un  exem- 
plaire à  la  Bibliothèque  nationale,  B  2741).  Le  3 
février  1562  (n.  st.),  Passart  s'absente  encore 
pour  aller  au  diocèse  de  Soissons  (Arch.  nat., 
LL  404,  fol.  141).  L'épitaphe,  à  Saint-Nicolas 
des  Champs,  de  Claude  Passart,  conseiller  et 
secrétaire  du  Roi,  mort  en  1649,  dit  celui-ci 
issu  «  ex  antiqua  et  nobili  Passartiorum  in 
Picardia  familia  »  (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  32  707, 
ms.  F3,  p.  110).  De  la  famille  Passart  il  existe 
à  la  Bibliothèque  nationale  (Dossiers  bleus,  vol. 
512)  de  nombreux  tableaux  généalogiques,  dont 
plusieurs  à  l'état  de  brouillons  avec  nombreuses 
ratures;  un  seul  mentionne  le  chanoine  Passart, 
sans  d'ailleurs  le  rattacher  à  aucune  branche.  — 
Le  15  octobre  1568,  le  chapitre  autorise  Nicolas 


de  Creil,  exécuteur  testamentaire  de  Pierre 
Passart,  à  placer  dans  l'église  une  tombe  de 
pierre  avec  une  épitaphe  «  tangente  fundatio- 
nem  factam...  per  dictum  defunctum  necnon 
eamdem  tumbam  apponere  super  monumentum 
ejusdem  defuncti  »  (Arch.  nat.,  LL  405,  fol.  7). 

1.  Une  délibération  du  chapitre  en  date  du 
4  mars  1567,  n.  st.  (ibid.,  LL  404,  fol.  364) 
enregistre  le  décès  de  Pierre  Passart,  survenu 
le  vendredi  précédent  [27  février]  à  4  heures  de 
l'après-midi  :  il  semble  que  cette  date  doive  être 
préférée  à  celle  de  l'inscription  tumulaire,  davan- 
tage sujette  à  erreur. 

2.  François  Passart,  écuyer,  sieur  de  la  Fres- 
nay,  fils  de  Michel  Passart,  marchand  et  bour- 
geois de  Paris,  et  de  Marthe  Aubourg,  tous  deux 
enterrés  aux  Innocents;  il  avait  été  tué  à  la 
bataille  de  Senlis  (1588)  et  son  corps  n'avait  pas 
été  retrouvé  (Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  512, 
p.  47). 

3.  Sans  doute  la  Fresnois,  Seine-et-Marne, 
arr.  de  Coulommiers,  cant.  de  la  Ferté-Gaucher, 
comm.  de  Choisy-en-Brie. 

4.  Christine  de  France,  fille  d'Henri  IV  et  de 
Marie  de  Médicis,  née  en  1606,  mariée  en  1619 
au  duc  Victor-Amédée  de  Savoie.  Jacqueline 
Robineau,  «  dite  Mademoiselle  Passart  »,  était 
sa  sous-gouvernante  en  1607  (Eug.  Griselle, 
op.  cit.,  n°  2  296). 


48 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


JACQUES   DE    MALEZIEU   -f  LOUISE    DE    MALEZIEU 

Epitaphe  de  marbre  noir  bordée  de  marbre  blanc  avec  ornements  d'or,  contre 
le  premier  pilier  de  la  croisée  près  de  la  chaire. 


NtSSWTS  V-ON5-EiOXEI.iRI.OlUS  CHARLES  BEBoCRSOM  3>RJNC<;  : 

jmi  s/t»rii,cof*mî>ETJ  r<  juvtrnxiniR.  PEOOYï>«JE,-;aA3Mi>  ~. , 

|  (mAISTRE  J»El.'àWri».I.tRiE  ,T.E<Ji.'St.  PECÏTl  A  t.  E  <  1  JMIV'IR.  j 
jNticSEFÏCEXr  SEl'tli,PASiI.AMAisoX>-DE  M. NICOLAS  —  \ 
',  loEMWX'M'EVJ  SffS  rBRt.,CVJÎV>JJiER.CHlWCEi.iE'R-  1*6  ~-  ', 

L.  COS'l'é  VWnEsTVNCTïaiWSBDAMOlSlïLrE  LOUISE 
Soir  KAVEMfîO  SA  SOKI'K  jprt  MOURUT  A  1  AOE  PB    ! 

S  IStiEHinCK  ioim...T>AVIU,t.  J7'ik.LBS  KARES; 
KiYAi.ïr6S  WS  iOUEM'ïlT  ÏT  DIS  iiOW  COB'JR  l.VY  __  -'; 

GAvoiirrT  a.ttcï\2  uî;s  e«Hntk  ujçfrERsïLî.  : 

!  STïT  Bi.VRK'rEE  ElT.'VfBUMi:;.  OVr.'.Lfc  COXiJiRVA, 
Jl?HB  ÏVRBTT'.  »B  lire  iVHlà  VRAVaVEMV  ÎWKEST1BWKB,  <U3  i 
•  MILIEU  Pjrivs  liV.f-.XV  MT0ïi»fc,2T  I..USS  A  SB»  Mî.EWS  ( 
fc[l.«CMS  USTE  ATTLICTIOW  Di'MT  F.rKSJÎHB  LÏS  POT  Cf>$$0-\ 
f-Z».  gVEUSSVSiï.ANCBl>3  L  ETERNITE  BiSKÏIBWREW 
|îB,»tr»T  1I.B5T  *TWSU»rea  gWE  T>iEU  AtnM>SSC,OIH 
{PEHSB  twt  ce  vertus. 


8.  —  Epitaphe  de  Jacques  et  Louise  de  Malezieu  l. 


1.  Bibl.  nat.,  Estampes,  coll.  Gaignières,   Rés.  Pe  11  a,  fol.  170,  aquarelle  de  Boudan.  —  Cliché 
Studio  Josse  Lalance. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


49 


2  099.  —  D.O.M.  //  Entre  les  deux  autels  qui  sont  à  la  porte  du  //  chœur  de  Mes- 
sieurs  LES    CHANOINES    REPOSE   LE   CORPS   DE   MESSIRE   //   JACQUES   DE   MALESIEU  1,    ECUYER, 

sieur  de  Chastenay  2,  se//cretaire  des  commandemens  de  Son  Altesse  Sere//nissime 
Monseigneur  Louis  Charles  de  Bourbon  3,  prince  //  du  sang,  comte  d'Eu,  gouverneur 
de  Guyenne,  Grand  //  maistre  de  l'artillerie,  lequel  deceda  le  11  janvier  //  mil  sept 
cent  seize,  dans  la  maison  de  Messire  Nicolas  //  de  Malezieu  4,  son  père,  chevalier, 
chancelier  de  //  dombes.  // 

a  costé  du  deffunct  repose  damoiselle  louise//  de  malezieu  5,  sa  sœur,  qui  mourut 
à  l'age  de  //  19  ans,  le  dernier  jour  d'avril  1716.  les  rares  //  qualités  de  son  esprit 
et  de  son  cœur  luy  //  avoient  attiré  une  estime  universelle.  elle  //  fut  regretée  de 
TOUTE  la  Cour,  où  elle  CONSERVA  //  UNE  pureté  de  mœurs  VRAYMENT  CHRESTIENNE  au  // 
milieu  du  plus  grand  monde,  et  laissa  ses  parens  //  dans  une  affliction  dont  rien  ne 
les  put  conso//ler  que  l'esperance  de  l'éternité  bienheureu//se  dont  il  est  à  presumer 
que  Dieu  aura  recom//pensé  tant  de  vertus. 

Armes.  D'azur  au  chevron  d'or  accompagné  en  chef  de  deux  lys  d'argent  a  et  en  pointe 
d'un  lion  d'or. 


Ms.  Bibl.  nat.,  Estampes,  Rés.  Pe  lia,  fol.  170. 

a)  deux  lys  de  jardin  de  même,  Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  420,  doss.  11  219,  p.  4-5. 


BERNARD   DE    SAINT-AIGNAN 

L'un  des  piliers  du  côté  droit  de  la  nef,  auprès  de  la  chaire  du  prédicateur, 
portait  cette  épitaphe  «  de  pierre,  écrite  en  gothique  »,  dont  la  partie  supérieure 
cintrée  portait  les  armoiries  du  défunt  : 


1.  Jacques-Louis  de  Malezieu,  conseiller  au 
conseil  souverain  de  Dombes,  mourut  à  Paris 
à  l'âge  de  21  ans;  son  corps  fut  inhumé  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  et  son  cœur  porté  à  l'église 
de  Châtenay,  où  fut  apposée  une  épitaphe,  contre 
le  premier  pilier  à  droite  du  chœur  (Bibl.  nat., 
Dossiers  bleus,  vol.  420,  doss.  11  219,  p.  6  et 
11). 

2.  Aujourd'hui  Châtenay-Malabry,  Hauts-de- 
Seine,  arr.  et  cant.  de  Sceaux. 

3.  Louis-Charles  de  Bourbon,  fils  du  duc  du 
Maine  et  de  Louise-Bénédicte  de  Condé,  prince 
légitimé,  frère  cadet  du  prince  de  Dombes;  né 
au  château  de  Sceaux,  le  15  octobre  1701;  pour- 
vu, le  12  mai  1710,  en  survivance,  de  la  charge 
de  Grand-maître  de  l'artillerie  qu'avait  son  père, 
il  entra  en  jouissance  de  cette  charge  en  1735  et 
mourut  à  Sceaux,  le  13  juillet  1775. 

4.  Nicolas  de  Malezieu,  1650-1727;  seigneur 
de  Châtenay  par  donation  du  duc  du  Maine, 
du  23  décembre  1700;  secrétaire  général  des 
Suisses  et  Grisons;   mathématicien,  il   fut  pro- 


fesseur de  mathématiques  du  duc  de  Bourgogne 
et  membre  de  l'Académie  des  Sciences;  poète, 
auteur  de  contes  et  de  comédies,  il  entra  à  l'Aca- 
démie française  en  1701  en  remplacement  de 
l'évêque  de  Noyon  François  de  Clermont-Ton- 
nerre;  précepteur  du  duc  du  Maine,  il  devint 
l'un  des  organisateurs  des  fêtes  de  Sceaux.  Il 
avait  épousé,  en  1673,  Françoise  Faudel  de 
Faveresse,  depuis  gouvernante  des  enfants  du 
duc  du  Maine;  il  en  eut  au  moins  sept  enfants  : 
quatre  fils  et  trois  filles;  l'aîné,  Nicolas,  fut  évê- 
que  de  Lavaur  de  1713  à  1729.  Sur  Nicolas  de 
Malezieu,  voir  La  Chesnaye  des  Bois,  op.  cit., 
t.  XIII,  col.  27;  Moréri,  op  cit.,  t.  VII,  p.  132- 
133;  Dictionnaire  des  lettres  françaises  publié 
sous  la  direction  du  cardinal  Grente,  XVIIIe 
siècle,  t.  II,  Paris,  1960,  in-4°,  p.  154;  et  généa- 
logie de  la  famille  de  Malezieu  :  Bibl.  nat., 
Dossiers  bleus,  vol.  420,  doss.  11  219,  p.  4-5 
et  11;  ibid.,  Cabinet  d'Hozier,  vol.  223,  doss. 
5  796,  p.  3. 

5.  Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  420,  doss. 
11219,  p.  45  et  11. 


50 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


2  100.  —  Cy  devant  gist  noble  homme  Bernard  a  de  Sainct  //  Aignan,  natif  de  Roque- 

LAURE  1  AU  b  COMTÉ  d'Ar//mAIGNAC  EN  GASCOIGNE,  EN  SON  VIVANT  CAPPITAINE  //  ORDINAIRE  c 
ENTRETENU  DE  DEULX  CENS  HOMMES  //  DE  PIED  ET  DE  XXX  ARQUEBOUSIERS  À  CHEVAL  ET  //  CAPPI- 
TAINE du  d  pont  de  Tours  de  par  la  //  Majesté  du  Roy  aus  derniers  troubles  e,  //  jadis 

PORTE  MANTEAU  DE  FEU  ANTOYNE  2,  //  ROY  DE  NAVARRE,  LEQUEL  DECEDA  EN  //  SON  LICT,  LE 
XVIIe  f  JOUR  DU  MOIS  DE  JUING  //  MIL  CINQ  CENS  SEPTANTE  UNG,  EN  CESTE  VILLE  //  DE  PARIS, 
AAGÉ  D'ENVIRON  CINQUANTE  //  CINQ  ANS.  //  —  PRIEZ  DlEU  POUR  SON  AME  ». 

Armes.  Uazur  à  une  main  d'argent  tenant  une  épée  du  même  garnie  d'or. 

Mss  A2,  p.  384;  —  B*,  p.  363;  —  E3,  fol.  3;  —  VP2,  p.  687;  —  Troche,  fol.  200  r°  et  v°. 

a)  Bernardz,  B4;  Bernarde,  E3;  —  b)  ou,  B4;  —  c)  ordinairement,  VP2;  —  d)  au,  E3;  —  e)  aus  derniers  troubles 
om.  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  — /)  VI,  A2;  —  g)  Priez...  ame  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr. 


PHILIPPE    LE    GANGNEUR  +  CATHERINE    ROBIN 

Epitaphe  de  marbre  à  un  pilier  de  la  nef,  du  côté  droit,  près  de  la  chaire  du 
prédicateur. 

+      — 
2  101.  —  IHS.  MA.  —  Cy  devant  gist  Philippes  Le  Gangneur,  eschevin  de  Paris  3, 

HOMME  DE  SINGULIERE  VERTU,  ZÉLÉ  AU  SERVICE  DE  DlEU,  AIMÉ  DE  SON  ROY,  AFFECTIONNÉ  AU 
PUBLIC  ET  CHARITABLE  ENVERS  LES  PAUVRES.  Il  DECEDA  a  EN  SON  ESCHEVINAGE  LE  6e  b  JOUR  DE 
JUING  1633  c,  AAGÉ  DE  71  ANS. 

Et  Catherine  Robin,  sa  femme,  decedée  le  2e  jour  de  juillet  1627. 

Messieurs  les  marguilliers  de  ceste  église  sont  tenus  de  faire  célébrer  à  perpétuité 
par  chacun  an,  le  sixiesme  d  jour  de  juing,  un  obit  e  pour  le  repos  des  ames  desdicts 
deffuncts,  fondé  par  Philippes  Le  Gangneur  4,  leur  fils  aysné,  conseiller  du  Roy 
et  auditeur  en  sa  chambre  des  comptes,  ainsy  qu'll  appert  par  contract  passé  par 
devant  Chapelain  et  Plastrier  5,  notaires  au  Chastelet  de  f  Paris,  le  2e  novembre  1635. 
—  Priés  Dieu  pour  les  trépassés.  Amen. 

Armes.  Le  Gangneur  :  d'azur  à  un  phénix  d'or  sur  un  brasier  de  gueules  9,  au  soleil  d'or 
au  canton  dextre  fi. 

Robin  :  d'azur  à  une  grappe  de  raisin,  parti  d'azur  au  lion  d'or,  au  chef  sur  le  tout 
de  gueules  à  trois  étoiles  d'or. 


1.  Roquelaure,    Gers,    arr.    et    cant.    d'Auch. 

2.  Antoine  de  Bourbon,  roi  de  Navarre,  père 
d'Henri  IV  (1518-1562). 

3.  Sur  les  fonctions  municipales  de  Philippe 
Le  Gangneur  depuis  1617,  voir  les  Registres... 
du  Bureau  de  la  Ville...,  t.  XVIII,  p.  5,  n.  3. 
H  a  été  clerc  d'office  de  Marie  de  Médicis  de 
1624  à  1628  (Griselle,  op.  cit.,  n°  3  020). 
C'est  assurément  son  fils  (ci-dessous,  n.  4)  et 
non  pas  lui-même,  comme  le  dit  Coustant 
d'Yanville,  op.  cit.,  p.  802,  qui  a  été  auditeur 
à  la  Chambre  des  Comptes.  Sur  l'enterrement 
de  Philippe  Le  Gangneur  père,  auquel  assista, 
le  8  juin  1636,  le  Bureau  de  la  Ville  en  corps 
constitué,  car  il  était  mort  dans  sa  charge  d'éche- 
vin,  voir  les  Registres...  du  Bureau  de  la  Fille  non 


encore  édités  (Arch.  nat.,  H  1804,  fol.  69-70  v°). 

4.  Reçu  auditeur  à  la  Chambre  des  Comptes 
le  17  juillet  1627,  Philippe  Le  Gangneur  fils 
resta  en  exercice  jusqu'en  novembre  1636  (Cous- 
tant d'Yanville,  loc.  cit.).  Un  auditeur  des 
mêmes  nom  et  prénom  a  été  reçu  le  19  août 
1662  et  est  resté  en  exercice  jusqu'en  1703  (Id., 
ibid.,  p.  896). 

5.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  de  Claude  Plastrier  (Arch. 
nat.,  Min.  centr.,  LVI). 

6.  Coustant  d'Yanville  {op.  cit.,  p.  802) 
donne  comme  armes  à  cette  famille  :  d'azur 
au  phœnix  essorant  d'or  sur  un  bûcher  du  même 
enflammé  de  gueules,  au  chef  dentelé  d'or 
chargé  de  trois  molettes  d'azur. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 

Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  363-364;  —  VP2,  p.  687-688;  —  Troche,  fol.  200  v°. 


51 


a)  il  om.  B4,  Tr.;  decedé,  VP2;  —  b)  16e,  Tr.;  —  c)  1603,  A2;  —  d)  16e,  Tr.;  —  e)  obiit,  B4;  — /)  à,  B4,  VP2, 
Tr.  ;  —  g)  d'or,  Institut,  p.  1287. 


ROBERT   NERET  +  FRANÇOISE    BAUGÉ  +  MARGUERITE    GERMAIN 

«  Au  68e  [sic]  pilier  »,  épitaphe  de  pierre  gravée,  avec  encadrement  de  pierre. 
La  partie  supérieure  du  cadre  porte  en  son  centre  un  médaillon  circulaire  [de 


( 


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C  y  a'n'aatjisf  so«ù^  cette  tosnlc  le.? 
corps  àrh(,/ino>n/y/e  /ior7,cjZihrtNcjTt 
en  sort  ui'vau/  Aletre/ia/u  Jrat.>/ej- c( 
bot/tyeois  t/eJa/'/s  (equel  JeccJa  /e  XXVIII. 
A  oust  nul  yf^xxxn. 

^Attsst  Lj//,rf  honnai  -a/Je  Jnue  Jy  a/troLSe 
I  h O 'a Ç 'C' vi'va u / Jrme.  JuâtJZoôer't  Ncirt 
!  oui  'eLcceaa  fc  XXjTtiïAvriltriMvi,  \xxvi.  j 

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Je  Jeu  horinora/Je  /làFne.jVrco/asjfyer* 

WorC/iajiii  c/rap{ci* et  iwttfneois  d 

oj'ls  peiv  et  friej-e  ctuct .~Ko{terlJ$e 


u 

p 

laquelle  decer/st  fr  XXe"  jour  c/c  Murv rrùt. 
y  i  c  xix- 


CsTreXs  *-£sieu  f?oi/r~  lettre    amc^t^ 


9.  —  Épitaphe  de  Robert  Neret,  Françoise  Baugé  et  Marguerite  Germain  1. 


1.  Ms.   E3,   Bibl.  Arsenal,  ms.  4622,  fol.  29.  —  Cliché  Studio  Josse  Lalance. 


52 


EPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


marbre  noir]  avec  l'inscription  :  «  Dominus  //  meus  \\  et  Deus  //  meus,  //  en 
St  Jehan,  //  XXe  »,  et,  à  chaque  extrémité  un  écusson  non  timbré,  entouré  de 
palmes;  les  côtés  du  cadre  sont  ornés  de  tibias  en  sautoir  et  de  larmes;  la 
partie  inférieure,  de  larmes  et  d'une  tête  de  mort  ailée. 

2  102.  —  Cy  devant  gist  soubz  cette  tombe  le  //  corps  de  honnorable  homme  Robert 
neret  1,  il  en  son  vivant  marchant  drapier  et  //  bourgeois  de  paris,  lequel  deceda  le 

XXVIII  //  AOUST  MIL  VI  c  XXII  a.  //  AUSSY  GIST  HONNORABLE  FEMME  FRANÇOISE  //  BaUGÉ,  VIVANTE  b 
FEMME  DUDIT  ROBERT  NERET,  //  QUI  DECEDA  LE  XX7e  [sic]  D'AVRIL  MIL  VI  c  XXVII  c.  //  AuSSY 
GIST  HONNORABLE  FEMME  MARGUE//RITTE  GuERARD  d  2,  FEMME  EN  PREMIERES  NOPCES  //  DE  FEU 

honnorable  homme  nlcolas  neret,  //  marchand  drapier  et  bourgeois  de  //  paris,  pere 
et  mere  dudit  robert  neret,  //  laquelle  deceda  le  xxe  e  jour  de  mars  mil//vi  c  xix.  //  — 
Priez  Dieu  pour  les  trépassez  /. 


«  La  tombe  dudict  Neret  est  au  bas  dudict  epitaphe  où  est  écrit  ce  qui  suit  »  : 

SciO  ENIM  QUOD  REDEMPTOR  MEUS  VIVIT  ET  IN  NOVISSIMO  DIE  DE  TERRA  SURRECTURUS  SUM 
ET   RURSUS   CIRCUMDABOR  9  PELLE   MEA   ET   IN   CARNE  MEA  VIDEBO  h    DEUM    SaLVATOREM    MEUM 

(Job,  19)  *. 

Armes.  Néret  :  d'or  à  une  foi  de  carnation  accompagnée  au  canton  dextre  d'une  étoile 
à  cinq  branches  de  gueules  et  au  senestre  d'un  lion  armé  et  lampassé  de  •?...,  en 
pointe  d'un  croissant  de  k... 

Baugé  :  parti  de  Vécu  ci-dessus  et  d'un  croissant  de  l...  sur  fond  de  m... 

Mss  A2,  p.  385;  —  B4,  p.  367-368;  —  E3,  fol.  29;  —  VP2,  p.  688-689;  —  Troche,  fol.  200  v°-201. 

a)  1632,  E3;  —  b)  vivant,  E3;  —  c)  1636,  E3;  —  d)  Gurrad,  E3;  —  e)  29e,  A2;  —  f)  leurs  âmes,  E3;  —  g)  circum- 
dabo,  B4,  Tr.;  —  h)  mea  videbo  om.  B4,  Tr.;  —  i)  Scio...  (Job,  19)  om.  E3;  —  ;')  sable,  Institut,  p.  1289;  —  k)  azur, 
Institut;  —  l)  argent,  Institut;  —  m)  gueules,  Institut. 


PIERRE    D'ESPINAY 

Epitaphe  à  un  pilier  de  la  nef,  du  côté  droit,  près  de  la  tombe  de  Philippe 
Le  Gangneur,  le  même  que  la  tombe  de  Neret-Baugé. 


1.  Nous  ne  savons  rien  des  liens  de  parenté 
qui  auraient  pu  unir  Robert  Néret  à  deux  autres 
marchands  portant  le  même  nom  :  Denis  Néret, 
marchand  drapier,  demeurant  rue  Saint-Honoré, 
élu  quatrième  consul  le  31  janvier  1584  et  juge 
en  1590  (G.  Denière,  La  juridiction  consu- 
laire de  Paris,  Paris,  1872,  in-8°,  p.  312  et 
316),  et  «  Neret,  marchant  »,  capitaine  de 
la  milice  bourgeoise  dans  le  quartier  Saint- 
Jacques-de-1'Hôpital    en    1620    (Registres...    du 


Bureau   de  la   Ville...,  t.  XVII,  p.  370  et  376). 

2.  Marguerite  Germain,  d'après  deux  quit- 
tances de  rentes  délivrées  par  son  mari  les  14 
juin  1606  et  18  avril  1608  (Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  2  097,  doss.  47  801,  p.  8  et  9).  La 
pièce  4  du  même  dossier,  datée  du  29  octobre 
1587,  mentionne  Denis  Néret,  bourgeois  de 
Paris,  marguillier  de  l'œuvre  et  fabrique  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


53 


2  103.  —  D.O.M.  a  —  Petrus  Despineus  Molinensis,  patronus  b  integerrimus  conjugis 

LECTISSIMAE    SUORUMQUE    BONORUM  c    QUIBUS    INNOTUIT  d    OMNIUM    DOLORE  e     INCREDIBILI  f, 
PRAEMATURA  9  ET  h  ACERBA  i  MORTE  RAPTUS  ',  HIC    JACET,  PRIDIE  KALENDAS   JUNII  M.   DC.   XL 


Mss  A2,  p.  385;  —  B4,  p.  366;  —  VP2,  p.  688;  —  Troche,  fol.  200  v°. 

a)  om.  Tr.;  —  b)  pritius,  A2;  paternus,  B4,  Tr.;  —  c)  que  bonorum  om.  VP2;  in  bonorum,  Tr. ;  —  d)  innotivit, 
B4,  Tr.;  —  e)  dolor,  VP2;  — /)  incredibile,  Tr.;  —  g)  praematurae,  Tr. ;  —  h)  om.  B4;  —  i)  acerbat,  B4,  Tr.;  — 
j)  partas,  B4;  partus,  VP2;  portus,  Tr. 


PIERRE    SEGUIN   +   ANNE    AKAKIA 


Au  troisième  pilier,  vis-à-vis  de  la  chapelle  de  la  paroisse,  épitaphe  sur  une 
table  de  marbre  noir. 


2  104.  —  D.O.M.  a  II  Petrus  Seguin  b  1  et  Anna  Akakia  2,  //  conjuges  fidelissimi,  //  vete- 

RUM  PATRIARCHARUM  REDIVIVAE  //  IMAGINES,  //  IN  CONSPECTU  ALTARIS  DOMINI  //  RESURRECTIO- 
NEM  DOMINICAM  cH  EXPECTANT,//  QUAM  FIDE  SPERARUNT  d,  SPE  CREDIDERUNT.  //  ILLE,  VERUS 
ISRAËLITA  ANTIQUAE  FIDEI  //  ET  e  FRANCI  OLIM  CANDORIS,  //  REGIAE  PROFESSIONIS  //  ET  SALUTARIS 
ARTIS  MEDICAE  //  OMNIBUS  PARTIBUS  CUM  SUMMA  FIDEI,  //  INGENU,  DOCTRINAE,  INDUSTRIAE  // 
LAUDE  PERFUNCTUS,  //  REGI  LuDOVICO  XIII  //  A  CONSILIIS  SECRETIORIBUS,  //  REGINAE  CHRISTIANIS- 
SIMAE  PER  ANNOS   QUINQUE  //  ET  VIGINTI  ARCHIATER;  //  IN  AULA,  VEL  AULA  IPSA  TESTE,  //  VITAE 


1.  Le  médecin  Pierre  Seguin  était  fils  d'un 
autre  Pierre  Seguin,  aussi  médecin  et  parisien, 
mort  en  1607,  et  probablement  petit-fUs  de 
Simon  Seguin,  docteur  en  médecine,  mort  le 
18  août  1591.  H  soutint  ses  tbèses  en  1588,  1589 
et  1590,  et  fut  reçu  à  la  licence  le  6  juin  1590. 
Le  26  juin  1594,  il  succéda  dans  sa  chaire  à 
Martin  II  Akakia.  Il  se  fit  suppléer  en  1618 
par  son  fils  Michel;  il  était,  en  effet,  très  absorbé 
par  ses  fonctions  de  médecin  de  Louis  XIII 
et  de  premier  médecin  d'Anne  d'Autriche.  En 
1640,  il  était  doyen  des  professeurs  royaux.  Il 
mourut  à  Paris  dans  sa  maison,  rue  de  l' Arbre- 
Sec,  le  28  janvier  1648  (Abbé  Goujet,  Mém. 
hist...  sur  le  Collège  royal  de  France,  Paris, 
in-4°,  3e  partie,  p.  28-29;  Griselle,  op.  cit., 
nos  4  723  et  4  726)  ;  ses  obsèques  furent  célébrées  à 
Saint-Germain  l'Auxerrois  le  30  janvier,  à 
10  heures  (placard  d'invitation,  Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  2  674,  doss.  59  404,  p.  116).  Voir 
ci-dessous,  nos  2  188  et  2  242,  les  épitaphes  de 
sa  fille  Catherine  et  de  son  fils  Pierre. 

2.  Anne  Akakia,  fille  de  Martin  II  (lui-même 


fils  de  Martin  Ier  Akakia,  né  à  Châlons-sur- 
Marne  à  la  fin  du  XVe  siècle  et  mort  en  1551), 
était  sœur  d'un  autre  Martin  Akakia,  médecin 
ordinaire  et  professeur  du  Roi,  docteur  régent 
en  la  Faculté  de  médecine  de  Paris,  mort  sans 
enfant  en  1604  et  enterré  à  Saint-Germain 
l'Auxerrois  (Goujet,  op.  cit.,  3e  partie,  p.  14-16 
et  32-33).  Le  23  février  1600,  Guillemette  de 
Crèvecœur,  veuve  de  François  Menneret,  secré- 
taire de  la  chambre  du  Roi,  donne  quittance 
d'une  rente  sur  les  aides  qu'elle  possède  par 
rétrocession  de  :  Pierre  Seguin  et  Anne  Acaquia, 
sa  femme;  Jean  Acaquia;  Madeleine  Coigner, 
veuve  de  Martin  Acaquia,  ayant  les  droits  de 
Jeanne  Acaquia,  veuve  de  René  Baudart;  Gillette 
Acaquia  et  Jacques  Le  Coigneux;  ayant  les  droits 
de  Me  Jacob  Acaquia  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  932,  doss.  20  549,  p.  102).  Anne  Akakia, 
veuve  de  Pierre  Seguin,  décéda  en  sa  maison 
de  la  rue  de  l'Arbre-Sec;  et  fut  inhumée  en 
l'église  Saint-Germain  l'Auxerrois,  le  23  octobre 
1652,  à  10  heures  du  matin  (billet  d'invitation, 
ibid.,  id.,  vol.  2  674,  doss.  59  404,  p.  117).  Voir 
aussi  Jal,  op.  cit.,  p.  20. 

4  a 


54 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


integer,  //  pietate  conspicuus,  nulli  invidus,  //  nulli  invisus,  omnibus  charus  //  et  accep- 
tus;  //  post  finem-f  felicem  et,  ut  studio  »  //  sic  beato  eventu,  fernelio  h  l  parem  //  in 
curanda  totius  regiae  stirpis  //  valetudine,  //  ad  extremum  usque  vitae  spiritum  //  impen- 
sam  operam  //  plenus  dierum  et  meritorum,  //  laudatissimam  vitam  christiano  exitu  // 
complevit;  //  anno  aetatis  82,  conjugalis  concordiae  57,  //  Salutis  humanae  1648,  //  die 
28  primi  mensis  '.  //  optimos  et  dulcissimos  parentes  //  precibus  vestris  apud  immensam 
dei  //  clementiam  commendat  //  petrus  seguin  2  filius,  hujus  //  collegii  et  ecclesiae  // 

DECANUS. 

Armes.  Seguin  :  d'argent  au  chevron  de  gueules  chargé  sur  la  pointe  d'un  soleil  d'or, 
accompagné  de  deux  roses  de  gueules  en  chef  et  d'un  roc  d'échecs  du  même  en 
pointe. 

Akakia  :  de  gueules  à  la  croix  d'or  pleine,  avec  quatre  billettes  du  même. 


Mss  Fi,  p.  212-213;  —  F3,  p.  103-104;  —  VP2,  p.  708;  —  Troche,  fol.  126  v°-127.  —  Abbé  Goujet,  Mém.  hist... 
sur  le  Collège  royal  de  France,  Paris,  in-4°,  3e  partie,  1758,  p.  29;  —  Le  Maire,  Paris  ancien  et  nouveau,  t.  I,  1685, 
p.  550-551  ;  —  Piganiol  de  la  Force,  Description  de  Paris,  t.  II,  1765,  p.  217-218. 

a)  Pétri  Seguin  viri  clarissimi  medicorum  in  aula  archiatri  reginae  Annae  Austriacae  primarii  add.  F3;  —  b)  Se- 
guyn,  F3;  —  c)  novissimam,  F1,  F3;  —  d)  speraverunt,  F1,  F3;  —  e)  ac,  F1,  F3;  — /)  fidem,  F3;  —  g)  om.  F1;  — 
h)  Fernelliae,  F3,  VP2,  Tr.  ;  —  i)  decessit  uxor  aetatis  anno  81,  21  die  mensis  anno  1652  add.  F1;  decessit  uxor  aetatis 
anno  81,  die  21,  decimi  mensis  anno  Salutis  1652  add.  F3. 


LOUIS   MANTEL   +    MARGUERITE    CURE 


Épitaphe  au-dessus  d'une  petite  porte,  à  droite,  à  côté  de  celle  du  grand  por- 
tail. Table  de  marbre  noir  incrustée  dans  un  cadre  de  pierre  orné  de  plaquettes 
et  d'oves  de  marbre  noir  et  surmonté  d'un  fronton  entrecoupé,  dont  la  partie 
centrale,  gravée  du  monogramme  IHS,  se  termine  en  arc  de  cercle  surmonté 
d'une  croix. 


1.  Jean  Fernel  (1497-1558),  dit  le  «  Galien 
moderne  >>,  professeur  au  Collège  de  Cornouailles, 
médecin  du  roi  Henri  II  (L.  Figard,  Un  médecin 
philosophe  au  xvic  siècle.  Étude  sur  la  psycho- 
logie de  Jean  Fernel,  Paris,  1903,  in-8°). 

2.  Pierre  Seguin,  chanoine  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  le  29  novembre  1639,  fut  élu  doyen 
le  27  septembre  1641;  il  fut,  en  outre,  aumônier 
d'Anne  d'Autriche  de  1630  à  1653  (Griselle, 
op.  cit.,  nos  3  600  et  3  607).  Il  mourut  le  4  avril 
1672,  âgé  de  72  ans,  7  mois  et  3  jours,  et  fut 
inhumé  le  8  avril  dans  son  église  (H.  Herlui- 
son,    Actes    d'état    civil    d'artistes   français..., 


Orléans,  1873,  in-8°,  p.  405).  L'abbé  Goujet 
(op.  cit.,  3e  partie,  p.  29-30)  et  la  Gallia  christiana 
(t.  VII,  col.  275-276)  le  signalent  comme  habile 
numismate,  possesseur  d'une  belle  collection 
de  monnaies  et  auteur  de  plusieurs  ouvrages 
sur  cette  matière  :  le  Catalogue  général  des 
livres  imprimés  de  la  Bibliothèque  nationale, 
t.  CLXIX,  mentionne  six  de  ces  ouvrages,  pu- 
bliés entre  1659  et  1684,  ainsi  que  son  Oraison 
funèbre  de...  Charles  de  Neufville,,,,  marquis 
de  Villeroy,  prononcée  le  12  février  1642  et 
publiée  la  même  année  à  Lyon.  Voir  ci-dessous, 
n°  2  242,  son  épitaphe.  Son  frère  était  capitaine 
de  la  porte  du  Louvre  (ms.  F1,  p.  213). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


55 


J$f(Wt€ù  'tu vi t ru  ;  Hf/tï  eAan  d  '* 
ÙOU1TJCOIS  acJtcif'Uf  {efj.'o'accaciLj 
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1 


10.  —  Épitaphe  de  Louis  Mantel  et  Marguerite  Cure  l. 


2  105.  —  Cy  devant  gist  honorable  homme  Louis  //  Mantel,  vivant  marchand  //  bour- 
geois de  Paris,  lequel  deceda  //  le  21e  may  1624  // 

Et  Marguerite  Cure,  sa  //  femme,  laquelle  deceda  le  3e  //  janvier  1641.  //  —  Par  per- 
mission de  Messieurs  //  les  marguilliers. 


Ms.  E3,  fol.  25. 


1.  Ms.  E3,  Bibl.  Arsenal,  ms.  4  622,  fol.  25.         donnent    la    localisation    et    la    composition    du 
Sous  l'épitaphe    figurée,    trois    lignes    de    texte         monument.  —  Cliché  Studio  Josse  Lalance. 


4a. 


56 


EPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


RENE   MONGOUBERT 

Tombe  de  pierre  incrustée  en  carré  sur  une  autre  tombe,  dans  la  nef,  en  face 
de  la  chapelle  des  Fonts. 

2  106.  —  HlC  JACET  //  QUI  SOLI  VIXIT  DEO  //  PIUS  SACERDOS  //  RENATUS  MONGOUBERT,  // 
CLERO  PAROCHIALI  HUJUSCE  //  ECCLESIAE  ADSCRIPTUS,  //  CLERI  EJUSDEM  DEÇUS  ET  AMOR.  // 
DESIIT  ESSE  MORTALIS  //  ANNO  DOMINI  1707,  DIE  23  OCTOBRIS,  AETATIS  66. 

Ms.  E3,  fol.  26. 


ANDRE   GESVRES1 

Epitaphe  de  marbre,  au  dernier  pilier  de  la  nef,  à  gauche. 

2  107.  —  A  l'honneur  et  pour  mémoire   de   deffunt  Messire  a  André   Gesvres  2, 

EN  SON  VIVANT  CHANTRE  ET  CHANOINE  DE  CEANS,  QUI  DECEDA  LE  [19e]  JOUR  DE  NOVEMBRE  1560 
ET  LE  CORPS  DUQUEL  GIST  CY  DEVANT. 


1.  Le  nom  est  toujours  écrit  «  Gevrès  »  dans  les 
registres  du  chapitre  (Arch.  nat.,  LL  402  à  404). 

2.  Le  8  juillet  1540,  André  Gesvres  est  curé 
d'Hargeville  (Yvelines,  arr.  et  cant.  de  Mantes). 
Le  20  décembre  de  la  même  année,  il  est  qualifié 
curé  d'Hargeville  et  de  Saulx  (probablement 
Saulx-Marchais,  Yvelines,  arr.  de  Rambouillet, 
cant.  de  Montfort-l'Amaury)  ;  il  habite  alors  à 
Paris,  dans  l'enclos  de  Saint-Germain  l'Auxerrois, 
et  il  fait  donation  à  Jeanne  Richault,  femme 
séparée  de  biens  de  Philippe  Froger,  de  l'usu- 
fruit d'une  rente  viagère  de  100  1.,  puis  d'une 
maison  sise  à  Paris,  rue  des  Hauts-Moulins, 
près  de  Saint-Landry  [rue  supprimée  par  la 
reconstruction  de  l'Hôtel-Dieu]  (Campardon 
et  Tuetey,  Inventaire  des  registres  des  insinua- 
tions du  Châtelet,  nos  162  et  260).  Le  7  mai  1544, 
dans  l'acte  de  la  donation  à  son  neveu  Eustache 
Gesvres  d'une  maison  et  de  terres  à  Maffliers 
(Val-d'Oise,  arr.  de  Montmorency,  cant.  de 
Viarmes)  et  de  vignes  à  Bessancourt  (même  dép., 
arr.  de  Pontoise,  cant.  de  Taverny),  il  est  tou- 
jours curé  d'Hargeville,  mais  se  dit,  en  outre, 
chanoine  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  (ibid., 
n°  1  346).  Le  16  mars  1546,  il  donne  à  François 
Desmier,  conseiller  au  Parlement,  sa  maison 
de  la  rue  des  Hauts-Moulins,  sous  la  réserve  de 
l'usufruit  attribué  à  Jeanne  Richault;  dans  cet 
acte,  il  n'est  plus  question  de  ses  cures  d'Harge- 
ville et  de  Saulx  (ibid.,  n°  2  031  ;  voir  ci-dessous, 
n°  2 108,  n.  3).  A  Saint-Germain  l'Auxerrois, 
la  première  mention  d'André  Gesvres  (Arch. 
nat.,  LL  402,  fol.  2  v°)  est  du  20  mars  1543  (n.  st.), 
mais  il  avait  certainement  été  reçu  antérieure- 


ment, à  une  date  que  nous  ignorons,  car  il 
existe  une  lacune  dans  les  registres  des  délibéra- 
tions du  chapitre  entre  1532  et  1543.  On  le  voit 
souvent  chargé  d'enquêtes  et  de  démarches 
auprès  du  Parlement,  du  Châtelet  et  de  l'Hôtel 
de  Ville  (ibid.,  LL  402-404,  passim;  voir  aussi 
ci-dessus,  n°  2070,  n.  1).  Le  15  mai  1544,  il  est 
présenté  au  chapitre  de  Notre-Dame  par  l'unani- 
mité de  ses  confrères  pour  le  vicariat  perpétuel 
«  insignis  ecclesie  Parisiensis  »  (ibid.,  LL  402, 
fol.  28),  qu'il  permute  le  30  octobre  1546  (ibid., 
id.,  fol.  94),  avec  Pierre  Gesvres,  prêtre  du  dio- 
cèse de  Chartres.  (Notons,  à  ce  propos,  qu'Harge- 
ville  et  Saulx-Marchais  étaient  des  paroisses  de 
ce  diocèse.)  Le  25  septembre  1554,  il  est  élu 
et  installé  chantre  en  remplacement  de  Pierre 
Raymond,  décédé,  après  que  le  doyen,  François 
Le  Picart,  eût  déclaré  «  videndum  esse  ut  bona 
fi.de  cantor  eligatur  et  instituatur  in  predicta 
ecclesia,  cujus  presertim  interest  cultus  divini 
rationem  habere,  cum  sit  Me  velut  oculus  chori 
ipsius  ecclesie...  »  (ibid.,  LL  403,  fol.  98).  R 
dépose  le  sceau  du  chapitre  le  30  décembre  1558 
(ibid.,  LL  404,  fol.  37).  Le  5  novembre  1560, 
il  est  excusé  au  chapitre,  parce  qu'il  a  été  con- 
voqué, avec  le  doyen,  par  l'évêque  de  Paris  (ibid., 
id.,  fol.  101  v°).  Encore  présent  au  chapitre 
le  12  du  même  mois,  il  meurt  le  19,  vers  minuit 
(ibid.,  id.,  fol.  102  r°  et  v°).  Il  habitait  un  corps 
d'hôtel  appartenant  au  chapitre,  rue  des  Fossés- 
Saint-Germain-l'Auxerrois,  devant  l'hôtel  de 
Bourbon,  qui  fut  loué  ensuite  à  Jacques  Arca- 
det,  chantre  ordinaire  de  la  chapelle  du  Roi 
(ibid.,  id.,  fol.  109). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


57 


Maistre  Michel  Gesvres  l,  son  petit  neveu,  procureur  en  la  cour  de  Parlement  et 

GREFFIER  DE  LA  JURISDICTION  DES  JUGES   CONSULS  À  PARIS,   ET  FRANÇOISE   CLERCELIER  2,   SA 
FEMME,  ON  FAIT  FAIRE  b  ET  c  ATTACHER  CE  TABLEAU,  L'AN  1603.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  EUX. 

Armes.  Gesvres  :  d'azur  à  la  fasce  d'or  chargée  dune  rose  de  gueules,  accompagnée  d  en 
chef  de  trois  étoiles  d'or. 

Clercelier  :  d'or  au  chevron  de  gueules,  accompagné  en  chef  de  deux  fleurs  de 
barbeau  d'azur,  la  tige  de  sinople,  et  d'une  quintefeuille  de  gueules  en  pointe. 


Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  361;  —  VP2,  p.  687;  —  Troche,  fol.  200. 

a)  Me,  A2,  VP2;  Maitre,  B4,  Tr.;  —  b)  ont  fait,  A2;  —  c)  icy,  A2,  B4,  Tr.;  —  d)  accompagnée  de  deux  étoiles  d'or 
en  chef  et  d'une  en  pointe,  Institut,  p.  1285. 


FRANÇOIS   DESMIER 


Tombe  au  bas  de  la  nef,  proche  de  la  porte  principale. 

2  108.  —  Cy  gist  noble  et  scientifique  personne  Maistre  François  Demier  3,  en 
son  vivant  prestre,  conseiller  du  roy  nostre  sire  en  sa  cour  de  parlement  à  paris, 
maistre  des  requestes  ordinaire  de  monseigneur  le  dauphin,  seigneur  et  baron  de 


1.  Après  la  mort  de  Nicolas  Clercelier  en 
1594  (ci-dessous,  n.  2),  le  greffe  des  juge- 
consuls  avait  été  vendu  par  moitié  à  ses  héritiers 
et  à  Jean  Almereau,  sieur  de  Saint-Remy;  celui-ci 
en  était  devenu  seul  propriétaire  en  1606.  Après 
diverses  vicissitudes,  Michel  Gesvres,  gendre  de 
Clercelier,  procureur  au  Parlement,  prit  le 
greffe  à  titre  de  ferme  pour  cinq  ans,  moyennant 
une  somme  annuelle  de  5  000  1.,  suivant  bail 
passé  le  15  juillet  1617.  Il  exerçait  encore  en 
1635;  on  ignore  la  date  de  son  décès,  et  l'on 
sait  seulement  que  son  successeur,  Antoine 
Dupuis,  est  mort  en  1643  (Denière,  op.  cit.,  p. 
128,  129  et  141). 

2.  Michel  Gesvres,  marié  à  Françoise  Cler- 
celier, semble  avoir  été  le  gendre  de  Nicolas 
Clercelier,  qui  fut  le  premier  greffier  de  la  juri- 
diction consulaire,  créée  en  1563;  d'abord  nommé 
par  les  juge-consuls,  Nicolas  Clercelier  avait 
acheté  moyennant  3  300  écus  la  charge  de 
greffier  en  1571,  quand  elle  avait  été  réunie  aux 
domaines  (Denière,  op.  cit.,  p.  127);  il  était  mort 
en  1594  (id.,  p.  128)  et  non  en  1596  comme  le 
dit  une  note  des  Dossiers  bleus  (Bibl.  nat.,  vol. 


192,  doss.  4  997).  Nous  ignorons  s'il  existe  une 
parenté  entre  Nicolas  et  Françoise  Clercelier, 
d'une  part  et,  d'autre  part,  l'ami  de  Descartes, 
Claude  Clerselier,  mort  en  1684  et  inhumé  à 
Saint-Barthélémy  (Épitaphier,  t.  I,  n°  469). 

3.  Un  tableau  généalogique  conservé  à  la 
Bibliothèque  nationale  (Cabinet  d'Hozier,  vol. 
119,  doss.  3 112,  p.  13-14)  suppose  François 
«  Desmier  »  issu  d'une  famille  angoumoise,  fils  de 
Jean  Desmier,  seigneur  de  Lobroire  [d'Ol- 
breuze?],  et  de  Jeanne  Jouvenel  des  Ursins,  veuve 
sans  enfant  de  Guichard,  seigneur  d'Appel- 
Voisin  (Deux-Sèvres,  arr.  de  Parthenay,  cant. 
de  Moncoulant,  comm.  de  Saint-Paul-en-Gâtine). 
Cette  hypothèse  est  rendue  vraisemblable  par 
le  fait  que  les  armes  de  François  sont  parties  de 
Jouvenel  des  Ursins  et  que  François  a  succédé, 
comme  conseiller  au  Parlement,  à  Louis  Jouvenel 
des  Ursins,  dont  il  serait  ainsi  le  neveu.  Reçu 
conseiller  au  Parlement  le  14  novembre  1519 
(Blanchard,  Les  Presidens  au  mortier...,  cata- 
logue de  tous  les  conseillers,  p.  48),  François 
Desmier  fut  désigné,  le  1er  août  1539,  pour  être 
membre  de  la  cour  des  Grands  jours  qui  devait 


58 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


MARIGNY  EN  CHAMPAIGNE  *,  DE  CaRILLAC  EN  LlMOZIN  2  ET  EN  PARTYE  d'EnTRAGUES  EN  ROUER- 
GUE  3,   QUI  TREPASSA  LE  19e  AVRIL  1555  APRÈS   PaSQUES. 

Armes.  Écartelé  :  aux  1  et  4  [coupé,  parti,  taillé  ou  tranché]  d'argent  et  de  gueules;  aux  2  et 
3  bandé  d'argent  et  de  gueules  de  six  pièces,  au  chef  d'argent  soutenu  d'un  autre 
d'or  et  chargé  d'une  rose  de  gueules,  qui  sont  les  armes  de  la  maison  des  Ursins  4. 


Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  365;  —  VP1,  fol.  43  v°;  —  VP2,  p.  688;  —  Troche,  fol.  200  V;  —  Bibi.  nat.,  Cabinet 
d'Hozier,  vol.  119,  doss.  3112,  p.  13.  —  Migne,  t.  II,  col.  131. 


JACQUES   LOLIVET 

Tombe  au  bas  de  la  nef,  près  de  celle  du  sieur  Dernier,  proche  de  la  porte 
principale. 

2  109.  —  Cy  GIST  VENERABLE  ET  SCIENTIFIQUE  PERSONNE  MAISTRE  JACQUES  LOUVET,  EN 
SON  VIVANT  CHANOYNE  DE  NOSTRE  DAME  DE  PARIS,  d'EvREUX  ET  DE  CEANS,  LEQUEL  TREPASSA 
LE  12e  JOUR  DE  MAY  L'AN  1437.  —  PRIEZ  DlEU  POUR  LUY.  PaTER  NOSTER.  Ave  MaRIA. 


siéger  à  Angers,  le  1er  septembre  (Catal.  des 
actes  de  François  Ier,  t.  VIII,  n°  32  850).  Vicaire 
perpétuel  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  il  per- 
muta cette  vicairie  avec  le  prieuré  bénédictin  de 
Saint-Hilaire  (Indre,  arr.  du  Blanc,  cant.  de  Belâ- 
bre),  dépendant  de  l'abbaye  de  Déols  que  possé- 
dait en  commende  François  Guérin  (4  décembre 
1543-5  février  1544,  Arch.  nat.,  LL  402,  fol.  20  et 
21  v°).  Après  la  mort  de  Louis  de  Charny,  doyen 
du  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  (25  juil- 
let 1548),  François  Dernier  fut  pourvu  par  Jean 
des  Ursins,  vicaire  général  de  l'évêque  de  Paris, 
de  la  prébende  dont  jouissait  le  défunt;  mais,  en 
même  temps,  le  cardinal  de  Bourbon,  archevêque 
de  Sens,  en  pourvoyait  le  maître  es  arts  Jean 
Baillé;  le  chapitre  refusa  les  deux  candidats,  et 
la  prébende  fut  attribuée,  le  3  avril  1549  (n.  st.), 
par  Martin  Ruzé,  vicaire  général  de  l'évêque  de 
Paris,  à  Jean  Berruyer,  prêtre  de  Paris,  maître 
es  arts,  qui  fut  installé  le  1er  juin  suivant  (ibid., 
id.,  fol.  143-148,  177  et  suiv.).  Le  11  septembre 
1543,  Dernier  avait  pris  à  bail  une  maison,  des 
terres  et  des  vignes  situées  à  la  Ville-l'Evêque 
et  au  Roule,  léguées  au  chapitre  par  feu  le  cha- 
noine Jean  Hurtault  en  faveur  des  enfants  de 
chœur;  ce  legs  était  très  peu  avantageux  en  raison 
des  charges  qu'il  comportait;  Dernier  avait 
accepté  l'acquit  de  toutes  ces  charges  et  constitué, 
en  outre,  une  rente  perpétuelle  de  20  1.  t.  au 
profit  du  chapitre  (ibid.,  id.,  fol.  14).  En  1546, 
le  16  mars,  il  reçut  en  don  du  chanoine  André 


Gesvres  une  maison  située  à  Paris,  rue  des  Hauts- 
Moulins  (Campardon  et  Tuetey,  op.  cit.,  n°  2  031  ; 
voir  ci-dessus,  n°  2 107,  n.  2)  ;  quelques  mois 
plus  tard,  il  devint  locataire  du  chapitre  pour 
une  petite  maison  située  rue  des  Fossés-Saint- 
Germain-l'Auxerrois  et  tenant  à  celle  qu'il  habi- 
tait, au  cloître  (bail  du  27  août  1546,  Arch.  nat., 
LL  402,  fol.  89).  Il  fit  le  10  mars  1555  (n.  st.) 
son  testament,  qui  comportait  de  nombreux  legs 
à  des  membres  de  sa  famille  et  la  fondation  à 
Saint-Germain  l'Auxerrois  de  deux  services 
annuels  pour  le  repos  de  son  âme  (Arch.  nat., 
LL  403,  fol.  135  v°  et  suiv.  ;  texte  du  testament, 
Bibl.  nat.,  nouv.  acq.  lat.  184,  fol.  128  v°  -  129). 

1.  Probablement  Marigny-le-Grand,  Marne, 
arr.     d'Épernay,     cant.     de    Fère-Champenoise. 

2.  Nous  n'avons  pu  identifier  cette  localité. 

3.  Entraygues,  Aveyron,  arr.  de  Rodez,  ch.  1. 
de  cant.  Le  testament  dit  notre  personnage 
«  coseigneur  d'Entragues  en  Rouergue  »  et 
titulaire  de  plusieurs  autres  seigneuries  en  Limou- 
sin et  en  Berry.  En  janvier  1523  était  évoqué  au 
Grand  Conseil  un  procès  où  François  Dernier 
était  partie  au  sujet  de  la  cure  de  Saint-Genest 
de  Sarrazac,  au  diocèse  de  Cahors  (Catal.  des 
actes  de  François  Ier,  t.  I,  n°  1  729). 

4.  Blanchard,  Les  Fresidens  au  mortier..., 
Catalogue  de  tous  les  conseillers,  p.  48;  Institut, 
p.  1288. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 
Armes.  D'azur  à  trois  coquilles  d'or  posées  2  et  1  1. 


59 


Mss  A2,  p.  385;  —  B4,  p.  366;  —  VP2,  p.  688;  —  Troche,  fol.  113  v°  et  200  v°.  —  Migne,  t.  II,  col.  131. 


CHARLES   LE    BRUN   +   ANNE    AUBERT 
«  Epitaphe  de  marbre  en  quarré  long,  posé  au  huitième  pillier.  » 

2  110.  —  A  LA  GLOIRE  DE  DlEU.  //  Cy  DEVANT  REPOSE  SIEUR  CHARLES  Le  BRUN  2,  //  MAR- 
CHAND BOURGEOIS,  ANTIEN  CONSUL  //  DE  PARIS  ET  ANCIEN  MARGUILLIER  DE  CETTE  //  EGLISE, 
DECEDDÉ  EN  LA  70e  ANNÉE  DE  SON  AGE,  //  LE  9  AOUST  1674,  AUQUEL  JOUR  SE  DOIBT  CE//LEBRER 
PAR  CHACUN  AN  À  PERPETUITE  À  L'AUTEL  //  DE  PARROISSE  UN  SERVICE  COMPLET  POUR  LE  //  REPOS 
DE  SON  AME,  SUIVANT  LA  FONDATION  //  QU'EN  A  FAICTE  DAME  ANNE  AuBERT,  //  SA  FEMME,  AVECQ 

Messieurs  les  marguil//liers,  par  contract  passé  devant  Plas//trier  3,  notaire,  le 
29  décembre  1675  4.  //  —  Priez  Dieu  pour  son  ame. 

Ms.  E3,  fol.  7. 


GERMAINE    BONHOMME 


Epitaphe  de  pierre  au  dernier  pilier  de  la  nef,  à  gauche. 


2  111.  —  honnorable  femme  germaine  bonhomme,  veufve  de  feu  honnorable  homme 
Jehan  de  Mascon,  maistre  tailleur  d'habits  à  Paris,  demeurant  rue  Sainct  Honoré, 
parroisse  Sainct  Germain  de  l'Auxerrois,  laquelle  deceda  le  21  décembre  1590.  — 
Priez  Dieu  pour  son  ame. 


Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  361-362;  —  VP2,  p.  687;  —  Troche,  fol.  200. 


1.  A2  blasonne  simplement  :  Trois  coquilles; 
Institut,  p.  1289,  remplace  les  coquilles  par  des 
coqs. 

2.  Charles  Le  Brun,  «  marchand,  bourgeois 
de  Paris,  du  corps  de  la  marchandise  de  mer- 
cerie, grosserie  et  joaillerie,  demeurant  rue  Saint- 
Denis,  près  la  porte  de  Paris  »,  a  été  élu  quatrième 
consul  le  7  février  1662  (Denière,  op.  cit.,  p.  382). 

3.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 


minutes  de  l'étude  du  notaire  Jacques  Plastrier 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LVI). 

4.  Un  registre  des  messes  fondées  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  ayant  appartenu  à  feu 
Adrien  Blanchet  mentionne,  sous  le  numéro  53, 
la  fondation,  le  19  juin  1678,  par  Anne  Auhert, 
veuve  de  Charles  Lebrun,  d'une  messe  basse 
tous  les  lundis,  pour  laquelle  elle  a  donné 
1200  Uvres. 


60 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


MANGIN   TOUVENIN   +   JEANNE    ROZEL 


Tombe  dans  la  nef. 


2  112.  —  Cy  gist  honnorable  homme  Mangin  a  Touvenin,  bourgeois  de  Paris,  juré 

MESUREUR  DE  GRAINS  DE  CESTE  VILLE  DE  PARIS,  OÙ  IL  DECEDA  LE  15e  DE  JUING  1638. 

Et  aussy  Jehanne  Rozel,  sa  femme,  qui  deceda  le  16e  de  décembre  1640.  —  Priés 
Dieu  pour  leurs  âmes  b. 

Par  permission  de  Messieurs  les  marguilliers  de  ceste  église  c. 


Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  p.  374;  —  VP2,  p.  690;  —  Troche,  fol.  201  v°. 

a)  Maugin,  A2,  B4,  Tr.;  —  b)  P.  D.  La.,  A2;  leur  ame,  B4,  Tr. ;  —  c)  Par  permission...  église  om.  A2. 


NICOLAS   ROBEE 


Tombe  au  milieu  de  la  nef. 


2  113.  —  Cy  gist  vénérable  et  discrette  a  personne  Maistre  Nicolas  Robée  2,  natif 

DE  RlBERCOURT  3  EN  PICARDIE,  VIVANT  PRESTRE,  CHANOYNE  EN  L'EGLISE  DE  CEANS,  QUI  DECEDA 
EN  SA  MAISON  CLAUSTRALE4,  LE  DIMANCHE  22e  JOUR  D'AOUST  1610. — R.EQUlESCATb  LX  PACE. 


Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  p.  372-373;  —  VP2,  p.  690;  —  Troche,  fol.  201  v°. 
a)  d.,  A2;  docte,  VP2;  —  b)  Requiescant,  B4. 


1.  Le  nom  est  toujours  écrit  «  Robbée  »  dans 
les  registres  du  chapitre. 

2.  Nicolas  Robée,  prêtre  du  diocèse  de  Noyon, 
fut  pourvu,  le  27  mars  1596,  par  le  cardinal  de 
Gondi,  évêque  de  Paris,  par  permutation  avec 
Abraham  Blondet,  d'un  canonicat  à  Saint- 
Thomas  du  Louvre  et  de  la  cure  de  Saint-Pierre 
de  Gonesse,  au  diocèse  de  Paris.  Le  chanoine 
Blondet  avait  lui-même  ce  canonicat  par  la  rési- 
gnation que  Pierre  Le  Cocq  en  avait  fait  en  sa 
faveur  (Arch.  nat.,  LL  408,   fol.  112  et   suiv.). 


3.  Ribécourt,  Oise,  arr.  de  Compiègne,  ch.  1. 
de  cant. 

4.  Le  chapitre  a  passé  bail,  le  6  juillet  1596, 
au  chanoine  Robée  «  pendant  sa  vie  canoniale 
en  nostre  église  »  d'une  maison  sise  au  cloître, 
moyennant  le  loyer  annuel  de  20  écus  d'or  sol, 
payables  aux  quatre  termes  accoutumés  à  Paris, 
et  à  charge  des  grosses  et  menues  réparations 
(ibid.,  id.,  fol.  139  v°). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


61 


FRANÇOIS   DE    MARELHAN 


Tombe  encastrée  dans  le  pavement  de  la  nef. 

2  114.  —  Cy  gist  François  de  Marelhan  a,  ecuyer,  seigneur  b  dudit  lieu,  natif  de 
Beziers  en  Languedoc,  lequel  deceda  le  27e  de  février  1573. 

Armes.  U  argent  au  chevron  de  gueules  accompagné  de  trois  hermines  de  sable  c. 

Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  365;  —  VP2,  p.  688;  —  Troche,  fol.  200  v». 

a)  Marelhan,  B4;  Morelhan,  Tr.;  —  b)  sr,  A2;  sieur,  B4,  Tr.;  s*T,  VP2;  —  c)  d'argent  à  trois  hermines  de  sable, 
Institut,  p.  1288. 


SIMON    MARTIN   +   SUZANNE    YDOINE 
Petite  tombe  noire  dans  la  nef. 

2   115.   —   ICY    REPOSE    LE    CORPS    DE    HONNORABLE    HOMME    SlMON    MARTIN  l,    BOURGEOIS 

de  Paris,  l'un  des  25  jurés  a  cabaretiers  suivant  la  Court,  lequel  deceda  le  17e  jour  de 
février  1608.  —  Priés  Dieu  pour  son  ame. 

Et  Suzanne  Ydoine  2,  sa  femme,  laquelle  deceda  le...  jour  de 16  b.. 

a)  om.  A2;  et B4;  ec...,  Tr.;  —  b)  om.  VP2. 


Et,  contre  cette  tombe,  une  autre  tombe  noire. 

2  116.  —  Cy  gist  honorable  femme  Suzanne  Ydoine,  en  son  vivant  femme  en  premières 
nopces  de  feu  honnorable  homme  slmon  martin,  marchand  de  vins  privilégié,  et  aussy 
en  secondes  nopces  de  feu  honorable  homme  mlchel  de  buire,  aussy  marchand  de  vins 
privilégié  suivant  la  cour,  laquelle  deceda  le  12e  jour  de  juin  1632,  âgée  de  84  ans. 

Mss  A2,  p.  385;  —  B4,  p.  371-372;  —  VP2,  p.  690;  —  Troche,  fol.  201  r°  et  v°. 


1.  Le  31  janvier  1608,  le  chapitre  a  consenti 
à  Simon  Martin,  marchand  privilégié  suivant  la 
cour,  pour  une  durée  de  neuf  ans  à  dater  de  la 
Saint-Remy  (1er  octobre)  1607,  le  bail  d'une 
maison  rue  des  Fossés-Saint-Germain,  où  pend 
pour  enseigne  la  Croix  Blanche,  faisant  le  coin 
de  la  rue  des  Poulies,  devant  l'hôtel  de  Longue- 
ville,  moyennant  un  loyer  annuel  de  750  1. 
(Arch.  nat.,  LL  409,  fol.  163  v°). 

2.  Le  8  juillet  1614,  le  chapitre  renouvelle  le 


bail  précédent,  pour  six  ans  à  dater  de  la  Saint- 
Remy  1616,  au  profit  de  Suzanne  Jernié  [?], 
veuve  dudit  Simon;  le  loyer  est  désormais 
de  800  1.  par  an;  en  outre,  la  preneuse  devra 
acquitter  les  sommes  auxquelles  cette  maison 
sera  cotisée  pour  les  fortifications  de  Paris,  les 
boues,  chandelles  et  lanternes,  le  pavé  et  autres 
charges  ordinaires  et  extraordinaires  (ibid.,  id., 
fol.  259). 


62  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

GILLETTE    BELLIER 

Tombe  dans  la  nef. 

2  117,  —  Cy  gist  et  repose  honnorable  femme  Gillette  Bellier  \  vefve  de  feu 
Jehan  Guedon  a  2,  en  son  vivant  maistre  tailleur  d'habits  à  Paris,  laquelle  deceda 

LE  26e  JOUR  DE  JANVIER  L'AN  DE  GRACE  1573.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  SON  AME. 

Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  p.  373;  —  VP2,  p.  690;  —  Troche,  fol.  201  v°. 
a)  Guesdon,   B4,  VP2,  Tr. 


PIERRE    DE    VASSAULT   +   MARGUERITE    GUIMARDE 

Tombe  au  milieu  de  la  nef. 

2  118.  —  Cy  gist  et  repose  a  le  corps  de  noble  homme  Pierre  de  Vassault  3,  vivant 
conseiller  secretaire  du  roy  et  de  ses  finances,  lequel,  après  avoir  longtemps  servy 
le  roy  en  cest  estat  en  plusieurs  occasions  où  il  a  rendu  des  preuves  de  sa  suffisance, 
intégrité  et  fidélité,  deceda  le  6e  jour  de  mars  1603. 

Damoyselle  Marguerite  Guimarde,  son  espouse  bien  aymée,  en  tesmoignage  de  sa 
bienveillance,  a  faict  faire  ce  tombeau,  affin  que,  aynsy  qu'ils  ont  esté  unis  durant 
leur  vie,  ils  ne  soient  point  séparés  après  leur  mort. 

Armes.  Vassault  :  d'or  à  la  bande  de  gueules  chargée  de  trois  plumaches  d'argent. 

Guimarde  :  d'argent  au  cœur  de  gueules  à  l'épi  de  blé  d'or  issant,  soutenu  en 
pointe  d'un  croissant  d'azur,  accosté  en  chef  de  deux  trèfles  de  sinople. 

Mss  A2,  p.  385;  —  B4,  p.  372;  —  VP2,  p.  690;  —  Troche,  fol.  201  v°. 
o)  Icy  repose,  B4,  VP2,  Tr. 


1.  Un   obit   fondé   par   Gillette   Bellier   a   été  3.  Tessereau  (op.  cit.,  t.  I,  p.  233)  mentionne 

réduit  le  4  août  1637  (Arch.  nat.,  LL  413,  fol.  83).  seulement,  à  la  date  du  21  juillet  1595,  la  récep- 

o    r>     *  »,.       »-,.•]  j     i        n     j  ■  tion  de  Jean  Forguié  comme  secrétaire  du  Roi, 

Z.  reut-etre  s  aeit-ii  du  Jean  Guedon  qui,  sans  .  °      ,    „  , 

,.,.,    .  .,f  r        .    ,    t-,  .     Tor  maison  et  couronne  de  rrance  en  remplacement 

être    qualine    taiiieur,   a   fourni   a   Irancois   1er  ,    „.         ,r  ,       ,  .  T.         ,   r  , 

j  „  ,_  ,     ^  .,,         y..  ,,  de  Pierre  Vassault,  resignant.  11  ne  donne  pas  la 

des  «  crespes  et  colletz  »  avec  les  tailleurs  Marsault  ,         ,    ,  .        ,  °       , 

r>  i*   ..m.  .j     t  u      -icot  date  de  la  réception  de  ce  dernier. 

Goursault  et  Gnaries  Lacquart,  en  septembre  1537  r 

(L.  de  Laborde,  op.  cit.,  t.  II,  p.  234). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


63 


CHEVET. 


CHAPELLES  DU  CHOEUR 

CHAPELLE  NOTRE-DAME  DU  MESCHE 


Il  existait  à  Créteil  un  lieu-dit  le  Mesche,  avec  une  chapelle  Notre-Dame  du 
Mesche  ou  des  Mèches,  construite  sur  l'emplacement  d'un  temple  païen,  à 
l'endroit,  disait  une  légende,  où  l'armée  romaine  de  Labiénus  aurait  allumé 
des  torches  ou  «  mèches  »  pour  tromper  les  Gaulois  sur  l'importance  des  effec- 
tifs 1.  Le  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  en  nommait  le  chapelain.  Il 
avait  donné  le  même  vocable  à  une  chapelle  fondée  dans  l'église,  «  in  circuitu 
sinistre  partis  chori  2  ».  L'existence  de  celle-ci  est  attestée  depuis  le  13  février  1442 
(n.  st.)  au  moins;  cette  chapelle  jouissait,  en  vertu  de  sa  fondation,  d'un  cens 
de  4  1.  4  s.  sur  des  terres  de  Créteil  3.  D'autre  part,  il  y  avait,  au  chevet  de  l'église, 
un  autel  dédié  à  Notre-Dame,  placé  entre  deux  gros  piliers  portant  les  arcs- 
boutants  de  ce  chevet,  où  était  établie  la  chapellenie  de  la  Conception  de  Notre- 
Dame.  Le  27  décembre  1504,  les  marguilliers  avaient  autorisé  Jean  Tronson 
père,  marchand  drapier,  bourgeois  de  Paris,  à  abattre  le  gros  mur  du  fond  et 
les  deux  petits  piliers,  ainsi  que  les  maisons  situées  derrière,  et  à  faire  construire 
à  ses  frais,  entre  les  deux  gros  piliers,  une  chapelle,  avec  deux  «  sépulcres  »  et 
une  fosse  voûtée.  Ces  travaux  étaient  assez  avancés  pour  que  la  chapelle  fût 
bénie  par  l'évêque  de  Pamiers  le  12  mai  1506  4,  mais  il  restait  à  établir  la  clôture 
de  la  chapelle,  ce  qui  fut  accordé  par  le  chapitre  à  Jean  Tronson  fils,  le  27  février 
1532  (n.  st.),  sous  la  réserve  que  les  chanoines  en  auraient  une  clef  et  que  deux 
d'entre  eux  seraient  appelés  «  in  hujusmodi  clausura  apponenda  5  ».  Le  titre  de 
Notre-Dame  du  Mesche  y  fut  transféré.  On  l'appela  encore  parfois  chapelle  de 
Notre-Dame  6,  chapelle  de  Notre-Dame  de  la  Grosse  7  et  chapelle  des  Trois 
Maries  8.  Une  délibération  capitulaire  du  11  janvier  1663  mentionne  «la  chapelle 
de  Notre-Dame  des  Mesches,  dite  d'Orgemont,  fondée  en  cette  église  et  desservie 
au  chœur  d'icelle  9  »  ;  mais  nous  n'avons  pu  découvrir  aucun  lien  entre  cette 
chapelle  et  la  célèbre  famille  d'Orgemont.  En  revanche,  le  fait  que  cette  chapelle 
ait  été  construite  par  Jean  Tronson  et  que  celui-ci  et  ses  descendants  aient  obtenu 


1.  Pierre-Louis  Menon,  Créteil...,  dans  le 
Bulletin  folklorique  d'Île-de-France,  janvier- 
mars  1948,  p.  18. 

2.  Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  94,  collation  de 
la  chapelle  Notre-Dame  du  Mesche  (capellam 
seu  capellaniam  Béate  Marie  «  du  Mesche  » 
vulgariter  dictam)  à  Aignan  Viole,  22  avril  1494. 

3.  Arch.  nat.,  LL  395,  fol.  102  v°. 

4.  Ci-dessous,  2  119,  n.  7. 

5.  Ibid.,  L  646,  n°  9  ;  LL  401,  fol.  221  et  LL  731, 
fol.  78. 


6.  Ci-dessous,  p.  66  annonce  de  l'épitaphe 
n»  2120. 

7.  Actes  du  12  février  1557,  n.  st.  (Arch.  nat., 
LL  403,  fol.  211  v°),  du  3  septembre  1562 
(ibid.,  LL  404,  fol.  169)  et  du  12  mars  1572  (ibid., 
LL  405,  fol.  304  v°). 

8.  Le  24  octobre  1564  (Troche,  fol.  250); 
actes  des  15  et  25  janvier  1619  (Arch.  nat.,  LL410, 
fol.  43  v°  et  LL  411,  fol.  98)  et  du  8  août  1657 
(ibid.,  LL  412,  fol.  336  v°);  plan  de  1739. 

9.  Ibid.,  LL  412,  fol.  401  v°. 


64 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


la  faculté  d'y  établir  leur  sépulture  et  celle  des  membres  de  leur  famille  *  expli- 
que qu'elle  soit  communément  appelée  chapelle  des  Tronson.  Elle  porta  encore 
aux  xvie  et  XVIIe  siècles  le  nom  de  Notre-Dame  de  Consolation  2;  elle  reçut  au 
milieu  du  XIXe  celui  de  chapelle  du  Sacré-Cœur;  elle  s'appelle  aujourd'hui  cha- 
pelle du  Tombeau  3. 


JEAN    TRONSON   +  JEANNE    DE    MERIBŒUF   +   JEAN   TRONSON 

+   JEANNE    DU    PRÉ   +   JEAN   TRONSON   +   MARIE    DE    L'ESTOILLE 

+   LOUIS   TRONSON   +   FRANÇOIS   TRONSON   +  JEAN    TRONSON 

+   CLAIRE    TRONSON   +   MARGUERITE    TRONSON 


Épitaphe  de  pierre  de  liais  encastrée  à  fleur  du  mur  au-dessus  de  l'aracade  à 
gauche  de  l'autel  de  la  chapelle  de  Notre-Dame  du  Mesche;  inscription  gravée 
en  lettres  romaines  4. 

2  119.  —  Cy  devant  en  cette  cave  gisent  les  corps  de  M.  Jean  Tronson  5 damoi- 

selle  Jeanne  de  Merebeuf  6,  sa  femme;  lesquels,  aiants  accreu  l'église  de  cette  chapelle, 

LA  FIRENT  BENIR  PAR  L'EVESQUE PaMIERS  7,  LE  XII  MAY  1506. 


1.  Arch.  nat. 
L  646,  n°  9. 


LL  400,  fol.  48  v°  et  49  v°; 


2.  Ci-dessous,  p.  68,  annonce  de  i'épitaphe 
n°  2 122. 

3.  Sur  l'histoire  de  cette  chapelle,  voir  Troche, 
fol.  249  v°-251  v°,  et  Grimault,  Commission 
municipale  du  Vieux  Paris,  Procès-verbaux, 
année  1926,  p.  137-140. 

4.  Cette  inscription  trouvée  en  1838  sous  une 
«  mauvaise  peinture  »  lors  du  ravallement  de  cette 
chapelle  (Troche,  fol.  251  r°)  fut  à  nouveau 
perdue  et  retrouvée  dans  les  combles  de  l'église 
par  M.  Sébille,  architecte  adjoint,  en  1926 
(Grimault,  ibid.). 

5.  Jean  [II]  Tronson  l'aîné  (senior),  marchand 
drapier  et  bourgeois  de  Paris,  celui  qui  a  fait 
bâtir  la  chapelle  (ci-dessus,  p.  63).  H  figure 
à  maintes  reprises,  depuis  au  moins  le  21  janvier 
150     (n.  st.)  jusqu'au  23  août  1513,  parmi  les 


«  bourgeois  »  qui  ont  pris  part  à  des  assemblées 
de  la  Ville  de  Paris  (Registres...  du  Bureau  de 
la  Ville...,  t.  I,  p.  76,  82,  99,  105,  202)  et  t.  II 
(voir  à  l'index,  passim).  H  a  épousé  en  premières 
noces  Colette  de  Turgis  et  en  secondes  noces, 
avant  le  3  novembre  1500,  Jeanne  de  Merebeuf 
(ou  Miribeuf),  dame  du  Coudray  (Le  Coudray- 
Montceaux,  Essone,  arr.  et  cant.  de  Corbeil); 
il  était  mort  avant  le  mois  d'août  1518  (Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  2  888,  p.  73;  ms.  fr.  18  661, 
fol.  323  v°). 

6.  Jeanne,  dame  du  Coudray,  appartenait 
peut-être  à  la  famille  de  Pierre  de  Merebeuf, 
drapier,  rue  des  Lombards  en  1457-1458  (Comptes 
du  domaine  de  la  Ville  de  Paris,  t.  II,  col.  42). 
Elle  vivait  encore  en  1518  (note  ci-dessus). 

7.  Le  cardinal  Amadieu  d'Albret,  ou  plutôt, 
comme  l'affirme  Troche,  fol.  250  v°,  Mathieu 
d'Artigueloube,  qui  lui  succéda  en  1506  sur  le 
siège  épiscopal  de  Pamiers  (Gallia  christiana, 
t.  XIII,  col.  167-169). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


65 


Et  Monsieur  Maistre  Jean  Tronson  l,  leur  fils,  c[oNSEiLL]er  [au  Parlement]  de  Paris, 

ET  CONTINUÉ L'AN   1536,   ET  DAMOISELLE  JEANNE  Du   PrÉ  2,   SON  EPOUSE. 

Maistre  Jean  Tronson  3,  leur  fils,  c[oNSEiLL]er  [du  Roy  en  ses  Conseils,  maistre  des 

REQUESTES  ORDINAIRE] QUI  DECEDA  LE  XII  JUIN   1597,  ET  DAME  MARIE  DE  LeSTOILLE  4,   SA 

FEMME. 

Maistre  Louis  Tronson  5,  leur  fils,  conseiller  du  Roy  en  ses  Conseils,  [Intendant 
des  finances,  secrétaire  du  Cabinet  de  Sa  Majesté,]  qui  mourut  le  viii  décembre  1642. 


1.  Jean  [III]  Tronson,  conseiller  au  Parlement 
en  1510  (Blanchard,  Les  Presidens  au  mortier..., 
catalogue...,  p.  44),  fut  élu  prévôt  des  marchands 
le  17  août  1534  et  remplacé  comme  tel  par 
Augustin  de  Thou  le  16  août  1538  (Registres... 
du  Bureau  de  la  Ville...,  t.  II,  p.  190  et  384). 
Il  habitait  en  1526  rue  de  l'Arbre-Sec,  dans  une 
maison  contiguë  à  celle  de  Nicolas  de  Cerisay, 
seigneur  de  la  Rivière  (Arch.  nat.,  LL  401,  fol. 
70  v°)  pour  laquelle  il  lui  fut  permis,  le  15  août 
1538,  de  prendre  un  filet  d'eau  de  la  fontaine  de 
la  Croix  au  Tirouer  (Registres...  du  Bureau  de 
la  Ville...,  t.  II,  p.  378-383).  Il  est  mort  peu  avant 
le  3  août  1549,  date  à  laquelle  il  fut  remplacé 
comme  l'un  des  24  conseillers  de  la  Ville  par 
Claude  Guyot  (ibid.,  t.  III,  p.  188);  il  avait  siégé 
pour  la  dernière  fois  le  7  avril  précédent  (ibid., 
t.  III,  p.  158).  Par  une  faveur  exceptionnelle,  le 
chapitre  lui  avait  permis  de  faire  célébrer  au  chœur 
le  mariage  de  sa  fille  le  22  avril  1544  (Arch.  nat., 
LL  402,  fol.  27). 

2.  Jeanne  Du  Pré,  femme  de  Jean  III  Tronson, 
était  fille  de  [Nicolas?]  seigneur  de  Cossigny 
(Chevry-Cossigny,  Seine-et-Marne,  arr.  de  Melun, 
cant.  de  Brie-Comte-Robert),  conseiller  au  Parle- 
ment (Généalogie  Tronson,  Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  2  888,  p.  73).  Elle  vivait  encore 
le  27  octobre  1564,  date  à  laquelle  elle  donnait 
quittance  d'une  rente  sur  l'Hôtel  de  Ville  (ibid., 
id.,  p.  5).  Elle  avait  rendu  hommage,  le  31  août 
1549  pour  le  fief  des  Boys-Sainte-Catherine 
(Seine-et-Marne,  arr.  de  Coulommiers,  cant.  de 
Rozoy-en-Brie,  comm.  de  Neufmoutiers),  hérité 
de  ses  parents  (L.  Mirot,  op.  cit.,  n°  338),  et  des 
terres  et  seigneuries  de  La  Brosse  (Yonne,  arr.  et 
cant.  d'Auxerre,  comm.  de  Venoi),  Nangis  (ibid., 
comm.  de  Quenne),  La  Grange-du-Bois  (ibid., 
comm.  de  Monéteau)  et  Folle  Pensée  (ibid., 
comm.  de  Seignelay),  en  qualité  de  propriétaire 
à  titre  héréditaire  (L.  Mirot,  Inventaire  des 
hommages  rendus  au  roi  pour  le  bailliage  de 
Sens...,  dans  Bulletin  de  la  Soc.  archéol.  de  Sens, 
t.  XLI  (1940-1942),  n°  32,  p.  294). 

3.  Jean  [IV]  Tronson,  fils  aîné  des  précédents, 
avocat  au  Parlement,  a  rendu  hommage,  en  son 
nom  et  en  celui  de  ses  cohéritiers,  le  30  août  1545, 


de  la  justice  et  des  différents  droits  de  la  seigneurie 
du  Coudray-Montceaux  (L.  Mirot,  Inventaire 
des  hommages  rendus  à  la  Chambre  de  France, 
n°  711).  Il  a  échangé  les  seigneuries  de  La 
Brosse,  de  Nangis  et  la  moitié  de  celle  de  La 
Grange-du-Bois  avec  Pascal  Perret,  écuyer,  qui 
en  a  rendu  hommage  le  3  avril  1571  (L.  Mirot, 
Inventaire  des  hommages...  de  Sens,  n°33,  p.  20). 
—  Il  a  été  reçu  conseiller  à  la  Cour  des  Aides  le 
11  mars  1565  et  maître  des  Requêtes  le  7  octobre 
1585  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  888,  p.  73; 
ms.  fr.  18  661,  fol.  327  v°). 

4.  Marie  de  l'Estoile  était  fille  de  Louis,  sei- 
gneur de  Soulers,  président  aux  Enquêtes  du 
Parlement  de  Paris,  et  de  Marguerite  de  Montho- 
lon  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  888,  p.  73). 
Cette  dernière,  fille  du  Garde  des  sceaux  Fran- 
çois de  Montholon  et  de  Marie  Boudet,  avait 
épousé  Louis  de  l'Estoile  en  1538;  devenue  veuve, 
elle  épousa  François  Tronson,  seigneur  du  Cou- 
dray,  grand  audiencier  (p.  suivante,  n.  1),  et,  en 
1570,  après  la  mort  de  celui-ci,  Gérard  Cotton, 
maître  des  Requêtes  de  l'Hôtel.  Elle  est  morte  en 
1596,  âgée  de  71  ans  (La  Chesnaye  des  Bois, 
op.  cit.,  t.  XIV,  col.  301-302). 

5.  Louis  Tronson,  seigneur  du  Perray  [il  y  a 
plusieurs  localités  de  ce  nom  dans  la  région  de 
Corbeil;  il  s'agit  ici,  sans  doute,  de  Saint-Pierre 
du  Perray,  arr.  d'Évry,  cant.  de  Corbeil]  et  du 
Coudray,  avocat  au  Parlement  en  1596,  secré- 
taire du  Cabinet  du  Roi  en  1618,  remplacé  dans 
cet  office  en  1626  par  Alexandre  de  Sève  (Gri- 
selle,  op.  cit.,  nos  1  183,  1  186  et  1  188).  Le 
30  avril  1626,  conseiller  du  Roi  en  son  Conseil 
d'État,  Intendant  des  finances,  il  est,  en  outre, 
pourvu  de  l'un  des  offices  de  conseiller  secrétaire 
du  Roi,  maison  et  couronne  de  France  et  de  ses 
finances,  créés  par  l'édit  de  décembre  1625;  il 
fut  remplacé  dans  cet  office  le  28  mai  1643  par 
son  fils  Guillaume  (Tessereau,  op.  cit.,  t.  I, 
p.  331  et  401).  —  H  avait  épousé  Claude  de  Sève, 
fille  de  Guillaume  de  Sève,  seigneur  de  Saint- 
Julien,  conseiller  d'État,  et  de  Catherine  Catin; 
celle-ci  vivait  encore  en  1650  (Bibl.  nat.,  ms.  fr. 
2  888,  p.  73  et  ms.  fr.  18  661,  fol.  327). 


66 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


Et  de  plus,  ont  esté  icy  inhumés  Messieurs  François  Tronson  \  Jean  Tronson, 

c[oNSEiLL]er, Claire  Tronson   et  Marguerite  Tronson  2,   femme   de  M.   Champin  3 

[Président  des  Monnoyes] 

Pour  le  repos  de  l'ame  desquels  et  de  leurs  parens  trespassez,  ce  doit  dire  à  perpé- 
tuité UNE  MESSE  EN  CETTE  CHAPELLE,  SUIVANT  LE  CONTRACT  PASSÉ  l[e  17  DECEMBRE  1651] 
DEVANT   PLASTRIER  4,   NOTAIRE 

Armes.  Tronson  :  coupé  au  1  d'azur  à  une  branche  de  coudrier  de  trois  pièces  d'or,  au  2 
d'argent  maçonné  de  sable. 

Ms.  Troche,  fol.  251  r°-v°. 


FRANÇOIS   LE    CHARRON 

Derrière  l'autel  du  chœur,  aux  deux  côtés  de  la  chapelle  de  Notre-Dame, 
deux  grandes  épitaphes  de  marbre  noir.  A  droite  de  la  chapelle,  on  lisait  : 

2   120.    FORTIUS    IRRADIAT    SOLE   IPSO    NOMEN   JESUS  °  //  QUISQUIS    NON    ISTO   VIVIT  AB   IGNE 

Jésus  b.  //  Cy  devant  sous  le  maistre  autel  gist  et  repose  le  corps  de  Messire  François 
Le  Charron  5,  vivant  prestre,  protonotaire  du  Saint  Siège,  abbé  commendataire  de 


1.  François  Tronson,  fils  de  Jean  III  et  de 
Jeanne  Du  Pré,  Grand  audiencier  de  France, 
avait  épousé  Marguerite  de  Monthoion,  veuve  de 
Louis  de  l'Estoile  (voir  ci-dessus,  p.  65,  n.  4). 
D'après  La  Chesnaye  des  Bois  (op.  cit.,  t.  XIV, 
col.  302),  il  serait  mort  avant  1570,  date  du  troi- 
sième mariage  de  Marguerite  de  Monthoion, 
avec  Gérard  Cotton,  maître  des  Requêtes  de 
l'Hôtel.  Il  ne  serait  donc  pas  le  même  que  François 
Tronson,  qui  figure  en  1585  pour  la  somme  de 
60  1.  dans  un  État  des  gages  des  «  Gens  de  Conseil  » 
(Lettres  de  Catherine  de  Médicis,  t.  X,  p.  527). 

2.  D'après  un  tableau  généalogique  conservé 
à  la  Bibliothèque  nationale  (ms.  fr.  18  661,  fol. 
326),  Marguerite  était  la  fille  de  Germain  Tronson, 
notaire  au  Châtelet,  et  de  Françoise  Robequin; 
ce  tableau  ne  donne  aucune  date  ni  aucune  réfé- 
rence. 

3.  Pierre  de  Champin,  seigneur  de  Roissy- 
les-Plailly  (peut-être  Loisy,  Oise,  arr.  de  Senlis, 
cant.  de  Nanteuil-le-Haudouin,  comm.  de  Ver, 
hameau  situé  entre  les  communes  de  Ver  et  de 
Plailly).  H  avait  épousé  Marguerite  Tronson 
avant  le  14  août  1620;  nous  possédons  d'elle 
plusieurs  quittances  jusqu'au  31  mars  1634; 
elle  est  morte  avant  le  16  mars  1643,  date  à 
laquelle  Pierre  de  Champin  donne  quittance  à 
cause  de  Radegonde  Ysambert,  sa  [  seconde  ] 
femme  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  664,  p.  89- 
94).  Il  a  été  nommé  président  à  la  Cour  des 
Monnaies  le  22  novembre  1618  (Abot  de 
Bazinghen,  Traité  des  monnoies....  Paris,  in-4°, 
t.   II,  1764,   p.   519).   A  la  suite  de  l'arrêt  du 


2  août  1648  concernant  les  semestres,  il  a  été 
de  service,  cette  année-là,  en  janvier-mars  et  en 
juillet-septembre  (ibid.,  t.  I,  p.  232). 

4.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Jacques  Plastrier 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LVI). 

5.  François  Le  Charron,  prêtre  du  diocèse  de 
Paris,  licencié  in  utroque,  était  conseiller  et 
aumônier  ordinaire  du  Roi;  il  fut  aumônier 
d'Anne  d'Autriche  de  1617  à  1631  (Griselle, 
op.  cit.,  nos  3  596  et  3  601).  Il  avait  été  pourvu, 
par  bulles  du  pape  Urbain  VIII  en  date  du  30  jan- 
vier 1624,  des  prébende  et  décanat  vacants 
par  permutation  avec  Camus,  évêque  de  Belley, 
des  prieurés  de  Cheffois  (Vendée,  arr.  de  Fonte- 
nay-le-Comte,  cant.  de  La  Châtaigneraie)  au 
diocèse  de  Luçon  et  de  Maintenay  (Pas-de-Calais, 
arr.  de  Montreuil-sur-Mer,  cant.  de  Campagne- 
lés-Hesdin)  au  diocèse  d'Amiens  (Arch.  nat., 
LL  411,  fol.  215  v°  et  suiv.).  Camus  continua 
cependant  de  figurer  au  chapitre  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  jusqu'au  19  janvier  1625  (ibid., 
LL  410,  passini),  et  Le  Charron,  installé  seule- 
ment le  29  juillet  1625  (ibid.,  LL  411,  fol.  215  v°), 
apparaît  au  chapitre  pour  la  première  fois  le 
5  août  suivant  (ibid.,  LL  410,  fol.  142  v°).  Il 
eut  avec  ses  confrères  de  nombreux  démêlés 
sur  des  questions  de  préséance,  de  cérémonial, 
de  fourniture  de  linge  pour  le  maître-autel 
(ibid.,  LL  412,  passim),  et  notamment  au  sujet 
des  règlements  du  chapitre,  et  il  fallut  un  arrêt 
du  Parlement  en  date  du  23  juillet  1639  pour  y 
mettre   fin  (ibid.,   LL   413,   fol.    111    et   suiv.). 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


67 


L'ABBAYE  DE  CERCANCEAUX  c  l,  CHANOINE  ET  ARCHIDIACRE  DE  JoSAS  EN  L'EGLISE  DE  PARIS, 
PREDICATEUR  ORDINAIRE  DU  ROY,  CONSEILLER  ET  AUMOSNIER  DE  LA  REINE,  DOYEN  DE  CESTE 
EGLISE  ROYALLE  DE  SaINCT  GERMAIN,  QUI,  APRÈS  AVOIR  ASSISTÉ  EN  LA  CHAMBRE  ECCLESIASTIQUE 

des  États  généraux  du  roiaume  de  France  tenus  en  l'an  1614,  fut,  à  l'issue  desdicts 
estats,  esleu  et  nommé  par  le  roy  très  chrestien  louis  xiiie  de  ce  nom  pour,  en  qua- 
LITÉ D'ORATEUR  DE  Sa  MAJESTÉ,  FAIRE  ET  PRONONCER  LA  HARANGUE  d  DE  L'OBEDIENCE,  LAQUELLE  2 
LORS,  COMME  FILS  AISNE  DE  L'EGLISE,  SaDICTE  MAJESTÉ,  VENANT  e  À  LA  COURONNE,  RENDIT  À 

Nostre  Sainct  Pere  le  pape  Paul  cinquiesme  de  ce  nom,  qui,  après  ses  munificences, 
luy  moyenna  cette  dignité  decanale  f,  laquelle  preferant  à  plusieurs  eveschés  et  autres 
dignités,  il  a  voulu  deservir  jusques  à  la  fin  de  sa  vie,  pour  vivre  après  sa  mort  en  la 
memoire  de  messieurs  les  parroissiens  de  cette  eglise  et  pour  participer  aux  prieres 
de  ceulx  qui  ont  eu  part  à  ses  predications  et  à  ses  sacrifices;  lequel  deceda  le  21e 
jour  de  septembre  1641,  âgé  de  3 

nullum  0  majus  morum  solatium  quam  ipsa  mortalitas  //  vivere  noluit  qui  mori  non 
vult.//  caro  mea  in  requie  et  in  spe  a  4. 

Mss  A2,  p.  379;  —  B4,  p.  331-333;  —  VP2,  p.  675-676;  —  Troche,  fol.  124  v°-125.  —  Migne,  t.  II,  col.  128. 

o)  Jesu,  VP2;  —  b)  Fortius...  igné  Jésus  om.  Migne;  —  c)  Cercaceaux,  B4;  Cercasseaux,  Tr. ;  —  d)  les  harangues» 
Tr.;  —  e)  avenant,  Tr.;  — /)  de...,  VP2,  Migne;  —  g)  nutlam,  Tr.;  —  h)  requiescit  in  spe,  A2;  requies  et  in  spe,  B4, 


Presque  au  lendemain  de  son  installation,  le 
bruit  courut  qu'il  voulait  céder  à  bail  la  maison 
canoniale  et  le  chapitre  dut,  le  26  novembre 
1625,  lui  rappeler  l'obligation  de  la  résidence 
(ibid.,  LL  410,  fol.  133  v°).  Le  16  septembre 
1625,  le  chapitre  déclarait,  «  pour  certaines 
causes  et  bonnes  considérations  »,  que  le  doyen 
serait  toujours  tenu  comme  présent  ;  bien 
qu'en  réalité  Le  Charron  ne  se  fût  que  très  rare- 
ment absenté,  cette  faveur  souleva  des  protes- 
tations et,  le  2  mars  1627,  il  annonça  son  inten- 
tion, pour  le  bien  de  la  paix,  de  se  démettre  du 
décanat,  mais  à  la  pluralité  des  voix  ses  confrères 
le  supplièrent  de  demeurer  en  place  (ibid.,  id., 
fol.  145  et  suiv.).  On  tint  compte  à  cette  occasion 
de  ses  grandes  libérahtés  :  il  donna  notamment 
au  chapitre,  le  4  septembre  1626,  une  chappe  de 
toile  d'argent  à  fleurs  d'or  et  d'autres  parements 
pour  l'image  de  la  Vierge  (ibid.,  LL  411,  fol. 
241);  le  17  août  1632,  «  pour  imiter  ce  qui  se 
pratique  pour  le  présent  en  l'église  de  Paris  et... 
pour  donner  quelque  autorité  aux  officiers  du 
chœur,  [il  donne]  deux  robes  de  drap  violet 
ornées  de  bandes  de  velours  cramoisy  rouge, 
avec  des  plaques  d'argent  vermeil  doré,  gravé 
cizelé,  où  sont  représentées  les  figures  de  saint 
Germain  et  de  saint  Vincent,  patrons  de  ceste 
église,  et  aussy  deux  baguettes  de  baleine  ornées 
chacune  de  huict  attaches  d'argent  »  (ibid., 
LL  413,  fol.  9  v°).  Conformément  à  ses  intentions, 
son  héritier  M.  de  Plaisse  remit  au  chapitre, 
le  15  octobre  1641,  des  chasubles,  autres  orne- 
ments et  linge,  tant  anciens  que  neufs,  pour  la 
chapelle  Notre-Dame  de  Consolation  (ibid., 
id.,  fol.  134  v°).  Il  avait,  en  outre,  légué  à  la 
communauté  une  somme  de  10.000  1.  «  pour  les 
employer  au  bastiment  d'une  maison,  size  sur 
le  quay  de  l'Escolle,    où  souloit    pendre    pour 


enseigne  l'image  saint  Germain  »  (ibid.,  id., 
fol.  137  v°).  Le  surlendemain  de  son  décès,  sur- 
venu dans  la  nuit  du  samedi  21  septembre, 
«  environ  les  10  à  11  heures  »,  le  chapitre  ouvrit 
son  testament,  alla  prier  auprès  de  son  corps, 
régla  ses  funérailles  et  ordonna  «  l'ouverture  de 
la  cave  qui  est  sous  le  grand  autel  du  chœur  pour 
l'y  inhumer,  suivant  qu'il  l'a  désiré  par  son  tes- 
tament »  (ibid.,  LL  412,  fol.  192  v°).  Même  après 
sa  mort,  il  fut  l'occasion  de  difficultés,  puisque 
le  chapitre  décidait,  le  14  janvier  1642,  de  «  con- 
sulter sur  l'affaire  de  l'epitaphe  de  feu  M.  le 
doyen  qu'ont  mis  dans  le  chœur  les  confrères 
du  Saint  Sacrement  »  (ibid.,  LL  413,  fol.  137  v°). 
Le  département  des  Imprimés  de  la  Bibliothèque 
nationale  possède  trois  œuvres  de  François  Le 
Charron  :  Discours  funèbre  sur  le  sujet  des 
obsèques  de...  Philippe  III,  roy  d'Espagne, 
Paris,  1621,  in-12;  —  Oratio  ad...  Paulum  V... 
pro  Ludovico  XIII...,  Romae,  1615,  in-4°;  — 
La  Response  faite...  à  certain  petit  libelle  fait 
par  un  calomniateur  sous  le  nom  de  Parroissien 
incogneu,  secrettement  imprimé  depuis  peu  et 
furtivement  jette  sur  les  autels  et  en  divers 
endroits  de  l'église  S.  Germain  de  l'Auxerrois, 
Paris,  1639,  in-4°. 

1.  Cercanceaux,  abbaye  cistercienne,  Seine- 
et-Marne,  arr.  de  Melun,  cant.  de  Château-Lan- 
don,  comm.  de  Souppes-sur-Loing.  —  D'après 
la  Gallia  christiana,  t.  XII,  col.  241,  François 
Le  Charron,  abbé  en  1615,  ne  l'était  plus  en 
1616. 

2.  Tous  les  mss  portent,  à  tort  semble-t-il, 
«  lequel  ». 

3.  Du  texte  de  l'epitaphe  suivante  (n°  2  121) 
on  peut  déduire  qu'il  avait  58  ou  59  ans. 

4.  Psaumes,  16,  9. 


68  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

De  l'autre  côté  de  la  même  épitaphe,  hors  du  chœur,  est  écrit  ce  qui  suit  : 

2   121.   —   DUM  VIXIT,  MENTIS  TENEBRAS  DISCUSSIT  JESUS,  //  POST  MORTEM  ETERNA  a  VIVERE 
luce   dabit  .//  R.D.    Franciscus  Le  Charon,  Sanctae  Sedis  APOSTOLICAE  PROTONOTARIUS 

INSIGNIS  ET  METROPOLITANAE  ECCLESIAE  PARISIENSIS  CANONICUS  ET  ARCHIDIACONUS  JOSA, 
MONASTERII  BEATAE  MaRIAE  DE  SaRCELLA  ABBAS  COMMENDATARIUS  NECNON  HUJUSCE  REGALIS 
ECCLESIAE  SANCTI  GeRMANI  CANONICUS  ET  DECANUS,  MONUMENTUM  HOC  VIVENS  b  SIBI  MORI- 
TURO  c  POSUIT  ANNO  SALUTIS  1636,  AETATIS  SUAE  53.  //  NON  d  GEMINO  e  VIVUM  QUAESIVIT  FOR- 
NICE  NOMEN  //  JAMDUDUM  /  VIRTUTE  URBI  »  SAT  NOTUS  ET  ORBI  h  //  ChARRONIUS  *,  SED  HUNC  1 
TUMULUM  HOC  SUB  MARMORE  VIVENS  //  DESTINAT,  OBJECTA  k  PRAELIBAT  IMAGINE l  MORTEM  // 
AETERNAM  m  VITAM  n  MORIENS  CHRISTOQUE  FRUATUR.  //  DlSCITE,  MORTALES,  VITAM  SIC  MORTE 
PACISCI.  //  BENE  VIVERE  LABORIS  °  EST  P,  BENE  MORI  «  FELICITATIS  EST  //  SED  PENDET  ISTUD  AB 
ILLO   //   UT  MORIENS  VIVERET  r,  VIXIT  UT  MORITURUS. 

Mss  A2,  p.  379;  —  B4,  p.  333-334;  —  VP2,  p.  676.  —  Migne,  t.  II,  col.  128. 

a)  mortam  eternam,  B4;  —  b)  vivit,  B4;  —  c)  moritur,  B4;  moriens,  VP2,  Migne;  —  d)  Non...  moriturus  om. 
Migne;  —  e)  gemio,  B4;  om.  V  P2;  —  /)  jamdu  dum,  B4;  jam  dudum  VP2;  ■ —  g)  urbe,  B4;  —  h)  orbis,  B4;  — 

i)  Charroni,  B4,  VP2;  — /)  dune,  B4;  —  k)  obecta,  B4;  —  /)  imag.,  A2;  imagu...  B4;  —  m)  aeternum,  A2;  —  n)  v , 

B4;  vivens,  A2;  —  o)  labori,  A2;  iabore,  B4;  labora,  VP2;  — p)  om.  B4,  VP2;  —  q)  moris,  B4;  —  r)  viverem,  B4, 
VP2. 


Derrière  le  chœur,  devant  la  chapelle  de  Notre-Dame  de  Consolation,  à  droite, 
est  l'autre  épitaphe  de  fondation  dudit  sieur  doyen,  où  est  écrit  ce  qui  suit  : 

2  122.  —  Illinc  sol  radiât  a,  hinc  solis  imago  Maria  //  fulget  meque  b  suo  lumine 

UTERQUE  FOVET  c.  //  MeSSIRE  FRANÇOIS  Le  ChARON,  VIVANT  DOYEN  d  DE  CESTE  EGLISE  ROIALE 

de  Saint  Germain  e,  abbé  de  Cercanseaulx  f,  a  laissé  à  Messieurs  du  chapitre  de  ceste 

EGLISE  500  LIVRES  DE  RENTE,  SÇAVOIR  AU  DENIER  20  MONTANT  EN  PRINCIPAL  À  LA  SOMME  DE 
10  000  LIVRES  9,  POUR  ESTRE,  SUR  ICELLE  SOMME  DE  500  LIVRES  DE  RENTE,  DONNÉ  h  ANNUELE- 
MENT  UNE  SOMME  *  DE  300  LIVRES  TOURNOIS  DE  RENTE  À  L'UN  DES  CHAPELAINS,  VICAIRE  OU  CHAN- 
TRE DU  CHOEUR,  QUI  TOUS  LES  JOURS  SERA  TENU,  APRÈS  LA  MESSE  DU  CHOEUR,  DE  CELEBRER  LE 
DIVIN  SACRIVICE  À  CEST  AUTEL  DE  NoSTRE  DAME  DE  CONSOLATION  À  L'INTENTION  DUDICT  SIEUR 
DOYEN  ET  DE  SES  DEFFUNCTS  PARENS;  DE  PLUS  SERA  DESTINÉE  LA  SOMME  DE  100  LIVRES,  TANT 
POUR  LE  LUMINAIRE  ET  ORNEMENT  NECESSAIRES  À  CESTE  AFFAIRE  QUE  POUR  LA  SONNERIE,  PARE- 
MENT ET  LUMINAIRE  DE  L'OBIT  DU  FONDATEUR,  ET  AUSSY  POUR  ENTRETENIR  LES  2  BEDEAUX  DU 
CHOEUR  DE  TOCQUES,  ROBES,  VERGES  '  ET  BAGUETTES;  ET  LES  AUTRES  100  LIVRES  RESTANT  SERONT 
ANNUELLEMENT  DISTRIBUÉS  À  TOUS  LES  ECCLESIASTIQUES  QUI  AURONT  ENTIEREMENT  ASSISTÉ 
À  L'OBIT  DUDICT  FONDATEUR,  QUI  SE  DIRA  TOUS  LES  ANS  À  PAREIL  JOUR  DE  SON  DÉCÈS,  OU  AUTRE 
PLUS  PROCHAIN,  AVEC  LES  CIRCONSTANCES,  PRIERES  ET  ORAISONS  PLUS  AMPLEMENT  DEDUITES 
PAR  LE  CONTRACT  DE  FONDATION  FAIT  ET  PASSÉ  ENTRE  LEDICT  SIEUR  DOYEN  FONDATEUR  ET 
LESDICTS  SIEURS  DU  CHAPITRE  PAR  DEVANT  CHAPELAIN    ET    PLASTRIER  \   NOTAIRES  AU  ChASTE- 

let  de  Paris,  le  vendredy  15e  jour  de  juin  1635.  //  Vincit  mortem  qui  k  dextre  l  passus 

EST  A  m  MORTE  VINCI,  NAM  MORS  INVITIS  IMPERAT,  VOLENTIBUS  SERVIT.  DUM  TEMPUS  HABEMUS, 
OPEREMUR  BONUM  w. 

Mss  A2,  p.  379-380;  —  B4,  p.  334-336;  —  VP2,  p.  678;  —  Troche,  fol.  125. 

a)  radi..,  B4;  radians,  VP2;  —  b)  mea,  B4;  —  c)  Illinc...  fovet  om.  Tr.;  —  d)  om.  B4,  VP2;  —  e)  om.  B4,  VP2;  — 
/)  Circansseaulx,  Tr.;  —  g)  francs,  B4;  —  h)  donn.,  B4;  —  i)  om.  B4,  Tr.;  — ;')  targes,  B4,  Tr.;  larges,  VP2;  — 
k)  que,  B4;  —  l)  destre,  A2,  B4;  qui  dextre  om.  VP2;  —  m)  o,  VP2;  —  n)  vincit...  bonum  om.  Tr. 

1.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les  minutes  de  l'étude  du  notaire  Claude  Plastrier 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LVI). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


69 


A  la  même  épitaphe,  de  l'autre  côté  hors  du  chœur,  devant  la  chapelle  de 
Saint-Roch  : 


2   123.    —   AURORAM  a  STELLAMQUE  MARIS  DIXERE  MARIAM  b.  \\  SAEPE  ALIIS  c  SOL  EST  AUREUS, 

illa  mihi.  //  R.D.   Franciscus  Le  Charon,  Sanctae  Sedis  apostolicae  PROTONOTARIUS, 

MONASTERII  BEATAE  MaRIAE  DE  SaRCELLA  ABBAS  COMMENDATARIUS  NECNON  HUJUSCE  REGALIS 
ECCLESIAE  SANCTI  GERMANI  CANONICUS  ET  DECANUS  a,  SUAM  AUTEM  e  MORTEM  COGITANS  f, 
TUARUM,  VIATOR,  PRECUM  CUPIDUS,  LAPIDEM  9  HUNC  h  IN  SUI  *  MEMORIAM  POSUIT,  ANNO  A  PARTU 
VlRGINIS  1636,  AETATIS  SUAE  53°.  //  CAERULEO  IN  CAMPO,  ROTA  CUI  PRO  STEMMATE  STELLIS 
SUPPOSITA^  EST  ILLUM*  AD  COELESTIA  TOLLERE  MENTEM  //  INSTABILIS  l  MUNDI  CURSUS  DOCUERE 
VOLUCRES  //  ET  TARDANT,  QUONIAM  INTERJECTA  REPAGULA  MOLIS  //  TERRENAE  SENSIM  MEDITANDO 
ASSUESCERE  m  MORTI,  //  OBICE  QUO  TANDEM  RUPTO,  MOX  SIDERA  TANGAT.  //  MORS  EST  MOMEN- 
TUM  n  A  QUO  PENDET  AETERNITAS.  MAXIMUS  IDEO  SuPREMI  REGIS  FAVOR  EST  BONA  MORS,  QUAM 
EGO  TIBI,  VIATOR,  TU  MIHI  RECIPROCA  PRECE  SERIO  ADPRECARE.  //  EsTOTE  PARATI  QUIA  NESCITIS 
DIEM   NEQUE   HORAM. 

Armes.  D'azur  au  chevron  d'or  accompagné  en  chef  de  deux  étoiles  d'or  et  en  pointe  d'une 
roue  du  même. 


Mss  A2,  p.  380;  —  B4,  p.  336-337;  —  VP2,  p.  678-679. 

a)  Aurorem,  B4;  —  b)  dixire  Maria,  B4;  —  c)  aili,  A2,  B4;  —  d)  decanum,  B4;  —  e)  ante,  B4;  —  /)  om.  A2,  B4; 
—  g)  lapidam,  B4;  —  h)  hanc,  B4;  —  i)  hune  sibi,  A2,  B4;  —  j)  supposta,  B4;  —  k)  il!...,  VP2;  —  l)  intabillis,  B4; 
m)  assues...,  B4;  —  n)  monumentum,  B4,  VP2. 


PHILIBERT   LE  NET 

Épitaphe  de  marbre  derrière  le  chœur,  devant  la  chapelle  de  Tronson  1. 

2  124.  —  D.O.M.  —  Solvit  hic  naturae  debitum  Philibertus  Lenet  2,  rationabilis 

CURIAE  a  APUD  DlVIONEM  PRAESES  b  SECUNDUS  c  ET  MERITISSIMUS  d,  CUJUS  MEMORIAM  QUI 
NOVIT  LIBENS  e  RECOLET,  QUI  NON  NOVIT  VIRTUTE  ET  /  MORUM  CANDORE  COMMENDATISSI- 
MUM  VIXISSE  SCIET.  SdET  g  DEFUNCTUM  LEGATIONEM  PRO  COLLEGIS  AGENTEM.  HuiC  IN  EXTRE- 
MIS AGENTI  h  LECTISSIMA  ET  DILECTISSIMA  UXOR  MARTHA  BrITANNEA  3  ACCURENS,  IMPLACABILI 
NECESSITATI  SUCCURRERE  IMPAR,  AHÎ  i  MANES  COMPOSUIT  ET  MOERENS  RECESSIT.  OBIIT  ANNO 
SALUTIS  MDCXIX,  DIE  RESURRECTIONIS  DOMINI  ',  AETATIS  k  ANNO  l  XLIX°. 


1.  Troche  (fol.  279  v°)  place  cette  épitaphe  : 
«  sous  le  collatéral  de  la  paroisse  ». 

2.  Philibert  Lenet,  pourvu  de  l'office  de  se- 
cond président  à  la  Cour  des  Comptes  de  Dijon 
le  20  février  1597,  a  prêté  serment  le  16  décembre. 
Il  a  résigné  en  1619  en  faveur  de  Philibert  Bernar- 
don,  qui  a  été  pourvu  le  20  septembre  suivant 
(J.  d'Arbaumont,  Armoriai  de  la  Chambre  des 
Comptes  de  Dijon,  Dijon,  1881,  gr.  in-8°,  p.  46 
et  49).  Sur  la  famille  Lenet,  originaire  de  Lorrai- 


ne, voir  ibid.,  p.  46-48,  et  H.  Beaune  et  J.  d'Ar- 
baumont, La  noblesse  aux  États  de  Bourgogne..., 
Dijon,  1864,  in-4°,  p.  221. 

3.  On  trouvera  sur  la  «  famille  considérable  » 
des  Bretagne,  des  renseignements  utiles  dans 
d'Arbaumont,  Armoriai...,  p.  93,  et  dans 
Beaune  et  d'Arbaumont,  La  noblesse...,  p.  141, 
mais  l'épouse  de  Philibert  Lenet  n'y  est  pas 
mentionnée. 


5  A 


70  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

Armes.  Lenet  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  en  pointe  d'un  croissant  d'argent 1. 

Bretaigne  :  d'azur  à  trois  grillets  d'or  posés  2  et  1,  accompagnés  en  chef  d'une 
nuée  d'argent  et  d'un  croissant  du  même  en  pointe  2. 

Mss  A2,  p.  396;  —  B4,  p.  422;  —  VP2,  p.  705;  —  Troche,  fol.  279  v°. 

a)  rationalis  decuriae,  A2,  B4,  Tr.;  —  b)  praesses,  B4;  —  c)  om.  Tr.;  —  d)  moritissimus,  B4;  moestiss.,  Tï.;  — 
e)  liberis,  A2,  B4,  VP2;  —  /)  ex,  Tr. ;  —  g)  soret,  Tr.;  —  h)  agentis,  Tr. ;  —  i)  incapax,  A2;  imparali,  B4;  —  j)  om. 
A2;  —  k)  aeta,  B4;  —  l)  om.  A2,  B4. 


CHAPELLES   DU    CHOEUR.   —   CÔTÉ   DROIT 
CHAPELLE    SAIXT-ROCH 

Il  y  avait,  à  la  fin  du  xve  siècle,  derrière  le  chœur,  un  autel  dédié  à  saint  Roch, 
avec  une  statue  du  saint  et  deux  tableaux  de  bois  contenant  le  mémorial  (comme- 
morationes)  et  les  oraisons  de  saint  Roch  3.  Vers  la  même  époque,  il  existait 
dans  le  pourtour  du  chœur  (in  ambitu  chori  ou  rétro  chorum)  un  autel  dédié  à 
saint  Sébastien,  sans  doute  parce  qu'on  avait  placé  à  proximité  les  reliques  de  ce 
saint  apportées  de  Soissons  à  l'automne  1475  4.  Nous  savons  d'autre  part  qu'une 
chapelle  fut  bâtie  en  1520-1521  à  droite  de  la  chapelle  du  chevet,  sur  l'emplace- 
ment de  l'hôtel  de  la  Rose,  ayant  pignon  sur  la  rue  de  l'Arbre-Sec,  et  qu'elle  fut 
dédiée  à  saint  Roch  5.  C'est  très  probablement  celle  où,  en  1546,  les  confréries 
de  saint  Roch,  de  saint  Sébastien  et  de  sainte  Barbe  avaient  leur  siège  6.  Plus 
tard,  au  xvne  siècle,  la  confrérie  du  Saint-Sacrement  a  son  siège  dans  la  même 
chapelle,  qui  en  prend  le  nom  de  chapelle  du  Saint-Sacrement 7.  Le  manuscrit  E3 
(Arsenal,  4  622,  fol.  165)  place  l'épitaphe  de  Marie- Geneviève  Gangnot  (ci-des- 
sous, n°  2  143)  «  derrière  le  chœur  des  chanoines,...  en  face  de  la  chapelle  de  la 
Communion  »,   ce   qui  s'accorde  difficilement  avec  l'existence   d'une   chapelle 


1.  D'Arbaumont,  op.  cit.,  p.  46,  donne  des 
armoiries  de  cette  famille  une  description  dif- 
férente :  d'azur  à  la  fasce  ondulée  d'argent 
accompagnée  de  trois  quint efeuilles  d'or  po- 
sées 2  et  1. 

2.  D'Arbaumont  (op.  cit.,  p.  93)  et  Beaune 
et  d'Arbaumont  (op.  cit.,  p.  141)  blasonnent 
ainsi  les  armes  des  Bretagne  :  d'azur  à  la  fasce 
ondulée  d'or,  accompagnée  en  chef  de  trois  gre- 
lots d'or  du  même  alignés  et,  en  pointe,  d'un 
croissant  d'argent.  C'est  aussi  la  leçon  de  Riet- 
STAP,  Armoriai  général. 

3.  Délibération  du  chapitre,  3  mai  1499 
(Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  145  v°). 

4.  Encore  en  janvier  1518  et  février  1519,  on 
y  célébrait,  le  jeudi  «  ex  elemosinis  »,  une  messe 
«  de  Recordare  »  (ibid.,  LL  398,  fol.  222  v°  et 
223).  Le  10  octobre  1475,  le  chapitre  avait  décidé 


de  porter  solennellement  en  procession  le  lende- 
main les  reliques  récemment  reçues  de  Soissons 
(ibid.,  id.,  fol.  193  v°).  C'étaient  des  parcelles 
détachées  des  reliques  apportées  de  Rome  en 
826  à  l'abbaye  de  Saint-Médard. 

5.  Troche,  fol.  251  v°-252. 

6.  Délibération  du  16  avril  1546  (n.  st.) 
[Arch.  nat.,  LL  402,  fol.  76  v0].  Il  convient  de 
noter  que  ces  trois  saints  étaient  invoqués  contre 
les  maladies  contagieuses,  spécialement  contre 
la  peste,  et  que  ce  fléau  exerça  de  terribles  ravages 
au  xvie  siècle  (Emile  Mâle,  L'art  religieux  de  la 
fin  du  Moyen  Âge...,  Paris,  1908,  in-4°,  p.  187- 
191). 

7.  Troche,  fol.  252  v°.  —  Piganiol  de  la 
Force,  Description...  de  Paris,  t.  II,  1765, 
p.  214. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


71 


bâtie  en  1608,  pour  la  communion,  sur  le  côté  droit  du  porche  1.  Il  est  assez 
naturel  de  penser  que,  soit  avant  1608,  soit  plus  ou  moins  longtemps  après, 
la  distribution  de  la  communion  se  soit  faite  dans  la  chapelle  du  Saint-Sacre- 
ment. 

Aujourd'hui,  c'est  la  chapelle  de  la  Bonne  Mort  2. 


PIERRE    DE    HAVERON 

Lame  de  cuivre  attachée  sur  le  mur  de  la  chapelle  de  Saint-Roch. 

2  125.  —  Cy  devant  gist  noble  homme  Pierre  de  Haveron,  luy  vivant  greffier  civil 
et  criminel  en  la  senechaussee  du  mayne,  qui  deceda  le  24e  jour  d'avril  l'an  mil  cinq  a 
[centz  quatre  vingt  quinze]  3. 

Armes.  D'azur  à  deux  feuilles  de  fougère  d'argent,  une  en  chef,  l'autre  en  pointe,  à  une 
gerbe  de  blé  d'or  b. 

Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  p.  376;  —  VP2,  p.  691;  —  Troche,  fol.  253. 
a)  l'an  mil  cinq  om.  A2;  —  b)  au  1er  canton  add.  A2. 


SERAPHIN   THIELEMENT   +   ANNE   ROURSIN 

Tombe  de  pierre  à  gauche  de  l'autel  de  la  chapelle  de  Saint-Roch. 

2  126.  —  Cy  repose  noble  homme  Séraphin  Thielment  4,  en  son  a  vivant  b  seigneur  c 

DU  d  CHASTEL  DE  GuYENCOURT  e,  CONSEILLER  SECRÉTAIRE  DU  ROY  f,  MAISON  ET  COURONNE  DE 

France  et  des  finances,  greffier  du  Grand  Conseil,  lequel  deceda  le  12e  o  d'octobre 
1602,  aagé  de  69  ans  6  mois  h. 


1.  Troche,  fol.  230. 

2.  Arch.  nat.,  LL  731,  fol.  83. 

3.  Le  20  juin  1595,  Claude  Hardy,  procureur 
au  Châtelet,  exécuteur  testamentaire  de  Pierre 
Haveron,  donne  quittance  en  cette  qualité  d'un 
quartier  (16  écus  deux  tiers)  de  rente  sur  les 
greniers  à  sel,  quartier  échu  le  31  mars  précédent 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  494,  doss.  33  860, 
p.  4). 


4.  Séraphin  Thielement  (graphie  de  ses  signa- 
tures autographes)  avait  été  reçu  secrétaire  du 
Roi  le  25  septembre  1565,  par  résignation  de 
Jean  Lalemant.  H  résigna  lui-même  le  20  octo- 
bre 1589  en  faveur  d'Emilian  Camus  et  le  18 
décembre  1594  en  faveur  de  son  fils  Jérôme  à 
condition  de  survivance  (Tessereau,  op.  cit., 
t.  I,  p.  133,  222  et  230).  Qualifié  notaire  et  secré- 
taire du  Roi  le  14  janvier  1570,  il  ajoute  à  ce 
titre,    dans    une   pièce   du    16   novembre   1579, 

5*. 


72 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


Et  dame  Anne  Boursin  l,  son  espouse,  laquelle  deceda  le  5  juin  1626! 

POUR    EULX  3. 


Priés  Dieu 


Armes.  Thielement  :  d'azur  à  trois  fasces  d'or,  à  un  écu  en  cœur  de  k...,  à  une  croix  ancrée 
de  l...  cantonnée  de  quatre  étoiles  de  l  ... 

Boursin   :  d'argent  au  chevron  dem  ...  accompagné  en  chef  de  deux  étoiles"1  et 
d'un  lion  n  en  pointe,  à  un  croissant  °  en  chef. 

Mss  A2,  p.  381;  —  B4,  p.  347-348;  —  VP1,  fol.  38;  —  VP2,  p.  682;  —  Troche,  fol.  253. 

a)  en  son  om.  VP1,  Tr.;  —  b)  om.  Tr.;  —  c)  s\  VP1;  —  d)  fief  du  add.  VP1;  —  e)  Guine,  A2,  B4;  Guive,  VP2; 
Guisne,  Tr.;  — /)  de  la  add.  VP1;  —  g)  10,  VP1;  —  h)  aagé...  mois  om.  Tr.;  —  i)  5  juin  1626  om.  A2,  B4,  VP2; 
l'an  16..,  VP1;  — j)  Priés...  eux  om.  VP1;  —  k)  d'azur,  Institut,  p.  1273;  —  ï)  d'or,  Institut;  —  m)  de  gueules,  Ins- 
titut; —  n)  de  sable,  Institut;  —  o)  d'azur,  Institut. 


SERAPHIN   THIELEMENT 


Plaque  de  cuivre  sur  un  cercueil  dans  la  même  chapelle,  avec  armoiries. 

2  127.  —  Hoc  jacet  in  tumulo  //  Seraphinus  Thielement,  //  castellanus  castellaniae 
de  guidonis  curia,  //  vulgo  de  guyencourt,  consiliarus,  notarius  //  et  secretarius 
domini  nostri  Régis,  domus  coronaeque  //  Franciae  et  in  Magno  suo  Consilio  actua- 

RIUS,  //  QUI  VIXIT  ANNOS  OCTO  ET  SEXAGINTA,  MENSES  SEX,  //  DIES  VERO  XV.  ObIIT  ANNO  RePA- 
RATIONIS  HUMANAE  //  MILLESIMO  SEXCENTESIMO  SECUNDO,  MENSIS  //  OCTOBRIS  DUODECIMO.  — 
Requiescat  IN  PACE. 

Ms.  Troche,  fol.  253  v°-254. 


celui  de  greffier  du  Grand  Conseil  (Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  2  825,  doss.  62  779,  p.  2-10). 
Des  lettres  non  datées  d'Henri  III  lui  confèrent 
l'office,  nouvellement  créé,  de  greffier  des  pré- 
sentations du  Grand  Conseil,  qu'il  pourra  cumu- 
ler avec  celui  de  greffier  de  ce  Conseil  (ibid., 
ms.  fr.  5  085,  fol.  215).  Le  27  janvier  1593,  tou- 
jours qualifié  de  secrétaire  du  Roi  et  greffier  du 
Grand  Conseil,  et  se  disant  en  outre  greffier 
en  la  Chambre  du  Tiers  État  de  la  Ligue,  il 
dresse  procès-verbal  de  la  venue  aux  Etats  de  la 
Ligue,  dans  la  grande  salle  du  château  du  Louvre, 
du  légat  Philippe  de  Sega,  cardinal  évêque  de 
Plaisance  (ibid.,  ms.  fr.  4  325,  fol.  68).  —  Le 
10  mai  1583,  il  avait  rendu  hommage  aux  mains 
du  Chancelier  pour  les  vieux  château,  terre  et 
seigneurie  de  Guyancourt,  Yvelines,  arr.  de 
Versailles,  cant.  de  Versailles-Ouest,  dont  il  était 
devenu  adjudicataire  par  arrêt  du  Parlement 
contre  le  curateur  aux  biens  vacants  de  feu  Yves 
Brinon,    écuyer;    mêmes    hommages    en    plus, 


pour  les  fiefs  de  Gallye  et  de  Richard  de  Vailly, 
de  même  origine,  les  20  janvier  1587  et  21  fé- 
vrier 1596  (L.  Mirot,  op.  cit.,  n08  987,  1116  et 
1117).  Le  fief  de  Gallye  fut  uni  à  la  seigneurie 
de  Guyancourt,  en  faveur  de  Séraphin  Thiele- 
ment, par  lettres  patentes  de  janvier  1588  (Bibl. 
nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  825,  doss.  62  779,  p.  26). 
—  Le  14  août  1603,  Séraphin  Thielement,  fils 
et  héritier  du  précédent,  rend  hommage  lige 
pour  ces  mêmes  seigneuries  et  fiefs  mouvant 
ligement  du  Roi  à  cause  de  la  châtellenie  de 
Châteaufort  (L.  Mirot,  op.  cit.,  n°  1118). 

1.  Anne  était  sans  doute  fille  —  ou  proche 
parente  —  de  François  Boursin,  reçu  secrétaire 
du  Roi  le  21  mars  1613,  à  la  place  d'Etienne 
Puget  et  remplacé  à  son  tour,  le  29  mai  1618,  par 
Joseph  Le  Coq  (Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  295  et 
305).  Elle  était  sœur  de  Nicolas  Boursin  (Bibl. 
nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  565,  doss.  57  258,  p.  5). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  73 


ANNE    BOURSIN 

Inscription  sur  un  cercueil  dans  le  caveau  de  la  chapelle  Saint-Roch. 

2  128.  —  Damoiselle  Anne  Boursin,  //  veufve  de  defunct  Maistre  Séraphin  //  Thiele- 
ment,  secretaire  du  roy,  //  qui  deceda  le  5  juin  //  1626. 

Ms.  Troche,  fol.  254. 


FRANÇOIS   THIELEMENT 

Plaque  de  cuivre  sur  un  cercueil  dans  le  même  caveau  1. 

2  129.  —  Franciscus  Thielement  2,  //  Régis  a  Secretis,  hic  expecto  //  resurrectio- 
nem  et  //  misericordiam,  natus  //  tertio  septembris  1579. 

Ms.  Troche,  fol.  253  v°. 


MARIE    THIELEMENT 


Plaque  de  cuivre  sur  un  cercueil,  le  plus  près  du  sol  et  du  mur  de  cloison,  à 
gauche,  dans  le  caveau  de  la  chapelle  Saint-Roch. 


1.  Guilhermy  (Inscriptions...,  t.  I,  p.  158)  le  6  août  1608,  sur  la  résignation  de  Louis 
signale  cette  épitaphe  sans  en  publier  le  texte  et  Rousseau  (t.  I,  p.  275;  voir  ci-dessous,  p.  74,  n.  2), 
la  date  de  «  1570  »,  au  lieu  de  «  1579  ».  et  le  6  juin  1613,  sur  la  résignation  de  Macé  Le 

Boullanger  (t.  I,  p.  296).  C'est  à  ce  dernier  rési- 

2.  Tessereau  mentionne  deux  fois  la  récep-  gnataire  que  succède  assurément  Germain 
tion  d'un  François  Thielement  (est-ce  le  même?)  :         Courtin  le  7  avril  1634  (Id.,  ibid.,  t.  I,  p.  359). 


74 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


2  130.  —  Damoiselle  Marye  Tiellement  l,  //  veuve  de  feu  Louis  Rousseau  2,  //  escuyer, 

SIEUR   DE  TRAVERSANNE  3,  //  CONSEILLER   ET   SECRETAIRE  DU   ROY,  //  COVRENT  SA  SOIXSANTE  ET 
QUINZIEME  ANNÉE,    //   DECEDÉ[e]   LE  4eme   JOUR   DE   NOVEMBRE   //   (1661). 

Ms.  Troche,  fol.  253  v°. 


GUILLAUME    TURPIN 


FRANÇOISE    DE    MARLE 


Sur  une  tombe  de  pierre  au  bas  des  marches  de  l'autel  de  Saint-Roch. 

2  131.  —  Cy  GISENT  NOBLE  PERSONNE  GUILLAUME  TURPIN  4,  ESCUYER,  SEIGNEUR  DE  LA 
VERNADE  5,  EN  SON  VIVANT  NOTAIRE  ET  SECRETAIRE  DU  RoY  ET  SON  VALET  DE  CHAMBRE  ORDI- 
NAIRE a,  ET  DAMOYSELLE  FRANÇOISE  6  DE  MARLE,  SON  ESPOUSE,  QUI  SONT  DECEDES,  SÇAVOIR 
LEDIT  TURPIN  AU  PAYS  DE  FLANDRE,  LE  12e  JOUR  D'OCTOBRE  1564,  ET  LADITE  DE  MARLE  LE 
15e  JOUR  D'AOUST  L'AN  15..  —  En  REPOS  SOIENT  LEURS  AMES. 

Armes.  Turpin  :  écartelé  :  aux  1  et  4,  de  gueules  à  la  fasce  d'or  accompagnée  en  chef  de 
trois  pommes  de  pin;  aux  2  et  3,  un  lion  accompagné  en  chef  de  trois  aiglettes  de... 

Marle  :  d'or  à  trois  merles  de  sable. 

Mss  A2,  p.  388;  —  B4,  p.  380-381  ;  —  VP2,  p.  692;  —  Troche,  fol  252  v°-253. 
a)  om.  VP2. 


1.  Marie  Thielement  était  fille  de  Séraphin 
et  d'Anne  Boursin  et  sœur  de  Séraphin  et  de 
Léonard  Thielement  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  2  825,  doss.  62  779,  p.  25). 

2.  D'après  Tessereau  (op.  cit.,  t.  I,  p.  255), 
un  nommé  Louis  Rousseau  a  été  reçu  secrétaire 
du  Roi,  le  1er  janvier  1605,  après  résignation  de 
Pierre  Le  Villain  du  Haullondel.  Celui  dont  il  est 
ici  question  est,  d'après  les  termes  de  l'épitaphe, 
mort  dans  l'exercice  de  sa  charge  de  conseiller 
secrétaire  du  Roi.  H  pourrait  donc  s'identifier 
avec  le  personnage  portant  les  mêmes  nom  et 
prénom  cité  par  Tessereau  (ibid.,  p.  429)  à  la 
date  du  4  avril  1650,  remplacé  après  son  décès 
par  Claude  Boucaut.  En  fait,  le  31  juillet  1649, 
Marie  Thielement  est  qualifiée  de  veuve  de  feu 
Louis  Rousseau  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol. 
2  565,  doss.  57  258,  p.  6).  Cependant  le  même 
Tessereau  (op.  cit.,  t.  I,  p.  275)  indique,  dès  le 
6  août  1608,  une  résignation  d'un  Louis  Rous- 
seau en  faveur  de  François  Thielement,  vrai- 
semblablement allié  à  sa  famille,  peut-être  seu- 


lement   résignation    à    survivance    qui    n'aurait 
pas  eu  effet. 

3.  Sans  doute  Traversonne  (Vienne,  arr.  de 
Poitiers,  cant.  et  comm.  de  Vouillé). 

4.  Guillaume  Turpin  a  été  reçu  secrétaire  du 
Roi,  maison  et  couronne  de  France  le  10  mai 
1544,  à  la  place  de  Jean  Du  Thier,  résignant. 
Après  avoir  résigné  lui-même,  il  fut  remplacé 
par  Jean  Brachet,  le  15  janvier  1563  (Tessereau, 
op.  cit.,  t.  I,  p.  98  et  131).  —  Le  22  janvier  1564 
(n.  st.),  il  donnait  quittance  de  149  1.  7  s.  6  d.  t. 
pour  une  année  de  ses  gages  comme  valet  de 
chambre  ordinaire  du  Roi,  savoir  :  6  s.  t.  par 
jour  pour  ses  gages  proprement  dits  et  10  L 
par.  pour  une  année  de  droit  de  manteau  (Bibl. 
nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  899,  doss.  64  406,  p.  4). 

5.  Sans  doute  la  Vernade,  Yonne,  arr.  de 
Joigny,  cant.  et  comm.  de  Villeneuve-sur- Yonne. 

6.  Françoise  ne  figure  pas  dans  la  généalogie 
de  la  famille  de  Marie  publiée  par  Blanchard 
Les  Presidens  au  mortier...,  p.  89-97. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


75 


MATHURIN    CARTIER   +   ADENETTE    HAZARD 

Epitaphe  sur  un  des  piliers  du  déambulatoire,  vis-à-vis  de  la  chapelle  de  Saint- 
Roch. 

2  132.  —  Messieurs  les  doyen,  chanoyne  et  communauté  de  L'église  de  céans  sont 
tenus  de  faire  dire  à  perpetuite  en  ladite  eglise  deux  a  obits  1  pour  le  remede  et  salut 
des  ames  de  feu  mathurin  cartier  2,  en  son  vivant  bourgeois  de  paris,  et  de  adenette 
hazard,  sa  femme,  laquelle  trepassa  le  8e  b  jour  d'octobre  1554  et  gist  en  sepulture 
cy  devant,  auprès  le  pilier,  et  ledit  mathurin  cartier  est  decede  le  ...  3  mil  cinq  cent 

ET  c... 

Mss  A2,  p.  393;  —  B*,  p.  406-407;  —  VP2,  p.  700;  -  Troche,  fol.  155  et  259  v°. 

a)  dix,  B4,  VP2,  Tr. ;  —  b)  18e,  VP2;  —  c)  mil  cinq  cent  et...  Priez  Dieu  pour  qu'il  ait  leurs  âmes!  add.  Tr. 


JEAN  CHARPENTIER  +  CATHERINE  ROULIER 

Epitaphe  sur  une  tombe  au  pied  d'un  pilier  du  déambulatoire,  vis-à-vis  la 
chapelle  de  Saint-Roch. 


1.  Ces  deux  obits,  fondés  le  4  juillet  1544 
(voir  la  note  2),  ont  été  réduits  à  un  seul  le  4  août 
1637  (Arch.  nat.,  LL  413,  fol.  83  v°). 

2.  Le  19  octobre  1529,  Mathurin  Cartier  a 
racheté,  moyennant  81  1.  t.,  la  rente  annuelle 
de  108  s.  par.  par  lui  due  «  nuper  »  à  la  commu- 
nauté de  Saint-Germain  l'Auxerrois  sur  deux 
maisons  rue  Saint-Honoré  auprès  de  celle  où 
pend  pour  enseigne  le  Disque  d'étain  (ibid., 
LL  401,  fol.  147  v°).  [Est-ce  la  même  maison 
que  celle  du  Plat  d'estain,  n°  89  actuel,  qui 
appartenait  avant  1629  à  Chesnelon,  greffier  du 
Conseil,  citée  par  Jacques  Boulenger,  Dans 
la  vieille  rue  Saint-Honoré,  p.  134?]  Le  4  juillet 
1544,  Mathurin  Cartier  et  Adenette  Hazard  don- 
nent aux  chanoines  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
une  maison,  même  rue,  à  l'enseigne  de  YEscre- 
visse  (Arch.  nat.,  Y  89,  fol.  367),  n°  35  actuel 
(Boulenger,  op.  cit.,  p.  71),  et  60  1.  de  rente 
sur  David  Charlet,  contrôleur  des  guerres,  demeu- 
rant à  Argenteuil  (Arch.  nat.,  Y  89,  fol.  367). 
Le  même  jour,  Adenette  Hazard  donne  aux  mêmes 
partie  d'une  maison  rue  des  Lavandières,  à 
YÉcu  de  France,  pour  la  fondation  de  deux  obits 
(ibid.,  id.,  fol.  370).  Le  16  mars  1547,  Mathurin 
Cartier  et  Adenette  Hazard  donnent  à  Philippe 


Doc,  marchand  de  vins,  bourgeois  de  Paris, 
et  à  Jeanne  Hazard,  sa  femme,  leur  cousin  ger- 
main et  cousine  germaine,  une  portion  de  la 
maison  de  YÉcu  de  France  et  d'une  rente  sur 
Claude  d'Orléans,  maître  fourbisseur  et  gar- 
nisseur  d'épées  à  Paris  (ibid.,  Y  92,  fol.  336  v°). 
Le  14  août  1548,  Mathurin  Cartier  donne  à 
Antoine  de  Bray,  receveur  d' Argenteuil,  une 
rente  de  100  s.  sur  une  maison  à  Argenteuil, 
rue  des  Gallardons  (ibid.,  Y  93,  fol.  432  v°). 
Le  17  juillet  1550,  Jacques  Boisselet,  sergent  de 
l'Hôtel  de  Ville  de  Paris,  et  Ysabeau  Hazard, 
sa  femme,  donnent  à  Mathurin  Cartier  et  à 
Adenette  Hazard,  leurs  beau-frère,  belle-sœur 
et  sœur,  une  rente  de  15  s.  sur  une  maison  à 
Argenteuil,  carrefour  du  Regnard  (ibid.,  Y  96, 
fol.  54  v°). 

3.  Après  le  8  janvier  1560  si  Mathurin  Cartier 
doit  être  identifié  avec  le  personnage  des  mêmes 
nom  et  prénom  qui,  qualifié  «  maître  tailleur 
d'habits  à  Paris  »,  avait  pour  servante  Marie 
Doquet,  lors  du  contrat  de  mariage  passé  à  cette 
date  entre  ladite  Marie  Doquet  et  Guillaume 
Guynoye,  maître  chaudronnier  à  Paris,  le  8  jan- 
vier 1560  (ibid.,  Y  101,  fol.  100). 


76 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


2  133.  —  Cy  gist  honorable  homme  Jehan  Charpentier  l,  en  son  vivant  marchand 

ET  BOURGEOIS  DE  PARIS,  JADIS  MARGUILLIER  DE  CEANS,   LEQUEL  DECEDA  LE  10e  JOUR  D'AVRIL 
1584. 

AUSSY   GIST   HONORABLE   FEMME   CATHERINE  ROULIER  2,   JADIS   FEMME   DUDIT   CHARPENTIER, 
QUI   DECEDA   LE... 

Armes.  Charpentier  :  d'azur  à  la  bande  échiquetée  d'or  et  de  gueules  et  de  deux  traites  3, 
accompagnée  de  deux  licornes  d'argent. 

Roulier   :  d'azur  à  trois  mains  droites  ouvertes  d'argent,  au  croissant  du  même 
en  pointe,  au  chef  de  gueules  à  trois  étoiles  d'or  4. 

Mss  A2,  p.  393;  —  B4,  p.  407;  —  VP2,  p.  700;  —  Troche,  fol.  259  v°-260. 


JEAN   DE    LA   POTERNE    +   PERRETTE    CLUTIN 
Tombe  derrière  le  chœur,  devant  la  chapelle  de  Saint-Roch. 
2  134.  —  Cy  gist  a  honorable  homme  b  sire  Jehan  de  la  Poterne  5,  jadis  bourgeois 


1.  Jean  Charpentier  habitait  en  1563  rue 
Tirechappe  [absorbée  en  1854  par  la  rue  du 
Pont-Neuf],  sans  doute  dans  la  maison  acquise 
de  la  fabrique  des  Saints-Innocents  par  son  père, 
Fiacre  Charpentier,  marchand  drapier,  bour- 
geois de  Paris  et  échevin.  Il  participa,  cette 
même  année,  le  1er  juillet,  à  la  succession  de 
celui-ci  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  686,  doss. 
16  016,  p.  454).  Il  n'est  pas  certain  qu'il  puisse 
être  identifié  avec  le  «  marchand  trafiquant 
de  sel  sur  la  mer  »  qui  habitait  en  1575  et  en 
1576  rue  des  Prêcheurs  et  portait  les  mêmes 
nom  et  prénom  (Registres...  du  Bureau  de  la 
Ville...,  t.  VII,  p.  261,  279  et  385).  Le  volume 
685  des  Pièces  originales  (doss.  16  016,  p.  228 
et  suiv.)  contient,  de  Jean  Charpentier,  plusieurs 
quittances  de  rentes  des  années  1579  et  1581. 
Une  généalogie  de  sa  famille  se  trouve  dans 
le  volume  686  (doss.  16  016,  p.  454).  —  L'épi- 
taphe  d'un  de  ses  frères,  Michel,  marchand 
drapier  comme  leur  père,  mort  en  1590,  se 
trouvait  à  Saint-Eustache  (Êpitaphier...,  t.  IV, 
n°  1530).  —  Voir  ci-dessous  n°  2173,  l'épitaphe 
de  Jacques  Le  Peultre,  gendre  de  Jean  Char- 
pentier. 

2.  D'après  une  généalogie  manuscrite  (Bibl. 
nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  585,  doss.  15  365, 
fol.  103  et  106),  Catherine  serait  la  dernière 
fille  de  Jean  Rouillé,  écuyer,  et  de  Charlotte 
Leschassier;  le  même  document  la  donne  comme 
étant  la  mère  de  Marie  Charpentier,  femme  de 
Jacques  Le  Peultre,  secrétaire  du  Roi  le  9  janvier 
1585. 

3.  Une  note  contenue  dans  un  ms.  de  la 
Bibliothèque  nationale  (Pièces  orig.,  vol.  686, 
doss.   16  016,   p.   456),  l'ordonnance  de  confir- 


mation des  commissaires  généraux  sur  le  fait 
des  armoiries  (13  août  1700)  [ibid.,  p.  468] 
et  le  ms.  de  l'Institut  (p.  1320)  disent  :  «  trois 
traits  ». 

4.  Institut,  p.  1320  :  de  gueules  à  trois  mains 
ouvertes  d'or,  au  croissant  d'argent  en  pointe, 
au  chef  d'or  à  trois  étoiles  de  gueules. 

5.  Jean  de  la  Poterne,  seigneur  de  Trappes 
(Yvelines,  arr.  et  cant.  de  Versailles-ouest), 
avocat  en  Parlement  (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  18  660, 
fol.  246  v°,  généalogie  Clutin;  Pièces  orig., 
vol.  786,  doss.  Cleutin,  p.  27).  Peut-être  doit-il 
être  identifié  avec  un  échevin  des  mêmes  nom 
et  prénom,  cité  de  1424  à  1428  (Comptes  du 
domaine  de  la  Ville,  t.  I,  col.  54,  97,  105,  160 
et  171).  C'est  très  vraisemblablement  lui  qui  fit 
partie  d'une  association  formée  au  début  de  1430, 
à  l'instigation  des  échevins  de  Paris,  association 
qui  fit  charger  en  Normandie  un  bateau  de  blé, 
de  lard,  de  beurre  et  de  denrées  diverses  pour  le 
ravitaillement  de  Paris  (Journal  d'un  bourgeois 
de  Paris,  éd.  Al.  Tuetey,  p.  250,  n.  4  de  la  p.  249). 
Il  y  avait  en  1457-58  un  Jean  de  la  Poterne, 
changeur,  habitant  rue  Jean-Tison  (Comptes  du 
domaine  de  la  Ville,  t.  II,  col.  50).  Il  ne  peut 
s'agir  de  notre  personnage,  si  celui-ci  est  bien 
mort  en  1440,  comme  le  dit  le  seul  manuscrit 
VP1;  mais  ce  pourrait  être  le  fils  de  ce  premier 
Jean  de  La  Poterne  et  de  Perrette  Clutin,  donc 
le  petit-fils  d'Henri  Clutin,  aussi  «  marchand 
changeur  »  (ci-dessous,  p.  77,  n.  1).  Un  autre  La 
Poterne,  Pierre,  est  fréquemment  cité,  au  milieu 
du  xve  siècle,  avec  la  qualité  de  bourgeois  de  Paris, 
dans  le  Registre...  des  compagnies  françaises 
(Bibl.  nat.,  coll.  Moreau,  vol.  1  062,  passim). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


77 


de  Paris,  et  dame  Perrette  Clutin  \  sa  femme,  en  leur  c  vivant  d  seigneur  et  dame  de 

FRESNE  e,   VIVANT  ADVOCAT   EN   PARLEMENT  f,   ET   LEURS   ENFANS,   LEQUEL  MAISTRE  JeAN   DE   LA 

Poterne  0  trépassa  le  10e  jour  D'Aoust  1440  h. 

Armes.  La  Poterne  :  de  gueules  à  deux  haches  adossées  d'argent  emmanchées  d'or. 
Clutin  :  d'argent  au  chef  crénelé  i  d'azur  à  V étoile  d'or  au  franc  quartier. 

Mss  A2,  p.  393;  —  B4,  p.  406;  —  VP1,  fol.  40;  —  VP2,  p.  700;  —  Troche,  fol.  252  v°. 

o)  Cy  gisent,  VP1  ;  —  b)  personne,  VP1  ;  —  c)  son,  B4,  VP2  ;  —  d )  en  leur  vivant  om.  VP1  ;  —  e)  Fresne  om.  A2, 

B4,  VP2;  de de ,  Tr. ;  —  /)  Fresne,  luy  et  Me  Pierre  de  la  Poterne,  advocat  en  Parlement,  VP1;  —  g)  de  la 

Poterne  om.  VP1;  —  h)  14..,  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  —  i)  bretessée  (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  18  660,  fol.  246  v°). 


ANSELME    DE    LA    PORTE    DE    L'ARTAIDIERE 

Contre  un  pilier  devant  la  chapelle  de  Saint-Roch  2. 

2  135.  —  D.O.M.S.  //  Aspice,  viator,  et  mane  nec  mânes  despice.  //  Anselmo  a  Porta 

DE  LHARTAUDIERE  a  3,  NOBILI  ORTO  GENERE  NEC  DEGENERI  VIRO  b,  SUMMO  c  REVERENDISSIMO 
ANTISTITIS  GRATIANOPOLITANI  d  INSTITUTORI  e,  VICARIO  CUNCTIS  ECCLESIAE  CARIORI  f,  ORDI- 
NIBUS  0  DELPHINATUS  PROPRESIDI  ET  PRAESIDIO h  IPSORUM  AD  HENRICUM  III  REGEM,  RERUM 
PROVINCIAE  A  QUA  '  DILECTUS  ET  DELECTUS  '  EST  GERENDARUM  GRATIA,  DELEGATO.  FATA  INVIDA  k 
VIRI  l  DUM  m  ANIMUM  PEROSA  AN[TECES]SUNT  EXITUM  n,  NE  MINIMO  QUIDEM  °  CONCITATA 
SCELLERE,  CELERARE  P,  ITA  PREMATURA  MORS  MATURUM  VIRUM  SUSTULIT  QUI  [SESE?]  IN  SUBLIME9 
EXTULIT  EAMQUE  r  VICIT  PRECOGITANS  s,   QUIA  CAUTIUS  <   ET  CASTIUS  w  VIXIT. 

ANT.  v  SERVIENT  w  4,   JURIS   EORUMDEM   ORDINIS  x  VINDEX,   ETIAM  VINDICATURUS,   EXTINCTUM 

MNHM02INON2/  istud  poni  curavit,  anno  ultimi  temporis  M.DC.VL 
Anselmus  a  Porta.  Perz  me  matri  salus,  nascenti  data  mors  aa,  morienti  vita.  Quid  bb 

ERGO   ME   FLES  cc?  PRO   ME  NATA  CADENTI  dd  SALUS. 

Armes.  Écartelé  :  aux  1  et  4,  de  gueules  à  la  croix  d'argent;  aux  2  et  3,  écartelé  aux  1  et 
4  de  gueules  au  lion  d'argent,  aux  2  et  3  d'argent  au  lion  de  gueules.  Cimier 
au  casque  à  lambrequins. 

Mss  A2,  p.  381;  —  B4,  p.  346-347;  —  VP2,  p.  682;  —  Troche,  fol.  253. 

a)  L'Hartaudière,  B4,  VP2,  Tr.;  —  6)  om.  Tr.;  —  c)  ac  add.  VP2;  —  d)  Gratias  Nopolitani,  B4,  VP2;  Gratias  Napo- 
litain, Tr. ;  —  e)  initiatori,  B4,  VP2,  Tr. ;  — /)  curionibus,  Tr.;  —  g)  ordinum,  B4,  VP2,  Tr. ;  — •  h)  presido,  B4;  prae- 
sid..,  VP2;  —  i)  aqu.,  B4;  aeque,  Tr. ;  — j)  delectus  et  dilectus,  Tr. ;  —  A:)  invidua,  B4;  invidiosa,  VP2;  invidia,  Tr.; 

—  I)  vivi,  B4,  VP2;  —  m)  viridum,  Tr. ;  —  n)  om.  VP2;  —  o)  quondam,  A2;  — p)  scélérate,  Tr. ;  —  q)  sublimia,  Tr.; 

—  r)  eumque,  B4;  cumque,  VP2;  5)  praecogitus,  B4;  praecogitatus,  Tr. ;  om.  VP2;  —  t)  causius,  Tr. ;  —  u)  catius, 
B4;  casius,  Tr. ;  et  castius  om.  VP2;  —  v)  Aut.,  B4,  VP2,  Tr. ;  —  w)  Servi...,  VP2;  serviens,  Tr. ;  —  x)  ordinum,  B4, 
VP2,  Tr.;  —  y)  Mnymo  Sinon,  B4;  ....  Simon,  VP2;  Mnymo  si  non,  Tr.;  —  z)  pro,  B4,  VP2,  Tr.;  —  aa)  mox,  A2; 
mos,  B4,  Tr.;  —  bb)  quod,  A2,  Tr.;  —  cc)  fra,  Tr.;  —  dd)  cadente,  A2,  B4,  VP2. 


1.  Perrette  Clutin,  fille  d'Henri  Clutin,  mar- 
chand changeur  et  bourgeois  de  Paris,  et  de 
Pernelle  Luillier,  épousa  en  premières  noces 
N.  Maler  et,  en  secondes  noces,  Jean  de  la 
Poterne.  Une  généalogie  contenue  dans  le  dos- 
sier cité  des  Pièces  originales  (p.  27)  les  dit 
Perrette  Clutin  et  Jean  de  la  Poterne  enterrés  à 
Saint-Eustache,  mais  il  n'en  existe  aucune  men- 
tion au  tome  IV  de  YÉpitaphier.  Une  autre  généa- 
logie (ibid.,  p.  28)  les  dit  «  gisans  aux  Saints 
Innocens  ». 


2.  Troche  (fol.  253)  situe  cette  épitaphe  «  sur 
une  muraille  de  la  chapelle...  ». 

3.  La  famille  de  La  Porte  de  l'Artaudière 
était  une  branche  de  la  famille  dauphinoise  des 
La  Porte  (Chorier,  op.  cit.,  t.  III,  p.  459-460). 

4.  Les  Servien  sont  une  famille  dauphinoise 
à  laquelle  appartenait  Abel  Servien,  l'un  des 
plénipotentiaires  du  traité  de  Munster  (Guy 
Allard,  Dictionnaire...  du  Dauphiné,  t.  II, 
col.  626). 


78 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


MADELEINE    DE    SALVOO 

Sur  une  tombe  dans  la  chapelle  de  Saint-Roch  1. 

2  136.  —  Cy  gist  damoiselle  Magdeleine  de  Salvoo,  en  son  vivant  femme  de  noble 
homme  Jehan  de  la  Menardière  a  2,  seigneur  dudit  lieu  et  de  Corbepine  3,  capitaine 
de  Fougère  b,  conseiller  et  maistre  d-hostel  ordinaire  du  Roy,  laquelle  trépassa 
au  Louvre  à  Paris,  au  moys  de  mars  1550.  —  Priés  Dieu  pour  elle. 

Armes.  La  Menardière  :  d'argent  au  lion  de  sable  armé  et  lampassé  de  gueules. 
Salvoo  :  d'azur  à  un  lion  d'or,  au  chef  d'argent. 

Mss  A2,  p.  381;  —  B4,  p.  348;  —  VP2,  p.  682;  —  Troche,  fol.  253. 
a)  Menardie,  Tr.  ;  —  b)  Fougierre,  B4  ;  Fougieres,  VP2,  Tr. 


MARIE    LONGUET 

Tombe  de  marbre  noir  devant  la  chapelle  Saint-Roch,  près  de  la  chapelle 
d'Aligre. 

2  137.  —  Cy  gist  damoiselle  Marie  Longuet  a,  vivante  femme  de  Julien  Dufos  4, 

ECUYER,   SEIGNEUR  b  DE  MERY  5  ET  DE  LA  TAULE  c  6,  CONSEILLER  SECRETAIRE  DU  ROY,  MAISON 
ET   COURONNE   DE   FRANCE,    LAQUELLE   EN   SA   MEMOIRE   ET   DE   HUIT   ENFANS    QU'ELLE  A  LAISSÉ 


1.  Les  mss  B4  et  VP2  placent  cette  épitaphe 
devant  la  chapelle  de  Saint-Roch. 

2.  Le  25  février  1558  (n.  st.),  le  chapitre 
autorise  «  le  seigneur  de  la  Mesnardière  »  à  placer 
une  tombe  de  pierre  dans  la  chapelle  Saint- 
Roch  (Arch.  nat.,  LL  403,  fol.  267  v°).  —  Il 
semble  que  la  famille  de  la  Menardière  soit 
d'origine  normande. 

3.  Courbépine,  Eure,  arr.  et  cant.  de  Bernay. 

4.  Julien  Du  Fos  a  été  reçu  secrétaire  du  Roi 
le  21  octobre  1597,  par  résignation  de  Jacques 
Le  Bret.  Le  6  février  1617,  Pierre  Du  Fos  est 
reçu  conseiller  «  par  le  deceds  de  Julien  Du  Fos, 
son  père  »  (Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  237  et 
304). 


5.  Méry,  Oise,  arr.  de  Clermont,  cant.  de 
Maignelay.  Le  1er  mai  1603,  Julien  Du  Fos, 
conseiller  secrétaire  du  Roi,  rend  hommage  aux 
mains  du  Chancelier  pour  les  terres  de  Méry  et 
de  Lataule,  mouvant  du  comté  de  Clermont  et 
Table  de  Montdidier  (Léon  Mirot,  op.  cit., 
n°  3  990). 

6.  Lataule,  Oise,  arr.  de  Compiègne,  cant.  de 
Ressons-sur-Matz.  Le  30  septembre  1602,  Julien 
Du  Fos,  notaire  secrétaire  du  Roi,  du  nombre 
et  collège  ancien,  adjudicataire  par  décret  des 
Requêtes  du  Palais,  le  11  septembre  1602,  sur 
le  comte  de  Chaulnes,  chevalier  des  Ordres, 
Lieutenant  général  du  gouvernement  de  Picardie, 
rend  hommage  aux  mains  du  Chancelier  pour  la 
seigneurie    de    Lataule    (Id.,    ibid.,    n°  2  882). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


79 


VIVANS  DE  LEUR  MARIAGE  A,  POUR  LUY  ET  LES  SIENS,  FAIT  FAIRE  DE  MARBRE  NOIR  CETTE  SEPUL- 
TURE. —  Passant,  qui  lis  cecy,  prie  Dieu  pour  eux. 

Armes.  Du  Fos  :  de  gueules  à  trois  pals  d'or,  au  lambel  d'argent. 
Longuet  :  d'or,  au  chef  d'azur  à  trois  têtes  de  léopard  d'or. 

Mss  A2,  p.  381;  —  B4,  p.  349;  —  VP2,  p.  682;  —  Troche,  fol.  256. 
a)  Louquet,  Tr.  ;  —  b)  sr,  A2  ;  sieur,  B4,  Tr.  ;  —  c)  Taube,  VP2. 


JEANNE    LU1LLIER 

Devant  la  chapelle  Saint-Roch,  près  la  chapelle  d'Aligre. 

2  138.  —  soubz  ceste  tumbe  noire  cy-dessus  a  repose  aussi  le  corps  de  dame  jeanne 
luillier,  vivante  femme  de  messire  d'aligre  b  1,  conseiller  du  roy  en  ses  conseils 
d'Etat  et  privé  c,  laquelle  décéda  le  ...  jour  D'octobre  mil  six  cens  quarante  et  un. 

Armes.  Aligre  :  burelé  d'or  et  d'azur  de  dix  pièces,  au  chef  d'azur  à  trois  soleils  d'or. 

Luillier  :  d'azur  à  une  fasce  d'or  en  chef  surmontée  de  trois  croissants  du  même. 

Mss  A2,  p.  381;  —  B4,  p.  349;  —  VP2,  p.  683;  —  Troche,  fol.  256. 
a)  Sous  cette  même  tombe,  Tr.  ;  —  b)  Alligre,  B4  ;  —  c)  et  privé  om.  A2. 


MARIE    DE    BERNET 

2  139.  —  Aussi  auprès  de  la  chapelle  Saint  Roch  gît  a  le  corps  de  b  dame  Marie 

DE  c  BeRNET  2,  VIVANTE  d  FEMME  DE  MAISTRE  e  DANIEL  DE  PRIEZAC  3,    SEIGNEUR  DUDIT  LIEU  ET 


1.  Jeanne  Luillier  fut  la  première  femme 
d'Etienne  III  d'Aligre,  dont  l'épitaphe  est  publiée 
ci-dessous,  n°  2  145.  Elle  était  la  fille  de  François, 
seigneur  d'Intreville  (Eure-et-Loir,  arr.  de 
Chartres,  cant.  de  Janville)  et  d'Anne  Brachet 
de  Portmorand  (Moréri,  op.  cit.,  t.  I,  p.  378). 

2.  Il  existe  à  la  Bibliothèque  nationale  (Piè- 
ces orig.,  vol.  305,  doss.  6  667  et  Dossiers  bleus, 
vol.  88,  doss.  2  057),  deux  généalogies  de  la 
famille  de  Bernetz,  qui  serait  originaire  de  Vignon 
en  Piémont.  Ses  preuves  de  noblesse  avaient 
été  produites  vers  1677  par  François  de  Paule 
de    Bernetz,    écuyer,    seigneur    des    Arpentis; 


Marie,  femme  de  Daniel  de  Priezac,  n'y  figure  pas  ; 
elle  devait  cependant  appartenir  à  cette  famille, 
comme  le  démontre  l'identité  des  armes.  — 
Notons  au  passage  que,  d'après  une  indication 
du  Dossier  bleu  précité,  Aaron  de  Bernetz 
demeurait  au  XVIIe  siècle  à  Méry,  dont  ses  an- 
cêtres auraient  été  seigneurs  depuis  le  XVe  siècle, 
au  moins;  cette  indication  doit  être  rapprochée 
de  la  mention  de  cette  seigneurie  dans  l'épitaphe 
n°  2 137. 

3.  Daniel  de  Priézac,  né  en  1590  au  château 
de  ce  nom  (Corrèze,  arr.  de  Brive,  cant.  de 
Juillac,  comm.  de  Saint-Solve),  mort  à  Paris  en 


80 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


DE  SAUGUES,  CONSEILLER  ORDINAIRE  /  DU  ROY  EN  SES  CONSEILS  D'ESTAT  ET  PRIVÉ  ET  DIRECTION 
DE  SES  FINANCES,  QUY  DECEDA  LE  ...  JOUR  DE  FEVRIER  1642.  —  Il  N'Y  A  POINT  DE  TOMBE  ». 

Armes.  D'or  à  trois  chevrons  de  gueules. 


Mss  A2,  p.  382;  —  B4,  p.  350;  —  VP2,  p.  683;  —  Troche,  fol.  253. 

a)  ci  git,  Tr. ;  —  b)  Près  de  ladite  chapelle  git,  sans  épitaphe,  A2;  —  c)  du,  B4,  Tr. ;  —  d)  om.  A2;  —  e)  Messire, 
B4;  om.  Tr.;  —f)  om.  VP2;  —  g)  il...  tombe  om.  A2,  Tr. 


EUSTACHE    DE    SANSAC   +   ANTOINETTE    BOUVE 


Tombe  devant  la  chapelle  de  Saint-Roch,  au  seuil  de  la  chapelle  d'Aligre. 

2  140.  —  Cy  gist  noble  homme  et  sage  a  Messire  b  Eustache  de  Sansac  1,  vivant  sei- 
gneur c  dudit  Sansac  2  et  d  de  la  e  Lande  en  Poitou,  conseiller  du  Roy  f  et  maistre 
ordinaire  en  sa  Chambre  des  Comptes  o,  qui  trépassa  le  13e  jour  de  février  L'an  1518  h. 


1662.  Après  qu'il  eût  été  reçu  docteur  en  droit  à 
Bordeaux,  les  Séguier  le  firent  venir  en  1615 
à  Paris,  où  il  devint  conseiller  d'Etat  en  1638. 
Il  entra  à  l'Académie  française  en  1639  (Didot- 
Hoefer,  op.  cit.,  t.  XLI,  col.  41).  René  Pintard, 
Le  libertinage  érudit  dans  la  première  moitié 
du  XVIIe  siècle,  Paris,  1943,  p.  559-560,  le  range 
parmi  les  érudits  libertins  qui  militent  en  faveur 
des  doctrines  absolutistes.  Priézac  est  notamment 
l'auteur  de  Discours,  publiés  en  1621  et  1652, 
réédités  en  1654  et  1666.  Un  exemplaire  de  l'édi- 
tion de  1621  (Bordeaux,  G.  Vernoy,  in-8°,  204  p.), 
appartenant  à  la  Bibliothèque  de  Bordeaux,  a 
figuré,  sous  le  n°  308,  à  l'exposition  sur  la  Vie 
intellectuelle  à  Bordeaux  aux  XVIe  et  XVIIe 
siècles,  avril-mai  1957.  Plusieurs  œuvres  de 
Priézac  existent  dans  le  fonds  français  des  manus- 
crits de  la  Bibliothèque  nationale. 

1.  Le  16  février  1499,  un  service  solennel  était 
célébré  au  chœur  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
pour  Eustache  de  Sansac,  ancien  Général  des 
finances  d'Outre-Seine  et  maître  extraordinaire 
des  Comptes  (voir  G.  Dupont-Ferrier,  Études 
sur  les  institutions  financières....,  Paris,  in-8°, 
t.  I,  1930,  p.  264,  et  Jassemin,  La  Chambre  des 
Comptes  de  Paris  au  XVe  siècle,  Paris,  1933, 
in-8°,  p.  347),  et  le  19,  ses  héritiers  et  exécuteurs 
testamentaires  versaient  quatre  écus  «  pro  terra 
sive  inhumatione  cadaveris  dicti  defuncti... 
ante    et  juxta   altare   capelle   sanctorum   Pétri 


et  Pauli  »  (Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  141  et  suiv.). 
Le  26  octobre  1501,  le  chapitre  permettait  à  sa 
veuve  et  à  ses  héritiers  de  placer  une  tombe  de 
pierre  sur  cette  sépulture  (ibid.,  id.,  fol.  194). 
Le  17  août  1509,  Jean  de  Sansac,  clerc  de  la 
Chambre  des  Comptes  (Coustant  d'Yanville, 
op.  cit.,  p.  769),  donne  au  chapitre  deux  parements 
de  damas  vert  pour  le  maître-autel,  et,  en  recon- 
naissance, le  chapitre  l'autorise  à  inhumer  sa 
femme  et  lui-même  «  quam  primum  ab  humanis 
decesserit  »  dans  l'église,  à  l'endroit  où  sont 
enterrés  son  père  et  sa  mère.  La  présente  épi- 
taphe concerne  vraisemblablement  un  fils  de 
Jean  de  Sansac,  Eustache  II,  petit  fils  d'Eustache 
Ier,  cité  en  tête  de  cette  note.  Coustant  d'Yan- 
ville, op.  cit.,  p.  657,  mentionne  le  grand-père, 
mais  ignore  le  petit  fils.  C'est  sans  doute  le  pre- 
mier qui  avait  été  autorisé  par  le  chapitre,  le 
7  décembre  1479,  à  racheter  moyennant  15  écus 
la  moitié,  soit  20  sols  parisis,  d'une  rente  de  40  s. 
p.  dont  était  chargée  une  maison  sise  rue  Daveron 
[auj.  rue  Bailleul]  à  l'enseigne  du  Fer  à  cheval 
(Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  266).  Il  n'est  pas  sans 
intérêt  de  noter  à  ce  propos  la  fréquence,  à  cette 
époque,  de  tels  rachats  de  rente  dans  les  registres 
du    chapitre   de    Saint-Germain   l'Auxerrois. 

2.  Sansac,  Charente,  arr.  de  Confolens,  cant. 
de  Saint-Claud-sur-le-Son,  comm.  de  Beau- 
lieu. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


81 


Cy  gist  l  Antoinette  Bouve  1,  en  son  vivant  femme  dudit  sieur  *  de  Sansac,  laquelle 

TREPASSA  LE  ...  JOUR  DE  ...  MIL  l   ...  —  PRIÉS  DlEU  POUR  EULX  m. 


Armes.  Prévost  de  Sansac  :  d'argent  à  deux  fasces  de  sable  accompagnées  de  six  merlettes 
du  même,  posées  3,  2  et  1. 


Mss  A2,  p.  382;  —  B4,  p.  350;  —  VP1,  foi.  40;  —  VP2,  p.  683;  —  Troche,  fol.  256. 


a)  sire,  VP2;  —  b)  maitre,  B4,  VP2;  Me,  VP1,  Tr.;  —  c)  sr,  VP1;  —  d)  dudit  Sansac  et  om.  VP1;  —  e)  om.  VP1; 
— /)  nostre  sire  add.  VP1;  —  g)  en  ses  Comptes,  VP1;  —  h)  148.,  VP1;  —  i)  noble  femme  add.  VP1;  — j)  Bonne, 
VP1,  Tr.;  —  k)  om.  A2,  VP1;  —  l)  jour  de...  mil  om.  A2;  —  m)  Priés...  eulx  om.  VP1. 


HENRIETTE    SE  LIN  C  ART 


Au  premier  pilier  vis-à-vis  la  chapelle  du  Saint-Sacrement  *  est  une  table  de 
marbre  blanc  veiné,  au  milieu  de  laquelle  était  incrusté  un  médaillon  de  marbre 
noir  sur  lequel  Le  Brun  a  peint  la  tête  d'une  femme  mourante,  dont  l'épitaphe 
est  au  bas. 


2  141.  —  HlC  JACET  //  QUAE  JACERE  NUNQUAM  DEBUERAT,  SI  MORS  //  JUVENTUTI  a,  PUL- 
CHRITUDINI,  URBANITATI,  //  PIETATI,  VIRTUTI  CAETERISQUE  //  DOTIBUS  PARCERET,  HeNRICA 
SELINCART  2,  //   AB    OMNIBUS   VIVENS   AMATA,    DEPLORATA   MORTUA.  //  ObIIT   PRIMA   SEPTEMBRIS 


1.  Troche  (fol.  131)  situe  différemment  cette 
épitaphe  :  «  au  premier  pillier  devant  la  chapelle 
baptismale,  sous  la  seconde  arcade  du  collatéral 
nord...  » 

2.  Fille  de  Pierre  Selincart,  marchand  de  Paris, 
et  de  Marguerite  Janson,  Henriette  Selincart, 
alors  âgée  de  dix-huit  ans,  a  épousé  à  l'église 
Saint-Barthélémy,  le  10  septembre  1662,  Israël 
Silvestre,  âgé  de  41  ans  (E.  de  Silvestre,  ren- 
seignements sur  quelques  peintres  et  graveurs 
des  XVIIe  et  XVIIIe  siècles,  Israël  Silvestre  et 
ses  descendants,  2e  éd.  1869,  p.  10  et  141-142). 
—  Alexandre  Lenoir  décrit  ainsi  le  monument 
funéraire  :  «  un  monument  en  marbre  blanc, 
exécuté  sur  les  dessins  de  Le  Brun,  érigé  en 
l'honneur  d'Henriette  Selincart,  épouse  d'Israël 


Silvestre,  ami  de  Le  Brun,  qui  a  représenté  cette 
jeune  femme,  sa  parente,  au  moment  où  elle 
expire.  Ce  morceau,  peint  sur  marbre  noir,  est  un 
chef-d'œuvre  d'expression  »  (Inventaire  général 
des  richesses  d'art  de  la  France,  Archives  du 
Musée  des  Monuments  français,  2e  partie, 
Paris,  1886,  in-4°,  p.  191).  Mlle  FI.  Ingersoll- 
Smouse  (La  sculpture  funéraire  en  France  au 
XVIIIe  siècle,  Paris,  1912,  in-8°,  p.  33-34)  ajoute  : 
«  sa  tête  est  renversée  et  ses  cheveux  épars  sont 
couverts  d'un  voile.  On  n'y  voit  aucune  trace  de 
la  laideur  de  la  mort...  [Ce]  tombeau...  montre 
chez  Le  Brun  une  recherche  du  pittoresque  dans 
la  sculpture  et  une  prédilection  pour  ce  thème 
de  la  mort  ».  La  peinture  de  Le  Brun  est  repro- 
duite dans  les  études  de  Jouin,  Henriette  Selin- 
cart, femme  d'Israël  Silvestre.   Son  portrait  sur 


82 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


1680,  //  AETATIS  SUAE  36.  //  NoBILIS  ISRAËL  SYLVESTRE  l,  //  REGIS  ET  SERENISSIMI  DELPHINI  // 
DELINEATOR,  TAM  PRAECLARAE  CONJUGIS  //  CONJUX  INFEUX,  HOC  AMORIS  DOLORISQUE  //  SUI 
MONUMENTUM   MOERENS    POSUIT. 


Sur  la  tombe  qui  est  auprès  est  écrit  : 


ABSINT    INANI  b    FUNERE   NENIAE;//   PARTE   SUI    MELIORE  c   VIVIT. 


Mss  VP2,  p.  708;  —  Troche,  fol.  131.  —  Le  Maire,  op.  cit.,  t.  I,  p.  553;  —  Picaniol  de  la  Force,  op.  cit., 
t.  II,  p.  223;  —  Henry  Jouin,  Henriette  Sélincart,  femme  d'Israël  Silvestre.  Son  portrait  sur  marbre  par  Charles  Le 
Brun,  dans  L'Artiste,  60e  année,  t.  II,  1890,  p.  13;  —  E.  de  Silvestre,  Renseignements  sur  quelques  peintres  et 
graveurs  des  XVIIe  et  XVIIIe  siècles,  Israël  Silvestre  et  ses  descendants,  2e  éd.,  1869,  in-8°,  p.  19;  —  Abbé  Mal- 
bois,  Le  tombeau  d'Henriette  Sélincart,  dans  Le  Centre  de  Paris,  Bull,  de  la  Soc.  hist.  et  archéol.  des  ier,  2e  et 
10e  arrondissements,  t.  IV,  1939,  p.  61. 


a)  juventi,  Tr.  ;  —  b)  in  axi,  Tr.  ;  —  c)  mense,  Tr. 


Au  côté  gauche,  derrière  le  chœur  des  chanoines,  tombe  de  pierre  rectangu- 
laire, avec  encadrement  de  marbre  noir;  l'inscription  est  gravée  dans  un  cercle 
de  marbre  noir  rattaché  à  l'encadrement  par  deux  petits  cercles  de  même  matière  ; 
la  partie  supérieure,  au-dessus  de  l'inscription,  est  occupée  par  un  ange  aux  ailes 
largement  éployées  et  la  tête  coiffée  d'un  voile;  sous  le  cadre  rond,  deux  cierges 


marbre  par  Charles  Le  Brun,  dans  L'Artiste, 
60e  année,  t.  II,  1890,  p.  11-22,  et  de  Malbois, 
Le  tombeau  d'Henriette  Sélincart,  dans  Le 
Centre  de  Paris,  Bull,  de  la  Soc,  hist.  et  archéol. 
des  1er,  2e  et  10e  an.,  t.  IV,  1939,p.  60.  Le  Brun 
était  un  des  amis  les  plus  intimes  d'Israël  Sil- 
vestre; il  a  fait  au  pastel  des  portraits  des  deux 
époux  (portraits  conservés  dans  leur  descen- 
dance); il  fut  parrain  de  leur  fuie  Charlotte- 
Marguerite  (E.  de  Silvestre,  op.  cit.,  p.  11);  sa 
femme,  Suzanne  Butay,  avait  été  marraine  d'Hen- 
riette-Suzanne, leur  premier  enfant  (Malbois, 
op.  cit.,  p.  62).  Le  texte  de  l'épitaphe  a  été 
composé  par  François  d'Orbay,  architecte  du 
collège  des  Quatre-Nations  et  auteur  du  plan 
du  banc-d'œuvre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
dessiné  par  Le  Brun. 

Le  monument  d'Henriette  Sélincart,  retrouvé 
dans  les  réserves  de  l'École  des  Beaux-Arts 
après  la  suppression  du  Musée  des  Monuments 


français,  fut  restitué  en  1815  par  le  Ministre  de 
l'Intérieur  Montalivet  au  baron  de  Silvestre;  il 
est  aujourd'hui  conservé  par  ses  descendants. 
Ajoutons  qu'Israël  Silvestre  a  fondé  le  30  no- 
vembre 1680  un  obit  solennel  pour  le  repos  de 
l'âme  de  sa  femme  (Malbois,  op.  cit.,  p.  62, 
n.  2). 

1.  Israël  Silvestre,  dessinateur  et  graveur,  né 
à  Nancy  en  1621,  logea  d'abord,  à  Paris,  rue  de 
l'Arbre-Sec,  aux  Quatre  Fils  Aymond,  chez  son 
oncle  Israël  Henriet,  marchand  d'estampes. 
Il  succéda  en  1661  à  cet  oncle,  qui  lui  légua  la 
maison.  En  1666,  il  acheta,  rue  du  Mail,  une  autre 
maison,  qu'il  habita.  En  1668,  il  fut  installé  aux 
galeries  du  Louvre;  c'est  là  que  mourut  sa  femme; 
il  y  demeurait  encore  lorsqu'il  s'éteignit  à  son 
tour,  le  11  octobre  1691;  il  fut  inhumé  le  12  oc- 
tobre à  côté  de  sa  femme  (E.  de  Silvestre, 
op.  cit.,  p.  11-21;  Jacques  Boulenger,  op.  cit., 
p.  158;  H.  Herluison,  op.  cit.,  p.  409). 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


83 


fumant,  en  sautoir,  avec  des  palmes,  et,  au  centre,  un  cercle  de  marbre  noir  sur 
lequel  se  détache,  en  blanc,  le  monogramme  HS. 


7- •  l'/i / /'■  \  ;    '■  v   *•-  J    •  '    i 


^ 


Jïcnj'ictfc  SelutcarL 
fvn>a/i/;c^n'//n7ic  ci  J&ra&ù 
'jjjlpesTi'c  jilc7is//x  et  dtjsfgïibi  v/e 

y)io/iS('igrrn/r /^Drfttpnm  et  Cari'.' ' r*L. 
' I ' lAfiirt 'e;/:i c  J\u3 ualç  i1c  J~^e/rilur'c:  ef 
Yoc^culoiiirc  rfut'cfecûdci  le  vrem/'etyour) 
\dc  Septembre  />i)l<nx:  cents  atmircufrigts'ï 
aqel  cle  henlc  six-a/is 

esi'rrhts  'a  .  tan  t  n'y  rcttr  >'  de  tous  CCU'>~'  À 
qm'qvàient  J "ci  v an  treq c  a/>  la  fnnnois'Iï'c.    f 


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11.  —  Épitaphe  d'Henriette  Selincart  1. 


1.  Ms.  E3,  Bibl.  Arsenal,  ms.  4  622,  fol.  33.  —  Cliché  Studio  Josse  Lalancc. 


84  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

2  142.  —  Cy  gist // Henriette  Selincart,  //vivante  femme  d'Israël  // Silvestre,  maistre 
à  dessigner  de  //  monseigneur  le  dauphin  et  conseiller  en  //  l'academie  royale  de 
Peinture  et  //  de  Sculpture,  qui  deceda  le  premier  jour  //  de  septembre  mil  six  cents 
quatre  vingts,  //  agee  de  trente  six  ans.  //  ses  vertus  la  font  regretter  de  tous  ceux  // 
qui  avoient  l'avantage  de  la  connoistre.  //  —  priez  dleu  pour  le  repos  //  de  son  ame. 


Ms.  E3,  fol.  33. 


MARIE-GENEVIEVE    GANGNOT 


Tombe  derrière  le  chœur  des  chanoines,  en  face  de  la  chapelle  de  la  Commu- 
nion. 

2  143.  —  Cy  gist  damoiselle  Marie  Geneviève  Gangnot,  fille  de  Michel  Gangnot, 
vivant  ecuyer,  conseiller  secretaire  du  roy,  maison,  couronne  de  france  et  de  ses 

FINANCES  \  ET  DE  DAME  MARIE  ANNE  MaRC,   SON  EPOUSE,  LAQUELLE  EST  DECEDÉE  LE  28  SEP- 
TEMBRE 1713,  ÂGÉE  DE  25  ANS,  MUNIE  DES  SACREMENS  DE  L'EGLISE.   —  REQUIESCAT  IN  PACE. 

Ms.  E3,  fol.  16. 


CHAPELLES   DU    CHOEUR.   —   CÔTÉ   DROIT 
CHAPELLE    SAINTE-MARGUERITE 


Située  entre  celle  du  Saint-Sacrement 2  et  le  «  revestiaire  du  chœur  3  »,  cette 
chapelle  est  souvent  désignée  sous  le  nom  de  chapelle  Saint-Pierre.  Bâtie  en 
1521-1522  4,  occupe-t-elle  l'emplacement  d'une  chapelle  plus  ancienne  et  sans 


1.  Peut-être  ce  personnage  peut-il  être  iden-  2.  Piganiol  de  la  Force,  op.  cit.,  t.  II,  p.  214 

tifié   avec  Michel   Gangnot,   ci-devant   directeur  Le  Maire,  op.  cit.,  t.  I,  p.  552. 

des  Postes  à  Besançon,  demeurant  à  Paris,  rue  o 

de  Seine,  paroisse  Saint-Sulpice,  qui  donna  une  3'  Arch*  nat,>  L  ô4b'  n°  1(K 

quittance  de  rente  le  16  janvier  1700  (Bibl.  nat.,  4    Troche  fol  255 
Pièces  orig.,  vol.  1  275,  doss.  28  696,  p.  21). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  85 

doute  plus  petite,  portant  le  même  nom,  mentionnée  comme  étant  située  «  in 
ambitu  chori  »  ou  «  rétro  chorum  »  dans  des  délibérations  capitulaires  des  13  jan- 
vier 1478  (n.  st.)  et  26  janvier  1507  (n.  st.) 1?  C'est  fort  probable.  On  la  trouve 
nommée  Saint-Pierre  et  Saint-Paul  en  1508  2,  puis  Saint-Pierre  en  1561  3  et 
encore  au  xvne  siècle.  Cependant  elle  était  plus  communément  appelée  chapelle 
Sainte-Marguerite,  en  l'honneur  de  Marguerite  de  Navarre,  qui  eut  pour  confes- 
seur Guillaume  Hector,  doyen  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  de  1514  à  1526  4. 
On  l'appela  encore  chapelle  des  d'Aligre,  en  raison  de  la  sépulture  de  cette 
famille;  en  effet,  Nicolas  de  Verdun,  Premier  Président  du  Parlement  de  Paris, 
le  premier  connu  des  possesseurs  de  la  chapelle,  la  céda  le  29  janvier  1624  au 
Garde  des  sceaux  Etienne  d'Aligre,  qui  demeurait  rue  Davron  [aujourd'hui  rue 
Bailleul],  et  à  Elisabeth  Chapellier,  son  épouse  5;  le  17  septembre  1642,  la  fabri- 
que cédait  à  Etienne  d'Aligre  la  «  cave  »  sise  sous  la  chapelle,  bien  qu'elle  ne 
fût  pas  paroissien  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  6. 


ETIENNE  II  ET   ETIENNE  III   D'ALIGRE 


Il  y  avait  dans  cette  chapelle  un  mausolée  de  marbre  noir,  supportant  deux 
figures  de  marbre  blanc  :  à  demi-couché,  le  chancelier  Etienne  II,  mort  en  1635; 
à  genoux,  son  fils,  le  chancelier  Etienne  III,  mort  en  1677.  Ce  monument 
était  l'œuvre  de  Laurent  Magnier.  La  description  en  est  donnée  par  Piganiol  de 
la  Force  qui  l'attribue  à  «  Laurent  Menier,  surnommé  le  Romain,  sculpteur  », 
ainsi  que  par  Germain  Brice  et  par  Le  Maire  7. 

Enlevées  pendant  la  Révolution,  les  deux  statues  furent  données  sous  la  Res- 
tauration à  la  famille  des  deux  chanceliers;  l'abbé  Magnin,  curé  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  en  fit  faire,  en  1822,  par  le  sculpteur  Varin,  les  copies  qui 
sont  aujourd'hui  dans  cette  chapelle  8. 


1.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  237  v°  et  LL  400,  7.  Piganiol  de  la  Force,  op.  cit.,  t.  II,  p.  214; 
fol.  71  v°.                                                                         Germain  Brice,  op.  cit.,  t.  I,  1752,  p.  197-198; 

Le  Maire,  op.  cit.,  t.  I,  p.  552. 

2.  Ibid.,  LL  400,  fol.  89,  et  notamment  LL  406, 

fol.  113  v°  (1575,  26  avril),  LL  420,  fol.  13  v°  8.  Troche,   fol.   123  v°-124.   On  lit   sous  la 

(1712,  3  août),  etc.  statue   couchée  l'inscription   suivante    : 

Ici  est  déposé  le  cœur  //  d'Etienne  d'Aligre,  // 

3.  Ibid.,  LL  404,  fol.  117.  Chancelier  de  France  en  1624,  //  mort  le  11  dé- 
cembre 1635. 


4.  Troche,  loc.  cit.  ci  j      »  . 

bous  la  seconde  statue 

5.  Arch.  nat.,  LL  731,  fol.  88.  Ici  reP0Sl 

Chancelier  i 

6.  Ibid.,  LL  646,  n°  10a  et  LL  73,  fol.  88.  tobre  1677. 


5.  Arch.  nat.,  LL  731,  fol.  88.  Ici  rePose  le  corPs  //  d'Etienne  d'Aligre,  // 

Chancelier  de  France  en  1674,  //  mort  le  25  oc- 


6  a 


86 


ÉPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


12.  —  Mausolée  d'Etienne  II  et  Etienne  III  d'Aligre  1. 

2   144.   —   PlAE  MEMORIAE  BENE  MERENTIS  StEPHANI  DaLIGRE  2,  QUI,  DEUM  TIMENS,  REGEM 
HONORIFICANS,  IN  QUO  SUIS  ET  HUMANISSIMUS  //  ET  AEQUISSIMUS,   AD  HONORES  GRADUM   FECIT  : 


1.  Bibl.  nat.,  Estampes,  Gaignières,  Rés. 
Pe  11  b,  fol.  77,  aquarelle  de  Boudan.  —  Cliché 
Studio  Josse  Lalance. 

2.  Conseiller  au  Grand  Conseil,  maître  des 
Requêtes  d'Anne  d'Autriche  (1618),  son  conseiller 
jusqu'en  1625,  chef  de  son  conseil,  Surintendant 
de  ses  maisons,  affaires  et  finances,  Etienne  II 
d'Aligre  fut  nommé  Garde  des  sceaux  le  6  jan- 
vier 1624,  en  remplacement  du  Chancelier  Bru- 
lart   de  Sillery,   démissionnaire  pour  raison   de 


santé;  après  la  mort  de  celui-ci,  il  fut  nommé 
Chancelier,  le  3  octobre  de  la  même  année.  Le 
1er  juin  1626,  il  dut  rendre  les  sceaux  au  Roi, 
qui  lui  ordonna  de  se  rendre  dans  sa  maison  de 
campagne  de  la  Rivière  (Eure-et-Loir,  arr.  de 
Chartres,  cant.  de  Courville),  où  il  demeura 
jusqu'à  son  décès,  survenu  le  11  décembre  1635 
(Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  326,  327,  328,  331, 
365;  Griselle,  op.  cit.,  n°s  3  815,  3  816,  3  828, 
3  954). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


87 


13.  —  Copies 

par  Varin  (1822) 

des  statues  sculptées 

par  Laurent  Magnier 

pour  le  mausolée 

d'Etienne  II 

et  Etienne  III  d'Aligre  l. 


1.  Les  statues  sont  posées  au  ras  du  sol, 
le  long  des  murs  de  la  chapelle  qui  contenait 
primitivement  le  mausolée  :  à  droite  (ici  en  haut), 


Etienne  II,  à  gauche   (ici  en  bas),  Etienne   III 
d'Aligre. 


G  % 


88 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


primo  Magno  Régis  Consilio  consiliarius,  deinde  comes  consistorianus,  //  Regiorum 

SIGILLORUM  CUSTOS  MENSE  PRIMA  1624  ET  CANCELLARIUS  GaLLIAE  MENSE  OCTOBRIS  EIUSDEM 
ANNI  A  LUDOVICO  JUSTO  //  CREATUS.  DESIIT  ESSE  MORTALIS  DIE  10  DECEMBRIS,  ANNO  REPARATAE 
SALUTIS  1635,  AETATE  75.  ElUS  CINERES  IN  TEMPLO  MONIALIUM  //  VULGO  DICTO  DE  BELLOMER  l, 
DIOCESIS   CARNUTENSIS,   RESURRECTIONEM   SPERANT. 

Armes.  Burelé  d'or  et  d'azur  de  dix  pièces,  au  chef  d'azur  chargé  de  trois  soleils  d'or. 
Ms.  Bibl.  nat.,  Estampes,  Gaignières,  Rés.  Pe  11  b,  fol.  77. 

2  145.  —  Stephanus  Daligre  2,  Stephani  FILIUS,  UT  SCIENTIAE,  PRUDENTIAE,  PIETATIS  // 
AVITAE  MAXIMEQUE  PATERNAE  HAERES,  ITA  ET  DIGNITATUM  :  CONSILIARIUS  //  IN  MaGNUM  REGIS 
CONSILIUM  ANNO  1616  COOPTATUS  EST  CUM  LAUDE,  QUOD  //  NEMINI  ANTEA  PRAETER  QUAM  PATRI 
CONCESSUM  ESSE  ACTA  MAGNI  CoNSILII  //  REFERUNT;  COMES  CONSISTORIANUS  ANNO  1624  IN 
LOCO  a  PATRIS  AD  GRADUM  REGIORUM  //  SIGILLORUM  CuSTODIS  EVECTI  SUCCESSIT  ET,  POST  OBITA 
VARIA  MUNERA  b  EXTRA  //  REGNUM  LEGATUS  c  AD  SERENISSIMAM  REMPUBLICAM  VENET[ORUM], 
REGNI  ET  ORBIS  CHRISTIANI  //  DIFFICILLIMIS  TEMPORIBUS  INTRA  REGNUM,  TUM  PRAEFECTI  CON- 
S[ILIARIUS]  RERUM  MARITIMORUM  ET  COM  //  MERC[ll]  CUM  EXTE[RNIS]  NATIo[NIBUS]  TUM  SUMMI 
MODERAT[OR]  AERAR[ll]  REG[ll],  TANDEM  REGI0[RUM]  SIGILL[ORUM]  //  CUSTOS  CREATUS  EST  A 
LUDOVICO  MAGNO,  MENSE  APRILIS  ANNO  1672,  ET  CANCELLARIUS,  MENSE  PRIMA  //  ANNO  1674, 
CUM  GALLOR[UM]  ET  EXTEROR[um]  SYNCERO  APPLAUSU,  SUBITANEA  MORTE  //  SED  SAEPE  CHRIS- 
TIAN^] e[t]  PRAECOGITATA  ABREPTUS  EST  PIOr[um]  OMNIUM  //  SUMMO  CUM  LUCTU  25  OCTOBRIS 
ANNO  1677,  NATUS  ANNOS  85,  MENSES  2,  DIES  25. 

Mss  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  8224,  p.  126;  —  Estampes,  Gaignières,  Rés.  Pe  11  b,  fol.  77. 
a)  locum,  Gaignières  ;  —  b)  varia  munia,  Gaignières  ;  —  c)  legati,  Gaignières. 


CATHERINE    DE    MACHAULT 

«  Dans  la  cave  de  Mre  d'Aligre  a  esté  inhumé[e]  la  femme  de  Mr  d'Aligre 
le  filz  où  ce  veoit  sur  son  cercueil  ce  quy  suit  »  : 

2  146.  —  cy  gist  le  corps  de  feue  dame  catherine  de  machault  3,  vivante  espouse 
de  Maistre  Michel  d'Aligre  4,  seigneur  de  Boislandry,  conseiller  du  Roy  en  ses  Con- 


1.  Eure-et-Loir,  arr.  de  Nogent-le-Rotrou, 
cant.  de  La  Loupe,  comm.  de  Belhomert- 
GuéhouviUe,  ancien  prieuré  fontevriste  fondé  en 
1090  par  Hugues  de  Châteauneuf. 

2.  Fils  du  précédent,  Etienne  III  d'Aligre, 
après  avoir  été  longtemps  conseiller  d'État  ordi- 
naire, fut  Directeur  des  finances,  Intendant  de 
justice,  police  et  finance  en  Languedoc  et  en 
Normandie,  ambassadeur  à  Venise,  doyen  du 
Conseil  du  Roi,  enfin  nommé  Garde  des  sceaux 
le  23  avril  1672,  et  Chancelier  de  France  le 
8  janvier  1674.  Il  mourut  à  Versailles,  dans  l'hôtel 
de  la  Chancellerie,  le  25  octobre  1677,  âgé  de 
85  ans  (Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  611-612  et 
647,  et  t.  II  [1706],  p.  25).  II  s'était  marié  trois 
fois  :  1°  avec  Jeanne  Luillier,  dont  l'épitaphe  est 
publiée  ci-dessus,  n°  2  138  ;  2°  avec  Geneviève 
Guynet,  veuve  de  Jean  Du  Gué;  3°  avec  Elisa- 
beth Luillier,  veuve  de  Michel  Moreau  (Moréri, 


op.  cit.,  t.  I,  p.  378).  Après  avoir  eu,  après  son 
père,  son  hôtel  rue  d'Orléans-Saint-Honoré  (voie 
absorbée  en  1888  par  la  rue  du  Louvre),  Etienne  III 
d'Aligre  avait  acheté,  rue  Saint-Honoré,  l'hôtel 
Schomberg  (Jacques  Boulenger,  op.  cit.,  p.  219). 

3.  Catherine  de  Machault,  fille  de  Jean  de 
Machault,  seigneur  de  la  Boursière,  de  Saint- 
Souplets  et  de  Valenton,  avait  épousé  Michel 
d'Aligre  en  mars  1651  (La  Chesnaye  des  Bois, 
op.  cit.,  t.  XII,  col.  700). 

4.  Quatrième  fils  d'Etienne  III  et  de  Jeanne 
Luillier,  sa  première  femme,  Michel  d'Aligre, 
seigneur  de  Villenest  et  de  Boislandry,  fut 
conseiller  au  Parlement,  puis  maître  des  Requêtes, 
enfin  intendant  d'Alençon.  Il  eut  trois  femmes  : 
Catherine  de  Machault,  Marie  Arragonet  et,  en 
1659,  Madeleine  Blondeau.  Il  mourut  le  10  août 
1661  (Id.,  ibid.,  t.  I,  col.  332-333). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


89 


SEILS  ET  EN  SA  COUR  DE  PARLEMENT  DE  PARIS,  LACQUELLE  EST  DECEDÉE  EN  SON  HOSTEL  À  PARIS, 
LE  JEUDY  XXe  JUILLET  MIL  VIe  LI,  AAGÉE  DE  XVIII  ANS.  —  REQUIESCAT  IN  PACE. 

Armes.  Aligre  :  burelé  d'or  et  d'azur  de  dix  pièces,  au  chef  d'azur  chargé  de  trois  soleils  d'or. 
Machault  :  d'argent  à  trois  têtes  de  corbeaux  de  sable,  arrachées  de  gueules. 

Ms.  VP1,  fol.  40  v°. 


JEANNE    LE    GRAND 


Épitaphe  de  marbre  noir  contre  la  chapelle  d'Aligre. 


2  147.  —  CY  a  GIST  HONORABLE  FEMME  JeHANNE  Le  GRAND  1,  AU  JOUR  DE  SON  DÉCÈS 
VEUFVE  DE  FEU  HONORABLE  HOMME  MAISTRE  JEHAN  HERVÉ  2,  VIVANT  COMMISSAIRE  EXAMINA- 
TEUR au  Chastelet  de  Paris,  laquelle  trépassa  b  en  son  hostel  le  3e  jour  de  janvier  c 
1602. 

a  la  memoire  desdicts  deffuncts  : 

Bienheureux  seront  ceux  qui  sans  aucun  mespris 
Garderont  en  leur  coeur  divinement  esprit, 
Comme  ont  les  susnommés  conservé  et  suivy, 
Amassant  leurs  bienfaits,  que  la  mort  a  ravis, 
La  foy,  la  loyauté  en  geste  vie  humaine. 
Amis,  au  ciel,  Dieu  ne  se  changera  d  en  haine. 
Priés  Dieu  pour  les  trépassés  e. 

Armes.  Legrand  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  en  chef  de  deux  croissants  d'argent 
et  d'un  lion  d'or  en  pointe. 

Hervé  :  d'azur  au  chevron  d'or. 

Mss  A2,  p.  382;  —  B4,  p.  351;  —  VP1,  fol.  42  v°;  —  VP2,  p.  683;  —  Troche,  fol.  256. 

a)  devant  add.  VP1;  —  b)  deceda,  VP1;  —  c)  juillet,  VP1;  —  d)  vangera,  A2;  rangera,  Tr.;  —  e)  A  la  mémoire... 
trépassés  om.  VP1. 


1.  D'après  un  tableau  généalogique  conservé 
à  la  Bibliothèque  nationale  (Cabinet  d'Hozier, 
vol.  190,  doss.  4  818,  fol.  4-8),  Jeanne  Le  Grand 
avait  épousé  en  premières  noces  N.  de  Rivière, 
qui  lui  avait  donné  trois  enfants.  S'agirait-il 
de  Nicolas  Rivière,  marchand  drapier,  bour- 
geois de  Paris,  qui,  le  18  juin  1566,  déclarait 
que,  «  pour  lui  faire  plaisir  »,  Pierre  Le  Grand, 
aussi  marchand  et  bourgeois  de  Paris,  avait 
constitué  avec  lui,  au  profit  de  Jean  Rouillé 
l'aîné,  marchand  et  bourgeois  de  Paris,  une 
rente  annuelle  de  100  1.  t.,  moyennant  1  200  1.? 
Nicolas  Rivière  déclarait,  en  outre,  avoir  touché 


seul  cette  somme,  «  pour  subvenir  à  ses  affaires  » 
(Bibl.  nat.,  Carrés  d'Hozier,  vol.  541,  fol.  146). 

2.  Le  tableau  généalogique  cité  dans  la  note 
précédente  mentionne  :  le  contrat  du  premier 
mariage  de  Jean  Hervé,  commissaire  examinateur 
au  Châtelet,  fils  de  François  Hervé,  procureur 
au  Châtelet,  et  de  Claude  Allard,  avec  Marie 
Vallet,  fille  de  feu  Pierre  Vallet,  clerc  au  greffe 
civil  du  Châtelet,  et  de  Germaine  de  Prast  (14 
mars  1574);  l'inventaire  après  décès  de  Marie 
Vallet  (25  novembre  1581);  la  vente  de  mobilier 
faite  le  26  septembre  1592,  après  la  mort  de 
Jean  Hervé. 


90 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


CHAPELLES   DU   POURTOUR   DU    CHOEUR.  —   CÔTÉ   DROIT 

SACRISTIE 


D'après  les  plans  du  xvme  siècle,  la  sacristie  du  chapitre,  communiquant 
avec  le  presbytère,  se  trouvait  entre  la  chapelle  Sainte-Marguerite  et  la  chapelle 
Notre-Dame  de  Pitié.  Elle  avait  remplacé  une  chapelle  dont  le  vocable  nous  est 
inconnu,  qui  était  en  cours  de  construction  le  20  avril  1479,  aux  frais  du  cha- 
noine et  chantre  Jean  Le  Vaire,  et  qui  était  située  «  in  oppositione  hostie  dextre 
partis  chori  ».  Il  restait  alors  à  ouvrir  dans  le  mur  de  l'église  une  porte  pour 
donner  accès  à  cette  chapelle,  ce  qu'autorisa  le  chapitre  à  la  date  qui  vient  d'être 
signalée  1. 

Quarante  ans  plus  tard,  le  2  avril  1514  (n.  st.),  la  fabrique  concédait  cette 
chapelle  à  Jacques  Chevrier,  seigneur  de  Paudy  2,  conseiller  au  Parlement,  et 
à  Marie  Lescot,  sa  femme,  moyennant  50  1.  t.  à  employer  aux  réparations  de 
l'œuvre  et  fabrique  et  l'engagement  d'entretenir  ladite  chapelle  de  maçonnerie, 
charpente,  couverture  et  autres  réparations  jusqu'à  ce  qu'ils  aient  assigné  rente 
suffisante  à  cet  effet.  Les  nouveaux  possesseurs  ne  jouirent  pas  longtemps  de 
cette  concession  :  en  effet,  le  17  janvier  1518  (n.  st.),  le  chapitre  commettait 
les  chanoines  Tulleu  et  Capel  «  pro  eundo  ad  dominum  de  Pody  super  capella 
que  de  novo  demolita  est  pro  faciendo  novum  revestiarium  3  »,  mais  la  chapelle 
détruite  fut  immédiatement  remplacée  par  une  construction  nouvelle,  faite  sur 
un  autre  plan,  et  sans  doute  sur  tout  ou  partie  d'un  terrain  voisin,  puisque,  le 


1.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  254.  —  Le  chanoine 
Le  Vaire  mourut  le  18  mai  1491.  Eu  égard  à  la 
donation  faite  par  lui  de  200  écus  d'or  et  d'un 
revenu  annuel  de  17  1.  par.,  le  chapitre  autorisa 
son  inhumation  dans  le  cloître  (ibid.,  LL  399, 
fol.  52  v°,  20  mai  1491);  cependant,  c'est  dans 
la  chapelle  qu'avait  fondée  le  défunt  qu'eut 
heu  finalement  l'inhumation  :  le  22  novembre 
1493,  en  effet,  tous  les  chanoines  qui  le  voulu- 
rent purent  avoir  les  clefs  «  capelle  constructe 
noviter,  in  qua  est  inhumatus  Johannes  Le 
Vaire  {ibid.,  id.,  fol.  99). 

2.  Paudy,  Indre,  arr.  et  cant.  d'Issoudun.  — 
Jacques  Chevrier  est  cet  avocat  au  Parlement  de 
Paris  dont  G.  Dupont-Ferrier  dit  qu'il  devint 
en  1505-1506  conseiller  au  dit  parlement,  rési- 
gna, fut  remplacé  le  11  mai  1529,  mourut  le 
15  mai  1532  et  fut  inhumé  à  Saint-Germain 
l'Auxerrois  (Les  avocats  à  la  Cour  du  Trésor..., 
dans    Bibliothèque    de    l'École    des    Chartes,   t. 


XCVII,  1936,  p.  43).  Cet  auteur  lui  donne  comme 
épouse  Catherine  de  Saint-Benoist.  —  Il  le 
qualifie  par  erreur  de  seigneur  de  «  Pandi  ».  — 
Le  texte  de  la  concession  ne  laisse  aucun  doute 
sur  l'emplacement  et  l'identification  de  la  cha- 
pelle concédée  :  elle  était  située  «  du  costé  du 
clocher,  devant  et  à  l'opposite  du  cueur  »  et 
c'était  elle  «  que  tenoit  Maistre  Jehan  Le  Vaire, 
en  son  vivant  chantre  et  chanoine  d'icelle  église..., 
tenant  ladite  chappelle  du  costé  de  devers  ledict 
clocher  à  la  chappelle  de  feu  Maistre  Pierre  de 
Cerisay,  en  son  vivant  doyen  de  ladicte  église, 
d'une  part,  et  d'autre  part  et  aboutissant  par 
derrière  à  maison  et  court  appartenant  à  ladite 
euvre  et  fabricque,  en  laquelle  de  présent 
demeure  honorable  homme  maistre  Jehan  Bou- 
cher, advocat  en  ladicte  cour  de  Parlement  » 
(Arch.  nat.,  L  646,  n°  4°). 

3.  Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  222  v°. 


EGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


91 


1er  septembre  1523,  «  le  sieur  de  Licy  »,  gendre  de  Jacques  Chevrier,  était  auto- 
risé à  enterrer  sa  femme  «  in  capella  nova  juxta  revestiarium  capituli  1.  A  quelle 
date  et  de  quelle  façon  disparut  cette  deuxième  chapelle  de  Paudy?  Nous  l'igno- 
rons. Peut-être  fut-ce  en  1664,  lorsque  le  chapitre  négocia  avec  les  marguilliers 
la  prise  de  posesssion  de  «  la  chapelle  joignant  la  sacristie  du  chœur,  laquelle 
est  nécessaire  pour  augmenter  la  sacristie  et  y  mettre  les  ornemens  que  la  Reine 
mère  donne  à  l'église  et  au  chapitre  pour  servir  au  chœur  2  ».  Déjà,  le  26  juillet 
1547,  le  chapitre  avait  autorisé  l'inhumation  au  cimetière  des  Innocents,  «  cum 
coffro  ligneo  »,  de  Marguerite,  veuve  du  seigneur  de  Lissy  et  paroissienne  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois  3;  à  moins  qu'elle  eût  été  le  fait  d'un  sentiment 
d'humilité  de  la  part  de  la  défunte,  cette  inhumation  aux  Innocents  pourrait 
avoir  été  effectuée  parce  que  sa  famille  ne  possédait  plus  la  chapelle  de  Paudy. 

La  sacristie  fut  partiellement  démolie  en  1912  pour  l'élargissement  de  la  rue 
des  Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois,  et  ce  qui  en  subsiste  sert  aujourd'hui 
de  lingerie  et  de  sacristie  pour  les  enfants  de  chœur  4. 


JACQUES   LU1LLIER 


Lame  de  cuivre  attachée  sur  le  mur  auprès  de  la  porte  de  la  sacristie. 

2  148.  —  Cy  gist  noble  et  vénérable  personne  Maistre  Jacques  Luillier  5,  en  son 


1.  Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  16  v°.  —  Le  «  sieur 
de  Licy  »  n'est  autre  que  Léon  Lescot,  seigneur  de 
Lissy-en-Brie  (Seine-et-Marne,  arr.  de  Melun, 
cant.  de  Brie-Comte-Robert),  conseiller  au  Parle- 
ment, frère  du  grand  architecte  Pierre  Lescot; 
il  avait  épousé  Marie  Chevrier  de  Paudy  (Berty, 
Les  grands  architectes  français  de  la  Renais- 
sance, p.  63-64  et  75).  —  Sur  la  famille  Lescot, 
voir  G.  Dupont-Ferrier,  Le  personnel  de  la... 
Chambre  des  Aides,  dans  Annuaire-Bull,  de 
la  Société  de  l'Hist.  de  France,  année  1932, 
p.  281-282,  n°  184. 

2.  Arch.  nat.,  LL  412,  fol.  414. 

3.  Ibid.,  LL  402,  fol.  111  v°.  —  Nous  n'avons 
pu  découvrir  le  lien  de  parenté  entre  cette  dame 
de  Lissy  et  celle  qui  fut  enterrée  en  1523  dans 
la  chapelle. 

4.  Abbé  Maurice  Baurit  et  Jacques  Hillai- 
ret,  Saint-Germain  l'Auxerrois...,  Paris,  1955, 
in-8°,  p.  73. 

5.  Jacques  Luillier  appartenait  à  une  famille 
notable  de  la  bourgeoisie   parisienne,    dont   les 


membres  figurent  pendant  plusieurs  générations 
parmi  les  officiers  de  la  Chambre  des  Comptes 
et  les  avocats  à  la  Cour  du  Trésor  (Françoise 
Lehoux,  Le  Livre  de  Simon  Teste...,  dans  le 
Bull,  philologique  et  hist.  du  Comité  des  Tra- 
vaux historiques  et  scientifiques,  années  1940- 
1941,  p.  154,  n.  4;  Jassemin,  op.  cit.,  p.  342; 
voir  également  sur  cette  famille  le  Dict.  hist. 
de  Moréri,  t.  VI,  p.  499  à  502,  et  une  généalogie 
contenue  dans  le  ms.  fr.  18  660  de  la  Biblio- 
thèque nationale,  fol.  519  v°-539).  Fds  de  Gilles 
Luillier,  seigneur  d'Ursine  (Yvelines,  arr.  et  cant. 
s.  de  Versailles,  comm.  de  Velizy),  avocat  au 
Parlement,  et  de  Jeanne  de  Chanteprime,  sa 
seconde  femme,  l'un  et  l'autre  enterrés  au  char- 
nier des  Innocents,  Jacques  Luillier,  licencié 
en  droit  civd,  n'était  encore  que  sous-diacre  du 
diocèse  de  Paris  quand  d  fut  installé  comme  cha- 
noine de  Saint-Germain  l'Auxerrois  en  vertu 
d'un  mandement  de  Louis  XII,  en  date  du  4 
décembre  1510,  agissant  par  droit  de  régale, 
le  titulaire  précédent  de  ce  canonicat,  Etienne 
Obvier,  l'ayant  résigné  entre  les  mains  du  roi 
(Arch.  nat.,  LL  400,  fol.   120).   Nous  ignorons 


92 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


VIVANT  CHANOINE  ET  VICAIRE  DE  CEANS   ET  PRIEUR  DES  a  BULLES  l,   QUI  TREPASSA  LE  3e  JOUR 
DE  JANVIER    1533.    —   REQUIESCANT  b   IN   PACE. 

Armes.  D'azur  à  trois  coquilles  d'or,  au  trèfle  de  sinople  c  en  cœur,  écartelé  d'or  à  la 
bande  d'azur  accompagnée  de  deux  hures  de  sanglier  de  sable. 


Mss  A2,  p.  394;  —  B4,  p.  411;  —  VP2,  p.  702;  —  Troche,  fol.  259  v°.  —  Migne,  t.  II,  col.  133. 
à)  de,  Migne;  —  b)  R.i.p.,  A2;  Requiescat,  Tï.;  —  c)  d'or,  Institut,  p.  1324. 


NICOLE    SERGENT  +   GUILLEMETTE  ... 


Tombe  contre  l'entrée  latérale  du  chœur,  devant  la  sacristie. 


2  149.  —  Cy  GIST  VENERABLE  ET  DISCRETTE  a  PERSONNE  MAISTRE  b  NlCOLE  SERGENT  2, 
EN  SON  VIVANT  PRESTRE  ET  CURÉ  DE  SuCY  EN  BRYE  3,  LEQUEL  TREPASSA  c  LE  XIe  JOUR  D'AVRIL 
1537  *  4. 


la  date  de  son  ordination  sacerdotale,  mais  il 
était  prêtre  quand  il  fut  installé,  le  13  septembre 
1518,  comme  vicaire  perpétuel  de  la  paroisse 
par  permutation  avec  Jacques  Chevrier,  conseil- 
ler au  Parlement,  sur  l'intervention  de  son  beau- 
frère  le  Premier  Président  Jacques  Olivier,  époux 
de  sa  sœur  Marie  (ibid.,  id.,  fol.  230;  voir  aussi 
ci-dessous,  n°  2193).  Mais  Cbevrier  ayant  résigné 
dès  le  17  septembre  ce  canonicat  et  Guillaume 
Lescot,  qui  en  avait  été  pourvu  (ibid.,  id.,  fol. 
231),  l'ayant  lui-même  bientôt  résigné  en  cours 
de  Rome,  Jacques  Luillier  y  fut  réinstallé  le 
13  avril  1519  (n.  st.)  en  vertu  de  lettres  de  pro- 
vision du  pape  Léon  X,  qui  en  autorisait  le 
cumul  avec  d'autres  fonctions  (ibid.,  id.,  fol. 
252  v°  et  suiv.).  Une  plaque  de  cuivre,  qui  rappe- 
lait une  fondation  faite  par  lui,  notamment  don 
d'une  maison  rue  Saint-Germain-l'Auxerrois 
(ibid.,  LL  413,  fol.  117),  avait  été  placée  dans 
la  chapelle  de  sa  sépulture  par  les  soins  du  pré- 
sident de  Saint-André,  son  exécuteur  testamen- 
taire, en  vertu  d'une  autorisation  donnée  par  le 
chapitre  le  7  novembre  1543  (ibid.,  LL  402, 
fol.  17).  Mais  le  titre  de  curé  lui  ayant  été  attri- 
bué dans  la  table  de  cuivre  de  son  épitaphe,  le 
chapitre  commit,  le  2  avril  1545  (n.  st.),  le  cha- 
noine Caulier  pour  le  faire  effacer  (ibid.,  id., 
foL  49  v°)  :  en  effet,  c'était  le  chapitre  qui  était 


le  curé  titulaire  et  le  service  paroissial  était  assuré 
par  son  vicaire  perpétuel. 

1.  Bulles,  Oise,  arr.  et  cant.  de  Clermont. 
Prieuré  bénédictin  dépendant  de  l'abbaye  de 
Vézelay. 

2.  Le  chanoine  Edouard  Weiss  ne  fait  pas 
figurer  Nicole  Sergent  sur  la  liste  des  curés  de 
Sucy  publiée  dans  son  Histoire  de  Sucy-en-Brie, 
Paris,  t.  I,  1951,  in-8°,  p.  157;  il  mentionne, 
sans  donner  la  source  de  cette  information,  un 
certain  Pierre  Leclerc  comme  curé  en  1526; 
cependant,  Nicole  Sergent  était  déjà  titulaire 
de  la  cure  de  Sucy  le  1er  janvier  1510  (n.  st.), 
jour  où  il  participa  comme  témoin  à  un  acte  de 
notoriété  attestant  la  date  (octobre  1492)  de  la 
naissance  de  Nicolas  de  Cerisay,  fils  de  Pierre, 
conseiller  du  Roi,  Président  de  la  justice  des 
généraux  des  Aides,  et  de  Jeanne  Lorfèvre;  Ser- 
gent y  déclare  qu'à  cette  date  de  1492  il  demeurait 
avec  Pierre  de  Cerisay,  doyen  du  chapitre  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois  (Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  635,  p.  110). 

3.  Sucy-en-Brie,  Val-de-Marne,  arr.  de  Corbeil, 
cant.  de  Boissy-Saint-Léger. 

4.  Un  fragment  de  cette  épitaphe  était  encore 
en   place   avant   les   travaux   exécutés   en   1839 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


93 


a)  d.,  A2;  docte,  VP2;  —  b)  messire,  VP2;  —  c)  deceda,  Tr.;  —  d)  avant  Pasques  add.  Institut;  —  11  avril  1535, 
avant  Pâques,  Guilhermy. 


2  150.  —  Cy  gist  Guillemette ,  vivante  veufve  de  feu  Aubert  Sergent  et  mère 

dudit  Maistre  Nicole  Sergent,  laquelle  trépassa  le  15e  jour  de  septembre  1505.  — 
Priés  Dieu  pour  eulx. 


Armes.  De  a  ...  au  chevron  de  b  ...,  accompagné  en  chef  de  deux  roses  de  c  ...   et  d'un 
croissant  de  d  ...  en  pointe,  au  chef  de  a  ... 


Mss  A2,  p.  393;  —  B4,  p.  406;  —  VP2,  p.  700;  —  Institut,  p.  1318-1319;  —  Troche,  fol.  259  v°.  —  Migne,  t.  II, 
col.  132  (n°  2149  seulement).  —  Cité  par  Guilhermy,  Inscriptions...,  t.  I,  p.  158  (n°  2149  seulement). 

a)  d'azur,  Institut;  —  b)  d'or,  Institut;  —  c)  de  même,  Institut;  —  d)  d'argent,  Institut;  —  e)  d'or,  Institut. 


YOLANDE    DE    G0L1LAINE,    MARQUISE  DU  CHASTEL 


Sur  le  pilier  vis-à-vis  de  la  sacristie,  à  l'entrée  de  la  porte  qui  est  du  côté  de 
la  communauté  des  prêtres  1,  épitaphe  de  marbre  blanc  dont  le  sommet  arrondi 
est  orné  de  deux  écussons  ovales  entourés  d'une  cordelière  et  timbrés  d'une 
couronne  de  marquis. 


(Guilhermy,  Inscriptions...,  t.  I,  p.  158).  — 
Par  délibération  du  3  décembre  1510,  le  cha- 
pitre de  Saint-Germain  l'Auxerrois  avait  autorisé 
l'inhumation  de  Nicolas  Sergent,  alors  chevecier 
du  doyen,  dans  l'église,  mais  hors  du  chœur 
(réservé  aux  chanoines),  en  reconnaissance  du 
don  qu'il  venait  de  faire  de  deux  parements  pour 
le  grand  autel  :  «  comparuit...  magister  Nicolaus 
Sergent,  presbiter,  capicerius  domini  decani, 
qui  eisdem  dominis  presentavit  duo  paramenta 
altaris,  videlicet  unum  damasseum  et  aliud 
de  satino  croceo,  exponens  eisdem  dominis  quod 
Ma  duo  paramenta  fieri  fecerat  in  honorem  Dei 
et  Ecclesie  ipsaque  dabat  prout  et  dédit  ipsi 
ecclesie  pro  serviendo  majori  altari  ejusdem 
ecclesie,  et  unacum  hoc  tradidit  eisdem  dominis 
unum    circulum,     vulgariter     appellatum     ung 


pavillon,  de  velouto  nigro,  in  quo  seminantur 
des  croissans  gallice  filli  aurei,  pro  coperiando 
corpus  Domini  in  majori  altari  ecclesie,  quod 
etiam  fieri  fecerat  pro  ipsa  ecclesia,  supplicans 
eisdem  dominis  quatenus  vellent  sibi  et  ejus 
futuris  executoribus  permittere  quod  possit 
inhumari  in  ipsa  ecclesia  post  ejus  decessum. 
Quibus  actentis,  prefati  domini  capitulantes, 
considérantes  bona  per  ipsum  Sergent  eidem 
ecclesie  facta,  sibi  permiserunt  quod  possit 
inhumari  in  quocumque  loco  voluerit  in  ipsa 
ecclesia  post  ejus  decessum,  dummodo  sit  extra 
chorum  »  (Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  119). 

1.  Une  note  conservée  à  la  Bibl.  nat.  (Pièces 
orig.,  vol.  1  371,  doss.  30  990,  p.  40)  précise  la 
situation  de  cette  épitaphe  :  «  au  deuxième  pilier 
du  milieu  du  bas-côté  du  chœur  à  droite  ». 


94 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


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14.  —  Épitaphe  de  Yolande  de  Goulaine  1. 


2  151.  —  Cy  gist  haulte  et  puissante  dame  Yolande  marquise  de  Goullayne  2,  // 

VEUVE  DE  HAULT  ET  PUISSANT  SEIGNEUR  CLAUDE  3  MARQUIS  DU  CHASTEL  4  ET  DE  //  LA  GaRNACHE  5, 


1.  Ms.  E3,  Bibl.  Arsenal,  ms.  4  622,  fol.  19, 
dans  l'angle  droit  l'épitaphe  est  annoncée  par 
un  texte  :  «  Epitaphe  de  marbre  blanc  posée 
au  pillier  qui  est  vis-à-vis  la  sacristie  de  Saint- 
Germain  de  l'Auxerrois  qui  est  à  l'entrée  de 
la  porte  qui  est  du  costé  de  la  Communauté 
des  prestres  ».  —  Cliché   Studio  Josse  Lalance. 

2.  Haute-Goulaine,  Loire-Atlantique,  arr.  de 
Nantes,  cant.  de  Vertou.  —  Yolande  de  Goulaine 
était  fille  de  Gabriel  de  Goulaine,  vicomte  de 
Saint-Nazaire,  et  de  Claude  de  Cornulier;  elle 
avait  épousé  en  1647  Claude,  marquis  du  Châtel 
(R.  Kerviler,  Bio-bibliographie  bretonne, 
Rennes,  t.  XVI,  1906,  in-8°,  p.  392-393). 

3.  Claude  du  Chatel,  de  Mesle  et  de  la  Gar- 


nache,  dit  le  «  marquis  du  Chatel  »,  épousa 
d'abord  Sainte  Budé,  puis  Yolande  de  Goulaine, 
et  mourut  sans  enfant.  Son  fief  ayant  été  saisi 
en  1654,  il  acheta  la  baronnie  d'Ancenis  moyen- 
nant 350.000  L;  en  1660,  il  vendit  à  Urbain 
de  Carné  la  vicomte  de  Saint-Nazaire,  que  lui 
avait  apportée  Yolande.  Il  a  été  inhumé  dans 
l'église  de  Port-Louis  (Morbihan,  arr.  de  Lorient, 
ch.  1.  de  cant.)  le  22  octobre  1668  (R.  Kerviler, 
op.  cit.,  t.  IX,  1897,  p.  33). 

4.  Le  Chatel-Trémazan,  Finistère,  arr.  de 
Brest,  cant.  de  Ploudalmézeau,  comm.  de 
Landunvez. 


5.  La    Garnache,    Vendée, 
d'Olonne,  cant.  de  Challans. 


arr.    des    Sables- 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


95 


comte  de  Beauvoir  sur  mer  1  et  vicomte  de  Saint  Nazaire  2.  //  Les  seigneurs  du  Chastel 

DESCENDENT  DU  GRAND  TaNNEGUY  DU  CHASTEL,  //  SI  FAMEUX  DANS  L'HISTOIRE  POUR  SA  VALEUR 
ET  POUR  SON  FIDEL  ATTACHEMENT  À  NOS  //  RoYS.  La  MAISON  DE  GoULLAYNE  TIRE  SON  ORIGINE 

de  l'illustre  alphonse  //  de  goullayne  qui,  dans  le  xiie  siècle,  fut  l'arbitre  entre  les 
roys  de  France  //  et  d'Angleterre  avec  un  si  sage  ménagement  et  tant  de  succez  que 
chacun  //  des  deux  roys  lui  donna  en  reconnoissance  et  pour  marque  de  son  entiere  //  sa- 
tisfaction ses  armes  my  parties,  unique  recompense  qu'll  etoit  capable  //  d'accepter. 
C'est  ce  que  signifient  ces  deux  vers  très  anciens  dans  les  histoires  //  de  Bretagne  :  // 

Arbiter  hic  ambos  Reges  conjunxit  amore 
Et  TENET  illustris  stemma  ab  utroque  domus. 

Yolande  de  Goullayne  a  soustenu  par  de  grandes  vertus  l'éclat  //  de  ces  deux  illus- 
tres MAISONS,  SURTOUT  PAR  UNE  FOY  TRÈS  VIVE  ENVERS  //  L'AUGUSTE  SACRIFICE  DE  NOS  AUTELS, 
PAR  LES  AUMOSNES  QU'ELLE  A  FAIt[es]  DANS  //  LES  SEPT  PARROISSES  DE  SON  MARQUISAT  DE  GoUL- 
LAYNE  ET  PAR  LES  LIBERALITEZ//  QU'ELLE  A  EXERCÉEfs]  ENVERS  LES  HOSPITAUX. // ELLE  MOURUT 
LE  PREMIER  JUILLET  M.DC  XCVI,  ÂGÉE  DE  LXX  ANS.  //  ELLE  N'A  PAS  LAISSÉ  D'ENFANS,  MAIS  ELLE 
A  LAISSÉ  DAME  ANNE  DE  //  GoULLAYNE,  VEUVE  DE  HAUT  ET  PUISSANT  SEIGNEUR  SEBASTIEN  MAR-  // 
QUIS  DE  ROSMADEC  3,  SA  SŒUR  UNIQUE  ET  L'HERITIERE  DE  SES  //  BIENS  ET  DE  SES  VERTUS,  QUI  A 
UN  FILS  ET  UNE  FILLE  DIGNES  DE  //  LEUR  NAISSANCE.  //  —  PAR  PERMISSION  DE  MESSIEURS  LES 
MARGUILLIERS. 

Armes.  Du  Chatel  :  Fascé  de  ...  et  de  ... 

Goulaine  :  parti  de  gueules  à  trois  demi-léopards  d'or  couronnés  et  d'azur  à  trois 
fleurs  de  lis  à  demi  d'or. 

Mss  D,  fol.  191;  —  E3,  foi.  19. 


MARIE    THIERSAULT 

Epitaphe  de  marbre  blanc  scellée  sur  un  des  piliers  de  l'entrée  latérale  du 
chœur,  devant  la  sacristie. 

2  152.  —  Cy  devant  gist  damoiselle  Marie  Thiersault4,  femme  en  premières  nopces  de 


1.  Beauvoir-sur-Mer,  Vendée,  arr.  des  Sables- 
d'Olonne,  ch.  1.  de  cant. 

2.  Saint-Nazaire,  Loire-Atlantique,  ch.  1.  d'arr. 

3.  Anne  de  Goulaine,  seule  héritière  de  son 
frère  et  de  ses  quatre  sœurs,  épousa  Sébastien 
de  Rosmadec,  qui  prit  le  nom  de  marquis  de 
Goulaine  (R.  Kerviler,  op.  cit.,  t.  XVI,  p.  393). 

4.  Marie  Thiersault  appartenait  à  une  fanulle 
de  la  bourgeoisie  de  robe.  Nous  la  voyons,  en 
effet,  agir  les  19  octobre  1563  et  11  octobre  1567 
par  procuration  de  Catherine  Balhan,  veuve  de 
Pierre  Thiersault,  commissaire  et  examinateur 
au  Châtelet,  de  Louis  Thiersault,  conseiller  du 
Roi  et  général  en  sa  Cour  des  Aides  à  Paris, 
et  de  Marie  Charpentier,  veuve  de  Pierre  Thier- 
sault, élu  de  Paris  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol. 
2  754,  doss.  61  515,  p.  8;  vol.  2  827,  doss.  62  809, 
p.  19).  Nous  ignorons  d'ailleurs  le  degré  de 
parenté  existant  entre   ces   divers   personnages. 


Après  son  second  veuvage,  elle  demeurait,  en 
1588,  rue  des  Bourdonnais,  paroisse  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  (doss.  62  809,  p.  59). 

Le  30  janvier  1590,  le  vicaire  Jean  Bernard 
remet  au  chapitre,  de  la  part  de  Marie  Thier- 
sault, un  bassin  d'argent,  en  demandant  que  l'on 
prie  pour  elle  et  que  soit  célébré  un  service 
complet  (Arch.  nat.,  LL  407,  fol.  350).  De  fait, 
la  vigile  de  ce  service  est  célébrée  le  6  février 
suivant,  l'office  lui-même  le  lendemain  (ibid.). 
Le  14  mars  1597,  sur  la  requête  de  Pierre  Thier- 
sault, conseiller  du  Roi  et  général  de  sa  Cour  des 
Aides,  de  Pierre  Thiersault,  conseiller,  notaire 
et  secrétaire  du  Roi,  de  Nicolas,  Louis  et  Charles 
Thiersault,  avocats  au  Parlement,  neveux,  héri- 
tiers et  exécuteurs  du  testament  de  Marie  Thier- 
sault, et  aussi  d'Antoine  Le  Coigneux,  conseiller 
du  Roi  et  maître  ordinaire  en  sa  Chambre  des 
Comptes,  et  de  Jean  Bacquet,  conseiller  et  avocat 
du  Roi  en  la  justice  du  Trésor,  coexécuteurs  dudit 


96 


EPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


DEFFUNCT  NOBLE  HOMME  MaISTRE  ReGNAULT  DE  BaILLY  \  ADVOCAT  EN  LA  COUR  °,  ET  DEPUYS  b 
VEUFVE  DE  NOBLE  HOMME  MAISTRE  ROBERT  DE  SaINCT  GERMAIN  c,  NOTAIRE  ET  SECRETAIRE  DU 

Roy  et  de  ladite  Cour  2,  laquelle  deceda  le  9e  avril  1597  d. 

Armes.  Saint-Germain  :  d'argent  au  cœur  de  gueules  e  dans  une  nuée  d'azur,  à  la  bordure 
engrelée  de  gueules  K 

Thiersault  :  d'azur  à  un  épervier  couronné  d'or  éployé  tenant  à  son  bec  un  rameau 
d'olive  posé  sur  un  bâton  mis  enfasce  d'or. 

Mss  A2,  p.  393;  —  B4,  p.  407;  —  VP1,  fol.  38;  —  VP2,  p.  700;  —  Troche,  fol.  260. 

a)  de  Parlement  add.  VP1;  —  b)  et  depuys  om.  VP1;  —  c)  conseiller  add.  VP1;  —  d)  1590,  VP1;  ayant  faict  fon- 
dation le  1er  jour  d'avril  1593  add.  VP1;  —  e)  d'or,  Institut,  p.  1320;  — /)  d'or,  B4. 


JEAN,    ELISABETH   ET   NICOLE    DE    RIBEROLLES   +   MARIE    BEGUIN 

Tombe  au  seuil  de  la  porte  latérale  du  chœur,  devant  la  sacristie. 

2  153.  —  Cy  gist  Elizabeth  de  Riberolle,  fille  de  deffunct  noble  homme  feu  Jehan 
de  Riberolle  3,  et  de  dame  Marie  Béguin  4,  laquelle  deceda  le  18e  juing  1612,  âgée  de 

40  ANS. 


testament,  le  chapitre  de  Saint-Germain  approuve 
la  décision  prise  par  les  marguilliers  de  faire 
chanter  et  célébrer  une  messe  à  10  heures  «  pour 
la  commodité  des  paroissiens  »  et  de  la  faire 
tinter,  «  comme  il  est  porté  par  le  testament 
d'icelle  défunte,  en  la  mesme  forme  et  manière 
que  la  messe  quy  se  dict  chacun  jour  en  ladicte 
église  à  l'heure  de  unze  heures  »,  cette  autorisa- 
tion étant  accordée  «  excepté  es  festes  annuelles 
et  à  charge  que  le  service  divin  ne  sera  empesché  » 
(Arch.  nat.,  LL  408,  fol.  166).  Près  d'un  siècle 
plus  tard,  le  19  février  1686,  le  chapitre,  en  exé- 
cution d'une  sentence  de  l'Omcialité  en  date 
du  4  décembre  1685,  réduit  les  obits  de  la  fon- 
dation de  Marie  Thiersault  de  quatre  à  deux, 
qui  seront  célébrés  les  samedis  des  quatre- 
temps  de  carême  et  de  septembre  (ibid.,  LL  415, 
fol.  122  v°). 

1.  Régna ult  de  Bailly,  fils  de  Jean  de  Bailly, 
Président  au  Parlement,  était  déjà  mort  en  1551. 
De  son  mariage  avec  Marie  Thiersault  étaient 
issues  deux  filles  :  Marie,  qui  épousa  Robert 
Bochart,  conseiller  au  Grand  Conseil,  et  N.,  qui 
épousa  Antoine  Le  Coigneux,  maître  des  Comptes 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  173,  doss.  3  604, 
p.  33,  tableau  généalogique,  sans  indication  de 
sources).  D'après  un  document  du  chapitre  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois  (Arch.  nat.,  LL  731, 
fol.  63,  titres  des  chapelles),  la  femme  d'Antoine 
Le  Coigneux  s'appelait  aussi  Marie. 

2.  Pourvu  le  22  mars  1549  de  l'office  de  clerc, 
notaire  et  secrétaire  du  Roi,  maison  et  couronne 
de  France  vacant  par  la  résignation  de  François 
Budé,  Robert  de  Saint-Germain  fut  immatriculé 
le  2  juin  suivant.  Il  conserva  cet  office  jusqu'au 


8  mai  1575,  jour  où,  deux  heures  avant  sa  mort, 
il  le  résigna  en  faveur  de  son  fils  Jean  (Bibl. 
nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  754,  doss.  61  515,  p.  186 
et  187;  voir  aussi  ci-dessous,  n°  2201).  Dans  trois 
quittances  des  19  octobre  1563,  11  octobre  1567 
et  15  décembre  1574,  il  se  qualifie  «  notaire  et 
secrétaire  du  Roi,  l'un  des  quatre  notaires  de 
sa  cour  de  Parlement  »  (Bibl.  nat.,  doss.  cité, 
p.  8;  vol.  2  827,  doss.  62  809,  p.  19,  et  vol.  1  426, 
doss.  32  308,  p.  4;  voir  aussi  Tessereau,  op.  cit., 
t.  I,  p.  104  et  171).  B  était  marié  avec  Marie 
Thiersault  avant  le  19  octobre  1563  (quittance 
citée). 

3.  Le  26  juin  1564,  Jean  de  Riberolles  (sa 
signature  autographe  comporte  l's  finale),  maître 
de  la  Monnaie  et  bourgeois  de  Paris,  a  vendu  à 
Claude  Anjorrant,  seigneur  de  Cloyes  et  de 
Latingy,  une  parcelle  de  terre  à  Cloyes  (Claye- 
Souilly,  Seine-et-Marne,  arr.  de  Meaux,  ch.-l. 
de  cant.),  contiguë  aux  terres  de  Claude,  mar- 
chand à  Cloyes,  et  Louis  de  Riberolles  (Bibl. 
nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  472,  doss.  55  645,  p.  3). 
Il  fut  pourvu,  le  9  avril  1569,  de  l'office  de  con- 
seiller et  général  des  Monnaies  en  titre  de  robe 
courte,  vacant  par  le  décès  de  Macaire  Espiart, 
et  reçu  le  25  mai  (ibid.,  p.  28;  G.  Constans,  op. 
cit.,  pages  prélim.).  Avec  le  Premier  Président 
Claude  Fauchet,  le  Président  Jean  Gilles  et  le 
conseiller  et  général  Pierre  Desjardins,  il  signa 
les  remontrances  faites  le  28  janvier  1584  au 
Conseil  d'État  sur  le  décri  des  monnaies  étran- 
gères (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  18  504,  fol.  58). 

4.  Marie  Béguin,  «  femme  de  noble  homme 
Mre  Jehan  de  Riberolles,  conseiller  du  Roy 
et  gênerai  en  sa  court  des  Monnayes  »,  a  fait 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


97 


Sur  un  des  piliers  de  cette  même  porte  latérale  du  chœur  était  scellée  l'épi- 
taphe  suivante   : 

2  154.  —  Cy  devant  gist  a  noble  personne  Maistre  Jehan  de  Riberolle,  vivant  con- 
seiller du  Roy  et  général  en  sa  Cour  des  Monnoies  à  Paris,  lequel  deceda  le  12e  jour 
de  juing  1595,  et  dame  marie  beguin,  sa  femme,  laquelle  deceda  le  24e  jour  de  may  1580, 
Nicole  de  Riberolle,  fille  desdicts  deffuncts  et  première  femme  de  Maistre  Thomas 
La  Mouche,  procureur  au  Chastelet  de  Paris  1,  laquelle  deceda  le  19e  jour  de  mars 
1601  b.  Elizabeth  c  de  Riberolle  2,  aussy  fille  desdits  deffunts,  aagée  de  40  d  ans, 

LAQUELLE  DECEDA  LE  18e  JUIN  1612,  A  ORDONNÉ  PAR  SON  TESTAMENT  ET  ORDONNANCE  DE  DER- 
NIERE VOLONTÉ  QUE  LA  PRESENTE  EPITAPHE  ET  TOMBE  CY  DEVANT  SOIT  MISE  À  SES  DEPENS  PAR 

Maistre  Pierre  de  Prime  e,  procureur  au  Chastelet  de  Paris,  son  exécuteur,  et  à  la 

MEMOIRE  DE  TOUS  SES  PARENS. 

Armes.  Riberolles  :  d'or  au  chevron  d'azur,  accompagné  de  deux  croix  pattées  de  gueules  f 
en  chef  et  surmonté  d'un  oiseau  au  naturel  '  et  en  pointe  d'une  hure  de  sanglier 
de  sable. 

Mss  A2,  p.  382;  —  B4,  p.  352;  —  VP1,  fol.  38;  —  VP2,  p.  683-684;  —  Troche,  fol.  278  v°. 

à)  gisent,  VP1;  —  b)  1550,  VP1;  —  c)  Isabelle,  VP1;  —  d)  50,  VP1;  —  e)  Pierre  Primé,  Tr.;  —  f)  d'or,  A2;  — 
g)  de  gueules,  Institut,  p.  1276. 


CHAPELLES  DU    CHOEUR.   —   CÔTÉ   DROIT 
CHAPELLE    NOTRE-DAME    DE    PITIÉ    OU    DES   TROIS   ROIS 

Si  le  sentiment  de  la  Passion  de  la  Vierge  a  suscité  vers  la  fin  du  xive  siècle 
la  dévotion  à  la  Vierge  de  Pitié,  c'est  surtout  à  la  fin  du  xve  siècle  et  au  début 
du  XVIe  que  se  sont  multipliées  les  représentations  de  la  Vierge  soutenant  sur 
ses  genoux  le  corps  de  son  divin  Fils  descendu  de  la  croix  3.  Sans  cloute  est-ce 
à  cette  même  dévotion  que  l'on  doit  la  construction  de  cette  chapelle,  en  1502- 
1503.  Presque  immédiatement,  par  contrat  du  8  septembre  1503,  elle  fut  concédée 
à  Jacques  Olivier,  alors  avocat  général  au  Parlement  ;  elle  avait  son  «  chef  »  adossé 
au  mur  du  «  revestiaire  »  (sacristie)  du  chapitre,  ses  «  vitres  regardant  les  maisons 
appartenant  au  chapitre  et  où  logent  le  curé  et  le  clerc  de  l'œuvre  ».  Par  contrat 
du  28  septembre  1630,  elle  est  rétrocédée  à  Nicolas  III  de  Bailleul,  seigneur  de 
Vattetot-sur-mer  et  de  Soisy-sur-Seine,  Président  au  Parlement,  ancien  Prévôt 


son  testament  le  25  mai  1580,  «  estant  de  pré- 
sent malade  »,  devant  François  Dupin,  «  prebstre 
à  ce  commis  »;  elle  élit  sa  sépulture  en  l'église 
Saint-Germain  l'Auxerrois  «  près  son  banc  »  et 
désigne  son  mari  pour  son  exécuteur  testamen- 
taire; sont  témoins  Pierre  de  Cescaud,  secrétaire 
du  Roi,  et  Jean  Béguin,  marchand  mercier  (Bibl. 
hist.  Ville  de  Paris,  ms.  CP  3  565  [testaments 
faits  à  Saint-Germain  l'Auxerrois],  fol.  165). 

1.  D'après    une    généalogie    conservée    à    la 
Bibliothèque  nationale  (Dossiers  bleus,  vol.  476, 


doss.  12  575),  Thomas  La  Mouche  était  le  second 
fils  d'un  paysan  du  village  de  Clichy,  près 
de  Paris. 

2.  Elisabeth  de  Riberolles  et  sa  sœur  Margue- 
rite, demeurant  rue  «  Jean  Loingtier  »,  près  de 
la  chapelle  des  Orfèvres,  paroisse  Saint-Germain 
l'Auxerrois,  se  sont  fait  une  donation  mutuelle 
le  3  novembre  1602  (Arch.  nat.,  Y  141,  fol. 
342  v°). 

3.  Emile  Mâle,  op.  cit.,  p.  126  et  suiv. 


98 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


des  Marchands  1,  et  à  Elisabeth  Mallier,  sa  seconde  femme.  Ils  n'en  jouirent  pas 
longtemps,  car  la  fabrique  la  concéda,  le  15  février  1638 2,  à  Michel  Sarrus  3, 
conseiller  au  Parlement,  et  à  Antoinette  Le  Prestre,  sa  femme,  en  échange  de  la 
chapelle  de  Saint- Jean  l'Evangéliste,  que  Sarrus  avait  fait  construire  en  1616  à 
côté  du  maître-autel  de  la  paroisse  et  sous  laquelle  il  avait  fait  faire  une  cave,  où 
étaient  inhumés  ses  père,  mère,  frères,  sœurs,  enfants  et  autres  parents.  La 
fabrique  avait,  en  effet,  besoin  de  cette  chapelle  «  pour  la  commodité  des  parrois- 
siens»  et  «  pour  l'embellissement  et  décoration  du  maistre  autel  de  paroisse».  En 
vertu  de  cet  échange,  M.  de  Sarrus  devait  faire  faire  sous  la  chapelle  Notre-Dame 
de  Pitié  une  cave  où  il  transporterait,  dans  le  délai  de  six  mois,  les  corps  de  sa 
famille,  et  laisser  conjointement  avec  lui  la  jouissance  de  sa  nouvelle  chapelle, 
leur  vie  durant,  à  M.  de  Saint-Germain,  conseiller  à  la  Cour  des  Aides,  et  à 
Mlle  Marguerite  de  Saint-Germain,  sa  sœur,  enfants  du  précédent  concession- 
naire, qui  y  auraient  la  place  la  plus  honorable.  En  1725,  cette  chapelle  appar- 
tient encore  à  la  famille  de  Sarrus,  mais,  de  1753  à  1760,  c'est  la  comtesse  de  la 
Chaise  qui  en  a  la  possession;  nous  ignorons  la  suite  de  ses  possesseurs.  C'est 
aujourd'hui  la  chapelle  des  Saints-Apôtres  4. 


JACQUES   OLIVIER   +   MARIE    LUILLIER 

Tombe  à  moitié  cachée  par  le  marchepied  de  l'autel  dans  la  chapelle  de  Notre- 
Dame  de  Pitié,  devant  l'autel. 

2  155.  —  Cy  gist  noble  homme  et  sage  a  Maistre  Jacques  Olivier  5,  en  son  vivant 

SEIGNEUR  DE  LEUVILLE,  AVOCAT  GÉNÉRAL,  ENSUITE  PREMIER  PRESIDENT  EN  LA  COUR  DE  PARLE- 


1.  Registres...  du  Bureau  de  la  Ville...,  t. 
XVIII,  p.  270,  n.  1  et  passim,  et  XIX,  passim. 

2.  Acte  d'échange  signé  en  l'hôtel  de  Mre 
Claude  Bouthillier,  surintendant  des  finances 
(Bibl.  hist.  de  la  Ville  de  Paris,  ms  N.  a.  124, 
fol.  144-146  v°). 

3.  Voir  l'épitaphe  de  celui-ci,  ci-dessous 
n°  2  199  (chapelle  de  la  paroisse). 

4.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  11,  et  LL  731,  fol. 
98.  —  Troche,  fol.  160-161. 

5.  Fils  de  Jacques  Olivier,  seigneur  de  Leuville 
(Essonne,  arr.  de  Palaiseau,  cant.  de  Brétigny), 
procureur  au  Parlement,  mort  avant  le  27  mars 
1490,  n.  st.  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  142, 
doss.  48  669,  p.  3),  Jacques  Obvier  fut  d'abord 
avocat  au  Parlement  (hommage  des  10  no- 
vembre 1491  et  15  juin  1499  :  L.  Mirot,  op.  cit., 
nos  1227  et  1228;  quittances  de  la  pension 
annuelle  de  10  1. 1.  que  lui  faisait  le  duc  d'Orléans, 
31  août  1494  et  6  décembre  1497,  Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  2  141,  doss.  48  663,  p.  15  et  18; 
harangue  latine  aux  ambassadeurs  de  l'Empire 


sur  un  paragraphe  de  Valère  Maxime  relatif  à 
la  langue  usitée  dans  les  discussions  publiques 
chez  les  Romains,  22  décembre  1500,  R.  Dela- 
chenal,  Hist.  des  avocats  au,  Parlement  de 
Paris...,  Paris,  1885,  in-8°,  p.  238,  n.  2  et  p.  246). 
En  1503,  il  est  l'un  des  trois  avocats  du  Roi,  et  il 
occupe  encore  cette  fonction  le  18  mai  1506; 
après  avoir  été  conseiller,  il  est  nommé  troisième 
Président  de  la  Grand-chambre  en  remplacement 
de  feu  Christophe  de  Carmone,  mort  le  9  février 
1508.  En  1510-1512,  d  est  chancelier  du  duché 
de  Milan;  en  1512,  Président  en  la  chambre  de 
la  Tournelle;  enfin,  d  est  reçu  Premier  Président 
du  Parlement  le  29  mai  1517  (Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  2  142,  doss.  48  669,  p.  7  et  12;  Blan- 
chard, Les  éloges  de  tous  les  Premiers  Presi- 
dens...,  p.  59-60;  Id,  Les  Presidens  au  mortier, 
p.  185;  Moréri,  op.  cit.,  t.  VIII,  p.  56;  F.  Au- 
bert,  op.  cit.,  t.  I,  p.  19,  n.  5,  153,  172,  173, 
343  et  388).  On  possède  pour  les  années  1512 
à  1517  les  quittances  d'une  pension  annuelle 
de  500  1.  t.  qu'd  percevait  sur  l'aide  du  diocèse 
d'Uzès  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  dossier  cité, 
p.  8,  9  et  11). 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


99 


MENT,   LEQUEL  SE  DISTINGUA  PAR  SA  PIÉTÉ  ET  LES  SERVICES  QU'lL  RENDIT  À  L'ETAT    DANS  LES 
AFFAIRES  PUBLIQUES  b;  QUI  TREPASSA  LE  20e  JOUR  DE  SEPTEMBRE  1519  c  1. 

a)  sire,  VP2;  —  b)  seigneur...  publiques  om.  A2,  B4,  VP2;  —  c)  20e...  1519  om.  A2. 


2  156.  —  Cy  gist  damoiselle  Marie  a  Luillier  2,  en  son  vivant  femme  dudit  Jacques 
Olivier,  qui  deceda  le  7e  juin  1519  b. 

Armes.  Olivier  :  d'azur  à  six  besants  d or  posés  3,  2  et  1,  au  chef  d argent  au  lion  issant 
de  sable,  écartelé  dor  à  trois  bandes  de  gueules,  la  deuxième  chargée  de  trois 
étoiles  d'argent. 

Luillier  :  d'azur  à  trois  coquilles  d'or,  au  trèfle  de  sinople  c  en  cœur. 

Mss  A2,  p.  394;  —  B4,  p.  411-412;  —  VP2,  p.  702;  —  Troche,  fol.  260. 
a)  om.  A2;  —  b)  7e  juin  1519  om.  A2;  —  c)  d'or,  Institut,  p.  1324. 


MICHEL   HEBERT   +   CATHERINE    FOURNIER 

Sur  un  des  murs  de  refend  à  l'entrée  de  la  chapelle  de  Notre-Dame  de  Pitié, 
auprès  de  la  sacristie. 

2  157.  —  Si  forte  quaeris  a,  viator  optime,  quinam  b  hoc  tumulo  contigantur  c, 

SISTE   ET   OB[siSTE]   ALIQUANTISPER  d   GRESSUM. 

CATHARINA  FORNERIA  e,  NOBILISSIMA  ET  INTER  SAECULI  /  MATRONAS  S  INSIGNIS  h  MORUM 
ELEGANTIA,  PIETATE  %  PUDICITIA  1,  VENERABILISSIMA  ET  OMNIBUS  CARISSIMA  *,  MAXIME  VERO 
FIDELISSIMO  CONJUGI  l  CUM  QUO  m  SINE  OFFENSA  n,  SINE  MACULA  °  VIXIT  ET  EX  EO  P  PROLEM 
SEPTEM  LIBERORUM  «  CONSTANTI  OMNIUM  FAMA  r  LECTISSIMORUM  SUSCEPIT,  DEINDE  ACERBISSIMO 
VIRI  PIENTISSIMI  DOLORE  IN  DOMINO  5  OBDORMIVIT,  ANNO  AETATIS  41,  REPARATAE  SALUTIS 
1587,...    DIE    JULII... 


1.  D'après  Blanchard  (Les  éloges...,  p.  60) 
et  Moréri,  la  date  de  ce  décès  est  le  20  no- 
vembre. Une  délibération  du  chapitre  en  date  du 
22  novembre  confirme  l'exactitude  de  cette 
dernière  date  :  elle  autorise  les  héritiers  et  les 
exécuteurs  testamentaires  du  Premier  Président 
à  l'inhumer  dans  la  chapelle  où  repose  déjà  son 
épouse;  elle  leur  permet  aussi  de  laisser  pendant 
un  an  sur  cette  sépulture  le  palium  qu'ils  auront 
fait  faire  à  cet  effet  et  qui  sera  ensuite  appliqué 
aux  ornements  de  l'église  (Arch.  nat.,  LL  400, 
fol.  244  v°).  Un  an  plus  tard,  le  9  novembre  1520, 
le  chanoine  Luillier,  agissant  pour  les  héritiers 


de  Jacques  Obvier,  obtient  l'autorisation  de 
poser  une  tombe  de  pierre  sur  la  sépulture  du 
défunt  (ibid.,  id.,  fol.  260  v°). 

2.  D'après  Blanchard,  loc.  cit.,  Madeleine  [sic] 
L'Huillier  de  Boulancourt,  fille  de  Guyon 
L'Huillier,  baiui  de  Milan,  et  de  Jeanne  de  Chan- 
teprime,  est  la  seconde  femme  de  Jacques  Obvier; 
une  seule  fille  est  issue  de  leur  mariage  :  Made- 
leine, qui  épousa  N.  de  la  Salle,  seigneur  de 
Carrières,  près  de  Saint-Germain-en-Laye.  La 
première  femme  était  Geneviève  Tulleu,  ou 
Tueloup  :  elle  était  morte  avant  le  3  mars  1512, 
n.  st.  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  doss.  cité,  p.  7) 


100 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


TANTO  ACCEPTO  VULNERE,  VITAM  '  NON  VITAM  NEQUE  w  LONGUAM  TRAXIT  MlCHAEL  HEBERTUS  \ 
EX  v  ILLUSTRI  w  HEBERTORUM  PROSAPIA  x  ORIUNDUS  y,  EQUES,  DOMINUS  DE  MAZORIA  z,  REGIUS 
CONSILIARIUS,  GENERALIS  FRANCIAE  QUAESTOR  aa  IN  PROVINCIA  bb  OCCITANA  cc,  VITAE  dd  SANC- 
TITATE  ee  ET  MORUM  COMITATE  NOTISSIMUS,  CUM  ff  UXOREM  AMORIS  INDIVIDUI  99  NEXU  hh 
CONJUNCTISSIMO  PER  CONTINUOS  XIII  MENSES  LUXISSET,  ANIMAM  PIISSIMAM  **  DOMINO  REDDIDIT 
ANNO  M  AETATIS  47°,   SALUTIS   1588°,   DIE  13  A   SEPTEMBRIS. 

PERPETUAE  CARISSIMORUM  kk  PARENTUM  MEMORIAE  LoDOICUS  HEBERTUS  flLIUS  NATU  u  PRO- 
XIMUS,  EQUES,  DOMINUS  mm  DE  MAZORIA  nn,  REGIUS  CONSILIARIUS,  GENERALIS  FRANCIAE  QUAES- 
TOR 00  IN  PROVINCIA  W  OCCITANA  ««,  SALINIS  rr  PRAETOR  ss,  SUMMAE  "  IN  ILLIS  uu  BENEVOLEN- 
TIAE  vv    ET    PIETATIS  ww   ERGA  xx   D.S.F. 

Armes.  Hébert  :  d'azur  au  sautoir  d'or,  accompagné  de  quatre  étoiles  du  même. 

Fournier  :  d'azur  au  poisson  d'argent  en  bande,  accompagné  de  six  fleurs  de 
lys  du  même  aaa,  trois  en  chef  et  trois  en  pointe. 

Mss  A2,  p.  393;  —  B4,  p.  410-411;  —  VP2,  p.  701-702;  —  Troche,  fol.  261. 

a)  quae,  B4;  quae...,  Tr. ;  —  b)  quisnam,  VP2;  qui  nunc,  Tr.;  —  c)  contegantur,  A2;  contigatur,  VP2;  contegun- 
tur,  Tr. ;  —  d)  aliquantiss.  per,  B4,  Tr.;  —  e)  Forneriae,  Tr.;  — /)  secali,  B4;  —  g)  matrona,  B4;  —  h)  insigniss., 
Tr. ;  —  i)  pietatis,  B4,  Tr. ;  — j)  judicia,  B4;  —  k)  clarissima,  Tr.;  —  J)  conjugis,  B4;  —  m)  cum  qua,  B4;  quocum, 
VP2  ;  —  ri)  offenso,  Tr.  ;  —  o)  maculas,  B4  ;  —  p)  om.  B4  ;  —  q)  libellorum,  B4  ;  —  r)  forma,  Tr.  ;  —  s)  Deo,  VP2  ;  — 
i)  om.  Tr.;  —  u)  nequi,  B4;  om.  Tr. ;  —  v)  om.  A2,  Tr.;  —  w)  illustris,  B4;  —  x)  praesepia,  Tr. ;  —  y)  ordinus,  A2; 
—  z)  Majoria,  Tr. ;  —  aa)  quetor,  B4;  —  bb)  provinciae,  B4;  — cc)  Occta,  B4;  Octa,  Tr. ;  —  dd)  om.  A2;  —  ee)  sanc- 
tissimo  acta,  A2;  sanctimo  ata,  B4;  sanctissima,  Tr. ;  —  ff)  eum,  Tr. ;  —  gg)  om.  VP2;  invidia,  Tr. ;  —  hh)  nexa, 
VP2;  —  iï)  piissima,  B4;  — jj)  annos,  B4;  —  kk)  chariss.  mimo,  B4;  clariss.  mimo,  Tr.;  —  II)  nota,  Tr. ;  —  mm)  do- 
mine, Tr.;  —  nn)  Majoria,  A2;  — ■  oo)  praetor,  A2;  — ■  pp)  provinciae,  B4,  Tr. ;  — ■  qq)  Occitanae,  Tr. ;  —  rr)  salvis, 
B4;  solvis,  Tr.;  om.  VP2;  —  s  s)  praeter,  B4,  VP2,  Tr.;  —  tt)  summam,  VP2,  Tr.;  —  uu)  ille,  B4,  Tr.;  illos,  VP2;  — 
vv)  benevolentiam,  VP2;  —  ww)  pietatem,  VP2;  —  xx)  ergo,  Tr.;  —  aaa)  d'or,  Institut,  p.  1323. 


CHAPELLES   DU    CHŒUR.   —   COTE    DROIT 
CHAPELLE  DE  LA  VISITATION  ou   DE   CERISAY,  DU    CHANCELIER  OLIVIER 

Cette  chapelle  fut  fondée  par  Pierre  de  Cerisay,  doyen  du  chapitre,  sous  le 
vocable  de  la  Visitation,  par  contrat  du  8  décembre  1503;  la  construction  étant 
achevée,  Pierre  de  Cerisay  en  fut  reconnu  comme  fondateur  par  un  acte  du 
24  novembre  1506  2.  Il  y  fut  plus  tard  enterré.  Cependant,  l'identification  de 


1.  Le  4  septembre  1585,  Michel  Hébert, 
conseiller  du  Roi,  Trésorier  général  de  France  à 
Montpellier,  et  Catherine  Fournier,  sa  femme, 
interviennent  au  contrat  de  mariage  de  Mathurine 
Le  Beau,  fille  de  Mathurin,  seigneur  de  Villar- 
ceaux,  commissaire  ordinaire  des  guerres  et 
secrétaire  ordinaire  de  feu  Monseigneur  frère 
du  Roi,  avec  Nicolas  Le  Maistre,  sergent  à  verge 
au  Châtelet;  ils  promettent  de  donner  à  la 
future  épouse,  la  veille  de  ses  épousailles,  des 
habits  neufs  valant  cent  écus  d'or  soleil  (Arch. 
nat.,   Y 127,   fol.   182  v°).    Le  3  janvier   1597, 


Louis  Hébert,  conseiller  du  Roi,  Trésorier 
général  de  France  en  Languedoc  établi  à  Mont- 
pellier, donne  quittance  d'une  rente  en  qualité 
de  tuteur  et  curateur  de  ses  frères  et  sœurs, 
enfants  mineurs  des  feus  Michel  Hébert,  conseiller 
du  Roi  et  Trésorier  général  de  France  à  Mont- 
pellier, et  Catherine  Fournier,  leurs  père  et 
mère,  en  vertu  d'un  acte  de  tutelle  et  curatelle 
au  Châtelet  de  Paris  des  18  et  26  juin  1596 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  499,  doss.  33  969, 
p.  18). 

2.  Troche,  fol.  261  v°-262. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


101 


la  chapelle  de  la  Visitation  avec  celle  de  Pierre  de  Cerisay  soulève  quelques 
difficultés  :  les  épitaphiers  manuscrits  placent  l'épitaphe  de  Pierre  de  Cerisay 
dans  la  chapelle  Saint-Martin,  c'est-à-dire  la  chapelle  voisine  :  les  épitaphes  de 
Louis  de  Poncher  et  d'Anne  de  Thou,  publiées  ci-dessous,  nos  2  161  et  2  162, 
attestent,  en  effet,  que  cette  chapelle,  dite  des  Poncher,  porta  un  temps  le  vocable 
de  Saint-Martin.  De  son  côté,  Guilhermy  1  a  relevé  l'inscription  commémorative 
des  fondations  de  Pierre  de  Cerisay  dans  une  chapelle  que  celui-ci  avait  fait  élever 
«  à  la  troisième  travée  du  chœur,  au  sud  »,  ce  qui  est  bien  l'emplacement  de  la 
chapelle  de  la  Visitation,  mais  il  ajoute,  par  erreur,  que  cette  chapelle  était  «  du 
titre  de  Saint-Germain  »  ou  «  dédiée  à  saint  Germain  d'Auxerre  ».  En  fait,  ce  vocable 
était  celui  de  la  première  chapelle  sud  de  la  nef  à  partir  du  transept.  Cette  erreur 
n'empêche  pas  d'affirmer  que  la  chapelle  de  la  Visitation  est  bien  la  même  que 
la  chapelle  des  Cerisay.  L'inscription  publiée  ci-dessous,  n°  2  159,  nous  apprend 
qu'elle  subit,  à  une  date  qui  ne  nous  est  pas  connue,  des  modifications  impor- 
tantes :  cette  chapelle,  que  Pierre  de  Cerisay  avait  fait  construire  de  ses  deniers 
personnels  et  dans  laquelle  il  a  été  enterré,  «  depuis,  pour  accroistre  l'église,  a 
esté  reculée  par  les  marguilliers,  auxquels  les  parens  et  amis  d'icelluy  fondateur 
ont  contribué  et  baillé  argent  pour  ayder  à  la  reedifier  ». 

La  fondation  dont  l'inscription  ci-dessous  énumère  les  conditions  comportait 
une  importante  distribution  de  pain.  Une  délibération  capitulaire  du  24  octobre 
1578  concernant  la  détention  des  clefs  de  la  chapelle  «  in  qua  celebrantur  misse 
partis per  dominum  ...  de  Cerisay  fundate  2  »  nous  porte  à  croire  que  la  «capella 
vulgariter  dicta  du  pain  »,  mentionnée  le  3  avril  1571  3  est  la  chapelle  de  Cerisay. 

Le  14  mai  1538,  Antoinette  de  Cerisay,  fille  de  Nicolas,  sieur  de  la  Rivière, 
bailli  de  Cotentin,  et  d'Anne  Bohier  de  Saint-Ciergue 4,  épousait  François 
Olivier,  chancelier  de  France,  et  portait  dans  sa  nouvelle  famille  la  chapelle  qui 
allait  s'appeler  désormais  «  chapelle  du  chancelier  Olivier  ».  Ce  dernier,  décédé 
au  château  d'Amboise  le  30  mars  1560  (n.  st.)  et  rapporté  dans  son  hôtel  de  la 
rue  des  Mauvaises-Paroles,  fut  inhumé  dans  cette  chapelle  le  30  avril  1560 5. 

Par  contrat  du  27  décembre  1694,  la  chapelle  fut  concédée  à  Marie  Orceau, 
veuve,    cette  même  année,    de  Louis   Rouillé,   seigneur   de   Fontaine-Guérin  6, 


1.  Guilhermy,  Inscriptions  de  la  France..., 
t.  I,  p.  152. 

2.  Arch.  nat.,  LL  406,  fol.  257  v°. 

3.  Ibid.,  LL  405,  fol.  205  v°.  Une  délibération 
du  18  mars  1530,  n.  st.  (ibid.,  LL401,  fol.  170) 
fait  mention  d'une  partie  de  l'église,  à  gauche, 
près  de  la  porte  de  la  croisée  du  transept,  où  se 
faisait  la  distribution  du  pain  bénit  et  que  les 
marguilliers  avaient  fait  entourer  d'une  barrière 
de  bois  sans  la  permission  du  chapitre;  il  ne 
s'agit  pas  là  d'une  chapelle,  et  ce  n'est  donc  pas, 
semble-t-il,  de  ce  côté  qu'il  y  aurait  lieu  de 
rechercher  la   «  chapelle   du   pain  ». 

4.  Moréri,  op.  cit.,  t.  VIII,  p.  58;  Troche, 


fol.  262  v°.  Nicolas  de  Cerisay,  bailli  de  Cotentin 
de  1514  à  1519  (G.  Dupont-Ferrier,  Gallia 
regia,  t.  II,  n°  7  085),  habitait  en  février  1526 
(n.  st.)  rue  de  l' Arbre-Sec,  une  maison  contiguë 
à  celle  de  Jean  Tronson  (Arch.  nat.,  LL401, 
fol.  70  v°);  il  était  petit-fils  de  Pierre,  Président 
à  la  Cour  des  Aides,  donc  arrière-neveu  du  doyen. 
Antoinette  fut  dame  d'honneur  de  Catherine 
de  Médicis  de  1549  à  1560  (Lettres  de  Catherine 
de  Médicis,  t.  X,  p.  507  et  n.  12). 

5.  Troche,  loc.  cit.;  Fr.  Lehoux,  Gaston 
Olivier,  aumônier  du  roi  Henri  II...,  Paris, 
1957,  in-4°,  p.  11  et  n.  27. 

6.  Maine-et-Loire,  arr.  de  Baugé,  cant.  de 
Beaufort-en- Vallée. 


7  A 


102 


EPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


contrôleur  général  des  Postes  1.  Elle  semble  être  restée  jusqu'à  la  Révolution 
en  possession  de  cette  famille.  Elle  est  maintenant  dédiée  à  saint  Pierre. 

Outre  celle  de  Pierre  de  Cerisay,  son  fondateur,  cette  chapelle  a  reçu  les 
dépouilles  mortelles  de  Pierre  de  Cerisay,  seigneur  de  la  Rivière,  Président  à 
la  Cour  des  Aides,  neveu  du  précédent,  et  de  Jeanne  Lorfèvre,  sa  femme,  morts 
respectivement  les  26  et  25  août  1510  ;  de  leurs  enfants  Jacques  et  Jérôme  de  Cerisay 
de  la  Rivière  2  ;  du  chancelier  Olivier  et  de  son  petit-fils  (fils  de  son  fils  Jean) 
François  II,  seigneur  de  Fontenay,  abbé  de  Saint-Quentin  de  Beauvais,  mort  en 
1636  3;  de  Marie  Orceau,  veuve  de  Louis  Rouillé,  morte  le  3  mars  1709  4  et,  le 
24  août  1712,  de  Louis  Roslin  Rouillé,  maître  des  Requêtes,  décédé  sur  la  paroisse 
de  Saint-Eustache  5. 


PIERRE    DE    CERISAY 


Dans  la  chapelle  de  la  Visitation,  sépulture  où  est  la  statue  en  pierre,  vêtue 
du  costume  canonial  et  couchée  sur  un  socle,  sous  l'arc  surbaissé  creusé  en  ren- 
foncement dans  le  mur  de  la  croisée  6.  Dans  le  fond  ce  cette  niche  et  au-dessus 
de  la  statue  on  lisait  l'épitaphe  suivante,  gravée  en  petite  gothique  sur  une  lame 
de  cuivre   : 


1.  Troche,  fol.  263  r°  et  v°;  J.-François 
Bluche,  L'origine  des  magistrats  du  Parlement 
de  Paris...,  dans  Paris  et  Île-de-France,  Mémoires 
publiés  par  la  Féd.  des  soc.  hist...  de  Paris  et 
de  l'Île-de-France,  t.  V-VI  (1956),  p.  378. 

2.  Troche,  fol.  114  et  262  v°.  Sur  le  Président 
de  Cerisay,  voir  G.  Dupont-Ferrier,  Le  per- 
sonnel de  la  Cour...  des  Aides,  dans  Annuaire- 
Bulletin  de  la  Société  de  l'Hist.  de  France, 
1932,  p.  231.  Outre  Jacques  et  Jérôme,  ce 
ménage  eut  au  moins  un  autre  enfant,  Nicolas, 
né  en  octobre  1492  et  devenu  doyen  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  sur  la  résignation  de  son 
oncle  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  635,  n°  110; 
ci-dessous,  p.  103,  n.  1).  Le  président  avait  légué, 
pour  le  maître-autel,  un  parement  «per  médium 
panno  aureo  et  per  ripas  seu  latera  ejusdem 
velouto  rubeo  confectum  »,  reçu  par  le  chapitre 
le  29  octobre  1510  (Arch.  nat.,  LL  400, 
fol.  118). 


3.  Troche,  fol.  124. 

4.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  12b. 

5.  Ibid.,  LL  420,  fol.  16;  Troche,  fol.  263  v°; 
J.-F.  Bluche,  loc.  cit.  Louis  Roslin  habitait, 
rue  Neuve-des-Petits-Champs,  l'hôtel  acheté  par 
lui  en  1705  du  duc  de  la  Vrillière,  qui  fut  acquis 
en  1713  par  le  comte  de  Toulouse  et  fait  mainte- 
nant partie  des  bâtiments  de  la  Banque  de  France 
(Abbé  Gaudreau,  Notice...  sur...  Saint-Eusta- 
che, Paris,  1855,  in-12,  2e  partie,  p.  111).  Plu- 
sieurs membres  de  la  famille  Rouillé  ont  été 
inhumés  à  Saint-Eustache  (Épitaphier...,  t.  IV, 
nos  1  607,  1  624  et  1  684). 

6.  Ce  monument  n'existe  plus  et  nous  n'en 
connaissons  pas  de  reproduction.  Guilhermy  a 
remarqué,  sous  la  fenêtre,  quelques  restes  d'un 
arc  surbaissé,  bordé  de  feuillages,  qui  avait 
abrité  le  tombeau  du  doyen  (Guilhermy, 
Inscriptions  de  la  France...,  t.  I,  p.  152). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


103 


2  158.  —  CY  GIST  VENERABLE  ET  DISCRETTE  a  PERSONNE  //  MONSIEUR  MaISTRE  b  PlERRE 
DE  CERISAY  \  lj  EN  SON  VIVANT  CONSEILLER  DU  RoY  NOSTRE  SIRE,  //  DOYEN  //  ET  CHANOINE  DE 
L'EGLISE  DE  CEANS,  //  CHANOINE  DE  NOSTRE  DAME  DE  PARIS  2,  //  ARCHIDIACRE  DE  COUSTANTIN  c  // 
EN  L'EGLISE  DE  COUSTANCES  3  //  ET  GRAND  PREVOST  DE  NORMANDIE  //  EN  L'EGLISE  DE  CHARTRES  4,  // 
QUI   TREPASSA   LE   19e   NOVEMBRE  L'AN   1507. 


Armes.  Uazur  à  trois  croissants  oVor. 

Mss  A2,  p.  388;  —  B4,  p.  380;  —  VP2,  p.  692;  —  Troche,  fol.  262. 

a)  d.,  A2;  docte,  VP2;  —  b)  Mr  Me,  A2,  VP2;  Monsieur  Maître,  B4;  Messire  Maistre,  Tr.;  —  c)  Cotentin,  Tr. 


1.  Pierre  de  Cerisay,  fils  de  Guillaume, 
vicomte  de  Carentan,  Procureur  général  du  Roi 
au  pays  et  duché  de  Normandie,  Trésorier  de 
France  pour  la  Guyenne,  greffier  au  Parlement 
de  Paris,  maire  d'Angers  (Borrelli  de  Serres, 
Recherches  sur  divers  services  publics...,  Paris, 
in-8°,  t.  III,  1909,  p.  148;  G.  Dupont-Ferrier, 
Gallia  regia,  t.  II,  n°  7  366,  et  t.  IV,  n°  16  261), 
licencié  en  droit  canonique,  conseiller  au  Parle- 
ment de  Paris,  fut  reçu  doyen  du  chapitre 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  sur  l'ordre  de 
Louis  XI,  le  14  octobre  1472,  en  remplacement 
de  Jean  de  Belleville,  décédé  à  Bourges  le  5  octo- 
bre. Il  fut  installé  le  lendemain,  mais  un  autre 
doyen  avait  été  élu  par  le  chapitre,  le  chantre 
Pierre  de  Braban,  qui  ne  cessa  de  lui  contester 
le  décanat.  Pierre  de  Braban  mourut  le  16  juil- 
let 1479.  Le  31  août  suivant,  Pierre  de  Cerisay 
fut  admis  et  installé  comme  chanoine,  sur  la 
présentation  de  l'évêque  de  Paris,  et  reçut  la 
prébende  de  feu  Enguerran  de  Parenty;  jusque 
là,  sa  voix  n'avait  pas  été  comptée  dans  les  déli- 
bérations du  chapitre  et  il  n'avait  pas  participé 
aux  distributions  de  deniers;  cette  désignation 
avait  été  sollicitée  de  l'évêque  par  le  chapitre 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  qui,  pour  cette 
fois,  renonçait  à  son  droit  d'élection  afin  de 
rétablir  la  concorde  dans  son  sein  et  de  mettre 
fin  aux  revendications  incessantes  qui  étaient 
faites  depuis  1472  (Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  171, 
258-260  et  263).  Pierre  de  Cerisay  résigna  ses 
décanat,  canonicat  et  prébende  entre  les  mains 
du  Pape,  qui  en  pourvut  son  neveu  Nicolas 
de  Cerisay,  fils  de  Pierre,  Président  à  la  Cour  des 
Aides  (ci-dessus,  p.  102,  n.  2);  Nicolas  fut  installé 
le  25  octobre  1507  (Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  79). 

Le  doyen  Pierre  de  Cerisay  avait  donné  à 
l'église,  le  20  juin  1505,  une  chape  de  drap  d'or 
(ibid.,  id.,  fol.  54).  Le  11  octobre  1501,  il  offrait 
un  très  beau  missel  («  librum  missale  perpul- 
crum  »)  destiné  au  maître-autel,  qu'il  avait  fait 
copier  et  enluminer  à  ses  frais  d'après  un  modèle 
imprimé  («  unum  missale  papireum  in   impres- 


sionne >')  que  le  chapitre  avait  acheté  à  cette 
intention  le  5  avril  1499  (ibid.,  LL  399,  fol.  144 
et  193).  Nous  n'avons  pas  trouvé  trace  de  ce 
missel,  qui  ne  figure  pas  dans  le  riche  répertoire 
du  chanoine  Leroquais,  Les  sacramentaires 
et  les  missels  manuscrits  des  bibliothèques 
publiques  de  France,  Paris,  1924,  3  vol.  et 
1  album  in-fol.  Quant  au  missel  qui  a  servi 
au  copiste,  c'est  vraisemblablement  celui  qui  a  été 
imprimé  en  1497  à  Paris  par  Ulrich  Gering  et 
Berthold  Rembolt  pour  Simon  Vostre  (Biblio- 
thèque Sainte-Geneviève,  incun.  162).  M.  Jacques 
Guignard,  conservateur  en  chef  de  la  Biblio- 
thèque de  l'Arsenal,  a  bien  voulu  nous  signaler, 
comme  pouvant  également  répondre  au  même 
objet,  ceux  qui  sont  sortis  des  presses  de  Jean  Ier 
Dupré  et  Didier  Huyn  en  1481,  de  Jean  Belin, 
Guillaume  Caron  et  Jean  Ier  Dupré  en  1489  et 
celui  de  1496  (Hain,  Repertorium  bibliogra- 
phicum,  nos  11  339,  11  342  et  11  345).  —  En 
reconnaissance  de  ses  dons  et  de  ses  fondations, 
le  chapitre  décida  que,  présent  ou  absent,  le 
doyen  participerait  aux  distributions  jusqu'à  son 
dernier  jour,  qu'il  choisirait  le  heu  de  sa  sépul- 
ture et  que,  durant  un  an,  serait  célébrée  chaque 
mois  au  chœur,  aux  frais  du  chapitre,  une  messe 
solennelle  du  Saint-Esprit  ou  toute  autre  messe 
qu'aurait  choisie  sa  dévotion  (Arch.  nat.,  LL  399, 
fol.  193). 

2.  Pierre  de  Cerisay  succéda  en  1470  à  Tho- 
mas de  Courcelles  comme  chanoine  de  Notre- 
Dame  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  636,  p.  243). 

3.  Le  29  mai  1479,  Louis  XI  recommandait 
au  Parlement  de  Paris  le  procès  qu'y  soutenait 
Pierre  de  Cerisay  touchant  l'archidiaconé  de 
Cotentin  (Lettres  de  Louis  XI,  éd.  J.  Vaësen, 
t.  VIII,  p.  17). 

4.  Le  prévôt  de  Normandie  était  l'un  des  dix- 
sept  dignitaires  du  chapitre  de  Notre-Dame 
de  Chartres  (Guilhermy,  op.  cit.,  p.  149, 
n.  1). 


7  a 


104  EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 

Inscription  gravée  sur  pierre,  placée  derrière  le  retable  de  la  chapelle,  près  de 
l'autel,  du  côté  de  l'Evangile,  et  transcrite  en  1839  par  Guilhermy  pendant 
l'exécution  de  travaux  de  réparation  à  l'église. 

2  159.  —  Vénérable,  noble  et  //  scientifique  personne  Maistre  //  Pierre  de  Cerisay, 
en  son  vivant  //  presbtre,  doyen  de  l'eglise  de  ceans,  chanoine  //  en  l'eglise  de  paris, 
prevost  de  Normandie  //en  l'église  de  Chartres,  archidiacre  de  Coustantin  en  l'église  de 
coustances  et  conseiller  //  du  roy  nostre  sire  en  sa  court  de  parlement  à  paris,  a  donné, 
baillé  et  livré  à  messieurs  les  doyen,  chanoines,  //  chappitre  et  communauté  de  ceste 
cy  eglise  la  somme  de  quatre  mil  livres  tournois  à  amploier  en  rente  pour  //  la  fonda- 
tion et  pour  faire  et  entretenir  à  tousjours  perpetuellement  ce  que  cy  apres  est 
contenu  et  //  escript  :  premierement,  que  iceulx  dicts  chappitre  et  communauté  sont 
tenus  et  obligés  dire  et  chanter  par  chacun  //  jour  incontinant  après  matines  ou  laudes 
des  trespassés  une  anthienne  de  nostre  dame,  c'est  assavoir,  //  le  dimenche  beata 
dei  genitrix,  lundy  cosceptio  tua,  mardy  o  gloriosa,  mercredy  vid1  speciosam,  \\ 
jeudy  tota  pulecra  es,  vendredy  -4a'/a/^  mea  et  le  samedy  o  virgo  virg1num  et  pour 
les  cinq  festes  d'icelle  //  glorieuse  dame  au  lieu  desdictes  anthiennes  dire  les  res- 
pondz,  c'est  le  jour  de  la  Purification  gaude  //  maria,  le  jour  de  l'Annonciation  suscipe 
verbum,  le  jour  de  l'assomption  sancta  immaculata,  le  jour  de  la  //  nativité  solem 
justic1e  et  le  jour  de  la  conception  missus  est,  lesquelz  respondz  quatre  des  enffans  // 
de  cueur  estans  à  genoulx  commenceront  et  diront  les  versetz  d'iceulz,  semblablement 
aussy  ii  desdictz  //  enffans  commenceront  lesdictes  anthiennes  en  la  fin  desquelles 
anthiennes  et  respondz  lesdicts  enffans  diront  //  ung  petit  verset  et  le  presbtre  qui 
aura  dit  l'oraison  de  matines  dira  une  oraison  ad  ce  convena//bles,  après  toutes  les- 
quelles choses  incontinant  ledict  presbtre  et  tous  les  six  enffans  de  cueur  avec  le 
mais//tre  se  partiront  du  cueur  et  yront  par  la  porte  de  la  nef  disant  les  pseaulmes 
miserere  mei  deus,  //  de  profondis  jusques  devant  ceste  presente  chappelle  ou  icelluy 
presbtre  dira  les  oraisons  deus  cul  proprium  //  et  fidelium  deus,  et  gectera  de  l'eaue 
beniste  sur  la  sepulture  dudict  fondateur;  semblablement  //  aussy  sont  tenus  les 
dessusdictz  de  distribuer  chacun  jour  à  messieurs  les  doyen  pour  deuz  et  chanoines 

QUI  AURONT  //  ASSISTÉ  À  l' ANTHIENNE  OU  RESPOND  ET  ORAISON  TOUT  AU  LONG  À  GENOULX  À 
CHACUN  UNG  PAIN  ET  AULX  CHAPPELAINS,  //  CHEVECIER  ET  VICAIRES  QUI  PAREILLEMENT  AURONT 
ASSISTÉ  ET  GAIGNÉ  LEURS  DISTRIBUTIONS  À  MATINES  À  //  CHACUN  UNG  PAIN  ET  AUX  SIX  ENFFANS 
DE  CUEUR  PRENANS,  POUR  TROYS,  TROYS  PAINS  PESANT  CHACUN  UNE  LIVRE  //  ET  DE  BLANCHEUR 
ACOUSTUMÉE.  Et  SONT  TENUS  ET  OBLIGEZ  DE  FAIRE  DIRE  ET  CELEBRER  CHACUN  JOUR  EN  CESTE  CY  // 

chappelle  incontinant  après  lesdicts  pseaulmes  et  oraisons  une  messe,  c'est  assavoir 
le  dimenche,  mardi,  //  mercredi  et  jeudi  de  tel  office  que  on  fera  au  cueur,  lundy  des 
Trespassez,  vendredi  de  la  Croix  //  et  samedi  de  la  Conception,  lesquelles  messes  diront 
les  chappelains  ou  vicaires  et  habituez  //  en  cete  dicte  eglise  et  non  aultres  qui  sont 
commis  et  deputez  par  mesdicts  sieurs  du  chappitre,  lesquelz  //  auront  pour  chacune 
deux  solz  parisis  paiez  à  quatre  termes  et  après  chacune  messe  feront  //  memoire  des 
trespassez.  aussy  sont  tenus  lesdicts  de  chappitre  et  communauté  fornir  de  calice, 
livre  et  aultres  //  aornemens  et  luminaire  honeste  pour  dire  lesdictes  messes  et 
pareillement  pour  lesdictes  anthiennes  et  //  respondz,  comme  de  tout  appert  par 

LECTRES  FAICTES  ET  PASSÉES  PAR  DEVANT  LANDEQUIN  ET  //  CHEVALIER  \  NOTAIRES  AU  ChAS- 
TELLET  DE  PARIS,  DATTÉES  LE  MARDI  XXIIIIe  NOVEMBRE  ET  LE  MARDY  ENSUIVANT  //  PREMIER 
JOUR  DE  DECEMBRE  MIL  Ve  ET  VI.  LEQUEL  DOYEN  FONDATEUR  A  PREMIEREMENT  FAICT  FAIRE  ET  // 
EDIFIER  DE  SES  DENIERS  CESTE  CY  CHAPPELLE,  OÙ  IL  A  ESTÉ  INHUMÉ  ET  ENTERRÉ,  LAQUELLE 
DEPUIS,  POUR  //  ACROISTRE  L'EGLISE,  A  ESTÉ  RECULÉE  PAR  LES  MARGUILLIERS,  AUXQUELS  LES 
PARENS  ET  AMIS  D'ICELLUY  //  FONDATEUR  ONT  CONTRIBUÉ  ET  BAILLÉ  ARGENT  POUR  AYDER  À  LA 
REEDIFIER.   PRIÉS   DlEU   POUR   LUY  2. 

1.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa   date  parmi  les  2.  Cette  fondation  a  été  acceptée  par  le  cha- 

minutes  de  l'étude  du  notaire  Pierre  Chevalier  pitre  le  24  novembre  1506  (Arch.  nat.,  LL  400, 
(Arch.   nat.,  Min.   centr.,  VIII,  10).  fol.    69  v°). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  105 

Armes.  Uazur  à  trois  croissants  d'or. 
Guilhermy,  Inscriptions...,  t.  I,  p.  149-151. 


CHAPELLES   DU    CHOEUR.  CÔTÉ    DROIT 

CHAPELLE    DE  LA   VIERGE,    SAINT-MARTIN    ou    DES   PONCHER 


Par  un  acte  passé  les  16  et  20  janvier  1506  (n.  st.),  devant  Pierre  Chevalier  et 
Simon  Baudequin  1,  notaires  au  Châtelet,  les  marguilliers  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  autorisent  Louis  de  Poncher,  conseiller  et  trésorier  du  Roi,  à  cons- 
truire à  ses  frais  dans  leur  église  une  chapelle  entre  le  re vestiaire  et  la  chapelle 
nouvellement  édifiée  par  le  doyen  Pierre  de  Cerisay  et  touchant  par  derrière 
au  presbytère.  Cette  chapelle  aura  les  mêmes  largeur,  longueur  et  hauteur  que 
celle  de  Cerisay  et  pourra  occuper  une  partie,  à  démolir,  du  presbytère.  Une 
cave  y  sera  creusée  pour  recevoir,  après  leur  mort,  les  corps  du  fondateur,  de 
sa  femme,  de  ses  enfants,  ainsi  que  de  leurs  parents  et  amis  portant  leurs  armes. 
Ils  pourront  y  placer  tels  tombeaux,  statues  et  images  que  bon  leur  semblera,  la 
fermer  et  en  avoir  la  clef.  En  retour,  Louis  de  Poncher  donne  à  la  fabrique  une 
somme  de  cent  livres  tournois,  pour  être  employée  à  la  réparation  du  presby- 
tère et  à  l'entretien  perpétuel  de  la  couverture  de  la  chapelle  2.  Le  23  janvier, 
une  longue  délibération  du  chapitre  confirme  ce  contrat  3.  L'avant-veille  de  ce 
jour,  le  maître  d'œuvre  Jean  de  Nully  a  reçu  de  Louis  de  Poncher  une  première 
avance.  La  construction  de  la  chapelle  était  assez  avancée  le  1er  janvier  1507 
pour  recevoir  la  bénédiction  solennelle  d'Etienne  de  Poncher,  évêque  de  Paris, 
frère  du  fondateur  4. 

Après  la  mort  (14  avril  1520)  de  Roberte  Le  Gendre,  épouse  de  Louis  de 
Poncher,  et  de  celui-ci,  le  6  octobre  1521,  neveu  du  fondateur,  Louis  II  de  Pon- 
cher, en  qualité  d'exécuteur  testamentaire,  à  qui  se  joint  le  Général  des  monnaies 
Germain  de  Marie,  marguillier  de  la  paroisse,  obtient  du  chapitre,  avec  le  consen- 
tement (moyennant  quelques  réserves)  du  curé,  l'autorisation  de  reculer  le  mur 
de  cette  chapelle  vers  le  presbytère  sur  une  largeur  d'un  pied  et  demi  et  sur  la 
longueur  du  monument  «  epitaphii  seu  sepulchri  »  à  édifier  sur  les  tombes  du 


1.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les  quaires  de  France,   7e  série  t.  X  (1910),   Paris, 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Simon  Baudequin  1911,  p.  233-234. 

(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  VIII,  9).  3    Arch    nat ^  LL  400,  fol.   60  v°.   —  En  la 

2.  Arch.    nat.,    S  101.    Une    partie    du    texte  mentionnant,  Auguste  Rey  {op.  cit.)  la  date  par 
de  ce  contrat  a  été  publié  par  Auguste  Rey,  erreur  du  26  Janvier. 

Jacques    Bachot    et    le    tombeau    des    Poncher,  4.  Arch.  nat.,  S 101.  —  Auguste  Rey,  op.  cit., 

dans  Me'/ra.  de  la  Société  nationale  des  Anti-  p.   235. 


106 


EPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


défunt  fondateur  et  de  ses  ayants  droit  :  c'est  l'objet  d'une  longue  délibération 
capitulaire  du  7  novembre  1525  1. 

Entre  temps,  les  exécuteurs  de  Louis  et  de  Roberte  avaient  fondé,  le  10  juillet 
1523,  dans  la  chapelle  un  service  que  rappelle  l'inscription  n°  2161  ci-dessous; 
le  4  novembre  de  la  même  année,  les  sculpteurs  tourangeaux  Guillaume  Regnault 
et  Guillaume  Chaleveau  signaient  un  traité  de  collaboration  pour  la  taille  des 

statues  de  Louis  de  Poncher  et  de  sa  femme,  «  à  asseoir  en  l'église [sic]  à 

Paris  »  2.  On  trouvera  plus  loin  la  description  de  ce  monument  fameux. 

Le  fondateur  de  la  chapelle  laissa  un  fils,  François,  qui  fut  évêque  de  Paris, 
et  quatre  filles,  dont  l'une,  Anne,  épousa  Antoine  Bohier,  conseiller  du  Roi, 
seigneur  de  Saint-Ciergues.  Devenue  veuve  et  n'ayant  pas  d'enfant,  considérant 
que  ses  plus  proches  héritiers  ne  seraient  pas  paroissiens  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois,  elle  associa,  par  un  acte  passé  le  15  juin  1570  devant  Edme  Parque 
et  Pierre  Poutrain 3,  notaires  au  Châtelet,  son  parent  Philippe  Hurault, 
seigneur  de  Cheverny,  alors  chancelier  du  duc  d'Anjou,  à  la  jouissance  de  la 
chapelle,  à  charge  pour  lui  de  l'entretenir  4.  Le  8  décembre  1582,  quelques  jours 
avant  de  mourir,  une  petite  nièce  du  fondateur,  Marguerite  de  Poncher,  fille 
de  Jean  II,  femme  de  Jacques  Hurault,  assistée  de  son  frère  Jean  III  de  Poncher 
confirme  ce  contrat  :  ils  adoptent  pour  héritier  leur  cousin  germain  Philippe 
Hurault,  vicomte  de  Cheverny,  conseiller  d'Etat,  Lieutenant  général  es  pays 
d'Orléans,  de  Chartres  et  de  Blois,  Garde  des  sceaux  5.  Le  Garde  des  sceaux  habi- 
tait un  hôtel  qu'il  s'était  fait  construire  entre  les  rues  de  l' Arbre-Sec  et  des 
Fossés-Saint-Germain  6,  dont  il  abandonna  la  jouissance  à  sa  maîtresse  la  mar- 
quise de  Sourdis  ;  celle-ci  était  la  tante  de  Gabrielle  d'Estrées,  qui  vint  souvent  la 
voir  dans  cet  hôtel,  alors  dit  hôtel  de  Sourdis,  et  y  mourut  le  10  avril  1599. 

Le  troisième  fils  du  chancelier,  Louis  Hurault,  baron  d'Uriel,  ayant,  trois  ans 
plus  tard,  épousé  Isabeau  de  Sourdis,  hérita  de  l'hôtel  de  Sourdis  et  de  la  cha- 
pelle des  Poncher.  Le  19  décembre  1603,  il  vendit  l'hôtel  et  la  chapelle  à  Henri 
d'Escoubleau,  beau-frère  de  la  marquise.  Celui-ci  en  fit  donation  à  son  neveu 
Charles,  marquis  de  Sourdis,  à  l'occasion  de  son  mariage  avec  Jeanne  de  Montluc, 
dont  le  contrat  fut  passé  le  17  mai  1612.  Charles  de  Sourdis  apporta,  entre  1650 
et  1660,  des  modifications  importantes  à  la  chapelle  :  respectant  cependant  les 
armes  des  Hurault  sur  la  base  de  leur  tombeau,  il  fit  placer  celles  d'Escoubleau 
et  de  Sourdis  de  chaque  côté  d'un  retable  de  menuiserie  encadrant  un  grand 
tableau  représentant  la  naissance  du  Christ  et  l'adoration  des  bergers  7.  Le  fils 


1.  Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  63.  —  Ce  texte 
n'est  pas  mentionné  par  Auguste  Rey. 

2.  Ce  traité  a  été  publié  et  commenté  par 
Louis  de  Grandmaison,  Les  auteurs  du  tombeau 
des  Poncher...,  dans  Réunion  des  Sociétés  des 
Beaux-Arts  des  départements...,  21e  session, 
1897,  p.  87-96. 

3.  Grosse,  Arch.  nat.,  S 101.  —  L'acte  ne  figure 
pas  à  sa  date  parmi  les  minutes  de  l'étude  du 
notaire  Pierre  Poutrain  (Arch.  nat.,  Min.  centr., 
LXXXVI,  80). 


4.  Auguste  Rey,  op.  cit.,  p.  240. 

5.  Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  280,  dossier 
Bellièvre,   p.   107. 

6.  Auguste  Rey,  op.  cit.,  p.  242. 

7.  Id.  ibid.,  p.  243-246.  Un  registre  des  «Titres 
des  chapelles  »  de  la  collégiale  (Arch.  nat.,  LL731, 
foi.  108)  place,  par  erreur,  au  6  septembre  1612 
la  vente  du  19  décembre  1603.  M.  Rey  établit  son 
exposé  sur  des  documents  plus  sûrs,  conservés 
dans  le  carton  S 101  des  mêmes  Archives.  — 
Le   retable   en    question  n'existe  plus. 


EGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  107 

et  héritier  de  Charles,  Paul,  marquis  d'Alluyes  et  de  Sourdis,  épousa  Bénigne 
de  Meaux  du  Fouilloux,  qui,  plus  tard,  mêlée  à  l'affaire  des  poisons,  chercha  refuge 
à  Hambourg;  ne  se  sentant  pas  lui-même  en  sûreté,  il  alla  l'y  rejoindre. 

Le  père  et  le  fils  avaient  accumulé  une  masse  considérable  de  dettes.  Le  13  juin 
1679,  Paul  dut  faire  abandon  à  ses  créanciers  de  la  totalité  de  ses  biens,  y  com- 
pris la  chapelle  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  d'où  émoi  du  chapitre  et  de  la 
fabrique.  En  fin  de  compte,  une  convention  transactionnelle  passée  le  15  mai 
1686  entre  la  fabrique  et  les  directeurs  des  créanciers  de  la  maison  de  Sourdis, 
et  homologuée  par  le  Parlement  le  3  mars  1687  décida  que  la  jouissance  (et 
non  la  propriété)  de  la  chapelle  serait  attribuée  pour  une  durée  de  quatre-vingt- 
dix-neuf  ans  à  l'acquéreur  éventuel  de  l'hôtel  de  Sourdis.  La  vente  fut  réalisée 
le  1er  septembre  1687,  au  profit  de  Paul  Brochant,  bourgeois  de  Paris,  ancien 
juge-consul,  «  marchand  fournissant  les  écuries  du  roi  »,  conjointement  avec  sa 
femme  Anne  Poquelin,  cousine  germaine  de  Molière.  La  visite  qui  fut  alors  effec- 
tuée de  la  «  cave  »  sous-jacente  y  fit  découvrir,  dans  un  grand  désordre,  la  pré- 
sence d'un  certain  nombre  de  corps  de  provenances  très  diverses  et  sans  indica- 
tion d'origine  1.  Une  convention  passée  le  9  août  1722  entre  la  fabrique  et  la 
dame  Brochant  imposa  à  la  famille  Brochant  le  paiement  d'un  droit  de  dix  livres 
pour  chaque  corps  inhumé  ou  à  inhumer  dans  le  caveau  2  ;  c'est  le  plus  récent 
des  actes  parvenus  à  notre  connaissance  sur  l'histoire  de  cette  chapelle  jusqu'à 
la  Révolution. 

La  descendance  du  fondateur  n'intervint-elle  jamais  dans  la  sucession  de  ces 
événements?  Il  ne  le  semble  guère.  Nous  voyons  seulement  en  1565,  le  20  février 
(n.  st.),  Anne  de  Poncher,  dame  de  Saint-Ciergues,  présenter,  pour  la  célébra- 
tion des  messes  de  la  fondation,  Maître  Michel  Sou  ;  le  9  mars  suivant,  on  remettait 
à  celui-ci  les  ornements  de  la  chapelle  3. 


LOUIS  DE  PONCHER  +  ROBERTE  LE  GENDRE  4 


Dans  un  enfeu  ouvert  en  1525  sous  la  fenêtre  et  moyennant  une  emprise  sur 
le  terrain  du  presbytère,  un  soubassement  de  pierre  de  Caen  était  orné,  en  son 
centre  et  à  ses  extrémités,  de  trois  statues  de  la  Foi,  de  l'Espérance  et  de  la  Charité, 


1.  Arch.  nat.,  L  646,  nos  13*  et  13°;  LL  731,  4.  Les  mss  A2,  p.   387,  B4,  p.   378  et  VP2, 
fol.  108.  —  Auguste  Rey,  op.  cit.,  p.  249-252.  p.  691,  mentionnent  simplement  cette  sépulture 

_     .               „                             __ ,  en  la  décrivant  brièvement  sans  donner  le  texte 

2.  Auguste  Rey,  op.  cit.,  p.  256.  ,      .        ... 

°                 '    r            r  des  inscriptions. 

3.  Arch.  nat.,  LL  404,  fol.  270  et  273. 


108 


EPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


exécutées  en  pierre  de  Tonnerre  par  le  sculpteur  troyen  Jacques  Bachot  et  à 
lui  payées  80  livres  tournois  le  9  avril  1507;  entre  les  statues  étaient  gravées 
sur  deux  cartouches  les  deux  inscriptions  publiées  ci-dessous  (n°  2  160). 
Sur  le  soubassement,  une  table  de  marbre  noir  supportait  les  deux  effigies 
gisantes  de  Louis  de  Poncher  et  de  sa  femme,  œuvres,  en  marbre  blanc, 
des  sculpteurs  tourangeaux  Guillaume  Regnault  et  Guillaume  Chaleveau,  dont 
le  contrat  de  collaboration,  en  date  du  4  novembre  1523,  a  été  mentionné  ci- 
dessus,  p.  106.  Contre  le  mur,  entre  les  armoiries  des  Poncher  et  celles  des 
Legendre,  était  gravé  sur  une  plaque  de  marbre  noir  le  texte  de  la  fondation 
(ci-dessous,  n°  2161). 

Telle  est  la  description  qui  ressort  des  documents  déjà  cités  et  d'un  procès- 
verbal  de  visite  de  février-mars  1681.  Mais  de  dessins  de  Percier  exécutés  en 
1786  et  de  mentions  inscrites  dans  les  archives  du  Musée  des  Monuments  fran- 
çais il  ressort  qu'à  la  fin  du  xvme  siècle,  la  dernière  inscription  était  flanquée  de 
deux  statuettes,  la  Force  et  la  Prudence,  et  les  gisants  surmontés  d'une  voûte 
en  berceau  reposant  par  derrière  sur  le  mur  du  fond  et  par  devant  sur  un  ban- 
deau orné  de  rinceaux  et  soutenu  par  des  colonnes  à  arabesques.  A  défaut  de 
documents  faisant  connaître  la  date  et  l'auteur  de  ces  additions,  Auguste  Rey,  à 
qui  nous  empruntons  les  éléments  de  cet  exposé,  est  porté  à  les  attribuer  à  une 
intervention  de  la  famille  Brochant,  qui  les  aurait  fait  exécuter  vers  1722,  à  un 
moment  où  elle  négociait  avec  la  fabrique  divers  arrangements  relatifs  à  la 
jouissance  de  la  chapelle  1. 

Après  un  séjour  au  Musée  des  Monuments  français  2,  des  parties  de  ce  tom- 
beau, notamment  les  statues  gisantes,  furent  transportées  au  Musée  de  Ver- 
sailles; puis  elles  entrèrent  au  Louvre,  où  elles  furent  rejointes  en  1895  par  la 
statuette  de  la  Foi,  demeurée  jusque-là  à  l'Ecole  des  Beaux-Arts.  Ces  membra 
disjecta,  comprenant  les  gisants  des  deux  défunts,  leurs  armes,  les  épitaphes 
et  les  statuettes  de  la  Foi  et  de  YEspérance,  sont  aujourd'hui  catalogués  sous 
les  nos  457  à  462  du  département  de  la  sculpture  française  du  Musée  du  Louvre  3. 


1.  Auguste  Rey,  op.  cit.,  passim.  —  Cet 
érudit  donne  (p.  232,  n°  1)  une  liste  des  nom- 
breux travaux  consacrés  avant  lui  au  tombeau 
des  Poncher.  Il  convient  d'y  ajouter  :  François 
de  Guilhermy,  Musée  de  sculpture  au  Louvre, 
dans  les  Annales  archéologiques  de  Didron, 
t.  XII,  1852,  p.  95-96;  Léon  Palustre,  La 
Renaissance  en  France,  t.  II,  1881,  p.  152; 
Emile  Mâle,  op.  cit.,  p.  326  et  fig.  176;  Marcel 
Aubert  et  Michèle  Beaulieu,  Musée  national 
du  Louvre.  Description  raisonnée  des  sculptures 
du  Moyen  Age...,  I,  Paris,  1950,  p.  290-293. 

2.  Le  Journal  de  Lenoir  mentionne  l'arrivée 
au  Musée  des  Monuments  français,  les  14  et 
21  pluviôse  an  II  (2  et  9  février  1794),  de  diverses 
parties  du  tombeau  (Louis  Courajod,  Alexandre 
Lenoir,  son  journal  et  le  Musée  des  Monuments 


français,  t.  I,  1878,  p.  31-32).  Le  23  nivôse  an  V 
(14  janvier  1797),  Lenoir  livrait  au  marbrier 
Laplanche  plusieurs  morceaux  de  marbre  de 
couleur  pour  la  restauration  de  ce  tombeau 
(Id.,  ibid.,  p.  114),  le  monument  étant  complété 
avec  des  éléments  provenant  du  château  de 
Gaillon  (Alexandre  Lenoir,  Musée  des  Monu- 
mens  français,  t.  III,  1802,  p.  49-50). 

3.  Paul  Vitry  et  Marcel  Aubert,  Musée... 
du  Louvre,  Catalogue  des  sculptures...,  éd.  de 
1922,  t.  I,  p.  54.  —  Dimensions  du  soubassement: 
H.  0,60.  L.  2,22;  —  des  statuettes  :  H.  0,49. 
—  Le  buste  de  la  statue  de  Roberte  Le  Gendre 
est  reproduit  par  Emile  Mâle,  op.  cit.,  p.  437, 
fig.  234.  —  Marcel  Aubert  et  Michèle  Beaulieu, 
loc.  cit. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


109 


15.  —  Le  tombeau  de  Louis  de  Poncher  et  Roberte  Le  Gendre  remonté  au  Musée  du  Louvre  1. 

2  160.  —  NOBILI  VIRO  LODOVICO  DE  PONCHIER  2,  REGIO  //  CONSILIARIO  FRANCIE,  QUESTORI 
EQUITI  AURATO,  //  ITEMQUE  NOBILI  MATRONE  RoBBERTE  Le  //  GENDRE  3,   EJUS  UXORI,  AMICI   ET 

CONSANGUINEI//MERITO  dicarunt,  quorum  ille  fato  functus//est  ac  vita  anno  M.  D.  XXL, 

PRIDIE   //  NONAS  OCTOBRIS,  HEC  VERO  ANNO  //   M.D.XX.,  XVIII.  CALENDAS  MAIAS. 

MAXIMA  QUOS  OLIM  JUNXIT  CONCORDIA  QUOSQUE  //  CONTINUERE  SACRI  FEDERA  CONJUGII  // 
NUNC  QUOQUE  NON  DIRUUNT  CONSORTES  FATA  SEPULTOS,  //  NAM  GEMINI  LAPIS  HIC  CONJUGIS  OSSA 
TEGIT.  //  HERET  ADHUC,  LODOVICE,  TIBI  ROBBERTA,  MARITO  //  ROBBERTA,  INSIGNIS  GEMMA  PU- 
DICITIE.  //  PHAS  CERTE  EST  CELO  TAM  MUTUA  CORDA  QUIETO  //  VIVERE.  VlRTUTIS  PREMIA  SUMMA 
QUIES. 


1.  Aux  deux  extrémités  du  soubassement 
sont  gravées  les  armoiries  des  défunts.  Au  mur 
sont  suspendues  deux  niches,  aujourd'hui  vides, 
provenant  du  même  soubassement.  —  Cliché 
Jean- Albert. 

2.  Fils  de  Martin  Poncher,  échevin  de  Tours 
et  receveur  des  Aides  au  pays  du  Maine  (Moréri, 
op.  cit.,  t.  VIII,  p.  456),  Louis  de  Poncher 
fut  reçu  maître  des  Comptes  le  13  août  1498 
et  le  demeura  au  moins  jusqu'au  22  septem- 
bre 1520,  tout  en  étant  Général  des  finances 
à  Naples  en  1502  et  l'un  des  quatre  Trésoriers 
de  France  (Coustant  d'Yanville,  op.  cit., 
p.  486;  Alfred  Spont,  Liste  des  officiers  supé- 
rieurs des  finances,  dans  Gilbert  Jacqueton, 
Documents  relatifs  à  l'administration  finan- 
cière..., Paris,  1891,  in-8°,  p.  279;  Borrelli 
de  Serres,  Recherches...,  t.  III,  p.  143;  Henri 
Jassemin,  op.  cit.,  p.  345).  La  généalogie  de  la 
famille  Poncher,  embrouillée  à  dessein  ou  de 
bonne  foi  par  plusieurs  de  ceux  qui  s'en  sont 
occupés,  notamment  par  le  P.  Anselme  (Hist. 
généalogique...,  3e  éd.,  t.  VI,  1730,  p.  449-451),  a 
été  rétablie  de  façon  beaucoup  plus  complète  et 


exacte  par  Auguste  Rey,  Boileau  et  Silvie..., 
dans  les  Mém.  de  la  Soc.  hist...  du  Vexin, 
t.  XXXI,  1912,  p.  39-45.  Cet  érudit  fait  remarquer 
que,  dans  leur  signature,  la  plupart  des  membres 
de  cette  famille  écrivent  leur  nom  sous  la  forme 
«  Ponchier  ». 

3.  Roberte  Le  Gendre,  fille  de  Jean  Le  Gendre, 
seigneur  de  Villeroy,  conseiller  du  Roi,  Tréso- 
rier de  France,  et  de  Françoise  de  Dampont, 
dame  de  Frimainville,  était  la  sœur  de  Pierre 
Le  Gendre,  chevalier,  seigneur  de  Villeroy  et 
d'Alaincourt,  Trésorier  de  France,  qui  épousa 
en  secondes  noces  Jeanne  Poncher,  sœur  de 
Louis,  et  qui,  n'ayant  pas  eu  d'enfant  de  ses 
trois  mariages,  testa  le  15  novembre  1524  en 
faveur  de  son  neveu  Nicolas  II  de  Neuville, 
sous  la  condition  que  le  fils  aîné  de  celui-ci  porte- 
rait le  nom  et  les  armes  des  Le  Gendre  (Alfred 
Potiquet,  Les  seigneurs  de  la  ville  de  Magny- 
en-Vexin,  Magny,  1877,  in-8°,  p.  19;  Camille 
Sarazin,  Hallincourt  au  commencement  du 
XVIe  siècle,  dans  Mém.  de  la  Soc.  hist...  du 
Vexin,  t.  III,  1881,  p.  33-35).  Voir  aussi  ci-des- 
sous, p.  134,  Chapelle  de  la  Trinité. 


110 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


Armes  1.  Poncher  :  d'or  au  chevron  de  gueules,  chargé  en  chef  d'une  tête  de  maure  de 
sable  tortillée  d'argent,  accompagné  de  trois  coquilles  de  sable,  2  en  chef  et 
1  en  pointe. 

Le  Gendre  :  d'azur  à  la  fasce  d'or  accompagnée  de  trois  têtes  de  jeune  fille  de 
carnation,  chevelées  d'or,  posées  de  front  2  et  1. 


Marcel  Aubert  et  Michèle  Beaulieu,  op.  cit.,  t.  I,  p.  290-291.  —  F.  de  Guilhermy,  Inscriptions...,  t.  I,  p.  153. 


LOUIS   DE    PONCHER 


Dans  la  chapelle  des  Poncher,  inscription  sur  une  plaque  de  marbre   noir, 
au-dessus  du  tombeau   : 


2  161.  —  Les  doyen  et  chapitre  de  cette  esglize  Monsieur  Saint  Germain  L'Auxerrois 
et  leurs  successeurs  sont  tenus  à  toujours  perpetuellement  faire  dire  par  chacun 
jour  en  cette  chapelle,  incontinant  avoir  chanté  prime,  pour  le  salut  des  âmes  de  feu 
M.  Loys  de  Poncher,  chevalier,  seigneur  de  Lezigny  2,  trésorier  de  France,  et  de  feue 
dame  robine  legendre,  sa  femme,  dont  les  corps  gissent  cy  dessoubs,  une  messe  et, 
à  la  fin  d'icelle,  de  profundis  et  oraisons  des  trespassez  par  chapellains  du  cœur  en 
ladite  esglize  d'honneste  et  bonne  vye,  nommez  par  les  herittiers  desdits  deffunts  ou 
leurs  successeurs  actuellement  demeurans  en  ladite  paroisse  et,  après  avoir  dit  com- 
plys,  faire  dire  et  champter  en  ladicte  chapelle  par  un  desdits  chapelains  et  enfans 
de  cœur  de  ladite  esglize  un  salut,  le  pseaume  de  profundis  et  oraison  des  trepassez 
et  icelle  messe  et  salut  faire  sonner  et  gobetir  3,  fournir  de  tous  ornemens  et  lumi- 
naire, et,  moyennant  ce,  leur  a  été  baillé  par  les  executeurs  du  testament  dudit  feu 
Poncher  les  fiefs,  terres  et  seigneuries  de  La  Rivière  4,  assis  près  Lagny  et  Torcy- 
en-brie,  ses  appartenances,  ainsi  qu'il  est  plus  au  long  contenu  et  déclaré  es  lettres 
de  ce.  Fait  et  passé  par  devant  Roger  Robert  et  Aignan  Pichon  5,  nottaires  au  Chas- 
tellet  de  paris,  le  10e  jour  de  juillet  mil  cinq  cent  vingt  trois.  —  priez  dleu  pour  eux  6. 


1.  Les  mss  A2  (p.  387)  et  B4  (p.  378)  donnent 
à  Louis  de  Poncher  les  armes  suivantes  :  «  d'or 
au  chevron  de  gueules  accompagné  de  trois 
coquilles  de  sable  »,  et  à  Roberte  Le  Gendre  : 
«  d'azur  à  la  fasce  d'or  accompagnée  de  trois 
têtes  de  femmes  d'argent,  chevelées  d'or  ». 

2.  Lésigny,  Seine-et-Marne,  arr.  de  Melun, 
cant.  de  Brie-Comte-Robert.  Louis  de  Poncher 
a  rendu  hommage  pour  cette  terre  et  seigneurie 
le  31  août  1509  (L.  Mirot,  Inventaire...  des 
hommages  rendus  à  la  Chambre  de  France, 
n°  1220). 

3.  Gobetir  :  sonner  un  glas. 


4.  La  Rivière,  Seine-et-Marne,  an1,  de  Meaux, 
cant.  de  Lagny. 

5.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Aignan  Pichon 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  VIII,  40). 

6.  L'acceptation  de  cette  fondation  par  le 
chapitre,  le  10  juillet  1523  (Arch.  nat.,  LL  401, 
fol.  14),  avait  été  précédée  de  négociations  avec 
les  exécuteurs  testamentaires,  auxquels  on  avait 
fait  valoir  que  les  revenus  primitivement  offerts 
étaient  trop  faibles  par  rapport  aux  charges 
(ibid.,  id.,  fol.  12).  D'autre  part,  il  y  eut  contes- 
tation   sur    la    désignation    du    prêtre    chargé 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


111 


Auguste  Rey,  Jacques  Bachot  et  le  tombeau  des  Poncher,  dans  Mém.  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de 
France,  7e  série,  t.  X  (1910),  p.  236-237,  d'après  un  état  de  lieux  de  1681  [aux  Archives  de  k  Seine,  D.  Q10  269]. 


ANNE    DE    THOLI 


Épitaphe  dans  la  chapelle  de  Thou  (Saint-Martin),  qui  est  à  côté  du  chœur, 
à  main  droite. 


2  162.  —  D.O.M.  a  —  Annae  Thuanae  \  quae  sanctitate  morum,  matronali  b  décore  c, 

PRAECLARA  PUDICITIA  d  ET  FOELICI  FŒCUNDITATE  VIRO  PROBATA,  IN  IPSO  AETATIS  FLORE  e, 
QUOD  MORTALE  f  FUIT  RELIQUIT,  UT  QUOD  IMMORTALE  EST  ?  CONSEQUERETUR.  PHILIPPUS  h 
HURALTUS    CHEVERNIUS  *  2,    POST    JUSTA    FUNEBRIA    ET    CORPUS    MAJORUM    SEPULCHRO    RITE  i 


d'acquitter  les  services  (ibid.,  id.,  fol.  13).  Le  4  sep- 
tembre 1576,  sur  la  plainte  du  chapelain  quant 
à  l'insuffisance  de  son  revenu,  le  chapitre  réduit 
de  sept  à  cinq  le  nombre  des  messes  chaque 
semaine  et  fixe  à  4  s.  t.  les  honoraires  de  chacune 
de  ces  messes  (ibid.,  LL  406,  fol.  156  v°).  Le 
13  janvier  1746,  l'archevêque  de  Paris  régle- 
mente l'acquit  d'une  messe  quotidienne  de  la 
fondation  Poncher  et,  en  1765,  le  prêtre  habi- 
tué qui  célèbre  cette  messe  reçoit  275  1.  pour 
l'année  {ibid.,  H5  3434,  p.  42). 

1.  Anne  de  Thou,  fille  de  Christophe  de 
Thou,  Premier  Président  du  Parlement  de 
Paris  et  chancelier  des  ducs  d'Anjou  et  d'Alen- 
çon,  et  de  Jacqueline  de  Tulleu  (Blanchard, 
Les  Presidens  au  mortier...,  p.  354-355;  Moréri, 
op.  cit.,  t.  X,  p.  166).  Elle  épousa  en  1566  Phi- 
lippe Hurault  de  Cheverny  (Moréri,  op.  cit., 
t.  VI,  p.  140).  Elle  a  été  inhumée  à  Cheverny 
(Auguste  Rey,  Jacques  Bachot  et  le  tombeau 
des  Poncher,  op.  cit.,  p.  242).  Voir  aussi  H.  Har- 
risse,  Le  Président  de  Thou  et  ses  descendants..., 
Paris,  1905,  in-8°.  —  Nous  ignorons  de  quel 
personnage  il  est  question  dans  une  délibération 
capitulaire  du  14  janvier  1580  commettant  le 
chantre  Sermisy  et  le  chanoine  La  Faye  «  ad 
visitandum  locum  in  quo  quidam...  familiaris 


domini  de  Thou,  advocati  regii,  postulat  affigi 
epitaphium,  quod  fieri  gratis  domini  ordina- 
verunt  intuitu  et  contemplatione  dicti  domini 
de  Thou  »  (Arch.  nat.,  LL  406,  fol.  343).  Ce 
dernier  personnage  est  Augustin  II  de  Thou, 
avocat  général  au  Parlement  de  Paris  depuis 
1567,  frère  de  Christophe  (Moréri,  op.  cit., 
t.  X,  p.  166). 

2.  Philippe  Hurault,  comte  de  Cheverny 
(Loir-et-Cher,  arr.  de  Blois,  cant.  de  Contres) 
et  de  Limours  (Essonne,  arr.  de  Palaiseau, 
ch.  1.  de  cant.),  est  né  le  25  mars  1528,  fils 
posthume  de  Raoul  Hurault,  gentilhomme  bre- 
ton, et  de  Marie  de  Beaune.  Conseiller  au  Parle- 
ment de  Paris  en  1554,  chancelier  du  duc  d'An- 
jou, qu'il  suivit  en  Pologne,  Chancelier  de  France 
en  1583,  destitué  en  1588,  rappelé  par  Henri  IV, 
il  est  mort  à  Cheverny  le  30  juillet  1599  (Moréri, 
op.  cit.,  t.  VI,  p.  140;  P.  Anselme,  op.  cit., 
t.  VI,  p.  507-508;  Yves  Durand,  Philippe 
Hurault  de  Cheverny,  Chancelier  de  France..., 
dans  :  Roland  Mousnier  et  ses  collaborateurs, 
Le  Conseil  du  Roi  de  Louis  XII  à  la  Révolution, 
Paris,  1970,  p.  69-86.  Voir  aussi,  à  la  Bibl.  nat., 
ms.  fr.  22  615,  fol.  37  et  suiv.,  le  procès-verbal 
d'une  enquête  faite  en  1578  et  1579  sur  les 
sépidtures  de  la  famille  Hurault  à  l'abbaye  de 


112 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


ILLATUM  *,  IN  SACRO  HOC  SECESSU  QUO  ILLA  FREQUENS  DEI  CULTRIX  ADIRE  SOLITA  FUIT,  HUNC 
QUOQUE  TUMULUM  POSUIT  l,  COMMUNIBUS  LIBERIS  MATERNAE  PIETATIS  ET  RELIGIONIS  DOCU- 
MENTUM  AC  MONUMENTUM  AETERNAE  MEMORIAE  UXORIS  INCOMPARABILIS.  VlXIT  ANNOS  35  m, 
MENSES    6,    DIES  17,  OBIIT  ANNO  1584,  DIE  17  JULII. 

Armes.  Hurault  :  d'or  à  la  croix  d'azur  cantonnée  de  quatre  ombres  de  soleil  de  gueules. 
Écu  surmonté  d'un  casque  empenné. 

De  Thou  :  d'argent  au  chevron  de  sable,  accompagné  de  trois  taons  du  même. 


Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  p.  377-378;  —  E3,  fol.  34;  —  F2,  p.  586;  —  VP2,  p.  691;  —  Troche,  fol.  265  v°;  —  Bibl. 
nat.,  ms.  fr.  8  224,  p.  182.  —  Du  Breul,  Le  théâtre  des  antiquitez  de  Paris,  éd.  de  1612,  p.  788;  éd.  de  1639,  t.  II, 
p.  387;  —  Bonfons,  Les  antiquitez...  de  Paris,  1608,  fol.  58;  —  Le  Maire,  Paris  ancien  et  nouveau,  1685,  t.  I, 
p.  549-550;  —  Piganiol  de  la  Force,  Description...  de  Paris,  éd.  de  1765,  t.  II,  p.  206-207. 

a)  om.  E3,  F2,  Tr.;  —  b)  om.  VP2;  —  c)  decorae,  F2;  —  d)  om.  A2,  B4;  —  e)  fore,  A2;  —  /)  om.  A2,  B4;  — 
g)  fuit,  VP2;  —  h)  Philypus,  F2;  —  t)  Cheverinus,  E3;  —  /)  vite,  A2,  F2;  —  k)  in  latum,  E3;  inlatum,  F2;  —  Z)  suis 
add.  F2;  —  m)  37,  VP2. 


ANNE    HURAULT 


Au  seuil  de  la  chapelle  des  Poncher,  une  petite  dalle  de  marbre  noir  porte 
cette  inscription    : 


Notre-Dame  de  Bourgmoyen  à  Biois,  à  l'an- 
cienne église  Saint-Jacques  de  la  même  ville 
et  à  l'église  de  Saint- Denis-sur-Loire.  Le  ms.  fr. 
12  491,  du  début  du  xvne  siècle,  contient  sur 
les  feuillets  préliminaires  plusieurs  épitaphes 
honorifiques  de  Philippe  Hurault  de  Cheverny 
et  d'Anne  de  Thou.  Philippe  Hurault  a  laissé 
des  Mémoires  publiés  dans  les  collections 
Petitot,  t.  XXXVI,  et  Michaud  et  Poujoulat, 
lre  série,  t.  X.  Comme  on  l'a  vu  ci-dessus  (p.  106) 
il  habitait  un  hôtel  situé  entre  la  rue  de  l'Arbre- 
Sec  et  la  rue  des  Fossés-Saint-Germain-l'Auxer- 
rois.  Dès  le  14  mai  1568,  d  avait  pris  à  bad,  du 
chapitre,  pour  six  ans,  une  maison  sise  au  cloître, 
où  demeurait  alors  Bénigne  de  Serre,  seigneur 
des  Barres,  moyennant  un  loyer  annuel  de  120  1. 
(Arch.  nat.,  LL  404,  fol.  439).  D'un  document  du 
16  juillet  1572  il  ressort  qu'il  habitait  rue  de 
l'Arbre-Sec  (testament  de  François  Le  Breton, 
praticien  en  cour  laie  et  solliciteur  des  affaires 
de  M.  de  Vibraye  [Jacques  Hurault,  frère  de 
Philippe;  voir  ci-dessous  p.  113,  n.  1],  «  estant 
malade  en  la  maison  de  M.  de  Cheverny,  rue  de 


l'Arbre  Sec  »  (Bibl.  hist.  de  la  Ville  de  Paris, 
ms.  CP  3  565,  fol.  109  v°).  Le  9  janvier  1573, 
après  de  laborieuses  négociations,  d  acquérait 
du  chapitre,  par  acte  passé  devant  les  notaires 
Anne  Carrel  et  Pierre  Dutot  (l'acte  ne  figure  pas 
à  sa  date  parmi  les  minutes  de  l'étude  du  notaire 
Pierre  Dutot,  Arch.  nat.,  Min.  centr.,  XXIV,  32), 
moyennant  un  revenu  annuel  de  300  1.  t.  une  mai- 
son qu'il  occupait  en  partie  en  qualité  de  loca- 
taire (Arch.  nat.,  LL  405,  fol.  329  v°,  334,  336  r° 
et  v°,  353  v°,  et  LL  406,  fol.  12  v°).  Le  11  sep- 
tembre 1587,  il  prenait  à  bail,  pour  six  ans, 
moyennant  un  loyer  annuel  de  40  écus  d'or  sol., 
une  maison  sise  au  cloître  et  tenant  par  derrière 
à  son  hôtel  (ibid.,  LL  407,  fol.  252).  —  Il  avait 
fait  à  Saint-Germain  l'Auxerrois,  par  acte  passé 
devant  les  notaires  Edme  Parque  et  Pierre  Pou- 
train  (l'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Pierre  Poutrain, 
Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LXXXVI,  79),  une  fon- 
dation qui  avait  été  acceptée  par  le  chapitre  le 
19  septembre  1570  (Arch.  nat.,  LL  405,  fol.  160). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


113 


«  C'est  l'entrée  de  la  voulte  de  la  chapelle  de  Saint  Martin,  dans  laquelle  ont 
esté  enterrées  les  entrailles  de  Madame  Anne  Hurault,  marquise  de  Rostaing, 
inhumée  à  Paris  le  lundy  16e  jour  d'avril  1635.  » 

«  L'épitaphe  de  ladite  dame,  contre  le  mur  où  est  escrit  »,  au  dessus  de  la  croisée 
de  la  chapelle   : 


2  163.  —  D.O.M.S.  a  —  Soubz  la  pierre  de  marbre  posée  b  cy  devant  sont  enterrées 

LES  ENTRAILLES  DE  c  HAUTE  ET  PUISSANTE  DAME  ANNE  HURAULT  d  l,  FILLE  DE  HAUT  ET  PUISSANT 
SEIGNEUR   MESSIRE   PHILIPPES    HURAULT,    COMTE   DE    ChEVERNY,    CHANCELIER    DE   FRANCE,    ET 

de  dame  Anne  de  Thou  2,  son  espouse,  laquelle  dame  Hurault  d  estoit  femme  e  en  pre- 
mières NOPCES  DE  HAUT  ET  PUISSANT  SEIGNEUR  MESSIRE  GlLBERT  f  DE  LA  TRIMOUILLE  3,  MAR- 
QUIS DE  ROYAN,  ET  LORS  DE  SON  DÉCÈS  FEMME  EN  SECONDES  NOPCES  DE  HAUT  ET  PUISSANT 
SEIGNEUR   MESSIRE   CHARLES   DE   ROSTAING  4,    CHEVALIER   DES   ORDRES   DU   RoY,   MARECHAL  DE 


1.  Anne  Hurault,  sixième  enfant  de  Philippe 
et  d'Anne  de  Thou,  née  à  Cheverny  le  4  juin 
1577.  Elle  avait  été  tenue  sur  les  fonts  par  Jacques 
Hurault,  seigneur  de  Vibraye,  frère  aîné  de 
Philippe,  et  par  «  les  dames  de  Valençay  et  de 
Fougères  «  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  552, 
p.  518).  La  première  de  ces  marraines  s'identifie 
■vraisemblablement  avec  Marie  Hurault,  fille  de 
Jacques,  seigneur  de  la  Grange  et  de  Cheverny, 
mariée  le  29  novembre  1512  à  Louis  d'Etampes, 
seigneur  de  Valençay  (Moréri,  op.  cit.,  t.  IV, 
p.  244)  et  la  seconde  avec  Soudaine  Hurault 
(fille  de  Denis  II  Hurault,  seigneur  de  Saint- 
Denis,  capitaine  de  la  ville  et  château  de  Blois,  et 
Louise  Boudet),  femme  de  Claude  de  Villebresme, 
seigneur  de  Fougères  et  de  Brissay  (Bibl.  nat., 
ms.  fr.  32  356,  p.  56). 

2.  Sur  Philippe  Hurault  de  Cheverny  et  Anne 
de  Thou,  voir  ci-dessus,  n°  2  162,  p.  111,  et  n.  2 
et  1. 

3.  Anne  Hurault  avait  épousé  à  Chartres,  le 
12  septembre  1592,  Gilbert  de  la  Trémoïlie, 
marquis  de  Royan  (Charente-maritime,  arr. 
de  Marennes,  ch.  1.  de  cant.),  seigneur  d'Olonne 
(Olonne-sur-mer,  Vendée,  arr.  et  cant.  des  Sables 
d'Olonne)  et  d'Apremont  (Apremont,  Vendée, 
arr.  des  Sables  d'Olonne,  cant.  de  Palluau), 
capitaine  de  cent  gentilshommes  de  la  Maison  de 
Sa  Majesté  et  grand  sénéchal  de  Poitou  (Bibl. 
nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  552,  p.  518),  lequel 
décéda  le  25  juillet  1602  (Moréri,  op.  cit.,  t.  X, 
p.  325). 


4.  Anne  Hurault  épousa  en  secondes  noces, 
le  7  janvier  1612,  au  château  d'Apremont, 
Charles,  marquis  de  Rostaing  (Épitaphier..., 
t.  IV,  n°  1  878),  né  le  27  septembre  1583,  fils 
de  Tristan,  marquis  de  Rostaing,  et  de  Françoise 
Robertet.  Décédé  le  4  janvier  1660  (ibid., 
n0B  1  872  et  1  875),  le  marquis  de  Rostaing  fut 
enterré  aux  Feuillants  et  son  cœur  fut  déposé 
en  l'église  de  sa  terre  et  seigneurie  de  Thieux 
(Seine-et-Marne,  arr.  de  Meaux,  cant.  de  Dam- 
martin)  [ibid.,  n°  1  877].  La  sépulture  des  Ros- 
taing aux  Feuillants,  très  richement  décorée, 
était  une  des  curiosités  de  l'église;  on  en  trouvera 
la  description  avec  le  texte  des  inscriptions,  au 
t.  IV  de  YÉpitaphier,  p.  288  et  suiv.  —  Passé,  en 
1792,  au  Musée  des  Monuments  français,  cet 
ensemble  y  subit  des  remaniements  qui  le  défi- 
gurèrent complètement;  tout  ou  partie  de  ce  qui 
en  subsistait  fut  remis  par  Lenoir,  le  1er  février 
1824,  au  marquis  de  Rostaing,  qui  fit  presque 
immédiatement  transporter  à  Saint-Germain 
l'Auxerrois  la  plus  grandiloquente  des  inscrip- 
tions et  les  deux  statues  funéraires  de  Tristan  et 
de  Charles  de  Rostaing.  Elles  sont  placées  aujour- 
d'hui non  dans  l'ancienne  chapelle  de  cette 
famille,  comme  le  dit  inexactement  la  note  de 
YÉpitaphier,  mais  dans  la  chapelle  Saint-Jean 
(Abbé  Baurit,  op.  cit.,  p.  65).  Sur  ces  sculp- 
tures et  leurs  auteurs,  voir  une  note  importante 
de  MUe  Sainte-Beuve,  dans  le  Bulletin  de  la 
Société  de  l'histoire  de  l'Art  français,  année  1950, 
p.  64-70;  l'auteur  semble  ignorer  le  t.  IV  de 
YÉpitaphier,  paru  en  1918. 


114 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


SES  CAMPS  ET  ARMÉES  <?,  CONSEILLER  DU  RoY  EN  SES  CONSEILS  D'ETAT  h,  COMTE  DE  BuRY  x  ET 
DE  LA  GuiERCHE  2,  QUI  EST  DECEDÉE  À  PARIS,  LE  LUNDY  16e  AVRIL  1635,  EN  L'HOSTEL  DE  RoS- 
TAING,  RUE  DU  COQ  3,  PARROISSE  *  SAINT  GERMAIN  L'AuXERROIS,  LE  CŒUR  DE  LAQUELLE  REPOSE 
EN  LA  CHAPELLE  DE  L'EGLISE  DES  FEUILLANS  AU  FAUXBOURG  SAINT  HONORÉ  4  ET  LE  CORPS  DANS 
L'EGLISE  DU  CHATEAU  DE  VaULX  À  PENIL  t  5  DANS  LA  SEPULTURE  DES  ANCESTRES  DE  LA  MAISON 
DE  ROSTAING,  PRÈS  DE  MELUN  EN  BRIE,  ET  CELUY  *  DUDIT  SEIGNEUR  l  MARQUIS  DE  ROSTAING 
AVEC  CELUY  DE  LADITE  DAME  EN  LADITE  CHAPELLE  DES  FEUILLANS  ET  LE  CORPS  DUDIT  SEIGNEUR 
REPOSE  À ,  QUI  EST  DECEDE  LE  JOUR  1600  m.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  EUX  n. 


Armes.  Rostaing  :  d'azur  à  une  fasce  d'or,  accompagnée  en  pointe  d'une  roue  de  huit  rais 
du  même.  Couronne  de  marquis. 

Hurault   :  d'or  °  à  une  croix  d'azur  cantonnée  de  quatre  soleils  de  gueules. 


Mss  A2,  p.  388;  —  B4,  p.  378-380;  —  VP1,  fol.  38  v°  et  42  v°;  —  VP2,  p.  691-692;  —  Troche,  fol.  265  v<>-266. 

a)  D.O.M.,  VP2;  —  b)  D.O.M.S...  posée  om.  VP1;  —  c)  deffuncte  add.  VP1;  —  d)  Huraut,  A2;  —  e)  om.  B4; 
épouse,  Tr.;  —  /)  Gillebert,  B4;  —  g)  de  camp  et  de  ses  camps  et  armés,  B4;  de  camp  dans  ses  armées,  VP2;  — 
h)  om.  VP1  ;  —  i)  de  cette  église  de  add.  VP1  ;  —j)  a  Penil  om.  VP1  ;  —  k)  le  cœur,  VP1,  Tr.  ;  —  /)  sr,  VP2;  om.  A2, 
B4,  Tr.;  —  m)  jour  1600  om.  A2,  B4,  VP2;  et  le  corps...  1600  om.  Tr.;  —  n)  Priés...  eux  om.  VP1;  —  o)  ....  A2. 


1.  Bury,  Loir-et-Cher,  arr.  de  Blois,  cant. 
d'Herbault,  comm.  de  Saint-Secondin.  Il  sub- 
siste des  ruines  importantes  du  château,  bâti  en 
1515  par  Florimond   Robertet. 

2.  La  Guierche,  Sarthe,  arr.  du  Mans,  cant.  de 
Ballon. 

3.  L'hôtel  du  marquis  de  Rostaing,  bâti  en 
1587,  était  situé  rue  de  Beauvais  (Arch.  nat., 
L  646,  n°  7A).  On  ne  s'explique  pas  bien  ce  qu'était 
l 'hôtel  de  Rostaing  rue  du  Coq  en  1635,  le  même 


Charles  de  Rostaing  étant  donné  comme  habi- 
tant l'un  et  l'autre  de  ces  hôtels  situés  dans  deux 
rues  assez  distantes  l'une  de  l'autre. 

4.  Le  monument  du  cœur  d'Anne  Hurault  est 
reproduit  au  tome  IV,  p.  291,  de  YÉpitaphier, 
d'après  A.-L.  Millin,  Antiquités  nationales..., 
Paris,  in-4°,  1. 1, 1790,  V  :  Les  Feuillans  de  la  rue 
Saint-Honoré,  pi.  IV,  fig.  1. 

5.  Vaux-le-Pénil,  Seine-et-Marne,  arr.  et  cant. 
de  Melun. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


115 


GABRIELLE-VICTOIRE    DE    ROCHECHOUART   DE    MORTEMART 

Plaque  de  marbre  noir  (H.  0,84.  L.  0,54).  Découverte  en  1840  1  sous  le  revê- 
tement de  menuiserie  de  la  chapelle  des  Poncher,  l'épitaphe  qui  suit,  gravée  en 


/  ,-  é/h  J/c&r  'hum,  ,        C.OA 

Ici  $i^iiiÊk$ 

DAME  MÂBAME  GaBRIELLE ; 
VÏC T  OIRE  I^Ead3BCm^ 
■DE  MOKTEMARi  I)\j CH&SSE 
DE  I  ESDÎGTl IEKES  ilUVE^ 

PtlIiSANT  SEIGNEimlV^SJE^ 
ALPHONSE  DE  CREqUÎ  COMTE 

deCanapi^M% 

*LE  ^i(^^^JÊ^'AÉÊ^ 
FRANCE  DECEDEE^DAN^  t À 
, 7 o!aTSNEE  DE  SON  AGE  LE  Q4 
MAR^S  I74O. 


16.  —  Épitaphe  de  Gabrielle  -  Victoire  de  Rochechouart  de  Mortemart1. 


1.  Troche,  fol.  266. 


2.  Cliché  Jean-Albert. 


116 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


or  sur  marbre  noir,  a  été  retrouvée  de  nouveau  en  1925  1  dans  les  combles  de 
l'église.  Elle  a  trouvé  un  abri  provisoire  dans  une  ancienne  sacristie,  au  sud  de 
l'église. 

2   164.   UBI   EST   THESAURUS   TU  US 

IB1    EST  a   ET    COR    TUUM.   MAT.   6.   21. 

Ici  est  le  cœur  de  Très  //  Haute  et  Très  Puissante  //  Dame  Madame  Gabrielle  //  Victoire 
de  Rochechouart//de  Mortemart  2,  Duchesse  //  de  Lesdiguières,  veuve  //  de  Très  Haut 
et  Très // Puissant  Seigneur  Monseigneur  //Alphonse  de  Crequi3,  Comte //de  Canaples4, 
Duc  de  //  Lesdiguières  5,  Pair  de  //  France,  decedée  dans  la  //  70e  année  de  son  âge,  le 
24  //  mars  1740. 

Armes.  Fascé  nébulé  d'argent  et  de  gueules. 

Original  conservé.  —  Ms.  Troche,  fol.  266.  —  A.  Grimault,  Rapport  sur  la  découverte  d'inscriptions 
funéraires  à  Saint-Germain  l'Auxerrois,  dans  Commission  municipale  du  Vieux  Paris,  procès-verbaux,  1926,  p.  137. 

a)  erit,  Tr. 


CHAPELLES   DL    CHOEUR.  —   CÔTÉ   DROIT 


CHAPELLE    SAINT-VICTOR   ET   NOTRE-DAME    DE    LORETTE 


Il  existait  dès  le  xne  siècle  à  Saint-Germain  l'Auxerrois  une  chapelle  dédiée  à 
saint  Victor,  sans  doute  à  cause  de  la  fraternité  qui  unissait  le  chapitre  et  l'abbaye 
de  Saint- Victor  6  ;  les  registres  capitulaires  mentionnent  à  diverses  reprises,  entre 
1491  et  1520,  la  collation  de  la  chapellenie  de  Saint- Victor,  «fundatam  in  reves- 
tiario  ecclesie  »  7.  La  situation  de  cette  chapelle  est  encore  mieux  précisée  dans 


1.  Découverte  faite  par  M.  Sébille,  architecte, 
en    procédant    à    la    réfection    de    la     toiture. 

2.  Gabrielle- Victoire  de  Rochechouart,  fille 
de  Louis- Victor,  duc  de  Mortemart,  maréchal  de 
France  et  général  des  galères,  et  d'Antoinette- 
Louise  de  Mesmes.  Elle  avait  épousé  Alphonse 
de  Créqui  le  12  septembre  1702  (Moréri,  op.  cit., 
t.  IX,  p.  256-257). 

3.  Alphonse  de  Créqui,  fils  de  François  de 
Bonne,  duc  de  Lesdiguières,  pair,  maréchal  et 
connétable  de  France,  gouverneur  du  Dauphiné, 
et  de  sa  seconde  femme,  Marie  Vignon.  Il  était 
petit-fils  de  Charles  de  Créqui,  duc  de  Lesdi- 
guières et  devint  duc  de  Lesdiguières  par  l'extinc- 


tion des  branches  aînées  de  sa  maison.  Il  fut  reçu 
au  Parlement  le  11  février  1704  et  mourut  le 
4  ou  le  5  août  1711,  âgé  de  85  ans,  sans  postérité 
(Moréri,  op.  cit.,  t.  IV,  p.  247  et  t.  VI,  p.  266). 

4.  Canaples,  Somme,  arr.  d'Amiens,  cant.  de 
Domart-en-Ponthieu. 

5.  Lesdiguières,  Hautes-Alpes,  arr.  de  Gap, 
cant.  de  Saint-Firmin-en-Valgodemard,  comm. 
du  Glaizil. 

6.  Troche,  fol.  266  v°. 

7.  Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  80,  99  v°,  132,  184; 
LL  400,  fol.  69  v°  et  251. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


117 


une  requête  adressée  le  9  janvier  1526  (n.  st.)  au  chapitre  par  son  possesseur, 
Denis  Du  Val,  notaire  et  secrétaire  du  Roi,  seigneur  de  Stors  1  et  de  Grand  Mou- 
lin 2,  en  vue  d'obtenir  la  permission  de  la  fermer,  de  la  décorer  et  d'y  établir  la 
sépulture  des  membres  de  sa  famille  ;  il  rappelle  qu'il  l'a  fait  construire  «  au  lieu 
où  jadis  souloit  estre  [le]  revestiaire  et  la  chapelle  Saint- Victor,  entre  la  chapelle 
naguère  érigée  par  deffunt  Mre  Louis  de  Poncher,...  et  la  croisée  du  costé  dextre 
de  vostredite  église,  et  ce  à  l'honneur  de  Dieu  et  de  sa  benoite  mère  »  3.  De  ces 
textes  il  appert  que  la  chapelle  avait  été  reconstruite  sur  une  plus  grande  super- 
ficie que  la  précédente,  entre  1520  et  1526.  Du  Val  ne  tarda  pas  à  y  trouver  sa 
sépulture  :  le  9  février  1526,  le  chapitre  donnait  l'autorisation  de  l'y  enterrer  4. 

Le  18  août  1645,  le  chapitre  concédait  la  chapelle  à  «  Claude  Derval  »  [sic], 
veuve  de  Victor  Brodeau,  seigneur  de  Candé,  conseiller  du  Roy,  «  lequel  y  est 
inhumé  »  5. 

Affectée  à  des  chevaliers  de  l'ordre  de  Notre-Dame  de  Lorette,  fondé  en  1586 
par  le  pape  Sixte  V,  elle  devint,  pour  ce  motif,  chapelle  Notre-Dame  de  Lorette. 
Vers  1730,  elle  fut  transformée  en  petite  sacristie  pour  les  chapelains  et  le  bas 
clergé.  En  1841,  le  rez-de-chaussée  fut  aménagé  en  chambre  pour  le  prédicateur; 
actuellement,  on  y  entrepose  du  matériel  et  des  archives  6. 


CHAPELLES   DU   CHOEUR.   —   CÔTÉ  GAUCHE 

CHAPELLE    SAINT-JEAN 

ORATOIRES   DE    SAINTE-GENEVIÈVE    ET   DE    SAINTE-MADELEINE 


Une  chapelle  Saint-Jean,  fondée  en  1203  par  Marie  Naud  7,  doit  sans  doute  être 
identifiée  avec  la  chapelle  Saint-Jean-Baptiste,  que  de  nombreux  textes  mention- 


1.  Stors,  Val-d'Oise,  arr.  de  Pontoise,  cant. 
et  comm.  de  i'Isle-Adam. 

2.  Il  y  a,  en  France,  de  nombreuses  localités 
de  ce  nom;  nous  ignorons  celle  dont  Denis 
Du  Val  était  seigneur. 

3.  Arch.  nat.,  LL  731,  fol.  113  (titres  des  cha- 
pelles). L'autorisation  fut  accordée  le  jour  même, 
à  condition  que  le  demandeur  fît  placer  dans  la 
chapelle  une  statue  de  saint  Victor  (ibid.,  LL  401, 
fol.  67). 

4.  Ibid.,  id.,  fol.  69  v°. 

5.  Ibid.,  LL  731,  fol.  113.  —  Il  s'agit  ici  de 


Victor  IV  Brodeau,  fils  de  Victor  III,  secrétaire 
des  commandements  d'Henri  IV  pendant  38  ans 
(Moréri,  op.  cit.,  t.  II,  2e  partie,  p.  304).  D'après 
Moréri,  la  femme  de  ce  personnage  s'appelait 
Claude  «  Du  Val  »  (et  non  Derval)  et  appartenait 
à  la  famille  de  Fonlenay-Mareuil,  sur  laquelle  on 
trouve  des  renseignements  dans  le  ms.  fr.  4  752 
(p.  236-237)  de  la  Bibliothèque  nationale.  Il  ne 
semble  pas  que  Claude  Du  Val  ait  appartenu  à 
la  même  famille  que  Denis  Du  Val,  précédent 
possesseur  de  la  chapeH<\ 

6.  Abbé  Baurit  et  Hillairet,  op.  cit.,  p.  79. 

7.  Troche,  fol.  246. 

8  A 


118 


ÉPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


nent  depuis  1438  1  et  situent  tous  derrière  le  chœur  2,  quelques-uns  précisant 
même  :  du  côté  gauche,  entre  la  chapelle  Notre-Dame  des  Mèches  et  la  chapelle 
Saint-Nicolas,  auprès  des  autels  de  Sainte-Anne  et  de  la  Madeleine  3.  Vers  le 
dernier  quart  du  xve  siècle,  la  fabrique  fit  construire  contre  cette  chapelle  une 
petite  maison  appelée  «  le  petit  Louvre  »,  sur  un  terrain  légué  par  le  doyen  Jean 
Chéneteau  4.  Cette  maison  fut  détruite  un  siècle  plus  tard,  pour  l'édification  d'une 
nouvelle  chapelle,  plus  grande  que  la  précédente,  et  destinée  à  parfaire  la  cein- 
ture des  chapelles  entourant  le  chœur   :  celle-ci  fut  terminée  en  1583  5. 

Dans  cette  nouvelle  chapelle  fut  transférée  la  chapellenie  fondée  par  acte  du 
30  avril  1557  6,  à  charge  d'y  célébrer  quotidiennement  une  messe  basse  suivie 
du  De  profundis  avec  la  collecte  Dei  cui  soli,  moyennant  une  rente  de  200  1.  t. 
sur  l'Hôtel  de  Ville.  Cette  fondation  avait  été  faite  par  Claude  de  Hacqueville, 
seigneur  de  Deniécourt  7,  d'Andechy  8  et  d'Attichy-sur-Aisne  9,  conseiller,  notaire 
et  secrétaire  du  Roi,  et  son  frère  François,  maître  ordinaire  en  la  Chambre 
des  Comptes,  exécuteurs  testamentaires  de  leur  père  Claude  de  Hacqueville, 
seigneur  de  Deniécourt,  maître  ordinaire  en  la  Chambre  des  Comptes.  La  colla- 
tion du  chapelain  était  faite  par  le  chapitre,  sur  présentation  par  les  descendants 
du  fondateur  10.  Le  17  juin  1568,  Nicolas  Favier,  conseiller  au  Parlement,  et 
Louise  de  la  Porte,  sa  femme,  alors  possesseurs  de  la  chapelle  (nous  ne  savons 
depuis  quelle  date)  renoncent  à  celle-ci  n,  sans  doute  pour  en  permettre  l'agran- 
dissement. 

Un  petit  oratoire  était  établi  de  chaque  côté  de  cette  chapelle.  A  droite,  contre 
celle  des  Trois-Maries  ou  de  Notre-Dame  des  Mèches,  c'était  l'oratoire,  clos,  de 
Sainte-Geneviève.  Le  plus  ancien  possesseur  connu  de  cet  oratoire  est  «  la  duchesse 
douairière  de  Retz  12  ».  Nous  ne  savons  ni  quand  ni  comment  elle  en  eut  la  jouis- 
sance. Le  23  décembre  1621,  cet  oratoire  étant  disponible,  les  marguilliers  le 
concédèrent  à  Catherine  de  Clèves,  duchesse  douairière  de  Guise,  comtesse  d'Eu, 
demeurant  en  son  hôtel  d'Eu,  rue  de  l'Autriche  13.   Cette  concession  lui  était 


1.  Arch.  nat.,  LL  395,  fol.  40. 

2.  Ibid.,  LL  398,  fol.  3;  399,  fol.  5  et  29; 
400,  fol.  91. 

3.  Ibid.,  LL  395,  fol.  86;  398,  fol.  3;  399,  fol.  5 
et  29;  400,  fol.  172  et  251;  404,  fol.  268  v°;  405, 
243;  406,  fol.  153;  731,  fol.  63,  etc. 

4.  Sur  ce  personnage,  voir  ci-dessus,  p.  2, 
n.  2. 

5.  Troche,  fol.  246. 

6.  L'acte,  passé  devant  Etienne  Dunesme  et 
Germain  Le  Charron,  notaires  au  Châtelet  de 
Paris,  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les  minutes 
de  l'étude  de  Germain  Le  Charron  (Arch.  nat., 
Min.    centr.,    CXXXII). 

7.  Deniécourt,  Somme,  arr.  de  Péronne,  cant. 
de  Chaulnes. 


8.  Andechy,  Somme,  arr.  et  cant.  de  Mont- 
didier. 

9.  Attichy-sur-Aisne,  Oise,  arr.  de  Compiègne, 
ch.4.    de    cant. 

10.  Arch.  nat.,  LL  403,  fol.  229-232;  L  646, 
n°  4H,  et  ci-dessus  n°  2  078. 

11.  Arch.  nat.,  LL  731,  fol.  68.  —  Troche, 
fol.  246. 

12.  Probablement  Antoinette  d'Orléans,  fille 
de  Léonor,  duc  de  Longueville,  et  de  Marie  de 
Bourbon,  femme  de  Charles  de  Gondi,  duc  de 
Retz,  tué  en  1596  devant  le  Mont-Saint-Michel 
(Moréri,  op.  cit.,  t.  VIII,  p.  108-109). 

13.  Voie  supprimée  dans  sa  partie  sud  pour 
agrandir  le  palais  du  Louvre  et  devenue  rue  de 
l'Oratoire  dans  sa  partie  nord. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  119 

accordée  pour  elle-même,  pour  la  princesse  de  Conti,  sa  fille,  et  pour  celui  de 
ses  enfants  auquel  elle  laisserait  son  hôtel;  elle  pourrait  agrandir  la  chapelle  d'un 
pied  et  demi  en  longueur,  y  faire  mettre  ses  armes  et  la  décorer  à  sa  volonté, 
le  tout  à  charge  de  payer  60  s.  t.  le  jour  de  la  fête  de  Saint-Germain,  outre  300  1. 
à  chaque  mutation  de  possesseur  et  le  don  de  1  500  1.  t.  fait  le  jour  de  la  conces- 
sion. La  duchesse  de  Guise  ayant  cédé  hôtel  et  oratoire,  le  16  décembre  1631, 
à  son  fils  Claude  de  Lorraine,  duc  de  Chevreuse,  grand  chambellan,  grand  fau- 
connier et  lieutenant  général  en  Picardie,  celui-ci  rétrocéda  le  jour  même  l'ora- 
toire à  Louis  Girard,  seigneur  de  la  Cour  des  Bois  et  de  la  Briche,  conseiller  du 
Roi  en  ses  Conseils  d'Etat  et  privé,  Procureur  général  à  la  Chambre  des  Comptes, 
demeurant  rue  de  la  Monnaie,  et  ce  sous  réserve  de  la  jouissance  de  la  duchesse 
de   Guise,   sa  vie   durant  1. 

L'oratoire  de  gauche,  dédié  à  sainte  Madeleine,  fut  concédé  le  2  avril  1583  à 
Antoine  Le  Coigneux,  maître  ordinaire  en  la  Chambre  des  Comptes,  demeurant 
rue  Jean-Lantier,  et  à  Marie  de  Bailly  2,  sa  femme,  qui  entendaient  par  là  répondre 
à  l'appel  des  marguilliers  sollicitant  l'aide  des  paroissiens  «  pour  couvrir  les  frais 
des  chapelles  neuves  que  l'on  [construisait]  ».  Aux  termes  de  l'acte  de  concession, 
les  époux  Le  Coigneux  donnent  100  sous  pour  faire  «  à  leurs  despens  une  voulte 
pour  la  sépulture  d'eux  et  leurs  parens  en  ung  petit  lieu  estant  au  costé  senestre 
de  ladite  église,  au  derrière  de  la  chapelle  bastie  de  neuf  de  Sainte  Anne,  à  costé 
senestre  de  celle  de  Saint  Jehan,  et  au  dessous  d'icelle  voulte  y  faire  les  vitres, 
planchers,  bancs,  sièges  et  clostures  de  bois  fermant  à  clef  entre  et  au  milieu  des 
deux  piliers  séparant  ladite  chapelle  Saint  Jean  dudit  lieu,  pour  y  faire  un  oratoire 
et  y  aller  faire  les  dévotions  privées  pour  eux  et  leurs  successeurs  ».  Suit  le  règle- 
ment pour  la  sépulture  de  la  famille  Le  Coigneux  3.  Le  17  février  1680,  autori- 
sation est  donnée  à  la  fabrique  par  Jacques  Le  Coigneux,  chevalier,  seigneur  de 
Montmélian,  Plailly  et  Mortefontaine,  Président  à  mortier  au  Parlement,  demeu- 
rant en  son  hôtel,  rue  des  Vieilles-Haudriettes,  paroisse  Saint-Nicolas  des  Champs, 
de  remplacer  par  une  balustrade  la  clôture  de  la  petite  chapelle  ou  oratoire  qu'il 
possède  dans  l'une  des  encoignures  de  l'autel  Saint  Jean  4...  ». 

L'ancienne  chapelle  Saint-Jean  est  aujourd'hui  la  chapelle  des  Saints-Patrons 
(saint  Vincent  et  saint  Germain).  Dans  le  caveau  qu'elle  surmonte  on  trouva  en 
1840  sept  cercueils  doublés  de  plomb  et  munis  de  plaques  portant  des  inscrip- 
tions; une  seule  de  ces  inscriptions  put  être  déchiffrée,  celle  de  Jacques  Le  Coi- 
gneux 5.  En  1824,  le  marquis  de  Rostaing  fit  placer  à  Saint-Germain  l'Auxerrois, 


1.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  4»  et  4K  et  LL  731,  2.  Voir  ci-dessus,  n°  2152,  n.  1,  p.  96.  —  La 

fol.  73.  —  Troche,  fol.  247  v°.  Le  30  décembre  famille  Le  Coigneux  avait  déjà,  depuis  1568  au 

1646,  le  chapitre  concède  à  Marie  Royer,  veuve  moins,  des  tombes  dans  la  chapelle  Saint-Vincent 

de  Louis  Girard,  demeurant  toujours  en  son  hôtel,  (paroisse).  Voir  ci-dessous,  n°  2  227. 

rue  de  la  Monnaie,  la  possession  d'une  cave  sous  ~     »     i               t    a  au      n  a„          t               ri 

,       „      T ,  '      F                          .  ,  3.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  4°.  —  Troche,  fol. 

cette  chapelle.   L  acte  mentionne  parmi  les  qua-  „  . ,     0  „  ._ 

lités  du  défunt  celles    de   procureur  général  en 

la  Chambre  des  Comptes  et  de  seigneur  de  Ville-  4.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  4F;  LL  731,  fol.  63. 

taneuse     et     d'Épinay-sur-Seine     (Arch.     nat.,  T       „      f  ,    9dfi     0 

L  649,  n°  14.  -  Troche,  fol.  248).  &'    lROCHE'  toi-  Z40  v  • 


120 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


dans  l'ancienne  chapelle  de  l'Annonciation,  qui  avait  appartenu  à  ses  ancêtres, 
les  statues  priantes  de  Tristan  et  de  Charles  de  Rostaing,  restes  du  mausolée 
de  la  maison  de  Rostaing  élevé  par  la  famille  dans  la  chapelle  des  Feuillants 
du  faubourg  Saint-Honoré  1.  Troche  2  a  vu,  en  1840,  les  deux  statues,  élevées 
sur  un  cénotaphe  de  marbre  blanc,  remontées  dans  la  chapelle  de  l'Annonciation; 
au-dessus  étaient  placés  sur  des  consoles  les  bustes  en  marbre  blanc  d'Antoine 
de  Rostaing  et  de  Jean  de  Rostaing,  son  fils  3.  Les  deux  priants  sont  aujourd'hui 
dans  l'ancienne  chapelle  Saint-Jean,  à  l'emplacement  du  petit  oratoire  dédié 
à  sainte  Geneviève. 


17.  —  Statues  de  Tristan  et  de  Charles  de  Rostaing 
ayant  fait  partie  du  mausolée  des  Rostaing  dans  la  chapelle  du  couvent  des  Feuillants  4. 


1.  Voir  la  planche  dessinée  par  Brion,  gravée 
par  Demaisons,  dans  Aubin-Louis  Millin, 
Antiquités  nationales...,  1. 1, 1790,  Les  Feuillans, 
pi.  III. 

2.  Troche,  fol.  238  v°-239. 


3.  Voir  ci-dessous,  p.  144-149,  la  notice 
sur  la  chapelle  de  Rostaing.  —  Épitaphier..., 
t.  IV,  p.  288-290. 

4.  Cliché  Jean-Albert. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  121 

Un  des  angelots,  qui  dans  la  chapelle  des  Feuillants  encadraient  les  deux  per- 
sonnages priants  a  été  racheté,  par  la  Direction  des  Beaux  Arts  de  la  ville  de 
Paris,  lors  d'une  vente  aux  enchères  à  l'hôtel  Drouot.  Il  s'agit  de  celui  qui  occu- 
pait le  côté  gauche  du  monument.  Il  a  été  placé  provisoirement  devant  l'autel 
de  l'ancienne  chapelle  Saint-Jean. 


18.  —  Angelot  ayant  fait  partie  du  mausolée  des  Rostaing  dans  la  chapelle  du  couvent  des  Feuillants  K 


JACQUES   LE    COIGNEUX 

Inscription  sur  le  cercueil  dans  la  crypte  voûtée  sous  la  chapelle  Saint-Jean. 
2  165.  —  Cy  gist  le  corps  de  très  hault  et  puissant  seigneur  Messire  Jacques  Le 

1.  Cliché  Jean-Albert. 


122 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


COIGNEUX  1,  CHEVALIER,  MARQUIS  DE  MONTMELIANT  2,  PLAILLY  3,  MoRFONTAINE  4  ET  AUTRES 
LIEUX  5,  CONSEILLER  DU  ROY  EN  TOUS  SES  CONSEILS  ET  PRESIDENT  EN  SON  PARLEMENT,  DECEDE 
LE  23  AVRIL  1686,  AGE  DE  73  ANS.  —  PRIEZ  DlEU  POUR  LE  REPOS  DE  SON  ÂME. 

Armes.  D'azur  à  trois  porcs  épies  d'or. 
Ms.  Troche,  fol.  246  v°. 


PIERRE    REGNÀULT   +   JEANNE    MESTRAYEN 

Tombe  dans  la  chapelle  Saint- Jean. 

2  166.  —  Cy  gist  soubz  ceste  tombe,  attendant  la  résurrection  des  morts,  le  corps 

DE  FEU  HONORABLE  HOMME  PlERRE  ReGNAULT,  VIVANT  JURÉ  CRIEUR  DE  °  CORPS  6  DE  CESTE  VILLE 

de  Paris,  lequel  deceda  le  dernier  jour  de  mars  1632. 
Et  honorable  femme  Jeanne  Mestrayan,  son  espouse,  qui  deceda  b  le...  jour  de... 

MIL  SIX  CENT... 

Mss  A2,  p.  395;  —  B4,  p.  420;  —  VP2,  fol.  704;  —  Troche,  fol.  248. 
a)  du,  Tr.  ;  —  b)  qui  decedée,  A2,  B4,  Tr. 


1.  Jacques  Le  Coigneux,  fils  d'un  autre 
Jacques  Le  Coigneux,  aussi  Président  au  Parle- 
ment, mort  le  21  août  1651,  et  de  Geneviève  de 
Montholon.  Il  était  le  petit-fils  d'Antoine  Le 
Coigneux,  maître  des  Comptes,  qui  avait  acquis 
l'oratoire  Sainte-Madeleine  (ci-dessus,  p.  119) 
et  l'arrière-petit-fils  du  procureur  Gilles  Le  Coi- 
gneux, dont  l'épitaphe  est  publiée  ci-dessous, 
n°  2  227.  Conseiller  au  Parlement  le  10  juin  1644, 
il  devint  Président  aux  Enquêtes  en  1648  et 
Président  au  mortier  le  21  août  1651  (Blanchard, 
Les  Presidens  au  mortier...,  Catalogue  de  tous 
les  conseillers...,  p.  130;  Tallemant  des  Réaux, 
Les  Historiettes,  éd.  Paris  et  Monmerqué,  3e  éd., 
t.  IV,  1855,  p.  1-4  et  15-17. 

2.  Montmélian,  Val-d'Oise,  arr.  de  Montmo- 
rency, cant.  de  Luzarches,  comm.  de  Saint- Witz. 

3.  PlaiUy,  Oise,  arr.  et  cant.  de  Senlis. 

4.  Mortefontaine,  Oise,  mêmes  arr.  et  cant.  — 
Jacques  Le  Coigneux  avait  acheté  cette  terre  en 
1653  et  l'envoi  qu'il  y  fit  des  meubles  dont  il 
voulut  la  garnir  fut  l'occasion  d'un  grave  dissen- 
timent avec  sa  femme,  Angélique  Le  Camus, 
veuve  en  premières  noces  de  Jacques  Galland, 


secrétaire  au   Consed  (Tallemant  des  Réaux, 
op.  cit.,  t.  IV,  p.  13). 

5.  En  1648,  d  avait  acheté  la  terre  de  Belâbre 
(Indre,  arr.  du  Blanc,  ch.  1.  de  cant.),  qu'il  fit 
ériger  en  marquisat  en  1650.  Cette  terre  est  restée 
jusqu'à  nos  jours  à  ses  descendants,  et,  en  1925, 
l'un  d'eux,  M.  René  de  Fondarce,  ministre  pléni- 
potentiaire, a  remis  aux  Archives  départementales 
de  l'Indre  les  archives  de  ce  domaine,  parmi  les- 
quelles se  trouvent  de  nombreux  documents 
sur  la  famille  Le  Coigneux  (Conseil  général  de 
l'Indre,  2e  session  de  1926,  Rapport  de  l'Archi- 
viste en  chef). 

6.  Sur  l'origine  et  l'importance  de  la  commu- 
nauté des  crieurs  de  corps  et  de  vins,  voir 
Le  Roux  de  Lincy,  Hist.  de  l'Hôtel  de  Ville 
de  Paris...,  Paris,  1846,  in-4°,  lre  partie,  p.  136 
et  222.  Les  statuts  en  vigueur  à  l'époque  de 
Pierre  Regnault  avaient  été  approuvés  par  le 
Bureau  de  la  Ville  en  1597  (Registres...  du 
Bureau  de  la  Ville...,  t.  XI,  p.  437-440);  ces 
mêmes  Registres  font  souvent  mention  d'inter- 
ventions des  crieurs,  notamment  aux  obsèques 
de  souverains  et  de  grands  personnages  (voir 
les  tables  des  dix-neuf  volumes  publiés). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 
Épitaphe  du  même  scellée  dans  le  mur  de  la  chapelle  Saint- Jean. 


123 


2  167.  —  Passant  a,  cy  devant,  en  ceste  chapelle  de  Sainct  Jehan  Baptiste  b,  soubz 

LA  c  TOMBE  PROCHE  L'AUTEL  d,  SONT  LES  DEPOUILLES  MORTELLES  DE  FEU  HONORABLE  HOMME 

Pierre  Regnault,  en  son  vivant  l'un  des  jurez  e  crieurs  de  f  corps  de  ceste  ville  et  bour- 
geois de  Paris,  natif  de  Coulommiers  en  Brye,  lequel,  après  avoir  eu  l'honneur  des 
emplois  "  aux  pompes  et  services  funebres  h  des  plus  grands  potentats  de  la  chretien- 
neté  *,  a  passé  de  ceste  vie  à  une  meilleure  le  i  dernier  jour  de  mars  1632. 

Au  MEME  LIEU  SONT  CELLES    DE   HONORABLE  FEMME  JEANNE  MeSTRAYEN,  SON  ESPOUSE,  QUI, 

après  avoir  vescu  ensemble  en  k  lien  conjugal  pendant  l  l'espace  de  10  ans  4  moys,  pour 
marque  de  leur  chaste  amytié,  a  faict  poser  ce  marbre  et  tumbe  en  ce  lieu,  où  elle  a 

pareillement  eslu  sa  sepulture,  laquelle  deceda  le  m —  priés  dleu  pour  qu'il  leur  n 

fasse  mercy. 

Songe  à  ton  dernier  point,  le  devoir  T'y  convie, 

Et  TU  LE  PEUX,  MORTEL,  <  EN  >  FAISANT  UN  PEU  D'EFFORT. 
LE   MOYEN   D'ACQUERIR   UNE   ETERNELLE  °  VIE, 
C'EST  D'OCCUPER  SON  AME  À  SONGER  À  LA  MORT  P. 

Armes.  Regnault  :  d'azur  à  V  aspic  d'orge  dor  entre  deux  plumaches  d  argent  issans  dun 
croissant  du  même,  à  deux  étoiles  d'or  en  chef. 

Mss  A2,  p.  395;  —  B4,  p.  420-421;  —  VP1,  fol.  40;  —  VP2,  p.  704-705;  —  Troche,  fol.  248  v°. 

a)  om.  VP1;  —  b)  de  Sainct  Jehan  Baptiste  om.  VP1;  — c)  cette,  VP2;  —  d)  de  Mr  S*  Jean  Baptiste  add.  VP1;  — 
e)  om.  VP2;  — /)  du,  Tr. ;  —  g)  l'honneur  d'estre  employez,  VP1;  —  h)  et  services  funèbres  om.  Tr. ;  —  i)  chretien- 
tez,  B4;  chrestienté,  VP1;  —j)  mercredy  add.  VP1;  —  k)  d'un,  B4,  VP1,  VP2,  Tr.;  —  l)  om.  VP1;  —  m)  ...  jour  de 
...  16..  add.  VP1;  —  n)  luy,  B4,  VP2;  —  o)  immortelle,  A2;  —  p)  Songe...  mort  om.  VP1. 


NICOLAS   FORME 


Épitaphe  de  marbre  à  un  pilier  devant  la  chapelle  de  Saint-Jean. 

2  168.  —  Cy  gist  Nicolas  Formé  \  en  son  vivant  abbé  de  Nostre  Dame  du  a  Reclus  2 
et  chanoine  de  la  Saincte  Chapelle  de  Paris,  lequel  a  servi  très  dignement  Henry 
le  Grand  et  Louis  XIII  l'espace  de  28  années  en  la  charge  de  sous  maistre  et  composi- 
teur b  DE  LA  MUSIQUE  DE  SA  c  CHAPELLE.  L'ADVANTAGE  QU'IL  A  EU  SUR  TOUS  LES  AUTRES  DE  SA 


1.  Sur  Nicolas  Formé,  voir  la  thèse  de  M.  Mi- 
chel Le  Moël,  Recherches  sur  la  musique  du 
Roi  de  1600  à  1660,  dans  École  nationale  des 
Chartes,  Positions  des  thèses...  de  1954,  p.  91. 
Né  en  1567,  Nicolas  Formé  entra  à  la  Sainte- 
Chapelle  comme  chantre  en  1587;  il  succéda 
en  1609  à  Eustache  du  Caurroy  comme  sous- 
maître  et  compositeur  de  la  musique  à  la  Cha- 
pelle du  Roi.  La  Bibliothèque  nationale  possède 
de  lui  Le  Cantique  de  la  Vierge  Marie  (Magni- 


ficat) selon  les  tons  ou  modes  usités  en  l'Église 
(mis  à  quatre  parties)  et  dédié  au  Roy  (ms.  fr. 
1  870,  in-4°,  56  feuillets). 

2.  Le  Reclus,  Marne,  arr.  d'Epernay,  cant. 
de  Montmort,  comm.  de  Saint-Prix-les-Hameaux. 
Abbaye  cistercienne  d'hommes,  au  diocèse  de 
Troyes.  Nicolas  Formé  en  fut  abbé  commenda- 
taire  de  1625  à  1634,  et  il  eut  pour  successeur  son 
neveu  Jean  Formé  (Gallia  christiana,  t.  XII, 
col.  604). 


124 


EPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


PROFESSION  LUY  A  FAICT  MERITER  NON  SEULEMENT  L'APPROBATION  PUBLICQUE,  MAIS  ENCORE 
UNE  ESTIME  SI  PARTICULIÈRE  DE  Sa  MAJESTÉ  QU'ELLE  A  VOULU  LUY  FAIRE  L'HONNEUR  DE  GARDER 
ELLE   MESME   SES    ŒUVRES.    Il  A  RENDU  SON  AME  À  DIEU  LE  27  MAY  1638,  EN  LA  71e  ANNÉE  UN 

moys  et  un  jour  de  son  aage  a.  —  priez  dleu  pour  son  ame. 

Elisabeth  Formé,  sa  seur,  légataire  universelle,  avec  L'advis  de  L'exécuteur  testa- 
mentaire, A  FAIT  APPOSER  e  CE  MARBRE  ET  FAIT  METTRE  LE  PORTRAIT  AU  HAUT  DE  L'EPI- 
TAPHE  f  l. 

Armes.  Fasce  d'azur  chargée  de  trois  grelots  '  d'or;  écartelé  aux  1  et  4  d'azur  à 
trois  bâtons  noueux  en  bande  d'argent,  aux  2  et  3  d'argent  à  la  merlette  de 
sable.  Derrière,  crosse  tournée  vers  la  gauche. 


Mss  A2,  p.  395;  —  B4,  p.  419;  —  F1,  p.  163;  —  F3,  p.  65;  —  VP2,  p.  704; 
t.  II,  col.  133. 


Troche,  fol.  124  v°.  —  Migne, 


a)  de,  B4,  F1,  VP2,  Tr.,  Migne;  —  b)  coraposeur,  B4,  VP2;  composant,  Tr.;  —  c)  leur,  Tr.;  - —  d)  de  son  âge  om. 
F1,  F3,  Tr.;  —  e)  poser,  F3;  — /)  portrait  dudit  sieur  Formé  au  dessus  de  la  mesme  epitaphe,  F3;  Elisabeth...  l'épi- 
taphe  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr.,  Migne;  —  g)  grillets,  A2. 


GERMAIN    DE    MARLE 


Tombe  au  seuil  de  la  chapelle  de  Saint-Jean,  auprès  de  la  sépulture  de  Nicolas 
Formé. 


2  169.  —  Cy  gist  noble  homme  et  sage  a  Maistre  Germain  de  Marle  2,  en  son  vivant 

NOTAIRE    ET    SECRETAIRE    DU    ROY    NOSTRE    SIRE    ET    GENERAL    DE    SES  b    MONNOYES,    SEIGNEUR 


1.  Ce  dernier  alinéa  figure  seulement  dans 
les  mss  F1  et  F3. 

2.  Germain  de  Marie  était  probablement  le 
fils  d'un  autre  Germain  de  Marie,  marchand, 
locataire,  depuis  Noël  1457,  d'une  cave  de  l'Hôtel 
de  Ville  «  pour  mettre  vins  »  (Comptes  du  domaine 
de  la  Ville,  t.  Il,  col.  76  et  170),  qui  figure  dans 
les  comptes  de  la  Vicomte  de  l'Eau  de  Rouen, 
notamment  le  23  mai  1477;  étant  marguillier 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois  il  avait,  le  2  jan- 
vier 1498  (n.  st.),  demandé  et  obtenu  du  chapitre 
l'autorisation  d'installer  un  siège  de  bois  «  in 
secunda  capella  nova  de  parte  dextera  navis  » 
(Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  129  r°  et  v°),  c'est-à- 
dire  dans  une  chapelle  qui,  successivement  dédiée 
à  Saint-Jacques  le  Majeur  et  aux  Cinq-Saints, 
a  été  réunie  en  1850  à  la  chapelle  paroissiale 
(Maurice  Baurit  et  Jacques  Hillairet,  op.  cit., 
p.  85);  il  avait  fondé  à  perpétuité  la  donation 
annuelle  de  huit  ou  dix  grappes  de  raisin  en 


faveur  de  chacun  des  quatre,  éventuellement 
des  six,  enfants  de  chœur  de  l'église,  de  leur 
maître  et  de  leur  clerc,  à  prendre  lors  de  la 
vendange  sur  son  arpent  de  vigne  de  la  Gastine, 
près  du  Roule  (Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  151);  il 
fut  inhumé  dans  l'église  à  une  date  antérieure 
au  17  janvier  1505  (n.  st.)  :  ce  jour-là,  en  effet, 
son  fils  Germain  offrait  au  chapitre  dix  aunes 
de  «  bon  et  beau  velours  »  pour  faire  deux  chapes, 
en  reconnaissance  de  la  permission  d'enterrer 
dans  l'église  son  père  et  son  frère  (Arch.  nat., 
LL  400,  fol.  49).  Le  4  février  suivant,  le  chapitre 
accordait  au  même  Germain  une  autorisation 
semblable  pour  l'inhumation  de  sa  sœur  dont 
le  nom  n'est  pas  davantage  indiqué  dans  la 
délibération  (ibid.,  id.,  fol.  50). 

Germain  de  Marie  fils  (celui  dont  l'épitaphe 
est  ici  publiée)  apparaît  dès  1488  comme  «  géné- 
ral maistre  des  Monnoyes  du  Roy  »  (Comptes 
du  domaine  de  la  Ville  de  Paris,  t.  II,  col.  401), 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


125 


DE   TlLLOY   EN   FRANCE  l,    QUI   TREPASSA   LE   5e   JOUR   D'OCTOBRE   1546.   —   PRIÉS    DlEU   POUR 
LUY. 

Armes.  Marle  :  d'or  à  trois  merlettes  de  sable  posées  2  et  1. 

Champanges  :  losange  d'or  et  d'azur,  au  chevron  de  gueules  chargé  de  cinq  roses 
d'argent  2. 

Mss  A2,  p.  3%;  —  B4,  p.  421;  —  VP2,  p.  705;  —  Troche,  fol.  248. 
a)  sire,  VP2;  —  b)  des,  A2,  B*,  Tr. 


office  qu'il  résigna  en  faveur  de  Claude  Montpar- 
lier,  lequel  en  fut  pourvu  le  17  septembre  1529 
(Catal.  des  actes  de  François  Ier,  t.  I,  n°  3  481). 
Il  avait  été  institué  notaire  et  secrétaire  du  Roi 
à  une  date  non  précisée,  entre  le  6  mai  1515  et  le 
6  mai  1522,  par  résignation  de  Gilbert  Bavard 
(Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  80);  de  1526  à 
1528,  il  fut  Prévôt  des  Marchands  de  Paris 
(Registres...  du  Bureau  de  la  Ville,  t.  I  et  II, 
passim)  ;  en  août  1537,  le  roi  lui  faisait  rembourser 
un  prêt  de  562  1.  10  s.  (Actes  de  François  Ier, 
t.  VIII,  n°  30  466);  en  janvier  1539  (n.  st.),  il 
fut  chargé,  avec  les  maîtres  des  Monnaies  Mont- 
parlier  et  Michel  Guilhen,  de  Lyon,  d'une 
mission  à  Cambrai  pour  y  procéder,  avec  les 
délégués  de  l'Empereur,  à  la  «  réformation  et 
au  cours  des  monnaies  »  dans  leurs  états  respectifs 
(ibid,  t.  VIII,  n°  31  248).  Marié  à  Marie  de  Cham- 
panges, fille  de  Clérembaud  de  Champanges, 
seigneur  d'Attilly,  notaire  et  secrétaire  du  Roi, 
il  en  eut,  de  1508  à  1529,  treize  enfants,  tous 
baptisés  à  Saint-Germain  l'Auxerrois  (Bibl.  nat., 
ms.  fr.  4  752,  p.  207).  Il  habitait  un  hôtel  près 
de  la  Croix-du-Trahoir  (ibid.).  Le  15  février 
1510  (n.  st.),  le  chapitre  lui  permettait  de  placer 
un  siège  de  bois,  pour  son  usage  et  celui  de  sa 
famille,  devant  la  chapelle  Sainte-Anne  (Arch. 
nat.,  LL  400,  fol.  106  v°);  le  10  juillet  1517,  il 
l'autorisait  à  construire  une  chapelle  «  in  loco 
in  quo  est  parva  porta  a  latere  sinistro  chori  », 
s'il  arrivait  que  cette  porte  fût  supprimée  (ibid., 
id.,  fol.  216);  une  délibération  capitulaire  du 
23  janvier  1523,  n.  st.  (ibid.,  LL  401,  fol.  5  v°) 
le  cite  comme  marguillier  de  la  paroisse;  le 
23  août  1527,  on  lui  permettait  de  convertir 
de  parisis  en  tournois  les  arrérages  d'une  rente 
par  lui  due  au  chapitre  (ibid.,  id.,  fol.  104  v°); 
le  8  juin  1545,  par  faveur  spéciale,  la  messe 
d'épousailles  d'une  de  ses  filles  avait  lieu  au 
chœur  (ibid.,  LL  402,  fol.  53  v°).  Ces  faveurs 
étaient  justifiées,  nous  disent  à  plusieurs  reprises 
les  chanoines,  par  les  bons  services  rendus  à 
sa  paroisse  par  l'intéressé  («  attentibus  bonis 
et    acceptabilibus    serviciis    per    ipsum    eidem 


ecclesie  hactenus  factis  et  per  ipsum  adhuc 
sperantfieri...»  ibid.,  LL400,  fol.  106  v°;  LL401, 
fol.  104  v°;  LL  402,  fol.  220);  nous  ne  savons 
rien  de  précis  sur  la  nature  ni  sur  l'étendue  de 
ces  services.  Germain  de  Marie  fut  enterré  dans 
la  même  sépulture  que  son  père,  son  frère  et 
sa  sœur  (ibid.,  LL  400,  fol.  91).  Un  mois  après 
son  décès,  ses  exécuteurs  testamentaires  obtin- 
rent l'autorisation  de  faire  célébrer  au  chœur 
un  service  pour  le  repos  de  son  âme  (ibid., 
LL  402,  fol.  95);  sa  veuve  Marie  de  Champanges 
et  ses  héritiers  fondèrent,  le  2  août  1547,  une 
lampe  dans  l'église,  moyennant  un  revenu 
annuel  non  rachetable  de  10  1.  t.  (ibid.,  id.,  fol. 
112).  C'est  sans  doute  cette  lampe  qui,  peu  de 
temps  après,  dut  être  remplacée  par  les  soins  de  la 
même  donatrice  :  en  avril  1549,  n.  st.,  en  effet 
(ibid.,  id.,  fol.  170  v°),  Marie  de  Champanges 
faisait  don  d'une  lampe  d'argent  destinée  à 
remplacer  celle  qui,  suspendue  devant  le  grand 
autel  du  chœur,  avait  été  volée.  Marie  de  Cham- 
panges fut  enterrée  le  5  juin  1557  dans  la  même 
sépulture  que  son  mari  (ibid.,  LL  403,  fol. 
232  v°). 

1.  Le  Thillay  (Val-d'Oise,  arr.  de  Montmo- 
rency, cant.  de  Gonesse)  dont  la  famille  de  Marie 
possédait  la  seigneurie  dans  le  dernier  quart 
du  xvie  siècle  (Léon  Mirot,  op.  cit.,  n08  2  152 
et  2  153).  Germain  de  Marie  possédait  aussi  le 
fief  dit  Richard  du  Bois  à  Louvres  (mêmes  départ, 
et  arr.,  cant.  de  Luzarches)  [ibid.,  n°  4  176].  En 
outre,  il  rendait,  pour  sa  femme,  hommage  des 
château,  maison  forte,  terre  et  justice  d'Auber- 
villiers-le-Petit  (Seine-et-Marne,  arr.  de  Melun, 
cant.  de  Brie-Comte-Robert,  comm.  de  Ferrolles- 
Attilly)  [ibid.,  n°  109;  Catalogue  des  actes  de 
François  Ier,  t.  V,  n°  16  400]. 

2.  Une  pièce  conservée  à  la  Bibliothèque  natio- 
nale (Pièces  orig.,  vol.  662,  doss.  15  473,  p.  3) 
blasonne  ainsi  les  Champanges  :  échiqueté  d'or 
et  d'azur  au  chevron  d'or  brochant  sur  le  tout, 
chargé  de  cinq  roses  d'argent. 


126 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


MADELEINE    DE    CREVECŒUR 


Dans  la  chapelle  de  la  Madeleine  1,  du  côté  des  vitres,  tombeau  de  marbre  noir 
sur  lequel  est  élevée  une  figure  de  femme  à  genoux,  de  marbre  blanc,  qui  regarde 
dans  un  livre  que  tient  un  petit  enfant,  aussi  de  marbre  blanc,  avec  deux  écussons 
d'armoiries  aux  deux  côtés  2. 


2  170.  —  Cy  gist  dame  Magdeleine  de  Crevecœur,  vefve  en  premières  nopces  de 
maistre  benoist  mllon  3,  conseiller  du  roy  en  ses  conseils  et  president  en  sa  chambre 
des  Comptes,  et  en  secondes  nopces  de  Maistre  a  Nicolas  Chevalier  4,  conseiller  de 
Sa  Majesté  en  ses  conseils,  Premier  Président  en  sa  Cour  des  Aydes,  Chancelier  de  la 
Reine,  qui  deceda  le  23e  jour  de  décembre  1629.  A  la  mémoire  de  laquelle  Messire 


1.  D'après  Troche,  fol.  242  v°,  cette  sépul- 
ture aurait  été  placée  dans  la  chapelle  de  la 
Trinité,  au-dessous  de  la  fenêtre.  Nous  croyons 
devoir  nous  en  tenir  aux  données  des  épitaphiers 
manuscrits.  Toutefois,  nous  allons  le  voir 
(ci-dessous,  p.  128,  n.  2),  c'est  dans  la  chapelle 
de  la  Trinité  qu'avait  été  fondée  une  messe 
pour  Madeleine  de  Crevecœur. 

2.  La  statue  funéraire  de  Madeleine  de  Cre- 
vecœur, haute  de  1  m  35,  se  trouve  mainte- 
nant au  Musée  du  Louvre  [P.  Vitry  et  M.  Au- 
bert,  Musée  national  du  Louvre,  Catalogue 
des  sculptures...,  éd.  de  1922,  2e  partie,  t.  II, 
p.  1,  n°  859,  où  le  personnage  est  appelé  par 
erreur  Marguerite;  —  Pierre  Chaleix,  Recher- 
ches sur  la  statue  priante  actuellement  dénom- 
mée «  Marguerite  de  Crèvecoeur  »,  dans  Bull, 
de  la  Soc.  de  l'Hist.  de  l'Art  français,  1961 
(1962),  p.  29-37].  Avant  d'y  aboutir  en  juillet 
1894,  elle  a  subi  plusieurs  déplacements  :  en 
1794,  elle  fut  transportée  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  au  Musée  des  Monuments  français 
(J.  Guiffrey,  Invent.  gén.  des  richesses  d'art 
de  la  France.  Arch.  du  Musée  des  Monum. 
français,  t.  II,  p.  196).  Elle  y  reçut  le  n°  161, 
qu'elle  portait  encore  dans  un  état  des  restitu- 
tion aux  églises  (Guiffrey,  op.  cit.,  t.  III, 
p.  264;  L.  Courajod,  Alexandre  Lenoir,  son 
journal  et  le  Musée  des  Monuments  français, 
t.  I,  1878,  p.  194;  Alexandre  Lenoir,  Musée 
royal  des  Monumens  français...,  p.  93).  Le 
18  mai  1834,  elle  a  quitté  les  Petits  Augustins 
pour  entrer  au  palais  de  Versailles,  d'où  elle 
est   sortie   en   juillet   1894   pour   reprendre   sa 


place  à  Saint-Germain  l'Auxerrois  où  elle  ne 
parvint  pas  (communication  de  la  Conservation 
du  Musée  de  Versailles).  Pierre  Chaleix  (op. 
cit.,  p.  30)  mentionne  que  cette  statue  se  trouve 
au  Musée  du  Louvre  dès  1897,  mais  on  est  incer- 
tain sur  la  date  exacte  de  son  entrée  dans  ce 
musée.  Dans  les  ouvrages  cités  plus  haut,  le 
personnage  est  appelé  «  la  femme  Cœur  »  et 
l'œuvre  attribuée  au  sculpteur  Ph.  de  Buyster 
(v.  1598-1688),  mais  cette  attribution  est  dou- 
teuse, M.  de  Longueil  ayant  fait  travailler  d'autres 
sculpteurs.  En  1834,  on  la  considérait  comme 
représentant  la  femme  de  Jacques  Cœur,  mais 
à  Versailles  elle  fut  désignée  comme  étant  la 
statue  d'Isabelle  Bureau,  femme  de  Geoffroy 
Cœur,  échanson  de  Louis  XI;  enfin,  sur  l'indi- 
cation fournie  par  Guilhermy,  tirée  d'un  de  nos 
recueils  d'épitaphes,  elle  fut  restituée  à  son 
véritable  personnage  mais  pourvue  à  tort  par 
Soulié  du  prénom  de  Marguerite  (Eudore  Sou- 
lié,  Notice  du  Musée  impérial  de  Versailles, 
1859,  t.  1er,  p.  80-81,  n°  331).  Nous  devons 
ces  renseignements  à  d'obligeantes  communi- 
cations de  Mlle  Marguerite  Jallut,  conservateur 
au  Musée  de  Versailles  et  de  MUe  Marguerite 
Charageat. 

3.  Sur  Benoît  Milon,  voir  ci-dessous  le  n°  2 172. 

4.  Nicolas  Chevalier,  petit-fils  de  Pierre,  sieur 
d'Eprunes  (Seine-et-Marne,  arr.  de  Melun, 
cant.  de  Brie-Comte-Robert,  comm.  de  Réau) 
et  d'Ons-en-Bray  (Oise,  arr.  de  Beauvais,  cant. 
d'Auneuil),  greffier  de  la  Chambre  des  Comptes, 
fils    d'Etienne,    conseiller   au   Parlement,    et    de 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


127 


René  de  Longueil  l,  seigneur  de  Maisons  2,  conseiller  de  Sadite  Majesté  esdits  b  conseils 
et  Premier  Président  en  ladite  Cour  des  Aydes,  exécuteur  du  testament  de  ladite 

DEFUNTE    DAME    DE    CrEVECŒUR  c,     ET    DAME    MAGDELEINE    DE    BOULLANT  d    DE    CREVECŒUR  3, 


N.  Barthélémy,  né  en  1563,  fut  reçu  conseiller 
au  Parlement  en  août  1597  (Blanchard,  Les 
Presidens  au  mortier...,  catalogue...,  p.  111).  En 
1607,  il  acquit  d'Antoine  Le  Camus,  sieur  de 
Jambeville,  moyennant  60  000  écus,  une  charge 
de  Président  aux  Enquêtes,  puis,  en  février  1610, 
de  Christophe  de  Sèves,  moyennant  60  000  écus 
et  10  000  écus  d'  «  épingles  »,  celle  de  Premier 
Président  de  la  Cour  des  Aides.  Il  fut  colonel 
de  la  milice  bourgeoise  pour  le  quartier  des 
Innocents  depuis  1610  au  moins  jusqu'en  1626 
au  moins  (Registres...  du  Bureau  de  la  Ville..., 
t.  XIX,  p.  186  et  n.  6).  Il  avait  été  nommé  en 
1612  commissaire  pour  vaquer  aux  ouvrages 
du  Pont  Neuf  et  autres  bâtiments  de  la  Ville  et, 
le  26  janvier  1624,  administrateur  de  l'Hôtel- 
Dieu.  Il  fut  chancelier  d'Anne  d'Autriche  de 
1620  à  1630  (Griselle,  op.  cit.,  n°  3  823). 
Seigneur  de  Wideville,  en  tant  qu'époux  de 
Madeleine  de  Crèvecœur,  veuve  de  Benoît 
Milon,  seigneur  dudit  heu,  dont  elle  avait  hérité, 
il  acquit,  le  16  mai  1596,  le  fief  du  Roule,  aux 
portes  de  Paris,  puis  en  1616,  la  seigneurie  de 
Gentilly  (Val-de-Marne,  arr.  de  Créteil,  cant.  du 
Kremlin-Bicêtre),  dont  la  maison  était  vantée 
«  comme  le  séjour  le  plus  agréable  qui  fût  aux 
environs  de  Paris  ».  Possesseur  d'une  fortune 
considérable,  il  prêta  au  Roi,  en  1627,  10  000  pis- 
toles,  20  000  écus  d'or  et  60  000  1.,  et  se  porta 
garant  d'un  emprunt  de  400  000  1.  (Journal 
historique  de  Bouchel,  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  5  528, 
fol.  212  v°).  Par  son  testament,  en  date  du 
17  février  1630,  passé  devant  les  notaires 
Robert  Tulloue  et  Gilles  Marion  (Arch.  nat., 
Min.  centr.,  CXV,  59;  Bibl.  nat.,  coll.  Dupuy, 
vol.  81,  fol.  242),  il  prescrit  que  son  corps 
soit  inhumé  au  couvent  des  Récollets  du  fau- 
bourg Saint-Martin,  dans  la  chapelle  qu'il  y 
a  fait  bâtir,  et  il  fait  différents  legs,  notamment 
à  l'Hôtel-Dieu  de  Paris;  il  destine  sa  biblio- 
thèque «  avec  les  tableaux,  figures  et  ornements 
qui  y  sont  »  à  son  neveu,  le  sieur  de  Maisons, 
«  le  priant  de  la  conserver  et  augmenter  autant 
que  faire  se  pourra  à  l'honneur  des  lettres  et 
contentement  des  gens  doctes  ».  Il  avait  épousé 
en  1595  Madeleine  de  Crèvecœur,  sensiblement 
plus  âgée  que  lui,  et  avec  qui  il  devait  déjà 
avoir  des  liens  de  famille,  si  l'on  en  juge  d'après 
une  quittance  de  rente  donnée  par  lui  le  3  mars 
1611  conjointement  avec  Guillaume  de  Crève- 
cœur, conseiller  du  Roi  et  maître  ordinaire  à  la 
Chambre  des  Comptes,  à  cause  d'Anne  Chevalier, 
sa  femme,  héritière  pour  moitié  de  feu  Jean 
Chevalier,  conseiller  au  Parlement.  Voir  Bibl. 
nat.,  Pièces  orig.,  vol.  743  et  744,  doss.  16  939, 
notamment  p.   397  et  416;   Maurice   Dumolin, 


La  maladrerie  et  le  fief  du  Roule,  dans  le  Bull, 
de  la  Soc.  de  l'hist.  de  Paris,  57e  année,  1930, 
p.  78-79;  Registres...  du  Bureau  de  la  Fille..., 
tomes  XV,  XVI,  XVII  et  XVIII,  aux  tables, 
spécialement  aux  tomes  XVI,  p.  33,  n.  3,  et 
XVIII,  p.  431,  n.  2. 

1.  René  de  Longued,  consedler  au  Grand 
Conseil  en  1618,  Premier  Président  de  la  Cour 
des  Aides  en  1620,  Président  à  mortier  en  1642, 
gouverneur  de  Versailles,  de  Saint-Germain  et 
d'Évreux  en  1645  (Blanchard,  Les  Presidens 
au  mortier...,  p.  470-471),  Surintendant  des 
finances  en  1650,  ministre  d'État  en  1651,  créé 
marquis  par  Louis  XIV  en  1658,  mort  le  2  sep- 
tembre 1677  .  Il  avait  hérité  de  Nicolas  Che- 
valier et  de  Madeleine  de  Crèvecœur  les  terres 
de  Chevechaix  (Haute-Marne,  arr.  de  Chaumont, 
cant.  d'Andelot,  comm.  de  Darmannes),  de 
Gentilly,  de  Wideville  et  autres,  pour  lesquelles 
des  lettres  patentes  du  2  avril  1630,  vérifiées 
et  entérinées  le  2  janvier  1631  par  les  Présidents 
Trésoriers  de  France,  Généraux  des  finances  et 
Grand  voyer  de  la  généralité  de  Paris,  lui  accor- 
dèrent remise  totale  des  droits  seigneuriaux  de 
relief,  de  rachat  et  autres  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  1  741,  p.  303).  Héritier  du  domaine  de 
Maisons,  acquis  en  1390  par  son  ancêtre  Jean 
de  Longued,  d  y  fit  construire  par  François 
Mansart,  de  1642  à  1651,  le  château  qui  subsiste 
toujours  (Moréri,  op.  cit.,  t.  VI,  p.  381  ;  J.-E.  En- 
grand,  Lechâteau  de  Maisons  de  1642  à  l'an  V..., 
dans  Revue  de  l'histoire  de  Versailles,  1912, 
p.  305-306;  Jean  Stern,  Le  château  de  Maisons. 
Maisons-Laffitte,  Paris,  1934,  in-12,  p.  1-75). 

2.  Aujourd'hui  Maisons-Laffitte,  Yvelines,  arr. 
de  Saint-Germain-en-Laye,  ch.-l.  de  cant. 

3.  Le  contrat  de  mariage  entre  René  de  Lon- 
gueil, conseiller  du  Roi  en  son  Grand  Conseil, 
demeurant  rue  Michel-le-Comte,  paroisse  Saint- 
Nicolas  des  Champs,  et  la  nièce  de  Madeleine.de 
Crèvecœur,  aussi  prénommée  Madeleine,  fille 
de  Guillaume  Boulenc  de  Crèvecœur  écuyer, 
seigneur  de  Grisolles  (Aisne,  arr.  de  Château- 
Thierry,  cant.  de  Neuilly-Saint-Front),  conseiller 
du  Roi  et  maître  ordinaire  en  sa  Chambre  des 
Comptes,  et  d'Anne  Chevalier,  avait  été  passé 
le  31  janvier  1623  devant  Charles  Richer  et 
Guillaume  Herbin,  notaires  au  Châtelet  (Arch. 
nat.,  Min.  centr.,  LI,  71  ;  Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  1  741,  p.  278).  Anne  Chevalier  était  fille  de 
Jean,  consedler  au  Parlement,  et  veuve  de 
Simon  Barreau  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  451, 
p.  262).  Madeleine  de  Crèvecœur,  femme  de 
René  de  Longueil  mourut  dès  le  11  avrd  1636 
(Moréri,  op.  cit.,  t.  VI,  p.  381). 


128 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


SON  EPOUSE,  ONT  FAIT  ERIGER  CE  MONUMENT  ET  FONDÉ  POUR  LE  REPOS  DE  SON  AME  e  UNE 
MESSE  PAR  CHACUN  JOUR  À  PERPÉTUITÉ  PAR  CONTRACT  PASSÉ  PAR  DEVANT  MaRION  ET 
PlASTRIER  l,    NOTAIRES,    LE  XIe  JUILLET  1634.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  SON  AME  /  2. 

Armes.  Longueil  :  d'azur  à  trois  roses  d'argent  posées  2  et  1,  au  chef  d'or  à  trois  roses 
de  gueules.  Écu  entre  deux  aigies  et  surmonté  d'un  casque  empenné. 

BoULENC  :  d'azur  à  lafasce  d'or,  chargée  de  trois  boules  de  gueules,  accompagnée 
de  trois  épis  d'or  posés  2  en  chef,  1  en  pointe. 


Mss  A2,  p.  394;  —  B4,  p.  416417;  —  VP2,  p.  703;  —  Troche,  fol.  242  v°. 

a)  Messire,  Tr. ;  —  b)  en  ses,  VP2;  —  c)  dame  de  Crevecceur  om.  A2,  B4,  Tr.;  —  d)  Boulenne,  Tr.;  —  e)  pour  le 
repos  de  son  ame  om.  Tr.  ;  — f)  Priés...  ame  om.  Tr. 


N.  DR0HART  +   RADEGONDE    CHAILLOU   +   PIERRE    DROUART 


Épitaphe  sur  un  pilier  devant  la  chapelle  de  la  Madeleine. 


2  171.  —  CY  GIST  a  HONORABLE  HOMME  b  PlERRE  DROUART  c,  BOURGEOIS  DE  PARIS, 
LIEUTENANT  D'UNE  COMPAGNIE  DE  BOURGEOIS  DE  CETTE  VILLE  3,  DECEDE  LE  22  NOVEMBRE  1635, 
ET  FUT  SON  CORPS  INHUMÉ  EN  CETTE  PAROISSE  DE  SAINT  GERMAIN  DE  L'AuXERROIS  DEVANT 
LA  CHAPELLE  DE  LA  MAGDELEINE,  OÙ  AVOIENT  ESTÉ  INHUMÉS  LES  CORPS  d  DE  HONORABLES 
PERSONNES   DROUART  c   ET  DE  RADEGONDE  ChAILLOU,   SES  PERE  ET  MERE. 

Armes.  Drouart  :  parti  d'argent  au  cep  de  bois  e  naturel  feuille  de  sinople  avec  grappes 
de  pourpre,  et  d'azur  à  la  gerbe  d'or. 


Mss  A2,  p.  391  ;  —  B4,  p.  400;  —  VP2,  p.  698;  —  Troche,  fol.  232  V. 

a)  cy  gist  om.  A2,  B4,  Tr. ;  —  b)  personne,  VP2;  —  c)  Drouard,  A2;  —  d)  ceux,  A2,  B4,  Tr. ;  —  e)  de  vigne,  A2. 


1.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Claude  Plastrier 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LVI). 

2.  Un  fragment  de  registre  (non  daté)  des 
fondations  de  messes  à  Saint-Germain  l'Auxerrois, 
ayant  appartenu  à  feu  Adrien  Blanchet,  contient 
cette  note  :  «  Du  2  juillet  1634,  Magdeleine  de 
Crèvecœur,  pour  laquelle  M.  le  Président  de 
Maisons  fonda  un  annuel  de  messes  qui  s'acquitte 
à  présent  par  M.  Devin  dans  la  chapelle  de  la 
Trinité,  moyennant  200  1.  par  an,  qui  luy  sont 


payez  par  M.  le  Président  de  Maisons  d'aujour- 
d'huy,  qui  ne  les  paye  plus  à  la  fabrique,  qui 
neantmoins  n'en  est  pas  deschargée  ». 

3.  Un  Pierre  Drouart,  qualifié  sieur  du 
Bouchet,  fut  adjudicataire  de  la  ferme  des  Aides 
le  4  mars  1604  (Registres...  du  Bureau  de  la 
Ville...,  t.  XII,  p.  274,  n.  1  ;  voir  aussi  le  t.  XIII, 
passim).  On  trouve  sous  le  même  nom  un  enseigne 
de  la  compagnie  de  Saint-Germain-l'Auxerrois 
en  1623  (ibid.,  t.  XVIII,  p.  305). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


129 


BENOIT   MILON 

Épitaphe  de  marbre  noir  dans  la  chapelle  de  la  Madeleine  1. 

2  172.  —  Clarissimo  a  viro  b  Benedicto  Milon  2,  equiti  c,  Videvillae  d  3  domino, 
Régi  e  a  secretis  consiliario  dignissimo,  sacri  f  aerarii  ?  moderatori  h  praestantissimo, 

RATIONUM  REGIARUM  CURIAE  *  PRAESIDI  EXIMIO,  MULTIS  OMNIBUS  1  PER  k  QUADRAGINTA  ANNOS 
DE    REPUBLICA    BENE    MERITO,    AB    INEUNTE  l    AETATE,    QUI,    SUB  m    REGIBUS    HENRICO    II  n    ET 

Francisco  II  christianissimis  °,  fide,   diligentia  et  p   industria  fiscalia  omnia,  pêne 

INNUMERABILIA  1,  FORTITER  OBIVIT.  INDE  SUB  CaROLO  IX  ET  HENRICO  III  SUMMARIUM  r  APICIS  s 
DIGNITATIS  '  PROFUIT  u,  ITA  EXCOLUIT  QUEMQUE  UT  »,  NON  MODO  SE  JUDICEM  AEQUISSIMUM  w, 
SED    ETIAM    PARENTEM    BENIGNISSIMUM    PRAEBUERIT.    TANDEM,    BELLIS     PLURIBUS  x    CIVILIBUS 

ardente  gallia,  honorem  mirum  in  modum  pacificum  melioris  aevi  reliquit  v,  placi- 
dissimam  z  quietem,  quam  terra  negaverat,  perduxit  et  aa  coelo  vindicavit,  anno 
salutis  mdxciii,  3a  julii.  vlxit  ipse  annos  lxiii,  menses  ix,  dies  xvii. 

Nicolaus  Chevalier  4,  regius  senator,  libellorum  supplicum  magister,  hunc  titulum 
mortuo  pro  magdalena  de  crevecueur  5,  quondam  defuncti  pientissimi  bb,  nunc  sua 
amantissima  uxore,  ponendum  curavit  anno  salutis  1601  cc. 

Armes.  Milon  :  d'azur  à  un  aigle  d'or  entre  deux  trangles  d'argent  dd,  une  dessus  et 
l'autre  dessous,  accompagnées  de  trois  étoiles  d'or  rangées  en  chef.  Surmonté 
d'un   casque   empenné. 


1.  D'après  Troche,  fol.  242,  Benoît  Milon, 
comme  Madeleine  de  Crèvecœur,  son  épouse, 
aurait  été  inhumé  dans  la  chapelle  de  la  Trinité, 
contre  le  mur  en  face  de  l'autel.  Ici  encore  nous 
croyons  devoir  nous  en  tenir  aux  données  des 
épitaphiers  manuscrits. 

2.  Benoît  Milon  (il  signe  toujours  «  Mylon  ») 
était  en  1569  Trésorier  des  guerres  (Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  1  866,  doss.  42  991,  p.  7-10), 
et  en  1570  secrétaire  de  Charles  IX  (Bibl.  nat., 
ms.  fr.  7  856,  p.  1316).  Le  13  novembre  1577, 
il  recevait  de  François  Ier,  conjointement  avec 
Aymar  Nicolay  et  François  de  Nyvelon,  la  charge 
et  conduite  du  château  d'OHainville  (Léon  de 
Laborde,  Les  comptes  des  Bâtiments  du  Roi..., 
t.  I,  p.  XXXVI.  —  OHainville,  Essonne,  arr.  de 
Palaiseau,  cant.  d'Arpajon).  Étant  déjà  Intendant 
et  Contrôleur  général  des  finances,  il  fut  reçu 
Président  à  la  Chambre  des  Comptes  le  6  février 
1580  (Coustant  d'Yanville,  op.  cit.,  p.  419). 
Le  10  du  même  mois,  il  passait  marché  avec 
un  maître  maçon  parisien  pour  la  construction 
de  son  château  de  Wideville  à  l'emplacement 
du  vieux  bâtiment  (Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LIV, 
255  [mentionné  par  E.  Coyecque]  ;  ibid., 
AB  XIX  3078),  et,  le  27  avril  suivant,  il  se  faisait 
concéder  par  le  chapitre  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  la  chapelle  de  la  Trinité  (voir  ci- 
dessous,  p.  135  et  n.  1).  Ses  gages  de  Contrôleur 


général  et  Intendant  des  finances  étaient,  en 
1582,  de  500  écus  sol.  par  quartier  (quittance 
du  31  décembre,  Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol. 
1  967,  doss.  45  131,  p.  8);  il  avait  alors  la  charge 
de  la  guerre,  des  reîtres  et  de  la  Maison  de  la 
Reine  (Lettres  de  Catherine  de  Médicis,  t.  VIII, 
p.  34,  n.  1).  Le  3  novembre  1590,  il  donnait 
quittance  de  15  écus  37  s.  6  d.  pour  une  demi- 
année  de  rente  sur  les  greniers  à  sel,  rente  lui 
appartenant  à  cause  de  Madeleine  de  Crève- 
cœur,  sa  femme,  qui  l'avait  héritée  de  son  père 
Jean  de  Crèvecœur  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  cité,  p.  9).  Benoît  Milon  possédait  depuis 
1568,  rue  de  Béthisy,  une  maison  qui,  passée 
par  héritage  au  neveu  par  alliance  de  sa  femme, 
Jean  de  Longueil,  devint  l'hôtel  de  Maisons 
(André  Chastel,  L'îlot  de  la  rue  du  Roule... 
dans  Paris  et  île  de  France...,  t.  XVI-XVII 
(1965-1966),  Paris,  1967,  p.  72-79.  Il  mourut  le 
23  juillet  1593  (Coustant  d'Yanville,  loc.  cit., 
dit  :  1592). 

3.  Wideville,  Yvelines,  arr.  de  Saint-Germain- 
en-Laye,  cant.  de  Poissy,  comm.  de  Crespières. 

4.  Sur     Nicolas     Chevalier,     voir     ci-dessus, 
p.  126,  n.  4. 

5.  Sur  Madeleine  de  Crèvecœur,  voir  ci-dessus, 
n°  2170. 


130  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

Chevalier  :  écartelé  aux  1  et  4  d'azur  à  un  nœud  de  sable  ee;  aux  2  et  3  d'argent 
au  lion  de  sable;  sur  le  tout  de  gueules  ff  à  la  licorne  d'argent.  Collier  de  Saint- 
Michel  et  casque  empenné. 

Crèvecœur  :  d'azur  au  chevron  d'or,  au  croissant  d'argent  en  pointe.  Entouré 
de  la  cordelière. 

Mss  A2,  p.  394;  —  B4,  p.  415-416;  —  VP2,  p.  703;  —  Troche,  fol.  242  r°-v°. 

o)  clarissimus,  B4,  Tr.  ;  —  6)  vir,  B4  ;  viri,  Tr.  ;  —  c)  equitis,  B4,  Tr.  ;  —  d)  Videvilliae,  A2  ;  —  e)  Régis,  A2,  B4, 
Tr. ;  — f)  sacris,  B4,  Tr.;  —  g)  aerini,  Tr. ;  —  h)  mors  pastoris,  A2,  B4,  Tr. ;  om.  VP2;  la  leçon  «  moderatori  »,  que 
ne  donne  aucun  manuscrit,  parait  la  plus  vraisemblable  ;  —  i)  om.  A2,  B4,  Tr.  ;  —  j)  nominibus,  Tr.  ;  —  k)  om.  A2  ;  — 
/)  infunctu,  B4,  Tr.;  infantiae,  VP2;  —  m)  sue,  Tr.;  —  n)  II  om.  A2,  B4;  —  o)  maxima,  A2;  eximia,  B4,  Tr. ;  — 
p)  ex,  A2  ;  —  q)  munera,  A2  ;  numera,  B4,  Tr.  ;  —  r)  om.  VP2  ;  summicarium,  B4,  Tr.  ;  —  s)  aspicis,  B4  ;  apic,  VP2  ; 
aspicio,  Tr.;  —  t)  dignitat,  VP2;  —  u)  perfuit,  B4,  Tr. ;  om.  VP2;  —  v)  om.  A2,  B4,  Tr.;  —  w)  agnissimum,  Tr.;  — 
x)  pius,  B4,  Tr. ;  que  add.  A2;  —  y)  reliquiam,  A2,  B4,  Tr. ;  —  z)  placidissimum,  B4,  Tr. ;  —  aa)  om.  Tr.;  — 
bb)  pientissima,  A2,  B4,  Tr.  ;  —  ce)  1630,  Tr.  ;  —  dd )  trangles,  dessus  d'argent,  l'autre  dessus  d'or,Institut,  p.  1238  ;  — 
ee)  d'argent,  Institut  ;  —  ff)  d'azur,  Institut. 


CHAPELLES   DU    CHŒUR.   —   COTE    GAUCHE 
CHAPELLE    SAINT-JACQUES   ET   SAINT-ROBERT 

Saint  Jacques  et  saint  Robert  étaient  déjà  honorés  dans  l'église  Saint-Germain 
l'Auxerrois  avant  la  construction  de  la  chapelle  qui  leur  fut  dédiée  :  le  3  mars  1461 
(n.  st.),  le  chapitre  autorisait  Robert  de  Bailleux,  clerc  à  la  Chambre  des  Comptes, 
Robert  Foucher,  Robert  de  Fichy  et  Robert  de  Montonvilliers  à  édifier  dans 
l'église  (la  délibération  ne  précise  pas  à  quel  endroit)  un  autel  en  l'honneur  de 
saint  Robert  x\  le  23  août  1476,  le  chapitre  unissait  à  sa  mense  la  chapellenie  de 
Saint-Jacques,  que  résignait  à  cet  effet  le  chapelain  Jean  de  Brespières  2.  C'est 
seulement  en  1580  que  fut  construite  une  chapelle  Saint-Jacques  et  Saint-Robert; 
c'est  celle  qui  devint  au  xixe  siècle  la  chapelle  Saint-Denis.  Le  24  avril  de  cette 
année  1580,  Jacques  Le  Peultre,  marchand  bourgeois  de  Paris,  marguillier  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois,  donne  à  la  fabrique  300  écus  d'or  sol.  en  déduction 
de  la  somme  par  lui  avancée  pour  la  construction  des  chapelles  aux  ailes  du  chœur 
du  côté  nord,  notamment  de  la  cinquième  chapelle,  «  où  soulloit  estre  la  porte  et 
entrée  de  ladite  église  »  ;  en  retour,  la  fabrique  s'engage  à  achever  cette  chapelle, 
«  tant  de  voulte  que  de  vitres  et  ceinture  de  bois  »,  pour  la  fin  de  l'année,  et 
elle  en  accorde  la  jouissance  à  Jacques  Le  Peultre,  aux  enfants  nés  de  lui  et 
de  feue  Robine  Passart,  son  épouse,  ainsi  qu'à  leur  descendance,  tant  qu'ils 
résideront  sur  la  paroisse  3.   Le  31  décembre  1679,  la  chapelle,  «  où  il  y  a  une 


1.  Arch.  nat.,  LL  396,  fol.  116  v°.  —  Il  s'agit  2.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  211  v°;  Du  Breul, 

sans  doute  de  saint  Robert,  fondateur  de  l'abbaye  op.  cit.,  éd.  de  1612,  p.  787. 

de  la  Chaise-Dieu  mort  Je  17  avril  1067  et  honoré  3    ^                L  ^     n0  4„     gt    LL  ^ 

a  Pans  le  3  avril  ((jIry,  Manuel  de  diplomatique,  <•  1    r^ 

Paris,  1894,  in-8°,  p.  307).  °  '      ' 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


131 


cave  voultée  »,  se  trouvant  vacante,  la  fabrique  la  concède  à  Etienne  Jehannot, 
chevalier,  seigneur  de  Bartillat  et  d'Huriel,  conseiller  du  Roi  en  ses  Conseils, 
secrétaire  du  Roi,  garde  du  Trésor  royal,  demeurant  en  son  hôtel  rue  Saint- 
Thomas-du-Louvre.  Cette  concession  est  accordée  pour  cent  ans;  les  bénéfi- 
ciaires après  Etienne  Jehannot  en  seront  son  fils  Nicolas,  brigadier  général, 
maître  de  camp  d'un  régiment  de  cavalerie,  et  ses  descendants  directs,  avec 
pouvoir  de  s'y  faire  enterrer  en  payant  les  droits  ordinaires  et  d'y  faire  mettre 
telles  épitaphes  que  bon  leur  semblera,  le  tout  moyennant  un  don  de  900  livres 
et  une  redevance  annuelle  de  3  livres.  Etienne  Jehannot  de  Bartillat  1,  décédé 
le  10  juillet  1701,  à  l'âge  de  91  ans,  fut  enterré  dans  cette  chapelle.  Les  droits 
de  mutation  dus  pour  celle-ci  furent  payés  en  1727  par  son  petit-fils,  le  marquis 
de  Bartillat,  demeurant  rue  Sainte-Avoye  2. 


JACQUES   [II]    LE    PEILTRE    +    MARIE    CHARPENTIER 


Épitaphe  composée  par  Jean  Megret,  son  petit-fils 3,  pour  Saint-Germain 
l'Auxerrois;  on  peut  supposer  qu'elle  a  été  apposée  dans  la  chapelle  Saint- 
Jacques,  mais  nous  n'en  avons  pas  trouvé  la  preuve. 

2  173.  —  D.O.M.  //  ET  //  PERENNI  MEMORIAE  SACRUM.  //  In  HUJUS  SACELLI  HYPOGAEO 
CONDITE  a  SUNT  //  CINERES  //  VIRI  CLARISSIMI  ET  NOBILIS  b  //  JACOBI  Le  PeULTRE  c  4,  D[OMINl] 


1.  H  avait  épousé  Catherine  Lucas,  fille  de 
Michel,  secrétaire  au  Cabinet  du  Roi,  et  de 
Suzanne  Lecointe  (P.  René  Rapin,  Mémoires 
sur  l'Église  et  la  société...  1644-1669,  publ.  par 
Léon  Aubineau,  Paris,  in-8°,  t.  I,  1865,  p.  65, 
n.  1.  —  Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  369, 
doss.  9  700,  fol.  10). 

2.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  4^  et  LL  731,  fol.  56. 

3.  Jean  Megret,  Trésorier  de  France  en  la 
généralité  de  Moulins,  était  fils  et  successeur 
de  Gabriel  Megret,  qui  avait  épousé  Anne 
Le  Peultre,  fille  de  Jacques  H;  il  est  l'auteur 
de  notre  recueil  F.  Sur  ce  personnage,  voir  une 
note  de  sa  main  (ms.  F1,  p.  336  [sic  pour  370]), 
et   Raunié,  Épitaphier...,  t.  I,    p.    xlvii-xlviii. 

4.  La  famille  Le  Peultre,  originaire  du  pays 
rhénan  entre  Spire  et  Worms,  aurait  séjourné 
en  Anjou,  avant  de  s'établir  à  Paris,  où  on  la 
trouve    au    xvie    siècle,    exerçant    au    faubourg 


Saint-Marcel  une  importante  industrie  de  tein- 
ture de  drap  (Roger  Gourmelon,  L'industrie 
et  le  commerce  des  draps  à  Paris  du  XIIIe  au 
XVIe  siècle,  dans  Ecole  nationale  des  Chartes. 
Position  des  thèses...  de  1950,  p.  62).  Un  tableau 
généalogique  conservé  au  Cabinet  des  Manuscrits 
de  la  Bibliothèque  nationale  (Pièces  orig.,  vol. 
2  254,  doss.  51  066,  p.  44)  mentionne,  en  tète 
et  sans  indication  de  date,  Jean  Le  Peultre, 
maître  teinturier  au  faubourg  Saint-Marcel, 
père  de  Jacques.  Celui-ci  (Jacques  I  Le  Peultre) 
figure  sur  le  même  tableau  comme  seigneur  du 
Plessis-Trappay,  marchand  mercier  grossier  trafi- 
quant en  Flandre,  époux  de  Robine  Passart. 
«  Le  29  janvier  1569  »,  il  a  été  élu  quatrième 
consul.  Le  1er  novembre  1574,  il  donne  une 
quittance  de  rente  dans  laquelle  il  se  qualifie 
seulement  «  marchand  bourgeois  de  Paris  » 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  254,  doss.  51  066, 
p.  2).  Lors  de  son  élection  comme  consul,  il 
habitait  rue  Saint-Denis  (G.   Denière,  op.  cit., 


B. 


132 


EPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


du  Plessis  Trapais  d  \  Régi  a  consiliis  et  secretis  //  domus,  aerarii  et  coronae  Fran- 

CIAE  e,  jl  GERMANI  ORIGINE,  NATALIBUS  PARISINI,  //  QUI  CIVILIS  VITAE  RATIONEM  AULICAE 
JUNXIT  //  URBANITATI,  //  ANIMI  SUI  VERITATE  AMICOS  FECIT,  //  MUTUIS  OFFICIIS  SERVAVIT.  // 
OB  FIDEM  SINGULAREM  IN  MAGNIS  PROBATAM  /  //  DE  CHRISTIANISSIMIS  REGIBUS  «  HeNRICO  // 
MAGNO  ET  LUDOVICO  JUSTO  h  //  BENE  MERITUS,  //  PRINCIPIBUS  ET  PROCERIBUS  REGNI  ACCEP- 
TISSIMUS,  //  ILLUSTRISSIMUS  UTRIUSQUE  MILITIAE  VIRIS,  //  GRATISSIMUS  //  LONGAEVOS  ANNOS 
ATTIGIT,  QUARTUM  //  ET  SEPTUAGISIMUM  PIE  l  ET  LAUDABILITER  1  jj  PERFECIT,  //  VIXIT  ABSTE- 
MIUS,  //  EXUIT  QUOD  ERAT  MORTALE  l,  V  APRILIS  //  ANNO  1627  k.  \\  PaTRI  OPTIMO,  AMICO 
EXIMIO  JUSTA  //  PERSOLVERE  MOESTISSIMI  LIBERI,  CARISSIMI  //  AMICI  K  // 

In  eodem  conditorio  quiescit  m  domicella  //  Maria  Charpentier  2,  exaucta  //  gente 

PARISINA,  //    CUJUS    SUPREMUS   DIES    FUIT   ANNO  //    1630  n. 


Armes.  Le  Peultre  :  d'azur  à  la  licorne  coupée  d'argent  3. 

Charpentier  :  d'azur  à  un  chevron  d'or  accompagné  en  chef  de  deux  croissants 
d'argent  et  en  pointe  d'une  rose  du  même. 


Mss  F1,  p.  335-336  (sic  pour  369-370);  —  F3,  p.  47. 

a)  conditi,  F3;  —  b)  nobilis  et  clarissimi,  F3;  —  c)  Le  Peutre,  F3;  —  d)  etc.  add.  F3;  —  e)  domus...  Franciae,  om. 
F3;  — /)  Ob  fidem...  probatam  om.  F3;  —  g)  regibus  christianissimis,  F3;  —  h)  ob  fidem  singularem  add.  F3;  — 
i)  piissime,  F3;  — /)  et  laudabiliter  om.  F3;  —  k)  anno  1627,  Vap.,  F3;  —  l)  maestissimi  liberi  tribuere,  amici  charis- 
simi,  F3;  —  m)  uxor  add.  F3;  —  n)  mense...  add.  F3. 


p.  297);  nous  le  retrouvons  à  la  même  adresse, 
avec  la  précision  «  paroisse  Saint  Germain 
l'Auxerrois  »,  en  1582  (contrat  de  mariage  de 
sa  fille  Elisabeth  avec  Nicolas  Robin,  conseiller 
du  Roi  au  Châtelet,  28  janvier-18  février,  Arch. 
nat.,  Y 127,  fol.  27  v°).  Sa  femme,  Robine 
Passart,  est  citée  le  23  août  1570  dans  le  testa- 
ment de  Nicolas  Prévost,  marchand  drapier, 
rue  Saint-Honoré,  époux  de  Geneviève  Passart, 
qui  la  désigne  comme  l'un  de  ses  exécuteurs 
testamentaires  (Bibl.  hist.  de  la  Ville  de  Paris, 
ms.  CP  3  565,  fol.  77  v°). 

Du  ménage  Le  Peultre-Passart  est  issu 
Jacques  II,  seigneur  du  Plessis-Trappay,  notaire 
et  secrétaire  du  Roi  en  1587,  qui  épouse  Marie 
Charpentier,  fille  de  Jean,  marchand  de  soie, 
et  de  Catherine  Rouillé.  C'est  sans  doute  ce 
Jacques  II,  alors  qualifié  «  ancien  marguillier  », 
que  le  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
autorise,  le  11  octobre  1620,  à  faire  dire  dans  sa 
chapelle  l'annuel  de  feue  Madame  Toulouse, 
sa  sœur  (Arch.  nat.,  LL  411,  fol.  121).  C'est 
certainement  lui  qui  fait  l'objet  de  notre  épitaphe. 
H  est  mentionné  en  1587  par  la  généalogie 
précitée.  Il  a  donné,  les  7  mars  1609,  1er  septem- 
bre 1618  et  1er  juin  1620,  des  quittances  de 
rente  (Bibl.  nat.,  Pièces  originales,  dossier  cité, 
n08  8,  9  et  12).  Un  autre  tableau  généalogique 
(Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  585,  doss.  15  363, 
fol.    103)    le    qualifie    seigneur    de    Puits-Carré 


(Seine-et-Marne,  arr.  de  Melun,  cant.  de  Tournan, 
comm.  de  Favières)  et  de  la  Barre-en-Brie 
(Seine-et-Marne,  arr.  de  Meaux,  cant.  de  Clayes- 
Souilly,  comm.  de  Férolles-Attilly)  et  gentil- 
homme de  la  Vénerie.  Il  est  cité  à  plusieurs 
reprises,  notamment  le  21  mars  1601  et  le 
29  septembre  1603,  comme  parrain  dans  les 
registres  paroissiaux  d'Argenteuil  (Jacques  Le- 
vron,  Archives  départementales  de  Seine-et- 
Oise,  Archives  communales,  Inventaire  sommaire 
des  registres  paroissiaux...,  canton  d'Argenteuil, 
Versailles,  1957,  in-4°,  p.  1  et  2). 

1.  Nous  n'avons  pu  identifier  ce  heu. 

2.  Marie  Charpentier  était  fille  de  Jean, 
marchand  drapier,  bourgeois  de  Paris,  et  de 
Catherine  Rouillé,  dont  l'épitaphe  est  publiée 
ci-dessus,  n°  2 133.  Une  de  ses  sœurs,  Anne 
Charpentier,  avait  épousé  un  autre  membre 
de  la  famille  Le  Peultre,  Nicolas,  sieur  de  Puits- 
Carré  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  686,  doss. 
16  016,  p.  454). 

3.  Des  lettres  patentes  de  janvier  1688  auto- 
risent la  famille  Le  Peultre  à  continuer  de 
porter  les  armes  suivantes  :  d'azur  à  une 
licorne  saillante  d'argent,  au  chef  de  gueules 
chargé  de  trois  étoiles  d'or;  l'écu  timbré 
d'un  casque  de  profil  orné  de  ses  lambrequins 
d'argent,  d'or  et  de  gueules  (ibid.,  id.,  vol.  2  254, 
doss.  51  066,  p.  41). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


133 


ABRAHAM    REMY 


Contre  un  pilier  à  côté  du  chœur  devant  la  chapelle  de  Le  Peultre. 

2  174.  —  Hic  jacet  magister  a  Abrahamus   Remmius  *,   regius  b  consiliarius,  elo- 

QUENTIE  PROFESSOR  ET  POETA  REGIUS,  QUI,  NATUS  PROPE  CaRLOPOLIM  EX  PATRE  ET  MATRE 
HONESTISSIMIS,  ANIMUM  LIBERALIBUS  DISCIPLINIS  EXCOLUIT,  QUAS  PRIVATIM  PUBLICEQUE  IN 
ACADEMIA  PARISIENSI  PER  ANNOS  25  PROFESSUS,  INSTAR  LAMPADIS  QUAE  c  PROPRIO  IGNE  CONFI- 
CITUR,  VITAM,  SE  CAETEROSQUE  ILLUMINANDO,  CONSUMPSIT  TANDEMQUE  d  EXPERTUS  EST  NOSTRAS 
HAS  e  SCIENTIOLAS  IGNES  ESSE  FATUOS  '  QUAE  ?  MENTEM  IN  PRAERUPTA  DEDUCUNT,  UNUM  PORRO 
LUMEN  PERPETUO  h  INQUIRENDUM  DEUM,  QUI  HABITAT  LUCEM  INACCESSIBILEM,  QUO  UT  PERVE- 
NIAS  MORTUUS  TIBI  OPTAT.  Tu  IDEM  El  PRECARE.  NaTUS  EST  f  6  MARTII  ANNO  1600,  OBIIT  CALEN- 
DAS    DECEMBRIS    1646. 

RlQUETI  2,   AD  REGIAM  OECONOMUS  ORDINARIUS,   TESTAMENTI   EXECUUTOR,   POSUIT  h 

Armes.  De  gueules  à  trois  coupes  d'or,  écartelé  d'azur  semé  de  fleurs  de  lys  d'or  (F1),  ou  : 
aux  1  et  4  de  France  à  semis  de  fleurs  de  lys,  aux  2  et  3  de  gueules  à  trois  fioles 
ou  ampoules  d'or  posées  2  et  1  (F3). 

Mss  F1,  p.  209;  —  F3,  p.  93;  —  VP1,  fol.  43.  —  Goujet,  op.  cit.,  2e  partie,  p.  148-149. 

a)  M.,  VP1;  —  b)  régis,  F3;  —  c)  quo,  VP1;  —  d)  tandem,  F3;  —  e)  om.  F1,  F3,  Goujet;  — /)  ignés  fatuos  esse, 
F3,  VP1;  —  g)  qui,  F3,  VP1;  —  h)  om.  Goujet;  —  i)  om.  F3,  Goujet;  —j)  Riqueti...  posuit  om.  F1,  VP1,  Goujet. 


«  La  présente  epitaphe  a  esté  mise  par  permission  de  Messieurs  les  marguilliers 
et  par  soing  de  M.  de  Riquity,  Maistre  d'hostel  du  Roy,  exécuteur  du  testament 
dudict  deffunct  sieur  Remy  ». 


1.  Abraham  Ravaud,  dit  «  Remy  »,  avait 
emprunté  son  pseudonyme  à  son  village  natal 
de  Remy,  Oise,  arr.  de  Compiègne,  cant.  d'Es- 
trées-Saint- Denis.  Né  le  6  mars  1600,  il  avait 
obtenu  très  jeune  le  titre  d'avocat  au  Parlement 
de  Paris.  Appelé  à  Aix  pour  y  faire  l'éducation 
des  fils  du  Premier  Président  au  Parlement 
Vincent-Anne  de  Forbin  Maynier,  baron  d'Op- 
pède,  il  prit  part  aux  amusements  poétiques 
auxquels  se  divertissaient  les  érudits  aixois. 
A  la  fin  de  1627,  il  fit  la  connaissance  de  Peiresc 
et,  dans  les  années  1628  à  1630,  il  échangea 
plusieurs  lettres  avec  celui-ci,  qui  le  tenait  en 
haute  estime  et  appréciait  particulièrement  ses 
talents  de  versificateur  latin.  (Renseignements 
communiqués  en  1959  par  M.  Claude  Sibertin- 


Blanc,  alors  Conservateur  de  la  Bibliothèque 
Inguimbertine  de  Carpentras.)  Abraham  Remy 
fut  nommé,  le  8  juin  1643,  professeur  au  Collège 
de  France  et  mourut  à  Paris,  le  1er  décem- 
bre 1646,  ayant  exercé,  après  Martin  Akakia, 
la  fonction  de  syndic  du  Collège.  (Abbé  Goujet, 
op.  cit.,  2e  partie,  p.  148-151  ;  Philippe  Tamizey 
de  Larroque,  Quatre  lettres  inédites  d'Abraham 
Remy,  le  futur  professeur  au  Collège  de  France, 
écrites  à  Peiresc  en  1628,  1629,  1630,  dans 
Revue  d'histoire  littéraire  de  la  France,  1895, 
p.  221-228.) 

2.  «  Le  sieur  Riquetty  »  était  en  1640  maître 
d'hôtel  ordinaire  de  la  Maison  de  Louis  XIII 
(E.  Griselle,  op.  cit.,  n°  698). 


:>  k 


134 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


CHAPELLES   DU    CHOEUR.   —   CÔTÉ    GAUCHE 
CHAPELLE    DE    LA   TRINITÉ 

On  trouve  en  1328  trace  de  l'existence  d'une  chapelle  fondée  en  l'honneur 
de  la  Trinité  par  Guillaume  des  Essarts,  doyen  du  chapitre,  peut-être  parce  que 
le  chapelain  de  l'hôpital  de  la  Trinité,  rue  Saint-Denis,  était  à  la  nomination 
du  chapitre  1.  Le  5  mai  1475,  le  chapitre  refuse  la  résignation  de  cette  chapelle 
proposée  par  le  chapelain  Jean  Boutet  en  faveur  de  Gérard  Du  Moustier,  pour 
la  raison  que  cette  chapelle  est  «  de  choro  »,  qu'elle  ne  peut  donc  être  conférée 
qu'à  des  serviteurs  du  chœur  («  servitoribus  chori  »)  et  que  cette  affectation  a 
été  voulue  par  le  Saint-Siège  («et  ad  hoc  erat  affecta  per  Sedem  apostolicam2  ».) 
Plusieurs  textes,  de  1482  à  1712,  déterminent  avec  précision  la  situation  de 
cette  chapelle  :  à  gauche,  sur  le  tour  du  chœur,  auprès  du  bénitier  3. 

Le  16  décembre  1513,  Pierre  Le  Gendre,  chevalier,  conseiller  du  Roi  et  tré- 
sorier de  France,  paroissien  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  4,  obtenait  du  chapitre 
la  concession  de  cette  chapelle  dans  laquelle  était  déjà  inhumé  son  cousin  Jean 
Mauduit,  valet  de  chambre  de  Charles  VIII.  La  concession  était  accordée  à 
charge  pour  le  preneur  d'entretenir  la  chapelle,  avec  le  droit  d'y  placer  tels 
meubles  et  statues  qu'il  lui  plairait,  d'être  enterré  dans  la  «cave»,  ainsi  que  sa 
femme  et  ses  descendants  et  héritiers  portant  ses  armes  :  la  chapellenie  qui  y 
était  fondée  depuis  longtemps  continuerait  d'y  être  desservie  et,  si  le  chapitre 
entendait  agrandir  l'église  de  ce  côté,  Pierre  Le  Gendre  et  ses  ayants  cause  seraient 
tenus  d'y  exécuter  les  travaux  à  leurs  frais  5. 


1.  Troche,  fol.  241  v°. 

2.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  183. 

3.  Le  8  mars  1482  :  «  in  ambitu  chori,  in 
parte  sinistra  juxta  benedictorium  ad  repo- 
nendum  aquam  benedictam  »  (ibid.,  id.,  fol.  291); 

12  septembre  1486  :  «prope  benedictorium,  a 
parte  sinistra  chori  in  ambitu  ipsius  chori  » 
(ibid.,  LL  399,  fol.  8);  mêmes  indications, 
ibid.,  LL  400,  fol.  16  et  85  v°;  LL  401,  fol.  17  v° 
et  166  v°;   LL  408,   fol.   153  v°;    LL  420,    fol. 

13  v°. 

4.  Sur  Pierre  Le  Gendre,  voir  ci-dessus, 
n°  2  160,  n.  3.  Il  mourut  à  Paris  dans  son  hôtel, 
rue  des  Bourdonnais,  le  3  février  1525  (n.  st.); 
son  cœur  fut  porté  à  l'église  de  Magny-en-Vexin 
et  son  corps  inhumé  à  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois, dans  la  chapelle  de  la  Trinité  (Camille 
Sarazin,  Hallincourt  au  commencement  du 
XVIe  siècle,  dans  les  Mém.  de  la  Soc.  hist...  du 
Vexin,  t.  III,  1881,  p.  35). 

5.  Cette  concession  est  l'une  des  plus  anciennes 


que  nous  connaissions  et  très  caractéristique 
de  cette  sorte  de  document.  Aussi  nous  paraît-il 
opportun  d'en  reproduire  intégralement  le  texte, 
d'après  le  registre  LL  400,  fol.  163  v°,  des 
Archives  nationales  :  «  Universis  présentes  Hue- 
ras inspecturis  decanus  et  capitulum  ecclesie 
collégiale  beati  Germani  Autissiodorensis  Pari- 
sius,  salutem  in  Domino.  Notum  facimus  quod 
nos,  die  date  presencium  capitulantes  et  capitu- 
lariter  congregati,  de  rébus  et  negociis  dicte 
nostre  ecclesie  tractantes ,  inter  cetera  nobis  pro 
parte  nobilis  viri  domini  Pétri  Legendre,  militis, 
domini  nostri  régis  consiliarii  et  Thesaurarii 
Francie,  parrochiani  dicte  nostre  ecclesie,  exposi- 
tumfuit  quod  ipse  et  uxor  sua,  volentes  frequen- 
tare  nostram  dictam  ecclesiam  audireque  sermo- 
nem  divinum  quod  quotidie  fit  in  dicta  ecclesia, 
prout  boni  christiani  parrochiani  faciunt  seu 
facere  tenentur,  haberet  et  a  nobis  acciperet 
voluntarie  quamdam  capellam,  nuncupatam 
capellam  Trinitatis,  in  dicta  nostra  ecclesia 
existentem,  a  latere  sinistro  magni  altaris, 
in    qua    inhumatus    est    Johannes    Mauduit, 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


135 


L'agrandissement  envisagé  ne  se  fit  qu'en  1580.  En  effet,  le  27  avril  de  cette 
année,  le  chapitre  concédait  à  Benoît  Milon,  seigneur  de  Wideville,  conseiller 
d'Etat,  Président  en  la  Chambre  des  Comptes,  Intendant  et  Contrôleur  général 
des  finances,  à  Madeleine  de  Crèvecœur,  son  épouse,  à  Henri  Fouquet,  trésorier 
des  Cent  Gentilshommes  de  la  Maison  du  Roi,  et  à  Marguerite  Moreau,  son  épouse, 
cousine  de  Benoît  Milon,  «  la  quatrième  chapelle  neuve  qui  est  commencée 
à  faire  aux  ailes  du  chœur  du  côté  du  septentrion,  nommée  la  chapelle  de  la 
Trinité  1  ».  D'après  l'acte  de  fondation  du  service  institué  le  2  juillet  1634  par 
René  de  Longueil,  Benoît  Milon  et  Madeleine  de  Crèvecœur  y  auraient  été 
enterrés  2;  cette  assertion,  confirmée  par  le  registre  des  fondations  cité  ci-dessus  3, 
est  acceptée  par  Troche  4;  cependant,  les  épitaphiers  manuscrits  placent  ces 
sépultures  dans  la  chapelle  de  la  Madeleine,  et  nous  avons  cru  devoir  les  suivre  5. 

La  chapelle  de  la  Trinité  avait  été  léguée  par  testament,  le  30  avril  1627,  par 
Madeleine  de  Crèvecœur  à  René  de  Longueil  et  à  sa  femme  Madeleine  de  Boulenc 
de  Crèvecœur.  Le  9  décembre  1748,  elle  passa  à  Jacques-René  Devin,  ancien 
marguillier,  pour  une  durée  de  trente  ans.  C'est  aujourd'hui  la  chapelle  Saint- 
Charles  Borromée  6. 


dum  viveret  varletus  camere  defuncti  bone 
memorie  régis  Karoli  predecessoris,  dicti  expo- 
nentis  consanguineus,  pro  de  dicta  capella 
gaudendo  per  eumdem  exponentem,  suam 
uxorem  et  eorum  successores,  ad  onus  dictam 
capellam  reparandi  ac  in  bono  et  sufficienti 
statu  intertenendi  per  eos  et  suos  successores, 
supplicantes  a  nobis  quatinus  ei  et  suis  successo- 
ribus  dictam  capellam  modo  predicto  concedere 
dignaremur.  Unde  nos,  decanus  et  capitulum, 
antedicti  hujusmodi  supplicationi  tanquam  pie 
et  dévote  annuentes,  eidem  domino  Petro 
Legendre  exponenti  et  supplicanti  permisimus 
tenoreque  presentium  permictimus  uti  et  gaudere 
de  dicta  capella  Sancte  Trinitatis,  ad  onus 
tamen  predictum  reparandi  et  in  bono  et  suffi- 
cienti statu  intertenendi  predictam  capellam 
ibidemque  tôt  et  taies  ymagines  sanctorum  et 
sanctarum  Dei  antiquis  remanentibus  ibidem 
et  personagia,  oratoria,  sedes  et  stanna,  quot 
et  quales  sibi  placuerit  ponere  et  erigere  seu 
poni  et  erigi  facere  dummodo  ad  honorem  Dei, 
decorem  et  ornatum  ecclesie  et  capelle  predicte 
id  fiât,  necnon  unam  caveam  seu  sepulchrum 
pro  inhumatione  sui  ejusdemque  uxoris  et 
liberorum  corporum  et  ab  eis  de  cetero  descen- 
dentium  arma  ipsius  exponentis  defferentium, 
ad  placitum  tamen  ipsius  exponentis  et  eius 
uxoris  et,  post  eorum  decessum,  ad  voluntatem 
eorumdem  heredum  et  successorum  dicta  arma 
defferentium,  salvo  jure  nostro  circa  hec  solito, 
et  quod  quociens  dictam  foveam  seu  caveam 
aperire  contigerit,  illam  aperiendi  licentiam 
a  nobis  pétant;  remanebitque  eadem  capella 
clausa  ostio  et  clave  prout  consuevit  ab  antiquo 


et  clavem  seu  claves  hujusmodi  capelle,  tam  per 
se  quam  per  successores  apud  se  habere  et  reti- 
nere;  et  hec  premissa  omnia  et  singula  suis 
tamen  sumptibus  et  expensis  faciant  et  fieri 
faciant,  proviso  tamen  quod  capellania  in  dicta 
capella  ab  antiquo  fundata  possit  deserviri 
et  misse  dicte  fundationis  per  capellanum  qui 
nunc  et  per  eos  qui  pro  tempore  futuro  erunt 
celebrentur;  et  si  contingent  dictam  nostram 
ecclesiam  de  illo  latere  in  futurum  edificiis  et 
capellis  novis  augmentari  secundum  et  inse- 
quendo  reprisias  nuper  dimissas  ad  portale 
dicte  ecclesie  predicti  lateris,  prefatus  Legendre 
et  ejus  successores  tenebuntur  predictam  capellam 
in  ordine  fundatam  de  novo  facere,  erigere  et 
perfecte  edificare  suis  propriis  sumptibus  et 
expensis;  protestantesque  quod  presens  nostra 
concessio  seu  permissio  nobis  et  successoribus 
nostris  nullo  modo  possit  prejudicare  in  quantum 
matricularii  inter  alla  tenentur  ad  intertena- 
mentum  et  manutentionem  totius  ecclesie  pre- 
dicte materialis.  In  cujus  rei  testimonium, 
sigillum  dicte  ecclesie  nostre  litteris  presentibus 
duximus  apponendum.  Datum  et  actum  in 
capitulo  dicte  nostre  ecclesie,  anno  Domini 
millesimo  quinquagesimo  decimo  tertio,  die 
décima  sexta  mensis   decembris...  ». 


1.  Arch.  nat.,  LL  731,  fol.  49. 

2.  Ibid.,  L646,  n»  5°  et  LL731,  fol. 

3.  P.  128,  n.  2. 

4.  Troche,  fol.  242  r°  et  v°. 

5.  Voir  ci-dessus,  n08  2  170  et  2  172. 

6.  Troche,  fol.  243. 


49. 


9  A. 


136 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


CHAPELLES   DU   CHOEUR.   —   COTE    GAUCHE 
CHAPELLE    SAINT-PIERRE    ET   SAINT-ÉTIENINE 


Quelques  jours  après  avoir  concédé  à  Pierre  Le  Gendre  la  chapelle  de  la  Tri- 
nité, le  chapitre  concédait,  le  23  décembre  1513,  à  Philippe  de  Ganay,  veuve 
de  Nicolas  Tulleu  1,  la  chapelle  dédiée  à  saint  Julien  et  située  entre  celle  de  la 
Trinité  et  celle  de  l'Annonciation  2.  Nous  ne  retrouvons  plus,  dans  la  suite,  le 
vocable  de  saint  Julien,  qui  sera  remplacé  par  ceux  de  saint  Pierre  et  saint  Etienne. 

Le  vocable  de  saint  Pierre,  associé  à  celui  de  saint  Paul,  avait  d'abord,  on  l'a 
vu,  été  attribué  à  la  chapelle  plus  tard  dite  de  Sainte-Marguerite.  Quant  à  saint 
Etienne,  il  fut  honoré  en  deux  autres  endroits  de  l'église  :  il  y  avait  sous  le  jubé, 
dès  le  milieu  du  XVe  siècle  3  et  encore  en  1702  4,  un  autel  dédié  aux  deux  saints 
diacres  martyrs  Etienne  et  Laurent,  si  souvent  associés  dans  l'iconographie,  et 
il  existait,  d'autre  part,  dès  1513,  «sous  le  Crucifix»,  un  autel  dédié  à  la  Vierge 
et  à  saint  Etienne  5;  le  15  février  1530  (n.  st.),  le  chapitre  autorisait  la  célébration, 
au  même  endroit  (à  la  chapelle  dédiée  à  saint  Etienne  et  située  sur  le  côté  gauche 
de  la  nef,  sous  le  crucifix),  des  messes  fondées  par  le  chanoine  Guillaume  Capel  6. 


1.  Philippe  de  Ganay  était  fille  de  Guillaume, 
pensionnaire  de  Philippe  le  Bon,  duc  de  Bour- 
gogne, puis  avocat  des  rois  Louis  XI,  Char- 
les VIII  et  Louis  XII  (Gustave  Dupont-Ferrier, 
Les  avocats  à  la  Chambre  des  Aides...,  dans 
Bibl.  de  l'École  des  Chartes,  t.  XCIII,  1932, 
p.  286,  et  Les  avocats  à  la  Cour  du  Trésor..., 
ibid.,  t.  XCVII,  1936,  p.  66)  et  de  Catherine 
Rapioust.  Elle  avait  épousé  Nicolas  Tulleu, 
seigneur  de  Cély  (Seine-et-Marne,  arr.  et  cant. 
de  Melun)  [Moréri,  op.  cit.,  t.  V,  p.  55]. 

2.  Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  164.  La  formule 
de  l'acte  de  concession  est  exactement  la  même 
que  celle  de  la  concession  de  la  chapelle  de  la 
Trinité,  ci-dessus,  p.  134-135,  n.  5.  Ce  texte  lève 
entièrement  le  doute  exprimé  par  Troche 
(fol.  240)  sur  l'identification  de  la  chapelle  Saint- 
Julien  avec  la  chapelle  Saint- Pierre  et  Saint- 
Étienne. 

3.  Le  18  juillet  1450,  Guillaume  Lescot, 
secrétaire  du  Roi,  cousin  du  fondateur  de  la 
chapellenie  de  Notre-Dame  à  l'autel  Saint- 
Étienne,  à  l'entrée  du  chœur,  obtient  le  règlement 
de  messes  qui  y  sont  fondées  (Arch.  nat.,  LL  395, 
fol.  184).  Le  26  avril  1472,  les  registres  capitu- 


laires  font  mention  de  la  chapelle  des  saints 
Etienne  et  Laurent,  «  subtus  pulpitum  »  (ibid., 
LL  398,  fol.  115  v°).  Autres  mentions  semblables 
en  1484,  1493,  1497  (ibid.,  fol.  321  v°;  LL  399, 
fol.  93  v°  et  149). 

4.  Arch.  nat.,  LL  418,  fol.  142  (état  des 
chapelles  à  la  date  du  2  août  1702). 

5.  Collation,  le  4  novembre  1513,  de  la  chapel- 
lenie fondée  à  cet  autel  (ibid.,  LL  400,  fol.  162; 
voir  aussi  fol.  233).  Une  délibération  capitulaire 
du  9  novembre  1543  mentionne  une  «  capella 
seu  capellania  ad  altare  Béate  Marie,  Sanctorum 
Stephani  et  Laurentii  situm  subtus  Crucifixum 
a  parte  sinistra  navis  hujus  ecclesie  (ibid., 
LL  402,  fol.  17  v°). 

6.  Ibid.,  LL401,  fol.  167.  Le  31  décem- 
bre 1529,  le  chapitre  avait  reçu  des  héritiers  de 
Guillaume  Capel  la  somme  de  70  1.  t.  pour  la 
fondation  de  trois  messes  par  semaine,  ainsi  que 
des  ornements  et  un  calice  d'argent  (ibid., 
fol.  164);  le  17  juin  1530,  U  les  autorisait  à  placer 
sur  un  pilier  contre  la  chapelle  de  Saint-Etienne 
une  inscription  rappelant  cette  fondation  (ibid., 
fol.    174). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  137 

A  la  fin  du  xvie  siècle,  on  construisit  cinq  chapelles  neuves  sur  le  côté  nord 
du  chœur.  Par  acte  du  22  mars  1580  1,  les  marguilliers  concédèrent  la  troisième 
de  ces  nouvelles  chapelles,  succédant  à  l'ancienne  chapelle  Saint-Julien,  à  Pom- 
ponne de  Bellièvre,  alors  «  conseiller  d'Etat  et  Président  au  Parlement,  à  Marie 
Prunier,  son  épouse,  et  à  leurs  enfans...,  pour  y  assister  aux  offices,  eux  et  leurs 
enfans  et  amis,  y  faire  faire  une  cave  pour  y  être  inhumés  et  leurs  enfans  2, 
encores  qu'ils  ne  fussent  plus  demeurans  en  la  paroisse,  y  mettre  epitaphes, 
tableaux  »,  et  ce  moyennant  un  don  de  200  écus  sol.  à  la  fabrique  «  pour  employer 
à  parfaire  la  chapelle  neuve  qui  reste  à  faire  aux  ailes  du  chœur  du  côté  du  septen- 
trion ».  En  outre,  les  chapelains  desservant  les  anciennes  fondations,  s'il  y  en 
avait,  auraient  la  clef  de  cette  chapelle  et  pourraient  y  entrer  pour  dire  leur  messe  3. 

C'est  alors  que  la  chapelle  fut  placée  sous  les  vocables  de  saint  Pierre  et  de 
saint  Etienne,  le  premier  ayant  sans  doute  été  choisi  en  raison  du  véritable  pré- 
nom du  fondateur,  Pierre  (devenu  plus  tard  Pomponne)  de  Bellièvre. 

Par  deux  arrêts  en  date  du  1er  septembre  1601  le  Parlement  maintint  la  famille 
de  Bellièvre  en  possession  de  cette  chapelle  et  ordonna  que  l'épitaphe  qu'y 
avaient  placée  Guillaume  Champion,  avocat  au  Grand  Conseil,  et  Renée  Belot, 
sa  femme,  serait  transférée  en  telle  autre  place  qu'auraient  désignée  les 
marguilliers  4. 

Le  24  juillet  1711,  Nicolas  Abadie,  prêtre  bénéficier  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois,  fondait  des  messes  dans  cette  chapelle  et  permission  était  donnée  à  lui  et 
à  la  demoiselle  Le  Roy  d'y  faire  poser  à  leurs  frais,  à  l'intérieur  ou  à  l'extérieur, 
une  inscription  «  contenant  sommairement  »  cette  fondation  5.  Une  sentence 
du  Châtelet,  en  date  du  20  janvier  1731,  déclarait  exécutoire  cette  fondation, 
tout  en  maintenant  au  marquis  de  Mirepoix  6  et  aux  autres  descendants  de 
Pomponne  de  Bellièvre  le  droit  de  sépulture  dans  ladite  chapelle,  avec  faculté 
de  nommer  le  chapelain  chargé  d'exécuter  la  fondation  de  Nicolas  Abadie  7. 

Cette  chapelle  fut  concédée  le  1er  janvier  1754  à  la  dame  de  Rosnel  et  le  1er  jan- 
vier 1758  à  Antoine  Nau  8.  Elle  est,  depuis  1839,  la  chapelle  de  Saint- Vincent 
de  Paul. 

Le  registre  des  fondations  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  9  et  le  manuscrit  de 
Troche  10  mentionnent  dans  cette  chapelle  quatre  sépultures  pour  lesquelles  on 
ne  connaît  pas  d'épitaphe,  celles  de  Nicolas  de  Bellièvre,  second  Président  au 

1.  Cette  concession  est  à  rapprocher  de  celle  6.  Pierre-Louis  de  Lévis,  marquis  de  Mirepoix 
de  la  chapelle  voisine  (chapelle  de  la  Trinité)  :  (1702-1757),  fils  de  Pierre-Charles,  lequel  était 
toutes  deux  furent  faites  en  la  même  année  fils  de  Gaston-Jean-Baptiste,  marquis  de  Mire- 
1580,  à  l'occasion  des  travaux  de  reconstruction  poix,  et  de  Madeleine  du  Puy  du  Fou,  fille  et 
(voir  ci-dessus,   p.   135).  héritière  de  Gabriel  et  de  Madeleine  de  Bellièvre 

(La  Chesnaye  des  Bois,  op.  cit.,  t.  XII,  col.  13). 

2.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  6\  et  LL  731,  fol.  44.  ,      ,  , 

7.  Arch.   nat.,  L  646,  n°  6s  fol.  22   v°. 

3.  Ibid.,  L  646,  n°  6<=,  fol.  8  v°.  8    Troche>   fol.   241. 

4.  Ibid.,  id.,  fol.  22  v°.  9.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  6e. 

5.  Ibid.,  L  646,  n°  6°,  fol.  22  v°.  10.  Fol.  240  v°. 


138 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


Parlement  de  Paris  1  ;  de  Pierre  de  Bellièvre  2,  marquis  de  Grignon  ;  de  Madeleine 
de  Bellièvre  3,  veuve  de  Gabriel,  marquis  du  Fou  et  de  Champagne,  et  enfin 
le  13  juillet  1702,  de  Pierre  Desmoulins,  ancien  prêtre  habitué  de  la  paroisse. 


POMPONNE    DE    BELLIEVRE    +   MARIE    PRUNIER 


Mausolée  du  chancelier  de  Bellièvre  dans  la  chapelle  Saint-Pierre,  sur  le  mur 
en  face  de  l'autel  :  buste  en  marbre  blanc,  avec,  au-dessous,  ses  armes  et  plus 
bas,  sur  marbre  noir,  l'épitaphe  4. 

2   175.    —   ESTOTE     PRUDENTES     SICUT     SERPENTES     ET     SIMPLICES     SICUT     COLUMBAE  a.     — 

Math.  X.  *  —  D.O.M.  « 


1.  Nicolas  de  Bellièvre,  chevalier,  seigneur  de 
Grignon,  né  le  21  août  1583,  conseiller  au 
Parlement  de  Paris  le  21  août  1602,  Procureur 
général  le  11  janvier  1612,  Président  à  mortier 
de  1614  à  1642,  conseiller  d'État  et  doyen  du 
Conseil,  mort  le  8  juillet  1650  et  enterré  dans  la 
chapelle  familiale  (Moréri,  op.  cit.,  t.  II,  p.  331). 
Le  19  avril  1651,  le  chapitre  encaisse  de  ses 
héritiers  60  1.  pour  la  tenture  de  velours  de  ses 
obsèques  (Arch.  nat.,  LL  412,  fol.  282  v°). 

2.  Pierre  de  Bellièvre,  marquis  de  Grignon, 
fils  du  précédent,  abbé  de  Saint-Vincent  de  Metz 
et  conseiller  d'honneur  au  Parlement  de  Paris, 
mort  le  26  janvier  1683,  à  l'âge  de  72  ans  (Moréri, 
loc.  cit.);  inhumé  le  28. 

3.  Madeleine  de  Bellièvre,  sœur  du  précédent, 
mariée  en  1630  à  Gabriel  du  Puy  du  Fou,  mar- 
quis de  Combronde,  morte,  la  dernière  de  la 
famille,  le  7  mars  1696,  âgée  de  83  ans  (Moréri, 
loc.  cit.). 

4.  Ce  dernier  renseignement  résulte  d'une 
communication  faite  à  la  Société  de  l'Histoire 
de  Paris  par  Ernest  Coyecque  d'après  les  preuves 
de  noblesse  de  Théodore  de  Refuge,  candidat 
chevalier  de  Malte  (Arch.  nat.,  Min.  centr., 
étude  LXXXVIII,  n°"  161,  216  et  651;  Bulletin 
de  la  Soc.  de  l'Hist.  de  Paris,  67e-68e  années, 
1940-41,  p.  4).  La  date  erronée  (1557)  de  la  mort 
du  Chancelier,  donnée  dans  cette  note,  est 
rectifiée  dans  le  même  Bulletin,  69e-70e  années, 
1942-43,  p.   32.    Depuis  lors,   M.   Jean   Coural 


(Une  œuvre  inconnue  de  Mathieu  Jacquet, 
dit  Grenoble  :  le  monument  funéraire  de 
Pomponne  de  Bellièvre,  dans  La  Revue  des 
Arts.  Musées  de  France,  8e  année,  1958,  p.  45-48) 
a  découvert  aux  Archives  nationales  (Min.  centr., 
étude  LXXVIII,  fiasse  183)  le  contrat  passé  le 
23  août  1608  par  la  veuve  de  Pomponne  de 
Bellièvre  avec  le  sculpteur  Mathieu  Jacquet 
pour  le  monument  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois.  (Sur  Jacquet,  voir  ci-dessous,  p.  167, 
n.  1.)  Aux  termes  de  ce  contrat,  un  cénotaphe 
de  marbre  noir  était  surmonté  d'une  niche 
ovale  au  milieu  d'un  encadrement  architectural; 
au  centre  de  la  niche,  le  buste  du  Chancelier; 
sur  le  fronton,  deux  enfants  «  avec  deux  ailles, 
accompagnés  de  flambeaux,  la  fumée  contrebas 
signiffiant  la  vye  estaincte  »;  de  chaque  côté, 
«  une  figure  en  relief...  de  la  haulteux  de  trois 
pieds  trois  quartz  pour  le  moings,  l'une  repré- 
sentant la  Justice,  l'autre  la  Paix...  »,  enfants 
et  figures  de  marbre  blanc.  Le  buste  est  passé  au 
Musée  des  Monuments  français,  où  il  porta 
le  n°  2  707  et,  en  1837,  au  Musée  de  Versailles, 
où  il  est  actuellement  conservé  (Eudore  Soulié, 
Notice  du  Musée  Impérial  de  Versailles,  t.  II, 
1860,  p.  387-388,  n°  2  817.  H.  du  buste  :  0  m,  55); 
il  avait  été  vainement  réclamé  en  1818  par  la 
fabrique  de  Saint-Germain  l'Auxerrois.  Quant 
aux  deux  statues  de  la  Justice  et  de  la  Paix, 
elles  se  trouvent  à  l'École  des  Beaux-Arts. 
Elles  sont  reproduites,  ainsi  que  le  buste  de 
Bellièvre,  dans  l'article  de  M.  Coural. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


139 


Pomponio  Bellievraeo  l,  Franciae  Cancellario,  viro  pietate,  doctrina,  magnitudine 

ANIMI,  SUMMA  IN  PRINCIPEM  FIDE  CLARISSIMO,  QUI  SUB  V  REGIBUS  HONORIBUS  AMPLISSIMIS 
AC  VARIIS  d  LIBEROSISSIMISQUE  e  LEGATIONIBUS  ET  DE  /  RePUBLICA  GESTIS,  PACE  9  DOMI  FORIS- 

que  difficillimis  temporibus  ft  confecta  *,  cum  diu  aerario  '  publico,  arcanis  *  imperii 
legibus  '  et  sigillo  principis  integerrime  praefuisset  m,  non  opibus  cumulatus,  obiit 
anno  salutis  m.  dc.  vii,  5  idus  septembris,  aetatis  78  n  2. 

Maria  Pruneria  3,  uxor  liberique  moerentes  °  posuit  p. 

Ladite  Marie  Prunier  est  aussi  inhumée  dans  ladite  chapelle  de  Saint  Pierre  *. 

Armes.  Bellièvre  :  d'azur  à  la  fasce  d'argent  r  accompagnée  de  trois  trèfles  d'or. 

Prunier  :  d'azur  à  une  tour  crénelée  d'argent,  accostée  de  deux  croisettes  d'or, 
au  croissant  d'argent  en  chef*. 


Mss  A2,  p.  394;  —  B4,  p.  413-414;  —  VP1,  fol.  38  v°;  —  VP2,  p.  702; 
Les  Presidens  au  mortier...,  p.  290;  —  Migne,  t.  II,  col.  133. 


Troche,  fol.  240  v°.  —  Blanchard, 


a)  colombiae,  B4  ;  —  6)  Math.  X  om.  VP1  ;  —  c)  om.  Tr.  ;  —  d )  ac  variis  om.  A2  ;  variae,  VP1  ;  —  e)  liberosissimus- 
que,  A2;  iaboriss.,  VP1;  liberiosissimisque,  VP2;  laborissimis  que,  Tr. ;  — f)  om.  A2,  B4,  VP1,  Tr.;  —  g)  om.  VP1;  — 
h)  lengoribus,  VP1;  —  ï)  conserta,  Tr.;  — j)  cecario,  Tr.;  —  k)  arcani,  VP1,  VP2,  Migne;  —  t)  que  add.  VP1;  — 
m)  gloria  add.  B4,  VP1,  Tr.;  —  n)  5...  78  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr.,  Migne;  —  o)  moer.,  B4;  —  p)  Maria...  posuit 
om.  Blanchard;  —  q)  Ladite...  Pierre  add.  B4,  VP2;  —  r)  d'or,  Institut,  p.  1326. 


1.  Pierre,  dit  Pomponne,  de  Bellièvre,  né  en 
1529  à  Lyon,  était  fils  de  Claude,  Premier  Prési- 
dent au  Parlement  de  Grenoble,  et  de  Louise 
Faye  d'Espesses.  Surintendant  des  finances  en 
1574,  Président  au  Parlement  de  Paris  en  1579, 
Chancelier  en  1599,  il  fut  chargé  d'importantes 
missions  diplomatiques.  Sur  ce  personnage, 
voir  notamment  :  Blanchard,  Les  Presidens 
au  mortier,  p.  287-291;  Moréri,  op.  cit.,  t.  II, 
p.  332;  le  P.  Anselme,  op.  cit.,  t.  VI,  p.  522; 
Emile  Bourgeois  et  Louis  André,  Les  sources 
de  l'hist.  de  France,  t.  III,  n°  1531,  p.  115-116.  — 
Un  hôtel  de  Bellièvre  était  situé  rue  de  Béthisy 
(Jaillot,  Recherches  critiques...,  quartier  Sainte- 
Opportune,  p.  12-13  et  14)  voie  absorbée  en 
1854  par  la  rue  de  Rivoli  (Dumolin,  La  maison 
mortuaire  de  Coligny,  dans  Bull,  de  la  Soc.  de 
l'hist.  de  Paris  et  de  l'Ile-de-France,  56e  année, 
1929,  p.  29).  La  famille  de  Bellièvre  a  possédé, 
de  1600  à  1675,  l'ancien  hôtel  des  Carneaux, 
aujourd'hui  31,  rue  des  Bourdonnais  (Troche, 
fol.  147  r°  et  v°). 

2.  Les  obsèques  du  chancelier  Bellièvre  furent 
célébrées  très  solennellement  à  Saint-Germain 
l'Auxerrois  le  lundi  17  septembre  1607;  la  messe 
fut  dite  par  l'archevêque  d'Aix  (Paul  Hurault 
de  l'Hôpital)  et  l'oraison  funèbre  prononcée 
par  Pierre  Fenoillet,  évêque  nommé  de  Mont- 
pellier.  Un  récit   très  détaillé   de  la  cérémonie 


se  trouve  dans  le  Cérémonial  de  la  Chambre 
des  Comptes,  dont  il  existe  à  la  Bibliothèque 
nationale  une  copie  intégrale  (ms.  fr.  18  273, 
fol.  385  v°  et  suiv.)  et  une  copie  partielle  (ms. 
fr.  4  317,  fol.  303  et  suiv.). 

3.  Marie  Prunier  était  fille  de  Jean  III,  seigneur 
de  Grigny  (Rhône,  arr.  de  Lyon,  cant.  de  Givors; 
Moréri,  op.  cit.,  t.  II,  p.  331,  dit  à  tort  «  Grignon  ») 
et  de  Cuzieu  (Ain,  arr.  de  Belley,  cant.  de  Virieu- 
le-Grand),  et  de  Jeanne  de  Renouard,  dame  de 
Vernay  (plusieurs  localités  de  ce  nom  existent 
dans  l'Isère  et  les  départements  voisins).  Elle 
avait  épousé  en  1569  Pomponne  de  Bellièvre, 
alors  ambassadeur  en  Angleterre  (généalogie 
imprimée  de  la  famille  Prunier  de  Saint-André, 
signée  d'Hozier,  Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  394, 
doss.  53  664,  fol.  19  v°).  Décédée  à  Paris  le 
14  mars  1610,  elle  fut  inhumée  le  20  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  auprès  de  son  mari;  le 
Parlement  et  la  Chambre  des  Comptes  assistèrent 
en  corps  à  ses  obsèques,  qui  sont  décrites  dans  le 
Cérémonial  de  la  Chambre  des  Comptes  (Bibl. 
nat.,  ms.  fr.  18  281,  fol.  420-424,  et  fr.  4  317, 
fol.  317).  Le  Père  Cotton  y  prononça  son  oraison 
funèbre. 

4.  La  généalogie  citée  à  la  note  précédente 
lui  donne  comme  armes  :  de  gueules  à  une 
tour  d'argent  crénelée  et  sommée  d'un  donjon 
du  même. 


140  ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 

2  176.  —  Pomponne  de  Bellievre,  auctore  Laurentio  Bochello  l. 

Régi  a  consiliis  vixi,  nec  conscia  mens  est 

Rem  publicanis  prodidisse  publicam. 
quin  studio  ingenti  populum  exonerasse  juvabat. 

hlnc  jure  fit  :  «  verbo  in  meo  populi  salus  ». 

Ph.  Labbe,  Thésaurus  epitaphiorum  veterum  ac  recentium,  selectorum  ex  antiquis  inscriptio- 
nibus,  omnique  scriptorum  génère...,  Paris,  1666,  in-8°,  p.  322. 


[CLAUDE]    BRI  LART 

Dans  le  caveau  de  la  famille  de  Bellievre  dans  la  chapelle  Saint- Pierre. 

2  177.  —  Dans  ladite  chapelle  est  aussi  inhumé  le  corps  de  dame  [Claude]  Bru- 
lart  2,  vivante  femme  de  messire  a  nlcolas  de  bellievre,  second  president  au  b  parle- 
MENT de  Paris;  elle  est  décedée  le  [28  janvier  1624]. 

Mss  B4,  p.  414;  —  VP2,  p.  702.  —  Mention  dans  A2,  p.  394;  —  Troche,  fol.  240  v°. 
a)  M™,  VP2;  —  b)  en,  B4. 


N.   DE    BELLIEVRE 

Epitaphe  de  marbre  sur  le  caveau  de  la  famille  de  Bellievre  dans  la  chapelle 
Saint-Pierre. 

2  178.  —  Dans  ladite  chapelle  de  Saint  Pierre  est  aussy  inhumé  le  cœur  de  frère 

de  Bellievre,  chevalier  de  Malte,  qui  est  decedé  en  mer  en  l'année  1641,  revenant  du 


1.  Laurent  Bouche!,  fils  posthume  de  Claude, 
receveur  ordinaire  du  domaine  de  Valois  (mort 
le  1er  mars  1599),  est  l'auteur  du  Journal  histo- 
rique conservé  à  la  Bibliothèque  nationale  (ms. 
fr.  5  527  et  5  528)  que  nous  avons  utilisé  ci-dessus. 
On  peut  voir  à  la  même  bibliothèque  dans  le  ms. 
nouv.  acq.  fr.  13  088,  des  notes  sur  ce  personnage 
réunies  par  Lucien  Auvray. 


2.  Claude  Brulart  était  fille  de  Nicolas,  Chan- 
celier de  France.  Elle  avait  épousé  en  1605, 
Nicolas  de  Bellievre,  alors  conseiller  au  Parle- 
ment. Elle  mourut  le  28  janvier  1624  et  fut 
enterrée  le  lendemain,  sans  aucune  pompe 
funèbre,  dans  la  chapelle  des  Bellievre  (Laurent 
Bouchel,  Journal  historique,  Bibl.  nat.,  ms. 
fr.  5  528,  fol.  128). 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


141 


VOYAGE  DE  PORTUGAL.  SON  CORPS  FUT  JETTE  EN  MER  ET  SON  CŒUR  FUT  APPORTÉ  À  PARIS  ET  FUT 
MIS  EN  LADITE  CHAPELLE.  Il  ESTOIT  FILS  DE  MESSIRE  a  NlCOLAS  DE  BELLIEVRE  ET  DE  LADITE 

dame  [Claude]  Brulart. 

Armes.  D'azur  à  trois  étoiles  d'or  en  chef  sur  une  bande  d'argent  et,  en  pointe,  d'un  oiseau, 
aux  ailes  déployées  d'or  sur  un  fond  d'or.  Surmonté  d'un  casque  empenné. 

Mss  B4,  p.  414;  —  VP2,  p.  702-703.  —  Mention  dans  A2,  p.  394;  —  Troche,  fol.  240  v°. 
a)  MrS  VP2. 


POMPONNE  II   DE    BELLIEVRE 

Epitaphe  honoraire  composée  par  Megret  1. 

2  179.  —  Heu,  viator,  hic  jacet  cui  aetas  nostra  vix  parem  tulit  secundum  nemi- 
nem  generosissimus,  munificentissimus  et  nobilissimus  Pomponius  Bellevraeus  2, 
ab  utroque  avo  paterno  et  materno   togatae  militiae  viris   principibus   nepos,    his 

IN    OMNIBUS    SIMILLIMUS    CaNCELLARII    DIGNITATE    INFERIOR,     GeRMANICA,     ItALICIS,    BrITAN- 

nicis,    Batavica,    ad    CONFOEDERATOS    ordines    legationibus   clarissimus,    ante    annos 

SENATOR,  ANTE  CONSTITUTUM  LEGIBUS  TEMPUS  AD  REGIAM  MAGISTER,  NEC  ANNIS,  NEC  AETATE, 
SED  CONSILIO  ET  PRUDENTIA  ANTE  OMNIA  MATURUS.  HuNC  COMITEM  OPTAT  SACRUM  REGIS 
CONSISTORIUM,  HUNC  PRAESIDEM  GRATULATUR  INFULATORUM  PaTRUM  CONCESSUS,  HOC  PROTO- 
PRAESIDE  GAUDET  AMPLISSIMUS  ORDO,  DIGNUS  MAJORIBUS  TITULIS  SI  DeUS  ANNUISSET.  HlC 
TERMINUS  LABORUM,  HIC  NEGOTIORUM  FINIS,  HIC  HONORUM  CUMULUS.  PRO  LIBERIS  RELIQUIT 
IN  LUCTU  ORPHANOS,  PAUPERES  DE  SUO  DIVITES  FECIT  ET  AULAM  SENATUM  PROCERES  SUI  JAC- 
TURAM   GEMENTES.   DECESSIT  NONDUM   SENEX,    ANNO   1657,    DEPOSITUSQUE  EST   FUNEBRI  POMPA 

ad  D.  Germanum  Autissiodorensem  Parisiis. 
Ms.  F1,  p.  352-354  (sic  pour  386-388). 


1.  Sur  Jean  Megret,  voir  ci-dessus,  p.  131, 
n.  3. 

2.  Pomponne  II  de  Bellièvre,  fils  de  Nicolas 
(ci-dessus,  p.  138,  n.  1),  succéda  à  son  père 
comme  Président  à  mortier  en  1642  (Blanchard, 
Les  Presidens  au  mortier...,  Catalogue..., 
p.  130),  au  retour  des  ambassades  qui  lui  avaient 
été  confiées  en  Italie  et  en  Angleterre;  après  de 
nouvelles  missions  diplomatiques  en  Angleterre 
et  en  Hollande,  il  devint  Premier  Président  le 
22  avril  1652.  Il  mourut  sans  enfant,  le  13  mars 
1657  (F1,  p.  354  [sic  pour  388]).  Le  4  janvier  1658, 
le  chapitre  composait  avec  ses  héritiers  à  la 
somme  de  300  1.  pour  la  tenture  de  velours, 
les  autres  tentures  et  le  poêle  de  ses  obsèques 
(Arch.  nat.,  LL  412,  fol.  338  v°).  Le  14  avril  1657 
avait  été  célébrée  à  Saint-Germain  des  Prés  une 
pompe  funèbre  à  sa  mémoire,  dont  le  récit 
nous  a  été  conservé  dans  un  grand  placard 
intitulé  Aeternis   saeculis   Pomponii   Bellevraei 


triumphalis  pompa,  imprimé  «  apud  Stephanum 
Pepingue,  abbatiae  Sancti  Germani  typogra- 
phum,  via  Citharea  [rue  de  la  Harpe],  sub  signo 
Brachii  Herculis  »  (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  18  816, 
fol.  72  v°).  —  Pomponne  II  de  Bellièvre  fut  un 
grand  bienfaiteur  des  malheureux.  Sa  générosité 
envers  eux  était  rappelée  par  une  inscription 
en  lettres  d'or  sur  marbre  noir,  rédigée  par 
Obvier  Patru,  qui  avait  été  placée  sur  la  porte 
de  la  salle  Sainte-Marthe  à  l'ancien  Hôtel- Dieu. 
Elle  est  aujourd'hui  conservée  à  la  Pharmacie 
centrale  des  Hôpitaux,  Musée  de  l'Assistance 
publique.  Elle  a  été  imprimée  en  grands  carac- 
tères, sans  indication  d'imprimeur  ni  de  date; 
un  exemplaire  s'en  trouve  à  la  Bibliothèque 
nationale,  ms.  fr.  15  604,  fol.  681.  Elle  a  été 
signalée  par  Piganiol  de  la  Force,  op.  cit., 
t.  I,  p.  400;  par  Guilhermy,  op.  cit.,  t.  I,  p.  645, 
et  publiée  en  dernier  lieu  par  Marcel  Fosseyeux, 
Inventaire  des  objets  d'art  appartenant  à. . . 
l'Assistance  Publique. . .,  1910,  in-8°,  p.  140-141. 


142  ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 

La  même  épitaphe  se  retrouve  dans  le  ms.  F3,  p.  158-159,  mais  avec  des  variantes 
très  nombreuses,  portant  parfois  sur  plusieurs  lignes.  C'est  finalement  une  version 
si  différente  de  la  précédente  que  nous  avons  cru  devoir  la  transcrire  complè- 
tement : 

Heu,  viator,  hic  jacet  cui  aetas  nostra  vix  parem  habuit  generosissimus,  munifi- 

CENTISSIMUS,    NOBILISSIMUS   PoMPONIUS   BeLLEVRAEUS,    TOGATAE   MILITIAE    PRINCIPUM   BeLLE- 

vraei  et  Brullarti  nepos,  illis  sola  dignitate  inferior,  coeteris  simillimus,  Germa- 
nica,  Italicis,  Britannicis  et  Batavica  ad  confederatos  ordines  legationibus  foeli- 
citer  absolutis  inclitus,  cujus  apud  principes  exteros  memoria  nunquam  nec  gratia 
silebit  apud  regni  proceres,  ante  annos  senator  meritus,  ante  constitutum  legibus 
tempus  ad  regia  supplicum  libellorum  magister,  nec  annis,  nec  tempore,  sed  consilio 
et  prudentia  ante  omnia  maturus.  hunc  comitem  exoptat  et  excipit  sacrum  principis 
consistorium.  hunc  praesidem  infulatum  gratulatur  maximorum  praesidum  concessus, 
hoc  principe  suo  gaudet  amplissimus  ordo,  jubente  rege,  bonis  sciscitantibus  omnibus, 
majoribus  etiam  dignissimus  honoribus  si  deus  et  fata  voluissent.  hlc  laborum,  hic 
legationum,  hic  honorum  terminus.  pro  liberis  reliquit  orphanos,  de  suo  pauperes 

FECIT  DrVITES  ET  AULAM  SENATUMQUE  SINIT  GEMENTEM  SUI  JACTURA.  DeCESSIT  NONDUM  SENEX, 
ANNO  1657,  DEPOSITUS  cum  suis  in  Domini  Germani  Autissiodorensis  FANO. 


MARIE    DE    MILLION 


Chapelle  Saint-Pierre. 


2  180.  —  Dans  la  cave  des  Bellievre  a  esté  inhumé  le  corps  de  dame  Marie  de  Bul- 
lion  \  vivante  femme  de  messire  pomponne  de  bellievre,  chevalier,  conseiller  et 
Président  en  Parlement;  laquelle  est  decedée  le  xne  jour  de  may  1649.  —  La  lame  de 
cuivre  est  sur  son  cercueil. 

Ms.  VP1,  fol.  38  v°  (addition  dans  la  marge). 


LOUIS   DE    ROUGEVALET 

Epitaphe  de  marbre  devant  la  chapelle  de  Bellievre. 

2  181.  —  Icy  repose  Loys  de  Rougevalet,  escuyer,  gentilhomme  DE  LA  VENERIE  du 

ROY,  VALET  DE  CHAMBRE  DE  Sa  MAJESTÉ  ET  MAISTRE  D'HOSTEL  DE  HAULT  ET  PUISSANT  SEIGNEUR 

Messire  Pompone  de  Bellievre,  chevalier,  Chancelier  de  France,  lequel  décéda  le 
4e  jour  d'aoust  1606.  —  Priés  Dieu  pour  luy  a. 


1.  Marie  de  Bullion  était  fille  de  Claude,  Parlement  de  Paris  et  Surintendant  des  finances, 
seigneur  de  Bonnelles  (Yvelines,  arr.  de  Ram-  Elle  mourut  sans  enfant  le  8  mai  1649  et  fut 
bouillet,  cant.   N.    de    Dourdan),    Président   au         inhumée  le  12  (Moréri,  op.  cit.,  t.  Il,  p.  332). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  143 

Maistre  Jehan  de  Rougevalet,  son  frère,  secrétaire  ordinaire  b  de  la  Chambre  du 

ROY,   CONTROLEUR  DES   DECIMES   ET  GREFFIER   EN   CHEF  DE  L'ELECTION  DE  TrOYES,  LUY  A  FAIT 
FAIRE  c  CECY  À  SA  MEMOIRE. 

Armes.  D'azur  au  chevron  d'or d  chargé  de  cinq  boutons  de  rose  au  naturel e,  au  chef 
d'azur  à  trois  étoiles  d'argent,  accompagné  en  pointe  d'un  croissant  du  même  f. 


Mss  A2,  p.  395;  —  B4,  p.  418;  —  VP2,  p.  704;  —  Troche,  fol.  241  v«. 

a)  Priés  ...  luy  om.A2;  —  b)  om.  A2;  —  c)  om.  B4;  —  d)  d'argent,  Institut,  p.  1331;  métal  non  précisé,  B4;  —  e) 
cinq  fleurs  de  gueules  et  sinople,  B4;  de  gueules,  Institut;  — /)  accompagné  ...  du  même  om.  A2. 


PHILIPPE    HARDY   +   MARIE  D'ESPINAY 


Épitaphe  sur  une  table  de  marbre  scellée  sur  un  pilier  en  face  de  la  chapelle 
des  Bellièvre. 


2  182.   —   QUAE  TIMIDE  AUDACES  VALUIT  a  MORS  SOLVERE  JUNCTOS,   FIRMITER  HAEC  ChRISTO 

junxit  amore  duos. 

Cy  gist  honorable  homme  Philippes  Hardy,  vivant  bourgeois  de  Paris  et  au  jour  de 
son  décès  l'un  des  marguilliers  de  cette  paroisse,  qui  deceda  le...  jour  de  decembre  1612. 

cy  gist  noble  damoiselle  marie  d'espinay,  veuve  en  premieres  nopces  dudit  feu  phi- 
lippes  Hardy,  et  en  secondes  nopces  femme  de  noble  homme  Maître  Jean  Amariton, 
advocat  en  parlement,  qui  deceda  le  15e  jour  de  juillet  1631.  priez  dleu  pour  leurs 

AMES  b. 

Armes.  Hardy  :  d'azur  au  lion  d'or  accompagné  au  premier  canton  d'un  soleil  d'or  et  au 
deuxième  d'une  étoile  du  même  et  en  pointe  d'un  croissant  d'argent. 

Espinay  :  d'azur  à  une  épine  fleurie  d'argent  accompagnée  en  chef  de  deux  étoiles 
d'or  surmontées  d'une  nuée  d'argent  c  et  d'un  croissant  du  même  en  pointe. 

Amariton  :  d'azur  au  lion  d'or,  au  chef  de  gueules  à  trois  étoiles  d'or. 


Mss  A2,  p.  395;  —  B4,  p  417-418;  —  VP2,  p.  703-704;  —  Troche,  fol.  241  v°. 

a)  voluit,  Tr. ;  —  b)  Priés...  âmes  om.  VP2;  —  c)  nuée  d'argent  om.  Institut,  p.  1330. 


Inscription  gravée  au-dessus  d'un  tronc  sur  une  grande  table  de  pierre  scellée 
au  troisième  pilier,  contre  la  porte  du  chœur,  du  côté  de  la  chapelle  des  Bellièvre. 


144  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

2  183.  —  Cy  vous  voullez  faire  bon  oeuvre, 
Mettez  cy  en  se  troncq  de  L'oeuvre 
Quer  a  pour  petit  de  vostre  avoir. 
L'amour  de  Dieu  pourez  avoir, 
Qui  à  chacun  rendera  b 
Selon  c  l'oeuvre  que  il  d  y  fera. 

Mss  B4,  p.  422;  —  VP2,  p.  710-711;  —  Troche,  fol.  69  v°.  —  Sauval,  op.  cit.,  t.  I,  p.  330. 
a)  qui,  VP2,  Sauval;  que,  Tr.;  —  b)  tandera,  B4;  —  c)  cela,  Tr.,  Sauval;  —  d)  qu'il,  B4. 


CHAPELLES  DU  CHOEUR.  —  CÔTÉ  GAUCHE 
CHAPELLE  DE  L'ANNONCIATION  ou  DE  ROSTAING 


La  chapelle  de  l'Annonciation  fut  d'abord  celle  de  la  famille  de  Laillier.  Une 
première  chapelle  avait  été  construite  par  Richard  de  Laillier,  marchand  bour- 
geois de  Paris,  époux  de  Jeanne  de  Saclay,  possesseur  de  deux  maisons  sur  la 
paroisse  Saint-Germain  l'Auxerrois,  rue  Bailleul  et  rue  de  l' Arbre-Sec  *,  qui  fit, 
le  26  juillet  1402,  son  testament  devant  le  curé  de  la  paroisse  2.  Auprès  de  la 
chapelle  construite  par  Richard  de  Laillier  le  chapitre  autorisa  en  1406  la  cons- 
truction de  deux  autres  chapelles,  savoir  :  le  2  mars  par  Pierre  Pilot  et  Jean 
Mauduit,  bourgeois  de  Paris  3,  et  le  5  mars  par  Michel  de  Laillier,  bourgeois 
de  Paris,  fils  de  Richard  4.  Dans  son  testament,  reçu  le  29  janvier  1424  (n.  st.) 
par  Guillaume  de  la  Halle  et  Hugues  de  la  Barre,  notaires  au  Châtelet,  la  veuve 
de  Richard  exprimait  le  désir  d'être  enterrée  dans  la  chapelle  fondée  par  son 
mari  ou  en  tel  autre  lieu  que  bon  semblerait  à  ses  exécuteurs  testamentaires  5. 

La  famille  de  Laillier  ne  fut  pas  seule,  semble-t-il,  à  jouir,  au  xve  siècle,  de  la 
chapelle  fondée  par  Richard.  Un  demi-siècle  après  la  mort  de  la  veuve  de  Richard, 
en  effet,  Germaine  Haviselme,  veuve  de  Jean  Bineau,  chevalier,  s'avisait  que  cette 
chapelle  était  fondée  sur  une  terre  acquise  par  ses  ancêtres  ou  ses  parents  («/>re- 
decessores  seu  parentes  ipsius  »),  qui  y  avaient  eux-mêmes  fondé  une  chapelle; 
elle  demandait  en  conséquence  l'autorisation  d'y  faire  placer  une  tombe  («  tum- 
bam  »).  Le  chapitre  lui  donna  satisfaction  le  6  mai  1474  6. 


1.  Bibl.   nat.,   Pièces  orig.,   vol.   1  620,  doss.  4.  Arch.  nat.,  LL  394,  fol.  55  v°. 

37  701,  p.  20-22.  5    mbl    Mt ^  pièceg  orig ^  yol    1  ^  dosg> 

2.  Ibid.,  nouv.  acq.  fr.  3  640,  n.  421.  37  783,  p.  2. 

3.  Arch.  nat.,  LL  394,  fol.  55  v°.  6.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  154  v°. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


145 


Michel  de  Laillier  était  un  personnage  fort  important  :  notable  marchand 
de  Paris,  changeur  et  orfèvre,  seigneur  du  Vivier-les-Aubervilliers  1  et  d'Erme- 
nonville 2,  il  fut  trésorier  de  France  (27  septembre  1409),  maître  lai  des  Comptes 
de  juillet  1410  à  juillet  1418  et  d'octobre  1419  à  1436,  commissaire  en  Normandie 
en  1417;  il  joua  un  rôle  prépondérant  dans  la  libération  de  Paris  en  1436  et  fut 
institué  Prévôt  des  Marchands  par  le  connétable  de  Richemond  dès  le  14  avril  3. 
Le  9  mars  1421,  il  avait  été  élu  marguillier  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  4. 
Décédé  en  1440,  il  fut  inhumé  dans  cette  église  5. 

Il  laissait  pour  unique  héritière  une  fille,  Jeanne,  qui  épousa  Pierre  Lorfèvre, 
écuyer,  châtelain  de  Pont-Sainte-Maxence.  Elle  apporta  à  son  mari  les  seigneu- 
ries du  Vivier  et  d'Ermenonville  et  aussi  la  chapelle  des  Laillier  à  Saint-Germain 
l'Auxerrois.  Pierre  Lorfèvre  mourut  le  19  janvier  1452  6  (n.  st.),  et  sa  femme  le 
19  septembre  1469  7.  Par  acte  passé  le  9  juin  1455  devant  Arnoul  de  Longue- 
ville  et  Tacien  Meriandeau,  notaires  au  Châtelet,  celle-ci  avait  confirmé  la  fon- 
dation faite  par  son  aïeul  Richard,  moyennant  une  rente  de  4  livres  parisis, 
d'une  messe  quotidienne  à  célébrer  dans  sa  chapelle  pour  le  repos  de  son  âme, 
de  celle  de  sa  femme  et  de  celles  de  ses  amis  et  bienfaiteurs  ;  elle  établissait  cette 
rente  sur  partie  d'une  rente  plus  forte  que  les  Laillier  avaient  droit  de  prendre 
sur  une  maison  de  la  rue  du  Château-Festu  (auj.  partie  de  la  rue  Saint-Honoré) 
appartenant  à  Raoul  Le  Muet,  drapier,  bourgeois  de  Paris  8.  Ni  elle,  ni  son  mari 
ne  furent  cependant  inhumés  dans  la  chapelle  de  Laillier;  ils  reposèrent  dans 
l'église  du  prieuré  de  Sainte-Croix  de  la  Bretonnerie,  à  proximité  de  l'hôtel  de 


1.  Seine-Saint-Denis,  arr.  de  Bobigny,  cant. 
d'Auberviiiiers. 

2.  Oise,  arr.  de  Senlis,  cant.  de  Nanteuil- 
le-Haudouin. 

3.  Alexandre  Tuetey,  Journal  d'un  bourgeois 
de  Paris,  p.  315  et  n.  1,  p.  321  et  n.  1;  Borrelli 
de  Serres,  op.  cit.,  t.  III,  p.  131-132  et  134, 
n.  10;  Henri  Jassemin,  La  Chambre  des  Comptes 
de  Paris  au  XVe  siècle,  p.  34;  Gustave  Dupont- 
Ferrier,  Le  personnel  de  la  Cour  ou  Chambre 
des  Aides...,  dans  Annuaire-Bulletin  de  la 
Soc.  de  l'hist.  de  France,  année  1932,  p.  277; 
Comptes  du  domaine  de  la  Ville  de  Paris, 
t.  I,  p.  xx,  col.  64,  106,  170  et  868;  Antoine 
Bloch-Michel,  Michel  de  Laillier,  bourgeois 
de  Paris  (vers  1370-1440),  dans  École  nationale 
des  Chartes,  Positions  des  thèses...  de  1950, 
p.  11-12. 

4.  Troche,  fol.  67  v°,  d'après  un  catalogue 
fait  par  ordre  des  marguilliers  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois,  datant  de  1488,  que  Troche  appelle 
un  «  matrologe  ». 

5.  Le  31  mai  1446,  Guillaume  Heuse  (ou 
Hauce),  professeur  de  théologie,  curé  de  Saint- 
Germain     l'Auxerrois,     demande    au     chapitre, 


de  la  part  des  héritiers  et  exécuteurs  testamen- 
taires de  Michel  de  Laillier,  l'autorisation  de 
placer  une  tombe  sur  son  corps  dans  l'église 
(Arch.  nat.,  LL  395,  fol.  152  v°).  Le  12  août 
suivant,  Guillaume  de  Laillier,  l'un  des  exécu- 
teurs testamentaires  de  Michel,  demande  l'auto- 
risation de  placer  une  tombe  ou  une  grande 
pierre  dans  la  chapelle  où  l'on  a  coutume  de 
célébrer  les  messes  fondées  par  Michel  pour  son 
père  et  pour  ses  ancêtres  (ibid.,  id.,  fol.  154  v°). 

6.  Date  donnée  par  YEpitaphier  (t.  III,  p.  445, 
n°  1  361);  M.  Foulon  et  L.  Démode,  Le  vieil 
Aubervilliers  avant  1789,  p.  99,  donnent  la 
date  du  19  «  juin  ». 

7.  Date  donnée  par  YEpitaphier,  loc.  cit. 
Le  23  août  1465,  le  chapitre  a  fait  distribuer 
par  son  procureur,  2  sols  «  unicuique  canoni- 
corum  tune  capitulancium  pro  pallio  defuncte 
domicelle  Laillier  »  (Arch.  nat.,  LL  396,  fol.  162). 
On  pourrait  supposer  qu'il  s'agit  de  la  veuve 
de  Pierre  Lorfèvre;  dans  ce  cas,  elle  serait  morte 
à  une  date  antérieure  à  celle  que  donne  YEpita- 
phier; mais  peut-être  s'agit-il  d'une  autre  per- 
sonne de  la  même  famille. 

8.  Bibl.   nat.,   nouv.   acq.   fr.    3  640,   p.   421. 

10 


146 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


la  famille  Lorfèvre  1.  Les  exécuteurs  testamentaires  de  Michel  de  Laillier  avaient 
fait  placer  une  tombe  sur  son  corps  2.  De  cette  sépulture  il  ne  nous  est  parvenu 
ni  figuration,  ni  texte  épigraphique.  Les  textes  des  xve  et  xvie  siècles  nous  font 
connaître  d'autres  personnes  du  nom  de  Laillier  :  Guillaume  de  Laillier,  hanse 
et  bourgeois  de  Paris,  mentionné  en  1455-1459  3,  et  Jean  de  Laillier  (sans  doute 
arrière-neveu    de    Michel),    lui    aussi    marchand,    paroissien    de    Saint-Germain 
l'Auxerrois,  qui,  le  7  janvier  1502  (n.  st.),  offrait  au  chapitre,  de  la  part  de  sa  mère, 
un  petit  reliquaire  d'or  entouré  de  sept  perles  et  contenant,  entre  autres  reliques, 
une  parcelle  de  la  vraie  Croix  4.  Nous  ignorons  où  ces  Laillier  furent  inhumés. 
Ceux  des  descendants  de  Michel  de  Laillier  que  nous  connaissons  ont  élu  ailleurs 
leur  sépulture  :  sa  fille  Jeanne  et  son  gendre  Pierre  Lorfèvre,  nous  venons  de  le 
dire,  à  Sainte-Croix  de  la  Bretonnerie;  les  Cerisay,  descendants  des  Lorfèvre,  et 
les  Olivier  après  eux,  à  Saint-Germain  l'Auxerrois,  mais  dans  la  chapelle  de  la 
Visitation,  comme  on  l'a  vu  plus  haut  5.  A  plusieurs  reprises,  différents  membres 
de  la  famille  continuèrent,  cependant,  de  s'intéresser  à  la  chapelle  de  l'Annon- 
ciation et  au  service  qui  y  était  fondé  :  le  15  novembre  1493,  Pierre  II  Lorfèvre, 
seigneur  d'Ermenonville,  maître  des  Comptes,  remet  au  chapitre  une  somme  de 
720  1.,  des  livres  liturgiques  et  un  calice  pour  la  célébration  perpétuelle  des 
messes  de  la  fondation  6;  le  6  février  1507,  Bertrand  Lorfèvre,  son  fils,  lui  aussi 
maître  des  Comptes,  et  Pierre  de  Cerisay,  Président  à  la  Cour  des  Aides,  mari 
de  Jeanne  Lorfèvre,  sœur  de  Bertrand  7,  acquittent  une  rente  pour  la  réparation 
et  la  couverture  de  la  chapelle.  Antoinette  de  Cerisay,  leur  fille,  mariée  en  1538 
à  François  Olivier,  le  futur  Chancelier  8,  obtient,  le  6  mars  1561,  quelques  mois 
après  la  mort  de  son  mari,  la  permission  de  la  faire  clore  9.  Il  semble  que  ce  soit 
la  dernière  marque  d'intérêt  portée  par  cette  lignée  à  la  chapelle  fondée  par 
Richard  de  Laillier   :  les  héritiers  du  chancelier  Olivier  la  vendirent  en  1598 


1.  L'épitaphe  de  Pierre  Lorfèvre  et  de  sa 
femme  est  publiée  au  t.  III  de  ÏÉpitaphier, 
p.  445,  n°  1  361.  —  Sur  la  famille  Lorfèvre, 
voir  :  M'8  de  Luppé,  Notes  sur  les  l'Orfèvre, 
dans  Comité  archéologique  de  Senlis,  Comptes 
rendus  et  mémoires,  4e  série,  t.  V  (1902),  p.  3-7; 
Louis  Carolus-Barré,  Y  eut-il  une  commune 
à  Pont-Sainte-Maxence  au  moyen-âge  ?  dans 
Mélanges  Louis  Halphen,  Paris,  1951,  p.  114 
et  117.  —  Sur  Pierre  Lorfèvre,  voir  Auguste 
Longnon,  Paris  pendant  la  domination 
anglaise...,  Paris,  1878,  in-8°,  p.  146,  n.  1; 
et  surtout  André  Bossuat,  Une  famille  pari- 
sienne pendant  l'occupation  anglaise  au 
XVe  siècle,  dans  Bull,  de  la  Soc.  de  l'Hist. 
de  Paris...,  87-88e  années,  1960-1961,  p.  77-96. 

2.  Voir  ci-dessus,  p.  145,  n.  5. 

3.  Comptes  du  domaine  de  la  Ville  de  Paris, 
1. 1,  col.  845  et  900;  t.  II,  col.  62  et  147;  Bibl.  nat., 
coll.  Moreau,  1  062  (Registres  des  Compagnies 
françaises  de  la  prévôté  des  marchands  de 
Paris),  fol.  45,  50,  55,  57  v°  et  59;  Guillaume 


de  Laillier  y  figure  en  «  compagnie  française  », 
avec  des  marchands  de  Rouen,  de  Dieppe,  de 
Bayeux,  d'Elbeuf,  d'Arras,  pour  des  transports 
de  vin,  de  grains  et  de  fourrage. 

4.  Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  200.  Le  texte  per- 
met d'observer  que  les  chanoines  de  la  collégiale 
ne  se  prononcèrent  pas  sur  l'authenticité  de  la 
relique  qui  leur  était  proposée  :  «  ...  relliquias... 
de  Sancta  cruce  dominica,  optime  approbatas, 
ut    dicebat...  ». 

5.  P.  100  à  105. 

6.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  12D. 

7.  Généalogie  de  la  famille  Lorfèvre,  Bibl.  nat., 
ms.  fr.  8  217,  p.  321.  —  Voir  aussi  G.  S[eillière], 
Inventaire  des  titres  de  la  baronnie  de  Mello..., 
Aurillac,  1932,  in-8°,  p.  229. 

8.  Généalogie  Lorfèvre,  ci-dessus.  —  Léon 
Mirot,  op.  cit.,  n°  2  519. 

9.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  12 D. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


147 


à  Louis  Picot,  seigneur  de  Santeny  1.  Dans  l'intervalle,  la  chapelle  avait  été  entiè- 
rement reconstruite;  elle  fut  bénite  le  11  septembre  1573  par  l'évêque  de  Digne, 
Henri  Le  Maignien  2.  Sans  doute  la  famille  Olivier  avait-elle  assumé  en  tout  ou 
en  partie  la  dépense  de  cette  reconstruction,  mais  nous  n'avons  trouvé  aucune 
indication  à  ce  sujet. 

La  vente  qui  en  fut  faite  par  les  héritiers  Olivier  fut  tenue  pour  irrégulière 
par  la  fabrique,  qui,  de  son  côté,  concéda  la  même  chapelle,  le  16  mars  1602, 
à  Louis  Potier,  chevalier,  seigneur  de  Gesvres  3  et  de  Tresmes  4,  conseiller  du 
Roi  en  ses  Conseils  d'Etat  et  privé,  secrétaire  de  ses  commandements,  à  Charlotte 
Baillet,  son  épouse,  et  à  leurs  descendants  portant  leurs  nom  et  armes  5.  Contestée 
par  l'acquéreur  de  1598,  Louis  Picot,  cette  concession  fut  confirmée  par  le 
Parlement  le  22  février  1603  6.  Après  la  mort  de  Louis  Potier,  survenue  le  23  mars 
1630  7,  et  de  Charlotte  Baillet,  leurs  héritiers  vendirent  à  M.  de  Benjamin  l'hôtel 
de  Gesvres  8  avec  le  droit  à  leur  chapelle  9.  Cette  dernière  clause  parut  aux 
marguilliers  n'être  pas  plus  régulière  que  la  vente  de  1598;  le  4  juin  1647,  ils 
concédèrent  la  chapelle  à  Charles,  marquis  de  Rostaing,  conseiller  aux  Conseils 
d'État  et  privé,  maréchal  de  camp,  demeurant  en  son  hôtel,  rue  de  Beauvais  10, 
et  à  sa  descendance  en  ligne  directe,  «  aussi  longtemps  qu'elle  durera,  et  à  ses 
collatéraux,  pour  achever  une  période  de  cent  années,  à  défaut  de  descendance 
directe  durant  ce  laps  de  temps,...  avec  la  cave  voûtée  si  aucune  y  a,  sinon  pouvoir 
en  faire  une  à  ses  frais  sous  ladite  chapelle,  à  la  descente  attenant  icelle  par  dedans 
l'église  ».  Ils  autorisaient  le  marquis  de  Rostaing  à  s'y  faire  inhumer,  ainsi  que 
sa  descendance.  Les  Rostaing  pourront,  disait  l'acte  de  concession,  «  construire 
en  ladite  chapelle  telle  sépulture  élevée,  représentation  et  épitaphe  qu'ils  avi- 
seront, à  la  charge  qu'après  que  lesdites  épitaphes  avec  leurs  inscriptions  seront 
posées,  il  sera  permis  aux  marguilliers,  en  cas  qu'ils  y  trouvent  à  redire,  d'en 


1.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  12D.  —  Santeny, 
Val-de-Marne,  arr.  de  Créteil,  cant.  de  Ville- 
cresnes. 

2.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  12D.  —  Troche, 
fol.  238. 

3.  Gesvres-le-Duc,  Seine-et-Marne,  arr.  de 
Meaux,  cant.  de  Lizy-sur-Ourcq,  comm.  de  May- 
en-Multien. 

4.  Tresmes,  Seine-et-Marne,  arr.  et  cant.  de 
Coulommiers,  comm.  de  Pommeuse. 

5.  Arch.  nat.,  LL  731,  fol.  39;  L  646,  n°  12°. 

6.  Ibid.,  L  646,  n°  12". 

7.  Moréri,  op.  cit.,  t.  VIII,  p.  520. 

8.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  12D. 

9.  Ibid.,  id.  —  Il  semble  qu'aucun  membre 
de  la  famille  Potier  ne  fut  inhumé  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois.  La  sépulture  de  cette 
famille  était,  en  effet,  à  l'église  des  Saints- 
Innocents,  dans  la  chapelle  de  la  Vierge  (ras.  A2, 


p.  502  et  suiv.);  celle  de  la  famille  Baillet  à 
Saint-Merry  (ibid.,  fol.  697  et  suiv.).  Le  ms.  A2, 
fol.  699,  signale  la  sépulture  dans  cette  dernière 
église  de  la  sœur  de  Charlotte  Baillet,  Isabeau, 
dame  de  Silly,  femme  d'un  autre  Potier,  Nicolas, 
seigneur  de  Blancmesnil,  mais  il  ne  fait  mention 
de  celle  de  Charlotte  ni  aux  Saints-Innocents 
ni  à  Saint-Merry.  Il  y  eut  une  autre  chapelle  de 
Gesvres  au  couvent  des  Célestins  :  en  1704, 
Léon  Potier,  duc  de  Gesvres,  gouverneur  de 
Paris,  y  fit  démolir  l'ancienne  chapelle  de 
Luxembourg  et  la  fit  rebâtir  pour  y  établir  sa 
sépulture  et  celle  de  ses  ancêtres  (Épitaphier 
du  Vieux  Paris,  t.  II,  p.  419). 

10.  Rue  supprimée  en  1854  par  l'ouverture 
de  la  rue  de  Rivoli.  L'hôtel  de  Rostaing,  datant 
de  1570,  rebâti  en  1587,  avait  alors  disparu 
depuis  près  de  deux  siècles,  ayant  été  acheté 
par  Louis  XIV  en  1664  pour  l'agrandissement 
du  palais  du  Louvre  (Berty,  Topographie 
historique  du  Vieux  Paris,  Région  du  Louvre 
et  des  Tuileries,  2e  éd.,  1. 1,  Paris,  1885,  p.  17-18). 


i.i. 


148  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

demander  en  justice  la  reformation  ou  correction;  faire  faire  une  niche  dans  le 
mur  de  refend  ...  pour  y  enfoncer  et  placer  l'autel,  sans  que  cela  puisse  preju- 
dicier  à  l'epitaphe  du  Chancelier  de  Bellièvre  adossée  contre  ce  mur;...  faire 
un  oratoire  sous  la  fenestre  d'icelle  chapelle  dans  l'épaisseur  du  gros  mur  de 
l'église  du  côté  du  cloître,  de  la  largeur  de  ladite  cloison;  mettre  leurs  armes 
sur  les  vitres  et  murs,  sauf  à  la  clef  de  voûte...  »,  le  tout  moyennant  4  000  1., 
dont  moitié  payable  immédiatement  et  moitié  au  décès  de  Charles  de  Rostaing. 
D'autres  clauses  concernaient  le  renouvellement  de  la  concession  au  bout  de 
cent  ans,  l'ouverture  du  caveau,  etc.  1. 

Un  somptueux  ensemble  décoratif  fut  effectivement  placé  par  les  Rostaing 
dans  la  chapelle.  Une  gravure  d'Israël  Silvestre  nous  en  a  conservé  la  représen- 
tation 2.  Il  en  subsiste  quelques  vestiges.  De  part  et  d'autre  de  la  fenêtre,  deux 
pilastres  de  style  Renaissance  portent,  dans  le  bas,  l'un,  la  représentation  en 
bas-relief  de  saint  Charles  Borromée,  patron  de  Charles  de  Rostaing,  l'autre 
celle  de  sainte  Anne,  patronne  d'Anne  Hurault,  sa  femme.  Contre  le  mur  de 
refend,  du  côté  de  l'ouest,  deux  piliers  supportent  un  fronton  semi-circulaire 
sur  lequel  sont  couchées  «  deux  grandes  figures  d'hommes  nuds  à  longues  barbes 
et  formes  herculéennes...  »  3.  Ces  personnages  tiennent  d'une  main  une  massue 
et  de  l'autre  un  écu  sur  lequel  un  monogramme  de  la  Vierge  remplace  aujour- 
d'hui les  armes  des  Rostaing.  Cette  décoration  n'eut  pas  l'heur  de  plaire  à  des 
amateurs  éclairés,  tels  que  Germain  Brice  et  Piganiol  de  la  Force  :  le  premier 
la  considère  comme  «  d'un  dessein  mauvais  et  d'une  exécution  fort  grossière  »  4, 
le  second  admet  qu'elle  est  riche,  mais  juge  que  la  sculpture  en  est  «  d'un  goût 
très  médiocre  »  5. 

La  concession  de  1647  provoqua  une  réclamation  de  la  part  des  héritiers 
Olivier,  mais  on  leur  opposa  la  vente  faite  par  leurs  ascendants  en  1598,  et  la 
famille  de  Rostaing  demeura  en  possession  de  la  chapelle  6.  Cependant,  le  conces- 
sionnaire n'y  fut  pas  inhumé,  mais  il  choisit  sa  sépulture  dans  l'église  des  Feuil- 
lants. Quant  à  sa  femme,  Anne  Hurault,  veuve  en  premières  noces  de  Gilbert 
de  la  Trémoïlle,  on  a  déjà  vu  qu'elle  avait  été  enterrée  dans  l'église  de  Vaux-le- 
Péniî  7,  mais  son  cœur  porté  aux  Feuillants  et  ses  entrailles  à  Saint-Germain 
l'Auxerrois 8.  Après  la  mort  de  Charles  et  en  exécution  de  ses  dernières 
volontés,  ses  enfants,  Louis-Henri,  marquis  de  Rostaing,  François,  comte  de 
Rostaing,  premier  chambellan  du  duc  d'Orléans,  et  Marguerite-Renée,  marquise 
de  Lavardin,  y  fondèrent,  le  10  juin  1661,  une  messe  basse  à  célébrer  quatre  fois 


1.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  7A.  5.  Piganiol  de  la  Force,  op.  cit.,  t.  II,  1765, 

2.  Bibl.    nat.,    Cabinet    des    Estampes,    Topo-         "' 

graphie  de  la  France,  Va  223a.  Voir  aussi  dépar-  5    Arch.  nat.,  L  646,  n°  12D. 

tement   des   mss,   coll.    Ciairambault  (ordre   du 

Saint-Esprit),   vol.   1116,   fol.   15.  7.  Vaux-le-Pénil,  Seine-et-Marne,  arr.  et  cant. 

„    m  .  ,    „„„  de  Melun. 

3.  Troche,  fol.  238  v°. 

4.  Germain  Brice,  op.  cit.,  nouvelle  éd.,  1752,  8-  Voir  «-dessus,  n°  2  163. 
p.  197. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


149 


par  semaine  1  pour  le  repos  des  âmes  de  leurs  père  et  mère,  de  leurs  parents 
et  amis,  outre  deux  services  solennels  de  trois  messes  chacun  aux  jours  anni- 
versaires de  la  mort  de  leursdits  parents  2.  En  vertu  des  mêmes  dispositions 
testamentaires  de  son  père,  la  marquise  de  Lavardin  remit  au  chapitre,  en  1682 
et  en  1683,  deux  ornements  en  velours  rouge  avec  passements  d'or  aux  armes 
du  défunt,  l'un  pour  le  service  du  chœur,  l'autre  pour  la  chapelle  de  l'Annon- 
ciation 3,  et,  en  1686,  un  ornement  de  deuil  en  velours  noir  aux  armes  de  Lavardin 
pour  servir  spécialement  aux  obits  de  ses  père  et  mère  4. 

Le  15  février  1756,  les  héritiers  du  fondateur  —  Marie-Thérèse  d'Albert, 
veuve  de  Louis  de  Rougé,  marquis  du  Plessis-Bellièvre,  et  Charles-Louis,  marquis 
de  la  Chastre  —  renoncèrent  à  la  possession  de  la  chapelle.  La  fabrique  l'adjugea 
pour  trente  ans,  le  14  mars  suivant,  à  Marie-Madeleine  Mercier,  veuve  de  Claude- 
François  Lavechef  Duparc,  écuyer,  conseiller  secrétaire  du  Roy,  maison  et  cou- 
ronne de  France,  Intendant  général  des  postes  et  relais  de  France;  la  fabrique 
se  réservait  la  propriété  et  la  jouissance  de  la  cave  existant  sous  cette  chapelle. 
L'adjudicataire  avait  été  la  seule  soumissionnaire  5. 

Le  vocable  de  l'Annonciation  apparaît  pour  la  première  fois  en  1490  6.  Le 
12  mars  1499  (n.  st.),  Guillaume  Prévost,  «  serviens  ecclesie  »,  fit  don  à  cette 
chapelle  d'une  statue  de  sainte  Gemme,  en  bois  7.  Le  15  juillet  1558,  Marguerite 
Ribier,  veuve  de  Louis  Vachot,  lui  offrit  une  image  des  Onze  mille  Vierges  8. 
En  1840,  la  chapelle  reçut  le  nom  de  saint  Louis.  En  1843,  on  y  transféra  des 
boiseries  et  la  statue  placée  jusque  là  dans  l'ancienne  chapelle  de  la  Vierge, 
aujourd'hui  chapelle  paroissiale  9.  En  1850,  elle  prit,  pour  cette  raison  ,  le  nom 
de  Notre-Dame  de  Bonne  Garde. 

Nous  avons  relevé  dans  le  livre  de  testaments  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
déjà  cité 10  l'élection  de  sépulture  dans  cette  chapelle  faite  le  5  janvier  1574  par 
Jean  Boucher,  seigneur  de  Monmort,  mari  de  Catherine  Cure. 


1.  Le  19  février  1686,  le  chapitre,  à  ce  autorisé 
par  l'archevêque  de  Paris,  réduisit  ces  messes  au 
nombre  de  116  par  an  (trois  les  premières  se- 
maines de  chaque  mois,  deux  les  autres  semaines), 
les  honoraires  annuels  du  chapelain,  primitive- 
ment fixés  à  240 1.,  ayant  été  ramenés  à  143  1.  18  s. 
en  raison  de  la  réduction  des  rentes  de  la  Ville 
(Arch.  nat.,  LL  415,  fol  122  v°). 

2.  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  25  990,  p.  841  (extrait 
délivré  par  les  notaires  Paris  et  Ogier,  devant 
qui  l'acte  avait  été  passé.  L'acte  ne  figure  pas  à 
sa  date  parmi  les  minutes  de  l'étude  du  notaire 
François  Ogier,  Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LXXXIII, 
108). 

3.  Arch.  nat.,  LL  415,  fol  62  v°. 


4.  Arch.  nat.,  LL  415,  fol.  118  v°. 

5.  Ibid.,  L  646,  n°  1\ 

6.  Ibid.,  LL  399,  fol.  46.  Autorisation  donnée 
par  le  chapitre  à  la  femme  de  Pierre  Mignot  et  à 
Perrette,  fille  de  Jean  Laurens,  de  poser  «  unam 
parvam  sedem  ligneam  juxta  pillare  prope  arma- 
riolam  tapetorum  in  ambitu  chori  ante  capellam 
Annunciationis  ». 

7.  Ibid.,  id.,  fol.  142  v°. 

8.  Ibid.,  LL  404,  fol.  22. 

9.  Abbé  Baurit  et  Jacques  Hilairet,  op. 
cit.,  p.  58. 

10.  Bibl.  hist.  de  la  Ville  de  Paris,  ms.  CP 
3  565,  fol.  133. 


10  A 


150 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


CHAPELLES   DU    CHOEUR.   —   CÔTE    GAUCHE 
CHAPELLE    SAINT-CHARLEMAGNE 


Par  une  délibération  en  date  du  6  février  1569,  les  marguilliers,  eu  égard  à 
la  dépense  considérable  que  représentera  la  construction  et  la  continuation  des 
«  chapelles  depuis  la  croisée  jusques  au  chevet  du  costé  du  septentrion  »,  esti- 
mant, en  conséquence,  qu'il  sera  nécessaire  d'obtenir  la  participation  «  de  ceux 
qui  voudront  avoir  et  tenir  lesdites  chapelles  »,  acceptent  l'offre  faite  par  Charles 
Le  Conte  *,  marchand  bourgeois  de  Paris,  paroissien  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois,  et  Jeanne  Huré,  sa  femme  :  ceux-ci  subviendront  à  la  réédification  de  la 
chapelle  qu'avaient  toujours  possédée  les  précédesseurs  de  Charles  Le  Conte, 
«  la  première  à  commencer  au  dessus  de  l'œuvre  tirant  au  chevet  »;  Charles 
Le  Conte  livrera  la  pierre  de  Saint-Leu  2,  la  pierre  dure  de  cliquart  et  le  moellon; 
il  pourra  établir  une  «  cave  »  dans  la  nouvelle  chapelle  et  mettre  tableaux,  tombes 
et  épitaphes  3.  Cette  chapelle  prendra  le  nom  de  Saint-Charlemagne. 

Après  la  famille  Le  Conte,  la  chapelle  fut  attribuée,  nous  ignorons  à  quelle 
date,  à  la  communauté  des  Frères  tailleurs  de  Paris,  fondée  en  1647  par  Gaston 
de  Renty  et  Henry  Buch  4.  Le  13  septembre  1692,  Bernard  Lhoste,  bourgeois 
de  Paris,  y  fondait  des  messes  pour  lui,  pour  frère  Claude  Chamois,  premier 
maître  de  la  communauté  des  Frères  tailleurs  de  Paris,  et  pour  tous  les  frères 
défunts  de  cette  communauté  5.  La  communauté  des  Frères  cordonniers,  fondée 
en  1645  par  les  mêmes  Gaston  de  Renty  et  Henry  Buch,  y  avait  également  son 
siège  6. 


1.  Un  sieur  Charles  Le  Conte  possédait  une 
maison,  rue  d'Autriche,  contiguë  à  celle  dont 
Nicolas  de  Neuville,  seigneur  de  Villeroy,  faisait 
donation  le  13  avril  1554  à  Michel  Lebouc, 
fruitier  ordinaire  du  Roi  (E.  Campardon  et 
A.  Tuetey,  Inventaire  des  registres  des  insinua- 
tions du  Châtelet,  Paris,  in-4°,  1906,  n°  4  948). 
En  1580,  un  personnage  portant  les  mêmes  nom 
et  prénoms  est  cité  comme  Maître  des  œuvres 
de  la  Ville  (Registres...  du  Bureau  de  la  Ville..., 
t.  XVI,  p.  150,  n.  1). 

2.  Saint-Leu  d'Esserent,  Oise,  arr.  de  Senlis, 
cant.,  de  Creil. 

3.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  4C;  LL  731,  fol.  34. 

4.  Sur  cette  communauté,  voir  le  R.  P.  Bes- 
siÈres,  Au  temps  de  saint  Vincent  de  Paul..., 
Gaston  de  Renty  et  Henry  Buch,  Paris,  1931, 


in-8°,  p.  268  et  suiv.  Cet  auteur,  qui  suit  exclu- 
sivement le  livre  de  J.-A.  Vachet,  L'Artisan 
chrestien,  ou  la  vie  du  bon  Henry,  publié  à  Paris 
en  1670,  place  avec  lui  le  siège  de  cette  commu- 
nauté à  l'église  Saint-Paul,  et  ne  parle  aucunement 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois.  Sans  doute  faut-il 
supposer  que  la  communauté  avait  eu  primitive- 
ment son  siège  à  Saint-Paul,  d'où  elle  serait 
venue  à  Saint-Germain  l'Auxerrois  entre  1670 
et  1692. 

5.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  4e.  —  Les  titres  des 
chapelles  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  (Arch. 
nat.,  LL  731,  fol.  35)  ont  confondu  la  fondation 
Lhoste  avec  l'attribution  antérieure  de  la  chapelle 
à  la  communauté  des  Frères  tailleurs,  qu'ils 
datent  de  1692. 

6.  Troche,  fol.  236  v°.  —  Sur  les  Frères  cor- 
donniers, voir  Bessières,  op.  cit.,  p.  254  et  suiv. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


151 


Plus  tard,  le  marquis  de  Novion,  représentant  la  famille  Le  Conte,  contesta 
aux  frères  tailleurs  et  aux  frères  cordonniers  la  possession  de  cette  chapelle, 
mais  n'obtint  pas  la  restitution  qu'il  réclamait  1. 

Cette  chapelle  a  été  supprimée  en  1912,  pour  donner  accès  à  la  nouvelle  sacristie 
qui  fut  alors  construite. 


JEAN   LORMIER   +   ELISABETH    LE    CONTE 


Épitaphe  qui  était  contre  le  mur  de  la  chapelle  de  Saint- Charlemagne  et  qui 
a  été  transférée  avant  1729  sous  le  charnier  contre  le  mur  en  y  entrant  à  main 
gauche,  du  côté  du  vestibule  et  du  cloître. 

2  184.  —  D.O.M.  V.M.M.  « 
T.V.  » 

JOANNI  LORMIER  2,    IN    SUPREMO  VECTIGALIUM   REGIORUM  SeNATU  c   PARISIENSI  CONSILIARIO, 

Elisabetha  Le  Conte  3,  uxor  amantissima,  marito  carissimo  superstes,  hoc  d  commune 

MARMOR  PONI  JUSSIT,  UT,  QUOS  VITA  CONJUNCTISSIMO  e  NEXU  SACRO  TENUIT,  MORS  INDIVISOS-^ 
CUSTODIRET.  EREPTI  0  SUNT  h  AMBO,  HIC  ANNO  1597,  SEPTEMBRIS  DIE  27,  ANNUM  AGENS  QUADRA- 
GESIMUM  OCTAVUM,  ILLA  AUTEM  1609,  SEPTEMBRIS  13A,  HAEC  ANNOS  *  NATA  63. 

Carolus  4,  Joanes  5  et  Maximilianus  Lormier,  FILII  PIENTISSIMI  PARENTIBUS  ï  OPTIMIS  k 
JUNCTIM  l  EX  m  EORUM  VOTO  PONI  CURAVERUNT  n.  —  PATER  NOSTER.  AVE  MARIA.  PRIÉS  DlEU 
POUR   EUX  °. 


1.  Troche,  fol.  237  r°-v°.  —  Louis-Nicolas- 
Anne  Jules  Potier,  dit  le  marquis  de  Novion, 
fils  d'André  II  Potier,  premier  marquis  de 
Novion,  avait  épousé  en  1685  Antoinette  Le 
Conte  de  Montauglan,  fille  unique  de  Jean  Le 
Conte,  conseiller  au  Parlement,  et  de  Louise- 
Antoinette  de  la  Barde.  Il  mourut  le  1er  mars 
1707  (La  Chesnaye  des  Bois,  op.  cit.,  t.  XVI, 
col.  235). 

2.  Par  lettres  patentes  du  30  décembre  1569, 
Charles  IX  avait  pourvu  Jean  Lormier  d'un 
office  de  conseiller  et  général  en  la  Cour  des  Aides, 
vacant  par  la  privation  de  Nicolas  Janvier,  à  cause 
de  la  R.P.R.,  avec  dispense  d'occuper  cet  office 
parce  qu'il  n'avait  pas  atteint  l'âge  de  25  ans. 
Mais,  en  exécution  de  l'édit  de  pacification, 
Janvier  fut  réintégré  dans  son  office  et,  le  20  jan- 
vier 1571,  le  roi  créa  un  nouvel  office  aux  gages 
de  500  1.,  avec  tous  les  droits  et  honneurs  accou- 
tumés, qu'il  attribua  à  Jean  Lormier;  celui-ci 
fut  reçu  le  7  mai  1572  ;  l'acte  de  réception  précise 


qu'il  était  fils  et  héritier  de  Guy  Lormier,  con- 
seiller et  maître  ordinaire  à  la  Chambre  des 
Comptes  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  748,  doss. 
40  595,  p.  5-8). 

3.  Le  15  juin  1595,  Jean  Lormier  donne  quit- 
tance d'une  rente  à  cause  d'Isabelle  Le  Conte, 
fille  et  héritière  en  partie  de  Charles  Le  Conte, 
sieur  de  la  Martignière  (ibid.,  id.,  p.  9),  peut-être 
le  fondateur  de  la  chapelle. 

4.  Charles  Lormier,  conseiller  à  la  Cour  des 
Aides  en  survivance  de  son  père  (Registres... 
du  Bureau  de  la  Ville...,  t.  XVI,  p.  141, 
n.  11). 

5.  Jean  Lormier,  conseiller  secrétaire  du  Roi, 
ci-devant  garde  des  rôles  des  offices  de  finances, 
décédé  en  1638  en  sa  maison,  rue  du  Plat  d'Étain; 
ses  funérailles  eurent  lieu  à  Saint-Germain 
l'Auxerrois  le  19  août  de  cette  année  (Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  dossier  cité,  p.  48,  placard  d'enterre- 
ment). 


10  a 


152 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


Armes.  Lormier  :  de  gueules  au  chef  d'or,  chargé  d'un  lion  de  sable,  accosté  de  deux 
aigles  éployées  du  même  l. 

Le  Conte  :  d'argent  à  une  bande  jumelée  de  gueules  accompagnée  de  six  roses  du 
même,  2,1,2,1,  écartelé  de  fascé  d'or  et  d'azur  de  huit  pièces,  au  bâton  noueux 
en  bande  de  gueules  brochant  sur  le  tout,  alizé  p. 


Mss  A2,  p.  3%;  —  B4,  p.  423;  —  VP2,  p.  705;  —  Troche,  fol.  237  v°;  —  Arch.  nat.,  L  646,  n»  4c. 

a)  D.O.M.,  Tr.;  —  b)  V.C.,  A2;  —  c)  senatus,  B4;  —  d)  sub  p...,  A2,  B4;  sub...,  VP2;  —  e)  conjunctissimos,  VP2, 
Tr.;  — f)  individuos,  A2;  indivivos,  B4;  individua,  VP2;  —  g)  erepit,  B4;  erecti, Tr. ;  —  h)  sum,  Tr. ;  —  i)  hicanno, 
B4;  et  annos,  VP2;  die  annos,  Tr.;  — /)  parenti9,  B4;  parentes,  Tr.;  —  k)  opt.,  B4;  optimi,  Tr.;  —  l)  junctibile,  Tr.;  — 
m)  et,  B4  ;  —  n)  condi  curaverunt,  Tr.  ;  —  o)  Priés...  eux  om.  Tr.  ;  —  p)  le  blason  est  dessiné  sans  le  bâton  noueux, 
Institut. 


COLLATERAL   DE    LA    NEF.   —   COTE    DROIT 
CHAPELLE    SAINT-GERMAIN    (CHAPELLE    PAROISSIALE) 

Le  chœur  et  les  parties  principales  de  l'église  étant  réservés  au  chapitre,  curé 
titulaire  de  la  paroisse,  celui-ci  avait  cédé  au  «  vicaire  perpétuel  »,  pour  le  service 
paroissial,  à  une  date  que  nous  ignorons  2,  les  quatre  chapelles  du  collatéral 
sud  à  partir  du  transept;  la  première  était  la  chapelle  Saint-Germain,  aujourd'hui 
chapelle  des  catéchismes. 

Outre  celles  des  personnages  dont  on  a  conservé  les  épitaphes,  ici  publiées, 
il  a  existé  dans  la  chapelle  paroissiale  ou  dans  le  voisinage  de  celle-ci  un  certain 
nombre  de  sépultures  pour  lesquelles  nous  ne  connaissons  pas  d'inscriptions 
funéraires.  Divers  documents  attestent  de  façon  plus  ou  moins  certaine  l'exis- 
tence de  six  de  ces  sépultures  : 

1484-1486,  Robert  de  Masengherbe,  vicaire  perpétuel  3; 


1.  On  connait  deux  échevins  de  Paris  du  même 
patronyme  portant  les  mêmes  armes  :  Pierre  en 
1525  et  Guy  en  1551  (...  Noms  et  blasons  des 
échevins  de  la  Ville  de  Paris...,  dans  V Armoriai 
de  la  Ville  de  Paris,  1859,  p.  405). 

2.  Troche,  fol.  267  v°,  parle,  sans  donner  de 
référence,  de  l'ornementation  de  cette  travée 
à  la  fin  du  XVe  siècle  et  de  la  construction  d'une 
petite  sacristie  au  début  du  xvie.  Quoiqu'il  en 
soit,  nous  savons  qu'en  1484  il  existait  un  autel 
paroissial  (ci-dessous,  n.  3)  et  qu'en  1500  il  s'y 
desservait  une  chapellenie  de  Saint-Jean-Bap- 
tiste (Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  169). 


3.  Le  12  octobre  1484,  on  annonce  au  chapitre 
la  mort  de  Robert  de  Masengherbe,  survenue 
la  veille  (Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  327  v°).  Deux 
ans  plus  tard,  le  17  octobre  1486,  les  chanoines 
Lebarre  et  Loët  sont  chargés  de  s'entretenir 
avec  les  marguilliers  «  ad  causam  cujusdam 
tumbe  sine  licentia  dominorum  contra  murum 
circa  altare  parrochiale  posite,  de  parte,  ut 
fertur,  parrochianorum  seu  matriculariorum,  que 
est  representatio  deffuncti  magistri  Roberti 
de  Masengherbe,  dum  viveret  curati  ipsius 
ecclesie,  in  qua  erecta  contra  murum  sunt  aliqua 
scripta  non  tolleranda  »  (ibid.,  LL  399,  fol. 
8v°). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  153 

1501,  le  seigneur  de  Lubières1; 

1573,  le  poète  Etienne  Jodelle  2; 

1574,  Blanche  de  Maraud,  veuve  de  Silvain  Du  Chesne  3; 

1576,   Charlotte  Mariette,  «  gouvernante  de  la  plaisante  de  la   Reine  »  4, 
demeurant  au  cloître  de  Saint-Germain  l'Auxerrois; 

1580,  Etienne  Ducamps,  prêtre,  clerc  de  l'œuvre  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois 5. 


ANTOINE    DE    GORBIE    +   CATHERINE    TRIPIER 


Tombe  dans  la  paroisse,  près  de  celle  de  Jean  de  Saint-Germain. 


2  185.  —  Il  faut  mourir  a. 

Beati  mortui  qui  in  Domino  b  moriuntur.  //  Pretiosa  in  conspectu  Domini  e 

MORS  SANCTORUM  EJUS. 

CE  N'EST  PAS  MOURIR.  C'EST  PASSER  À  LA  VIE.  Les  CENDRES  DE  NOS  CORPS  DONT  LES  ESPRITS 
SONT  VIVANS  NE  SONT  ICY  QU'EN  DEPOST  POUR  UN  TEMPS.  CELLUY  QUI  EST  LA  VÉRITÉ,  LA  RESUR- 
RECTION ET  LA  VlE,  QUY  PAR  SA  /ERTU  S'EST  LUY  MESME  RESSUSCITÉ,  NOUS  A  PROMIS  QU'IL 
NOUS  d  RESSUSCITERA  ET  LE  FERA  POUR  NE  PLUS  MOURIR.  Et  LORS  f,  Ô  MORT,  IL  SERA  TA  MORT, 
ET  TU  NE  SERAS  PLUS. 


1.  Le  14  octobre  1501,  le  chapitre  autorise 
l'inhumation  «  defuncti  domini  de  Lubières  in 
ipsa  ecclesia,  ante  altare  parrochiale  »  (Arch.  nat., 
LL  399,  fol.  193  v°).  De  l'avis  de  Mlle  Simone  de 
Saint-Exupéry,  directeur  des  Services  d'archives 
de  la  Haute-Loire,  ce  personnage  ne  semble  pas 
appartenir  à  une  famille  originaire  de  Lubières, 
en  Haute-Loire  (arr.  de  Brioude,  cant.  d'Anzon, 
comm.  de  Vergongheon)  ;  il  serait  plus  probable- 
ment issu  d'une  localité  de  l'Ariège,  Loubières, 
arr.  et  cant.  de  Foix. 

2.  Etienne  Jodelle  mourut  à  Paris,  âgé  de 
41  ans,  dans  une  extrême  pauvreté,  chez  un  char- 
pentier nommé  Villet.  Le  prix  des  funérailles 
fut  avancé  par  un  cousin  germain,  Jean  Drouet 
(H.  Chamard,  Histoire  de  la  Pléiade,  t.  III,  1940, 
p.  208).  Agrippa  d'Aubigné  composa  une  ode 
de  seize  strophes  intitulée  :  Vers  funèbres  de 
Th.  A.  d'Aubigné  sur  la  mort  d'Estienne  Jo- 
delle, parisien,  prince  des  poètes  tragiques 
(Œuvres  complètes  de  Théodore  Agrippa  d'Au- 
bigné, édition  E.  Réaume  et  de  Caussade,  t.  III, 
1874,  p.   317-321).   Seul  Troche  (qui  reproduit 


la  huitième  strophe  de  cette  ode)  indique  que 
le  poète  fut  inhumé  «  sous  le  collatéral  de  la 
paroisse  »  (fol.  117  v°). 

3.  Par  son  testament  en  date  du  12  août  1574, 
Blanche  de  Maraud,  demoiselle  de  Mme  la  Conné- 
table (Madeleine  de  Savoie,  veuve  du  connétable 
Anne  de  Montmorency),  veuve  de  Silvain  Du 
Chesne,  élit  sa  sépulture  à  Saint-Germain 
l'Auxerrois  devant  le  Crucifix  de  la  paroisse 
(Bibl.  hist.  de  la  Ville  de  Paris,  ms.  CP 
3  565,  fol.  138,  copie  contemporaine). 

4.  Par  son  testament  en  date  du  30  mai  1576, 
Charlotte  Mariette  élit  sa  sépulture  dans  l'église 
«  au-dessuz  de  beneistier,  du  costé  de  la  par- 
roisse  ».  Elle  choisit  pour  exécuteur  testamen- 
taire Jacques  Cechizo  (ibid.,  id.,  fol.  156  r°-v°). 
Sur  la  famille  Ceghizo,  alias  Seghiso,  voir 
ci-dessous,  n°  2  220. 

5.  Par  son  testament  en  date  du  15  juillet  1580, 
Etienne  Ducamps  élit  sa  sépulture  «  soubz  une 
tombe  qui  est  vis  à  vis  la  glorieuse  Vierge  Marie 
de  la  neufve  parroisse  »  (ibid.,  id.,  fol.  170  v°). 


154 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


Cette  poudre  enfermée  9  au  sein  de  nostre  mère  est  ce  qui  estoit  terrestre  *  de 
Antoine  de  Corbie  1  et  Catherine  Tripier,  sa  femme,  attendant  *  cette  promesse 
véritable.  —  souhaités  repos  à  leurs  ames. 


Mss  A2,  p.  390;  —  B4,  p.  396-397;  —  VP2,  p.  696-697;  —  Troche,  fol.  271  v°. 

a)  om.  A2,  Tr.  ;  —  b)  Deo,  A2  ;  —  c)  Domine,  B4  ;  —  d)  le,  VP2  ;  —  e)  et  le  fera  om.  Tr.  ;  —  /)  alors,  Tr.  ;  —  g)  ren- 
fermée, Tr.  ;  —  h)  resté,  Tr.  ;  —  i)  ici  add.  Tr. 


ARNAULT   DES    FRICHES    +    CATHERINE    CAILLEAl 


Tombe  dans  la  paroisse,  devant  l'autel. 

2  186.  —  Cy  GIST  NOBLE  HOMME  ET  SAGE  a  MAISTRE  ARNAULT  DES  FRICHES  2,  LICENTIÉ  EN 
LOIX  ET  ADVOCAT  EN  LA  COUR  DE  PARLEMENT  ET  SEIGNEUR  DE  LA  TERRE  ET  SEIGNEURIE  DE  VlLLE- 
MANOCHE  b,  LEQUEL  TREPASSA  L'AN  1512,  LE  20e  JOUR  D'AOUST.  —  PrIÉs'DiEU  POUR  LUY  c. 

Cy  GIST  NOBLE  FEMME  CATHERINE  CaILLEAU  3,  EN  SON  VIVANT  FEMME  DUDIT  MAISTRE  ARNAULT 

des  Friches,  en  son  vivant  advocat  en  Parlement  d,   laquelle  trépassa  l'an  1483  e, 

LE  16e  ?  JOUR  DE  SEPTEMBRE  9.  —  DlEU  AYT  L'AME  D'ELLE  h. 


1.  Nous  n'avons  pu  identifier  cet  Antoine  de 
Corbie.  Parmi  les  personnages  de  ce  nom  et  de 
ce  prénom  que  nous  avons  rencontrés  à  diverses 
époques,  aucun  ne  paraît  pouvoir  être  identifié 
avec  celui-ci.  On  peut  supposer  qu'il  appartenait 
à  la  même  famille  que  Jean  de  Corbie,  clerc  du 
diocèse  d'Amiens,  bachelier  en  décret,  maître 
es  arts,  conservateur  des  privilèges  apostoliques 
de  l'Université,  notaire  juré  épiscopal,  notaire  du 
chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  dont  la 
mort  fut  annoncée  à  ce  chapitre  le  22  juin  1576 
(Arch.  nat.,  LL  403,  fol.  203  v°:  LL  404,  fol.  1; 
LL  406,  fol.  147  v°).  Il  ne  figure  pas  dans  la  généa- 
logie des  Corbie  de  la  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  32  356, 
p.  48-49. 

2.  Arnault  des  Friches  était  fils  de  Pierre  des 
Friches,  seigneur  de  Villemanoche  (Yonne,  arr. 
de  Sens,  cant.  de  Pont-sur- Yonne)  et  de  Châtillon- 
près  -  Bretignoust  -  en  -  Brie  (Châtillon  -  la  -  Borde, 
Seine-et-Marne,  arr.  de  Melun,  cant.  et  comm.  du 
Châtelet-en-Brie),  bourgeois  de  Paris,  procureur 
au  Parlement  et  Procureur  général  du  Roi  sur  le 
fait  de  la  justice  des  aides  ordonnées  pour  la 
guerre  (Bibl.  nat.,  nouv.  acq.  fr.  9  677,  p.  53; 
Gustave  Dupont- Ferrier,  Les  avocats  à  la 
Chambre...  des  Aides...,  dans  Bibl.  de  l'École  des 
Chartes,  t.  XCIII,  1932,  p.  285-286,  et,  surtout, 
Les  avocats  à  la  Cour  du  Trésor...,  ibid.,  t.  XCVII, 


1936,  p.  65).  La  succession  de  Pierre  des  Friches 
fut  partagée  le  19  janvier  1471  entre  ses  fils  Ar- 
nault et  Simon  (Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus, 
vol.  148,  n°  29  839).  Arnault  fut  taxé  comme 
avocat  lors  de  l'emprunt  contracté  en  1495  par 
la  Ville  de  Paris  (ibid.).  La  même  année,  nous 
le  voyons  bailli  de  Dammartin  (Seine-et-Marne, 
arr.  de  Meaux,  ch.-l.  de  cant.)  pour  le  comte  de 
ce  lieu  (Bibl.  nat.,  nouv.  acq.  fr.  9  677,  p.  76). 
Il  était  aussi  seigneur  des  fief,  terre  et  seigneurie 
de  Villeneuve-sous- Verberie  (Oise,  arr.  de  Senlis, 
cant.  de  Pont-Sainte-Maxence),  pour  lesquels  il 
rendit  hommage  le  5  octobre  1498  (Léon  Mirot, 
op.  cit.,  n°  3  417).  Un  autre  hommage  fut  encore 
rendu,  le  12  septembre  1502  par  Arnault  des 
Friches  (celui-ci  ou  son  fils?),  qualifié  «  bachelier 
en  lois,  avocat  au  Châtelet  »,  pour  les  mêmes 
fief  et  seigneurie  et  pour  le  fief  des  Granges 
de  Brasseuse  (mêmes  départ.,  arr.  et  cant.) 
(Id.,  ibid.,  n°  3  418).  Enfin,  le  21  novembre  1502, 
Antoine  de  Sorbiers,  écuyer,  seigneur  de  la 
Mote,  veuf  et  héritier  de  Marguerite  des  Friches, 
fille  d'Arnault,  rendit  hommage  pour  les  terres 
énumérées  sous  le  n°  3  418  (ibid.,  n°  3  419). 

3.  Catherine  Cailleau,  fille  de  Laurent,  pro- 
cureur au  Parlement  et  receveur  pour  le  Roi  à 
Tournai  (Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  148, 
n°  29  839). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


155 


Armes.  Des  Friches  :  d'azur  à  la  face  d'argent  chargée  de  trois  défenses  de  sanglier  de 
sable,  accompagnée  de  deux  roues  de  Sainte-Catherine  d'argent. 

Cailleau  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  de  trois  étoiles  du  même,  deux  en 
chef  et  une  en  pointe. 

Mss  A2,  p.  390;  —  B4,  p.  395-3%;  —  VPi,  fol.  38;  —  VP2,  p.  6%;  —  Troche,  fol.  271  v°. 

a)  sire,  VP2;  —  b)  en  son  vivant  add.  VP1;  —  c)  Priés...  luy  om.  VP1;  —  d)  en...  Parlement  om.  VP1,  Tr. ;  —  e) 
1493,  VP1;  — /)  VIe,  VP1;  —  gr)  Lesditz  mariez  ont  eu  ensemble  XII  enfans,  sept  fils  et  sept  fille  [sic].  Priez  Dieu 
pour  eux  add.  VP1;  —  h)  Dieu...  d'elle  om.  VP1. 


PHILIPPE    LA    HURE 


Tombe  dans  la  paroisse,  devant  l'autel. 

2  187.  —  CY  GIST  VENERABLE  ET  DISCRETTE  a  PERSONNE  MAISTRE  PHILIPPE  La  b  HuRE, 
PRESTRE,  CHANOYNE  DE  L'EGLISE  SAINT-GERMAIN  DE  L'AUXERROIS  c,  JADIS  SCELLEUR  DE  LA  COUR 
DE  L'OFFICIAL  DE  [MONSEIGNEUR  DE  PARIS  1],  QUI  TREPASSA  L'AN  DE  GRACE  1417,  LE  VENDREDY 

17e  jour  de  juing.  —  Priés  Dieu  qu'il  en  ait  L'âme. 
Armes.     Une  hure  de  sanglier  d. 


Mss  A2,  p.  389;  —  B4,  p.  387;  —  VP2,  p.  695;  —  Troche,  fol.  113  et  278  v°.  —  Migne,  t.  II,  col.  132. 


o)d.,A2;docte,VP2; 
Institut,  p.  1304. 


b)  Le,  VP2;  —  c)  de  l'église  de  céans,  Tr. ;  —  d)  d'argent  à  une  hure  de  sanglier  de  sable, 


CATHERINE    SEGUIN 

Tombe  dans  la  paroisse,  devant  l'autel. 

2   188.   —   ICY    GIST    DAMOYSELLE    CATHERINE   SEGUIN  2,    EN    SON    VIVANT    FEMME   DE   NOBLE 
HOMME  MAISTRE  JaCQUES  AVELINE  3,  CONSEILLER  DU  ROY  ET  CONTROLEUR  GENERAL  DES  RENTES 


1.  Il  pourrait  s'agir  de  Philippe  La  Hure  ou 
de  La  Hure,  «  jadis  scelleur  de  Mgr  l'evesque  de 
Paris  »,  qui,  de  1424  à  1457,  paya  un  cens  de 
12  d.  p.  pour  une  maison  ou  «  masure  »,  sise  rue 
de  Champrosy,  en  la  Cité,  au  coin  de  la  rue  des 
Marmousets  (Comptes  du  domaine  de  la  Ville 
de  Paris,  t.  I,  col.  25,  43,  79,  113,  149,  544-545, 
620;  t.  H,  col.  12).  C'est  d'après  ces  textes 
qu'ont  été  rétablis  les  mots  placés  entre  crochets. 
—  La  date  de  1417,  attestée  par  tous  les  manus- 
crits, en  chiffres  ou  en  toutes  lettres,  est  vraisem- 
blablement inexacte,  d'autant  plus  qu'en  1417 
le  17  juin  n'était  pas  un  vendredi.  Ne  faudrait-il 
pas  retituer  1457?  Cette  année-là,  le  17  juin 
tombait   bien    un   vendredi.   Le   dernier  compte 


de  la  ville  où  figure  Philippe  de  La  Hure  couvre 
les  années  1457  (25  juin)  à  1458  (25  décembre), 
ce  qui  n'offre  pas,  semble-t-il,  de  difficulté,  les 
comptes  étant  préparés  sans  doute  plus  de  huit 
jours  avant  le  début  de  l'année  qu'ils  recouvrent. 

2.  Catherine  Seguin  était  fille  de  Pierre  et 
d'Anne  Akakia,  dont  l'épitaphe  est  publiée 
ci-dessus,  n°  2 104  (Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus, 
vol.  609,  doss.  16  020)  et  la  sœur  du  chanoine 
Pierre  Seguin  (ci-dessous,  n°  2  242). 

3.  Le  28  novembre  1639,  Jacques  Aveline, 
alors  contrôleur  des  rentes  et  receveur  des  aides 
et   tailles  à   Nemours,   et   Catherine   Seguin,   sa 


156 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


sur  les  gabelles  de  france  à  paris,  laquelle  est  decedée  le  27e  jour  de  juing  1640.  — 
Priés  Dieu  pour  elle. 

Armes.  Aveline  :  d'azur  à  deux  chevrons  d'or,  accompagnés  en  chef  de  deux  étoiles  du  même 
et  d'une  quintefeuille  d'argent  en  pointe. 

Seguin  :  d'azur  à  un  roc  d'argent  entre  deux  quintefeuilles  avec  la  tige  du  même, 
accompagné  en  chef  d'un  soleil  d'or  et  d'un  croissant  d'argent  en  pointe  1. 

Mss  A2,  p.  389;  —  B4,  p.  387  ;  —  VP2,  p.  695;  —  Troche,  fol.  279. 


FRANÇOIS   DE    VARQUIERS 

Tombe  dans  la  paroisse,  devant  l'autel. 

2  189.  —  Cy  gist  François  de  Varquiers  a,  seigneur  de  Viel  Dampierre  2,  fils  de 
Loys  de  Varquiers  3,  seigneur  de  Freny  4,  [Haus]signemont  b  5,  Blesme  6,  Viel  Dampierre, 

Le  FRESNE  7,  GENTILHOMME  ORDINAIRE  DE  LA  CHAMBRE  DU  ROY,  GOUVERNEUR  DE  LA  VILLE  ET 
CITADELLE  DE  VlTRY  LE  FRANÇOIS,  QUI  TREPASSA  LE  DERNIER  JOUR  DE  DECEMBRE  1500,  AGE  DE 
15  c  ANS  8. 


femme,  font  donation  aux  Feuillantines  du 
faubourg  Saint-Jacques,  au  monastère  desquelles 
est  reçue  leur  fille  Jeanne,  de  200  1.  de  rente 
(ibid.).  Le  16  avril  1642,  dans  une  quittance  de 
rente  sur  le  sel,  Jacques  Aveline  se  qualifie 
«  conseiller  du  Roi,  contrôleur  général  des  rentes 
sur  le  sel  à  Paris  »  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  152,  doss.  3  091,  p.  6).  Nous  lui  connaissons 
un  frère,  Jean,  «  bourgeois  de  Paris  »,  demeurant 
rue  des  Deux-Boules,  qui  lui  avait  cédé,  le 
14  juin  1595,  une  portion  de  rente  provenant 
de  la  succession  de  Pierre  Hauroy,  greffier  de 
la   sénéchaussée   d'Amiens  (ibid.,  p.  7). 

1.  Cf.  ci-dessus,  n°  2 104,  et  ci-dessous, 
n°  2  242,  les  blasons,  sensiblement  différents, 
attribués  à  Pierre  Seguin,  père  et  à  Pierre  Seguin, 
fils,  père  et  frère  de  Catherine.  —  Autre  variante 
attribuée  à  Catherine  Seguin  :  d'argent  à  un 
chevron  de  gueules  (Bibl.  nat.,  Cabinet  d'Hozier, 
vol.  310,  doss.  8  493). 

2.  Le  Vieil-Dampierre,  Marne,  arr.  de  Sainte- 
Menehould,  cant.  de  Dammartin-sur-Yère. 

3.  D'après  La  Chesnaye  des  Bois,  qui  a 
connu  cette  épitaphe,  Loys  de  Varquiers  pourrait 
être  le  même  que  Louis  de  Waroquier,  seigneur 
de  la  Motte  et  de  Méricourt,  auquel  il  consacre 
deux  colonnes  de  son  Dictionnaire,  t.  I,  col.  198- 
199. 


4.  Probablement  Fresnes,  Marne,  arr.  de 
Reims,  cant.  de  Bourgogne. 

5.  Haussignemont,  Marne,  arr.  de  Vitry-le- 
François,  cant.  de  Thièblemont. 

6.  Blesmes,  mêmes  départ.,  arr.  et  cant. 

7.  Le  Fresnes,  mêmes  départ.,  arr.  et  cant., 
comm.  de  Scrupt. 

8.  L'interprétation  du  texte  de  cette  inscrip- 
tion se  heurte  à  plusieurs  difficultés.  En  effet, 
la  ville  de  Vitry-le-François  n'a  été  fondée  qu'en 
mai  1545  par  des  lettres-patentes  de  François  Ier 
(publiées  par  Éd.  de  Barthélémy,  Diocèse 
ancien  de  Châlons-sur-Marne...,  Paris,  1861, 
in-8°,  t.  II,  p.  287-288;  citées  au  Catalogue  des 
actes  de  François  IeT,  t.  IV,  n°  14  462),  pour 
remplacer  la  ville  de  Vitry-en-Perthois,  située 
à  une  lieue  de  là  et  détruite  par  Charles  Quint 
en  1543.  Éd.  de  Barthélémy  donne  (p.  295, 
n.  1)  la  liste  des  gouverneurs  royaux  de  Vitry- 
le-François,  dont  le  premier  serait  Jean  de 
Mutigny,  tué  en  1590;  Varquiers  ne  figure  pas 
sur  cette  liste;  il  n'apparaît  pas  non  plus  dans 
les  notices  du  même  ouvrage  sur  les  localités 
dont  il  aurait  été  seigneur.  Les  recherches  qu'a 
bien  voulu  effectuer  M.  René  Gandilhon,  Direc- 
teur des  Services  d'Archives  de  la  Marne,  pour 
nous  aider  à  résoudre  ce  problème,  sont  demeu- 
rées sans  résultat. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  157 

Armes.  Un  coq. 

Mss  A2,  p.  390;  —  B4,  p.  397;  —  VP2,  p.  697;  —  Troche,  fol.  271  v°. 
a)  Varguiers,  A2,  B4;  Vargniers,  Tr. ;  —  6)  Segnemont,  VP2;  —  c)  75,  Tr. 


GUICHARD   DE    MARTEL 


Tombe  dans  la  paroisse,  au  pied  des  marches  du  sanctuaire. 

2  190.  —  Cy  gist  hault  et  puissant  seigneur  Messire  Guichard  de  Martel  a,  seigneur 

DE  MARCILLY  b,  La  VaULX,  SoMMERY,  ET  LIEUTENANT  DE  50  HOMMES  D'ARMES  c  des  ordonnances 

du  Roy  d  sous  e  la  charge  de  M.  de  Cypierre  f,  lequel  est  décédé  L'an  1587.  —  Priés 
Dieu  pour  luy. 

Armes.  Parti  :  au  1  de  ?...  à  la  bande  de  *...,  chargée  de  trois  étoiles  *;  au  2  échiqueté  K 

Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  p.  376;  —  VP2,  p.  691  ;  —  Troche,  fol.  270  v°. 

a)  Marie  superscr.  A2;  —  b)  de  add.  B4,  VP2,  Tr.;  —  c)  om.  A2,  B4,  Tr.;  —  d)  du  Roy  om.  A2,  B4,  Tr.;  —  e)  dans, 
Tr. ;  — /)  Sipierre,  A2,  B4;  —  g)  d'or,  Institut,  p.  1297;  —  h)  sable.  Institut;  —  i)  quintefeuilles  d'argent,  Institut; 
—  j)  d'or  et  d'azur,  Institut. 


EUSTACHE    DU    BOIS   +   MARGUERITE    HERON 


Épitaphe  gravée  en  lettres  d'or  sur  une  plaque  de  marbre  noir,  encadrée  d'une 
double  baguette  et  surmontée  d'un  fronton  à  cinq  pans  supportant  une  croix 
et  orné  d'un  écusson  circulaire  non  timbré,  lui-même  encadré  d'une  double 
moulure  semi-circulaire  reposant  sur  deux  volutes,  sur  chacune  desquelles 
est  placée  une  lampe  antique;  la  plaque  est  soutenue  par  un  soubassement 
arrondi,  orné  d'une  tête  de  mort  ceinte  de  lauriers,  accompagnée  de  deux 
tibias  en  sautoir,  entre  deux  échancrures  arrondies.  Cette  épitaphe  était  posée 
du  côté  droit  et  au-dessus  des  stalles  de  la  paroisse. 


158 


EPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


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19.  —  Épitaphe  d'Eustache  Du  Bois  et  Marguerite  Héron  l. 


1.  Ms.  E3,  Bibl.  Arsenal,  ms.  4  622,  fol.  5, 
épitaphe  figurée  annoncée  par  un  texte  de  deux 
lignes    :   «  Epitaphe   de   marbre  noir  gravée  en 


or,  posée  au  costé  droit  et  au-dessus  des  stales 
de  la  chapelle  parroisse  de  Saint-Germain  de 
l'Auxerrois  ».   —   Cliché  Studio  Josse  Lalance. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


159 


2  191.  —  A  LA  GLOIRE  DE  DlEU  ET  DANS  L'ESPERANCE  //  DE  LA  RESURRECTION  GENERALE.  // 
Cy  DEVANT  GIST  ET  REPOSE  LE  CORPS  û'EuSTACHE  DU  BOIS  1,  //  VIVANT  MARCHAND  DRAPIER, 
BOURGEOIS  DE  PARIS,  DECEDE  //  LE  26e  JUIN  1646,  QUI  A  FONDÉ  EN  CETTE  EGLISE  UNE  MESSE  // 
BASSE  ET  LE  DE  PROFUNDIS  À  LA  FIN  D'ICELLE  PAR  CHACUN  JOUR  //  À  NEUF  HEURES  ET  DEMIE  ET 
UN  SERVICE  COMPLET  PAR  //  CHACUN  AN  À  PAREIL  JOUR  QUE  CELUY  DE  SON  DECEDS,  //  LE  TOUT  À 
PERPETUITE  POUR  LE  REPOS  DE  SON  AME  ET  CELLES  //  DE  SES  PARENS  TRESPASSEZ,  MOYENNANT 
LA  SOMME  //  PAYÉE  PAR  MARGUERITE  HERON  2,  SA  VEUVE,  //  AINSY  QU'IL  EST  PORTÉ  PAR  LE  CON- 
TRACT  PASSÉ  //  ENTRE  ELLE  ET  MESSIEURS  LES  MARGUILLIERS  DE  //  CETTE  EGLISE  PARDEVANT 
PLASTRIER  ET  MOUSNIER  3,  //  NOTAIRES,  LE  DERNIER  DECEMBRE  1658  4.  //  AuSSY  REPOSE  LE  CORPS 
DE  LADITE  HERON,  //  QUI  DECEDA  LE  [6e]  JOUR  D' [OCTOBRE  1670].  //  —  PRIEZ  DlEU  POUR  LE 
REPOS  DE  LEURS  AMES.    //  Par  PERMISSION  DE  MESSIEURS  LES  MARGUILLIERS. 

Armes.  Du  Bois  :  un  arbre  de...  accompagné  de  deux  hérons  affrontés  sur  une  terrasse  de... 
et  becquetant  le  tronc  de  l'arbre. 


Ms.  E3,  fol.  5. 


MARGUERITE    HERON 


«  Au  costé  gauche  et  au-dessus  des  stales  de  la  chapelle  parroisse  »,  et  faisant 
donc  pendant  à  la  précédente,  épitaphe  de  marbre  noir,  gravée  en  or,  surmontée 
d'un  fronton  à  cinq  pans,  orné  d'un  écusson  circulaire  non  timbré,  lui-même 
encadré  d'une  double  moulure  semi-circulaire  reposant  sur  deux  volutes,  sur 
chacune  desquelles  est  placée  une  lampe  antique,  et  reliées  par  deux  palmes; 
la  plaque  est  soutenue  par  un  soubassement  arrondi  orné  d'une  tête  de  mort 


1.  Eustache  du  Bois  était  peut-être  fils  de 
Jacques,  marchand  drapier,  bourgeois  de  Paris, 
demeurant  sous  la  Tonnellerie,  élu  deuxième 
consul  le  29  janvier  1569  (G.  Denière,  op.  cit., 
P.  297). 

2.  Marguerite  Héron  était  fille  d'Antoine, 
marchand  épicier,  rue  Saint-Jacques  de  la  Bou- 
cherie, élu  quatrième  consul  le  1er  février  1635, 
et  de  Geneviève  Noury.  Elle  était  déjà  mariée 
à  Eustache  du  Bois  en  janvier  1637,  quand  elle 
assista  au  mariage  de  sa  sœur  Geneviève  avec 
Jean  des  Notz,  notaire  à  Paris  (Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  1517,  doss.  34  440,  p.  277 
et  298;  G.  Denière,  op.  cit.,  p.  355). 

3.  Arch.  nat.,  Min.  centr.,  CXII,  85. 

4.  Le  registre  des  messes  fondées  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  ayant  appartenu  à  feu 
Adrien  Blanchet  contient  cette  mention  :  «  Du 


18  octobre  1671  [lire  :  1670],  Marguerite  Héron, 
veuve  Eustache  du  Bois  [lire  :  les  héritiers  de 
Marguerite  Héron...],  a  donné  8  000  1.  pour  un 
obit  et  une  messe  quotidienne,  dont  elle  a  réservé 
la  nomination  du  prestre  à  sa  famille.  C'est 
à  présent  M.  Debilly  qui  l'acquitte  et  à  qui  la 
fabrique  paye  250  1.  par  an,  et  à  M.  Maingret, 
pour  faire  acquitter  l'obit,  26  1.  10  s.;  c'est 
pour  le  tout  276  1.  10  s.  Le  fond,  au  denier  14, 
n'a  plus  produit,  à  commencer  du  1er  janvier 
1714,  que  320  1.  et,  au  denier  40,  [depuis  le 
12  avril  1720]  ne  produit  plus  que  200  1.  ».  Le 
même  registre  contient,  sous  le  n°  40,  cette 
autre  mention  :  «  Du  31  décembre  1658,  Eustache 
du  Bois  [lire  :  la  veuve  d'Eustache  du  Bois] 
a  donné  8  000  1.  pour  un  obit  et  une  messe 
quotidienne  dans  la  chapelle  de  Saint-Denis, 
dont  pour  le  prestre  200  1.,  qui  se  payent  par 
chacun  [an]  à  M.  de  la  Forest,  chargé  de  ladite 
messe  quotidienne  ». 


160 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


ceinte  de  lauriers,  accompagnée  de  deux  tibias  en  sautoir,  entre  deux  échancrures 
arrondies. 


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20.  —  Épitaphe  de  Marguerite  Héron  1. 


1.  Ms.  E3,  Bibl.  Arsenal,  ms.  4  622,  fol.  21, 
épitaphe  figurée  accompagnée  aux  quatre  angles 
de  textes  donnant  les  armes,  la  matière  de  la 


stèle  et  sa  localisation  dans  l'église. 
Studio  Josse  Lalance. 


Cliché 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


161 


2  192.  —  A  LA  GLOIRE  DE  DlEU.  //  FONDATION  D'UNE  MESSE  À  NEUF  HEURES.  //  DAME  MAR- 
GUERITE Héron,  veuve  de  feu  sieur  Eustache  //  Du  Bois,  marchand  drapier,  bourgeois 
de  Paris,  dont  les  //  sépultures  sont  près  de  la  chapelle  Saint  Denis  de  cette  église1,  // 
par  son  testament  receu  par  auvray  et  mousnier  2,  notaires,  //  le  4  octobre  1670,  a 
fondé  à  perpétuité  une  messe  basse  //  de  requiem  à  l'autel  de  laditte  chapelle  sur  les 
9  à  10  //  heures  de  chacun  jour,  à  la  fin  de  laquelle  sera  dit  //  le  de  profundis  avec  les 
prieres  et  les  oraisons  des  morts  //  par  le  prestre  qui  celebrera  laditte  messe,  la  nomi- 
nation duquel  //  appartiendra  au  plus  proche  parent  de  laditte  heron,  le  //  paternel 
toujours  prefere  au  maternel  s'il  y  avoit  concurrence,  et  pourra  le  nominateur 
revoquer  ledit  prestre  //  lorsqu'il  luy  plaira,  sans  qu'il  soit  tenu  d'en  dire  la  cause.  // 
Plus,  a  fondé  un  service  complet  le  sixième  octobre,  jour  de  //  son  deceds  arrivé  en 
laditte  année  1670.  sera  dit  la  prose  //  et  porté  l'offrande,  et  durant  ledit  service 
celebree  [sic],  deux  messes  //  en  laditte  chapelle  avec  prose,  le  de  profundis  et  les  orai- 
sons// accoutumées,  ainsy  que  le  tout  est  exprimé  au  contract  fait  //  avec  les  heritiers 
de  laditte  heron  et  messieurs  les  marguilliers  //  de  cette  eglise  pardevant  plastrier 
et  gaudin  3,  notaires,  //  le  18  dudit  mois  d'octobre  1670.  //  priez  dleu  pour  son  ame. 

Armes.  Parti  de  Du  Bois,  comme  ci-dessus,  n°  2  191  et  de  Héron  :  de...  au  chevron  de..., 
accompagné  en  pointe  d'un  héron  de...  et,  en  chef,  de  deux  grenades  de... 

Ms.  E3,  fol.  21. 


PIERRE    BEGEON 

Tombe  dans  la  paroisse,  devant  l'autel. 

2  193.  —  Cy  gist  noble  et  discrette  a  personne  Maistre  Pierre  Begeon,  licencié 

en  decret,  en  son  vivant  prestre  4, qui  trepassa  le  15e  jour  de 5  l'an  1518.  —  priés 

Dieu  qu'il  en  veuille  avoir  soin. 


1.  Cette  localisation  n'est  pas  en  contradiction 
avec  celle  que  donne  l'auteur  du  ms.  E3  pour 
l'épitaphe  précédente  :  en  effet,  le  plan  publié 
plus  haut  (p.  XXVI)  montre  que  les  stalles  de  la 
chapelle  paroissiale  occupaient  le  fond  de  cette 
chapelle,  laquelle,  avant  comme  après  la  sup- 
pression de  la  clôture  qui  la  fermait  à  l'est  et 
sa  réunion  à  la  paroisse,  s'appela  la  chapelle 
Saint-Denis.  (Voir  ci-dessous,  p.  187.) 

2.  Arch.  nat.,  Min.  centr.,  CXII,  134. 

3.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Pierre  Gaudin 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  V,  142). 

4.  Pierre  Begeon  avait  été  pourvu  du  titre 
de  «  curé  »  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  en  rem- 
placement de  feu  Jean  Begeon,  par  bulles  du 
pape  Jules  II  en  date  du  11  juillet  1508,  qui 
furent  présentées  au  chapitre  le  25  mars  1512 
(n.  st.);  le  chapitre  refusa  d'abord  d'accepter 
ces  bulles  en  raison  du  titre  de  «  curé  »  qu'elles 
donnaient  au  bénéficiaire,  au  heu  de  celui  de 
«  vicaire  perpétuel  »;  Pierre  Begeon  fut  cepen- 


dant reçu  et  installé  quelques  jours  plus  tard, 
le  30  mars,  après  s'être  engagé  à  ne  prendre 
jamais  d'autre  titre  que  celui  de  «  vicaire  per- 
pétuel »  (Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  139). 

5.  Nous  n'avons  pas  trouvé  la  date  exacte 
du  décès  de  Pierre  Begeon.  Le  26  août  1518, 
le  chapitre  présentait  pour  sa  succession  Jacques 
Chevrier,  hcencié  en  droit,  consedler  au  Parle- 
ment, et  ce  malgré  la  protestation  de  deux  cha- 
noines, Jean  Ballue  et  Nicolas  Tulleu,  qui  se 
prononcèrent  en  faveur  de  Quentin  Tulleu, 
prêtre,  maître  es  arts;  ils  déclarèrent,  à  cette 
occasion,  que  «  dictus  defunctus  Petrus  Begeon 
decesserat  a  longo  tempore  et  diu  mortuus  custo- 
ditus  fuerat  »  (Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  229  v°). 
De  ces  derniers  mots,  rapprochés  de  l'inscrip- 
tion funéraire,  on  peut,  semble-t-il,  conclure 
que  Pierre  Begeon  était  mort  soit  le  15  août, 
soit,  au  plus  tôt,  le  15  juillet  1518.  C'est  seulement 
le  16  novembre  que  le  chapitre  autorisa  ses  exécu- 
teurs testamentaires  à  poser  sur  sa  sépulture  une 
tombe  de  pierre  (ibid.,  id.,  fol.  232). 


n 


162  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

Mss  A2,  p.  389;  —  B4,  p.  385;  —  VP2,  p.  694;  —  Troche,  fol.  271. 
a)  d.,  A2;  docte,  VP2. 


SIMON    PERRET 

Tombe  dans  la  paroisse,  devant  l'autel,  sous  le  collatéral  du  midi. 

2   194.   —   Cy  GIST  VENERABLE  ET  DISCRETTE  a  PERSONNE  MaISTRE  SlMON  PERRET,   EN   SON 

vivant  chanoine  de  soissons  et  de  noyon, aumosnier,  secretaire,  chappelain  b, 

Garde  des  sceaux  et  penitentier  de  Révérend  c  Père  en  Dieu  Monseigneur  Charles 
cardinal  de  bourbon  1,  qui  trepassa  le  5e  jour  de  juin  1485.  —  dleu  en  ait  l'ame. 

Mss  A2,  p.  389;  —  B4,  p.  388;  —  VP2,  p.  695;  —  Troche,  fol.  113  v°  et  279.  —  Migne,  t.  II,  col.  132. 
a)  d.,  A2;  docte,  VP2,  Migne;  —  b)  om.  Tr.;  — c)  Reverende,  Migne. 


PIERRE    POGET   +   MARGUERITE    RARBANTEAl 

Tombe  dans  la  paroisse,  devant  l'autel. 

2  195.  —  Cy  gist  a  noble  homme  Maître  Pierre  Poget  2,  en  son  vivant  secrétaire 
de  la  chambre  du  roy,  lequel  deceda  de  ce  siecle  le  xie  jour  de  novembre  1619. 

Et  dame  Marguerite  Barbanteaux  3,  sa  femme,  qui  est  decedée  de  ce  siècle  le  ...  jour 

DE   ...    16    ET   ... 


1.  Charles  de  Bourbon  (1435-1488),  arche- 
vêque de  Lyon,  cardinal  prêtre  de  Saint-Martin 
des  Monts. 

2.  Nous  n'avons  trouvé  mention  de  Pierre 
Poget  parmi  les  secrétaires  de  la  Chambre  du 
Roi  ni  dans  Griselle  {op.  cit.,  n08  1  158-1  175 
et  5  254-5  258)  ni  dans  les  manuscrits  de  la 
Bibliothèque  nationale  qui  donnent  les  listes 
des  secrétaires  de  la  Chambre  (mss  fr.  7  854 
et  7  856).  On  ne  peut,  supposant  une  erreur  de 
lecture,  l'identifier  avec  Pierre  «  Forget  »,  qui 
figure  au  début  du  xvne  siècle  parmi  les  secré- 
taires de  la  Chambre  :  ce  dernier,  en  effet,  exerce 
jusqu'en  1620  (Griselle,  op.  cit.,  n°  1  266),  et 
ne  meurt  qu'entre  le  15  octobre  et  le  23  décem- 
bre 1638  (Bibl.  nat.,  Carrés  d'Hozier,  p.  267, 
fol.  18-19);  de  plus,  ses  armes  sont  très  diffé- 
rentes de  celles  qui  sont  ici  attribuées  à  Pierre 
«  Poget  ». 


3.  Ou  «  Barbauteau  ».  On  connaît  un  paroissien 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois  nommé  Louis 
«  Barboteau  »,  conseiller  du  roi,  contrôleur  et 
garde  des  mesures  du  grenier  à  sel  de  Paris 
en  1640,  «  contrôleur  général  de  la  Trésorerie 
et  paiement  des  gages  des  officiers  domestiques 
du  roi  »  en  1651,  demeurant  rue  des  Fossés- 
Saint  -  Germain  -  l'Auxerrois  (Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  492,  doss.  4  150).  Le  26  mars  1667, 
il  a  donné  10  000  livres  à  la  fabrique  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  «  pour  la  permission  de 
faire  construire  une  cave  de  sépulture  et  poser 
une  epitaphe  »  et  pour  la  fondation  d'un  obit 
et  d'une  messe  quotidienne  (fragment  d'un 
registre  de  fondations  de  messes  ayant  appar- 
tenu à  feu  Adrien  Blanchet).  La  cave  en  question 
était  en  construction  le  4  octobre  1667  :  à  cette 
date,  le  chapitre  autorisait  les  marguiliiers  à  faire 
transporter  au  cimetière  des  Innocents  la  terre 
que  l'on  en  retirait  (Arch.  nat.,  LL  413,  fol. 
306  v°). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


163 


Armes.  Poget  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  en  chef  de  deux  étoiles  du  même  et 
d'un  rocher  à  deux  croupes  d'argent  en  pointe,  au  croissant  du  même  en  chef. 

Barbanteau  :  d'azur  à  deux  écussons  d'or  accompagnés  en  pointe  de  deux  canes 
nageantes  dans  des  ondes  d'argent. 

Mss  A2,  p.  389;  —  B4,  p.  388;  —  VP2,  p.  695;  —  Troche,  fol.  279. 
a)  gissent,  Tr. 


CHARLES   DE    SALDAIGNE 

Tombe  dans  la  paroisse,  devant  l'autel. 

2  196.  —  Cy  gist  Messire  a  Charles  de  Saldaigne  1,  seigneur  D'Incarville  2,  conseiller 
des  rois  Henry  III  et  Henry  IV  en  leurs  Conseils  d'Etat  et  privé,  Intendant  et  contrô- 
leur GENERAL  DE  SES  b  FINANCES,  QUI  DECEDA,  AAGÉ  DE  54  ANS,  LE  9e  JOUR  DE  JUILLET  1599. 

o)  Mre,  A2,  VP2;  —  b)  de  leurs,  Tr. 


Sur  le  pilier  à  gauche  du  sanctuaire    : 

2  197.  —  D.O.M.S.  a  —  Carolo  Saldanio  Incarvillaeo,  patrio  b  Rothomagensi,  qui 

AB    INEUNTE  c   AETATE   INGENIUM    IIS  d    ARTIBUS    EXCOLUIT  e   QUAE   PATRIAE   PRAESIDIO  f  NOMINI 


1.  Souvent  cité  dans  les  arrêts  du  Conseil 
d'Etat  et  dans  la  correspondance  d'Henri  IV 
sous  le  nom  de  «  s1"  d'Incarville  »,  Charles  de 
Saldaigne  était  secrétaire  du  Roi,  maison  et 
couronne  de  France  en  1584;  résignataire,  il 
fut  remplacé  le  21  octobre  1594  par  Etienne 
Boutet  (Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  208  et  230); 
il  fut  ensuite  Intendant  des  finances,  en  1596 
et  1597.  Henri  IV  écrivait  au  Connétable  de 
Montmorency,  le  14  mars  1596  :  «  je  ne  me  puis 
passer  de  luy  »  (Berger  de  Xivrey,  Recueil 
des  lettres  missives  de  Henri  IV,  t.  IV,  1848, 
p.  527);  une  autre  fois,  il  déclarait  s'en  remettre 
en  partie  à  lui  de  l'«  entretenement  »  de  son 
armée  (Id.,  ibid.,  t.  IX,  p.  167,  n.  1).  A  diverses 
reprises,  le  sr  d'Incarville  avait  prêté  de  l'argent 
au  roi  ou  en  avait  emprunté  pour  lui  sur  son 
crédit  personnel  (Noël  Valois,  Inventaire  des 
arrêts  du  Conseil  d'État,  t.  I,  n08  3  946,  4  718 
et  4  733)  ;  c'est  sans  doute  à  l'occasion  d'un  de 
ces  prêts  que  lui  avaient  été  engagées  ses  por- 
tions du  domaine  d'Alençon,  dont  des  arrêts 
des  22  décembre  1605  et  14  mars  1606  ordon- 
naient la  réunion  au  domaine  royal  (Id.,  ibid., 
t.  II,  nos  9  852  et  10  143);  le  18  décembre  1601, 


un  autre  arrêt  avait  évoqué  au  Conseil  le  pro- 
cès pendant  entre  les  héritiers  du  sr  d'Incar- 
ville et  Florent  d'Argouges,  ci-devant  Trésorier 
général  des  gabelles  (Id.,  ibid.,  t.  II,  n°  6  714).  — 
Charles  de  Saldaigne  appartenait  à  une  famille 
d'origine  espagnole,  établie  à  Bruges;  au  début 
du  xvie  siècle  l'un  de  ses  membres,  Pierre, 
était  venu  à  Rouen,  où  il  devait  accroître  consi- 
dérablement sa  fortune  dans  le  négoce,  spécia- 
lement des  grains,  de  la  laine  et  des  bois  exotiques  ; 
il  avait  épousé  une  parisienne,  Marguerite  Petit 
(Michel  Mollat,  Le  commerce  maritime  normand 
à  la  fin  du  moyen-âge,  Paris,  s.  d.  [1952],  in-8°; 
voir,  à  l'index,  de  nombreux  renvois);  il  avait 
obtenu  en  octobre  1522  des  lettres  de  naturalité, 
moyennant  600  livres,  et  des  lettres  d'anoblisse- 
ment (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  31  808  [extraits  des 
registres  de  la  Chambre  des  Comptes  de  Paris], 
p.  372;  Arch.  de  la  Seine-Maritime,  Mémoriaux 
de  la  Cour  des  Aides,  t.  I,  fol.  52,  55  et  58  : 
renseignements  obligeamment  fournis  par  M.  le 
Directeur  des  services  d'Archives  François 
Blanchet). 

2.  Incarville,  Seine-Maritime,  arr.  de  Rouen, 
cant.  de  Boos,  comm.  de  Saint-Aubin-Celloville. 


11. 


164  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

ET  FAMILIAE  9  SUNT  ORNAMENTO,  DEIN  *  LONGINQUIS  *  PEREGRINATIONIBUS  ET  MULTIS  MAGNISQUE 
EXPERIMENTIS  AD  SUMMAN  SOLERTIAM  PERDUCTUS,  VERISQUE  1  VIRTUTIBUS  OPTIMI  CUJUSQUE 
ADMIRATIONEM  ATQUE  ADEO  REGUM  AMICITIAM  MERITUS,  A  QUIBUS  INTER  EOS  EST  ADLECTUS  * 
QUIBUS  *  AERARII  CURA  m  INCUMBIT,  IN  QUO  TANTO  MUNERE  DUM  FIDEM  n  INDUSTRIA,  INTEGRI- 
TATEM  °  OBSEQUIIS  ET  SEDULITATE  P  CUMULAT  «,  DUM  SUMMIS,  MEDIIS  r  ET  INFIMIS  CHARUS  s, 
DE  REPUBLICA  BENE  MERERI  PERGIT,  ACERBISSIMIS  <  VESICAE  DOLORIBUS  DIU  u  CONFLICTATUS, 
QUARTUM  AGENS  v  ET  QUINQUAGESIMUM  w  ANNUM,  RE  FAMILIARI,  QUOD  RARUM  ET  SUSPICIENDUM, 
NON  MODO  IN  TOT  OPPORTUNITATIBUS  NON  x  AUCTA,  SED  ET  V  DIMINUTA  VITAM  FINIT  z. 

ISABELLA  DlGART  1,  UXOR,  LUCTU  IMPLETA  aa  ET  CONCORDIS  CONJUGII  EO  bb  USQUE  MEMOR, 
UNA  CUM  NEPOTIBUS  HEREDIBUS  cc  MAESTISSIMISQUE  ad,  HOC  MONUMENTUM  POSUIT. 

Armes.  Saldaigne  :  de  sable  à  V aigle  d'or™  éployée  à  deux  têtes  issant  de  la  pointe 
ondée  d'argent. 

Digart  :  d'argent  au  chevron  d'azur  accompagné  de  trois  cœurs  de  gueules. 

Mss  A2,  p.  388;  —  B4,  p.  382-383;  —  F3,  p.  9  (seconde  épitaphe);  —  VP1,  fol.  39  v°;  —  VP2,  p.  693;  —  Troche, 
fol.  271. 

a)  om.  F3,  Tr.;  —  b)  pâtre,  F3;  patritio,  VP2;  patria,  Tr.;  —  c)  in  functe,  B4;  infantiae,  VP2;  —  d)  om.  VP2;  — 
e)  exercuit,  F3;  — f)  praesido,  B4;  praesidis,  VP2 ;  —  g)  famae,  F3;  —  h)  de  in,  Tr. ;  —  i)  longenquia,  VP1;  longius 
qui,  VP2;  — j)  veris  quae,  VP1;  —  k)  allectus,  F3;  ad  lectus,  VP1,  Tr.;  —  i)  inter...  quibus  om.  B4,  VP2;  —  m)  cara, 
VP1;  curae,  VP2;  ■ —  n)  fide,  F3;  —  o)  integritate,  F3;  — p)  sequiis  et  sedulitate  om.  F3;  —  q)  cumulatus,  F3;  —  r) 
modis,  VP1;  —  s)  charrus,  VP1;  —  t)  acerbissimus,  Tr.;  —  u)  domi,  VP1;  —  v)  om.  F3;  —  w)  quinquagesimus,  B4; 
aetatis  add.  F3,  VP1;  —  x)  om.  A2,  B4,  VP1,  Tr.;  —  y)  om.  A2,  B4,  VP1,  Tr.;  —  z)  finiit,  VP1;  —  aa)  implexa,  A2, 
B4,  F3,  VP1,  Tr.;  —  bb)  om.  A2,  B4,  F3,  VP1,  Tr.;  —cc)  om.  A2,  F3,  Tr.;  —  dd)  om.  VP1;  que  om.  VP2,  Tr;  —  ee) 
d'or  à  l'aigle  de  sable,  F3. 


JEAN   LE    BRUN   +   ELISABETH   DE    MONSINGLANT 

Tombe  dans  la  paroisse,  à  côté  de  l'autel. 

2  198.  —  Cy  gist  noble  homme  Jehan  Le  Brun,  en  son  vivant  greffier  du  Bureau  des 
finances  en  la  generalite  de  paris,  qui  trepassa  le  26e  jour  de  juillet  1596. 

Et  NOBLE  femme  Elizabeth  DE  MONSINGLANT,   SA  FEMME,   LAQUELLE  DECEDA  LE  ...   JOUR 
DE    ...    MIL    CINQ    CENT  a. 

Armes.  Le  Brun  :  d'azur  à  un  maillet  d'or,  accompagné  en  chef  de  deux  quintefeuilles 
d'argent,  au  lambel  du  même. 

Monsinglant  :   d'azur  à   une  quintefeuille  d'argent,   accompagnée   en  chef  de 
deux   étoiles   d'or. 

Mss  A2,  p.  387;  —  B4,  p.  374;  —  VP2,  p.  690-691  ;  —  Troche,  fol.  271 . 
a)  jour...  cent  om.  A2;  cent  om.  B4,  VP2. 


1.  Le  fragment  cité  ci-dessus,  n°  2  195,  n.  3,  à  la  date  du  13  avril  1627,  la  fondation  d'un 
d'un  registre  de  fondations  de  messes  ayant  appar-  annuel  de  messes  par  Isabeau  «  Degard  »,  veuve 
tenu  à  feu  Adrien  Blanchet  mentionne,  n°  26,         de  Charles  de  Saldaigne  d'Incarville. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


165 


MICHEL  SARRUS  +  ANNE  SARRUS 

A  côté  de  l'autel  de  la  paroisse,  contre  la  porte  de  la  sacristie,  sont  inhumés 
Me  Michel  Sarrus  \  conseiller  au  Parlement,  décédé  le  14  août  1640,  et  damoi- 
selle  N.  Sarrus,  sa  fille  2. 

2  199.  —  AUSSY  GIST  DAMOISELLE  [ANNE]  SARRUS  2,  FILLE  DUDIT  DEFFUNT  a  ET  FEMME 
DE  MR  D'ARGOUGES,  SEIGNEUR  DE  TlLLEVAUX  3,  LAQUELLE  EST  DECEDÉE  b  LE... 

a)  om.  B4;  —  b)  deceda,  VP2. 


1.  Fils  de  François  Sarrus,  Trésorier  général 
des  maison  et  finances  du  cardinal  de  Joyeuse, 
et  de  Jeanne  Passart  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  2  636,  doss.  58  633,  p.  15),  Michel  avait 
été  reçu  conseiller  au  Parlement  de  Paris  le 
24  janvier  1614  (Blanchard,  Les  Presidens 
au  mortier...,  Catalogue...,  p.  118).  Il  fut,  en 
outre,  conseiller  d'Anne  d'Autriche  de  1626 
à  1631  (Griselle,  op.  cit.,  n°  3847).  Au  moment 
de  son  décès,  il  était  l'un  des  directeurs  de  la 
Compagnie  des  Finances  aux  Indes  orientales 
(arrêts  du  Parlement  du  14  août  1642,  Bibl.  nat., 
dossier  cité);  il  habitait  alors  quai  de  la  Mégisse- 
rie. Il  avait  épousé  Antoinette  Le  Prestre,  fille 
et  non  pas  veuve  (comme  le  dit  Edm.  Bories, 
Histoire  du  canton  de  Meulan,  Paris,  1906) 
de  Guillaume,  seigneur  de  Menucourt  (Val- 
d'Oise,  arr.  et  cant.  de  Pontoise),  Président  au 
Bureau  des  finances  de  Rouen,  et  d'Antoinette 
Le  Clerc  de  Lesseville.  C'est  peut-être  à  cette 
occasion  qu'il  avait  acquis  d'elle  le  fief  des  Roui- 
loirs  (Yvelines,  arr.  de  Mantes,  cant.  d'Auber- 
genville,  comm.  d'Ecquevilly),  que  le  mariage 
d'Anne,  sa  fille,  avec  Nicolas  Hennequin  portera 
à  la  seigneurie  d'Ecquevilly  (Edm.  Bories, 
op.  cit.,  p.  457).  Le  2  décembre  1631,  Michel 
Sarrus  avait  demandé,  au  nom  de  tous  les  mar- 
guilhers,  et  obtenu  du  chapitre  l'autorisation, 
«  sans  tirer  à  conséquence  »,  de  faire  dire  une 
messe  de  paroisse  le  jour  de  la  Conception  Notre- 
Dame  (8  décembre)  à  l'autel  nouvellement  érigé 
sous  le  jubé  du  chœur  sous  l'invocation  de  la 
Vierge,  avec  «  les  enfants  de  musique  du  chœur  » 
et  prédication  du  doyen  (Arch.  nat.,  LL  410, 
fol.  295).  Il  avait  fait  construire  en  1616  la  cha- 
pelle Saint-Jean  l'Évangéliste,  contiguë  à  la 
chapelle  Saint-Germain,  et  il  y  avait  fait  faire 
une  «  cave  »  servant  à  la  sépulture  des  membres 
de  sa  famille;  en  1638,  il  avait  dû  céder  cette 
chapelle  à  la  fabrique,  qui  en  avait  besoin  pour 
l'agrandissement  de  la  chapelle  paroissiale;  il 
avait  reçu  en  échange  la  chapelle  Notre-Dame  de 
Pitié,   dans  laquelle  il   devait   faire   transporter 


les  restes  de  sa  parenté  (voir  plus  haut,  p.  98,  n.  2  ; 
Bibl.  hist.  de  la  Ville  de  Paris,  ms.  N.a.  124,  fol. 
144-146  v°)  ;  s'il  fut  réellement  effectué,  ce  trans- 
fert n'eut  pas  lieu  immédiatement  après  l'échange 
de  1638,  puisque  l'auteur  du  ms.  B4,  qui  re- 
cueillait sur  place  les  épitaphes  en  1645  (Emile 
Raunié,  Épitaphier,  t.  I,  p.  xl-xlii)  a  vu  leurs 
sépultures  à  proximité  même  de  la  chapelle 
Saint-Jean-Baptiste,  c'est-à-dire  à  leur  emplace- 
ment primitif.  — ■  Du  mariage  de  Michel  Sarrus  et 
d'Antoinette  Le  Prestre  il  n'était  né  qu'une  fille, 
Anne,  qui  épousa  Nicolas  Hennequin,  capitaine 
des  toiles  du  roi,  seigneur  d'Ecquevilly  (Yvelines, 
arr.  de  Mantes,  cant.  d'Aubergenville)  ;  sur 
la  famille  Hennequin,  voir  ci-dessus  n°  2  075, 
n.  1,  et  Edm.  Bories,  op.  cit.,  p.  448  et  suiv. 

2.  La  demoiselle  Sarrus  dont  il  est  ici  question 
était  la  sœur  et  non  la  fille  de  Michel  Sarrus,  les 
manuscrits  de  l'épitaphier  ayant  confondu  deux 
personnes  du  même  prénom  :  Anne  Sarrus, 
sœur  de  Michel,  femme  de  François  d'Argouges, 
écuyer,  conseiller  et  trésorier  général  de  la  reine- 
mère,  et  Anne  Sarrus,  fille  de  Michel,  femme  de 
Nicolas  Hennequin  citée  à  la  note  précédente 
(voir  généalogies  des  familles  Sarrus  et  d'Argou- 
ges, Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  636,  doss. 
58  633,  p.  15;  Dossiers  bleus,  vol.  600,  doss. 
15  326;  Chérin,  vol.  8,  doss.  d'Argouges,  Pièces 
orig.,  vol.  2  636,  doss.  146,  fol.  4  v°  et  7  v°); 
contrat  de  mariage  de  François  d'Argouges  et 
Anne  Sarrus,  21  septembre  1621  (ibid.,  Dossiers 
bleus,  vol.  30,  fol.  126  v°).  Un  mandement  de 
Louis  XIII,  du  5  juin  1627,  prescrit  le  paiement  à 
François  d'Argouges  de  123.517  1.  19  s.  6  d. 
restant  à  lui  acquitter  pour  employer  au  fait 
de  sa  charge  de  trésorier  général  de  la  reine  et 
à  lui  assignées  depuis  le  31  décembre  1624  (ibid., 
Pièces  orig.,  vol.  91,  p.  88). 

3.  Tillevaux  :  probablement  Tilvot,  Aisne, 
arr.  de  Château-Thierry,  cant.  de  Condé-en- 
Brie,  comm.  de  Courboin. 

11    A 


166 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


«  Il  n'y  a  point  de  remarque  sur  ladite  tombe  qu'un  petit  cœur  de  marbre 
noir  où  les  mots  suivants  sont  seulement  écrits  »  : 

2  200.  —  Sepulcrum  familiae  Sarrus 
co  anno  domini 

1615  a   SEPTEMBRIS. 

Armes.  D'azur  à  un  arbre  d'argent  issant  d'une  montagne  du  même,  chargé  d'un  oiseau 
d'argent  1. 

Mss  A2,  p.  391;  —  B4,  p.  399;  —  VP2,  p.  697-698. 
a)  le  add.  B4. 


JEAN   DE    SAINT-GERMAIN   +   AGNES   HERVIEU 


Tombe  de  pierre  sur  laquelle  sont  gravées  deux  personnes,  homme  et  femme, 
dans  un  habillement  ancien,  posée  dans  la  chapelle  paroissiale,  contre  la  chapelle 
des  Trépassés,  au  bas  des  marches  de  l'autel. 

2  201.  —  Cy  gissent  a  nobles  personnes  Jehan  de  Saint//  Germain,  bourgeois  de 
Paris  2,  qui,  aagé  de  ...  ans  et  b  deceda  le  ...  16  ..  et  Agnès  //  Hervyeu  3,  sa  femme  c, 


1.  Blanchard,  Les  Presidens  au  mortier..., 
Catalogue...,  p.  118,  donne  :  d'azur  au  chevron 
d'or  surmonté  d'un  oiseau  d'argent  en  chef  et 
en  pointe  un  arbre  sur  une  montagne  du  même. 

2.  Jean  de  Saint-Germain  se  qualifie  «  vendeur 
de  bestail  au  pied  fourchu  »  dans  des  quittances 
de  rentes  des  7  octobre  1546  et  15  avril  1562  et, 
dans  une  semblable  quittance  du  15  juillet  1580, 
«  marchand  de  bétad  et  bourgeois  de  Paris  » 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  754,  doss.  61  515, 
p.  4,  7  et  21);  le  15  avril  suivant,  nous  le  voyons 
agir  comme  marguillier  de  l'œuvre  et  fabrique 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois  (ibid.,  p.  23). 
En  1571,  il  a  vendu  au  Roi,  moyennant  650  1., 
une  maison  sise  rue  Fromental,  «  près  et  joi- 
gnant la  court  de  derrière  du  chasteau  du  Lou- 
vre »  (Léon  de  Laborde,  Les  comptes  des  Bâti- 
ments du  Roi,  t.  II,  p.  185).  Nous  ignorons  s'il 
y  habitait  alors,  mais  nous  savons,  par  une  cons- 


titution de  rente  à  son  profit,  que,  le  28  janvier 
1583,  il  habitait  rue  Saint-Thomas-du-Louvre 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  doss.  cité,  p.  195). 
Nous  le  rencontrons  pour  la  dernière  fois  le 
3  août  1603,  date  à  laquelle  il  intervient  pour  lui 
et  pour  sa  défunte  femme  (ibid.,  p.  55).  —  La 
similitude  des  armes  donne  à  penser  qu'd  appar- 
tenait à  la  même  famille  que  le  notaire  et  secré- 
taire du  Roi  Robert  de  Saint-Germain,  mort  en 
1575  (ci-dessus,  n°  2152),  dont  le  fils,  Jean, 
fut  maître  des  Comptes  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
doss.  cité,  p.  27). 

3.  Agnès  Hervieu,  fille  de  Guillaume,  avait 
épousé  Jean  de  Saint-Germain  avant  le  15  jan- 
vier 1581  (ibid.,  p.  22).  Elle  serait  décédée  non 
le  7  avril,  mais  le  8  août,  à  65  ans  et  demi  (Bibl. 
nat.,  ms.  fr.  32  444,  fol.  554),  ou  plutôt  à  66  ans 
et    demi,    comme    l'indiquent    les    épitaphiers. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


167 


AAGÉE  DE  LXVI  d  ET  //  DEMY,  DECEDA  LE  VIII  AOUST  e  1600,  APRÈS  AVOIR  VESCU  ENSEMBLEMENT 
L'ESPACE  DE  XLVIII  ANS  //  ET  DEMY.  —  ReQUIESCANT  IN  PACE  f  x. 

Mss  E3,  fol.  18  r°  et  v°;  —  VP1,  fol.  43  v°. 

a)  gist,  VP1;  —  b)  aagé  de...  ans  et  om.  VP1;  —  c)  quy  add.  VP1;  —  d)  ans  add.,  VP1;  —  e)  VII  apvril,  E3;  — 
/)  après  avoir...  pace  om.  VP1. 


Près  de  la  tombe  précédente   : 

2   202.   —   Cy   GIST   NOBLE   PERSONNE  a  JEHAN   DE   SaINCT   GERMAIN,    BOURGEOIS   DE   PARIS, 
QUI   DECEDA  LE   16   ..  b. 

Et  Agnès  Hervieu,  sa  femme,  qui  c,  aagée  de  66  ans  et  demi  d,  décéda  «  le  8  aoust  1600. 

Mss  A2,  p.  389;  —  B4,  p.  385;  —  VP1,  fol.  43  v«;  —  VP2  p.  694;  —  Troche,  fol.  271  v°. 

a)  homme,  VP2;  —  b)  add.  Tr.;  —  c)  om.  VP2;  —  d)  et  demi  om.  VP2;  —  e)  qui  deceda,  B4,  VP2. 


2  203.  —  Agneti  Herviae,  conjugi  pudicissimae  a,  POST  decem  anno  b  MINUS  lustrorum 

PER  CASTISSIMUM  c  CONSORTIUM  SUPERSTITEM  d  UNICA  FILIA  DEFUNCTAE  e  JOANNIS  A  SaNCTO 
GERMANO  MERENTI  MOERENS  POSUIT  SIBIQUE  IPSI,  NE  DISJUNCTUS  POST  MORTEM  LOCUS  OSSA 
SEPARARET  f  ET  QUORUM  ANIMAS  ?  IN  VITA  CONJUNXIT  AMOR  VIVENS,  MORTUAE  MORITURA  A 
COMMUNE   MONUMENTUM   FIERI   CURAVIT. 

VlXIT    ISTA  '  ANNOS   LXVI,   ...    MENSES,   ...   DIE  1,  OBIIT  ANNO  JUBILAEI  k,    VIIA   IDUS  APRILIS  l. 
VlXIT  HIC  ANNOS  ...  MENS  ...  DIES  m  ...,  OBIIT  ANNO  MD  w... 

Armes.  Saint-Germain  :  d'argent  à  la  nuée  d'azur  chargée  d'un  cœur  d'or  en  abîme, 
à  la  bordure  engrellée  de  gueules. 

Hervieu  :   d'azur  à   une  croix  alésée  d'argent  °,  accompagnée  de  trois  quinte- 
feuilles   d'or  v. 


1.  On  remarquera  que  ce  texte  et  les  premières 
lignes  du  suivant  (n°  2  202)  pourraient  passer 
pour  deux  variantes  de  la  même  épitaphe.  En 
fait,  il  semble  possible  d'admettre  que  les  au- 
teurs des  épitaphiers  ont  vu  deux  inscriptions 
distinctes  aux  noms  de  M.  et  Mme  de  Saint- 
Germain,  l'une  sur  la  «  tombe  »  et  l'autre  sur  la 
«  fosse  ».  Il  est  question,  en  effet,  de  ces  deux 
inscriptions  dans  un  marché,  dont  nous  devons 
la  connaissance  à  notre  confrère,  M.  François 
Lesure,  conservateur  à  la  Bibliothèque  nationale, 
passé  le  27  mars  1610  entre  Mathieu  Jacquet, 
dit  Grenoble,  «  sculpteur  ordinaire  du  Roy  et 
maître  sculpteur  à  Paris,  rue  Saint-Martin,  et 
Madame  de  Marillac  »  (voir  ci- dessous  2204, 
n.  1),  au  nom  de  son  époux,  «  conseiller  du  roy, 
maitre  des  Requestes  ordinaires  de  son  hostel  » 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  XXI,  75).  Ce  marché 
avait  pour  objet  de  «  faire  et  poser  en  l'église 
de  Sainct  Germain  de  l'Auxerrois,  contre  l'un 
des  pilliers  de  ladicte  église,  près  la  chapelle 
des  Trespassez,  à  l'endroict  qui  luy  sera  monstre, 


une  pierre  de  marbre  noir  d'un  pied  et  demy 
de  large  et  deux  piedz  de  long,  enchâssez  dans 
une  pierre  de  baiz  »  sur  laquelle  serait  gravée 
une  grande  inscription  concernant  une  fonda- 
tion de  messe  (ci-dessous,  n°  2  204).  Il  contenait 
cette  clause  :  «  Plus  promect  ledict  Grenoble 
graver  tant  sur  la  tombe  que  sur  la  fosse  de 
deffuncts  Mr  et  Madame  de  Sainct-Germain 
en  ladicte  église  ce  qui  reste  à  graver  de  l'ins- 
cription estant  sur  icelle,  suivant  le  mémoire  qui 
luy  en  a  aussy  esté  baillé  ».  Le  marché  s'élevait 
à  la  somme  de  35  1.  t.  —  Mathieu  Jacquet  est 
l'auteur  des  monuments  funéraires  de  Pomponne 
de  Bellièvre  (ci-dessus,  n°  2  175),  de  Marguerite 
de  Mandelot  aux  Cordeliers  de  Pontoise  (au- 
jourd'hui au  Musée  de  Laon)  et  de  la  famille  de 
Villeroy  à  Magny-en-Vexin.  Il  est  surtout  connu 
par  la  cheminée  monumentale  de  la  grande  salle 
du  château  de  Fontainebleau  (Edouard-Jacques 
Ciprut,  Mathieu  Jacquet,  sculpteur  d'Henri  IV, 
Paris,  1967,  in-8°). 


11    A. 


168  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

Mss  A2,  p.  389;  —  B4,  p.  385;  —  VP2;  p.  694;  —  Troche,  fol.  271  v°. 

o)  pudicimae,  B4;  —  b)  annorum,  VP2;  —  c)  carissimum,  A2;  pecatissimum,  B4;  pacatissimum;  Tr. ;  —  d)  super- 
stite,  VP2,  Tr.;  —  e)  defuncti,  Tr.;  —  f)  speraret,  VP2;  separet,  B4,  Tr.;  —  g)  animos,  A2,  B4,  Tr.;  animae,  VP2; 
—  h)  tous  les  mss  portent  morituro;  —  i)  illa,  VP2;  — j)  om.  Tr.;  —  k)  Jubae,  Tr.;  —  l)  VIII  die  Augusti,  Tr.;  — 
m)  die,  VP2;  —  n)  M.D.  om.  VP2;  CDIC,  B4,  Tr.;  —  o)  d'or,  VP1;  —  p)  d'argent,  VP1. 


Épitaphe  de  marbre  de  fondation  scellée  au  premier  pilier  devant  l'autel  de 
la  paroisse. 

2  204.  —  Jehan  de  Saint  Germain,  bourgeois  de  Paris,  a  fondé  à  perpétuité  en  l-eglise 
de  ceans  une  messe  basse,  laquelle  messe  les  marguilliers  de  ceste  eglise  sont  tenus 
faire  dire  et  celebrer  en  icelle  par  chacun  jour  de  l'an  en  la  chapelle  des  trepassez, 

ENVIRON  LES  SEPT  HEURES  DU  MATIN,  À  L'INTENTION  DUDIT  DEFFUNCT  ET  DE  DAME  AGNÈS  HeR- 
VIEU,  SA  FEMME,  COMME  IL  EST  PORTÉ  PAR  LE  CONTRACT  POUR  CE  FAICT  ET  PASSÉ  ENTRE  LESDITS 
SIEURS  MARGUILLIERS  ET  DAME  MARIE  DE  SAINT  GERMAIN,  FILLE  DESDICTS  DEFFUNCTS  ET  FEMME 

de  Maistre  a  Michel  de  Marillac,  conseiller  du  Roy  et  maistre  ordinaire  des  Reques- 

TES  b  DE  SON  HOSTEL  \  EN  EXECUTION  DE  LA  VOLONTÉ  DUDIT  DEFFUNCT  SON  PERE,  LE  12e  JOUR 
DE  FEVRIER  L'AN  1607  PAR  DEVANT  PlERRE  DE  MANCHEVILLE  c  ET  ANTOINE  DE  QuATREVAUX  2, 
NOTAIRES    AU    ChASTELET   DE    PARIS.    —   REQUIESCANT    IN    PACE. 

Mss  A2,  p.  388-389;  —  B4,  p.  384;  —  VP2,  p.  694;  —  Troche,  fol.  154  vM55. 

a)  Messire,  B4,  Tr.;  Mre,  VP2;  —  b)  des  Requestes  om.  A2,  B4,  Tr.;  —  c)  Manchenelle,  A2,  B4;  Mouchenelle,  Tr. 


DENISE    MARCEL   +   FRANÇOIS   RAT 

Épitaphe  de  pierre  de  liais  scellée  au  premier  pilier  devant  l'autel  de  la  paroisse. 

2  205.  —  Les  marguilliers  de  l'œuvre  et  fabrique  de  l'église  de  céans  sont  tenus 
et  obligés  faire  dire,  chanter  et  celebrer  par  chacun  an  à  toujours  deux  services 


1.  Michel  de  Marillac,  veuf  de  Nicole  Barbe 
de  la  Forterie,  épousa  en  secondes  noces,  en 
1601,  Marie  de  Saint-Germain,  veuve  de  Jean 
Amelot,  Président  aux  Enquêtes.  Il  était  fils 
de  Guillaume  de  Marillac,  Général  des  monnaies 
puis  Contrôleur  général  des  finances;  lui-même 
fut  conseiller  au  Parlement,  maître  des  Requêtes, 
conseiller  d'État  puis  Garde  des  sceaux  le  1er 
juin  1626;  de  juillet  1626  à  1631,  il  fut  chef  du 
Conseil  et  Surintendant  de  la  maison  et  des  finances 
d'Anne  d'Autriche  (Griselle,  op.  cit.,  nos  3  816 
et  3  817).  On  connaît  sa  disgrâce  après  la  journée 
des  Dupes  et  son  internement  au  château  de 
Caen  puis  à  celui  de  Châteaudun,  où  il  mourut  le 
7  août  1632.  Il  est  l'auteur  de  la  célèbre  ordon- 


nance royale  de  1629,  connue  sous  le  nom  de 
Code  Michau  (Moréri,  op.  cit.,  t.  VII,  p.  253- 
254).  Il  était  le  frère  du  maréchal  Louis  de  Maril- 
lac, exécuté  le  10  mai  1632,  et  de  Louise  de 
Marillac,  qui  avait  épousé,  le  5  février  1613, 
Antoine  Le  Gras,  secrétaire  de  Marie  de  Médicis, 
et  qui,  devenue  veuve  en  1625,  fut  la  très  active 
collaboratrice  de  saint  Vincent  de  Paul  dans 
la  fondation  et  la  direction  de  ses  œuvres  chari- 
tables (Saint  Vincent  de  Paul,  Correspondance..., 
édition  publiée  par  P.  Coste,  Paris,  in-8°,  t.  I, 
1920,  p.  25,  n.  1-26,  avec  indications  bio-biblio- 
graphiques). 

2.  Arch.  nat.,  Min.   centr.,   XXIV,  229. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


169 


complets,  l'un  d'iceux  le  23e  jour  de  decembre  et  l'autre  le  22e  jour  de  juing,  pour 
et  à  l'intention  de  feue  noble  femme  denise  marcel  *,  jadis  femme  de  feu  noble  homme 
François  Rat  2,  en  son  vivant  Receveur  des  monnoyes  du  Roy  nostre  sire,  et  ce  moyen- 
nant DOUZE  LIVRES  DE  RENTE  ASSIZES  SUR  DEUX  MAISONS  SCIZES  À  PARIS,  L'UNE  RUE  DES  MAU- 
VAISES Paroles  3,  et  l'autre  rue  Raoul  a  Monnoyer  4.  Ils  sont  decedés  le  ...  mil  6  ...  — 
Priez  Dieu  pour  eux  c. 

Armes.  Rat  :  d'or  à  la  bordure  engrelée  de  gueules,  à  trois  œillets  d'azur  tiges  de  sinople. 
Marcel  :  d'argent  à  la  croix  de  Lorraine  de  sable. 

Mss  A2,  p.  391;  —  B4,  p.  398-399;  —  VP2,  p.  697;  —  Troche,  fol.  155. 
a)  Le  add.  A2;  —  b)  om.  A2,  B4,  VP2;  —  c)  Priez...  eux  om.  Tr. 


PIERRE    LE    COQ   +   MARIE    SERRALLIER 

+   EDMONDE    LE    COQ 
+   PIERRE    LE    COQ   +   CLAUDE    LE    COQ 


Dans  la  chapelle  paroissiale,  au  2e  pilier,  épitaphe  de  pierre,  incrustée  de 
marbre  noir,  dans  un  encadrement  terminé  en  haut  par  un  fronton  semi-cir- 
culaire, orné  d'un  écusson  et  cantonné  de  pots  à  feu,  amorti  au  bas  en  forme 


1.  Denise  Marcel  était,  semble-t-il,  la  fille  de 
Claude  Marcel,  marchand  orfèvre,  bourgeois 
de  Paris,  demeurant  sur  le  pont  au  Change, 
élu  juge-consul  le  31  janvier  1555  (Registres... 
du  Bureau...,  t.  VI,  p.  257,  n.  1;  G.  Denière, 
op.  cit.,  p.  294).  Après  avoir  été  deux  fois  éche- 
vin,  en  1557  et  1562,  il  fut  Prévôt  des  marchands 
en  1570-1572  (Registres...  du  Bureau...,  t.  VI, 
p.  44  et  n.  1);  il  occupa  les  charges  d'essayeur 
général  des  monnaies,  Intendant  des  finances 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  836,  doss.  42  449, 
p.  162),  secrétaire  de  la  reine  Catherine  de  Mé- 
dicis  et  receveur  des  décimes  (G.  Denière, 
op.  cit.,  p.  69  et  72;  Lettres  de  Catherine  de 
Médicis,  à  l'index  général).  Sa  seconde  femme, 
Marguerite  de  Baudereuil,  fut  dame  d'honneur 
de  Catherine  de  Médicis  de  1574  à  1581  (ibid.). 
Denise  Marcel  dut  être  mariée  au  moins  deux 
fois;  elle  est  dite  femme  de  René  de  Meneust, 
maître  des  Requêtes,  dans  une  généalogie  de  la 


famille  de  Claude  Marcel  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
doss.  cité,  p.  162). 

2.  François  Rat  appartenait  peut-être  à  la 
même  famille  que  Foulcrand  Rat,  maintenu  par 
Henri  IV  en  l'office  d'essayeur  héréditaire  en  la 
monnaie  de  Montpellier  aux  heu  et  place  de  Jean 
Rat,  son  père  (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  5  809, 
fol.  109). 

3.  La  rue  des  Mauvaises-Paroles,  qui  allait 
de  la  rue  des  Lavandières  à  la  rue  des  Bourdon- 
nais, a  été  supprimée  par  l'ouverture  de  la  rue 
de  Rivoli. 

4.  Nous  n'avons  pu  identifier  cette  rue;  peut- 
être  faudrait-il  dire  «  Raoul  Menuicet  »,  nom  d'une 
rue  qui  était  située  sur  l'emplacement  où  a  été 
construit  l'hôtel  de  Soissons  par  Catherine  de 
Médicis  (Ville  de  Paris.  Nomenclature  des  voies 
publiques...,  7e  éd.,  1951,  in-4°,  p.  726). 


170 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


d'ellipse  enjolivée  de  rinceaux  sur  les  bords,  avec,  au  centre,  une  tête  de  mort 
et  deux  tibias,  surmontés  d'un  écu  non  timbré  sur  lequel  figure  une  gerbe  1. 

2  206.  —  Cy  gisent  Pierre  Le  Coq  2,  ecuyer,  conseiller  secrétaire  du  //  Roy,  maison, 
couronne  de  france  et  de  ses  //  finances,  doyen  du  collège  des  cinquante  //  quatre, 

DECEDE  LE  28e  DECEMBRE  1645,  ÂGÉ  DE  //  71  ANS;  //  DAME  MARIE  SeRRALLIER,  SA  FEMME,  // 
DECEDÉE  LE  10e  NOVEMBRE  1640,  ÂGÉE  DE  //  69  ANS;  //  DELLE  EDMONDE  Le  CûQ,  LEUR  FILLE, 
DECEDÉE  //   LE  25  OCTOBRE  1648,  ÂGÉE  DE  28  ANS;  //   PlERRE  Le  COQ  3,   ECUYER,   CONSEILLER 

secretaire  du  roy,  //  maison  et  couronne  de  france  et  de  ses  finances,  //  decede  le 
20  may  1669;  //  Claude  Le  Coq,  ecuyer,  conseiller  du  Roy  en  ses  //  Conseils,  decedé 
le  7  juin  1691.  //  —  Par  permission  de  Messieurs  les  marguilliers. 


Armes.  De  ...,  à  la  gerbe  de  blé  de 


Ms.  E3,  fol.  10. 


1.  Le  chapitre  avait  accordé  une  tombe,  le 
10  février  1458  (n.  st.)  à  ia  veuve  et  aux  héritiers 
de  Jean  Lecoq  (Arch.  nat.,  LL  396,  fol.  77  v°). 

2.  La  famille  Lecoq,  qui  possédait  dès  1372 
une  maison  sur  la  paroisse  Saint-Germain 
l'Auxerrois,  avait  donné  son  nom  à  une  rue,  la 
«  rue  du  Coq  »,  absorbée  par  la  rue  de  Marengo, 
en  partie  supprimée  par  l'ouverture  de  la  rue  de 
Rivoli  (Troche,  fol.  147  v°;  Ville  de  Paris. 
Nomenclature  des  voies  publiques...,  éd.  citée, 
p.  377).  Deux  membres  de  cette  famille  ont  été 
chanoines  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  au 
xvie  siècle  :  Jean,  qui  a  résigné  sa  prébende  le 
10  avril  1523  en  faveur  de  Guillaume  Legay 
(Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  10),  et  Pierre,  fils  d'André 
et  de  Claude  de  Soulefour,  reçu  le  26  février  1591 
(ibid.,  LL  407,  fol.  384). 

Nous  connaissons  plusieurs  généalogies  de  la 
famille  Lecoq,  l'une,  arrêtée  à  l'année  1633,  gravée 
sur  une  table  de  marbre  au  choeur  de  l'église 
Saint-Eustache  et  publiée  au  tome  IV  de 
YÉpitaphier  du  Vieux  Paris,  n°  1  523;  une  autre, 
de  la  même  époque,  insérée  par  Blanchard 
dans  Les  généalogies  des  maistres  des  Requestes... 
de  Vhostel  du  Roy,  p.  251-254;  la  troisième,  éta- 
blie pour  les  preuves  de  noblesse  de  Jean,  en 
1669  et  1678,  contenue  à  la  Bibliothèque  nationale 
dans  les  Carrés  d'Hozier,  vol.  649,  fol.  218-230, 
et  publiée  par  Mlle  Marguerite  Boulet  (Mme 
Sautel),  Questiones  Johannis  Galli  (Paris,  1944, 
Bibliothèque    des    Ecoles    françaises    d'Athènes 


et  de  Rome),  p.  xvm;  le  quatrième  dans  l'His- 
toire généalogique...  de  France,  t.  II,  p.  104- 
109.  Ces  généalogies  concernent  exclusivement  la 
branche  principale,  qui  eut  très  anciennement, 
«  in  antiquo  familiae  monumento  »  (Épitaphier..., 
t.  IV,  n°  1  522),  ses  sépultures  à  Saint-Eustache, 
paroisse  détachée  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
au  xme  siècle.  Les  personnages  enterrés  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois  ne  figurent  dans  aucune 
de  ces  deux  généalogies.  Ajoutons  qu'ils  ne 
portaient  pas  les  mêmes  armes  :  celles  des  Lecoq 
de  Saint-Eustache  étaient  d'azur  à  trois  coqs 
d'or,  celles  des  Lecoq  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois étaient  de  ...  à  une  gerbe  de  blé  de  ...  C'est 
par  erreur  que  le  ms.  VP2,  (Bibliothèque  histo- 
rique de  la  Ville  de  Paris,  CP  5  484,  p.  707) 
place  dans  le  chœur  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
une  épitaphe  qui  se  trouve  en  réalité  dans  celui 
de  Saint-Eustache  et  dont  il  donne  un  texte  quel- 
que peu  différent  de  celui  qui  a  été  publié 
(n°  1  520  de  YÉpitaphier). 

Pierre  Le  Coq  avait  été  reçu  conseiller  secré- 
taire du  roi,  maison  et  couronne  de  France  le 
10  février  1606,  en  remplacement  de  François 
de  Loménie,  résignant  en  sa  faveur  (A.  Tesse- 
reau,  op.  cit.  t.  I,  p.  260). 

3.  Pierre  Le  Coq,  fils  du  précédent,  lui  succéda 
comme  secrétaire  du  roi  le  19  février  1646, 
obtint  ses  lettres  d'honneur  le  28  mars  1666  et 
résigna  le  29  juillet  1668  en  faveur  de  Patrice  de 
Feu  (Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  415,  520  et  556). 


EGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


171 


FRANÇOIS   FYOT 


Épitaphe  de  marbre  contre  un  pilier  de  la  paroisse. 


2  207.  —  PlIS  MANIBUS  FRANCISCI  a  FlOTI  b  l  ARBOSII  2,  ORNATI  AC  NOBILIS  QUI  FIDE 
ILLIBATA  CHRISTIANAM  c  INSTITUTIONEM  d  COLUIT  PROQUE  REGIIS  INSTANS  e  PARTIBUS  /  MULTIS, 
EXEMPTUS  VITAE  9  PERICULIS  h,  IN  MEDIO  '  GRASSANTIUM  1  GLOBO  INTREPIDUS  *,  OCCUBUIT  DIE 
SEPTEMBRIS  XXX  ANNO  DoMINI  M.D.XCIIII  l,  IN  IPSA  m  AETATE  VEGETANS  n,  ANNO  SCILICET 
XXXVI  °,    MAGNO    SUORUM    DESIDERIO. 

JANUS   FlOTUS  P  3,    REGIUS    SENATOR    DlVIONENSIS  «,    FRATRI  r   PIETATIS  s   ERGO    POSUIT  '. 

Armes.  Fyot  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  trois  losanges  dargent. 

Mss  A2,  p.  389;  —  B4,  p.  386;  —  VP1,  foi.  42;  —  VP2,  p.  694;  —  Troche,  fol.  271. 

a)  Frano,  B4;  —  b)  om.  VP1;  Fisti,  VP2;  —  c)  christianum,  B4,  VP1,  VP2,  Tr.;  —  d)  institutum,  B4,  VP1,  Tr.; 
om.  VP2;  —  e)  itans,  B4;  stans,  VP1,  VP2;  itam,  Tr.;  —  /)  patribus,  B4,  Tr.;  —  g)  vita,  Tr.;  —  h)  periciis,  B4,  Tr.; 
periclis,  VP1,  VP2;  —  i)  tendam  add.  B4;  tandem,  VP1,  VP2,  Tr.;  —  j)  grassantum,  B4,  VP2,  Tr.;  om.  VP1;  —  k) 
interpidus,  Tr.;  —  l)  D  CID  13...,  VP1;  —  m)  ipsi,  B4,  Tr.;  ipsius,  VP2;  —  n)  végéta,  B4,  VP1,  VP2,  Tr.;  —  o)  56, 
VP1;  —  p)  Fistus,  VP2;  —  q)  Divionem,  Tr.;  om.  A2,  VP1;  —  r)  fraterma,  VP2;  fr.,  Tr.;  —  s)  pietate,  VP2;  —  t) 
hoc posuit,  VP2. 


JEAN   MORIN 


Épitaphe  de  marbre  sur  le  pilier  de  la  paroisse  où  est  l'épitaphe  de  François 
Fyot. 

2   208.    —    P.M.S.  a    JOANNI    MORIN  4,    CONJUGI    INCOMPARABILI,    CIVI    OPTIMO,   JUDICI    INTE- 
GERRIMO,    CUI  b    NATALES,    PATRITIATUM,    MERITA,    PRAETURAM    DlVIONENSEM  c    FATA    IN    ORBIS 


1.  François  Fyot  était  fils  de  Zacharie,  trésorier 
des  mortes-payes  en  Bourgogne,  puis  procureur 
du  Roi  au  bailliage  de  Dijon  (1506-1555).  Il 
mourut  avant  qu'aient  été  enregistrées  les  lettres 
de  noblesse  qui  lui  avaient  été  accordées  en 
juillet  1594,  dans  lesquelles  il  est  qualifié 
«  homme  d'armes  de  la  compagnie  du  sieur  de 
Vaugrenant  »  (un  des  plus  ardents  partisans 
d'Henri  IV  en  Bourgogne)  [BOI>  de  Juigné, 
Fatras  généalogiques,  t.  VII,  Bibl.  de  Dijon, 
ms.  1  449,  fol.  282  v0].  Nous  devons  ces  rensei- 
gnements et  ceux  des  notes  suivantes  à  une 
obligeante  communication  de  notre  confrère 
M.  Pierre  Gras,  conservateur  en  chef  de  la 
Bibliothèque  municipale  de  Dijon. 

2.  Arbois,  ferme,  Côte  d'Or,  arr.  et  cant.  de 


Châtillon-sur-Seine,  comm.  de  Buncey.  Une 
des  branches  de  la  famille  Fyot  était  dite  «  d' Ar- 
bois ». 

3.  Jean  Fyot,  seigneur  d' Arbois,  conseiller 
au  Parlement  de  Dijon,  fut  anobli  en  mars  1596. 

4.  Jean  III  Morin,  lieutenant  général  au  bail- 
liage de  Dijon  en  1579  par  résignation  de  son 
père  Jean  II.  Il  avait  épousé,  en  1582,  Marie 
Bourgeois,  fille  de  Claude,  conseiller  au  Parle- 
ment de  Dijon  (D'Arbaumont,  Armoriai  de  la 
Chambre  des  Comptes  de  Dijon,  1881,  p.  165, 
qui  ignore  le  lieu  et  la  date  de  la  mort  de  ce 
personnage).  Jean  IV  Morin,  fils  de  Jean  III, 
avait  épousé  Anne  Fyot,  cousine  germaine  de 
François,  ce  qui  explique  le  voisinage  de  la  sépul- 
ture précédente  et  de  celle-ci. 


172 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


TOTIUS  URBE  d  CLEMENTISSIMA  e,  UBI  f  PRO  ASCLEPIO  TRAGUM  9   INVENIT  SUPINUM  *   AC  TRISTE 
ANACLINTERRIUM  ',    CONFLUERUNT  1,    OPTIME    MORIENTI    ET    MERENTI    POSUIT    OBSEQUENTISSIMA 

uxor  Maria  Bourgeois  *  in  luctus  angore  ac  substillo  l  perpetuo  permansura.  Obiit 
16°  die  novembris  anno  M.DCI  m  a. 

Armes.  D'argent  à  trois  mûres  au  naturel  posées  2  et  1. 

Mss  A2,  p.  389;  —  B4,  p.  386-387;  —  F1,  p.  30-31  ;  —  F3,  p.  2;  —  VP1,  fol.  42;  —  VP2,  p.  694-695. 

a)  om.  F1,  F3,  VP1  ;  —  b)  qui,  B4,  VP2  ;  —  c)  divisionem,  VP1  ;  —  d)  urbe  totius  orbis,  F1  ;  —  e)  cluentissima, 
F1,  F3;  aluentiss.,  VP1;  — /)  cubi,  F1,  F3;  —  g)  uragum,  A2,  B4,  F1,  F3,  VP2;  —  h)  suprenum,  F1  ;  sapinum,  VP2;  — 
ï)  anaclincterium,  F3;  —  ;')  contulerunt,  B4,  F1,  F3,  VP1;  —  k)  Bourgeois,  F1,  F3,  VP1;  —  /)  subtilio,  A2,  B4,  F3; 
sub  telo,  VP2;  —  m)  obiit  anno  Domini  1601,  F1;  obit...  MDCI  om.  VP1. 


VINCENT   GELEE    +    NICOLE    LE    PREVOST 

Epitaphe  de  pierre  carrée  posée  à  un  des  piliers  de  la  chapelle  de  la  paroisse. 

2  209.  —  Les  marguilliers  de  L'œuvre  et  fabrique  de  céans  sont  tenuz  à  perpétuité 
faire  dire  un  sermon  durant  demie  heure  entre  l'offertoire  et  la  preface  de  la  messe 
de  cinq  heures  qui  se  dict  à  chacun  dimanche  en  ceste  eglise,  excepté  pasques  et  pente- 
costhe,  en  fin  duquel  sermon  les  assistans  doivent  estre  exhortez  de  dire  pater 

NOSTER,  AVE  MARIA  OU  DE  PROFUND1S  POUR  LES  AMES  DES  FONDATEURS.  Et  OULTRE,  EN  UN 
JOUR  DE  LA  SEPMAINE  DE  CHACUNE  DES  QUATRE  FESTES  ANNUELLES,  FAIRE  DIRE  POUR  LESDICTES 
AMES  UNE  MESSE  DE  REQUIEM  SUIVANT  L'INTENTION  DU  DEFFUNCT  MAISTRE  VlNCENT  GELÉE  2, 
VIVANT   CONSEILLER   DU   ROY   ET   CORRECTEUR   EN    SA   CHAMBRE   DES   COMPTES,   ET   DAMOISELLE 


1.  L'auteur  du  ms.  F1,  p.  30-31,  Jean  Mégret, 
met  en  note  cette  appréciation  :  «  Cette  epitaphe 
m'a  paru  si  extraordinaire,  soit  pour  sa  construc- 
tion, soit  pour  les  termes  peu  usités  qui  la  com- 
posent, que  je  donne  aux  plus  sçavans  que  moy  à 
l'expliquer,  que  je  l'ay  bien  voulu  icy  insérer  et  à 
cause  de  ce  mot  choisy  d'obsequintissima  uxor, 
que  je  ne  l'ay  leu  en  plus  de  cinq  cens  epitaphes 
que  j'ay  parcourues  qu'en  cet  endroit  et  en  un 
autre  comme  il  se  verra  en  l'année  1670,  et  comme 
ces  deux  femmes  ont  esté  rares  et  presque  uniques 
en  ce  siècle,  je  laisse  à  juger  au  lecteur  sy  je  les  ay 
deùes  obmettre  ». 

2.  Vincent  Gelée,  fils  de  Pierre,  procureur  à  la 
Chambre  des  Comptes,  et  de  Claude  Voisin 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  306,  doss.  29  426, 
p.  43),  a  été  reçu,  le  2  mai  1567,  conseiller  secré- 
taire du  Roi,  maison  et  couronne  de  France 
en  remplacement  de  Jean  de  Serres;  il  a  résigné 
le  26  janvier  1568,  étant  contrôleur  général  de 
l'Artillerie,  en  faveur  de  Germain  du  Jardin 
(Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  138-139).  Il  occupe 
encore  cette  fonction  dans  l'Artillerie  lorsqu'il 
est  reçu  auditeur  des  Comptes,  le  13  février  1573; 


dans  une  quittance  du  15  janvier  1575,  il  se  qua- 
lifie auditeur  en  la  Chambre  des  Comptes,  mais 
ni  dans  cette  pièce,  ni  dans  plusieurs  autres  qui 
lui  sont  postérieures,  on  ne  retrouve  plus  son 
titre  de  contrôleur  de  l'Artillerie;  il  devient  cor- 
recteur à  la  Chambre  des  Comptes  le  20  février 
1588  et  le  reste  jusqu'au  9  février  1599  (Cous- 
tant  d'Yanville,  op.  cit.,  p.  675  et  874;  Bibl. 
nat.,  doss.  cité,  p.  7  et  suiv.).  Le  21  février  1599, 
il  se  qualifie  «  conseiller  du  Roi,  auditeur  en  la 
Chambre  des  Comptes  »  dans  le  contrat  de 
mariage  d'Isabelle  Sublet  avec  Charles  Le 
Prévost,  seigneur  de  la  Tour  Saint-CyT  (fils 
d'Augustin,  cité  ci-dessous,  n.  3)  dont  il  est 
l'oncle  paternel  «  à  cause  de  sa  femme  »  (Bibl. 
nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  382,  doss.  53  430,  p.  90). 
Nous  rencontrons  Vincent  Gelée  pour  la  der- 
nière fois  le  14  novembre  1601,  date  d'une  quit- 
tance dans  laquelle  il  se  qualifie  encore  «  conseil- 
ler du  Roi  et  correcteur  en  sa  Chambre  des 
Comptes  »  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  306, 
doss.  29  426,  p.  18).  D'après  une  généalogie  du 
xvne  siècle  (ibid.,  p.  43),  il  serait  mort  sans 
enfant. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


173 


Nicole  Le  Prévost  1,  jadis  sa  femme,  et  ce  moyennant  la  somme  de  mil  livres  tournois 
que  lesdicts  marguilliers  en  ont  receu  comptant,  aux  charges  et  ainsy  qu'il  est  contenu 
es  lettres  de  fondation  passées  par  devant  choguillot  et  tulloue  2,  notaires  au 
Chastelet  de  Paris,  le  premier  jour  de  mars  mil  vic  cinq,  entre  lesdicts  marguilliers 
et  MES  Thomas  Gelée  3,  conseiller  du  Roy,  maistre  ordinaire,  et  Pierre  Hodicq  4, 

AUSSY  CONSEILLER  DU  ROY,  AUDITEUR  EN  LADICTE  CHAMBRE,  ES  NOMS  DECLAREZ  ESDICTES 
LETTRES.    —   REQUIESCANT    IN    PACE. 

Armes.  Gelée  :  d'argent  au  chevron  de  gueules,  chargé  de  trois  besans  d'or  et  accompagné 
de  trois  canettes  d'azur  5. 

Ms.  E3,  fol.  17. 


MARIE    CONTESSE    +   CORNEILLE    ROGER 

Epitaphe  au  bas  de  la  paroisse,  sous  la  grande  fenêtre. 

2  210.  —  Cy  gist  damoyselle  Marie  Contesse  6,  vivante  femme  de  noble  homme  Cor- 
neille Roger,  garde  des  Cabinets  et  vallet  de  chambre  ordinaire  de  la  Royne  7, 


1.  Il  semble  que  Nicole  Le  Prévost  appartenait 
à  une  famille  qui  a  donné  plusieurs  magistrats 
à  la  Chambre  des  Comptes.  Elle  n'est  pas  men- 
tionnée dans  la  généalogie  de  la  famille  Le  Prévost 
qu'a  publiée  Jean  Le  Laboureur  dans  Les 
tombeaux  des  personnes  illustres,  1679,  in-fol., 
p.  321  et  suiv.,  mais  cet  auteur  ne  donne  pas  la 
descendance  de  Nicolas  Le  Prévost,  seigneur  de 
Méry,  et  de  sa  femme  Marie  Aubert,  ménage  dont 
Nicole  pourrait  être  issue. 

2.  Arcb.  nat.,  Min.  centr.,  XXIV,  103. 

3.  D'après  la  généalogie  citée  ci-dessus,  p.  172, 
fin  de  la  n.  2,  Thomas  Gelée  était  le  fils  d'un  frère 
de  Vincent,  Guillaume,  avocat,  bailli  de  Notre- 
Dame  et  lieutenant  criminel.  Devenu  lieutenant 
criminel  à  la  mort  de  son  père,  Thomas  Gelée 
«  se  fait  »  maître  des  Comptes,  «  ce  à  quoi  il  renonce 
vite  pour  vivre  en  particulier  ».  En  fait,  d'après 
Coustant  d'Yanville,  op.  cit.,  p.  520,  il  a  été 
reçu  le  9  juillet  1597  et  il  exerce  jusqu'au  mois 
d'août  1609.  Cependant,  il  se  qualifie  encore 
maître  ordinaire  en  la  Chambre  des  Comptes 
dans  plusieurs  quittances  jusqu'en  1635.  Le 
27  avril  1604,  il  signe  une  quittance  comme  mar- 
guillier  de  l'œuvre  et  fabrique  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  (Bibl.  nat.,  doss.  cité,  p.  19  et  suiv., 
quittances  de  1604  à  1635).  Il  avait  épousé  en 
premières  noces  Charlotte  Le  Prévost,  fille 
d'Augustin,  seigneur  de  Brévannes,  et  de  Mar- 
guerite du  Drac,  décédée  avant  le  18  février  1619 
(date  de  la  première  quittance  donnée  par  lui 
comme  tuteur  des  enfants  nés  de  ce  mariage), 
et,  en  secondes  noces,  Louise  Le  Picard;  il  était 


mort  avant  le  12  avril  1641,  date  d'une  quittance 
donnée  par  celle-ci,  alors  veuve  de  lui  (Bibl.  nat., 
doss.  cité,  p.  23-41). 

4.  Pierre  Hodicq  était  neveu  de  Vincent  Gelée, 
en  tant  que  fils  de  Gilles,  greffier  en  la  prévôté 
de  Meaux,  procureur  en  la  Chambre  des  Comptes, 
et  de  Louise  Gelée,  soeur  de  Vincent  (Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  1527,  doss.  34  811,  p.  28). 
D'autres  pièces  du  même  dossier  attestent  la 
parenté  qui  existait  au  xvie  siècle  entre  les  deux 
familles.  Plusieurs  quittances  de  rentes  données 
par  Pierre  Hodicq  le  qualifient  conseiller  du  Roi, 
auditeur  en  sa  Chambre  des  Comptes,  depuis  le 
28  août  1599,  puis,  à  partir  du  13  janvier  1615 
jusqu'au  1er  octobre  1625,  maître  ordinaire  en 
ladite  Chambre  (ibid.,  p.  27  et  suiv.).  Coustant 
d'Yanville,  op  cit.,  p.  526,  le  cite  seulement 
comme  maître,  reçu  le  27  janvier  1611,  en  exercice 
jusqu'en  1619.  Il  est  mort  avant  le  30  août  1630, 
date  d'une  quittance  donnée  par  sa  veuve 
(ibid.,  p.  48). 

5.  Une  pièce  du  dossier  «  Prévost  »  à  la  Biblio- 
thèque nationale  (Pièces  orig.,  vol.  2378,  doss. 
53  295,  p.  112)  donne  ces  armes  comme  étant 
celles  de  la  famille  Prévost. 

6.  Marie  Contesse,  fille  d'Antoine,  joaillier  et 
bourgeois  de  Paris  (Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus, 
vol.  209,  doss.  5  203,  et  vol.  576,  doss.  15  170, 
p.  6). 

7.  Corneille  Roger  figure  comme  orfèvre 
joaillier  dans  un  état  de  paiement  de  la  Maison 
du  Roi  en  1638  (Griselle,  op.  cit.,   n°  6  069) 


174 


EPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


LAQUELLE  DECEDA  LE  9e  JOUR  DE  JANVIER  1638,  ET  A  LEDIT  SIEUR  ROGER  FAIT  METRE  ET  APPO- 
SER a  CET  EPITAPHE  ET,  POUR  LE  SALUT  DE  LEURS  AMES,  A  FONDÉ  À  PERPÉTUITÉ  EN  L'EGLISE 
DE  CEANS  UNE  MESSE  BASSE  PAR  CHACUN  JOUR,  SELON  ET  AINSY  QU'IL  EST  PLUS  AU  LONG  CONTENU 
ET  DÉCLARÉ  PAR  LE  CONTRACT  DE  LADITE  FONDATION  FAIT  ET  PASSÉ  ENTRE  MESSIEURS  LES 
MARGUILLIERS  ET  LEDIT  SIEUR  ROGER  PAR  DEVANT  CoNTESSE  ET  PLASTRIER  \  NOTAIRES,  LE 
8  DECEMBRE  1638  b,  ET  LEDIT  ROGER  EST  DECEDE  LE  ...  JOUR  DE  [JANVIER]  16[45]  c. 

Armes.  Roger  :  d'azur  au  chevron  d'or 2. 

Contesse  :  d'azur  à  la  fasce  d'or,  accompagnée  en  chef  de  deux  quintefeuilles 
d'argent  3. 

Mss  A2,  p.  390;  —  B\  p.  397-398;  —  VP2,  p.  697;  —  Troche,  fol.  279. 

a)  poser,  Tr.;  —  b)  1688,  VP2;  —  c)  jour...  1645  om.  A2;  mil  six,  B4,  VP2;  mil  six  cent  et,  Tr. 


PIERRE    NABERAT   +    MICHELE    COQUERELLE 

Petite  tombe  au  bas  de  la  paroisse  4. 

2  211.  —  Cy  gist  noble  homme  Maistre  Pierre  Naberat  5,  vivant  greffier  en  a  la 
Cour  des  Monnoyes,  qui  deceda  le  4e  jour  de  juing  1603. 

Et  dame  Michelle  de  Cocquerelle,  son  espouze,  auparavant  vefve  de  feu  noble 
homme  Maistre  André  Hac  6,  aussy  greffier  en  ladite  Cour,  laquelle  deceda  l'an 
mil  six  b  ...  le  xie  jour  de  novembre. 


et,  en  1644,  étant  valet  d'Anne  d'Autriche  et 
«  ayant  la  charge  des  Cabinets  »,  il  est  «  mis 
hors  »  (Id.,  ibid.,  n°  4  634).  On  conserve  à  la 
Bibliothèque  nationale,  sous  la  cote  ms.  fr.  11  181, 
un  recueil  de  quittances  et  états  relatifs  aux  achats 
de  diamants  ou  bijoux  faits  par  Marie  de  Médicis 
aux  orfèvres  Corneille  Roger  et  François  Dujar- 
dins.  Corneille  Roger  fut  pourvu  le  19  décembre 
1643  d'un  des  quarante-six  offices  de  secrétaires 
du  Roi  créés  par  édit  d'octobre  1641  (Tessereau, 
op.  cit.,  t.  I,  p.  403).  Nous  ignorons  le  jour  exact 
de  sa  mort,  mais  nous  savons  qu'il  a  été  inhumé 
à  Saint-Germain  l'Auxerrois  le  11  janvier  1645 
(Bibl.  nat.,  dossiers  bleus,  vol.  576,  doss.  15  170, 
p.  6). 

1.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Claude  Plastrier 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  LVI). 

2.  Le  ms.  de  l'Institut,  p.  1310,  donne 
comme  armes  à  la  famille  Roger  :  d'azur  à 
trois  chevrons  d'or;  ou  d'argent  à  trois  mou- 
chetures d'hermines  et  au  chef  d'azur  surmonté 
de  trois  couronnes  d'or. 

3.  Les  Dossiers  bleus  de  la  Bibliothèque 
nationale  cités  ci-dessus,  vol.  576,  doss.  15  170, 


p.  6,  donnent  comme  armes  à  la  famille  Contesse  : 
d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  en  chef  de 
deux  étoiles  d'or  et  en  pointe  d'un  croissant 
d'argent. 

4.  Troche  (fol.  271  v°)  localise  cette  tombe  un 
peu  différemment  :  «  devant  l'autel  de  la  pa- 
roisse ». 

5.  Pierre  Naberat  avait  été  reçu  greffier  de  la 
cour  des  Monnaies  le  21  mai  1596,  succédant  à 
André  Hac;  il  avait  résigné  en  faveur  de  François 
Hac  (Constans,  op.  cit.,  pages  préliminaires). 
On  remarque  la  présence  simultanée  à  Cormeilles- 
en-Parisis  (Val-d'Oise,  arr.  de  Pontoise,  ch.-I. 
de  cant.),  en  1622  et  en  1623,  de  M.  Hac,  trésorier 
des  Menus  Plaisirs  du  Roi,  et  de  Laurent  Naberat, 
secrétaire  de  la  Reine  et  de  M.  de  Bassompierre, 
colonel  des  Suisses  (J.  Levron,  op.  cit.,  p.  51); 
ce  trésorier  des  Menus  Plaisirs  est  François  Hac, 
sieur  de  Romainville,  décédé  le  10  septembre 
1624,  inhumé  à  Saint-Eustache  (Registres  du 
Bureau...,  t.  XVIII,  p.  267,  n.  4;  Épitaphier..., 
t.  IV,  p.  226). 

6.  André  Hac  a  été  reçu  greffier  le  27  octobre 
1594,  ayant  acheté  du  Roi  le  greffe  (Constans, 
ibid.). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  175 

Armes.  Naberat  :  de  gueules  à  la  fasce  d'or  chargée  de  trois  étoiles  d'azur  accompagnée 
en  chef  de  trois  croissants  d'argent  et  d'un  léopard  en  pointe. 

Coquerelle  :  d'argent  au  chevron  d'azur  accompagné  de  trois  quintefeuilles  de 
gueules  à  la  tige  de  sinople. 

Mss  A2,  p.  390;  —  B4,  p.  396;  —  VP2,  p.  696;  —  Troche,  fol.  271  v°. 
a)  de,  Tr;  —  b)  six  om.  B4,  Tr.  ;  mil  six  om.  VP2. 


COLLATÉRAL   DE    LA    NEF.   —   CÔTÉ    DROIT 
CHAPELLE    SAINT-JACQUES   ET   DES   CINQ    SAINTS 

Les  registres  capitulaires  1  attestent  qu'en  1483  deux  chapellenies  étaient  fon- 
dées dans  cette  chapelle  à  l'autel  des  Cinq  Saints.  Nous  ignorons  à  quels  saints 
était  alors  vouée  la  chapelle  elle-même.  A  partir  de  1576,  les  registres  mentionnent 
ces  deux  chapellenies  comme  s'exerçant  à  l'autel  Saint-Jacques  2.  Dans  l'inter- 
valle, la  chapelle  elle-même  est  dite  tantôt  de  Saint-Jacques,  tantôt  des  Cinq 
Saints,  tantôt  de  Saint-Jacques  et  des  Cinq  Saints.  Le  3  octobre  1508,  le  chapitre 
autorise  Millet  Malis,  Antoine  Duchesne,  Jacques  Ferré  et  Robert  Fourré  à  bénir 
ou  faire  bénir  une  chapelle  «  sitam  in  dicta  ecclesia,  videlicet  secundam  in  introitu 
et  aparté  dextra  ipsius  ecclesie,  et  hoc  in  honorera  Béate  Marie  Virginis,  quinque 
Sanctorum  et  Sanctarum  Dei  »  3.  On  remarquera  que  l'indication  concernant 
l'emplacement  de  la  chapelle  (secunda  in  introitu)  n'est  acceptable  que  si  l'on 
compte  non  à  partir  du  portail  ouest,  mais  à  partir  de  celui  du  transept  sud. 

Le  10  mars  1513,  la  fabrique  concède  cette  chapelle,  alors  dite  «  chapelle  à 
droite  du  grand  autel  paroissial,  fondée  en  l'honneur  de  saint  Jacques  et  des 
Cinq  Saints  »  à  plusieurs  personnes  désignées  comme  des  descendants  en  ligne 
directe  de  Jean  Auger,  écuyer,  trésorier  de  France,  savoir  :  Jean  Auger,  écuyer, 
seigneur  de  Villecresnes  4,  fils  de  feu  Pierre;  Jean  de  Croquesel,  receveur  de 
Bretagne,  et  Anne-Marie  Auger  5,  sa  femme,  sœur  de  Jean  ;  Antoine  de  Grand- 
Rue,  seigneur  d'Arnouville-lés-Mantes  6,  fils  des  feus  Pierre  de  Grand-Rue  et 


1.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  310;  LL  399,  fol.         11  mars  1503  et  29  juillet  1518  (Léon  Mirot, 
149.  _  Troche,  fol.  272.  op.  cit.,  n°s  2  039  et  2  040). 

2.  Arch.    nat.,    LL  406,    fol.    167    et   290   v°;  5.  D'après   un  hommage  du  16  juillet  1518 
LL  411,  fol.  83.                                                                   (Id.,  ibid.,  n°  1  278),  le  mari  d'Anne-Marie  (alors 

3    Th'fi     I  T  4.00    f  1    QO  décédé)    se    serait    prénommé    Jacques,   et  non 

Jean. 


4.  Villecresnes,     Val-de-Marne,    arr.    d'Evry, 

cant.  de  Boissy-Saint-Léger.  —  Jean  Auger  rend 

,  ,  ,  ...  Montmorency,  cant.   de  Lronesse. 

hommage  pour  des  terres  de  cette  seigneurie  les  " 


6.  Arnouville-lés-Mantes,    Val-d'Oise,    arr.    de 


176 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


Fleurdelys  Auger  *;  Jean  de  Saint-Benoit,  seigneur  de  Reveillon-en-Brie  2; 
Jean  Teste,  seigneur  de  Coupvray,  receveur  ordinaire  de  Paris  3;  Simon  Teste, 
clerc  et  auditeur  ordinaire  du  Roi  en  la  Chambre  des  Comptes  4;  Germain  Teste  5. 
L'ancêtre,  le  trésorier  de  France  Jean  Auger,  était  déjà  inhumé  dans  cette  cha- 
pelle. Les  bénéficiaires  de  cette  concession  s'y  «  retirent  d'ordinaire...  pour  ouïr 
l'office  divin  ».  Rs  ont  fait  des  dons  à  la  fabrique.  Rs  pourront  continuer  d'assister 
à  l'office  dans  la  chapelle  et  la  clore  d'une  menuiserie  semblable  à  celle  de  la  cha- 
pelle des  Trépassés.  En  retour,  ils  devront  entretenir  la  couverture  à  leurs  dépens, 
et  si,  dans  l'avenir,  l'agrandissement  de  l'église  est  parachevé  «  selon  les  actendans 
qui  y  sont  posez  »,  les  preneurs  et  leurs  descendants  seront  tenus  «  de  reedifier 
et  remettre  ladite  chapelle  dans  le  mesme  estât  que  les  autres  chapelles  qui  seront 
élevées  du  costé  droit,  et  ce  à  leurs  frais  ».  Rs  pourront  la  décorer  à  leur  gré  et  y 
transférer    leur    sépulture    familiale  6. 

Le  30  décembre  1513,  le  chapitre  confirme  cette  concession,  en  formulant 
toutefois  quelques  additions  ou  réserves  complémentaires.  Les  bénéficiaires 
pourront  placer  dans  la  chapelle  telles  images  de  saints  qu'ils  voudront,  en  lais- 
sant subsister  celles  qui  y  sont  déjà;  ils  pourront  y  faire  apposer  leurs  armes  et 
celles  de  leurs  prédécesseurs,  «  salvo  jure  nostro  circa  hec  solita  »;  ils  devront 
solliciter  l'autorisation  du  chapitre  pour  chaque  inhumation  nouvelle;  les  chape- 
lains ayant  à  y  acquitter  les  messes  de  fondation  auront  chacun  une  clef  de  la 
chapelle,  de  même  que  le  procureur  du  chapitre;  enfin,  le  chapitre  affirme  que 
cette  concession  ne  pourra  jamais  ni  d'aucune  manière  lui  porter  préjudice  «  in 
quantum  matricularii  dicte  nostre  ecclesie  sic  inter  alia  tenentur  ad  intertena- 
mentum  et  manutentionem  predicte  materialis  ecclesie  »  7. 


1.  Fleurdelys  Auger  était  veuve  quand,  le 
31  mars  1478,  elle  rendit  hommage  en  son  nom 
et  en  celui  de  ses  enfants  pour  un  hôtel  à  Toussus- 
le-Noble  (Yvelines,  arr.  et  cant.  de  Palaiseau), 
comme  héritière  de  Jean  Auger,  son  père  (Léon 
Mirot,  op.  cit.,  n°  2  190;  voir  aussi  le  n°  1  915). 

2.  Réveillon-en-Brie,  Seine-et-Marne,  arr.  de 
Coulommiers,  cant.  de  la  Ferté-Gaucher.  — 
Jean  de  Saint-Benoît  était  le  fils  aîné  de  Denise 
Auger,  dame  de  Réveillon-en-Brie,  et  de  Simon 
de  Saint-Benoît,  seigneur  dudit  lieu  (Léon  Mirot, 
op.  cit.,  n°  2  870). 

3.  Coupvray,  Seine-et-Marne,  arr.  de  Meaux, 
cant.  de  Lagny.  —  Né  le  6  avril  1481,  Jean  Teste, 
fils  de  Jacques  et  de  Jacqueline  Amer,  était  le 
petit-fils  de  Pierre  Amer,  correcteur  à  la  Chambre 
des  Comptes,  et  de  Catherine  Auger.  Il  fut  audi- 
teur à  la  même  Chambre,  conseiller  de  la  Ville 
en  1502,  receveur  et  voyer  de  la  prévôté  de  Paris 
en  1503,  conseiller  maître  à  la  Chambre  des 
Comptes  en  1522,  office  qu'il  résigna  en  1537  en 
faveur  de  son  fils  Jean  (Françoise  Lehoux, 
Le  livre  de  Simon  Teste...,  dans  le  Bulletin 
historique  et  philologique  du  Comité  des  Travaux 
historiques...,  années  1940-1941,  p.  141-143). 
Ce  dernier,  Jean  Teste  le  jeune,  «  conseiller  du 
Roi  et  maître  ordinaire  de  ses  Comptes  »,  mourut 


peu  avant  le  9  novembre  1546,  jour  où  le  chapitre 
autorisait  son  inhumation  dans  l'église  (Arch. 
nat.,  LL402,  fol.  94;  voir  Fr.  Lehoux,  op.  cit., 
p.  144). 

4.  Frère  de  Jean,  Simon  Teste  était  né  le  12  mai 
1482.  Nommé  auditeur  à  la  Chambre  des  Comptes 
le  11  février  1507,  il  avait  épousé,  le  3  mai  sui- 
vant, Madeleine  Boulliard,  fille  de  feu  Jean 
Boulhard,  avocat  du  Roi  à  la  même  Chambre,  et 
de  Marguerite  Aguenin  (Fr.  Lehoux,  op.  cit., 
p.  144-150). 

5.  Frère  des  deux  précédents,  Germain  était 
né  le  24  novembre  1483.  Auditeur  à  la  Chambre 
des  Comptes  le  10  janvier  1515,  il  avait  épousé 
Jeanne  Hesselin  avant  1521  et  était  devenu  en  1522 
receveur  ordinaire  et  voyer  de  la  prévôté  et 
vicomte  de  Paris.  Condamné  pour  malversations, 
il  avait  été  incarcéré  à  la  «  Consciergerie  du 
Palays  royal  »  puis  au  Châtelet,  où  il  était  encore 
en  1541  lorsqu'il  fit  une  donation  à  l'un  de  ses 
neveux  Jacques,  alors  étudiant  à  l'Université  de 
Paris  (Fr.  Lehoux,  op.  cit.,  p.  142  et  151-153). 

6.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  LIV. 

7.  Ibid.,  LL  400,  fol.  164  v°. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


177 


La  dernière  inhumation  d'un  membre  de  la  famille  Auger  dont  nous  ayons 
connaissance  est  celle,  en  juin  1547,  de  la  veuve  de  feu  Adrien  Auger,  receveur 
de  Bretagne,  paroissienne  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  inhumation  sollicitée 
par  son  frère,  Antoine  Lemoyne  1. 

Le  1er  novembre  1648,  le  chapitre  accorde  à  Nicolas  Le  Clerc  de  Lesseville,  maître 
des  Comptes,  et  à  Catherine  Le  Boulanger,  sa  femme,  le  droit  d'avoir  un  banc 
dans  la  chapelle  Saint-Jacques,  près  de  l'autel  de  la  paroisse  2.  En  1657,  ce  banc 
appartenait  à  leur  fils,  l'abbé  Eustache  de  Lesseville,  conseiller  au  Parlement,  qui 
avait  payé  les  droits  de  mutation  3.  La  concession  du  banc  ne  comportait  pas, 
semble-t-il,  la  possession  de  la  chapelle. 

Les  murs  qui  séparaient  cette  chapelle  de  la  précédente  et  de  la  suivante  (cha- 
pelle des  Trépassés)  ont  été  supprimés  lorsque  toutes  les  chapelles  du  côté  sud  de 
l'église  furent  réunies  en  une  seule,  lors  des  restaurations  qui  suivirent  le  sac  de 
1831. 


JEAN   DE    KRASSOWSKI 


Petite  épitaphe  de  pierre  auprès  de  la  chapelle  de  la  paroisse. 

2  212.  —  Cy  devant  gist  noble  homme  Jean  de  Corsosqui  °  4,  dit  Domine,  gentil- 
homme POLONOIS  b,  PORTEMANTEAU  ORDINAIRE  DU  ROI  ET  DES  ROIS  DEFFUNTS,  LEQUEL  DECEDA 
LE  XIe  JOUR  DE  JUILLET  1599.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  SON  AME. 


1.  Arch.  nat.,  LL  402,  fol.  208  v°. 

2.  Ibid.,  LL731,  fol.  123.  —  Nicolas  II  Le 
Clerc  de  Lesseville  était  fils  de  Nicolas  Ier, 
maître  tanneur  et  marchand  de  bestiaux  à  Meulan, 
qui  devint  secrétaire  du  Roi,  fut  anobli  par 
Henri  IV  et  acquit  la  seigneurie  de  Lesseville 
(Val-d'Oise,  arr.  de  Mantes,  cant.  de  Magny-en- 
Vexin,  comm.  d'Aincourt)  ;  il  mourut  en  sep- 
tembre 1590.  Voir  sur  lui  Tallemant  des 
Réaux,  Les  Historiettes,  t.  I,  1854,  p.  397,  et 
Edm.  Bories,  Histoire  du  canton  de  Meulan 
p.  214  et  256. 

Nicolas  II,  secrétaire  du  Roi,  conseiller  d'Etat, 
auditeur  des  Comptes  en  1598,  fut  reçu  maître 
le  13  août  1602  et  resta  en  exercice  jusqu'à  sa 
mort,  le  13  février  1657.  H  fut  inhumé  aux 
Grands  Augustins  (Coustant  d'Yanville,  op. 
cit.,  p.  522),  dans  la  chapelle  Sainte-Monique, 
concédée  le  27  janvier  1653  à  Joseph  Le  Clerc 
de  Lesseville,  conseiller  au  Parlement,  son  oncle 
(Épitaphier...,  t.  I,  p.  212).  Il  avait  acquis  en 
1601,  par  échange  avec  Jacqueline  d'O,  femme 
de  Jacques  de  Charon,  la  seigneurie  d'Evecque- 
mont  (Yvelines,  arr.  de  Mantes,  cant.  de  Meulan) 
(Bories,  op.  cit.,  p.  360).  Il  était  également 
seigneur    de    Thun    (Yvelines,    arr.  de  Mantes, 


cant.  et  comm.  de  Meulan).  Sa  femme, 
Catherine  Le  Boulenger,  était  la  sœur  du  Prési- 
dent au  Parlement  qui  avait  été  Prévôt  des 
Marchands   (Moréri,    op.   cit.,   t.    VI,   p.    269). 

3.  Arch.  nat.,  LL  731,  fol.  123.  —  Troisième 
fils  du  précédent,  Eustache  Le  Clerc  de  Lesse- 
ville, docteur  en  Sorbonne,  avait  été  élu  recteur 
de  l'Université  de  Paris  alors  qu'il  n'avait  pas 
encore  vingt  ans;  il  fut  aumônier  de  Louis  XIII 
en  1637,  conseiller  au  Parlement,  abbé  de  Saint- 
Crépin  de  Soissons,  curé  de  Saint-Gervais  à  Paris 
en  décembre  1651,  évèque  de  Coutances  en  1658. 
Il  mourut  le  4  décembre  1665  à  Paris  et  fut 
enterré  aux  Grands  Augustins  (Gri  selle,  op. 
cit.,  nos  49  et  4  873;  Moréri,  op.  cit.,  t.  VI, 
p.  268-269;  Chan.  Brochard,  op.  cit.,  p.  141). 

4.  Le  véritable  nom  nous  est  révélé  par  les 
éditeurs  des  Lettres  de  Catherine  de  Médicis, 
Hector  de  la  Ferrière  et  Baguenault  de 
Puchesse  (t.  IV,  p.  cxxv  et  218,  n.  1;  t.  X, 
p.  313  et  n.  1)  :  il  s'agit  de  Jean  Krakowski  ou 
Krassowski,  dit  Domine  ou  Domini,  nain  polo- 
nais, porte-manteau  du  roi.  Le  13  avril  1569, 
Charles  IX  lui  fit  don  de  75  1.  t.  en  testons  à  12  s. 
par.  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  928,  doss.  20475, 
p.  2). 


12 


178  EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

Armes.   Un  navire  et  en  chef  un  lion  c. 

Mss  A2,  p.  391;  —  B4,  p.  398;  —  VP2,  p.  697;  —  Troche,  fol.  279. 

o)  Corsos,  Tr.  ;  —  b)  poulonois,  B4  ;  —  c)  donné  sous  cette  forme  par  A2  et  B4. 


COLLATÉRAL   DE    LA    NEF.   —   CÔTÉ   DROIT 
CHAPELLE    DES   TRÉPASSÉS,    PLIS   DE    SAINT-LAURENT 

Cette  chapelle  est  citée  dès  1513  sous  le  vocable  des  Trépassés  :  une  confrérie 
dite  des  Trépassés,  qui  prenait  soin  d'ensevelir  les  morts  et  faisait  célébrer  des 
messes  pour  le  repos  de  leurs  âmes,  y  avait,  en  effet,  son  siège.  La  chapelle  fut 
achevée  au  XVIIe  siècle,  comme  nous  l'apprend  cette  ancienne  inscription  dont 
les  deux  derniers  chiffres  ne  nous  sont  malheureusement  pas  connus  :  «  Ceste 
chapele  fust  rétablie  du  temps  de  Henry  Blondel,  maistre  de  la  confrairie  des 
Trespassez,  16..  1.  »  De  1556  à  1720,  elle  fut  le  siège  de  la  confrérie  de  Saint- 
Laurent,  d'où  la  dénomination  qui  lui  est  le  plus  souvent  donnée  2.  La  confrérie 
des  Trépassés  avait-elle  cessé  d'exister  ou  ses  ressources  étaient-elles  insuffisantes 
pour  assurer  l'entretien  de  la  chapelle?  L'appel  adressé  en  vers  aux  fidèles  en 
général  3  —  et  qui  ne  semble  pas  antérieur  au  xvne  siècle  —  n'est  pas  assez  expli- 
cite pour  nous  permettre  de  répondre  à  cette  question  :  les  «  bonnes  gens  »  aux 
frais  desquels  la  chapelle  a  été  édifiée  et  est  entretenue  ne  semblent  pas  corres- 
pondre à  une  confrérie  organisée  et  s'administrant  elle-même. 

A  cet  appel  en  faveur  des  trépassés  semble  bien  correspondre  la  présence  d'une 
statue  de  la  Vierge,  tenant  sur  ses  genoux  l'Enfant-Jésus,  statue  aujourd'hui 
disparue,  mais  qui  portait  sur  son  socle  cette  inscription  :  «  S.  mater  Domini, 
mémento  mei  4.  »  C'est  le  type  bien  connu  de  la  «  Vierge  à  la  supplique  »,  qui  est, 
d'ordinaire,  complété  par  la  réponse  encourageante  de  l'Enfant,  inscrite  sur  une 
banderole  :  «  Fiat  5.  » 

Le  17  novembre  1621,  les  marguilliers  autorisent  Anne  de  Beauharnais,  veuve 
de  Paul  Phelypeaux,  demeurant  en  sa  maison,  rue  Saint-Thomas-du-Louvre, 
à  faire  construire  à  ses  frais,  dans  la  chapelle  des  Trépassés,  une  «  cave  »  pour 


1.  En  1839,  on  a  découvert  derrière  les  boise-  3.  Voir  le  texte  ci-dessous,  n°  2  214. 
ries   de    cette  chapelle  une  peinture  datant  des  .    Trophf   fol    273  v° 
premières  années  du  xvie  siècle  et  représentant 

la  résurrection  des  morts  (Guilhermy,  Inscrip-  5.  Voir  notamment  trois  manuscrits  du  XVe  siè- 

tions  du  diocèse  de  Paris,  t.  I,  p.  160).   Cette  cle   qui  ont  figuré  en  1955  à  l'exposition  de  la 

peinture  a  disparu  depuis  lors.  Bibliothèque  nationale,  Les  manuscrits  à  pein- 

_    _                ..    „__  tures  en  France  du  XIIIe  au  XVIe  siècle,  nos  185, 

2.  Troche,  fol.  275.  186  et  23?  du  catal        . 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


179 


y  enterrer  les  corps  de  son  mari,  de  leurs  enfants  «  et  autres  que  bon  leur  sem- 
blera ».  Ils  lui  permettent  aussi  de  faire  clôturer  la  chapelle  1.  Le  5  septembre  1696, 
ils  autorisent  Louis  Phelypeaux,  Contrôleur  général  des  finances,  et  Jean  Phely- 
peaux,  conseiller  d'Etat,  intendant  de  la  généralité  de  Paris,  à  ouvrir  en  dehors 
de  la  chapelle  un  accès  permettant  de  descendre  dans  cette  «  cave  »,  où  sera  main- 
tenue la  sépulture  de  leur  famille,  bien  que  celle-ci  ait  quitté  la  paroisse,  l'hôtel 
de  leur  aïeul  ayant  été  vendu  au  roi.  La  même  délibération  nous  apprend  qu'Anne 
de  Pontchartrain  avait  remplacé  les  vitres  de  la  chapelle  par  d'autres  aux  armes 
de  la  famille  et  y  avait  placé  des  épitaphes  2. 

Outre  les  personnages  dont  les  épitaphes  sont  publiées  ici  sous  les  n0R  2  213 
et  2  215  à  2  219,  trois  autres  membres  de  la  même  famille  ont  été  inhumés  dans 
cette  chapelle  3    : 

Marie  de  Maupeou,  femme  du  Chancelier  Louis  de  Pontchartrain,  morte  le 
12   avril    1714; 

Louis  II  Phelypeaux,  comte  de  Pontchartrain,  Chancelier  de  France,  mort 
le  22  décembre  1727; 

Jean-Frédéric  Phelypeaux,  comte  de  Maurepas,  ministre  de  la  Maison  du  Roi 
et  de  la  Marine,  mort  en  1781. 


FRANÇOIS   DAIGNET 

Epitaphe  de  marbre,  sous  le  collatéral  de  la  paroisse,  près  de  la  chapelle  des 
Trépassés. 

2  213.  —  D.O.M.S.  —  Francisco  Daigneta,  Bituricensi  a,  régi  b  a  c  cubiculis,  et  Gas- 

PARI   SCHOMBERGI  4,   COMITIS   NANTUELANI  d  5,   REI   DOMESTICAE  PRAEFECTO,  VIRO  e    PIO,   INTE- 


1.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  14*;  LL  731,  fol.  128. 
Le  surlendemain,  le  chapitre  autorise  les  mar- 
guilliers  à  faire  transporter  au  cimetière  des 
Innocents  la  terre  qui  sera  extraite  pour  la  cons- 
truction de  cette  «  cave  »  (ibid.,  LL  411,  fol.  144 
v°). 

2.  Ibid.,  L  646,  n°  14*;  LL  731,  fol.  128. 

3.  PlGANIOL    DE    LA     FORCE,      op.    cit.,     t.     II, 

p.  212;  Troche,  fol.  277. 

4.  Gaspard  de  Schomberg,  issu  d'une  ancienne 
famille  allemande  du  margraviat  de  Misnie  (en 
allemand,  Meissen).  Il  avait  été  étudiant  à 
Angers  en  1562.  Il  combattit  dans  les  rangs  des 
protestants,  puis,  attiré  par  Charles  IX,  dans  les 
rangs  catholiques:  colonel  allemand,  il  fut  natu- 


ralisé français  en  1570  et  devint  feld-maréchal 
des  reîtres  du  roi.  Il  mourut  le  17  mars  1599 
(Moréri,  op.  cit.,  t.  IX,  p.  273-274;  Lettres  de 
Catherine  de  Médicis,  passim,  voir  l'index  géné- 
ral, t.  XI).  L'hôtel  Schomberg  était  situé  rue 
Saint-Honoré,  à  l'emplacement  des  actuels  numé- 
ros 121-125;  il  fut  acquis  par  le  chancelier 
Etienne  II  d'Aligre,  qui  le  loua  en  1686  au  Grand 
Conseil  (voir  ci-dessous,  p.  189). 

5.  Nanteuil-le-Haudouin,  Oise,  arr.  de  Senlis, 
ch.-l.  de  cant.  Gaspard  de  Schomberg  rendit 
hommage  le  3  septembre  1578  pour  cette  sei- 
gneurie et  le  8  octobre  1594  pour  diverses  por- 
tions du  comté  de  Nanteuil  au  nom  de  sa  femme 
Jeanne  de  Chastaignier,  par  suite  d'acquisition 
(L.  Mirot,  op.  cit.,  nos  4498  et  4499). 


12. 


180 


EPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


GRO  tt  DOCTO  ET  EXPERIENTI  ?  IN  MEMORIAM  PRAEFECTURAE  ULTRA  h  TRIGINTA  ANNOS  ADMI- 
RABILI  INDEFESSAQUE  *  CURA  ET  FIDE  ADMINISTRATA  ',  POSUIT  k  JoHANNA  '  CaSTANAEA  m  l 
ROCCAPOSEA,  SCHOMBERGI  DEFUNCTI  UXOR.  ObIIT  n  ANNO  SALUTIS  °  1603,  17A  MARTII,  SEP- 
TUAGENO  P    PROXIMIS. 

Armes.  Écartelé  :   aux  1   et  4,  d'azur  Q  à   la  bande  d'or r  chargée  de   trois   étoiles   de 
gueules  s;  aux  2  et  3,  d'argent  à  la  bande  d'azur,  au  lambel  de  gueules. 


Mss  A2,  p.  390;  —  B4,  p.  394;  —  VP1,  fol.  39  v°;  —  VP2,  p.  695-696;  —  Troche,  fol.  279. 

a)  Bituricensis,  B4,  Tr.  ;  — ■  b)  regia,  B4,  Tr.  ;  —  c)  om.  B4,  Tr.  ;  —  d)  Nataelani,  VP2  ;  Natuelanis,  Tr.  ;  —  e)  vero, 
Tr.;  — /)  integro,  pio,  VP1;  —  g)  experientis,  B4,  Tr. ;  —  h)  ulta,  Tr.;  —  i)  inde  sessaque,  B4,  Tr. ;  — j)  adminis- 
tratae,  VP1;  —  k)  add.  VP1;  —  /)  add.  VP1;  —  m)  Castanaeo,  B4,  Tr.;  —  n)  obit,  B4;  —  o)  om.  VP1;  —  p)  sep- 
tuagena,  B4,  VP1,  Tr. ;  septuagenario,  VP2;  —  q)  d'argent,  Institut,  p.  1307;  —  r)  de  gueules,  Institut;  —  s)  d'or, 
Institut. 


Inscription  sur  parchemin  encadrée  dans  un  tableau  représentant  le  purgatoire 
et  placée  sur  la  fenêtre  de  la  chapelle  des  Trépassés. 

2  214.  —  Peuples  devot[s]  quy  par  ycy  passez, 
Considérez  et  ayez  en  mémoire 
La  grand  douleur  des  pauvres  trépassez 
Quy  par  tourmens  très  après  sont  vexez 
Dedans  le  feuz  brullant  de  purgatoire. 

La  sont  purgez,  devant  qu'aller  en  gloire, 
Pour  les  péchez  par  eux  commis  et  faictz; 
Mais  Dieu  leur  peut  pardonner  leur  meffaict 
Et  permectre  qu'Ilz  le  voient  face  à  face  : 
par  a  prierre  pechez  mortelz  efface. 

Les  TREPASSEZ  sont  vers  vous  main  tandant 
Comme  tristes,  pauvres  et  langoureux, 
vûstre  grace  demandans,  atandans, 
Car  la  seront  tant  d'espace  et  tant  D'ans 
Qui  sont  jugez  en  ce  lieu  b  ténébreux 
S'il  ne  vous  plaist  faire  prier  pour  eulx 


1.  Jeanne  de  Chastaignier,  fille  de  Jean,  troi- 
sième du  nom,  seigneur  de  la  Roche-Posay,  et 
de  Claude  de  Mauléon,  avait  épousé  en  premières 
noces  Henri  Clutin,  seigneur  de  Villeparisis 
(Seine-et-Marne,  arr.  de  Meaux,  cant.  de  Claye), 
d'Oissel  (Seine-Maritime,  arr.  de  Rouen,  cant.  de 
Grand-Couronne)  et  de  Saint-Aignan,  lieutenant 
général  en  Ecosse,  ambassadeur  en  Angleterre, 
puis  à  Rome,  mort  le  12  juillet  1566,  veuf  de 
TV.  de  Thouars,  dame  de  Saint-Aignan.  Elle  se 
remaria  avec  Gaspard  de  Schomberg  (Bibl.  nat., 
ms.  fr.  18  660,  fol.  248  v°  et  suiv.;  André  Du 
Chesne,  Hist.  généalogique  de  la  maison  des 
Chasteigners...,    Paris,    1633-1634,    in-fol.).    En 


1586,  assistée  de  son  second  mari,  elle  commanda 
à  Germain  Pilon  un  monument  funéraire  pour 
Henri  Clutin  dans  l'église  de  Nanteuil-le-Hau- 
douin  (Arch.  nat.,  Min.  centr.,  XC,  contrat  signalé 
par  Ernest  Coyecque,  La  documentation  de 
l'histoire  de  l'art  français...,  dans  Bull,  de  la 
Soc.  de  l'histoire  de  l'art  français,  année  1930, 
p.  94-96).  Nous  ignorons  si  ce  monument  a  été 
exécuté;  il  ne  figure  pas  dans  le  catalogue  des 
œuvres  du  grand  artiste  donné  par  Jean  Babelon, 
Germain  Pilon,  Paris,  1927,  in-fol.  Jeanne  de 
Chastaignier  vivait  encore  le  7  avril  1617,  jour 
où  elle  donnait  quittance  d'arrérages  d'une  rente 
(Bibl.  nat.,  nouv.  acq.  fr.  20  240,  p.  194). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  181 

Le  doux  Jésus,  que  D'Iceulx  le  recorde 
En  leur  donnant  pardon,  miséricorde, 
Ce  que  pouvez  faire  licitemant 
Par  prierres  qui  a  ce  les  acorde, 
Messe  donnant  de  peyne  allegemant. 

Considérez  que  vous  est[es]  mortelz 

Et  quand  la  mort  très  âpre  et  furibunde 

ARPPE  c   SUR  VOUS,   VOS   MAISONS   ET  d   HAUTELZ, 
FAULT  DELAISSER  POUR  TOUS  BIENS  N'ENPORTER 

Que  UN  SUAIRE  EN  partant  de  ce  monde. 

Se  richesse  en  vous  superhabonde, 
De  garder  biens  e  N'ayez  aucune  envye 
Le  tamps  durant  que  vous  est[es]  en  vye. 

Des  biens  donnez,  affain  que  soient  absoubz 

LES   TREPASSEZ,    SE   LEURS   AMES   RAVYe[s]  f 

Sont  ?  aux  sainctz  cieulx  et  priront  Dieu  pour  vous. 

Que  vous  servent  richesses  assemblées 
Pour  en  faire  vostre  Dieu  sur  la  terre 
Dont  vos  espritz  et  pensées  sont  troublées? 
Maisons  avez  de  garnisons  comblées 

Et  N'EN  VOULLEZ  h  DONNER  POUR  GLOIRE  AQUERRE. 

aux  trespassez  les  ennemis  font  guerre; 

L'homme  mortel  peut  estre  en  son  vivant 

Leur  combateur,  herault  et  poursuyvant 

Pour,  par  biens  faire,  vers  Dieu  faire  leurs  paix, 

Et  par  messe  chantée  ycy  devant 

Dieu  peut  sauver  trépassiez  à  jamais. 

Imaginez  que  vous  trépasserez, 

Car  au  monde  ne  pouvez  toujours  vivre, 

Et  que  tout  droit  en  Paradis  irez; 

Par  purgatoire  ainsy  qu'eux  passerez  : 

A  tous  humains  ceste  loy  convient  suivre; 

vous  supplyreez  alor  qu'on  vous  delivre; 

Délivrez  ceux  qui  maintenant  vous  prye[nt] 

A  joincte[s]  mains  et  mercy  à  Dieu  crient, 

Sy   VOUS   VOULLEZ    QU'APRÈS    MORT   TEMPORELLE 

On  prie  pour  vous  et  que  messe[s]  se  dient 
Pour  vos  âmes  dedans  ceste  chapelle. 

La  chapelle  que  vous  voyez  portraicte 

Par  vos  moyens  se  peut  entretenir, 

Car  aux  despens  des  bonnes  gens  est  faicte. 

Peu  '  revenu  y  a  et  de  recepte 
Pour  les  messes  qu'on  y  dit  soustenir; 
Il  est  requis  aux  grand[s]  frais  subvenir, 
A  LE  faire  chanté  vous  sucite  L 

QUY  PLUS  DONNE  IL  A  PLUS  DE  MERITE. 

Pensez  y  bien  k,  vous  prye,  seigneurs  et  dames. 

Il  est  heureux  qui  paradis  hérite. 

Bons  sont  les  biens  qui  peuvent  sauver  l  âmes. 

12  a 


182  EPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 

Seconde  inscription,   écrite  en   minuscule  gothique  blanche  sur  fond  noir, 
placée   sous   une   peinture   représentant   la  résurrection   des   corps. 


VOUS,     NOS     ENFANS,     QUY     PAR     YCY     PASSEZ  m, 

Souvienne  vous  que  nous  sommes  trépassez  : 
Priés  pour  nous. 

Tant  n  doucement  nous  vous  avons  traistez, 
Couchez,  levez  et  bien  alimentez  : 
Pensez  à  nous. 

Vous  sera  faict  comme  pour  nous  fereez; 
A    nous    estes    grandement    obligeez  : 
Regardez  nous. 

Pour   nous  ayder  vous  N'en  appauvrireez, 
Mais  le  °  faisant  vous  vous   enrichtreez  : 
Soulagez  nous. 

nos  biens  avez  qui  sont  mal  employez; 
Envers  aucuns  nous  sommes  obligeez  : 
Acquittez  nous. 

Helas,   enfans,   cy  vous   saviez   comme 
Il  nous  est  ycy,  de  nous  auriez  pityé  : 
La,   aydez   nous. 

En   lieu   somme[s]   que  vous   ne  coignoisseez 
Et  es  p  challeurs  que  pensser  ne  pouveez  : 
La,  HATEZ  vous. 

Quand   enver[s]    nous   charitez   vous   ferrez, 
A  tous  le  moins  vous  vous  acquitterez  : 
Confortez  nous. 

Si  ne  faicte[s]  vostre  devoir  enver  nous, 
Le  Créateur  se  vengera  de  nous  [sic]  : 
Aquitez  nous. 

Vous    sçavez    bien    que   vous    n'Eschaperez 
De   telle   mort   et   que   vous   y   vindrez  : 
Amande  vous. 

Nos  os  voyez  trestous  sécher  yci; 
Le   temps    vindra    que   vous    serez   ainsy  : 
Pensez  à  vous. 


Fim«. 


Mss  B4,  p.  390-393;  —  Troche,  fol.  274-275. 

a)  car,  Tr.;  —  b)  ces  lieux,  Tr.;  —  c)  frappe,  Tr.;  —  d)  vos  add.  Tr.;  —  e)  om.  Tr.;  —  /)  et  ravye,  B4;  — 
g)  est,  B4;  —  h)  vouloir,  Tr.;  —  i)  peu  de,  Tr.;  — j)  incite,  Tr.;  —  k)  je  add.  B4;  —  /)  les  add.  B4;  —  m)  passerez, 
B4;  —  n)  tout,  Tr.;  —  o)  ce,  Tr.;  — p)  est,  Tr.;  —  q)  om.  Tr. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


183 


PAUL  PHELYPEAUX  +  ANNE  DE  BEAUHARNAIS 


Grande  épitaphe  de  marbre  dans  la  chapelle  des  Trépassés  1. 


ananas 


c 


21.  —  L'épitaphe  de  Paul  Phelypeaux,  seigneur  de  Ponchartrain  2. 


2  215.  —  Paulus  Phelypeaux  3,  //  natus  Blaesis  a  iv,  //  vir  a  secretis  epistolis,  //  dum 

IN  MUNERE  ASSIDUUS  REGI  //  IN  OBSIDIONE  MoNTALBANENSI  4  ADEST  b,  //  MORBO  TENTATUS  c, 
EO  APUD  CASTRUM  //  SARRACENICUM  d  5  SOLUTUS  EST  21  e  OCTOBRIS  //  ANNI  f  1621,  AETATIS 
QUINQUAGESIMI     SECUNDI  '.    // 


1.  VP2,  p.  709,  dit  :  dans  la  chapelle  de  Saint- 
Laurent. 

2.  Bibl.  nat.,  Estampes,  Topographie  de  la 
France,  Va  223a,  fol.  32,  aquarelle.  —  Cliché 
R.  Lalance. 

3.  Paul  Phelypeaux,  seigneur  de  Pontchartrain 
(Yvelines,  arr.  de  Rambouillet,  cant.  de  Che- 
vreuse,  comm.  de  Jouars-Pontcharlrain),  qua- 
trième fils  de  Louis  Phelypeaux,  seigneur  de  la 
Vrillière   (Loir-et-Cher,    arr.    et    cant.    de    Blois, 


comm.  de  Saint-Lubin  en  Vergonnois).  Sur  cet 
important  personnage,  voir  notamment  Moréri, 
op.  cit.,  t.  VIII,  p.  260-261. 

4.  L'armée  royale  mit  le  siège  le  18  août  1621 
devant  la  ville  protestante  de  Montauban  (ch.-l. 
du  départ,  de  Tarn-et-Garonne),  où  commandait 
le  duc  de  la  Force. 


5.  Castelsarrazin, 
d'arrond. 


Tarn-et-Garonne,       ch.-l. 


184 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


Optimi  conjugis  corpus  Anna  Beauharnois  x  //  huc  transferri  curavit,  amori  *  levé  ( 
solatium,  //  ut,  qui  in  una  domo  per  septemdecim  //  circiter  annos  amantissime  vixerunt,  // 
iidem  cum  natis  communibus,  //  in  unius  1  capsulae  *  angustia,  //  in  aeternum  resurrecturi 
placide  //  quiescant  l. 

Armes.  Pontchartrain  :  écartelé  :  aux  1  et  4,  d'azur  semé  de  quintefeuilles  m  d'or,  au  franc 
quartier  d'hermines;  aux  2  et  3,  d'argent  à  trois  lézardes  n  de  sinople,  à  une 
bordure  engrellée  de  gueules  brochant  sur  tout  Vécu. 

Beauharnais  :  d'argent  à  la  fasce  de  sable  accompagnée  en  chef  de  trois  merlettes 
du  même. 

Mss  A2,  p.  389-390;  —  B4,  p.  388-389;  —  F2,  p.  667;  —  F3,  p.  37;  —  VP1,  foi.  39  v°;  —  VP2,  p.  695  et  709;  — 
Troche,  fol.  276;  —  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  5  528,  fol.  216.  —  Piganiol  de  la  Force,  op.  cit.,  éd.  de  1765, 
t.  II,  p.  210. 

a)  Blessimi,  VP1;  —  6)  om.  VP2  (p.  695);  —  c)  tentatur,  VP1;  ab  add.  VP2  (p.  695);  —  d)  Sarracanicum,  B4, 
VP2  (p.  695);  —  e)  12,  A2,  B4,  VP2  (p.  695);  —f)  om.  VP1;  —  g)  51,  F3;  42,  VP2  (p.  695);  —  h)  amoris,  A2.  VP* 
(p.  695);  —  i)  om.  A2,  VP2  (p.  695);  sui  add.  VP2  (p.  695);  —j)  unicus.  B4;  —  k)  captulae.  B4:  —  /)  ouiescunt,  VP* 
(p.  695  et  709);  —  m)  roses,  F3,  —  n)  sauterelles.  F3. 


LOUIS   PHELYPEAUX 

Dans  la  chapelle  des  Trépassés  ou  de  Saint-Laurent,  à  côté  de  celle  de  Paul 
Phelypeaux,  l'épitaphe  de  Louis,  Président  en  la  Chambre  des  Comptes. 

2  216.  —  D.O.M.  //  Hic  jacet  //  Ludovicus  Phelipeaux2,  //  Pauli  filius,  Régis  a  secre- 

TIORIBUS  //  CONSILIIS,  //  IN  SUPREMA  PARISIENSI  RaTIONUM  CURIA  //  PRAESES,  //  QUI,  PEREGRINUS 
IN  HAC  VITA,  //  CONJUGEM  HABUIT  //  SUSANNAM  TALON  3,  //  EX  QUA  SUSCEPIT  LIBEROS.  //  CURSU 
TANDEM  HUJUSCE  LACRIMARUM  //  VALLIS  PERACTO,  //  TRIBUTUM  NATURAE  SOLVIT,  //  REDDENS 
ANIMA.M  DEO  ET  CORPUS  TERRAE.  //  ObIIT  ANNO  AETATIS  LXXII,  //  SALUTIS  HUMANAE  M.DC.LXXXV, 
//  DIE  XXIX,  MENSIS  APRILIS.  //  —  ORA,  VIATOR,  //  PRO  PECCATORE. 

Armes.  D'azur  semé  de  quintefeuilles  d'or,  au  franc  canton  d'hermines. 
Mss  VP2,  p.  709;  —  Troche,  fol.  276  r°-v°.  —  Piganiol  de  la  Force,  op.  cit.,  p.  210-211. 


1.  Anne,  fille  de  François  de  Beauharnais, 
seigneur  de  Miramion  (Loiret,  arr.  et  cant. 
d'Orléans,  comm.  de  Saint-Jean-de-Braye),  et  de 
Madeleine  Bourdineau.  Elle  avait  épousé  Paul 
Phelypeaux  le  11  juin  1605,  et  elle  mourut  à 
Paris  le  20  janvier  1653  (Moréri,  loc.  cit.;  La 
Chesnaye-des-Bois,  op.  cit.,  t.  II,  col.  634). 
Nous  n'avons  pas  trouvé  mention  de  sa  sépul- 
ture, en  dehors  de  la  présente  épitaphe. 

2.  Louis  Ier  Phelypeaux,  fils  du  précédent,  né 
en  1613,  fut  conseiller  au  Parlement  le  30  jan- 


vier 1637  puis  Président  à  la  Chambre  des  Compte 
en  remplacement  de  Paul  Ardier,  depuis  1650 
jusqu'au  20  août  1671  (Coustant  d'Yanville, 
op.  cit.,  p.  426;  Blanchard,  les  Presidens  au 
mortier...,  Catalogue...,  p.  127;  Moréri,  op. 
cit.,  t.  VIII,  p.  261). 

3.  Marie-Suzanne,  fille  de  Jacques  Talon, 
avocat  général  au  Parlement  de  Paris,  conseiller 
d'État,  et  de  Catherine  Gueffier  (Moréri,  op. 
cit.,  t.  VI,  p.  663). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


185 


ELEONORE-CHRISTINE    DE    ROYE    DE    LA   ROCHEFOUCAULD 


Dans  la  chapelle  des  Trépassés  de  Saint-Laurent. 


2  217.  —  D.O.M.  //  Hic  jacet  //  Eleonora  Cristina  de  Roye  //  de  la  Rochefoucauld  l,  // 

HlERONIMI  PHELIPEAUX,  //  COMITIS  DE  PoNTCHARTRAIN  2,  //  REGI  A  SeCRETIS  ET  MANDATIS, 
UXOR,  //  SIC  NATA,  SIC  EDUCATA,  UT  GENERIS  //  NOBILITATEM,  AFFINITATUM  SPLENDOREM  //  ET 
ALIA  MAJORUM  DECORA,  //  EXCELLENTE  INGENU  //  ET  VERAE  VIRTUTIS  DOTE,  CUMULARET.  //  SlN- 
GULARIS  EXEMPLI  FOEMINA,  //  INTER  AuLAE  DELICIAS,  CUPIDITATES,  TUMUL//TUS  MODESTA, 
PUDICA,  TRANQUILLA.  //  CuM  NONDUM  EXPLESSET  29  AETATIS  //  ANNUM,  COELO  MATURA,  //  SED 
GRAVI  INSUPER  AC  DIUTURNO  MORBO,  //  SICUT  AURUM  IGNI  PROBATA,  //  SEX  LIBERORUM  QUOS 
GENUERAT,  //  TRIBUS  AMANTISSIMO  PATRI  RELICTIS,  //  TRES  IN  COELUM  PRAEGRESSOS  //  SECUTA,  // 
MAGNO  OMNIUM  ORDINUM  DESIDERIO,  //  OBIIT  23  JUNII  1708.  //  UxORI  DULCISSIMAE  CONJUX 
MOERENS,    //  DONEC  AMATO  CINERI  JUNGATUR,    //  POSUIT. 


Mss  VP2,  p.  709;  —  Troche,  fol.  276  v°-277.  —  Piganiol  de  la  Force,  op.  cit.,  p.  211-212. 


JEAN  JOBERT  +  BARBE  DE  VOULGES 


Épitaphe  sur  un  pilier  contre  la  chapelle  des  Trépassés. 

2  218.  —  Pour  perpétuelle  mémoire  a.  //  Cy  devant  gist  feu  honorable  homme  b 
Maistre  c  Jehan  Jobert,  vivant  maistre  apotiquaire,  marchand  espicier  de  cette  ville 
de  Paris,  lequel  mourut  âgé  de  lxv  ans  d,  estant  marguillier  de  cette  paroisse,  le 

XVIIe  JOUR  DE  SEPTEMBRE  MDCX  e  3. 


1.  Éléonore-Christine,  douzième  enfant  de 
Frédéric-Charies  de  la  Rochefoucauld,  comte  de 
Roye  et  de  Roucy,  et  d'Isabelle  de  Durfort- 
Duras.  Elle  avait  épousé  Jérôme  Phelypeaux  le 
18  février  1697  (La  Chesnaye  des  Bois,  op.  cit., 
t.  XVII,  col.  361-362). 

2.  Jérôme  Phelypeaux,  comte  de  Pontchar- 
train,  né  en  mars  1674,  était  le  petit-fils  de 
Louis  Ier  et  le  fils  de  Louis  II  Phelipeaux,  comte 
de  Pontchartrain,  Chancelier  de  France,  et  de 
Marie  de  Maupeou;  il  fut  conseiller  au  Parlement 
en  1692,  secrétaire  d'État  de  1693  à  1715,  prévôt 
des  Ordres  du  Roi  en  1709.  Il  épousa  en  secondes 


noces,  le  31  juillet  1713,  Hélène-Rosalie- Angé- 
lique de  l'Aubépine,  fille  d'Étienne-Claude, 
marquis  de  Verderonne,  et  de  Marie-Anne  Fes- 
tard.  Il  mourut  le  8  février  1747  (Moréri,  op. 
cit.,  t.  VIII,  p.  261;  La  Chesnaye  des  Bois,  op. 
cit.,  t.  XV,  p.  790-791). 

3.  Une  note  des  Dossiers  bleus  de  la  Biblio- 
thèque nationale  (vol.  369,  doss.  9  712)  donne, 
pour  le  décès  de  Jean  Jobert,  la  date  de  1611,  et 
pour  celui  de  sa  femme  :  «  Le...  1600  »,  date 
certainement  inexacte,  comme  on  le  voit  dans 
la  note  suivante. 


186 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


En  ce  mesme  lieu  repose  le  corps  de  feue  /  honorable  femme  Barbe  de  Voulges  l, 

SON  ESPOUSE,  LAQUELLE  DECEDA  LE...  JOUR  DE  MIL  SIX  CENTZ  ET  ...,  AGEE  DE  ...  9. 

HOSPES,  QUID  SIMUS  h  VIDES;  QUID  FACTUM  FUERIT  l  NOSTRI  ET  QUID  1  FUTURUS  k  IPSE  ' 
COGITA  m. 

Passant,  prye  Dieu  pour  eux. 

Armes.  Jobert  :  d'or  à  trois  perroquets  de  sinople  becqués  de  gueules  posés  sur  trois  bâtons 
noueux  mis  en  bande. 

Voulges  :  de  Jérusalem  écartelé  d'or  à  la  bordure  de  sinople,  à  Vécusson  de  gueules 
chargé  d'une  feuille  de  houx  d'argent. 

Mss  A2,  p.  390;  —  B4,  p.  395;  —  VP2,  p.  6%;  —  Troche,  fol.  278  v°. 

a)  pour  perpétuelle  mémoire  om.  Tr. ;  —  b)  feu  add.  B4;  —  c)  om.  A2;  —  d)  âgé...  ans  om.  Tr.;  —  e)  1611,  Tr.; 
— /)  om.  Tr.;  —  g)  âgée  de  om.  Tr. ;  —  h)  sim,  Tr.;  —  i)  fuerum,  Tr.;  —  j)  quis,  VP2;  et  quid  om.  B4,  Tr.;  — 
k)  om.  Tr.;  —  ï)  ipsi  B4,  Tr.;  quis  add.  B4,  Tr. ;  si  quis  add.  Tr. ;  —  m)  le  jour  ...  cogita  om.  A2. 


Sur  une  tombe   contre  la   chapelle   des  Trépassés. 

2   219.   —   CY    GIT  a    HONORABLE    HOMME    JEHAN    JOBERT,    VIVANT    MARCHAND    BOURGEOIS 

de  Paris,  qui  trépassa  le  17e  jour  de  septembre  1611. 

En  ce  mesme  lieu  repose  le  corps  de  feue  honorable  femme  Barbe  de  Voulges,  sa 
femme,  qui  deceda  le  ...  jour  de  ...  mil  six  cent  et  ... 

Mss  A2,  p.  390;  —  B4,  p.  394;  —  VP2,  p.  696;  —  Troche,  fol.  278  v°. 
a)  gisent  A2,  B4,  Tr. 


JEAN-BAPTISTE  SEGHISO 

Épitaphe  de  marbre  scellée  au  premier  pilier  à  droite,  près  du  grand  portail 
de    l'église. 

2  220.  —  Cy  gist  noble  seigneur  Jean  Baptiste  Ceghizo  a  2,  natif  de  Modene  en 
Italie,  en  son  vivant  seigneur  de  Bouge  b  3,  chevalier,  conseiller  et  premier  maistre 


1.  Barbe  de  Voulges,  veuve  de  Jean  Jobert, 
marchand,  bourgeois  de  Paris,  demeurant  rue 
Saint-Honoré,  paroisse  Saint-Germain  l'Auxerrois, 
donne  le  1er  septembre  1625  quittance  d'une 
rente  sur  les  recettes  générales  (Bibl.  nat.,  Pièces 
orig.,  vol.  1  581,  doss.  36  307,  p.  25). 

2.  Jean-Baptiste  Seghiso  figure,  le  2  mars  1538, 
au  contrat  de  mariage  de  son  fils  Marc-Antoine, 
gentilhomme  de  la  Reine,  maître  des  Eaux  et 
forêts  de  Levroux  (Indre,  arr.  de  Châteauroux, 


ch.-l.  de  cant.),  avec  Catherine  Maignard,  dame 
de  Honville  (Eure-et-Loir,  arr.  de  Chartres,  cant. 
de  Voves,  comm.  de  Boisville-la-Saint-Père) 
[Bibl.  nat.,  Cabinet  d'Hozier,  vol.  310,  doss.  8  489]. 
Sur  ce  personnage,  voir  Lettres  de  Catherine  de 
Médicis,  t.  X,  p.  519  et  n.  2.  Sur  sa  famille,  voir 
Edmond  Meyer,  Histoire  de  la  ville  de  Vernon..., 
t.  II,  1876,  p.  308-309. 

3.  Bouges,  Indre,  arr.  de  Châteauroux,  cant. 
de  Levroux. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  187 

D'HOSTEL  DE  LA  ROYNE  MERE  DU  RoY,  MAJORDOMME  c  DU  SEIGNEUR  d  ALEXANDRE  DE  MEDICIS  l, 

duc  de  Florence,  gouverneur  pour  ledit  seigneur  d  en  la  citée  de  Penne  e  2  au  royaume 
de  Naples  et  lieutenant  pour  le  pape  Clément  3  À  Bennevent.  Aagé  de  84  ans  et  9  mois, 

IL  DECEDA  EN  LA  VILLE  DE  PARIS,  LE  12e  DE  MARS  L'AN  DE  GRACE  1571.  —  PRIÉS  DlEU  POUR  SON 
AME  f. 

Armes.  D'azur  à  trois  bandes  d'or.  Cimier  :  une  grue  déployée. 


Mss  A2,  p.  384;  —  B4,  p.  362;  —  E3,  fol.  9;  —  VP2,  p.  687;  —  Troche,  fol.  116.  —  Bonfons,  fol.  58;  —  Du 
Breul,  op.  cit.,  éd.  de  1612,  p.  788;  éd.  de  1639,  t.  II,  p.  587;  —  Migne,  t.  II,  col.  131. 

o)  Ceghiso,  E3;  —  b)  Baugé,  VP2,  Migne;  —  c)  majeur  d'homme,  B4,  E3;  maieur  d'homme,  Tr.;  major  domo, 
Migne;  —  d)  s1",  A2;  sieur,  B4,  Tr.;  s.,  E3;  —  e)  Penné,  E3;  — /)  Priés  ...  ame  om.  E3,  Tr. 


COLLATÉRAL   DE    LA   NEF.   —   CÔTÉ   DROIT 
CHAPELLE    SAINT-DENIS 


La  plus  ancienne  mention  que  nous  ayons  de  cette  chapelle  remonte  au  12  juil- 
let 1486,  date  à  laquelle  le  chapitre  accorde  à  François  Chauvreux,  chapelain 
de  la  chapelle  Saint-Pierre  et  Saint-Paul,  à  Saint-Mathurin,  par  permutation 
avec  Charles  Alot,  la  chapelle  Saint-Denis  «  in  navi  ecclesie  Sancti  Germani  4. 
Le  6  avril  1501  (n.  st.),  le  chapitre  autorise  le  chapelain  Jean  du  Luc  à  placer 
«  contra  murum  juxta  dictant  capellam  unam  parvam  campanam  ad  pulsandum 
missas  inibi  celebrandas  5  ». 

En  1636,  cette  chapelle  fut  concédée  à  Denis  Godefroy,  bourgeois  de  Paris, 
à  Charlotte  Solly,  son  épouse,  et  à  leurs  descendants  6.  En  1763,  elle  est  qualifiée 
«  chapelle  foraine  »,  avec  la  précision  de  sa  situation  «  dans  la  nef  »,  et  elle  est 
partagée  en  deux  «  portions  »  ou  chapellenies  7.  Elle  était  fermée  par  une  cloison 
de  bois  et  ne  communiquait  avec  la  chapelle  précédente  (paroissiale)  que  par  une 
petite  porte  8. 


1.  Alexandre    de    Médicis,    né    en    1510,    fils  3.  Clément  VII,  pape  du  19  novembre  1523 
naturel  de  Jules  de  Médicis  (le  futur  pape  Clé-  au  26  septembre  1534. 

ment  VII),  fut  créé  duc  de  Florence  en  1531  4  Arch.  nat.    LL  399   fol.  4  v°. 

par  l'empereur  Charles  Quint,  dont  il  épousa  en 

1536  la  fille  naturelle,  Marguerite;  il  fut  tué  le  5-  Ibid-  id"  foL  181  v°- 

6  janvier  1537  (Moréri,  op.  cit.,  t.  VII,  p.  396  6.  Ibid.,  LL  731,  fol.  133. 

et  400-401).  7  Ibidy  R6  3432j  p.  18. 

2.  Penna  ou  Citta  di  Penna.  8.  Troche,  fol.  277  v°-278. 


188 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


COLLATÉRAL   DE    LA    NEF.   —   CÔTÉ    GAUCHE 
CHAPELLE    SAINT-VINCENT   OU   DE    LA   VIEILLE    PAROISSE 

On  a  vu  plus  haut  1  que  le  service  paroissial  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  se 
pratiquait,  au  moins  dès  le  dernier  quart  du  xve  siècle,  dans  une  chapelle  du  côté 
droit  (sud)  de  la  nef.  Deux  siècles  plus  tard,  l'autel  de  la  chapelle  Saint- Vincent, 
située  du  côté  gauche  (nord)  de  la  nef,  était  considéré  comme  étant  «  l'autel 
principal  de  la  vieille  paroisse  2  ».  Un  texte  du  13  mars  1528  (n.  st.)  constitue  le 
plus  ancien  témoignage  connu  de  l'affectation  de  cette  chapelle  à  l'usage  parois- 
sial; il  en  situe  exactement  l'emplacement  :  dans  la  nef,  contre  le  pilier  de  la 
croisée  3.  Depuis  la  fin  du  XVe  siècle,  cette  chapelle  était  dédiée  à  la  Sainte  Trinité 
et  aux  saints  Germain  et  Vincent  4.  A  la  même  époque,  une  chapellenie  en  l'hon- 
neur de  Saint-Jean  l'Évangéliste  était  attachée  à  son  autel  5.  Le  texte  du  2  oc- 
tobre 1507  cité  ci-dessus  6  appelle  cet  autel  «  altare  Sanctissime  Trinitatis  et 
beati  Eutropii  »;  cette  dénomination  n'était  pas  nouvelle  :  le  3  novembre  1497, 
le  chapitre  confirmait  une  permutation  faite  entre  le  chapelain  de  Notre-Dame, 
derrière  le  chœur,  et  celui  de  Saint-Eutrope,  «  in  navi  ecclesie  »  7;  cette  dernière 
appellation  ne  peut  s'appliquer  qu'à  la  chapelle  de  la  Trinité.  La  chapellenie 
fut  supprimée  le  15  janvier  1616  et  réunie,  charges  comprises,  au  chapitre,  pour 
que  ses  revenus  soient  affectés  à  l'entretien  du  maître  des  enfants  de  chœur  8. 

Ce  ne  furent  pas  les  seuls  changements  d'attribution  de  la  «  Vieille  paroisse  ». 
En  1671,  un  Règlement  de  la  paroisse  mentionne,  dans  son  titre  XXII,  article  II, 
«  l'autel  de  Saint  Vincent,  à  présent  dit  de  la  Passion  ou  du  Grand  Conseil,  qui 
est  l'ancien  autel  de  la  paroisse  9  ».  Ce  vocable  de  la  Passion  s'explique  par  la  pré- 


1.  Ci-dessus,  p.  152,  n.  2. 

2.  Arch.  nat.,  LL  731  (Titres  des  chapelles, 
1674),  p.  24. 

3.  Autorisation  donnée  par  le  chapitre  à 
Bertrand  de  Kaerquefinen,  seigneur  d'Hardivil- 
liers,  receveur  des  barrages  de  la  prévôté  et 
vicomte  de  Paris  (Dupont-Ferrier,  Gallia 
regia,  t.  IV,  n°  16  962),  et  à  Anne  Lejars,  sa 
femme,  de  placer  un  siège  de  bois  «  contra  pillare 
cruciarie  dicte  ecclesie,  in  navi  ejusdem,  ante 
locum  simboli  et  altare  parrochie  ipsius  ecclesie  » 
(Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  114  v°). 

4.  «  Capella  ad  altare  Sle  Trinitatis  et  sanc- 
torum  Germani  et  Vincenti  »  (1487,  n.  st.,  7  fé- 
vrier; 1510,  n.  st.,  7  janvier;  1564,  n.  st.,  7  jan- 
vier; 1657,  8  août;  1685,  1695,  etc.  :  Arch.  nat., 
LL  399,  fol.  12;  400,  fol.  105  v°;  404,  fol.  229; 
412,  fol.  336  v°;  415,  fol.  97;  417,  fol.  227). 

5.  Collation,  le  15  avril  1494,  à  Jean  Fleury, 


vicaire  du  chœur,  puis,  le  2  octobre  1507,  après 
la  mort  de  celui-ci,  à  Alain  Michel,  de  la  chapelle 
Saint-Jean  l'Évangéliste  «  ad  altare  Sanctissime 
Trinitatis  in  sinistra  parte  navis  ecclesie  » 
(Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  94,  et  LL  400,  fol.  78). 
On  peut  même,  très  vraisemblablement,  faire 
remonter  plus  haut  l'existence  de  cette  chapel- 
lenie, car  deux  textes,  l'un  du  4  novembre 
1468  et  l'autre  du  4  février  1494  (n.  st.),  men- 
tionnent une  chapelle  du  même  nom  dans  la  nef; 
le  second  donne  cette  précision  :  «  in  sinistra 
parte  navis  ecclesie  »  (ibid.,  LL  399,  fol.  32  et  91). 

6.  Note  précédente. 

7.  Ibid.,  LL  399,  fol.  148  v°. 


8.  Ibid., 
fol.  29  v°. 


LL411,    fol.    28-30    v°;    LL  414, 


9.  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  21  610,  fol.  63  v°,  Règle- 
ment de  la  paroisse  (Paris,  impr.  Vitré,  1671), 
p.  36. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN  L'AUXERROIS 


189 


sence  d'un  magnifique  retable  d'albâtre  peint,  du  xive  siècle,  représentant  les 
scènes  de  la  vie  du  Christ,  qui  appartient  aujourd'hui  au  musée  municipal  de 
Compiègne. 

Il  est  difficile  d'expliquer  pourquoi  cette  chapelle  a  porté  également  le  titre 
de  «  chapelle  du  Grand  Conseil  »  1.  Peut-être  est-ce  à  cause  de  la  proximité  de 
la  maison  louée  par  cette  cour  souveraine  dans  le  cloître  de  Saint-Germain 
l'Auxerrois  pour  y  tenir  ses  séances.  Après  avoir  siégé  à  la  suite  de  la  Cour 
dans  ses  déplacements,  puis  au  couvent  des  Grands-Augustins,  cette  haute 
juridiction  passa  en  1583  un  bail  avec  le  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 
pour  l'occupation  de  la  «  Maison  des  Coquilles  »,  située  dans  le  cloître  de  la 
collégiale  2;  en  1686,  elle  la  quitta  pour  s'établir,  toujours  en  location,  sur  la 
même  paroisse,  à  l'hôtel  que  le  marquis  d'Aligre,  Chancelier  de  France,  avait 
acquis  de  la  famille  de  Schomberg.  Le  Grand  Conseil  occupa  cet  hôtel  d'Aligre 
jusqu'en  1754  3;  à  cette  date,  l'immeuble  menaçant  ruine,  le  Roi  transféra 
le  Grand  Conseil  aux  Grands-Augustins,  puis,  en  septembre  de  la  même  année, 
au  Louvre,  où  il  resta  jusqu'à  sa  suppression,  à  la  Révolution  4.  A  une  date  que 
nous  n'avons  pu  préciser  mais  qui  est  probablement  postérieure  à  1641  et  certai- 
nement antérieure  à  1674 5,  ses  membres  ont  «  fait  reparer  de  neuf  [leur 
chapelle]  et  orner  de  balustre  de  cuivre  et  de  marbre  et  peindre  et  fleurdeliser 
d'or  et  d'azur  la  voulte...,  en  laquelle  chapelle  Monsieur  le  doyen  ou  l'un  de 
messieurs  les  chanoines,  comme  curé  primitif,  célèbrent  la  messe  paroissialle 
les  quatre  principalles  festes  de  l'année  et  le  jour  de  la  feste  de  sainct  Germain 
d'Auxerre,  le  31  juillet,  et  aussy  lesdicts  sieurs  du  Grand  Conseil  font  célébrer 
tous  les  jours  la  Sainte  Messe  à  11  heures,  en  ladicte  chapelle,  où  ils  assistent 
en  leur  banc  6  ». 

Le  13  février  1526  (n.  st.),  Nicolas  II  de  Neuville,  chevalier,  seigneur  de 
Villeroy,  Trésorier  de  France,  agissant  par  l'intermédiaire  de  son  maître  d'hôtel 
Pierre  Grouneau  et  de  son  chapelain  Jean  Bardin,  avait  obtenu  du  chapitre  l'auto- 
risation de  placer  dans  cette  chapelle  un  oratoire  (oratorium)  de  bois,  clos  de 


1.  Sur  cette  haute  juridiction,  son  histoire,  sa 
compétence,  ses  archives,  voir  l'excellente  étude 
de  Jean-Paul  Laurent,  dans  le  Guide  des  re- 
cherches dans  les  fonds  judiciaires  de  l'Ancien 
Régime,  publié  par  la  Direction  des  Archives  de 
France  (Paris,  1958,  in-4°),  p.  27-60. 

2.  Deux  quittances  délivrées  les  6  juillet  1676 
et  8  janvier  1677  par  Voyer  d'Argenson,  doyen 
de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  au  «  receveur  et 
payeur  des  gages  de  Messieurs  du  Grand  Con- 
seil »,  montent  chacune  à  1  050  1.,  pour  deux 
quartiers  de  loyer  de  sa  maison  décanale,  occu- 
pée par  lesdits  Messieurs  »  (BibL  nat.,  ms.  fr. 
25  980,  p.  3  899  et  3  900). 

3.  L'hôtel  d'Aligre,  précédemment  de  Schom- 
berg, était  situé  sur  l'emplacement  occupé  au- 
jourd'hui par  les  maisons    portant   les  nos  121- 


125  de  la  rue  Saint-Honoré  (Jacques  Boulanger, 
op.  cit.,  p.  219  et  suiv.).  Certains  agents  du  Conseil 
étaient  logés  dans  cet  hôtel,  tel  Nicolas  Chave- 
neau,  «  greffier  honoraire  de  l'Audience  du  Grand 
Conseil,  décédé  en  son  appartement  au  Grand 
Conseil  »  et  inhumé  à  Saint-Germain  l'Auxerrois 
le  17  avril  1742  (placard  mortuaire,  Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  727,  doss.  16  565,  p.  2). 

4.  Jean-Paul  Laurent,  op.  cit.,  p.  42. 

5.  La  chapelle  fut  entièrement  reconstruite 
de  1639  à  1641  (ci-après,  p.  190)  et,  d'autre  part, 
les  travaux  exécutés  par  le  Grand  Conseil  sont 
mentionnés  dans  un  document  de  1674. 

6.  Arch.  nat.,  LL  731  (titres  des  chapelles, 
1674),  fol.  24.  Voir  aussi  Troche,  fol.  234. 


190 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


bas  en  haut  1.  Un  siècle  plus  tard,  en  1639-1641,  la  chapelle  fut  entièrement 
reconstruite  par  les  soins  des  marguilliers  et  aux  frais  de  la  fabrique,  à  qui  ces 
travaux  coûtèrent  plus  de  dix  mille  livres  2.  En  1656,  Louis  Le  Boulanger, 
seigneur  de  Varize  et  d'Hacqueville,  paya  30  livres  tournois  pour  y  avoir  un 
oratoire. 

Les  seules  sépultures  que  nous  connaissions  dans  cette  chapelle,  en  dehors 
de  celles  dont  les  épitaphes  sont  publiées  ici,  sont  celles  de  François  II  Bri- 
çonnet,  conseiller  au  Parlement  3,  et  de  Martin  du  Fossé,  chapelain  de  la  cha- 
pelle Saint-Jean  l'Évangéliste,  celui-ci  inhumé  près  de  l'autel  le  17  août  1635  4. 


JEAN  DE    BORDEAUX  +  N.   TRARON 


Tombe  dans  la  chapelle  de  la  vieille  paroisse,  de  Saint-Vincent. 

2  221.  —  Cy  gist  le  corps  de  honorable  homme  Jehan  de  Bordeaux  5,  marchand  et 
bourgeois  de  paris,  lequel  deceda  le  13e  juin  l'an  1596,  aagé  de  80  ans. 

Et  aussy  gist  honorable  femme Traron  a,  SA  femme,  LAQUELLE  EST  DECEDÉE  LE  ... 

JOUR  DE  L'AN  b  16  c  ...  —  PRIÉS  DlEU  POUR  EULX. 

Armes.  Bordeaux  :  de  gueules  à  trois  merlettes  d'argent,  à  la  bordure  de  pièces  levées  du 
même. 

Traron  :  d'azur  à  un  arbre  arraché  d'or  issant  d'un  croissant  d'argent,  chargé 
d'un  oiseau  d'argent  accosté  de  deux  couronnes  fermées  d'or. 

Mss  A2,  p.  396;  —  B4,  p.  424;  —  VP2,  p.  706;  —  Troche,  fol.  234  v°. 
o)    Traroy,  Tr. ;  —  b)  l'an  ont.  A2;  —  c)  l'an  16...  om.  VP2. 


1.  Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  70. 

2.  Ibid.,  LL  731,  fol.  118. 

3.  Voir  ci-dessous,  p.  191,  n.  1. 

4.  Arch.  nat.,  LL  412,  fol.  112. 

5.  Il  y  avait,  au  xvie  et  au  xvue  siècle,  à 
Paris,  une  ou  plusieurs  familles  du  nom  de 
Bordeaux,  sur  lesquelles  on  peut  voir  Edmond 
Meyer,  Histoire  de  la  ville  de  Vernon,  t.  II, 
p.  330,  n.  116  et  p.  331,  et  M.  Dumolin,  Commu- 
nication sur  l'histoire  de  l'hôtel  de  Guénégaud, 
dans  Commission  municipale  du  Vieux  Paris, 
Procès-verbaux,  année  1931,  p.  59-60.  Les  uns 
étaient  originaires  de  Touraine,  les  autres  de 
Normandie  (voir,  par  exemple,  l'insinuation  des 
lettres  de  maîtres  es  arts  de  Gilles  de  Bordeaux, 
prêtre  du  diocèse  de  Bayeux,  22  mars  1523,  n. 


st.  :  Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  8).  Celui  dont  nous 
publions  l'épitaphe  est  assurément  le  même  que 
Jean  de  Bordeaux,  marchand  drapier,  bourgeois 
de  Paris,  figurant  dans  des  actes  de  1576  à  1593 
et  qualifié,  en  outre,  de  1578  à  1580,  receveur 
général  des  pauvres  et  de  l'hôpital  de  la  Trinité 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  417,  p.  75  et  suiv.). 
B  a  été  élu  quatrième  consul  le  29  janvier  1575; 
il  demeurait  alors  rue  Saint-Honoré  (G.  De- 
nière,  op.  cit.,  p.  303).  Le  16  novembre  1576, 
il  fut  l'un  des  marchands  délégués  auprès  du 
Bureau  de  la  Ville  pour  protester  contre  le  fait 
qu'aucun  marchand  ne  figurait  parmi  les  trois 
députés  de  la  Ville  aux  États  de  Blois  (Registres... 
du  Bureau  de  la  Ville...,  t.  VIII,  p.  21,  n.  2). 
Le  1er  juillet  1567,  le  chapitre  l'a  autorisé,  par 
faveur,  à  faire  célébrer  au  choeur  le  mariage  de 
son  fils  (Arch.  nat.,  LL  404,  fol.  392). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERRGTS 


191 


FRANÇOIS   BRIÇONNET 

Epitaphe  de  marbre  sur  un  des  piliers  en  sortant  de  la  vieille  paroisse,  de 
Saint- Vincent. 

2  222.  —  D.O.M.S.  a  —  Francisco  Briçonnet  \  Régi  a  secretioribus  consiliis  et 

RATIONUM  PRAEFECTO,  DOMINO  DE  LEVEVILLE  b  2,  AuTHEUIL  c  3,  ANTHOUILLET  d  4  AC  PATRITIO 
GENERE  EX  e  ILLUSTRI  f  BRIÇONNETORUM  ThUANORUMQUE  5  FAMILIA,  FIDE,  PIETATE  ET  INTE- 
GRITATE  SINGULARI,  CONJUGI  FIDELISSIMO  $  UXOR  PIENTISSIMA  ELIZABETHA  Des  LANDES  6 
RECENTI  FUNERE  PATRIS  h  OPTIMI  AC  SUAVISSIMI  FILII  FRANCISCI  IN  SPEM  *  ILLUSTRANDAE 
FAMILIAE  *  ADOLESCENTIS  k  PROFLIGATA  ',  HOC  EXTREMO  CARISSIMI  m  CONJUGIS  n  LUCTU  PENE 
EXANIMATA  °,  HOC  MONUMENTUM  TRISTE  LACRIMARUM  P  SIBI,  SUIS  «  ET  EORUM  POSTERIS  IN 
SPEM  FUTURAE  RESURRECTIONIS  POSUIT.  VlXIT  ANNOS  LVIII.  ObIIT  r  ...  KALENDAS  s  FEBRUARII 
ANNO  REPARATAE  SALUTIS  HUMANAE  l  MDCXXXI. 

Armes.  Briçonnet  :  d'azur  à  la  bande  componnée  d'or  et  de  gueules  de  six  w  pièces,  chargée 
sur  le  premier  compon  d'une  étoile  d'or  et  accompagnée  d'une  autre  étoile  du  même 
au  chef  de  Vécu. 

Des  Landes  :  d'argent  à  la  bande  d'azur  v. 

Mss  A2,  p.  392;  —  B4,  p.  401-402;  —  D,  fol.  192  r°  et  v°;  —  VP1,  fol.  38  v»;  —  VP2,  p.  698;  —  Troche,  fol.  234. 

a)  om.  VP1,  Tr.;  —  b)  Levevillo,  B4;  —  c)  Autheuille,  VP1;  —  d)  Authouillet,  D;  —  e)  et,  VP1;  — /)  illorum, 
D;  —  g)  fidelissimi,  Tr. ;  —  h)  patri,  B4,  VP1,  Tr. ;  —  i)  sepem,  B4;  sepeum,  Tr.;  —  j)  illustranda  familia,  D;  — 
k)  adolescenti,  Tr.;  —  l)  proeligata,  VP1;  —  m)  carissimo,  D;  —  n)  conjugi,  VP1;  —  6)  exinanimata,  A2,  D;  — 
p)  lachrymarum,  D;  solatium  add.  VP1;  —  q)  suisque,  D;  —  r)  obit,  Tr. ;  —  s)  obiit  kalendas,  VP1;  —  t)  om.  A2, 
D;  reparatae  salutis  humanae  om.  VP1;  —  u)  huit,  D;  —  v)  d'azur  à  la  bande  d'argent,  Institut,  p.  1314. 


1.  François  III  Briçonnet  n'avait  pas  encore 
atteint  sa  majorité  le  3  février  1601,  son  père  étant 
alors  son  tuteur  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  513, 
p.  165).  Reçu  maître  des  Comptes  le  15  mai  1603 
(Coustant  d'Yanville,  op.  cit.,  p.  617),  il  devint 
Président  en  la  Chambre  et  conseiller  du  Roi 
en  tous  ses  Conseils.  Il  était  le  fils  aîné  de  Fran- 
çois II  Briçonnet,  conseiller  au  Parlement,  et 
de  Marie  Le  Lieur;  celle-ci  était  fille  de  Jacques 
Le  Lieur,  seigneur  de  Chesnoy,  et  petite  fille 
d'Augustin  de  Thou,  avocat,  puis  Président  au 
Parlement,  mort  en  1535.  François  II,  mort 
en  1610,  avait  lui-même  été  inhumé  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  mais  Guy  Bretonneau, 
qui  donne  ce  détail  dans  son  Histoire  généalogi- 
que de  la  maison  des  Briçonnets...  (Paris,  1620, 
p.  31),  ne  reproduit  pas  son  epitaphe  parmi  celles 
qu'il  publie  à  la  fin  de  son  ouvrage  (p.  291  et 
suiv.).  L'hôtel  des  Briçonnet  est  cité  en  1624 
comme  étant  situé  rue  de  la  Verrerie,  à  côté  de 
celui  de  l'abbaye  de  Saint-Faron  (Bibl.  nat., 
Pièces  orig.,  vol.  513,  p.  216). 

2.  Lèveville,  Eure-et-Loir,  arr.  et  cant.  de 
Chartres,  comm.  de  Bailleau-l'Evêque. 

3.  Auteuil,  Yvelines,  arr.  de  Rambouillet, 
cant.  de  Montfort-l'Amaury  (Adrien  Maquet 
et  Cte  de  Dion,  Nobiliaire  et  armoriai  du  comté 


de  Montfort-l'Amaury,  dans  Mémoires  et  docu- 
ments publiés  par  la  Société  archéologique  de 
Rambouillet,  t.  V,  1881,  p.  137-138;  Victor- 
Eugène  Grave,  Supplément  au  Nobiliaire 
et  armoriai  du  comté  de  Montfort-l'Amaury, 
Versailles,  1906,  in-8°,  p.  36). 

4.  Antouillet,  mêmes  départ.,  arr.  et  cant. 
Mêmes  références. 

5.  Sur  la  famille  de  Thou,  voir  ci-dessus, 
p.  111,  n.  1. 

6.  La  femme  de  François  Briçonnet  est  appelée 
Anne  des  Landes  dans  une  généalogie  manuscrite 
de  la  famille  Briçonnet  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  514,  p.  582)  et  c'est  avec  ce  même  prénom 
qu'elle  reçut  en  1640  l'aveu  du  fief  de  la  Cour, 
à  elle  rendu  par  M.  de  Marescot  (Grave,  op.  cit., 
p.  36).  Elle  était  la  fille  de  Guillaume  des  Landes 
(le  ms.  fr.  32  444  de  la  Bibl.  nat.  propose,  p. 
554,  la  correction  :  de  Landes),  seigneur  de 
Magnanville  (Yvelines,  arr.  et  cant.  de  Mantes), 
conseiller  au  Parlement,  et  de  Bonne  de  Vitry. 
Dans  l'aveu  de  1640,  elle  est  qualifiée  «  veuve 
de  M.  Briçonnet  »;  elle  épousa  en  secondes 
noces  Jean  de  Flexelles,  Président  à  la  Chambre 
des  Comptes  (généalogie  citée  ci-dessus;  Mo- 
réri,  op.  cit.,  t.  II,  p.  284).  Nous  ignorons  la 
date  de  sa  mort. 


192 


ÉPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


ANNE   DU   PRE 

Tombe  au  pied  des  marches  de  l'autel  de  la  vieille  paroisse,  de  Saint- Vincent. 

2  223.  —  Cy  gist  damoiselle  Anne  Du  Pré,  vivante  femme  de  Jehan  de  Grand  Mares 
trouzel  a  l,  ecuyer  b,  secretaire  du  roy,  maison  et  couronne  de  france,  decedée  le 
dernier  jour  de  juin  1621.  —  priez  dleu  pour  elle. 

Armes.  Troussel  :  d'argent  au  chevron  de  gueules  accompagné  de  deux  quintefeuilles  c 
de  gueules  en  chef  et  d'un  cœur  d  du  même  en  pointe  2. 

Du  Pré  :  d'argent  à  six  trèfles  de  sable  posés  3,  2  et  1  3. 

Mes  A2,  p.  391  ;  —  B4,  p.  400;  —  VP2,  p.  698;  —  Troche,  fol.  234. 

a)  Grandmares,  Tr. ;  —  b)  om.  Tr. ;  —  c)  roses,  A2;  —  d)  rose,  Institut,  p.  1313. 


N.    ICART 


Épitaphe  derrière  l'œuvre,  auprès  de  celle  de  François  Briçonnet. 

2  224.  —  Claruit  ingenio,  fulsit  a  Icartus  b  4  et  arte 
Paeonia,  antistans  c  religione,  fide 

aegrotos  d  faucibus  eripit  orci  e 

phoebi  aequae  f  similis  creditus  esse  deo. 

hac  virtute  claudens  g  metas  pervenit  ad  aedem  h 

aethereosque  l  adit  1  nactus  honore  polos. 

Mss  B4,  p.  408;  —  VP2,  p.  701;  —  Troche,  fol.  234. 

a)  folei,  B4  ;  fulci,  Tr.  ;  — ■  b)  incertus,  Tr.  ;  —  c)  antestans,  B4,  Tr.  ;  —  d)  segrotos,  Tr.  ;  —  e)  arei,  Tr.  ;  —  f)  Phœ- 
biequœ,  B4  ;  Phœbi  quae,  VP2  ;  Phœbie  quae,  Tr.  ;  —  g)  cluens,  B4,  Tr.  ;  —  h)  adveni,  B4  ;  renia,  Tr.  ;  —  i)  Aethe- 
rosque,  B4;  Et  herosque,  Tr. ;  — j)  adiit,  B4,  Tr. 


1.  Jean  Troussel,  conseiller  secrétaire  du  Roi, 
maison  et  couronne  de  France,  reçu  le  22  janvier 
1608,  en  remplacement  de  Claude  Gillet,  rési- 
gnataire (Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  272),  autre- 
ment dit  «  Jean  de  Troussel,  sieur  de  Grandmare, 
conseiller  secrétaire  du  Roi,  maison  et  couronne 
de  France,  du  nombre  des  soixante-six  »,  d'après 
une  quittance  de  gages  du  15  mars  1620,  revêtue 
de  sa  signature  autographe  :  «  De  Granmare- 
troussel  »  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  890, 
doss.  64  217,  p.  2). 

2.  Une  pièce  non  datée,  conservée  à  la  Biblio- 
thèque nationale  (Pièces  orig.,  vol.  2  890,  doss. 
64  218,  p.  1)  donne  comme  armes  à  la  famille 
Troussel  :  d'azur  au  serpent  d'argent  entortillé 
autour  d'une  branche  de  laurier  d'or  accosté  de 


deux  étoiles  du  même,  la  tête  du  serpent  sommée 
d'un  oiseau  aussi  d'or;  écartelé  :  de  gueules  à 
un  palmier  d'or  et  un  lion  du  même  du  côté 
senestre  et  rampant  sur  le  palmier,  au  côté 
dextre  un  rocher  d'argent  surmonté  de  trois 
étoiles  d'or  posées  1  et  2. 

3.  Y? Armoriai  de  la  Généralité  de  Paris, 
édité  par  Jacques  Meurgey  de  Tupigny,  t.  I, 
1965,  p.  178,  signale  plusieurs  «  Du  Pré  »,  qui 
ont  des  trèfles  dans  leurs  armoiries,  mais  disposés 
autrement. 

4.  Tous  nos  efforts  pour  identifier  ce  personna- 
ge sont  demeurés  infructueux.  Le  texte  de  l'épi- 
taphe  permet  du  moins  d'avancer  qu'il  s'agit 
d'un  médecin. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


193 


ANNE-CLAUDE-PHILIPPE  DE  THUBIERES, 
COMTE    DE    CAYLUS1 

Tombeau  dans  la  chapelle,  derrière  1'  «  Oeuvre  »  2.  Sur  un  haut  soubassement, 
quatre  griffons  cornus  supportent  un  sarcophage  de  porphyre  antique  rapporté 
de  Rome  par  le  comte  de  Caylus  3  et  surmonté  d'une  lampe  antique.  Par  derrière, 
une  table  de  marbre  noir  sur  laquelle  se  détache,  entre  deux  branches  de  cyprès 
renversées,  le  médaillon  de  bronze  du  défunt,  de  profil  à  droite4;  sous  le 
médaillon,  cette  épitaphe  : 


1.  Anne-Claude-Philippe  de  Thubières,  che- 
valier, comte  de  Caylus,  marquis  d'Esternay, 
conseiller  né  d'honneur  au  Parlement  de  Tou- 
louse, membre  des  Académies  royales  de  pein- 
ture et  sculpture  (1731)  et  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres  (1742).  «  Antiquaire,  littérateur  et 
graveur,  le  comte  de  Caylus  se  livra  à  des  fouilles 
archéologiques  en  Grèce  et  à  des  recherches 
scientifiques  sur  la  composition  et  l'emploi  des 
peintures;  il  fut  aussi  l'auteur  de  nombreuses 
et  importantes  pubhcations  sur  l'art  et  l'archéo- 
logie »  (E.  et  J.  de  Goncourt,  Portraits  intimes 
du  XVIIIe  siècle...,  Paris,  1892,  in-12,  p.  149-174; 
Samuel  Rocheblave,  Essai  sur  le  comte  de 
Caylus,  Paris,  1889,  in-8°).  Il  mourut  dans 
l'appartement  qu'il  occupait  au  palais  des  Tui- 
leries, cour  de  l'Orangerie;  les  scellés  y  furent 
apposés  le  jour  même  de  son  décès  par  Béasse  de 
la  Brosse,  Lieutenant  général  de  la  prévôté  de 
l'Hôtel  (J.  Guiffrey,  Scellés  et  inventaires  d'ar- 
tistes, dans  Nouvelles  archives  de  l'Art  français, 
t.  XI,  1884,  p.  368-373). 

2.  Cet  emplacement  est  indiqué  par  Dezallier 
d'Argenville,  qui  décrit  le  monument  (Voyage 
pittoresque  de  Paris...,  5e  éd.,  1770,  p.  41, 
6e  éd.,  1778,  p.  41). 

3.  Le  comte  de  Caylus  avait  rapporté  de  Rome 
ce  sarcophage  antique  (Louis  Clément  de  Ris, 
Les  amateurs  d'autrefois,  Paris,  1877,  in-4°, 
p.  253-255).  D'après  les  Goncourt,  qui  ont  eu 
entre  les  mains  le  testament  de  Caylus,  il  aurait 
demandé  formellement  à  y  être  enseveb;  mais 
Charles  NlSARD  (Correspondance  inédite  du 
comte  de  Caylus  avec  le  P.  Paciaudi...,  Paris, 
in-8°,  t.  I,  1877,  p.  349,  n.  3-350)  fait  justement 
observer  que  les  dimensions  de  ce  monument 
rendaient  la  chose  impossible.  La  prétendue 
exigence  de  Caylus  est  sans  doute  à  l'origine  de 
l'épitaphe  composée  par  Diderot  et  reproduite 
par  S.  Rocheblave,  op.  cit.,  p.  70,  n.  1   : 

«  Ci-gît    un   antiquaire   acariâtre   et   brusque. 
«  Ah  !    qu'il    est    bien    logé   dans    cette    cruche 
étrusque  !  » 


L'objet  se  trouvait  dans  le  jardin  de  Caylus 
lors  de  son  décès.  Il  est  ainsi  décrit  dans  l'in- 
ventaire du  mobilier  du  défunt  :  «  un  mausolée 
de  porphire  avec  son  piédestal  en  bois,  ledit 
mausolée  soutenu  par  deux  lions  »  (Jules- 
Joseph  Guiffrey,  Scellés  et  inventaires..., 
op.  cit.,  p.  371).  A  l'époque  révolutionnaire, 
il  fut  porté  au  musée  des  Monuments  français, 
où  il  reçut  les  cendres  de  Descartes  (Louis 
Courajod,  Fragments  des  mausolées  du  comte 
de  Caylus  et  du  marquis  du  Terrail  conservés 
au  musée  du  Louvre,  dans  Y  Art,  t.  XV,  4e  année, 
1878,  p.  314-318).  Il  fut  enfin  transféré,  le  12 
prairial  an  V  (31  mai  1797),  au  Musée  du  Louvre 
(Louis  Courajod,  Alexandre  Lenoir,  son  jour- 
nal..., t.  I,  p.  118-119;  F.  de  Clabac,  Musée  de 
sculpture...,  t.  II,  2e  partie,  1841,  p.  990,  n°  623, 
et  Atlas,  pi.  CCLX,  n°  80).  Il  a  été  plusieurs  fois 
gravé,  notamment  par  Caylus  lui-même,  Recueil 
d'Antiquités...,  et  par  Seroux  d'Agincourt, 
Recueil  de  fragmens  de  sculpture  antique  en 
terre    cuite,    Paris,    1814,    in-4°,    pi.    XXXVII. 

4.  Le  médaillon,  œuvre  de  Louis-Alexandre 
Vassé,  a  été  exposé  au  Salon  de  1767  comme  pro- 
priété de  l'Académie  royale  des  Inscriptions  et 
Belles-Lettres  (Collection  des  livrets  des  anciennes 
expositions...,  Exposition  de  1767  [réimpression 
de  Jules-Joseph  Guiffrey],  Paris  1870,  in-12, 
p.  35,  n°  192).  Vingt  ans  plus  tard,  il  était  encore 
en  place  dans  la  salle  de  cette  académie  (Thiéry, 
Guide  des  amateurs  et  des  étrangers  voyageurs  à 
Paris...,  t.  I,  1787,  p.  347).  Il  en  sortit  en  l'an  III 
pour  passer  au  musée  des  Monuments  français 
(Courajod,  Alexandre  Lenoir...,  t.  III,  1887, 
p.  39;  Id.,  Fragments  des  mausolées...,  art. 
cité).  Il  est  actuellement  conservé  à  l'Ecole  des 
Beaux-Arts.  Il  a  été  gravé  par  Pierre  Chenu 
(Bibl.  nat.,  Estampes,  Va  223a  et  Portraits, 
n°  8803,  N2).  Vassé  avait,  en  outre,  sculpté 
une  figure  de  la  Douleur,  œuvre  «  extrêmement 
typique,  dans  son  classicisme  élégant,  du  style 
cherché  et  voulu  qu'il  pratiquait  »  (Paul  Vitry, 
dans     VHistoire    de     l'Art    d'André     Michel, 


l  : 


194 


EPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


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J 


22.  —  Dessin  du  sarcophage  antique  destiné  au  tombeau  du  comte  de  Caylus  l. 


2  225.  —  Hic  jacet  //  A.  Cl.  Ph.  de  Thubières,  comes  de  Caylus,  //  utriusque  et  litte- 

RARUM    ET   ARTIUM    AcADEMIAE     SOCIUS.     //     ObIIT    DIE    VI  a    SEPTEMBRIS     M.DCCLXV  b  2,     // 
AETATIS    SUAE    LXXIII  3. 


t.  VII,  p.  565);  très  vraisemblablement,  ce  haut 
relief  faisait  partie  d'un  premier  projet  de  monu- 
ment funéraire,  qui  ne  plut  pas  à  Caylus  (Inger- 
SOLL-Smouse,  La  sculpture  funéraire  en  France 
au  XVIIIe  siècle,  p.  190).  Il  n'est  sans  doute 
jamais  sorti  du  Louvre,  où  il  est  conservé  sous 
le  n°  1533  (Paul  Vitry  et  Marcel  Aubert, 
Musée  national  du  Louvre,  Catalogue  des 
sculptures,  éd.  de  1922,  2e  partie,  p.  82,  n°  1533). 

1.  Bibl.  nat.,  Estampes,  Topographie  de  la 
France,  Va  223a,  fol.  35,  aquarelle.  Sous  le 
dessin  est  écrit  :  «  Tombeau  de  porphyre  antique 
donné  à  l'église  Saint-Germain  par  le  comte 
de  Caylus.  Ce  tombeau  est  censé  être  celui 
dans  lequel  reposent  ses  cendres.  (Dessiné  et 
donné  à  Mr  Joly  par  Douadly.)  »  —  Cliché  Studio 
Josse  Lalance. 


2.  Dans  le  dossier  «  Thubières  »  du  Cabinet 
des  titres  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  2  839, 
doss.  63  018)  sont  conservées  deux  invitations 
imprimées  :  l'une  émanant  des  curé  et  marguil- 
liers  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  pour  un 
service  qu'ils  feront  célébrer  le  23  novembre 
1767  pour  le  repos  de  l'âme  du  comte  de  Caylus; 
l'autre  émanant  du  président  de  l'Académie  des 
Inscriptions  et  Belles-Lettres  pour  un  service 
et  des  messes  qui  seront  célébrées  à  la  même 
intention  dans  l'église  des  Pères  de  l'Oratoire, 
rue  Saint-Honoré. 

3.  Dans  son  testament,  Caylus  avait  demandé 
que  fût  inscrite  sur  sa  tombe  l'épitaphe  suivante  : 

Hic  jacet   Caylus,    litterarum 

et   artium    amicus    et   socius. 

(E.  et  J.  de  Goncourt,  op.  cit.,  p.  173,  n.  1)# 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 
Armes.  D'or  au  lion  de  gueules  et  une  orbe  de  seize  étoiles  du  même. 


195 


Mss  Troche,  fol.  135;  —  Bibl.  nat.,  Estampes,  Topographie  de  la  France,  Va  223 a;  Portraits,  n°  8  803,  N2. 
a)  IV,  Tr.;  —  b)  MDCLXXV,  Tr. 


23.  —  Le  tombeau  du  comte  de  Cayhis  K 


1.  Bibl.    nat.,    Estampes,    Topographie   de    la         dre  Vassé,  gravé  par  Pierre  Chenu. 
France,  Va  223a,  fol.  36,  dessin  de  Louis- Alcxan-         Lalance. 


—  Cliché  R. 


13 


196  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

COLLATÉRAL   DE    LA   NEF.   —   CÔTÉ    GAUCHE 
CHAPELLE    SAINT-NICOLAS 

La  plus  ancienne  mention  que  nous  ayons  de  la  chapelle  Saint-Nicolas  remonte 
au  24  février  1472  :  à  cette  date,  le  chapitre  autorise  la  confrérie  des  marchands 
de  bois  de  chauffage  à  remplacer  le  coffre  qu'ils  y  possèdent  par  un  coffre  plus 
grand,  à  condition  que  ce  nouveau  meuble  ne  constitue  pas  un  obstacle  pour 
les  processions  1.  Une  vingtaine  d'années  plus  tard,  le  11  octobre  1491,  une 
autre  délibération  du  chapitre  qualifie  la  chapelle  de  «  neuve  »  et  en  précise 
l'emplacement  :  «  capella  nova  Sancti  Nicolai  in  sinistra  parte  navis  ecclesie  »  ; 
par  cette  délibération,  la  confrérie  des  nautes  de  l'Ecole  Saint-Germain  était 
autorisée  à  y  établir  un  pilier  ou  une  colonne  (pilare)  et  une  clôture  de  bois 
pour  y  placer  des  cierges  2;  le  22  août  1516,  le  chapitre  accordait  l'autorisation 
de  renouveler  cette  clôture,  à  condition  qu'elle  fût  de  la  même  hauteur  que  celle 
de  la  chapelle  de  la  Madeleine,  sa  voisine  3.  En  1564,  l'autel  de  cette  chapelle 
servait  aussi  à  la  chapellenie  de  Sainte-Catherine  et  s'appelait  «  autel  de  Saint- 
Nicolas  et  de  Sainte-Catherine  4  ». 

Le  20  mars  1729,  le  chapitre  concédait  la  chapelle  Saint-Nicolas,  avec  auto- 
risation d'y  faire  faire  une  «  cave  »,  au  célèbre  architecte  Robert  de  Cotte  5, 
et  à  Suzanne  Delaunay,  sa  femme,  pour  eux  et  pour  leur  descendance,  bien  qu'ils 
ne  demeurassent  pas  sur  la  paroisse.  Cet  acte  nous  fixe  avec  la  plus  grande  pré- 
cision sur  la  situation  de  la  chapelle  :  «  troisième  du  côté  nord  en  remontant  des 
fonts  baptismaux  et  la  plus  proche  de  l'ancien  autel  de  la  paroisse,  appelée 
présentement  la  chapelle  du  Conseil,  au  derrière  de  l'Oeuvre  6  ».  Mort  à  Passy 
le  14  juillet  1735,  Robert  de  Cotte  fut  bien  enterré  dans  cette  chapelle,  le  16  du 
même  mois  7. 


NICOLAS   COURTOIS 

Epitaphe  scellée  sur  un  des  murs  de  la  chapelle  de  Saint-Nicolas. 

2  226.  —  Vénérable  et  discrette  a  personne  Maistre  Nicolas  b  Courtois  8,  prestre 

ET  CHAPELAIN  HABITUÉ  AU  CHŒUR  DE  CESTE  EGLISE,  GIST  CY  DEVANT,  QUY  TREPASSA  LE  6e  JOUR 

1.  Arch.  nat.,  LL  398,  fol.  112.  —  D'après  ordonnateur  et  contrôleur  des  Bâtiments,  jar- 
Troche,  fol.  232  v°,  cette  chapelle  aurait  été  dins,  arts  et  manufactures  de  France,  directeur 
dédiée  à  saint  Nicolas  dès  1189.  de  la  Monnaie  des  médailles  »  (ibid.,  L  646,  n°  4D). 

2.  Arch.  nat.,  LL  399,  fol.  62.  6.  H.   Herluison,  op.  cit.,  p.  89. 

3.  Ibid.,  LL  400,  fol.  206.  7-  Arch-  nat-  L  M6>  n°  4°:  ^  731'  foL  19- 

8.  Ancien  enfant  de  chœur  de  Saint-Germain 


4.  Ibid.,  LL  404,  fol.  248. 

5.  «  Robert    de    Cotte,    éci 
Château-Gontier,   conseiller   du   Roi,   intendant,         che,  arr.  de  Saint-Lô,  cant.  de  Torigni-sur-Vire) 


l'Auxerrois,  prêtre  du  diocèse  de  Paris,  Nicolas 
5.  «  Robert    de    Cotte,    écuyer,    seigneur    de         Courtois  était  curé  de  la  Chapelle-du-Fest  (Man- 


EGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


197 


de  mars  1564.  Il  a  fondé  un  salut  tous  les  ans  le  jour  de  la  Conception  de  Nostre 
Dame  après  vespres  dans  le  chœur  de  ladite  église  L 

Mss  A2,  p.  394;  —  B4,  p.  412;  —  VP2,  p.  702;  —  Troche,  fol.  233  v°. 
a)  d.,  A2;  docte,  VP2;  —  b)  Nicole,  A2,  Tr.;  Nicolle,  B4. 


GILLES   LE    COIGNEUX   +   GUILLEMETTE    LE    GENDRE 

Tombe  dans  le  pavage  de  la  vieille  paroisse,  de  Saint- Vincent,  devant  la  cha- 
pelle de  Saint-Nicolas. 


quand,  le  29  novembre  1555,  le  chapitre  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois  sollicita  pour  lui 
l'exemption  de  la  résidence  personnelle  :  Nicolas 
Courtois  exerçait  alors  depuis  de  nombreuses 
années  les  fonctions  de  maître  et  directeur  des 
enfants  de  chœur  de  Saint-Germain  l'Auxerrois; 
le  chapitre  estimait  nécessaire  qu'il  demeurât 
de  façon  continue  sur  cette  paroisse  (Arch. 
nat.,  LL  403,  fol.  158).  Il  resta  maître  des  en- 
fants de  chœur  jusqu'au  17  février  1559  (n.  st.); 
à  cette  date,  il  démissionnait  et  le  chapitre  man- 
dait à  son  successeur  de  venir  prendre  sa  place, 
ce  qui  se  fit  le  28  du  même  mois  (ibid.,  LL  404, 
fol.  42  r°  et  v°).  Le  15  février  1555  (n.  st.), 
Nicolas  Courtois  s'était  vu  conférer  par  le  cha- 
pitre la  chapelle  de  Notre-Dame  du  Mesche, 
vacante  par  la  mort  de  Guillaume  Gâteau  (ibid., 
LL  403,  fol.  121  v°);  il  avait  été  installé  le  19 
février  (fol.  122);  cependant,  le  1er  mars,  un 
clerc  du  diocèse  de  Paris  nommé  Denis  Thou- 
roude  s'était  présenté  au  chapitre  muni  de  lettres 
de  provision  à  lui  délivrées  pour  la  même  cha- 
pelle dès  le  6  janvier  par  le  pape  Jules  III;  sur 
le  vu  de  ces  lettres,  et  considérant  que  ce  con- 
current, lui  aussi  ancien  enfant  de  chœur  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois,  avait  rendu  à  cette 
église  des  services  appréciées  («  habituatus... 
a  multis  annis,  in  ejus  ceremoniis  bene  anutri- 
tus...,  eidem  ecclesie  studiose  semper  inserviit), 
le  chapitre  avait  installé  Denis  Thouroude  dans 
cette  chapellenie  (ibid.,  id.,  fol.  123  v°).  Un  peu 
plus  tard,  le  23  novembre  1557,  Courtois  obtenait, 
du  moins,  une  autre  chapelle,  la  chapelle  de 
Saint-Jean  l'Evangéliste,  par  permutation  avec 
Gilles  Robin  de  deux  chapelles  que  le  registre 
capitulaire  (ibid.,  id.,  fol.  254)  désigne  de  façon 
inexacte  et  incomplète,  l'une  au  diocèse  d'Or- 
léans, l'autre  au  diocèse  de  Nevers.  La  première 
est  dite  chapelle  ou  prieuré  de  «  Saint-Thomas 
de  Doncherin  »  (sic);  ce  toponyme  n'existe  pas; 


il  faut  lire  :  «  Saint-Thomas  de  Douchamp  » 
(Loiret,  arr.  et  cant.  de  Pithiviers,  comm.  de 
Courcy),  prieuré  dépendant  de  l'abbaye  de  Saint- 
Euverte  cité  par  l'abbé  Bernois,  Histoire  de 
l'abbaye  royale  de  Saint-Euverte  d'Orléans, 
Orléans,  1918,  in-8°,  p.  322,  325  et  326  (commu- 
nication de  M.  Louis  Monnier,  alors  directeur 
des  Services  d'archives  du  Loiret).  Quant  à  la 
seconde  chapelle,  le  scribe,  laissant  en  blanc  le 
nom  de  son  patron,  l'a  située  au  château  de 
Douchy,  au  diocèse  de  Nevers;  il  doit  s'agir 
du  château  de  Druy  ou  Drouy  (Nièvre,  arr.  de 
Nevers,  cant.  de  Decize),  qui  possédait  au  xvie 
siècle  une  chapelle  dédiée  à  saint  Jean,  desservie 
par  un  chapelain  tenu  de  quatre  messes  par 
semaine  (communication  de  M.  Bernard  de 
Gaulejac,  alors  directeur  des  Services  d'archives 
de  la  Nièvre).  Le  26  janvier  1563  (n.  st.),  Nicolas 
Courtois  était  nommé  distributeur  du  chapitre 
(Arch.  nat.,  LL  404,  fol.  186  v°).  Enfin,  le  14 
avril  1563,  le  chapitre  lui  conférait  la  chapellenie 
de  Saint-Nicolas,  vacante  par  la  mort  de  Jean 
Viel,  en  raison  du  fait  qu'il  était  «  nuper  vicarius 
chori  et...  perantea  puer  chori  ecclesie  extiterat  » 
et  moyennant  qu'il  se  désistât  de  la  chapellenie 
de  Saint-Jean  l'Evangéliste  (ibid.,  id.,  fol. 
197  v°).  Le  28  avril  1559,  sur  sa  demande, 
«  actentis  suis  servitiis  et  laboribus  per  eum 
impensis  in  docendo  pueros  chori  hujus 
ecclesie  ac  aliis  de  causis  eos  moventibus  », 
les  chanoines  réduisaient  de  100  sous  tournois  le 
loyer  annuel  de  la  maison  occupée  par  lui  :  ce 
loyer  se  trouva  ainsi  fixé  à  15  1.  t.  (ibid.,  id., 
fol.  49  v°). 

1.  Pour  la  fondation  de  ce  salut,  Nicolas 
Courtois  a  promis  la  somme  de  72  livres  tour- 
nois, qui  a  été  acceptée  par  le  chapitre  le  7  dé- 
cembre 1554  (ibid.,  LL  403,  fol.  111  r°  et  v°) 
et  qu'il  a  versée  le  21  août  1556  (ibid.,  LL  403, 
fol.  188  v°). 


13  a 


198 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


2  227.  —  Cy  gisent  a  honorable  personne  Maistre  Gilles  Le  Cogneux  * l,  en  son 

VIVANT    PROCUREUR    EN    LA   COUR    DE    PARLEMENT,    SEIGNEUR    DE    LlERVILLE  2,...    ET  c  DE  CHAU- 
MONT  d  3,  QUI  DECEDA  e  LE  18e  JOUR  DE  JUING  1568. 

Et  Guillemette  Le  Gendre  4,  jadis  sa  femme,  laquelle  deceda  le  4e  f  jour  d'octobre 
1556  g.  —  Requiescant  in  pace.  Amen. 

Armes.  Le  Coigneux  :  d'azur  à  trois  porcs  épies  dor. 

Le  Gendre  :  dazur  à  une  tête  de  femme  d  argent  chevelée  dor,  ayant  à  sa  bouche 
une  grappe  de  raisin  d'argent  5. 

Mss  A2,  p.  393;  —  B",  p.  409;  —  VP1,  fol.  38;  —  VP2,  p.  701  ;  —  Troche,  fol.  233  v°. 

a)  gist,  VP1;  —  b)  Le  Coigneux,  VP1,  VP2,  Tr.;  —  c)  Lierville  et,  VP1;  —  d)  et  de  Chaumont  om.  Tr.;  — 
e)  trespassa,  VP1;  — /)  3e,  VP1;  —  g)  1576,  A2,  B4,  VP2,  Tr. 


COLLATÉRAL  DE  LA  NEF.  —  CÔTÉ  GAUCHE 
CHAPELLE  DE  LA  MADELEINE 

On  a  vu  plus  haut  qu'il  existait  un  oratoire  dédié  à  sainte  Madeleine  dans  la 
chapelle  Saint-Jean,  au  pourtour  du  chœur  6.  De  la  chapelle  de  la  Madeleine, 
située  sur  le  côté  nord  de  la  nef,  nous  n'avons  rencontré  dans  les  registres  de 


1.  Gilles  Le  Coigneux  était  le  fils  de  Guillau- 
me, marchand  potier  d'étain,  bourgeois  de  Paris, 
mort  le  28  juillet  1565,  et  de  Sarah  Ratase  (?), 
l'un  et  l'autre  inhumés  au  cimetière  des  Inno- 
cents (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  31  808  [recueil  d'épi- 
taphes],  p.  14;  ibid.,  ms.  fr.  32  356  [généalogies 
parisiennes],  p.  225).  Il  est  cité  comme  procu- 
reur au  Parlement  en  1539  (Bibl.  nat.,  ms.  fr. 
4  616,  fol.  21  v°;  ms.  fr.  18  660,  fol.  258).  Le 
13  juin  1544,  nous  le  rencontrons  pour  la  pre- 
mière fois  comme  procureur  du  chapitre  de 
Saint-Germain  l'Auxerrois  (Arch.  nat.,  LL  402, 
fol.  29);  à  partir  de  cette  date,  il  figure  souvent 
à  ce  titre  dans  la  suite  des  registres  capitulaires. 
Il  était  l'arrière-grand-père  du  président  Jacques 
Le  Coigneux,  dont  l'épitaphe  est  publiée  ci- 
dessus,  n°  2  165. 

2.  Lierville,  Oise,  arr.  de  Beauvais,  cant.  de 
Chaumont-en-Vexin.  Cette  seigneurie  avait  été 
apportée  à  Gilles  Le  Coigneux  par  sa  femme, 
Guillemette  Le  Gendre,  ayant  été  acquise,  entre 
1488  et  1524,  par  Pierre  Le  Gendre,  cité  ci- 
dessus,  p.  109,  n.  3  (C.  Sarazin,  Hallincourt  au 
commencement  du  XVIe  siècle,  dans  les  Mémoires 
de  la  Société  historique...  du  Vexin,  t.  III,  1881, 
p.  34). 

3.  Chaumont-en-Vexin    (Oise)    ou,    peut-être, 


Charmont  (Val-d'Oise,  arr.  de  Mantes,  cant. 
de  Magny-en- Vexin),  seigneurie  acquise  également 
par  Pierre  Le  Gendre  (C.  Sarazin,  loc.  cit.). 

4.  Deux  généalogies  manuscrites  (Bibl.  nat., 
ms.  fr.  4  616,  fol.  21  v°;  ms.  fr.  18  660,  fol.  258) 
et  Blanchard,  Les  Presidens  au  mortier..., 
Catalogue...,  p.  97,  l'appellent  Geneviève.  Elle 
était  fille  de  Guillaume  Le  Gendre,  procureur 
au  Parlement,  et  de  Claude  de  Naviard  (ibid.). 
Le  chapitre  avait  autorisé,  le  6  octobre  1556,  son 
inhumation  dans  l'église  (Arch.  nat.,  LL  403, 
fol.  192  v°). 

5.  Ces  armes  sont  données  par  les  cinq  manus- 
crits, réserve  faite  d'une  lacune  sans  doute  invo- 
lontaire de  l'un  d'eux  :  le  ms.  A2  omet  les  mots 
«  d'argent  »  après  «  tête  de  femme  »;  par  ailleurs, 
ce  même  manuscrit  donne  un  dessin  sommaire 
de  la  tête  de  femme;  cependant,  Guy  Breton- 
neau,  Histoire  généalogique  de  la  maison  des 
Briçonnets,  p.  295,  donne  :  d'azur  à  la  fasce 
d'argent,  accompagnée  de  trois  visages  dejemmes 
à  la  tresse  d'or,  2  en  chef,  1  en  pointe. 

6.  Ci-dessus,  p.  119.  Il  n'est  pas  impossible 
que  les  auteurs  des  épitaphiers  aient  confondu 
l'oratoire  de  la  chapelle  Saint-Jean  avec  la  pré- 
sente chapelle.  Ainsi  s'expliquerait  qu'ils  ne 
mentionnent  ici  aucune  sépulture. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


199 


délibérations  du  chapitre  aucune  mention  antérieure  au  21  décembre  1664.  A 
cette  date,  la  fabrique  concède  à  Jean  de  Gomont,  avocat  au  Parlement,  à  Oudart 
de  Gomont1,  conseiller  secrétaire  du  Roi  et  de  ses  finances,  intendant  de  la 
Maison  du  comte  de  Soissons  2,  à  Anne-Marie  Viscot,  son  épouse,  et  à  leur  des- 
cendance, une  place  de  cinq  pieds  de  profondeur  au  fond  de  la  chapelle,  avec 
la  faculté  d'y  mettre  une  tombe  d'environ  six  pieds  de  long  sur  deux  et  demi  de 
large,  de  s'y  faire  enterrer,  eux  et  leurs  enfants,  et  d'y  placer  une  épitaphe  contre 
les  murs;  ils  pourront,  en  outre,  clore  cette  chapelle,  à  leurs  frais,  d'une  «  menui- 
serie de  même  hauteur  et  symétrie  que  l'appui  qui  y  est  présentement  ».  Cette 
permission  fut  complétée  le  15  octobre  1671  3  par  celle  de  fermer  la  chapelle 
au  moyen  d'une  balustrade  de  fer  à  la  hauteur  des  lambris,  d'y  faire  mettre  les 
armes  de  la  famille,  de  faire  peindre  et  orner  la  vitre  au  gré  des  possesseurs,  de 
changer  le  tableau  placé  au-dessus  de  l'autel  et  d'y  creuser  une  «  cave  ».  Enfin, 
le  15  décembre  1675  4,  ces  concessions  furent  rendues  perpétuelles,  en  raison 
des  bienfaits  dont  la  famille  de  Gomont  avait  comblé  l'église  5. 

Les  épitaphiers  n'ont  relevé  dans  cette  chapelle  aucune  épitaphe.  On  sait, 
cependant,  qu'elle  avait  reçu  un  certain  nombre  de  sépultures.  Plusieurs  membres 
de  la  famille  de  Gomont  y  furent  inhumés  :  Oudart  de  Gomont  et  sa  femme, 
Anne-Marie  Viscot  6,  ainsi  que  les  frères  d'Oudart  :  Jean,  avocat  au  Parlement 
(nous  ignorons  la  date  de  son  décès)  ;  Nicolas,  vicomte  de  Portien,  gentilhomme 
ordinaire  de  la  Chambre  du  Roi,  gouverneur  de  Montdidier,  mort  le  26  novembre 
1682  (présenté  d'abord  à  Saint-André  des  Arts),  et  sa  femme,  Madeleine  Fleury, 


1.  Oudart  de  Gomont  était  fils  d'un  lieutenant 
en  l'élection  de  Reims.  En  1649,  il  occupe  à 
son  tour  l'office  qu'avait  tenu  son  père  et,  le 
5  décembre  1661,  il  est  pourvu  de  celui  de 
conseiller  secrétaire  du  Roi  et  de  ses  finances; 
le  26  avril  1672,  il  est  nommé  l'un  des  procureurs 
syndics  de  la  Compagnie.  La  date  de  sa  mort 
est  incertaine.  Elle  se  place  soit  en  janvier  1684, 
suivie  d'inhumation  à  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois  le  9  de  ce  mois  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig., 
vol.  319,  doss.  3  150,  p.  12),  soit  le  9  janvier  1687 
(ibid.,  id.,  p.  9);  en  tout  cas  avant  le  4  avril  1687, 
date  à  laquelle  il  est  remplacé  comme  conseiller 
secrétaire  du  Roi  par  Etienne  Champion  (Tesse- 
reau,  op.  cit.,  t.  II,  p.  158).  Il  avait  épousé,  le 
15  mai  1650,  Anne-Marie  Viscot,  fille  de  feu 
Raoul  Viscot,  contrôleur  des  décimes  du  diocèse 
de  Reims,  et  de  Marie  Cocqueberte,  et  petite- 
fille  d'Henri  Viscot,  médecin,  et  de  Marie  Colbert, 
tante  du  ministre  (contrat,  en  date  du  15  mai 
1650,  devant  Rogier  et  Viscot,  notaires  à  Reims); 
Anne-Marie  Viscot  décéda  le  31  juillet  1701 
et  fut  inhumée  à  côté  de  son  mari.  Celui-ci 
avait  obtenu,  en  novembre  1657,  des  lettres  de 
confirmation  de  noblesse  pour  lui  et  pour  ses 
frères  (Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  1  351,  doss. 
30  619;    Dossiers   bleus,   vol.    319,   doss.  3  150; 


Tessereau,  op.  cit.,  t.   I,  p.  482  et  622;  t.  II, 
p.  158). 

2.  Eugène-Maurice  de  Savoie,  comte  de  Sois- 
sons,  fils  puîné  de  Thomas  de  Savoie,  prince  de 
Carignan,  et  de  Marie  de  Bourbon,  comtesse  de 
Soissons  (Moréri,  op.  cit.,  t.  IX,  p.  197). 

3.  A  cette  date,  Oudart  de  Gomont  joignait  à 
ses  fonctions  d'intendant  de  la  maison  du  comte 
de  Soissons  celles  d'intendant  de  la  princesse 
de  Carignan,  mère  du  comte. 

4.  Arch.  nat.,  L  646,  n°  8B,  actes  de  conces- 
sions à  la  famille  de  Gomont,  1664-1675. 

5.  Les  délibérations  du  chapitre  ont  notam- 
ment conservé  le  souvenir  du  don  d'un  ciboire 
d'argent  doré  enrichi  de  pierres  précieuses 
destiné  à  l'autel  de  la  paroisse;  en  reconnaissance, 
les  marguilliers  avaient  décidé,  par  délibération 
du  15  mars  1673,  que,  chaque  fois  que  ce  ciboire 
serait  exposé,  le  prêtre  officiant  réciterait  à 
l'intention  d'Oudart  et  de  sa  famille,  l'oraison 
Omnipotens  scmpiterne  Deus,  qui  vivorum  domi- 
nons simul  et  mortuorum  (troisième  oraison  de 
la  messe  pendant  le  Carême). 

6.  Voir  ci-dessus,  n.  1  de  cette  page. 

13   A. 


200 


EPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


fille  de  Guillaume  Fleury,  secrétaire  du  Roi,  Président  des  Trésoriers  de  France 
à  Dijon,  morte  à  89  ans  le  29  mars  1709  et  présentée  à  Saint-Sulpice  1. 

On  voit,  d'autre  part,  que,  par  son  testament  en  date  du  2  mai  1569,  Charles 
Ferret,  demeurant  rue  Saint- Germain,  «  à  l'abreuvoir  Baulpain  »  2,  avait  demandé 
à  être  inhumé  dans  cette  chapelle  3.  Ce  testament  nous  apprend  encore  que  la 
confrérie  des  Mégissiers  tenait  alors  ses  pieuses  réunions  dans  cette  chapelle  4. 


COLLATÉRAL    DE    LA    NEF.  CÔTÉ    GAUCHE 

CHAPELLE    SAINT-MICHEL 


D'après  un  factum  non  daté,  une  chapelle  avait  été  fondée  en  1340  sous  le 
vocable  de  saint  Michel  «  au  chœur  et  communauté  de  l'église  Saint  Germain 
l'Auxerrois  à  Paris  »  par  Guillaume  Tristan,  Isabelle,  sa  femme,  et  leur  fille 
Jacqueline,  femme  de  Robert  de  Meulan,  bourgeois  de  Paris  5.  On  peut  se  deman- 
der s'il  s'agit  de  la  même  chapelle  dans  ce  passage  d'une  délibération  capitu- 
laire  du  23  septembre  1502  :  «  altare  beati  Michaelis  in  ambitu  chori  ejusdem 
ecclesie  »  6. 

Le  17  octobre  1687,  une  autre  délibération  capitulaire  parle  d'une 
chapellenie  perpétuelle  «  sub  invocatione  seu  ad  altare  Sancti  Michaelis  in 
ecclesia  nostra  sita  et  in  choro  ejusdem  deserviri  solita,  actu  sacerdotalem 
continuamque  residentiam  requirens  ac  vicariis  choristis  cum  aliis  communi- 
tatis capellaniis  juxta  ejusdem  nostrae  ecclesiae  statuta  affectata  et  adscripta7  ». 
S'agit-il  de  la  même  chapelle  ou  seulement  de  l'obligation,  pour  le  titulaire  de 
la  chapelle  de  la  nef  dont  il  va  être  question,  de  remplir  certaines  obligations  au 
chœur  de  l'église? 


1.  Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  319,  doss. 
3  150,  p.  12. 

2.  Sur  un  terrain  ayant  appartenu  à  un  certain 
Jean  Popin  avait  été  ouverte,  au  XIIe  siècle, 
de  la  rue  Saint-Germain  à  la  Seine  une  rue 
conduisant  à  un  abreuvoir,  lequel  fut  dit  «  abreu- 
voir Popin  »,  la  rue  elle-même  ayant  pris  le 
nom  de  rue  «  de  l'Abreuvoir  Popin  »  ou  «  de 
l'Abreuvoir  Paupin  »,  ou  encore  «  de  l'Arche 
Pépin  »,  parce  qu'elle  traversait  le  quai  de  la 
Mégisserie  sous  une  voûte  (Jaillot,  op.  cit., 
quartier  Sainte-Opportune,  p.  6;  Ville  de  Paris, 
Nomenclature  des  voies  publiques  et  privées, 
7e  éd.,  1951,  p.  638). 


3.  Bibl.  historique  de  la  Ville  de  Paris,  ms.  CP 
3  565,  fol.  38  :  il  y  est  bien  précisé  qu'il  s'agit  de 
la  chapelle  de  la  Madeleine  à  la  Vieille  paroisse. 

4.  Ibid.  —  On  verra  ci-après,  p.  201  qu'en 
1492  cette  confrérie  siégeait  dans  la  chapelle 
Saint-Michel. 

5.  Bibl.  nat.,  ms.  fr.  23  494,  fol.  158,  4  p. 
in-fol.  impr.  (s.  1.  n.  d.). 

6.  Arch.  nat.,  LL  400,  fol.  13. 

7.  Ibid.,  LL  416,  fol.  55. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


201 


Quoiqu'il  en  soit,  on  est  assuré  de  l'existence  d'une  chapelle  Saint-Michel 
sur  le  côté  gauche  de  la  nef  1  le  17  avril  1482.  Dix  ans  plus  tard,  le  20  juillet  1492, 
le  chapitre  autorisait  les  mégissiers  de  Paris,  qui  réunissaient  leur  confrérie  dans 
cette  chapelle,  à  y  élever  un  mur  destiné  à  recevoir  des  tableaux  2.  En  1518,  il 
permettait  aux  maîtres  de  la  confrérie  de  Saint-Michel  d'y  placer  une  clôture 
de  bois  semblable  à  celle  de  la  chapelle,  toute  voisine,  de  Sainte-Madeleine  3. 
Il  s'agit  donc  bien  de  la  première  chapelle  à  gauche  quand  on  entre  dans  l'église 
par  le  portail  occidental.  Le  chapelain  qui  la  desservait  jouissait,  depuis  environ 
le  milieu  du  xvie  siècle,  d'une  maison,  portant  l'image  de  saint  Michel,  construite 
dans  le  cloître  par  le  chanoine  Julien  Périer,  alors  qu'il  était  chapelain  4. 


Nous  avons  relevé  les  noms  de  trois  personnages  inhumés  dans  la  chapelle 
pour  lesquels  nous  ne  possédons  pas  d'épitaphes   : 

1642,  28  décembre.  —  Le  chapitre  autorise  Nicolas  Fardoil,  conseiller  secrétaire  du  Roi, 
maison  et  couronne  de  France  et  de  ses  finances,  et  Marie  Cothereau,  sa  femme,  à  mettre  dans 
la  chapelle  Saint-Michel  tombes,  épitaphes  et  vitres  5. 

1694,  27  octobre.  —  Dans  un  texte  concernant  la  chapelle  de  la  Visitation,  il  est  dit  que 
Louis  Rouillé,  seigneur  de  la  Coste,  Fontaine-Guérin  et  autres  lieux,  a  été  inhumé  dans  la 
chapelle  Saint-Michel  en  juin  de  la  même  année  6. 


1.  «  ...in  sinistra  parte  navis  ecclesie  »  (Arch. 
nat.,  LL  398,  fol.  292  v°). 

2.  Autorisation  «  megisseriis  parisiensibus,  qui 
soliti  sunt  tenere  suam  confratriam  in  altare 
sancti  Michaelis,  in  latere  sinistro  navis  ecclesie.» 
(ibid.,  LL  399,  fol.  71  v°). 

3.  «  ...clausuram  ligneam  ad  modum  clausure 
capelle  béate  Marie  Magdalene  eidem  pro- 
xime...  »  (ibid.,  LL  400,  fol.  223  v°). 

4.  Le  31  décembre  1568,  le  chapitre  donne 
acte,  sur  sa  requête,  à  Julien  Périer,  de  la  fon- 
dation correspondante,  établie  par  concordat 
passé  le  30  avril  1556  devant  Laffillée,  notaire 
en  cour  d'Eglise  et  scribe  du  chapitre,  et  homo- 
logué le  22  mai  en  cour  de  Rome  :  Julien  Périer 
habite  alors  la  maison,  mais  il  est  prévu  qu'après 
lui  elle  sera  habitée  par  le  chapelain  actuel, 
Joseph  Chastellain,  puis  par  ses  successeurs 
(ibid.,  LL  405,  fol.  18  v°). 

5.  Ibid.,  LL  731,  fol.  9.  Nicolas  Fardoil  a  été 
pourvu  le  6  janvier  1612  de  l'office  de  conseiller 
secrétaire  du  roi  ;  peu  après,  il  résignait  en  faveur 
d'Augustin  Matharel,  qui  fut  pourvu  le  21  no- 
vembre 1616,  mais  sans  entrer  en  fonctions; 
Nicolas  Fardoil  ne  fut  remplacé  que  le  23  juin 
1658,  après  son  décès,  par  Claude  Chastelain 
(Tessereau,  op.  cit.,  t.  I,  p.  292,  303  et  467). 

6.  Arch.  nat.,  LL  731,  fol.  104  v°.  De  simple 
porteur  de  lettres  à  Tours,  puis  à  Paris,  Louis 


Rouillé  devint  commis  des  postes;  lors  de  la 
constitution  de  la  ferme  générale  en  1672,  son 
emploi  de  commis  fut  transformé  en  celui  de 
Contrôleur  général  des  Postes  et  relais  de  France. 
Il  demeurait  à  l'hôtel  Villeroy,  rue  des  Bourdon- 
nais, devenu  Bureau  général  des  Postes  (Le  Maire, 
Paris  ancien  et  nouveau,  t.  III,  1685,  p.  285; 
André  Chastel,  Les  vestiges  de  l'hôtel  Le 
Gendre  et  le  véritable  hôtel  de  la  Trémoille, 
dans  Bull,  monumental,  1. 124,  1966,  p.  129-165, 
notamment  p.  150-151;  Eugène  Vaille,  His- 
toire générale  des  postes  françaises,  Paris,  in-8°, 
t.  IV,  1951,  p.  9  et  suiv.).  Louis  Rouillé  devint, 
le  25  août  1679,  consedler  secrétaire  du  Roi, 
maison  et  couronne  de  France  et  de  ses  finances 
(Tessereau,  op.  cit.,  t.  II,  p.  60)  ;  mort  en  charge, 
d  fut  remplacé,  le  1er  octobre  1694,  par  Louis- 
Henri  légitimé  de  Bourbon,  chevalier  de  Soissons. 
Il  mourut  subitement  le  25  juin  1694,  âgé  de 
64  ans.  Il  était  seigneur  de  Fontaine-Guérin 
(Maine-et-Loire,  arr.  de  Baugé,  cant.  de  Beaufort- 
en-Vallée),  la  Coste  (peut-être  la  Côte,  même 
dép.,  arr.,  cant.  et  comm.  de  Cholet)  et  Marly- 
la- Ville  (Val  d'Oise,  arr.  de  Pontoise,  cant.  de 
Luzarches).  Il  avait  épousé  Marie  Orceau,  fille 
d'un  marchand  de  Tours  (Bibl.  nat.,  Dossiers 
bleus,  vol.  585,  doss.  15  363,  p.  1)  et  fut  à  l'ori- 
gine de  la  montée  sociale  de  sa  famille,  bientôt 
connue  sous  le  nom  de  Rouillé  d'Orfeuil  (J.  Fran- 
çois Bluche,  L'origine  des  magistrats  du  Parle- 
ment de  Paris  au  XVIIIe  siècle,  dans  Paris  et 


202 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


1709,  5  mars.  —  Inhumation  de  Marie  Orceau,  femme  de  Louis  Rouillé  1. 


FRANÇOIS   DE    BLANDESQFE    +    [CATHERINE]    DE    CLAMECY 


Épitaphe  en  lettres  gothiques  sur  une  tombe  à  demi-effacée  2,  au  seuil  de  la 
chapelle  de  Saint-Michel,  dans  la  vieille  paroisse. 

2  228.  —  Cy  gist  noble  homme  François  a  de  Blandesque  3,  jadis  b  seigneur  d'An- 

DILLY  4    SOUBZ    MONTMORENCY     ET    HUISSIER  c   D'ARMES    DU    ROY    NOSTRE    SIRE,    QUI    TREPASSA 
LE  30e  JOUR  DE  MARS   1412  *. 

Cy  gist  [Catherine]  e  5  de  Clamecy  f,  sa  femme,  fille  de  feu  Gilles  de  Clamecy  6, 


Ile-de-France,  Mém.  de  la  Féd.  des  Soc.  hist. 
et  archéol.  de  Paris  et  de  l'Île-de-France, 
t.  V-VI,  1956,  p.  378-379).  —  Il  est  probable 
qu'ont  reposé  dans  la  même  chapelle  Saint- 
Michel  :  Marie  Le  Picard,  veuve  de  Jean  Rouillé, 
maître  des  Comptes,  décédée  le  28  février  1652 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  doss.  2  560,  p.  267)  et 
Antoine-Louis  Rouillé,  ministre  et  ancien  secré- 
taire d'État  à  la  Marine  et  aux  Affaires  étrangères, 
Grand  maître  et  directeur  général  des  Postes 
et  relais  de  France,  décédé  en  septembre  1761 
(ibid.,  id.,  p.  268). 

1.  Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  585,  doss. 
15  363,  cité  dans  la  note  précédente. 

2.  Le  Laboureur,  op.  cit.,  précise,  p.  322,  que 
François  de  Blandecque  y  «  est  représenté  armé 
de  toutes  pièces,  avec  sa  femme  ». 

3.  Ce  personnage  est  appelé  «  Francequin  » 
de  Blandecque  par  Le  Laboureur  et  qualifié 
de  «  sergent  d'armes  »  tant  par  cet  auteur  que 
par  l'abbé  Lebeuf  (op.  cit.,  éd.  1883,  1. 1,  p.  635). 
H  est  dit  :  «  marchand  bourgeois  de  Paris  »  dans 
un  acte  du  27  juin  1406  par  lequel  Gilles  de 
Clamecy  lui  vend  le  fief  de  Boissy  (Val  d'Oise, 
arr.  de  Pontoise,  cant.  et  comm.  de  Taverny) 
avec  40  arpents  de  terre  (Bibl.  nat.,  ms.  fr.  20  687, 
p.  228).  Enfin,  dans  le  testament  de  sa  femme 
(ci-dessous,  n.  5),  il  est  simplement  dit  «  bourgeois 
de  Paris  ».  La  date  de  1412,  donnée  comme  date 
de  sa  mort  par  le  seul  ms.  VP1  est  aussi  la  seule 
possible.  L'auteur  de  ce  manuscrit  paraît  avoir 
copié  les  épitaphes  sur  place  environ  vingt  ans 


plus  tôt  que  l'auteur  du  ms.  A2  (ci-dessus,  intro- 
duction p.  XLVI);  sans  doute  la  stèle  a-t-elle  été 
dégradée  entre  la  copie  de  VP1  et  celle  de  A2. 
Ainsi  s'expliquerait  la  version,  d'ailleurs  incom- 
plète, des  autres  manuscrits  «  148.  »  en  chiffres 
arabes  dans  A2  et  dans  B2,  «  mille  quatre  cent 
quatre  vingts  et...  »  dans  VP2.  D'après  l'abbé 
J.  Lauderaut  (Essai  sur  l'histoire  de  la  paroisse 
d'Andilly...,  Paris,  1881,  in-8°,  p.  44),  Jean 
Fromont,  gendre  de  François  de  Blandecque, 
était  seigneur  d'Andilly  en  1426,  ce  qui  permet 
de  penser  que  son  beau-père  était  mort  à  cette 
date.  —  Léon  Mirot  (Figures  des  XIVe  et  XVe 
siècles,  Jean  et  Gilles  de  Clameci,  Paris,  1928, 
in-8°,  p.  5,  n.  4,  extr.  du  Bulletin  de  la  Soc. 
scientifique  ...  de  Clamecy,  2e  série,  n°  3)  dit  à 
tort  que  François  de  Blandecque  a  été  inhumé 
à    Andilly. 

4.  Andilly,  Val-d'Oise,  arr.  et  cant.  de  Mont- 
morency. Sur  l'histoire  de  cette  localité,  voir  la 
monographie  de  l'abbé  Lauderaut,  citée  à  la 
note  précédente,  et  l'inventaire  des  Archives  du 
château  de  Chantilly,  t.  I,  1926,  p.  175  et  suiv. 

5.  Le  prénom  «  Catherine  »  qu'aucun  épitaphier 
n'a  relevé  nous  est  donné  par  le  testament  du 
personnage  (Testaments  enregistrés  au  Parle- 
ment de  Paris  sous  le  règne  de  Charles  VI, 
dans  Mélanges  historiques...  publ.  par  le  Comité 
des  Travaux  historiques,  t.  III,  p.  262). 

6.  Il  ne  s'agit  pas  de  Gilles  de  Clamecy, 
Prévôt  de  Paris  en  1419,  qui  a  fait  l'objet  d'une 
note    biographique    d'Alexandre    Tuetey    dans 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


203 


JADIS  9   BOURGEOIS    DE    PARIS,    QUI   TREPASSA   LE   18e  h  1   JOUR   D'OCTOBRE   14[13]  *.    —    PRIÉS 

Dieu  pour  eux  h 
Armes.  [Blandesque  :  «  il  portait...  »,  dans  A2.] 

Clamecy  :  de  gueules  à  deux  fasces  d'or,  au  chevron  de  sable  brochant  sur  le  tout. 

Mss  A2,  p.  392;  —  B4,  p.  402;  —  VP1,  fol.  40;  —  VP2,  p.  698;  —  Troche,  fol.  113  et  231  v°. 

a)  Franconi,  B",  VP2;  Francisais,  VP1;  Franco  Mv,  Tr.;  —  b)  om.  VP1;  —  c)  sergent,  VP1;  —  d)  148.,  A2,  B"; 

mille  quatre  cent  quatre  vingts  et...,  VP2,  Tr.;  —  e)  noble  femme ,  VP1;  — /)  om.  A2,  B4,  Tr;  —  g)  om.  Tr.; 

—  h)  8,  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  —  i)  14  om.  A2;  mil,  B4;  14,  VP1;  —  j)  el.,  A2. 


JEAN    DE    CLAMECY 

Tombe  au  seuil  de  la  chapelle  de  Saint-Michel,  joignant  celle  de  Blandesque. 

2  229.  —  Cy  gist  avecques  ses  feus  a  père  et  mère  noble  homme  Maistre  b  Jehan 
de  Clamecy  2,  en  son  vivant  clerc  de  la  Chambre  des  Comptes  à  Paris,  lequel  trépassa 
l'an  1431,  le  9e  jour  de  decembre  c .  —  dleu  ayt  l'ame  de  luy. 

Armes.  De  gueules  à  deux  fasces  d? argent,  au  chevron  de  sable  brochant  sur  le  tout. 

Mss  A2,  p.  392;  —  B4,  p.  402;  —  VP1,  fol.  38;  —  VP2,  p.  698;  —  Troche,  fol.  113  et  231  v«. 
a)  om.  VP1;  —  b)  om.  VP2;  —  c)  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr. 


son  édition  du  Journal  d'un  bourgeois  de  Paris, 
p.  121,  n.  2-122,  mais  bien  de  son  père,  riche 
bourgeois  de  Paris  et  de  Rouen,  négociant  en 
blé,  sel  et  bois,  fermier  d'impôts  à  Rouen, 
banquier  à  l'occasion;  nous  nous  permettons 
de  renvoyer  à  la  notice  que  nous  lui  avons 
consacrée  en  1958  à  l'occasion  du  Congrès 
national  des  Sociétés  Savantes  réuni  à  Aix-en- 
Provence  :  André  Lesort,  Gilles  de  Clamecy, 
bourgeois  de  Paris  et  de  Rouen,  négociant  et 
armateur  à  la  fin  du  XIVe  siècle  et  au  début 
du  XVe,  dans  Bulletin  philologique  et  histo- 
rique... du  Comité  des  Travaux  historiques  et 
scientifiques,  année  1958,  Paris,  1959,  in-8°, 
p.  227-236. 

1.  Le  testament  de  Catherine  de  Clamecy,  cité 
ci-dessus,  p.  202,  n.  5,  est  daté  du  17  octobre  1413. 
H  n'a  certainement  été  rédigé  que  très  peu  de 


temps  avant  sa  mort.  L'inscription  funéraire 
porte  :  «  8  octobre  14..  ».  L'année  du  décès  est 
certainement  1413;  pour  la  date  de  jour,  nous 
proposons  de  lire  :  «  18  octobre  ». 

2.  Jean  de  Clamecy,  reçu  clerc  des  Comptes 
le  6  mars  1419  et  demeuré  en  exercice  jusqu'en 
1432  (Coustant  d'Yanville,  op.  cit.,  p.  862, 
et  Henri  Jassemin,  op.  cit.,  p.  334).  Coustant 
d'Yanville  l'a  confondu  avec  Gilles  de  Clamecy, 
Prévôt  de  Paris.  Il  faut  encore  se  garder  de  le 
confondre  avec  un  autre  Jean  de  Clamecy,  che- 
valier, frère  de  Gilles  (Registre  criminel  du 
Châtelet  de  Paris...,  t.  I,  1861,  p.  154);  ce 
deuxième  Jean  de  Clamecy  semble  être  le  même 
qu'un  chevalier  des  mêmes  nom  et  prénom,  maître 
d'hôtel  du  duc  de  Bourgogne  (Bernard  Prost, 
Inventaires  mobiliers...  des  ducs  de  Bourgogne..., 
t.  II,  1908,  p.  331  et  n.  2). 


204 


ÉPITAPHIER   DU   VIEUX   PARIS 


HUGUES   LE    BLANC   +   CHARLOTTE    MARIETTE 


Épitaphe  de  marbre  ou  de  pierre,  écrite  en  gothique,  au  dernier  pilier  de  ia 
vieille  paroisse,  devant  la  chapelle  Saint-Michel. 


2  230.  —  Les  vénérables  doyen,  chanoines  et  chapitre  a  de  l'église  //  de  céans  sont 

TENUS  FAIRE  DIRE  ET  CELEBRER  PAR  CHACUN  VEN//DREDI  À  PERPETUITE  UNE  BASSE  MESSE  DES 
CINQ  PLAYES  DE  NOSTRE  //  SEIGNEUR  EN  LA  CHAPELLE  MONSIEUR  SAINCT  MlCHEL,  À  L'HEURE 
DE  //  SETTE  HEURES  DU  MATIN,  POUR  LES  AMES  DE  FEUS  NOBLES  //  PERSONNES  MaISTRE  HUGUES  b 

Le  Blanc1,  en  son  //  vivant  seigneur  de  Choisyc2  sur  Seine  d  et  de  THiAise3  //  en  partie, 

ET  DE  DAME  f  CHARLOTTE  MARIETTE  4,  SA  FEMME,  //    MOYENNANT  LA  SOMME  DE  9    DOUZE  LIVRES 


1.  Il  existe  à  la  Bibliothèque  nationale,  parmi 
les  manuscrits  de  l'ancien  Cabinet  des  titres, 
plusieurs  généalogies  de  la  famille  Le  Blanc  qui 
renferment  des  données  contradictoires.  L'une 
de  celles-ci,  imprimée,  s.  d.,  après  1753  (2  exem- 
plaires :  Doss.  bleus,  2  706,  p.  3,  et  Pièces  orig., 
vol.  362,  doss.  7  830,  p.  24),  fait  d'Hugues  le 
fils  de  Thomas,  originaire  de  la  Vallière  en 
Touraine,  écorcheur  chez  un  boucher  de  Paris, 
dont  il  épousa  la  fille.  Plusieurs  autres  repro- 
duisent cette  assertion.  D'autres  (Doss.  bleus, 
2  706)  considèrent  Hugues  comme  fils  de 
Laurent  Le  Blanc,  seigneur  de  Choisy-sur- 
Seine  et  de  Thais,  procureur  au  Chàtelet. 
Une  autre  encore  (Pièces  orig.,  vol.  362,  doss. 
7  830,  p.  23)  le  dit  fils  de  Laurent,  alias  Louis 
Le  Blanc,  greffier  de  la  Chambre  des  Comptes, 
secrétaire  du  Roi,  et  de  Catherine  Malingre. 
Quant  au  P.  Anselme  (op.  cit.,  t.  V,  p.  486-489), 
qui  ignore  Hugues,  il  fait  descendre  Laurent 
«  par  plusieurs  degrés  »,  qu'il  ne  spécifie  aucune- 
ment, de  Perrin  Le  Blanc,  cité  en  1487,  seigneur 
de  la  Baume,  capitaine  des  châteaux  d'Aveudre 
et  de  Chaudesaigues. 

En  fait,  il  a  bien  existé  au  xve  siècle  un  procu- 
reur au  Chàtelet,  nommé  Laurent  Le  Blanc  :  en 
1472,  il  afferme  le  bac  de  Choisy  (Dom  Anger, 
Les  dépendances  de  l'abbaye  de  Saint-Germain 
des  Prés,  Paris,  in-8°,  t.  I,  1906,  p.  175);  le 
16  septembre  1482,  le  Prévôt  de  Paris  lui  per- 
met de  dresser  des  fourches  patibulaires  à  Choisy; 
l'abbé  Lebeuf  (op.  cit.,  éd.  1883,  t.  IV,  p.  445)  en 


conclut  qu'il  était  seigneur  de  Choisy;  dom 
Anger  (op.  cit.,  p.  180)  conteste  cette  affirmation 
de  l'abbé  Lebeuf;  il  considère  le  procureur  Lau- 
rent Le  Blanc  comme  un  simple  officier  du  Roi, 
administrant  l'abbaye  de  Saint-Germain  des  Prés 
après  la  démission  forcée  de  l'abbé  Robert  de 
Lespinasse. 

H  est  bien  difficile  de  discerner  la  vérité  parmi 
les  divers  tableaux  généalogiques  du  Cabinet 
des  titres,  dont  plusieurs  relèvent  de  la  plus  pure 
fantaisie  ou,  plutôt,  sont  œuvres  de  complaisance 
élaborées  lorsque  la  famille  de  la  Vallière  fut 
parvenue  à  la  duché-pairie  sous  le  règne  de 
Louis  XIV.  Hugues  semble  bien  être  le  fils  du 
procureur  Laurent  :  il  fut  clerc  chez  celui-ci  et 
lui  succéda,  le  17  novembre  1491,  comme  «  pro- 
cureur es  audiences  civiles  et  criminelles  du 
Chàtelet  »  (Généalogies  imprimées  citées  ci-dessus). 
Peut-être  pourrait-il  être  le  petit-fils  du  boucher 
Thomas. 

2.  Choisy-le-Roi,  Val-de-Marne,  arr.  de  Sceaux, 
cant.  d'Ivry-sur-Seine. 

3.  Thiais,  mêmes  départ.,  arr.  et  cant. 

4.  Charlotte  —  que  certains  tableaux  généalo- 
giques appellent  Perrette  —  était  la  fille  d'Henri 
Mariette,  «  lieutenant  criminel  à  Paris  »,  et  de 
Denise  Malaise;  elle  avait  épousé  en  premières 
noces  Nicolas  Malingre,  huissier  de  la  Chambre 
des  Comptes,  anobli  par  Louis  XI  (Bibl.  nat., 
Dossiers  bleus,  vol.  99,  dossier  2  706;  ibid., 
Pièces  orig.,  vol.  428,  doss.  11  461). 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


205 


TOURNOIS  h  DE  RENTE  l  QUI  EN  //  A  ESTÉ  CONSTITUÉE  AUSDITS  DE  SAINT  GERMAIN  PAR  //  LES 
ENFFANS  HERITIERS  DESDITS  FEUS  MaISTRE  HUGUES  //  Le  BlANC  ET  SA  FEMME  2,  EN  ENSUIVANT 
LE  TESTAMENT  //  DUDIT  FEU  MaISTRE  HUGUES  Le  BLANC,  SUR  LES  HERITAGES  //  ET  BIENS,  SELON 
ET  '  AINSY  QU'IL  EST  À  PLAIN  CONTENU  ET  i  DÉCLARÉ  ES  LECTRES  DE  CE  FAICTES  ET  PASSÉES 
PAR  DEVANT  //  JEHAN  CoNTESSE  ET  PlERRE  Le  Roy  3,  NOTAIRES  AU  CHASTELET  //  DE  PARIS, 
L'AN  MIL  CINQ  //  CENS  VINGT  ET  HUIT,   LE  MARDY  *  //  XXIIIe  JOUR  DE  JUING.  //  —  PRIEZ  DlEU 

pour  eulx  l.  Amen  m. 

Armes.  Le  Blanc  :  coupé  de  gueules  n  et  d'or  °,  au  lion  passant  d'argent  (en  haut)  et  de 
sable  (en  bas). 

Mariette  :  d'azur  au  chevron  d'argent  chargé  de  trois  quintefeuilles  de  gueules 
accompagné  de  trois  œillets  [alias  :  de  trois  branches  de  fleur]  d'or  avec  la  queue, 
posés  2  et  1. 


Mss  A2,  p.  393;  —  B4,  p.  405; 
vol.  99,  doss.  2  706,  p.  1. 


E3,  fol.  4;  —  VP2,  p.  699;  —  Troche,  fol.  150;  —  Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus, 


a)  chantre,  E3  ;  —  b)  om.  A2  ;  —  c)  Soisy,  A2,  B4,  VP2  ;  Choux,  E3  ;  —  d)  sur  Seine  om.  A2  ;  —  e)  Thiars,  E3,  Tr.  ;  — 
/)  de  dame  om.  E3;  —  g)  la  somme  de  om.  A2,  B4,  E3,  VP2;  —  h)  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  —  i)  qui  en  a  esté...  biens 
selon  et  om.  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  — ;')  à  plain  contenu  et  om.  A2,  B4,  VP2;  —  k)  om.  A2,  B4,  VP2;  —  l)  leurs  âmes,  VP2, 
Tr.;  —  m)  om.  A2,  E3,  VP2,  Tr.,  Doss.  bleus;  —  n)  sable,  E3;  —  o)  argent,  E3. 


JACQUES   LE    GRAND 

Epitaphe  gravée  sur  une  table  de  marbre  noir  incrustée  dans  la  pierre  au 
dernier  pilier  de  la  vieille  paroisse,  devant  la  chapelle  Saint-Michel  4.  Le  texte 
s'inscrit  dans  un  rectangle  encadré  de  bandeaux,  sommé  d'un  fronton  semi- 
circulaire,  dans  lequel  figure  un  écu  non  timbré,  accompagné  de  deux  branches 
de  lauriers. 


1.  Les  exécuteurs  testamentaires  d'Hugues  Le 
Blanc  et  de  sa  femme  avaient  entamé  dès  1523 
des  négociations  en  vue  de  cette  fondation.  Le 
10  juillet  de  cette  année,  le  chapitre  avait  déclaré 
qu'il  accepterait  seulement  à  condition  d'un 
revenu  annuel  minimum  de  10  livres  tournois 
(Arch.  nat.,  LL  401,  fol.  14).  Le  16  février  1526 
(n.  st.),  le  même  chapitre  demandait  un 
revenu  de  12  1.  t.,  «  assigné  suffisamment  » 
(ibid.,  LL  401,  fol.  70  v°);  l'affaire  ne  fut 
définitivement  conclue  que  le  23  juin  1528, 
quand  la  rente  de  12  1.  t.  eut  été  assignée  sur 
une  maison  vulgairement  appelée  «  maison  de 
Forest  »,  située  rue  de  la  Cithare  (auj.  partie  de 
la  rue  de  la  Harpe),  appartenant  aux  héritiers 
d'Hugues  Le  Blanc,  après  lui  avoir  appartenu 
à  lui-même  (ibid.,  id.,  fol.  124). 

2.  Hugues    Le    Blanc    et    Charlotte    Mariette 


avaient  laissé  deux  enfants  :  Laurent  et  Gene- 
viève. Laurent  Le  Blanc,  maître  d'hôtel  de  la 
reine  Eléonore,  seconde  femme  de  François  Ier, 
comptable  de  Bordeaux  en  1537  (Léon  de 
Laborde,  Les  comptes  des  Bâtiments  du  Roi..., 
t.  II,  p.  234),  bailli  de  Bourbon-Lancy,  seigneur 
de  la  Vallière  (Indre-et-Loire,  arr.  de  Tours, 
cant.  de  Vouvray,  comm.  de  Reugny),  fut 
l'ancêtre  de  MUe  de  la  Vallière,  la  maîtresse  de 
Louis  XIV.  Geneviève,  épousa  Jean  More, 
secrétaire  du  Roi,  maison  et  couronne  de  France, 
procureur  au  Châtelet  (Bibl.  nat.,  Dossiers 
bleus,  vol.  99,  doss.  2  706). 

3.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Pierre  Le  Roy 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  CXXII). 

4.  Le  ms.  E3  de  la  bibliothèque  de  l'Arsenal 
situe  cette  epitaphe  au  cinquième  pilier. 


206 


ÉPITAPHIER  DU  VIEUX   PARIS 


du  J<rrT^.ut4ia^^*^r>'e^fi%^:nfM»  Car- 1 'é*nJféL&-<- 
Jacquet  U   Û7TJ/t(l '.-£èw*/V*t fg&W  anale  ti ■'„?**-.'* 

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24.  —  Épitaphe  de  Jacques  Le  Grand  1. 

2   231.  —  A  LA  MEMOIRE  a.  //  Ah  PASSANT  !  PENSANT  b,  NE  METS  EN  OUBLI  LA  CONDITION  // 
DU  SORT  HUMAIN.  ARRESTE  UN  PEU.   Car  L'OMBRE  DE  //  JACQUES  Le  GRAND  2,  CONSEILLER  DU 


1.  Ms.  E3,  Bibl.  Arsenal,  ms.  4  622,  fol.  20, 
sous  l'épitaphe  figurée  deux  lignes  de  texte  : 
«  Épitaphe  de  pierre  incrustée  de  marbre  noir 
et  autre  au  5e  pillier  de  Saint-Germain  de  l'Auxer- 
rois.  —  Cliché  Studio  Josse  Lalance. 

2.  Jacques  Le  Grand  était  fils  de  Pierre  Le 


Grand  l'aîné;  il  est  mentionné  en  1592  comme 
conseiller  à  la  Cour  des  Monnaies  (Constans, 
op.  cit.,  listes  préhminaires).  Il  a  laissé  deux  en- 
fants :  Anne,  femme  de  Laurent  Souin;  Marie, 
femme  d'Abraham  de  Poncher,  secrétaire  inter- 
prète du  Roi  en  langue  germanique  (Bibl.  nat., 
Dossiers   bleus,   vol.   329,   doss.   8  345,   p.    19). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


207 


ROY,  GENERAL  EN  SA  //  COUR  DES  MoNOYES,  QUI  CY  DESSOUS  REPOSE,  T'APELLE.  //  GRAND 
VRAYEMENT  POUR  LA  c  SAGESSE,  PRUDENCE  SIN//GULIERE  ET  FOY  ENTIERE  QUI,  L'ACCOMPA- 
GNANS  d  AVEC  //  HONNEUR  JUSQU'AU  TOMBEAU  EN  L'EXERCICE  DE  SON  MA//GISTRAT,  NE  PERI- 
RONT JAMAIS   :  LA  VERTU  NE  POUVANT  //  MOURIR,  LA  MORT  N'AYANT  POUVOIR  SUR  LA  VERTU.  // 

Pleure  donc,  et  couronné  e  de  myrtre  f,  le  cyprès  //  en  main,  accusant  L'inhumanité 

DE  CES  g  SŒURS  //  CRUELLES  QUI  ONT  h,  TROP  ENVIEUSES,  ENNUYEUSES  ',  //  PAR  UN  SORT  1 
MALHEUREUX  ACCOURSI  LE  COURS  //  DU  COURS  *  DE  SA  VIE  :  ARROUSE  CE  MARBRE  //  DE  LARMES 
ET  '    SOUPIRS  m    EN  n  REGRET  °    AVEC   //    SES    ENFANS.    DlS  V    QUE    SI  «     MOLLEMENT    CES    OS   // 

reposent.  A  Dieu  à  r  vie.  Il  est  mort  le  x  //  lustre  de  son  âge  s,  le  vme  février  M.D.CII. 

Armes.  D'azur  au  chevron  d'or,  chargé  de  trois  roses  de  gueules  et  accompagné  de  deux 
épis  de  blé  d'or  en  chef  et  de  deux  oiseaux  d'argent  affrontés  en  pointe  1. 


Mss  A2,  p.  392; 
231  v°. 


B4,  p.  404-405;  —  E3,  fol.  20;  —  F3,  p.  3;  —  VP1,  fol.  39;  —  VP2,  p.  699;  —  Troche,  fol, 


a)  Mém.  men,  B4  ;  om.  F3,  VP1,  Tr.  ;  —  b)  en  passant,  VP1  ;  passant  !  Tr.  ;  om.  VP2  ;  —  c)  sa,  F3  ;  —  d)  accompagnè- 
rent, Tr.;  —  e)  couronne,  E3,  VP1;  — /)  meurtre,  B4,  F3;  meurte,  E3,  VP1;  —  g)  ses,  E3,  F3;  —  h)  om.  A2,  B4, 
VP2,  Tr. ;  —  i)  ennuieuses,  envieuses,  F3;  envieuses,  ennuyeuses  om.  A2,  VP2;  ont  add.  Tr. ;  — j)  ont  add.  A2, 
VP2;  —  k)  du  cours  om.  F3,  VP2,  Tr.;  —  t)  de,  Tr.;  —  m)  souspirant,  E3,  F3,  VP1;  —  n)  et,  A2,  B4,  VP2,  Tr.;  — 
o)  regrete,  A2;  —  p)  dict,  B4;  dies,  E3;  dit,  F3;  om.  VP2;  —  q)  cy,  F3,  Tr.;  icy,  VP1;  —  r)  la,  A2,  F3,  VP1; 
—  s)  âgée,  E3. 


EPITAPHES   SANS   LOCALISATION 
JACQUES  DU   BOIS2 

Epitaphe  écrite  au  charbon,  sur  la  porte  de  l'église  3  pendant  l'enterrement, 
par  Buchanan  4. 


1.  Telles  sont  les  armes  données  par  le  ms.  F3 
et  figurées  (sans  indication  des  émaux)  sur  le 
ms.  E3.  Les  mss  A2  et  B4  donnent  seulement  : 
un  chevron  chargé  d'une  quinte  feuille;  et  le  ms. 
de  l'Institut,  p.  1317,  précise  :  d'azur  au  chevron 
d'argent  chargé  d'une  quintefeuille  de  gueules. 

2.  Jacques  Du  Bois,  dit  Syivius,  1478-1555, 
célèbre  médecin,  né  à  Loeuilly,  près  d'Amiens, 
professeur  de  médecine  au  Collège  de  France  de 
1550  à  1555,  mort  à  Paris  (Biographie  médicale 
par  ordre  chronologique,  d'après  D.  Leclerc, 
Eloy,  revue  par  Bayle  et  Thillaye,  Paris, 
in-8°,  t.  1er,  1855,  p.  178-181;  Histoire  générale 
de  la  médecine...  sous  la  direction  du  professeur 
Laignel-Lavastine,  Paris  (1936-1949),  in-4°, 
t.  II  et  III,  passim;  Goujet,  op.  cit.,  2e  partie, 
p.  4-8. 

3.  D'après  Piganiol  de  la  Force  (op.  cit., 
p.  201),  Jacques  Dubois  fut  inhumé  à  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  mais  d'après  Goujet 
(op.  cit.,  2e  partie,  p.  5),  «  il  fut  inhumé  dans  le 
cimetière  des  pauvres  écoliers,  près  du  collège 
de  Montaigu,  comme  il  l'avoit  ordonné  par  son 
testament.  Son  convoi  se  fit  avec  pompe,  toute 
l'Université  voulut  l'honorer  de  sa  présence  et 
les  médecins  y  assistèrent  en  robe  rouge  ».  Goujet 
a  sans  doute  pris  ce  renseignement  dans  la  vie  de 
Jacques  Dubois  qui  précède  l'édition  de  ses 
œuvres  par  le  Dr  René  Moreau,  Jacobi  Sylvii... 


opéra  medica...,  Genève,  1630,  in-fol.  A  la  p.  24 
(non  paginée),  Moreau  écrit  :  «  ...  in  coemeterio 
pauperum  scholasticorum,  lugente  et  comitante 
universa  Academia,  medicisque  doctoribus  cum 
purpura  pro  more  funus  ducentibus,  sepultus 
est.  »  Parlant  ensuite  de  l'épigramme  de  Bucha- 
nam,  le  même  auteur  se  contente  d'écrire  qu'elle 
fut  fixée  sur  les  portes  de  l'église,  sans  préciser 
laquelle  :  «  ...  hocce  epigramma  in  modum  epi- 
taphii  adversus  ejus  avaritiam  ipsis  templi 
valvis  affixum,  Bucchanano  autore...  ».  Le  fait 
que  l'inhumation  ait  eu  lieu  au  cimetière  des 
pauvres  écoliers  n'exclut  pas  que  le  service  fu- 
nèbre ait  pu  avoir  lieu  à  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois; dans  ce  cas,  c'est  sur  une  porte  de  cette 
église  qu'aurait  été  écrite  l'épigramme-épitaphe 
de  Buchanan  (Troche,  fol.  115);  c'est  pourquoi 
nous  la  conservons  ici.  Thomas  Fargaeus,  qui 
fit,  l'année  même  de  la  mort  de  Syivius,  une 
élégie  et  des  épitaphes  pour  ce  gTand  médecin 
(Elegia  cum  epitaphiis  latinis,  graecis,  gallicis, 
in  mortem  Jacobi  Sylvii,  medici,  professons 
regii...,  Paris,  1555,  in-4°)  ne  fait  pas  mention 
de   l'épigramme   de   Buchanan. 

4.  George  Buchanan,  grand  helléniste  et  lati- 
niste, né  en  1506  à  Killearn  (Ecosse),  mort  en 
1582  (Dictionnaire  des  lettres  françaises,  publié 
sous  la  direction  du  cardinal  Grente,  XVIe 
siècle,  Paris,  1951,  in-4°,  p.  137-139). 


208  ÉPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 

2  232.  —  Sylvius  hic  situs  est,  gratis  qui  nil  dédit  unquam; 
mortuus  est,  gratis  quod  legis  ista  dolet. 

Mss  VP2,  p.  710;  —  Troche,  fol.  115.  —  Moreau,  Jacobi  Sylvii...  opéra  medica,  1630,  p.  24  (non  paginé);  — 
Piganiol  de  la  Force,  op.  cit.,  éd.  1765,  t.  II,  p.  202. 


Paraphrase  de  Guillaume  Colletet  1   : 

2  233.  —  De  L'avare  Du  Bois  la  science  féconde 

Ne    DONNA    RIEN    POUR    RIEN,    TANT    QU'IL    vesquit  a    au    monde. 

Et  si  les  morts  b  encor  S'animent  pour  le  bien, 

Il  est  sous  ce  tombeau  qui  c  soupire  d  et  qui  c  gronde 

De  QUOY  TU  LIS  CES  VERS  SANS  QU'IL  T'EN  couste  rien. 

Mss  VP2,  p.  710;  —  Troche,  fol.  115.  —  G.  Colletet,  Épi  gramme  s...,  1653,  p.  459;  —  Piganiol  de  la  Force, 
op.  cit.,  éd.  1765,  t.  II,  p.  207. 

a)  vécut,  VP2,  Tr.,  Piganiol;  —  b)  le  corps,  VP2,  Tr.,  Piganiol;  —  c)  qu'il,  VP2,  Tr.,  Piganiol;  —  d)  murmure, 
VP2,  Tr.,  Piganiol. 


JEAN   STADIUS 

2  234.  —  Joannes  Stadius  2,  mathematicus,  obiit  15  cal[endas]  quint[iles]  MEDIA 
nocte,  Lut[eciae],  anno  Domini  1579,  in  suburbio  honoratiano  3,  [domi]  Domini  mares- 
[calli]  Retzii  4,  natus  annos  52,  m[enses]  2. 


1.  Guillaume  Colletet,  1598-1659,  poète,  auteur 
de  romans  et  d'une  tragi-comédie,  membre  de 
l'Académie  française  (Dictionnaire  des  lettres 
françaises,  XVIIe  siècle,  Paris,  1954,  p.  280-281). 
Cette  épigramme  est  tirée  d'un  ouvrage  intitulé  : 
Epigrammes  du  sieur  Colletet,  avec  un  dis- 
cours de  V  épigramme...,  Paris,  1653,  in-12, 
pièces  liminaires,  476  p. 

2.  Jean  Stadius,  né  le  1er  mai  1527  à  Loen- 
hout,  au  territoire  d'Anvers,  mourut  à  Paris  le 
17  juin  1579.  Historien,  mathématicien  et  astro- 
nome, il  fut  appelé  à  la  cour  du  duc  de  Savoie 
Emmanuel-Philibert,  où  il  fit  plus  d'astrologie 
que  d'astronomie.  Pierre  La  Ramée  ayant  laissé 
par  testament  500  livres  de  rente  pour  la  fondation 
d'une  chaire  de  mathématiques,  le  Parlement 
affecta  d'abord  cette  somme  à  la  rémunération  de 
la  continuation  de  YHistoire  de  France  de  Paul 
Emile,  mais  après  quelques  années  la  rente  servit 
à  fonder  une  chaire  de  mathématiques  au  Col- 
lège royal  (Maugis,  op.  cit.,  t.  Il,  p.  385-386). 
Un  concours  mit  alors  en  présence  Jean  Stadius 
et  Maurice  Bressieu;  l'égalité  de  leur  mérite  parut 
telle  que,  la  chaire  de  La  Ramée  ayant  été  adjugée 
à  Bressieu,  Stadius  fut  retenu  par  l'Université 
comme   digne   de  remplir  la  même  place;  son 


élection  ayant  été  confirmée  par  Henri  III,  il 
enseigna  effectivement  au  Collège  royal  de  1577 
à  1579  (Goujet,  op.  cit.,  2e  partie,  p.  34-36 
et  41-44). 

3.  L'hôtel  du  Perron  ou  de  Retz  s'élevait  au 
milieu  du  faubourg  Saint-Honoré,  sur  le  côté 
septentrional  de  la  chaussée  Saint-Honoré,  à 
la  hauteur  de  l'actuelle  rue  de  Castighone.  D 
eut,  dit-on,  l'honneur  d'héberger  deux  fois  le  roi 
Charles  IX  (Lucien  Hoche,  Paris  occidental..., 
la  rue  Saint-Honoré,  t.  I,  Paris,  1912,  in-4°, 
p.  92  et  n.  1).  L'hôtel  passa  en  1603  à  Mme  de 
Maignelais,  fille  du  maréchal  de  Retz,  qui  le 
revendit  à  la  duchesse  de  Mercœur;  celle-ci  le 
fit  abattre  (Registres...  du  Bureau...,  t.  XIII, 
p.  452,  n.  1). 

4.  Albert  de  Gondi,  maréchal  de  Retz.  Né  à 
Florence  le  4  novembre  1522,  mort  à  Paris  le 
21  avril  1602,  il  avait  épousé  en  1565  Claude- 
Catherine  de  Clermont,  veuve  du  baron  d'Anne- 
baut,  héritière  du  comté  de  Retz.  Il  fut  succes- 
sivement ambassadeur  en  Angleterre  en  1572, 
gouverneur  de  Provence  en  1573,  Maréchal  de 
France  en  1574,  duc  et  pair  en  1581  (Marie- 
Henriette  Jullien  de  Pommerol,  Albert  de 
Gondi,  maréchal  de  Retz,  Genève,  1953,  in-4°). 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  209 

DUM    NUMERIS    COELUM    METITUR    ET    IGNES    COELI 

Sydera  PERQUE  SUAS  JAM  DOCES  IRE  VIAS, 
Et  quid  ab  ANTIQUO  deflixerit  ordine  CURSUM, 

Qua  CIEAT  varians  quisque  planeta  notas, 

ECCE  TIBI   SUBITO   LUCIS  MALE  CAUTUS  OBORTAE 

PULVERE  IN  HOC  STADIUS  PERCITUS  IGNE  JACET, 
Imo  ANIMUS  coelos,  nota  regione  SEMITAS  a, 

jam  sua  metitur  sydera  :  lector,  abi. 
Philipus  Avenellus  1  moerens  amico  posuit. 


Ms.  F2,  p.  587. 

a)  Le  ms.  porte  :  «  sémites 


FRANÇOIS   DE    MALHERBE 


2  235.  —  L'Apollon  de  nos  jours,  Malherbe,  icy  repose.  //  Il  a  longtems  vécu,  sans 

BEAUCOUP  DE  SUPPORT.  //  En  QUEL  SIECLE,  PASSANT,  JE  N'EN  DIS  AUTRE  CHOSE.  //  ÏL  EST  MORT 
PAUVRE,  ET  MOI  JE  VIS  COMME  IL  EST  MORT  2. 

Ms.  VP2,  p.  710.  —  Brice,  Description  de  la  ville  de  Paris,  nouvelle  éd.,  1752,  p.  202. 


«  Autre  épitaphe  de  Malherbe,  composée  par  Côeffeteau  3  et  imprimée  dans 
les  œuvres  de  Malherbe,  éd.  in-8°,  en  1757,  p.  29  des  Mémoires  de  sa  vie.  » 

2   236.  —   J'ENTENS   LES  MUSES   EPLORÉES 

Se    PLAINDRE    AUTOUR    DE    CE    TOMBEAU 

où  git  l'ornement  le  plus  beau 
Dont  le  ciel  les  eut  honorées. 
Malherbe,  à  qui  les  doctes  sœurs 
Doivent  leurs  aimables  douceurs, 
N'est  plus  que  poussière  et  que  cendre 
Et,  si  quelque  excès  de  bonheur 
Ne  contraint  la  Parque  à  le  rendre, 
Elles  ont  perdu  leur  honneur. 

Ms  VP2,  p.  711. 


1.  Philippe  des  Avenelles,  traducteur  (Die-  çaise  (Dictionnaire  des  lettres  françaises...  Le 
tionnaire  des  lettres  françaises...  Le  XVIe  siècle,         XVIIe  siècle,  p.  465-467). 

3.  Nicolas  Coëffeteau,  1574-1623,  Dominicain, 

2.  Germain  Brice  (op.  cit.,  p.  202)  attribue  prieur  du  couvent  de  Saint-Jacques  à  Paris,  est 
cette  épitaphe  à  Jean  Ogier  de  Gombauld,  grand  surtout  connu  comme  polémiste  (Dictionnaire 
ami  de  Malherbe.  Poète,  grammairien,  auteur  des  lettres  françaises...  Le  XVIIe  siècle,  p.  271- 
de  romans  et  d'une  tragédie,  Gombauld  fit  partie         272). 

du  premier  groupe  qui  forma  l'Académie  fran- 

14 


210 


EPITAPHIER  DU  VIEUX  PARIS 


JEAN    (.(  ILLEMOT   +   MARIE    BERTHAULT   +   CLAUDE   REVEREND 

+   NICOLE    GUILLEMOT 

Tombe  devant  l'autel  de  la  Vierge  1. 

2  237.  —  Cy  gist  honorable  homme  Jean  Guillemot,  en  son  vivant  marchand  et 
bourgeois  de  paris,  lequel  est  decede  le  17e  jour  de  juin  1630. 

Aussy  gist  Marie  Berthault,  femme  dudit  Guillemot,  laquelle  décéda  le  26e  de 
septembre  1639. 

Cy  gist  Claude  Révérend,  marchand  bourgeois  de  Paris,  lequel  deceda  le  ... 

Aussy  gist  Nicole  Guillemot,  femme  dudit  Révérend,  laquelle  deceda  le  ... 

Ms.  VP2,  p.  707. 


PIERRE    DE    [RIEDMATTEN] 

2  238.  —  D.O.M.  AETERNAEQUE  MEMORIAE  NOBILISSIMI  ET  ERUDITISSIMI  PETRI  DE  [RlED- 
MATTEN  2],  EQUITIS  APOSTOLICI,  COLLONELLI  BIS  MILLE  PEDITUM  a  VaLESIAE  b  3,  EJUSDEMQUE 
SECRETIORIS  CONSILII,  ARCHII  SIGNIFERI  ET  MAIORIS  GoMESIAE  3  AC  PRAESIDIS  AGAUNIAE  4, 
VIRI  PRUDENTISSIMI,  FORTISSIMI,  AB  INEUNTE  AETATE,  IN  GEMINIIS  c  ARTIBUS.  ExCOLENTI  QUAE 
PATRIAE  PRAESIDIO  FAMILIAE  FORENT  ORNAMENTA,  VARIIS  VIRTUTIBUS  AMOREM  CUIUSVIS  ET 
ADMIRATIONEM  MERITO,  FIDEM  INDUSTRIAE,  INTEGRITATEM  OBSEQUIIS  CUMULATI  ET  SUMMIS, 
MEDIIS,    INFIMIS   CHARO   ANNO   AETATIS   35,    CHRISTI   VERO   1644,   PRIDIE   IDUS   FEBRUARII   FATIS 


1.  H  ne  semble  pas  possible  de  localiser  cette 
épitaphe  avec  certitude;  il  y  avait,  en  effet,  à 
Saint-Germain  l'Auxerrois,  un  autel  de  la  Vierge 
dans  la  nef  et  plusieurs  chapelles  consacrées  à 
la  Vierge  :  Notre-Dame  du  Mesche,  la  Vierge 
et  Saint-Martin,  l'Annonciation,  la  Visitation  et, 
depuis  1638,  la  chapelle  de  la  paroisse,  primiti- 
vement dédiée  à  saint  Germain  puis  mise  sous 
l'invocation  de  la  sainte  Vierge  en  exécution 
du  vœu  de  Louis  XIII  (Troche,  fol.  268).  Neuf 
épitaphes  (ci-dessus,  n03  2  075  à  2  083)  sont  don- 
nées comme  voisines  de  l'autel  de  la  Vierge, 
dans  la  nef;  d'autres  sont  réparties  à  travers  les 
différentes  chapelles  dédiées  à  la  Vierge. 

2.  Pierre  de  Riedmatten,  officier  suisse  au 
service  de  la  France  (1608-1644).  Fils  d'autre 
Pierre,  il  fut  successivement  major  de  Conches 
en  Haut- Valais  en  1632, 1638  et  1642,  gouverneur 


de  Saint-Maurice  d'Agaune  en  1634  et  1635, 
banneret  de  Conches  en  1643;  capitaine,  lieute- 
nant-colonel et  colonel  au  régiment  Ambuel  au 
service  de  la  France.  Il  mourut  à  Paris  le  12  fé- 
vrier 1644.  Les  débris  de  son  régiment  furent 
presque  entièrement  détruits  à  la  bataille  de 
Lérida,  en  mai  1644.  Armes  :  de  ...  à  la  feuille 
de  trèfle  d'or  (Dictionnaire  historique  et  bio- 
graphique de  la  Suisse,  Neufchâtel,  t.  V,  1930, 
p.  485).  Le  nom  du  personnage  manque  totale- 
ment dans  le  manuscrit.  L'identification  qui  en 
est  ici  faite  nous  a  été  confirmée  par  M.  Alain 
Dufour,  archiviste  paléographe,  à  Genève,  à  qui 
sont  aussi  dues  les  précisions  données  dans  la 
présente  note. 

3.  Conches  (Haut- Valais). 

4.  Saint-Maurice  d'Agaune  (Valais). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


211 


CONCEDENTI  ET  HIC  CORPORALITER  REQUIESCENTI  ILLUSTRISSIMUS  PRINCEPS  ADRIANUS  x, 
EPISCOPUS  SUDENENSIS  2,  OPTIMI  FRATRIS  ET  GaSPAR  DE  STOKALPEN  3,  EQUES  APOSTOLICUS, 
DILECTISSIMI  AFFINIS  USQUE  MEMORES  HOC  MONUMENTUM  TRISTE  DOLORIS  SOLATIUM  M. M. P. P. 
FAC  NUNC  QUAE  MORIENS  FACTA  FUISSE  VELIS. 

Ms.  VPi,  fol.  42. 

o)  preditum,  VP1;  —  b)  Valestae,  VP1;  —  c)  ingemini  iis,  VP1. 


JACQUES   STELLA 


2  239.  —  D.O.M.  //  Jacobo  Stella  4,  Lugdunensi,  divi  //  Michaelis  equitis  torquato,  // 

PICTORI  REGIO,  //  MAXIMORUM  QUI  ANTE  SE  FUERUNT  //  AEMULO,  //  CAEt[er]oRUM  SUI  TEM- 
PORIS  FACILE  //  PRINCIPI.  //  AcTA  ROMAE  ADOLESCENTIA,  QUICQUID  URBS  //  EXQUISITIUS  HABUIT 
AUT  MAJUS  //  GALLIAM  TULIT  MAGNA  CUM  NOMINIS  //  FAMA;  //  UNDE  OMNIUM  ADMIRATIONEM 
SIBI  //  ASCIVIT,  //  NONNULLORUM  INVIDIAM.  //  CAELEBS  VIXIT,  //  SEXAGINTA  TRES  ANNOS 
FOELICITER  //  IMPLEVIT;  //  ANNO  1657  DEVIXIT,  MENSE  OCTOBRIS.  //  REQUIESCAT  IN  PACE.  // 
SUI  MOERENTES  PONI  POSUERUNT. 

Armes.  D'or  à  V aigle  de  sable,  au  chef  de  gueules  chargé  de  trois  étoiles  d'or.  Collier  de 
Saint-Michel. 


Ms.  F3,  p.  156. 

Megret  ajoute  (F3,  p.  157)  cette  épitaphe  de  sa  composition  : 

Ut  stellas  inter  praeclaraque  sydera  Phoebus, 
Inter  pictores  sic,  Jacobe,  MICAS. 

Mors  rapuit  Stellam  nobis,  sed  magna  sepulto 
nominis  et  famae  gloria  semper  erit. 

Megret 


1.  Adrien  III  de  Riedmatten,  évêque  de  Sion 
en  Valais  du  30  août  1640  à  sa  mort,  19  septem- 
bre 1646. 

2.  Sion  en  Valais. 

3.  Gaspard-Jodok  de  Stockalper  (1609-1691), 
chevalier,  colonel  et  chancelier  de  la  République 
de  Valais,  renouvela  en  1663  l'alliance  avec  le  roi 
Louis  XIV  au  nom  de  son  souverain  et  fut  élu 
en  1670  Capitaine  général  du  Valais  (Baron  de 
Zur-Lauben,  Histoire  militaire  des  Suisses  au 
service  de  la  France...,  t.  II,  Paris,  1751,  p.  121). 
Il  avait  reçu  de  la  régente  Anne  d'Autriche  une 
chaîne  et  une  médaille  d'or,  au  profil  de  la  régente, 


qui  figura  à  l'exposition  des  Archives  nationales 
de  mai  à  judlet  1967  (Les  grandes  heures  de 
l'amitié  franco-suisse  [catalogue],  Paris,  p.  60, 
n°  160;  provenance   :  musée  de  Valère,  Sion). 

4.  Fils  de  François  Ier  Stella,  Jacques  Stella 
(1596-1657)  naquit  à  Lyon  et  mourut  aux  galeries 
du  Louvre;  peintre  d'histoire  et  graveur  à  l'eau 
forte,  il  fut  peintre  ordinaire  du  Roi  (E.  Béné 
zit,  Dictionnaire...  des  peintres,  sculpteurs 
dessinateurs  et  graveurs...,  Paris,  t.  VIII,  1955 
in-8°,  p.  111;  U.  Thieme  et  F.  Becker,  Allge 
meines  Lexikon  der  bildenden  Kûnstler... 
Leipzig,  t.  31,  1937,  in-8°,  p.  580-581;  Herlui 
son,  op.  cit.,  p.  416). 

14. 


212 


EPITAPHIER   DU  VIEUX   PARIS 


JOSEPH   BOURDEREUIL 
2  240.  —  D.O.M.V.Q.M.  —  Josepho  Bourdereuil  l,  Ambrosii  2  filio,  Parisino  quaes- 

TORI  REGIO,  QUI  OPES,  BONA  CORPORIS,  PRINCIPUM  GRATIAM,  LUDICRA  FORTUNAE  ET  TERRENA 
CUNCTA  UMBRAE  SOMNIA  a  EXPERTUS,  AD  CAELESTIS  VITAE  MEDITATIONEM  EXPERRECTUS;  AC  6 
AMBROSIO  PATRE  MORTALEM  SE  GENITUM  SENTIENS  SEPULCHRUM  IN  HAC  REGALI  AC  c  COLLEGIATA 
ECCLESIA  SANCTI  GeRMANI  AuTISSIODORENSIS  NUNCUPATA  SIBI  ET  SUIS  VIVENS  ELEGIT,  QUI 
OBIIT  DIE  14  MENSIS  JULII,  ANNO  DoMINI  1660,  AETATIS  84. 

HABES,  ABITO,  AUT  PAULULUM  SISTITO,  //  ORE  ATQUE  CORDE  d  PRECARE  MORTUO. 

Armes.  D'azur  à  trois  épis  de  blé  d'or  3. 

Mss  F1,  p.  282;  —  F3,  p.  167. 

a)  umbra  somnium,  F1;  —  b)  ab  add.  F3;  —  c)  in  bac  saeculari  regali  ac,  F3;  —  d)  bene  add.  F3. 


LOUIS   DE    LA   FOSSE 


«  Monsieur  Delafosse,  ad vocat  aux  conseils  du  Roy  ». 


2  241.  —  D.O.M. 

PlETATI    SINCERAE,    INTEGRITATI    INCORRUPTAE, 
Aequitati   INEXORATAE 
PlISQUE  MANIBUS   NOBILIS  VIRI 


1.  Joseph  Bourdereuil  se  qualifie  de  bourgeois 
de  Paris  (sous  la  forme  «  Bourdereul  »)  dans  les 
quittances  qu'il  signe  jusqu'au  19  mai  1629 
(Bibl.  nat.,  Pièces  orig.,  vol.  462,  doss.  10  300, 
p.  58-68).  Cette  qualification  disparaît  par  la 
suite.  En  1582,  il  est  secrétaire  de  la  Reine  mère 
et  Receveur  général  de  ses  finances  en  Bretagne 
(ibid.,  p.  58);  en  1592,  conseiller,  trésorier, 
receveur  et  procureur  général  des  maisons  et 
finances  de  Philippe-Emmanuel  de  Lorraine  et 
Marie  de  Luxembourg,  duc  et  duchesse  de  Mer- 
cœur  et  de  Penthièvre  (ibid.,  p.  59)  :  à  ce  titre, 
il  fait,  en  août  1596,  l'inventaire  des  titres  se 
trouvant  dans  la  grosse  tour  du  palais  d'Ardes 
(Bibl.  nat.,  fr.  11  612);  à  partir  de  1620,  il  est  qua- 
lifié de  trésorier  et  payeur  (1620-1631)  ou  tréso- 
rier et  payeur  «  héréditaire  »  (1637-1660)  de  la 
gendarmerie  de  France  (Pièces  orig.,  doss.  cité, 
p.  60-65  et  66-68).  En  1651,  il  donne  par  testa- 
ment au  chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois 


la  somme  de  3  000  1.  pour  faire  des  ornements  de 
velours  vert  pour  servir  au  chœur  les  jours  de 
fêtes  des  saints  confesseurs  ;  à  cette  occasion,  les 
registres  capitulaires  le  qualifient  d'  «  ancien 
expéditionnaire  en  cour  de  Rome  et  paroissien 
de  Saint  Germain  l'Auxerrois  »  (Arch.  nat., 
LL  412,  fol.  333  v°;  LL  413,  fol.  234  v°-235). 
Il  fut  également  Trésorier  de  l'extraordinaire  des 
guerres  (Bibl.  nat.,  Dossiers  bleus,  vol.  123, 
doss.  3  033).  Il  avait  épousé  Madeleine  de  Héri- 
court  (ibid.,  id.). 

2.  Ambroise  Bourdereuil  signe  aussi  toujours  : 
«  Bourdereul  »  (ibid.,  Pièces  orig.,  vol.  462, 
doss.  10  300,  p.  2-27,  quittances,  de  1572  à  1613). 
H  avait  épousé  Marguerite  Le  Verdier;  il  en  avait 
eu  quatre  enfants,  dont  Joseph  était  l'aîné. 

3.  Le  ms.  F3  propose  :  aux  1  et  4  d'azur  à 
trois  épis  de  blé  d'or;  aux  2  et  3  parti  des  Brage- 
lonne. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS  213 

Ludovici  de  la  Fosse, 

In  sanctioribus  Régis  consiliis  patroni 

Sacrum  epitaphium. 

* 
*  * 

Qui  jacet  hic?  Nullus.  Vivit  post  fata 

SUPERSTES 

FûSSAEUS.   PARCAE  NIL  NOCUERE  MANUS. 

QUID  VANUM  a  ATOLLIS  TUMULUM,  TE  NEMPE  b, 

VlATOR? 

UT  e  MONEANT  PERDI  DE  PIETATE  NIHIL, 

FOSSAEO   MAJOR   SURGIT  NAM   FAMA  PEREMPTO. 

SUBREPTAM   QUIVIS   DUM   SIBI   LUGET   OPEM, 

Aeternas  FACIENT  LAUDES  MERITUMQUE  SEPULCHRI 

Gens,  animus,  pietas,  gratia,  gesta,  fides. 
fossaeum  obvolvat  cinerem  lapis,  usque 

VlGEBIT. 

Perpetuo  hunc  retinent  CURIA,  TEMPLA, 

Domus   : 

Templa  pium  retinent,  FORTEM  d  DOMUS 

Aulaque  JUSTUM. 

Omnia  sollicitum  Vite  fuisse  Del 

IMPROBA  QUID  LACHESIS  x  RAPIS  HUNC?  SUA  FAMA 

Peremptum 

Excitât  et  celerem  dat  renovare  gradum, 
scilicet  ha!  populis  dederat  e  sua  jura  patronus, 
Reddere  JUSTITIAE  vult  sua  jura  Deus. 
Obdormivit  die  24  f  novembris  1664. 

«  Douze  vers  héroïques  à  la  mémoire  du  sieur  advocat  de  La  Fosse  t  »  : 

Si  tu  crois  trouver  sous  la  cendre 
Ce  que  la  mort  y  fist  descendre, 
Passant,  tu  te  trompes  aujourd'Huy, 
Car  son  nom,  qui  partout  raisonne, 

Te  DIT  QUE  N'Y  CHERCHANT  QUE  LUY 

tu  n'y  dois  rencontrer  personne. 
Tout  nous  parle  de  luy,  nous  marque 
qu'il  vit  encor  malgré  la  parque, 
qu'il  connut  et  ne  craignit  pas, 

Et  SA  PIÉTÉ  *  SANS  SECONDE 
En   DEPIT  MEME  DU  TRESPAS 

Le  fera  tousjours  vivre  au  monde. 

Les    «  douze  vers  héroïques  à  la  mémoire  du   sieur  advocat  de  la  Fosse  »  semblent  être 
«  honoraires  »  et  de  la  composition  de  Megret i. 

Armes.  [Écartelé]  aux  1  et  4,  <T...  à  V arbre  d\..  accompagné  de  quatre  étoiles  d'...;  aux  2  et  3, 
d'azur  au  chevron  d'or  chargé  sur  la  pointe  d'un  croissant  de  gueules,  accompagné 
de  trois  étoiles  d'or. 

Mss  F1,  p.  308-309;  —  F3,  p.  183-184. 

a)  vacuum,  F3;  —  b)  hc,  nearpe,  F1;  —  c)  et,  F1;  —  d)  facilem,  F3;  —  e)  dedederat,  F3;  —  /)  26,  F3;  —  g)  cette 
ligne  manque  dans  F1;  —  h)  probité,  F3;  —  i)  les...  Megret  add.  F1. 

1.   Lachesis,    la    deuxième    des    trois    Parques,    tournait   le  fuseau  et  tirait  au  sort  les  destinées 
humaines. 

14  A 


214 


EPITAPHIER   DU  VIEUX  PARIS 


PIERRE    SEGUIN 


Inscription  sur  un  cartouche  de  marbre  blanc  entouré  d'une  couronne  de 
laurier  et  flanqué  à  sa  base  de  deux  cassolettes  décorées  des  armoiries  du 
défunt 1. 


25  .  —  Épitaphe  de  Pierre  Seguin  2. 


1.  Description  donnée  par  Guilhermy,  Ins- 
criptions de  la  France...,  t.  I,  p.  165.  Cette  épi- 
taphe, retrouvée  par  Guilhermy  dans  les  magasins 
annexés  à  l'église  de  Saint- Denis,  avait  appartenu 
au  Musée  des  Monuments  français,  où  elle  por- 
tait le  n°  272;  entrée  au  Musée  de  Versailles 
le  17  juillet  1884,  sur  l'intervention,  semble-t-il, 
de  Louis  Courajod  (Alexandre  Lenoir,  son  jour- 
nal et  le  Musée  des  Monuments  français,  t.  III, 
p.  459),  elle  y  figurait  sous  les  nos  d'inventaire 
V.  1511  et  MV.  6628  (renseignements  communi- 
qués par  Mlle  Marguerite  Jallut,  conservateur  au 
Musée  de  Versailles,  en  octobre  1956).  En  1920, 
la  Commission  du  Vieux  Paris  en  demanda  la 


remise  en  place  dans  l'église  Saint-Germain 
l'Auxerrois  (Commission  municipale  du  Vieux 
Paris,  Procès  verbaux,  séance  du  27  novembre 
1920,  p.  215;  séance  du  29  janvier  1921,  p.  34; 
séance  du  28  janvier  1922,  p.  3).  Par  décret  du 
16  décembre  1922,  elle  fut  rendue  à  la  Ville  de 
Paris;  elle  sortit  du  Musée  de  Versailles  le  5  mars 
1923;  d'abord  confiée  au  Dépôt  des  œuvres 
d'art  de  la  Ville  de  Paris,  elle  a  été  fixée  en 
1973  dans  la  première  travée  du  déambulatoire, 
côté  sud,  sur  la  face  occidentale  du  deuxième 
pilier  du  clocher. 

2.  Cliché    Jean-Albert    exécuté    d'après    l'ori- 
ginal. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


215 


2  242.  —  Petrvs  Segvinvs  1,//  Reginae  christianissimae//  Annae  Avstriacae  Gall[iae] 

REGENTIS//   A    CONSILIIS    ET    PUS    LARGITIONIBVS,  //  S  [ANCTl]  StEPHANI  FlDEMIENSIS  2  ABBAS,// 

reg[iae]  a  eccl[esiae]  S[ancti]  Germani  Antiss[iodorensis]  paris[iensis]  //  EX  CANONICO 

DECANVS   XXVII    SEPT[EMBRIS]    //    AN[no]  b   M.DC.XLI   VNANIMI  CONSENSV//   ELECTVS,  //  BENEFI- 

centissimis  ch  collegis//  grati  animi  monvmentvm//  statvit//  ac  singvlaris  eorvm// 
promeriti  memoriam//  posteris  commendat//  sacris  anniversariis//  constitvtis.//  A[nno] 
R[esurrectionis]  S[alvatoris]  M.DC.LXXI,  aet[atis]  lxxiii  d. 

Armes.  De  au  chevron  de  accompagné  de  3  roses  de  3 


Original  conservé.  —  Gallia  christiana,   t.  VII,  col.  276; 
p.  164. 


Guilhermy,  Inscriptions   de  la  France...,  t.  I, 


a)  om.  Gallia  christ.;  —  b)  om.  Gallia  christ.;  —  c)  et  pientissimis  add.  Gallia  christ.;  —  d)  Anno  deinde  1672, 
pridie  nonas  aprilis,  cum  vitam  christianis  virtutibus  illustrem  sanctissime  clausisset,  hic  situs  est,  add.  Gallia  christ. 


CHARLES  DUPUIS  +  ANDREE  CHAPPLA1N 


Autorisation  à  Louis  Dupuis  «  de  faire  poser  en  cette  église  »  l'épitaphe  ci- 
dessous  4. 

2  243.  —  Cy  gisent  Maistre  Charles  Dupuis,  conseiller  du  Roy,  notaire  honoraire 
au  Chastellet  de  Paris,  et  feue  damoiselle  Andrée  Chapplain.  Maistre  Louis  Dupuis  5, 
avocat  en  Parlement,  leur  fils,  a  fondé  à  perpétuité  au  chœur  de  cette  église  un  obit 
à  neuf  leçons,  deux  messes  basses  et  une  messe  haute  de  reqviem  le  dernier  fevrier 
de  chacunne  année  à  neuf  heures,  et  à  la  station  sera  chanté  en  faux  bourdon  de 
profundis,  sur  leur  sepulture,  que  messieurs  les  venerables  doyen,  chanoines  et 
chapitre  ont  accepté,  leur  ayant  donné  cens  livres  de  rente  sur  l'hostel  de  vllle 

PAR  CONTRACT  PASSÉ  PAR  DEVANT  BONHOMME  ET  Le  NORMAND  6,  NOTTAIRES  AU  CHASTELLET  DE 

Paris,  le  quatre  mars  M.  VIe  quatre  vingt  dix  huit.  —  Priez  Dieu  pour  eux.  Par  permis- 
sion de  Messieurs  du  chapitre. 


1.  Sur  le  chanoine  Pierre  Seguin,  voir,  ci- 
dessus,  p.  54,  n.  2. 

2.  Abbaye  de  Saint-Étienne  de  Fémy,  diocèse 
de  Cambrai. 

3.  Voir  ci-dessus,  nos  2 104  et  2 188,  les  blasons 
différents  de  celui-ci  et  même  différents  entre  eux 
attribués  à  Pierre  et  Catherine  Seguin,  père  et 
sœur  du  chanoine  Pierre  Seguin. 

4.  Arch.  nat.,  LL  418,  fol.  41. 

5.  Le  18  mars  1698,  «  Monsieur  Dupuys  de  la 
Giraudière  a  versé  au  chapitre  une  somme  de 


80  livres  pour  faire  célébrer  un  service  extra- 
ordinaire au  chœur  de  cette  église  à  l'intention 
de  ses  deffuncts  père  et  mère  et  faire  les  frais 
qu'il  conviendra  pour  les  lettres  de  ratification 
du  contract  de  constitution  de  cens  livres  de 
rente  sur  la  Ville  par  luy  abandonnée  pour  la 
fondation  d'un  obit  perpétuel...  »  (Arch.  nat., 
LL  418,  fol.  32). 

6.  L'acte  ne  figure  pas  à  sa  date  parmi  les 
minutes  de  l'étude  du  notaire  Le  Normand 
(Arch.  nat.,  Min.  centr.,  XXIV,  502). 

14  A. 


INDEX* 


Abadie   (Nicolas),    prêtre    bénéficier    de    Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  p.  137. 
Abbaye-sous-Dol,  2060,  n.  2. 
Abbayes  :  Saint-Denis,  Saint-Euverte  à  Orléans, 

Saint- Victor  à  Paris,  Saint- Vincent  de  Metz. 
Abbon,  xv. 

Abreuvoir-Popin  (Rue  de  1'),  p.  200  et  n.  2. 
Académie  française,   2139,    n.    3;    2233,   n.    1; 

2235,  n.  2. 
Acaquia,  voir  Akakia. 
Aguenin  (Marguerite),  femme  de  Jean  Boulliard, 

p.  176,  n.  4. 
Aix-en-Provence  (Bouches-du-Rhône),  2174,  n.  1  ; 

2175,  n.  2,  p.  139. 
Akakia  (Anne),  femme  de  Pierre  Seguin,  2104 

et  n.  2;  2188,  n.  2. 
Akakia  (Gillette),  2104,  n.  2. 
Akakia  (Jacob),  2104,  n.  2. 
Akakia  (Jean),  médecin,  2104,  n.  2. 
Akakia   (Jeanne),    femme    de    René    Baudart, 

2104,  n.  2. 

Akakia  (Martin  Ier),  2104,  n.  2. 

Akakia  (Martin  II),  médecin  et  professeur  de 

chirurgie  au  Collège  de  France,  2104,  n.  1  et  2. 
Akakia  (Martin  III),  médecin  ordinaire  du  Roi 

et    professeur    de    chirurgie    au    Collège    de 

France,  2104,  n.  2. 
Akakia  (Martin  IV),  syndic  et  professeur  de  chi- 
rurgie au  Collège  de  France,  2174,  n.  1. 
Alaincourt  (Seigneur  d'),  voir  Le  Gendre  (Pierre). 
Albert  (Marie-Thérèse  d'),  femme  de  Louis  de 

Rougé,  p.  149. 
Albret    (Amadieu    d'),     cardinal,    évêque    de 

Pamiers,  2119,  n.  8. 
Albret  (Isabelle  d'),  voir  Gyé  (Isabelle  d'Al- 

bret,  dame  de). 
Alençon  (François,  duc  d'),  2162,  n.  1. 
Alençon  (Orne),   2146,   n.   4;   2196,   n.   1.   — 

Intendant  d'  —  :  Aligre  (Michel  d'). 
Aligre  (Chapelle  d'),  xxvn,  2061,  n.  1  ;  p.  84-89. 
Aligre  (Etienne  II  d'),  Chancelier  de  France, 

p.  85  et  n.  8;  p.  86  (fig.);  2144  et  n.  2;  p.  87 

(fig.)  et  n.  1;  2213,  n.  4;  p.  189. 


Aligre  (Etienne  III  d'),  Chancelier  de  France, 
p.  85  et  n.  8;  p.  86  (fig.);  p.  87  (fig.)  et  n.  1; 
2138  et  n.  1;  2145  et  n.  2. 

Aligre  (Famille  d'),  xvi. 

Aligre  (Hôtel  d'),  rue  Saint-Honoré,  2213,  n.  4; 

p.  189  et  n.  3. 
Aligre  (Michel  d'),  seigneur  de  Villenest  et  de 

Boislandry,  intendant  d'Alençon,  2146,  n.  3 

et  4. 
Allard  (Claude),   femme  de   François   Hervé, 

2147,  n.  2. 

Alluyes  (Marquis  d'),  voir  Sourdis  (Paul  de). 

Almereau  (Jean),  sieur  de  Saint-Remy,  2107,  n.  1, 
p.  57. 

Alot  (Charles),  chapelain  de  la  chapelle  Saint- 
Denis,  p.  187. 

Amariton  (Jean),  avocat  au  Parlement,  2182. 

Ambassadeur  en  Angleterre  :  Clutin  (Henri). 

Araboise  (Château  d'),  p.  101. 

Amelot  (Jean),  président  aux  Enquêtes,  2204, 
n.  1. 

Amer  (Jacqueline),  femme  de  Jacques  Teste, 
p.  176,  n.  3. 

Amer  (Pierre),  correcteur  à  la  Chambre  des 
Comptes,  p.  176,  n.  3. 

Amiens  (Somme),  2185,  n.  1,  p.  154;  p.  207,  n.  2. 

—  Clerc  du  diocèse  d'  —    :  Corbie  (Jean  de). 

—  Diocèse  d'  —,  p.  4,  n.  4;  2120,  n.  5.  — 
Greffier  de  la  sénéchaussée  d'  —  :  Hauroy 
(Pierre).  —  Sénéchaussée  d'  — ,  2188,  n.  3, 
p.  156. 

Ancel  (Catherine),  femme  de  Florent  Pasquier, 
2092. 

Ancenis  (Baronnie  d'),  2151,  n.  3. 

Ancre  (Charles  de  Luynes,  maréchal  d'),  p.  26. 

Andechy  (Somme,  arr.  et  cant.  Montdidier),  p.  118 
et  n.  8.  —  Seigneur  d'  — ,  voir  Hacque- 
ville  (Claude  de). 

Andilly  (Val-d'Oise,  arr.  et  cant.  Montmorency), 
2228  et  n.  4.  —  Seigneurs  d'  — ,  voir  Blan- 
desque  (François  de),  Fromont  (Jean). 

Angers  (Maine-et-Loire),  2108,  n.  3;  2158,  n.  1; 
2213,  n.  4. 

Angleterre,  2069,  n.  2  et  3;  2179,  n.  2;  2213, 
n.  1,  p.  180;  2234,  n.  4. 


1.   Les  chiffres  romains  correspondent  aux  pages  de  l'introduction,   les  chiffres  arabes  aux  pages  du  texte,  ou 
aux  notes  s'ils  sont  précédés  de  «  n.  »,  les  chiffres  gras  aux  notices  des  épitaphes. 


218 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Anjorrant  (Claude),  seigneur  de  Cloyes  et  de 
Latingy,  2153,  n.  3. 

Anjorrant  (Denise),  femme  de  Thibaud  de 
Vitry,  2074,  n.  1. 

Anjou,  2173,  n.  4.  —  Duc  d'  —,  2063,  n.  1; 
2081,  n.  2,  p.  106;  2162,  n.  1  et  2.  —  Voir 
aussi  Henri  III.  —  Gouverneur  de  la  province 
d'  — ,  voir  Carnavalet  (François  de). 

Anne  (Sainte),  xxxi,  148. 

Anne  d'Autriche,  reine  de  France,  xxx,  2056 
et  n.  1,  p.  7;  2104,  n.  1,  p.  53  et  n.  2,  p.  54; 
2120,  n.  5;  2144,  n.  2;  2170,  n.  4,  p.  127; 
2199,  n.  1;  2204,  n.  1;  2210,  n.  1,  p.  174; 
2238,  n.  3,  p.  211;  2242. 

Annebaut  (Baron  d'),  2234,  n.  4. 

Annonciation  (Chapelle  de  1'),  xviii,  xxvi,  xxvn, 
xxxi,  p.  119-120,  136,  144-149;   2237,   n.  1. 

Antouillet  (Yvelines,  arr.  Rambouillet,  cant. 
Montfort-l'Amaury),  2222  et  n.  4.  —  Seigneur 
d'  — ,  voir  Briçonnet  (François  III). 

Anvers  (Belgique),  xxxn,  2234,  n.  2. 

Apothicaire  :  Jobert  (Jean). 

Appel- Voisin  (Deux-Sèvres,  arr.  Parthenay,  cant. 
Moncoulant,  comm.  Saint-Paul-en-Gâtine), 
2108,  n.  3.  —  Seigneur  d'  — ,  voir  Guichard. 

Apremont  (Vendée,  arr.  Les  Sables  d'Olonne, 
cant.  Palluau),  2163,  n.  3.  —  Château  d'  — , 
2163,  n.  4.  —  Seigneur  d'  — ,  voir  La  Tré- 
moïlle  (Gilbert  de). 

Arbois  (Côte  d'Or,  arr.  et  cant.  Châtillon-sur- 
Seine,  comm.  Buncey),  2207  et  n.  2.  — 
Seigneur  d'  — ,  voir  Fyot  (Jean). 

Arbre-Sec  (Rue  de  1'),  xvi,  xxxvn,  xxxvin, 
xxxix,  2055,  n.  1  ;  2087,  n.  4;  2104,  n.  1  et  2; 
2119,  n.  1,  p.  65;  p.  70;  2141,  n.  1,  p.  82; 
p.  101,  n.  4;  p.  106;  2162,  n.  2,  p.  112;  p.  144. 

Arcadet  (Jacques),  chantre  ordinaire  de  la  cha- 
pelle du  Roi,  2107,  n.  2. 

Arche-Pépin  (Rue  de  1'),  p.  200,  n.  2. 

Archevêché,  xxm. 

Archevêques  de  Paris  :  Belloy  (Jean-Baptiste 
de),  Gondi  (Jean-François  de),  Retz  (Jean- 
François-Paul  de  Gondi,  cardinal  de).  —  Vi- 
caire général  de  1'  —  :  Leblanc.  —  Voir  aussi 
Evêques  de  Paris. 

Archidiacres.  De  Brie  :  Hennequin  (Simon).  — 
De  Cotentin  :  Cerisay  (Pierre  de). 

Architectes  :  Bacarit  (Louis-Antoine),  Ballu 
(Théodore),  Baltard  (Victor),  Cottart 
(Pierre),  Cotte  (Robert  de),  Fauvel  de  Vil- 
liers,  Lassus  (Jean-Baptiste-Antoine),  La 
Vallée  (Marin  de),  Le  Camus  de  Mézières 
(Nicolas),  Le  Mercier  (Jacques),  Lescot 
(Pierre),  Orbay  (François  d'),  Percier  (Char- 
les), Sébille  (Georges),  Tavernier  (François- 
Louis). 


Architecture  (Académie  d'),  xxm. 
Ardes  (Palais  d'),  2240,  n.  1. 

Ardier  (Paul),  président  à  la  Chambre  des  Comp- 
tes, 2216,  n.  2. 

Argenteuil  (Val-d'Oise),  2132,  n.  2;  2173,  n.  4, 
p.  132.  —  Carrefour  :  Regnard.  —  Receveur  d' 
—  :  Bray  (Antoine  de).  —  Rue  :  Gallardons. 

Argouges  (Famille  d'),  2199,  n.  2. 

Argouges  (Florent  d'),  trésorier  général  des 
Gabelles,  2196,  n.  1. 

Argouges  (François  d'),  seigneur  de  Tillevaux, 
conseiller  et  trésorier  général  de  la  reine  Marie 
de  Médicis,  2199  et  n.  2. 

Ariège,  p.  153,  n.  1. 

Armagnac  (Comté  d'),  2100. 

Arnouville-lès-Mantes  (Val-d'Oise,  arr.  Montmo- 
rency, cant.  Gonesse),  p.  175  et  n.  6.  —  Sei- 
gneur d'  — ,  voir  Grand-Rue  (Antoine  de). 

Arpentis  (Seigneur  des),  voir  Bernetz  (François 
de  Paule  de). 

Arragonet  (Marie),  deuxième  femme  de  Michel 
d'Aligre,  2146,  n.  4. 

Arras  (Pas-de-Calais),  p.  146,  n.  3. 

Arthus  (Marguerite-Marie),  XL. 

Artigueloube  (Mathieu  d'),  évêque  de  Pamiers, 
2119,  n.  8. 

Artillerie  (Contrôleur  général  de  1')  :  Du  Jardin 
(Germain). 

Assistance  publique  (Musée  de  1'),  2179,  n.  2. 

Astronome  :  Stadius  (Jean). 

Athis-sur-Orge,  Athis-Mons  (Essonne,  arr.  Palai- 
seau,  chef-lieu  de  cant.),  2092,  n.  1. 

Attichy-sur-Aisne  (Oise,  arr.  Compiègne,  chef- 
lieu  de  cant.),  p.  118  et  n.  9.  —  Seigneur  d'  — , 
voir  Hacqueville  (Claude  de). 

Attilly  (Seigneur  d'),  voir  Champanges  (Clérem- 
baud  de).  —  Sieur  d'  — ,  voir  Le  Picart  (Fran- 
çois). 

Aubert  (Anne),  femme  de  Charles  Le  Brun, 
2110  et  n.  4. 

Aubert  (Marie),  femme  de  Nicolas  Le  Prévost, 
2209,  n.  1,  p.  173. 

Aubervilliers-le-Petit  (Seine-et-Marne,  arr.  Melun, 
cant.  Brie-Comte-Robert,  comm.  Ferrolles- 
Attilly),  2169,  n.  1,  p.  125. 

Aubigné  (Théodore-Agrippa  d'),  p.  153,  n.  2. 

Aubin  (Chanoine),  2065,  n.  1. 

Aubourg  (Marthe),  femme  de  Michel  Passart, 
2098,  n.  2. 

Audrain  (Catherine),  femme  de  Jean  Carron, 

p.  28. 
Auger  (Adrien),  receveur  de  Bretagne,  p.  177 

Auger  (Anne-Marie),  femme  de  Jean  de  Croque- 
sel,  p.  175  et  n.  5. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


219 


Auger  (Catherine),  femme  de  Pierre  Amer, 
p.  176,  n.  3. 

Auger  (Denise),  dame  de  RéveiHon-en-Brie, 
femme  de  Simon  de  Saint-Benoît,  p.  176 
et  n.  2. 

Auger  (Famille),  p.  177. 

Auger  (Fleurdelys),  femme  de  Pierre  de  Grand- 
Rue,  p.  176  et  n.  1. 

Auger  (Jean),  écuyer,  seigneur  de  Villecresnes, 
p.  175  et  n.  4. 

Auger  (Jean),  écuyer,  Trésorier  de  France, 
p.  175,  176  et  n.  1. 

Auger  (Pierre),  p.  175. 

Aumôniers.  D'Anne  d'Autriche  :  Seguin  (Pierre). 
—  D'Henri  II  :  Olivier  (Gaston). 

Auteuil  (Curé  d'),  2085,  n.  2. 

Auteuil  (Yvelines,  arr.  Rambouillet,  cant.  Mont- 
fort-1'Amaury),  2222  et  n.  3.  —  Curé  d'  —  : 
Cornet.  —  Seigneur  d'  — ,  voir  Briçonnet 
(François  III). 

Autriche  (Rue  de  1'),  p.  118;  p.  150,  n.  1. 

Auvray  (Michel),  notaire  au  Châtelet,  2192. 

Aveline  (Jacques),  contrôleur  général  des  ren- 
tes sur  les  gabelles,  2118  et  n.  3. 

Aveline  (Jean),  bourgeois  de  Paris,  2188,  n.  3, 
p.  156. 

Aveline  (Jeanne),  religieuse  feuillantine,  2188, 
n.  3,  p.  156. 

Aveudre  (Château  d'),  2230,  n.  1. 

Avocat  général  au  Parlement  :  Olivier  (Jacques), 
Talon  (Jacques). 

Avocats  :  Amariton  (Jean),  Bacquet  (Jean), 
Bailly  (Regnault  de),  Baudry  (Jean),  Bou- 
cher (Jean),  Des  Friches  (Arnault),  Dupuis 
de  la  Giraudière,  Ganay  (Guillaume  de), 
Gelée  (Guillaume),  Gomont  (Jean  de),  La 
Fosse  (Louis  de),  La  Poterne  (Jean  de), 
Laubigeois  (Denis),  Luillier  (Gilles),  Oli- 
vier (Jacques),  Remy  (Abraham  Ravaud,  dit), 
Santeuil  (Augustin  de),  Talon  (Jacques), 
Thiersault  (Charles),  Thiersault  (Louis), 
Thiersault  (Nicolas),  Tronson  (Jean  IV). 


Iî 


Bacarit  (Louis-Antoine),  architecte,  xxi,  xxn, 
XXIII. 

Bachot  (Jacques),  sculpteur,  p.  108. 

Bacquet  (Jean),  avocat  du  Roi  en  la  justice  du 
Trésor,  2152,  n.  4. 

Baigneaux,  alias  Baigneaulx  (Guillaume  de), 
seigneur  de  Chaunay,  La  Grappe,  Saint- 
Sauveur  et  Vauventriers,  secrétaire  du  Roi, 
greffier  du  Conseil  privé,  2080  et  n.  1. 


Baigneaux  (N.  de),  trésorier  des  Menus  plaisirs, 
2080,  n.  1. 

Baigneaux    (Philippe    de),    secrétaire    du    Roi, 
2080,  n.  1. 

Baillé  (François),  2085,  n.  2. 

Baillé  (Jacques),  dit  l'ancien,  chanoine,  2085 
et  n.  2. 

Baillé  (Jacques),  dit  le  jeune,  chanoine,  2085, 
n.  2. 

Baillé  (Jean),  maître-ès-arts,  2108,  n.  3,  p.  58. 

Baillet  (Charlotte),  femme  de  Louis  Potier, 

p.  147  et  n.  9. 
Baillet  (Famille),  p.  147,  n.  9. 
Baillet   (Isabeau),    dame   de    Silly,    femme   de 

Nicolas  Potier,  p.  147,  n.  9. 
Bailleul  (Nicolas  III  de),  seigneur  de  Vattetot- 

sur-Mer   et   de   Soisy-sur-Seine,    Président   au 

Parlement,  Prévôt  des  Marchands,  p.  97. 
Bailleul  (Rue),  p.  144. 
Bailleux    (Robert    de),    clerc    des    Comptes, 

p.  130. 
Baillis.  De  Bourbon-Lancy  :  Le  Blanc  (Laurent). 

—   De   Cotentin    :   Cerisay  (Nicolas  de).  — 

De    Milan     :    L'Huillier    (Guyon).    —    De 

Notre-Dame    :   Gelée  (Guillaume). 
Bailly    (Jean    de),     Président    au    Parlement, 

2152  et  n.  1,  p.  96. 
Bailly  (Marie  de),  femme  de  Robert  Bochard, 

2152,  n.  1,  p.  96. 
Bailly  (N.,  alias  Marie  de),  femme  d'Antoine 

Le  Coigneux,  2152,  n.  1,  p.  96;  p.  119. 
Bailly    (Regnault    de),    avocat    au    Parlement, 

2152  et  n.  1,  p.  96. 
Bâle  (Concile  de),  xxxvi. 

Balhan  (Catherine),   femme   de   Pierre   Thier- 
sault, 2152,  n.  4. 
Ballu  (Théodore),  architecte,  xxiv. 
Ballue  (Jean),  chanoine,  2193,  n.  5. 
Baltard  (Victor),  architecte,  xxiv. 
Barbanteau,    alias    Barbauteau    (Marguerite), 

femme  de  Pierre  Poget,  2195  et  n.  3. 
Barbe  (Sainte),  xxix. 
Barboteau    (Louis),    contrôleur    et    garde    des 

mesures    du    grenier   à    sel    de    Paris,    2195, 

n.  3. 
Bardin    (Jean),    chapelain    de    Nicolas    II    de 

Neuville,  p.  189. 
Barreau  (Simon),  2170,  n.  3,  p.  127. 
Barrés  (Maurice),  xxv. 

Barthe  (Félix),   ministre  de  la   Justice   et   des 

Cultes,  xxiv. 
Barthélémy  (N.),  femme  d'Etienne  Chevalier, 

2170,  n.  4,  p.  127. 

Bartillat  (Marquis   de),   p.   131.   —   Seigneur 
de  — ,  voir  Jehannot  (Etienne). 


220 


ÉPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Bassompierre    (M.    de),    colonel    des    Suisses, 

2211,  n.  5. 
Baudart  (René),  2104,  n.  2. 
Baudequin  (Simon),  notaire  au  Châtelet,  p.  105 

et  n.  1. 
Baudereuil  (Marguerite  de),  dame  d'honneur  de 

Catherine  de  Médicis,  2205,  n.  1. 
Baudry,  avocat  au  Parlement,  2058,  n.  1. 
Baudry  (André),  conseiller  au  Parlement,  2057, 

n.  3. 
Baudry  (François),   doyen  du  chapitre,  proto- 
notaire  du  Saint-Siège,  2057,  n.  3. 
Baudry    (Jean),    avocat    au    Parlement,    2057, 

n.  3. 
Baudry  (Jean),  conseiller  au  Parlement,  2058, 

n.  1. 
Baudry  (Président),  2058,  n.  1. 
Baugé   (Françoise),   femme   de   Robert    Neret, 

p.  51  (fig.),  2102. 
Baugeois  du  Boys,  maître  vitrier,  xxxiv. 
Bayard    (Gilbert),    secrétaire    du    Roi,    2169, 

n.  2,  p.  125. 
Bayeux  (Calvados),  p.  146,  n.  3;  p.  190,  n.  5. 
Béasse  de  la  Brosse,  lieutenant  général  de  la 

prévôté  de  l'Hôtel,  p.  193,  n.  1. 
Beauharnais  (Anne  de),  femme  de  Paul  Phe- 

lypeaux,  p.  178;  2215  et  n.  1,  p.  184. 
Beauharnais  (François  de),  seigneur  de  Mira- 

mion,  2215,  n.  1,  p.  184. 
Beaulieu  (Indre-et-Loire,  arr.  et  cant.  de  Loches), 

p.  5,  n.  1.  —  Abbé  de  — ,  voir  Voyer  de 

Paulmy   d'Argenson  (Louis   de). 
Beaune  (Marie  de),  femme  de  Raoul  Hurault, 

2162,  n.  2. 
Beauvais  (Rue  de),  2163,  n.  1,  p.  114;  p.  147  et 

n.  10. 
Beauvoir-sur-Mer  (Vendée,  arr.  Les  Sables-d'Olon- 

ne,  chef-lieu  de  cant.),  2151  et  n.  1,  p.  95.  — 

Comte  de  — ,  voir  Du  Chatel  de  la  Gar- 

nache. 
Beaux- Arts  (École  des),  p.   108;  p.  193,  n.  4. 
Begeon  (Jean),  prêtre,  vicaire  perpétuel,  2193, 

n.  4. 
Begeon     (Pierre),     prêtre,     vicaire     perpétuel, 

2193  et  n.  4  et  5. 
Béguin  (Jean),  marchand  mercier,  2153,  n.  4, 

p.  97. 
Béguin  (Marie),  femme  de  Jean  de  Riberolle, 

2153  et  n.  4;  2154. 
Belâbre  (Indre,  arr.  Le  Blanc,  chef-lieu  de  cant.), 

2165,  n.  5. 
Belin  (Jean),  imprimeur,  2158,  n.  1. 
Bellefaye  (Martin  de),  seigneur  de  Ferrières- 

en-Brie,  conseiller  au  Parlement,  2054  et  n.  2. 
Bellefaye  (Robert   de),   chanoine   et   chantre, 

p.  2;  27;  2054,  n.  2. 


Belleforest  (François  de),  2078,  n.  1. 
Belleville    (Jean    de),     doyen     du     chapitre, 
2158,  n.  1. 

Bellier  (Gilette),  femme  de  Jean  Guedon, 
2117  et  n.  1. 

Bellièvre  (Chapelle  des),  xxvn,  p.  136-144. 

Bellièvre  (Claude  Ier  de),  Premier  Président 
au  Parlement  de  Grenoble,  2175,  n.  1,  p.  139. 

Bellièvre  (Famille  de),  p.  137  ;  2175,  n.  1, 
p.  139;  140. 

Bellièvre  (Hôtel  de),  rue  de  Béthisy,  2175,  n.  1, 
p.  139. 

Bellièvre  (Madeleine  de),  femme  de  Gabriel 
Du  Puy  du  Fou,  p.  137,  n.  6;  p.  138  et  n.  3. 

Bellièvre  (N.  de),  chevalier  de  Malte,  2178. 

Bellièvre  (Nicolas  de),  seigneur  de  Grignon, 
second  Président  au  Parlement  de  Paris, 
conseiller  d'État  et  doyen  du  Conseil,  p.  137- 
138  et  n.  1;  2177  et  n.  2;  2178,  2179,  n.  2. 

Bellièvre  (Pierre  de),  marquis  de  Grignon, 
abbé  de  Saint- Vincent  de  Metz,  p.  138  et  n.  2. 

Bellièvre  (Pierre,  dit  Pomponne  de),  Chance- 
lier de  France,  xvm,  p.  137;  p.  138  et  n.  4; 
2175,  n.  1  et  2,  p.  139;  2176;  p.  148;  2201, 
n.  1,  p.  167. 

Bellièvre  (Pomponne  II  de),  Premier  Prési- 
dent du  Parlement,  xlvii,  2179  et  n.  2; 
p.  142. 

Bellomer  (Eure-et-Loir,  arr.  Nogent-le-Rotrou, 
cant.  la  Loupe,  comm.  Belhomert-Guéhou- 
ville),  2144,  n.  1,  p.  88. 

Belloy  (Jean-Baptiste  de),  archevêque  de  Paris, 
xxiii. 

Belot  (Renée),  femme  de  Guillaume  Cham- 
pion, p.  137. 

Belot  (Richard),  marchand  linger,  XL. 

Bénévent  (Italie),  2230,  p.  187. 

Benjamin  (N.  de),  p.  147. 

Benoît  VII,  pape,  xv. 

Bernard  (Jean),  vicaire,  2152,  n.  4. 

Bernardon  (Philibert),  second  président  à  la 
Cour  des  Comptes  de  Dijon,  2124,  n.  2. 

Bernet  (Marie  de),  femme  de  Daniel  de  Priezac, 
2139,   et  n.   2. 

Bernetz  (Aaron  de),  2139,  n.  2. 

Bernetz  (François  de  Paule  de),  écuyer,  sei- 
gneur des  Arpentis,  2139,  n.  2. 

Berruyer  (Jean),  prêtre  de  Paris,  2108,  n.  3, 
p.  58. 

Berry  (Charles-Ferdinand  de  Bourbon,  duc  de), 
xxiii. 

Berry,  2074  et  n.  1  ;  2108,  n.  3,  p.  58.  —  Pré- 
sident en  l'élection  de  —    :  Texier  (Louis). 

Berthault  (Marie),  femme  de  Jean  Guille- 
mot, 2237. 

Berton  (Pierre),  xvn. 


ÉGLISE   DE  SAINT-GERMAIN   L'AUXERROIS 


221 


Besançon.     Directeur    des    postes     :    Gangnot 

(Michel). 
Besse  (Pierre  de),   chantre   et  chanoine,   2096 

et  n.  4. 
Bessencourt    (Val-d'Oise,    arr.     Pontoise,    cant. 

Taverny),  2107,  n.  2. 
Bestiaux  (Marchands  de)   :  Le  Clerc  de  Lesse- 

ville  (Nicolas  Ier),  Saint-Germain  (Jean  de). 
Béthisy  (Rue  de),   xxxiv,  2175,   n.  1,   p.  139. 
Bezanges-sur-Marne,    voir    Vesaignes-sur-Mame. 
Béziers  (Hérault),  2114. 
Billiard    (Charles),    président    aux    Enquêtes, 

2072  et  n.  6;  2087  et  n.  4  et  5. 
Billiard    (Marguerite),    femme    de    N.    Bodin, 

2072. 
Billiard  (Pierre),   Trésorier  général  de  l'extra- 
ordinaire des  Guerres,  2072  et  n.  2,  p.  24. 

Billiard    (Timoléon),    secrétaire    du    Roi    et 

contrôleur    général    des    Guerres,    2072,    et 

n.  5,  p.  23  et  n.  4,  p.  24. 
Bineau  (Jean),  chevalier,  p.  144. 
Bizard  (Marguerite),  femme  de  François  Baillé, 

2085,  n.  2. 
Blancmesnil  (Seigneur  de),  voir  Potier  (Nicolas). 
Blancs-Manteaux  (Eglise  des),  p.  3. 
Blandesque  (François,  alias  Francequin,  Fran- 

cony  de),  seigneur  d'Andilly,  huissier  d'armes 

du  Roi,  2228  et  n.  3. 
Blasse  (Pierre),  maître  tapissier,  xxxm. 
Blesmes    (Marne,    arr.    Vitry-le-François,    cant. 

Thièblemont),  2189  et  n.  6.  —  Seigneur  de  — , 

voir  Varquiers  (Loys  de). 
Blines,  2075,  n.  1,  p.  29.  — -  Sieur  de  — ,  voir 

Hennequin  (Simon). 
Blois  (Jean  de),  greffier  civil,  p.  2,  n.  2. 
Blois  (Loir-et-Cher),  p.  106;  2162,  n.  2;  2215.  — 

Abbaye  Notre-Dame  de  Bourg-Moyen,  2162, 

n.  2,  p.  112.  —  Château  de  —,  2163,  n.  1.  — 

Église  Saint-Jacques,  2162,  n.  2,  p.  112.  — 

États  de  —,  p.  190,  n.  5. 
Blondeau    (Madeleine),     troisième    femme    de 

Michel  d'Aligre,  2146,  n.  4. 
Blondel    (Henry),    maître    de  la  confrérie    des 

Trépassés,  p.  178. 

Blondet  (Abraham),  chanoine,  2113,  n.  2. 

Bochart  (Robert),  conseiller  au  Grand  Conseil, 
2152,  n.   1,  p.  96. 

Bodin  (N.),   maître  des  Requêtes  ordinaire  de 
l'Hôtel,   2072. 

Bohier  (Antoine),   seigneur   de   Saint-Ciergues, 
conseiller  du  Roi,  p.  106. 

Bohier   de   Saint-Ciergue  (Anne),   femme   de 
Nicolas  de  Cerisay,  p.  101. 

Boileau-Despréaux  (Nicolas),  2059,  n.  3. 

Boislandry  (Seigneur  de),  voir  Aligre  (Michel  d'). 


Boisselet  (Jacques),  sergent  de  l'Hôtel  de  Ville 

de  Paris,  2132,  n.  2. 
Boissy  (Val  d'Oise,  arr.  Pontoise,  cant.  et  comm. 

Taverny),  2228,  n.  3. 
Bonhomme     (Antoine),     notaire     au     Châtelet, 

2243. 

Bonhomme    (Germaine),    femme    de    Jean    de 

Mascon,  2111. 
Bonne  (François  de),  duc  de  Lesdiguières,  pair, 

maréchal  et  connétable  de  France,  gouverneur 

du  Dauphiné,  2164,  n.  3. 
Bonneau  (Louis),  prêtre,  docteur  en  théologie, 

p.  23. 
Bonnelles    (Yvelines,    arr.     Rambouillet,     cant. 

nord  Dourdan),  2180,  n.  1.  —  Seigneur  de  — , 

voir  Bullion  (Claude  de). 
Bonne-mort  (Chapelle  de  la),  voir  Saint-Roch. 
Bonvilliers  (Françoise  de),  2082. 
Bordeaux  (Famille),  2221,  n.  5. 
Bordeaux   (Gilles    de),    prêtre    du    diocèse    de 

Bayeux,  p.  190,  n.  5. 
Bordeaux  (Henri  de  Bourbon,  duc  de),  xxiii. 
Bordeaux  (Jean  de),  marchand  drapier,  bour- 
geois de  Paris,  2221  et  n.  5. 
Bordeaux  (Gironde),  2230,  n.  2,  p.  205. 
Boucaut    (Claude),    secrétaire    du    Roi,    2130, 

n.  2. 
Bouchardon  (Edme),  sculpteur,  xxn. 
Bouchel  (Claude),  p.  140,  n.  1. 
Bouchel  (Laurent),  receveur  ordinaire  du   do- 
maine de  Valois,  p.  26;  140  et  n.  1. 
Boucher  (Etienne),  xxx. 
Boucher  (Gilles),  xxx. 

Boucher  (Jean),  avocat  au  Parlement,  p.  90,  n.  2. 
Boucher  (Jean),  seigneur  de  Monmort,  p.  149. 
Boudet  (Louise),  femme  de  Denis  II  Hurault, 

2163,  n.  1. 
Boudet  (Marie),  femme  de  François  de  Mon- 

tholon,   2119,  n.  4,  p.  65. 
Boudin  (Thomas),   sculpteur,   xix,   xxxv. 
Bouges  (Indre,  arr.  Châteauroux,  cant.  Levroux), 

2220  et  n.  3.  —  Seigneur  de  — ,  voir  Seghiso 

(Jean-Baptiste). 
Boulenc     de     Crèvecœur     (Guillaume),     voir 

Crèvecœur. 
Boulenc  de  Crèvecœur  (Madeleine),  femme  de 

René  de  Longueil,  2170,  n.  3,  p.  127;  p.  135. 
Boulliard  (Jean),  avocat  du  Roi  à  la  Chambre 

des  Comptes,  p.  176,  n.  4. 

Boulliard  (Madeleine),  femme  de  Simon  Teste, 
p.  176,  n.  4. 

Bourbon  (Antoine  de),  roi  de  Navarre,  2100 
et  n.  2. 

Bourbon  (Charles  de),  cardinal,  archevêque  de 
Lyon,  2194  et  n.  1. 


222 


ÉPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Bourbon  (Hôtel  de),  rue  des  Fossés-Saint-Ger- 
main,  2107,   n.  2. 

Bourbon  (Louis  de),  cardinal,  archevêque  de 
Sens,  2108,  n.  3. 

Bourbon  (Louis-Alexandre  de),  comte  de  Tou- 
louse, p.  102. 

Bourbon  (Louis-Auguste  de),  duc  du  Maine, 
2099,  n.  3. 

Bourbon  (Louis- Auguste  de),  prince  de  Dombes, 
2099,  n.  3. 

Bourbon  (Louis- Charles  de),  comte  d'Eu, 
2099  et  n.  3. 

Bourbon  (Louis-Henri  légitimé  de),  chevalier  de 
Soissons,  secrétaire  du  Roi,  p.  201,  n.  6. 

Bourbon  (Marie  de),  femme  de  Léonor,  duc  de 
Longueville,  p.  118,  n.  12. 

Bourbon  (Marie  de),  comtesse  de  Soissons, 
princesse  de  Carignan,  femme  de  Thomas  de 
Savoie,  p.  199,  n.  2  et  3. 

Bourbon-Lancy  (Bailli  de),  voir  Le  Blanc  (Lau- 
rent). 

Bourbonnais  (Gouverneur  du),  voir  Carnava- 
let (François  de). 

Bourdereuil,  alias  Bourdereul  (Ambroise), 
écuyer,  bourgeois  de  Paris,  2240  et  n.  2. 

Bourdereuil,  alias  Bourdereul  (Joseph),  tré- 
sorier et  payeur  de  la  gendarmerie  de  France, 
2240  et  n.  1  et  2. 

Bourdineau  (Madeleine),  femme  de  François 
de  Beauharnais,  2215,  n.  1,  p.  184. 

Bourdonnais  (Rue  des),  2152,  n.  4;  p.  134,  n.  4; 
2175,  n.  1,  p.  139;  p.  201,  n.  6. 

Bourgeois  (Claude),  conseiller  au  Parlement  de 
Dijon,  2208,  n.  4. 

Bourgeois  (Marie),  femme  de  Jean  III  Morin, 
2208  et  n.  4. 

Bourgeois  de  Paris  :  Aveline  (Jean),  Bordeaux 
(Jean  de),  Bourdereuil,  alias  Bourdereul 
(Antoine),  Cartier  (Mathurin),  Charpentier 
(Fiacre),  Charpentier  (Jean),  Chauveau 
(Jean),  Clamecy  (Gilles  de),  père,  Contesse 
(Antoine),  Des  Prés  (René),  Doc  (Philippe), 
Du  Deré  (Nicolas),  Godefroy  (Denis),  Guil- 
lemot (Jean),  Hardy  (Philippe),  Harelle 
(Jean),  Jobert  (Jean),  Laillier  (Guillaume 
de),  Laillier  (Richard  de),  La  Poterne 
(Pierre  de),  Le  Brun  (Charles),  Le  Coigneux 
(Gilles),  Le  Conte  (Charles),  Le  Grand  (Pierre), 
Le  Peultre  (Jacques  Ier),  Lhoste  (Bernard), 
Mantel  (Louis),  Marcel  (Claude),  Mauduit 
(Jean),  Meulan  (Robert  de),  Neret  (Nicolas), 
Neret  (Robert),  Passart  (Michel),  Pilot 
(Pierre),  Planche  (Jean),  Révérend  (Claude), 
Riberolle,  alias  Riberolles  (Jean  de), 
Rouillé  (Jean),  l'aîné,  Saint-Germain  (Jean 
de),  Santeuil  (Nicolas  de),  Santeuil  (Nicolas 
de),  Simon  (Philippe),  Tronson  (Jean  II), 
l'aîné.  —  Hanse  :   Laillier  (Guillaume  de). 


Bourges  (Cher),  2074  et  n.  1;  2158,  n.  1.  — 

Assemblée  de  — ,  xxxvi.  —  Collecteur  de  la 

Recette  générale  de  —   :  Texier  (Louis).  — 

Echevin  de  —  :  Texier  (Louis). 
Bourgogne,  2207,  n.  1.    —    Ducs  de    — ,    voir 

Charles  le  Téméraire,   Philippe  le   Bon. 

—  Trésorier  des  mortes-payes  en  —   :  Fyot 

(Zacharie). 
Boursin   (Anne),   femme  de  Séraphin   Thiele- 

ment,  xlix,  2126  et  n.  1,  p.  72;  2128;  2130, 

n.  1. 

Boursin  (François),  secrétaire  du  Roi,  2126, 
n.  1,  p.  72. 

Boursin  (Nicolas),  2126,  n.  1,  p.  72. 

Boutet  (Etienne),  secrétaire  du  Roi,  2196,  n.  1. 

Boutet  (Jean),  chapelain  de  la  chapelle  de  la 
Trinité,  p.  134. 

Bouthillier  (Claude),  Surintendant  des  Finan- 
ces, p.  98,  n.  2. 

Bouve  (Antoinette),  femme  d'Eustache  de 
Sansac,  2140. 

Braban  (Claude  de),  seigneur  de  Marault,  2070, 
n.  1. 

Braban  (Georges  de),  alias  Rasnay,  Rafnay, 
prévôt  de  Champeaux,  chanoine,  protonotaire 
du  Saint-Siège,  2070,  n.  1,  3  et  4. 

Braban  (Jean  de),  seigneur  de  Marault,  2070, 
n.   1. 

Braban  (Pierre  de),  chantre  et  doyen,  2070, 
n.  1;  2158,  n.  1. 

Brachet  (Jean),  secrétaire  du  Roi,  2131,  n.  4. 

Brachet  de  Portmorand  (Anne),  femme  de 
François  Luillier,  2138,  n.  1. 

Bray  (Antoine  de),  receveur  d'Argenteuil, 
2132,  n.  2. 

Brehainville  (Eure-et-Loir,  arr.  Châteaudun,  cant. 
Brou),  2089  et  n.  2.  —  Seigneur  de  — ,  voir 
Trouillard  (Jean  de). 

Brespieres  (Jean  de),  chapelain  de  la  chapelle 
Saint-Jacques,  p.  130. 

Bressieu  (Maurice),  2234,  n.  2. 

Bretagne  (Famille  de),  2124,  n.  3. 

Bretagne  (Marthe  de),  femme  de  Philibert 
Lenet,  2124  et  n.  3. 

Bretagne,  2240,  n.  1.  —  Receveurs  de  —  : 
Auger  (Adrien),  Croquesel  (Jean,  alias 
Jacques  de). 

Brévannes    (Seigneur    de),    voir    Le    Prévost 

(Augustin). 

Briart  (Pierre),  exécuteur  testamentaire  de 
Jean  Dupuis,  p.  4. 

Brice  (Jacques),  xxxvn,  n.   3. 
Briçonnet  (Famille),  2222,  n.  6. 
Briçonnet   (François    II),    conseiller   au    Parle- 
ment, p.  190;  2222,  n.  1. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


223 


Briçonnet  (François  III),  seigneur  de  Lèveville, 
Auteuil  et  Antouillet,  président  en  la  Chambre 
des  Comptes,  2222  et  n.  1  ;  2224. 

Briçonnet  (Hôtel),  rue  de  la  Verrerie,  2222,  n.  1. 

Brie  (Archidiacre  de),  2075,  n.  1,  p.  29  :  Henne- 
quin  (Simon). 

Brigadier  général  :  Jehannot  (Nicolas). 

Brinon  (Yves),  écuyer,  2126,  n.  4,  p.  72. 

Brissay  (Seigneur  de),  voir  Villebresme  (Claude 
de). 

Brochant,   marchand  d'étoffes,  xxn. 

Brochant  (Famille),  xxn,  p.  107. 

Brochant  (Paul),  marchand  fournissant  les 
écuries  du  Roi,  p.  107. 

Brocquet  (Chanoine),  2065,  n.  1;  2085,  n.  3. 

Brodeau  (Victor  III),  secrétaire  des  commande- 
ments d'Henri  IV,  p.  117,  n.  5. 

Brodeau  (Victor  IV),  seigneur  de  Candé, 
conseiller  du  Roi,  p.  117  et  n.  5. 

Bruges  (Louis  de),  antiquaire,  xxxn. 

Bruges  (Belgique),  2196,  n.  1. 

Brulart  (Claude),  femme  de  Nicolas  de  Bel- 
lièvre,  2177  et  n.  2;  2178. 

Brulart  (Nicolas),  marquis  de  Sillery,  Chan- 
celier de  France,  2144,  n.  2;  2177,  n.  2. 

Brulart  (Pierre),  secrétaire  d'État,  2059,  n.  2. 

Bruxelles  (Belgique),   xxxn. 

Buard  (Sieur),  gendarme  de  la  compagnie  du 
Roi,  2088,  n.  2. 

Buch  (Henry),  fondateur  de  la  communauté  des 
Frères  tailleurs  de  Paris  et  des  Frères  cordon- 
niers, p.  150. 

Buchanan  (Georges),  helléniste  et  latiniste 
écossais,  p.  207  et  n.  3  et  4. 

Budé  (François),  secrétaire  du  Roi,  2152,  n.  2, 
p.  96. 

Budes  (Sainte),  femme  de  Claude  du  Chastel, 
2151,  n.  3. 

Bueil  (Louis  de),  peintre  doreur,  xvn. 

Buire  (Michel  de),  marchand  privilégié  suivant 
la  Cour,  2116. 

Bulles  (Oise,  arr.  et  cant.  Clermont),  2148,  n.  1, 
p.  92.  —  Prieur  des  — ,  voir  Luillier  (Jac- 
ques). 

Bullion  (Claude  de),  seigneur  de  Bonnelles, 
Président  au  Parlement  et  Surintendant  des 
Finances,  2180,  n.  1. 

Bullion  (Marie  de),  femme  de  Pomponne  II 
de  Bellièvre,  xlviii,  2180  et  n.  1. 

Bureau  (Isabelle),  femme  de  Geoffroy  Cœur, 
2170,  n.  2,  p.  126. 

Bureau  de  la  Ville,  p.  190,  n.  5. 

Bureau  des  Finances,  voir  Généralité  de  Paris. 

Bureau  général  des  Postes,  p.  201,  n.  6. 

Burgundi  (Guillaume),  prêtre,  organiste,  xxxn. 


Burgy  de  Tamnifort  (Raoul),  2067. 

Bury   (Loir-et-Cher,   arr.   Blois,   cant.    Herbault, 

comm.  Saint-Secondin),  2163  et  n.  1,  p.  114. 

—    Comte    de    — ,    voir    Rostaing    (Charles, 

marquis  de). 
Butay  (Suzanne),  femme  de  Charles  Le  Brun, 

2141,  n.  2,  p.  82. 
Buyster  (Philippe  de),  sculpteur,  2170,  n.  2, 

p.  126. 


Caen  (Calvados),  château,  2204,  n.  1. 
Cahors  (Lot),  diocèse,  2108,  n.  3. 
Cailleau  (Catherine),  femme  d'Arnault  des  Fri- 
ches, 2186  et  n.  3. 
Cailleau  (Laurent),  procureur  au  Parlement  et 

receveur  pour  le  Roi  à  Tournai,  2186,  n.  3. 
Camay,  chanoine,  xxxvi. 
Cambrai  (Nord),  2169,  n.  2,  p.  125. 
Camus  (Émilian),  secrétaire  du  Roi,  2126,  n.  4 
Camus  (Jean- Pierre),  évêque  de  Belley,  2120,  n.  5 
Camuset  (Augustin),  maître  couvreur,  XL. 
Canaples  (Somme,  arr.   Amiens,  cant.   Domart 

en-Ponthieu),  2164  et  n.  4.  —  Comte  de  — 

voir  Créqui  (Alphonse  de). 
Candé  (Seigneur  de),  voir  Brodeau  (Victor  IV) 
Capel  (Guillaume),  chanoine,  p.  90,  136  et  n.  6, 
Carentan  (Vicomte  de),  voir  Cerisay  (Guillaume 

de). 
Carignan  (Prince  de),  voir  Savoie  (Thomas  de). 
Carignan  (Princesse  de),  voir  Bourbon  (Marie 

de),  comtesse  de  Soissons. 
Carillac  en  Limousin  (Seigneur  de),  voir   Des- 

mier  (François). 

Carmone  (Christophe  de),  Président  en  la  Grand' 
Chambre,  2155,  n.  5. 

Carnavalet  (Charles,  baron  de),  sire  de  Noyon, 
2063,  n.  1. 

Carnavalet  (François,  sire  de  Kernevenoy,  dit 
de),  xxx,  p.  13  (fig.);  2063  et  n.  1;  2064. 

Carnay  (Simon  de),  chanoine,  2084,  n.  2. 

Carné  (Urbain  de),  2151,  n.  3. 

Carneaux  (Hôtel  des),  rue  des  Bourdonnais,  2175, 
n.  1,  p.  139. 

Caron  (Guillaume),  imprimeur,  2158,  n.  1. 

Carrel  (Anne),  notaire  au  Châtelet,  2162,  n.  2, 
p.  112. 

Carrières  (Carrières-sous-Bois,  Yvelines,  arr.  cant. 
et  comm.  Saint-Germain-en-Laye  [?]),  2156, 
n.  2.  —  Seigneur  de  — ,  voir  La  Salle  (N.  de). 

Carron  (Jean),  p.  28. 

Carset  (François),  chanoine,  p.  4,  n.  4. 

Cartier  (Mathurin),  bourgeois  de  Paris,  2132 
et  n.  2  et  3. 


224 


ÉPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Castelsarrazin  (Tarn-et-Garonne,  chef-lieu  d'an-.), 
2215,  n.  5. 

Catherine  de  Médicis,  reine  de  France,  2063; 
p.  101,  n.  4;  2205,  n.  1  et  4.  —  Dame  d'hon- 
neur de  —  :  Baudereuil  (Marguerite  de). 

Catin  (Catherine),  femme  de  Guillaume  de  Sève, 
2119,  n.  5,  p.  65. 

Caulier  (Gratien),  chantre,  2097,  n.  3,  p.  47; 
2148,  n.  5,  p.  92. 

Caylus  (Anne-Claude-Philippe  de  Thubières, 
comte  de),  marquis  d'Esternay,  conseiller 
d'honneur  au  Parlement  de  Toulouse,  XXII, 
p.  193  et  n.  1,  3  et  4;  2225  (fig.  p.  194  et  195) 
et  n.  1,  2  et  3. 

Ceghizo  (Famille),  p.  153,  n.  4.  Voir  aussi 
Seghiso. 

Ceghizo  (Jacques),  p.  153,  n.  4. 

Célestins  (Couvent  des),  p.  147,  n.  9. 

Cély  (Seine-et-Marne,  air.  et  cant.  Melun),  p.  136, 
n.  1.  —  Seigneur  de  — ,  voir  Tulleu  (Nicolas). 

Cercanceaux  (Seine-et-Marne,  arr.  Melun,  cant. 
Château-Landon,  comm.  Souppes-sur-Loing), 
2120  et  n.  1,  p.  67.  —  Abbaye  cistercienne 
Notre-Dame  de  —  (en  latin  Sarcella),  2120 
et  n.  1,  p.  67;  2122.  —  Abbé  de  —  :  Le  Char- 
ron (François). 

Cerisay  (Antoinette  de),  femme  de  François 
Olivier,  p.  101  et  n.  4;  p.  146. 

Cerisay  (Chapelle  de),  xxvn,  p.  100-105. 

Cerisay  (Famille  de),  p.  146. 

Cerisay  (Guillaume  de),  vicomte  de  Carentan, 
2158,  n.  1. 

Cerisay  (Nicolas  de),  doyen  du  chapitre,  2057, 
n.  3;  2149,  n.  2;  p.  102,  n.  2:  2158,  n.  1. 

Cerisay  (Nicolas  de),  sieur  de  la  Rivière,  bailli 
de  Cotentin,  2119,  n.  1,  p.  65;  p.  101  et  n.  4. 

Cerisay  (Pierre  de),  doyen  du  chapitre,  chanoine 
de  Notre-Dame  de  Paris,  archidiacre  de  Coten- 
tin, XVIII,  p.  90,  n.  2;  2149,  n.  2;  p.  100-102; 
2158  et  n.  1,  2  et  3;  2159;  p.  105. 

Cerisay  (Pierre  de),  seigneur  de  la  Rivière,  pré- 
sident à  la  Cour  des  Aides,  2149,  n.  2;  p.  101, 
n.  4;  p.  102  et  n.  2;  2158,  n.  1;  p.  146. 

Cerisay  de  la  Rivière  (Jacques),  p.  102  et  n.  2. 

Cerisay  de  la  Rivière  (Jérôme),  p.  102  et  n.  2. 

Cescaud  (Pierre  de),  secrétaire  du  Roi,  2153, 
n.  4,  p.  97. 

Chaiges  (Essonne,  arr.  Palaiseau,  cant.  et  comm. 
Athis-Mons),  2092,  n.  1. 

Chaillou  (Radegonde),  femme  de  N.  Drouart, 
2171. 

Chailly  (Guillaume  de),  p.  27. 

Chailly  (Jean  de),  p.  27. 

Chailly  (Nicolas  de),  p.  27. 

Chaleveau  (Guillaume),  sculpteur,  p.  106,  108. 

Châlons-sur-Marne  (Marne),  2104,  n.  2. 


Chambre  des  Comptes.  Auditeurs  :  Duderé 
(Jean),  Le  Gangneur  (Philippe),  Puillois 
(Eustache),  Teste  (Germain);  —  Clercs  : 
Bailleux  (Robert  de),  Clamecy  (Jean  de), 
Plancy  (Nicolas  de),  Sansac  (Jean  de),  Teste 
(Simon);  —  Conseiller  et  maître  ordinaire  : 
Lormier  (Guy)  ;  —  Correcteurs  :  Amer  (Pierre), 
Gelée  (Vincent);  —  Greffiers  :  Chevalier 
(Pierre),  Le  Blanc  (Laurent,  alias  Louis);  — 
Huissier  :  Malingre  (Nicolas);  —  Maîtres  : 
Le  Clerc  de  Lesseville  (Nicolas  II),  Lor- 
fèvre  (Bertrand),  Lorfèvre  (Pierre  II), 
Rouillé  (Jean),  Saint-Germain  (Jean  de), 
Teste  (Jean),  fils;  —  Maîtres  ordinaires  : 
Crèvecœur  (Guillaume  Boulenc  de),  Gelée 
(Thomas),  Hacqueville  (Claude  de),  père, 
Hacqueville  (François  de),  Hodicq  (Pierre), 
Le  Coigneux  (Antoine);  —  Maître  extraor- 
dinaire :  Sansac  (Eustache  de)  ;  —  Présidents  : 
Ardier  (Paul),  Briçonnet  (François  III), 
Flexelles  (Jean  de),  L'Huillier  (Jean), 
Milon,  alias  Mylon  (Benoît),  Phelypeaux 
(Louis  Ier);  —  Procureurs  :  Gelée  (Pierre), 
Hodicq  (Gilles),  Puillois  (Jean);  —  Procu- 
reur général  :  Girard  (Louis);  —  Vice-Pré- 
sident :  Coictier  (Jacques). 

Chambre  du  Roi  (Gentilshommes  ordinaires  de 
la)  :  Gomont  (Michel  de),  Varquiers  (Fran- 
çois de). 

Chamois  (Frère  Claude),  premier  maître  de  la 
communauté  des  Frères  tailleurs  de  Paris, 
p.  150. 

Champagne  (Jacquette  de),  femme  de  Jean  Le 
Picart,  p.  3,  n.  9. 

Champagne  (Marquis  de),  voir  Du  Fou  (Gabriel). 

Champanges  (Clérembaud  de),  seigneur  d'At- 
tilly,  secrétaire  du  Roi,  2169,  n.  2,  p.  125. 

Champanges  (Marie  de),  femme  de  Germain  de 
Marle,  2169,  n.  2,  p.  125. 

Champeaux  (Seine-et-Marne,  arr.  Melun,  cant.  et 
comm.  Mormant),  2070  et  n.  1  et  3.  —  Pré- 
vôt de  —  :  Braban  (Georges  de),  alias  Ras- 

NAY,  RAFNAY. 

Champin  (Pierre  de),  seigneur  de  Roissy-les- 
Plailly,  président  à  la  Cour  des  Monnaies, 
2119,  n.  3,  p.  66. 

Champion  (Etienne),  secrétaire  du  Roi,  p.  199, 
n.  1. 

Champion  (Guillaume),  avocat  au  Grand  Conseil, 
p.  137. 

Champrosy  (Rue  de),  2187,  n.  1. 

Chancelier  de  France  :  Aligre  (Etienne  II  d'), 
Aligre  (Etienne  III  d'),  Bellièvre  (Pierre, 
dit  Pomponne  de),  Brulart  (Nicolas),  Hu- 
rault  (Philippe),  Olivier  (François),  Phely- 
peaux (Louis  II). 

Chancelier  de  la  Reine  :  Chevalier  (Nicolas). 

Chancelier  Obvier  (Chapelle  du),  xxvn,  p.  100- 
105. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


225 


Changeurs  :  Chauveau  (Jean),  Clutin  (Henri), 
Laillier  (Michel  de),  La  Poterne  (Jean  de). 

Chanoines.  D'Évreux  :  Louvet  (Jacques).  —  De 
Notre-Dame  de  Paris  :  Cerisay  (Pierre  de), 
Chateaupers  (Pierre  de),  Cochon  (Pierre), 
Courcelles  (Thomas  de),  Delamare  (Jac- 
ques), Louvet  (Jacques),  Marchant  (Mathu- 
rin,  alias  Nicole).  —  D'Orléans  :  Marchant 
(Mathurin,  alias  Nicole).  —  De  Saint-Germain 
l'Auxerrois  :  Aubin,  Baillé  (Jacques),  dit 
l'ancien,  Baillé  (Jacques),  dit  le  jeune,  Bal- 
lue  (Jean),  Bellefaye  (Robert  de),  Besse 
(Pierre  de),  Blondet  (Jacques),  Braban  (Geor- 
ges de),  alias  Rasnay,  Rafnay,  Brocquet  (At.), 
Camay,  Capel  (Guillaume),  Carnay  (Simon 
de),  Carset  (François),  Chapelier  (Christo- 
phe), Chappellier  (C),  Chappellier  (Phi- 
lippe), Chateaupers  (Pierre  de),  Chauveau 
(Michel),  Choart  (Ange),  Clavières  (Jean), 
Courcelles  (Godefroy  de),  Dupuis  (Jean),  Du 
Vivier  (Jean),  Fancan  (François  Langlois  de), 
Gesvres,  alias  Gevrès  (André),  Hennequin 
(Simon),  Hervieu  (Charles),  Hurtault  (Jean), 
Hurteloup  (Adam),  La  Faye,  La  Hure  (Phi- 
lippe), Lebarre,  Le  Camus  (François),  Le 
Cocq  (Pierre),  Le  Coq  (Jean),  Le  Coq  (Pierre), 
Le  Gay  (Guillaume),  Lescot  (Guillaume),  Le 
Vaire  (Jean),  Loët  (Jean),  Louvet  (Jacques), 
Luillier  (Jacques),  Moriain  (Jean),  Neufger- 
main  (Augustin  de),  Nigon,  Olivier  (Etienne), 
Palude  (Richard  de),  Parenty  (Enguerran 
de),  Passart  (Pierre),  Perthuis,  Petit 
(Etienne),  Pillet  (Pierre),  Puillois  (Denis), 
Raymond  (Pierre),  Robée,  alias  Robbée  (Ni- 
colas), Sermisy  (Gilles  de),  Talon  (Charles- 
François),  Tixier,  Tulleu  (Nicolas),  Voyer  de 
Paulmier  d'Argenson  (Louis  de).  —  De 
Saint-Pierre  en  Pons  d'Orléans  :  Marchant 
(Mathurin,  alias  Nicole).  —  De  la  Sainte- 
Chapelle  :  Formé  (Nicolas).  —  De  Soissons  et 
de  Noyon  :  Perret  (Simon). 

Chanteprime  (Jeanne  de),  femme  de  Gilles 
Luillier  (alias  Guyon  L'Huillier),  2148, 
n.  5;  2156,  n.  2. 

Chantre  de  la  chapelle  du  Roi  :  Arcadet  (Jac- 
ques). 

Chantres  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  :  Belle- 
faye (Robert  de),  Besse  (Pierre  de),  Braban 
(Pierre  de),  Caulier  (Gratien),  Chappelier 
(C),  Chauveau  (Michel),  Clavières  (Jean), 
Gesvres,  alias  Gevrès  (André),  Guy  (Jean), 
La  Croix  (Jacques  de),  La  Ruelle  (Pierre  de), 
Le  Vaire  (Jean),  Ligier  (Jean),  Magui  (Claude), 
Passart  (Pierre),  Petit  (Etienne),  Raymond 
(Pierre),  Sermisy  (Gilles  de). 

Chapelain,  notaire  au  Châtelet,  xlv. 

Chapelain  (Jean),  notaire  au  Châtelet,  2088, 
2101,  2122. 

Chapelains  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  :  Alot 
(Charles),    Boutet   (Jean),    Brespieres   (Jean 


de),  Chastellain  (Joseph),  Chauvreux  (Fran- 
çois), Courtois  (Nicolas),  Du  Fossé  (Martin), 
Du  Luc  (Jean),  Fleury  (Jean),  Gâteau  (Guil- 
laume), Margotier  (Guillaume),  Michel 
(Alain),  Perier  (Julien),  Pinet  (Pierre),  Puil- 
lois (Jean),  Robin  (Gilles),  Thouroude 
(Denis),  Viel  (Jean). 

Chapelier  (Christophe),  chanoine,  2085,  n.  3. 

Chapelle-du-Fest  (Manche,  arr.  Saint-Lô,  cant. 
Torigni-sur-Vire),  2226,  n.  8. 

Chapelle  du  Roi.  Chantre  :  Arcadet  (Jacques).  — 
Compositeurs  de  musique  à  la —  :  Du  Caurroy 
(Eustache),  Formé  (Nicolas). 

Chapelle  paroissiale,  xxvi,  xxvn,  p.  149,  152- 
175,  187. 

Chapelles  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  :  Aligre, 
Annonciation,  Bellièvre,  Cerisay,  Chancelier 
Olivier,  Grand  Conseil,  Madeleine,  Notre-Dame 
de  Consolation,  Notre-Dame  de  la  Grosse, 
Notre-Dame  de  Lorette,  Notre-Dame  de  Pitié, 
Notre-Dame  du  Mesche,  alias  des  Mèches, 
Poncher,  Rostaing,  Sacré-Cœur,  Saint-Charle- 
magne,  Saint-Denis,  Saint-Etienne  et  Saint- 
Laurent,  Saint-François,  Saint-Germain,  Saint- 
Jacques,  Saint-Jacques  et  les  Cinq  Saints, 
Saint-Jacques  et  Saint-Robert,  Saint-Jacques 
le  Majeur,  Saint-Jean,  alias  Saint-Jean-Baptiste, 
Saint-Jean  l'Évangéliste,  Saint-Julien,  Saint- 
Laurent,  Saint-Louis,  Saint-Martin,  Saint-Mi- 
chel, Saint-Nicolas,  Saint-Pierre,  Sain-Pierre 
et  Saint- Etienne,  Saint-Pierre  et  Saint-Paul, 
Saint-Roch,  Saint-Sacrement,  Saint- Victor, 
Saint- Vincent,  Sainte-Anne,  Sainte-Madeleine, 
Sainte-Marguerite,  Sainte-Trinité,  Saints  Ger- 
main et  Vincent,  Trépassés,  Trinité,  Trois- 
Rois,  Tronson,  «  Vieille- Paroisse  »,  Vierge, 
Visitation. 

Chapelles  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  (Noms 
modernes  des  )  :  Bonne- mort,  Notre-Dame  de 
Bonne-Garde,  Notre-Dame  de  Compassion, 
Pères  ou  Docteurs  de  l'Église,  Sacré-Cœur, 
Saint-Charles  Borromée,  Saint-Denis,  Saint- 
Jean-Baptiste,  Saint-Landry,  Saint-Michel, 
Saint-Pierre,  Saint-Vincent  de  Paul,  Sainte- 
Clotilde,  Sainte-Geneviève,  Sainte-Madeleine, 
Saints-Apôtres,  Saints-Patrons,  Tombeau, 
Vierge. 

Chapellier,  notaire  au  Châtelet,  p.  4,  n.  2. 

Chapellier  (Elisabeth),  femme  d'Etienne  II 
d'Aligre,  p.  85. 

Chapitre  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  voir  Cha- 
noines, Chantres,  Doyens,  Notaires,  Vicaires 
perpétuels. 

Chappellier  (C),  chanoine  et  chantre,  xlv, 
p.  4  et  n.  5. 

Chappellier  (Philippe),  chanoine,  xli,  p.  4,  n.  5. 

Chapplain  (Andrée),  femme  de  Charles  Dupuis, 
2243. 

Charlemagne,  XXXV,  XXXVI. 


!.. 


226 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Charles  VI,  roi  de  France,  xxxn,  xxxiii,  2069, 

n.  3. 
Charles  VIII,  roi  de  France,  p.  134,  136,  n.  1. 
Charles  IX,  roi  de  France,  p.  3,  n.  10;  2078, 

n.  1;  2172  et  n.  2;  2184,  n.  2;  2212,  n.  4; 

2213,  n.  4;  2234,  n.  3. 
Charles  Borromée  (Saint),  xxxi,  p.  148. 
Charles  le  Téméraire,  duc  de  Bourgogne,  p.  2, 

n.  2. 
Charles  Quint,  empereur,  2189,  n.  8;  2220, 

n.  1,  p.  187. 
Charlet  (David),  contrôleur  des  guerres,  2132, 

n.  2. 
Charmont  (Val-d'Oise,  arr.  Mantes,  cant.  Magny- 

en-Vexin),  2227,  n.  3. 
Charny  (Louis  de),  doyen,  2108,  n.  3. 
Charon  (Jacques  de),  p.  177,  n.  2. 
Charpentier  :  Villet. 
Charpentier    (Anne),    femme    de    Nicolas    Le 

Peultre,  2173,  n.  2,  p.  132. 
Charpentier  (Fiacre),  marchand  drapier,  bour- 
geois de  Paris,  2133,  n.  1. 
Charpentier  (Jean),  marchand  de  soie,  bourgeois 

de  Paris,  marguillier,  2133  et  n.  1  ;  2173,  n.  4, 

p.  132. 
Charpentier  (Jean),  marchand  trafiquant  de  sel 

sur  la  mer,  2133,  n.  1. 
Charpentier  (Marie),  femme  de  Jacques  II  Le 

Peultre,  2133,  n.  2;  2173  et  n.  4  et  2,  p.  132. 
Charpentier  (Marie),  femme  de  Pierre  Thier- 

sault,  2152,  n.  4. 
Charpentier  (Michel),  marchand  drapier,  2133, 

n.  1. 
Charron  (Marie),  xlvii. 
Chartres  (Eure-et-Loir),  p.  106.  —  Chapitre  de 

Notre-Dame  de  — ,  2158,  n.  4.  —  Diocèse  de  — , 

2107,  n.  2.  —  Église  de  —,  2158  et  n.  4;  2159. 

—  Évêque  de  —  :  Illiers  (René  d').  —  Lieu- 
tenant général  du  bailliage  de  —  :  Simon 
(Pierre). 

Chastaignier  (Jean  III),  seigneur  de  la  Roche- 

Posay,  2213,  n.  1,  p.  180. 
Chastaignier  (Jeanne  de),  femme  d'Henri  Clu- 

tin,  puis  de  Gaspard  de  Schomberg,  2213, 

n.  5,  p.  179  et  n.  1,  p.  180. 
Chastelain  (Claude),  secrétaire  du  Roi,  p.  201, 

n.  5. 

Chastellain  (Joseph),  chapelain  de  la  chapelle 
Saint-Michel,  p.  201,  n.  4. 

Chastenay,  aujourd'hui  Châtenay-Malabry  (Hauts- 
de-Seine,  arr.  et  cant.  Sceaux),  2099  et  n.  2. 

—  Seigneur  de  — ,  voir  Malézieu  (Nicolas  de). 

—  Sieur  de  — ,  voir  Malézieu  (Jacques-Louis 
de). 

Châteaudun  (Eure-et-Loir),  château,  2204,  n.  1. 

Château-Festu  (Rue  du),  p.  145. 


Châteaufort  (Châtellenie  de),  2126,  n.  4,  p.  72. 

Château-Gontier  (Seigneur  de),  voir  Coste 
(Robert  de). 

Chateauneuf  (Hugues  de),  fondateur  du  prieuré 
de  Bellomer,  2144,  n.  1,  p.  88. 

Chateaupers  (Ambroise  de),  seigneur  d'Immar- 
mont  et  de  Gressy-en-France,  p.  27  et  n.  2. 

Chateaupers  (Jean  de),  écuyer,  p.  28. 

Chateaupers  (Pierre  de),  chanoine  de  Notre- 
Dame  de  Paris  et  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois,  p.  27,  28. 

Châtelet,  2067.  —  Clerc  au  greffe  civil  :  Vallet 
(Pierre).  —  Commissaire  examinateur  :  Hervé 
(Jean),  Thiersault  (Pierre).  —  Conseiller  : 
Robin  (Nicolas).  —  Procureurs  :  Hardy 
(Claude),  Hervé  (Claude),  Hervé  (François), 
La  Mouche  (Thomas),  Le  Blanc  (Laurent), 
More  (Jean),  Prime  (Pierre  de).  —  Sergent 
à  verge  :  Le  Maistre  (Nicolas).  —  Voir  aussi 
Notaires  au  Châtelet. 

Châtillon  -  près  -  Bretignoust  -  en  -  Brie,  Châtillon  - 
la-Borde  (Seine-et-Marne,  arr.  Melun,  cant.  et 
comm.  le  Châtelet-en-Brie),  2186,  n.  2.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Des  Friches  (Pierre). 

Châtillon-sur-Indre  (Indre),  2079,  n.  1. 

Chaudesaigues  (Château  de),  2230,  n.  1. 

Chaudronnier   :  Guynoye  (Guillaune). 

Chaulnay,  Chaulny,  voir  Chaunay. 

Chaulnes  (Comte  de),  lieutenant  général  du 
gouvernement  de  Picardie,  2137,  n.  6. 

Chaumont  (Seigneur  de),  voir  Le  Coigneux 
(Gilles). 

Chaumont-en-Vexin  (Oise,  arr.  Beauvais,  chef- 
lieu  de  cant.),  2227,  n.  3. 

Chaunay  (Eure-et-Loir,  arr.  et  cant.  Chartres, 
comm.  Fontenay-sur-Eure),  2080,  n.  2.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Baigneaux  (Guillaume 
de). 

Chauveau  (Jean),  changeur  et  bourgeois  de 
Paris,  2083. 

Chauveau  (Michel),  chantre  et  chanoine,  2085, 
n.  3;  2086. 

Chauvreux  (François),  chapelain  de  la  chapelle 
Saint-Pierre  et  Saint-Paul,  p.  187. 

Chaveneau  (Nicolas),  greffier  de  l'audience  du 
Grand  Conseil,  p.  189,  n.  3. 

Cheffois  (Vendée,  arr.  Fontenay-le-Comte,  cant. 
La  Châtaigneraie),  2120,  n.  5. 

Cheneteau  (Jean),  doyen  du  chapitre,  xliii, 
p.  2  et  n.  2;  2054,  n.  2;  p.  118  et  n.  4. 

Chenu  (Pierre),  graveur,  p.  193,  n.  4. 

Cheron  (Charles),  secrétaire  du  Roi,  2080, 
n.  1. 

Chesnelon,  greffier  du  Conseil,  2132,  n.  2. 

Chesnoy  (Seigneur  de),  voir  Le  Lieur  (Jacques). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


227 


Chevalier  (Anne),  femme  de  Guillaume  de 
Crèvecœur,  2170,  n.  4,  p.  127  et  n.  3,  p.  127. 

Chevalier  (Etienne),  conseiller  au  Parlement, 
2170,  n.  4,  p.  126. 

Chevalier  (Geneviève),  femme  de  Denis  Lau- 
bigeois,  2073  et  n.  2. 

Chevalier  (Jean),  conseiller  au  Parlement, 
2170,  n.  4,  p.  126,  et  n.  3,  p.  127. 

Chevalier  (Nicolas),  premier  président  à  la 
Cour  des  Aides,  chancelier  de  la  Reine,  2170 
et  n.  4,  p.  126  et  n.  1,  p.  127;  2172  et  n.  4. 

Chevalier  (Pierre),  notaire  au  Châtelet,  2159 
et  n.  1;  p.  105. 

Chevalier  (Pierre),  sieur  d'Eprunes,  greffier  de 
la  Chambre  des  Comptes,  2170,  n.  4,  p.  126. 

Chevart  (Philippe),  xxx. 

Chevechaix  (Haute-Marne,  arr.  Chaumont,  cant. 
Andelot,  comm.  Darmannes),  2170,  n.  1, 
p.  127. 

Cheverny  (Loir-et-Cher,  arr.  Blois,  cant.  Contres), 
2162,  n.  1  et  2.  —  Comtes  de  — ,  voir  Hu- 
rault  (Henri),  Hurault  (Philippe).  —  Sei- 
gneurs de  — ,  voir  Hurault  (Jacques),  Hu- 
rault (Philippe). 

Chevet,  voir  Notre-Dame  du  Mesche  (Chapelle). 

Chevreuse  (Duc  de),  voir  Lorraine  (Claude  de). 

Chevrier  (Jacques),  prêtre,  conseiller  au  Parle- 
ment, 2193,  n.  5. 

Chevrier  (Jacques),  seigneur  de  Paudy,  conseil- 
ler au  Parlement,  p.  90  et  n.  2  ;  p.  91  ;  2148,  n.  5, 
p.  92. 

Chevrier  de  Paudy  (Marie),  femme  de  Léon 
Lescot,  p.  91,  n.  1. 

Chevry-Cossigny  (Seine-et-Marne,  arr.  Melun, 
cant.  Brie-Comte-Robert),  2119,  n.  2,  p.  65. 

Childebert,  roi  des  Francs,  xv,  xxxv. 

Chilpéric,  roi  des  Francs,  xv.. 

Chirurgien  du  Roi  :  Phelippes  (Jean). 

Choart  (Ange),  chanoine,  p.  28. 

Chœur,  p.  1-22. 

Choguillot  (Nicolas),  notaire  au  Châtelet,  p.  4, 
n.  2;  2209. 

Choisy-sur-Seine,  ou  Choisy-le-Roi  (Val-de- 
Marne,  arr.  Sceaux,  cant.  Ivry-sur-Seine), 
2230,  n.  2.  —  Seigneurs  de  — ,  voir  Le  Blanc 
(Hugues  et  Laurent). 

Christine  de  France,  fille  d'Henri  IV  et  de 
Marie  de  Médicis,  2098,  n.  4. 

Cimetières   :  Pauvres  écoliers,  Saints-Innocents. 

Cineas,  ambassadeur  de  Pyrrhus,  2059  et  n.  3. 

Cinquante-quatre  (Doyen  du  collège  des)  :  Le 
Coq  (Pierre). 

Cinq-Saints  (Chapelle  des),  2169,  n.  2,  p.  124; 
p.  175. 

Cité  (La),  p.  155,  n.  1. 


Cithare  (Rue  de  la),  2230,  n.  1,  p.  205. 

Clairambault  (Pierre  de),  généalogiste,  xlvii. 

Clamecy  (Catherine  de),  femme  de  François  de 
Blandesque,  2228  et  n.  5  et  n.  1,  p.  203. 

Clamecy  (Gilles  de),  fils,  Prévôt  de  Paris, 
2208,  n.  6;  2229,  n.  2. 

Clamecy  (Gilles  de),  père,  bourgeois  de  Paris 
et  de  Rouen,  fermier  d'impôts  à  Rouen.  2228, 
n.  3  et  n.  6,  p.  203. 

Clamecy  (Jean  de),  chevalier,  maître  d'hôtel  du 
duc  de  Bourgogne,  2229,  n.  2. 

Clamecy  (Jean  de),  clerc  de  la  Chambre  des 
Comptes,  2229  et  n.  2. 

Claude  (Guillaume),  maître  tapissier,  xxxiv. 

Clavières  (Jean),   chanoine  et  chantre,  p.   28. 

Claye-Souilly  (Seine-et-Marne,  arr.  Meaux,  chef- 
lieu  de  cant.),  2153,  n.  3. 

Clément  VII  (Jules  de  Médicis,  pape  sous  le 
nom  de),  2057,  n.  3;  2220,  n.  1  et  3,  p.  187. 

Clément  VIII  (Ippohto  Aldobrandini,  pape  sous 
le  nom  de),  2085,  n.  2. 

Clérambault  (Charles),  p.  23. 

Clercelier  (Françoise),  femme  de  Michel 
Gesvres,  2107  et  n.  2,  p.  57. 

Clercelier  (Nicolas),  2107,  n.  1,  p.  57. 

Clermont  (Claude-Catherine  de),  femme  d'Al- 
bert de  Gondi,  2234,  n.  4. 

Clermont-Tonnerre  (François  de),  évêque  de 
Noyon,  2099,  n.  4. 

Clerselier  (Claude),  ami  de  Descartes,  2107, 
n.  2,  p.  57. 

Clèves  (Catherine  de),  duchesse  douairière  de 
Guise,  comtesse  d'Eu,  p.  118-119. 

Clichy,  près  Paris,  2154,  n.  1. 

Clocher,  p.  26. 

Clovis,  roi  des  Francs,  2067. 

Cloyes,  voir  Claye-Souilly.  —  Seigneur  de  — ,  voir 
Anjorrant  (Claude). 

Clutin  (Henri),  marchand  changeur,  2134, 
n.  5,  p.  76  et  n.  1,  p.  77. 

Clutin  (Henri),  seigneur  de  Villeparisis,  d'Oissel 
et  de  Saint-Aignan,  lieutenant  général  en 
Ecosse,  ambassadeur  en  Angleterre,  puis  à 
Rome,  2213,  n.  1,  p.  180. 

Clutin  (Perrette),  femme  de  Jean  de  la  Po- 
terne, 2134,  n.  5,  p.  76  et  n.  1,  p.  77. 

Cochefilet  (Marie  de),  femme  de  Nicolas  de 
Marsault,  2094,  n.  1. 

Cochon  (Pien-e),  chanoine,  p.  28. 

Cocqueberte  (Marie),  femme  de  Raoul  Viscot, 
p.  199,  n.  1. 

Coëffeteau  (Nicolas),  O.P.,  polémiste,  prieur 
du  couvent  de  Saint-Jacques,  2236  et  n.  3. 

Cœur  (Femme),  2170,  n.  2,  p.  126. 


i.-.. 


228 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Cœur  (Geoffroy),  échanson  de  Louis  XI,  2170, 

n.  2,  p.  126. 
Cœur  (Jacques),  2170,  n.  2,  p.  126. 
Coictier  (Jacques),  médecin  de  Louis  XI,  vice- 
président  en  la  Chambre  des  Comptes,  p.  2 

et  n.  6  et  7. 
Coictier  (Michel),  p.  2,  n.  7. 
Coictier  (Pierre),  p.  2,  n.  7. 
Coigner  (Madeleine),   femme   de   Martin   Aka- 

kia,  2104,  n.  2. 
Colbert  (Marie),  femme  d'Henri  Viscot,  p.  199, 

n.  1. 
Collège  royal,   Collège  de  France,   2174,  n.   1; 

p.  207,  n.  2;  2234,  n.  2.  —  Professeur  au  —  : 

Remy  (Abraham  Ravaud,  dit). 
Collèges   :  Cinquante-quatre,  Montaigu,  Quatre- 

Nations,  Soixante-six. 
Colletet  (Guillaume),  poète,  2233  et  n.  1. 
Colonel  des  Suisses    :   Bassompierre  (M.   de). 
Combronde  (Marquis  de),  voir  Du  Puy  du  Fou 

(Gabriel). 
Communion  (Chapelle  de  la),  xx,  xxvi,  xxvn. 
Compassion  (Chapelle  de  la),  XXXII. 
Compiègne  (Oise),  musée,  p.  189. 
Conception  (Confrérie   de   la),   XXXIV. 
Conception  de  Notre-Dame  (Chapellenie  de  la), 

p.  63. 
Conches  (Haut- Valais),  2238  et  n.  2  et  3. 
Conciergerie  du  Palais,  p.  176,  n.  5. 
Concordat  de  1802,  xxm. 
Condé  (Henri  II,  prince  de),  2082,  n.  2. 
Condé  (Louise-Bénédicte  de),  2099,  n.  3. 
Condé  (Trésorier  de  la  maison  du  Prince  de)  : 

Donjon  (Jean). 
Connétable  de  France    :   Bonne  (François  de), 

Montmorency    (Anne    de),    Montmorency 

(Henri  Ier,  duc  de),  Richemont  (Arthur  de 

Bretagne,  comte  de). 
Conseiller  de  la  ville  de  Paris  :  Guyot  (Claude). 
Conseillers    d'État    :    Bellièvre    (Nicolas    de), 

Desjardins  (Pierre),  Marillac    (Michel  de), 

Phelypeaux    (Jean),    Sève    (Guillaume    de), 

Talon  (Jacques),   Voyer  de   Paulmy   d'Ar- 

genson  (René  Ier  de). 
Contesse    (Antoine),    joaillier   et    bourgeois  de 

Paris,  2210,  n.  6. 
Contesse  (Famille),  2210,  n.  3,  p.  174. 
Contesse  (Jean),  notaire  au  Châtelet,  2230. 
Contesse  (Marie),  femme  de  Corneille  Roger, 

2210  et  n.  6. 
Contesse   (René),    notaire   du    Châtelet,    2096, 

2210. 
Conti   (Louise-Marguerite   de   Lorraine,    prin- 
cesse de),  p.  119. 

Coq  (Rue  du),  2163,  2206,  n.  2. 


Coquilles  (Maison  des),  dans  le  cloître,  p.  189. 
Corbépine,  voir  Courbépine.  —  Seigneur  de  — , 

voir  La  Ménardière  (Jean  de). 
Corbie  (Antoine  de),  2185  et  n.  1,  p.  154. 
Corbie  (Jean  de),   clerc  du  diocèse  d'Amiens, 

2185,  n.  1,  p.  154. 

Cordeliers  (Église  des),  XVII,  XVIII. 

Cordeliers  de  Pontoise,  2201,  n.  1,  p.  167. 

Cordonnerie  (Rue  de  la),  p.  28. 

Cormeilles-en-Parisis  (Val-d'Oise,  arr.  Pontoise, 
chef-lieu  de  cant.),  2211,  n.  5. 

Corne  de  Cerf  (Hôtel  de  la),  rue  Saint-Honoré, 
2081,  n.  1. 

Cornet  (Jean),  curé  d'Auteuil,  2085,  n.  2. 
Cornulier  (Claude  de),  femme  de  Gabriel  de 
Goulaine,  2151,  n.  2. 

Corsosqui  (Jean  de),  voir  Krassowski,   alias 

Krakowski  (Jean  de). 
Cossigny,  voir  Chevry-Cossigny.  —  Seigneur  de 

—,  voir  Du  Pré  (Nicolas  [?]). 
Cotentin,  2159.  —  Archidiaconé  de  — ,  2158, 

n.    3.    —    Archidiacre    de   — ,    voir    Cerisay 

(Pierre  de).    —   Bailli  de   — ,   voir  Cerisay 

(Nicolas  de). 

Cothereau  (Marie),  femme  de  Nicolas  Fardoil, 
p.  201. 

Cotinville  (Seine-et-Marne,  arr.  Fontainebleau, 
cant.  et  comm.  Château-Landon),  2078  et 
n.  3.  —  Seigneur  de  — ,  voir  Favier  (Nicolas). 

Cottart  (Pierre),  architecte,  xx. 

Cotte  (Robert  de),  seigneur  de  Château-Gontier, 
architecte,  p.  196  et  n.  5. 

Cotton  (Gérard),  maître  des  Requêtes  de 
l'Hôtel,  2119,  n.  4,  p.  65  et  n.  1,  p.  66. 

Cotton  (Le  Père  Pierre),  S.J.,  2175,  n.  3,  p.  139. 

Coulommiers  (Seine-et-Marne),   2167. 

Coupvray  (Seine-et-Marne,  arr.  Meaux,  cant. 
Lagny),  p.  176  et  n.  3.  —  Seigneur  de  — , 
voir  Teste  (Jean). 

Cour  des  Aides.  Conseillers  à  la  —  :  Janvier 
(Nicolas),  Lormier  (Charles),  Saint-Germain 
(M.  de).  —  Général  en  la  —  :  Thiersault 
(Louis),  Thiersault  (Pierre).  —  Président  à 
la  —  :  Cerisay  (Pierre  de),  Chevalier 
(Nicolas),  Longueil  (René  dE).  —  Premier 
Président  à  la  —  :  Sèves  (Christophe  de). 

Cour,  alias  Chambre  des  Monnaies.  Conseil- 
ler en  la  —  :  Espiart  (Macaire),  Favier 
(Chérubin),  Le  Grand  (Pierre),  Vallès  (Gé- 
rard de).  —  Général  en  la  —  :  Le  Grand 
(Jacques),  Marillac  (Guillaume  de),  Marle 
(Germain  de),  Riberolle,  alias  Riberolles 
(Jean  de).  —  Greffiers  en  la  —  :  Hac  (André), 
Hac  (François),  Naberat  (Pierre).  —  Maître 
en  la  —  :  Guilhen  (Michel),  Montparlier 
(Claude).    —    Président    à   la   —    :    Champin 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


229 


(Pierre  de),  Fauchet  (Claude).  —  Receveur  à 

la  —  :  Rat  (François). 
Courbépine  (Eure,  arr.  et  cant.  Bernay),  2136 

et  n.  3. 

Courcelles  (Godefroy  de),  chanoine,  p.  2. 

Courcelles  (Thomas  de),  chanoine  de  Notre- 
Dame,  2158,  n.  2. 

Courtin   (Germain),    secrétaire   du   Roi,    2129, 

n.  2. 
Courtois  (Nicolas),  chapelain  de  Saint-Germain 

l'Auxerrois,  curé  de  la  Chapelle-du-Fest,  2226, 

et  n.  8  et  n.  1,  p.  197. 
Cousin,  peintre,  xxxm. 

Coutances  (Manche),  2158,  2159;  p.  177,  n.  3. 
Couvreur   (Maître)    :    Camuset   (Augustin). 
Cramaille  (Aisne,  arr.  Soissons,  cant.  Oulchy-le- 

Château),  2066  et  n.   1.  —  Seigneur  de  — , 

voir   Fillion  (Jacques   de). 
Creil  (Nicolas  de),  2097,  n.  3,  p.  47. 
Créqui  (Alphonse  de),  comte  de  Canaples,  duc 

de    Lesdiguières,    pair    de    France,    2164    et 

n.  2  et  3. 
Créqui  (Charles  de),  duc  de  Lesdiguières,  2164, 

n.  3. 
Crespières  (Yvelines,  arr.  Saint-Germain-en-Laye, 

cant.  Poissy-sud),  2074,  n.  1.  —  Seigneur  de 

— ,   voir   Vitry   (Thibaud   de). 
Créteil  (Val-de-Marne),  p.  63. 
Crèvecœur  (Guillaume  Boulenc  de),  seigneur 

de  Grisolles,  maître  ordinaire  à  la  Chambre 

des  Comptes,  2170,  n.  4,  p.  127  et  n.  3,  p.  127. 
Crèvecœur  (Guillemette  de),  femme  de  François 

Menneret,  2104,  n.  2. 

Crèvecœur  (Jean  de),  2172,  n.  2. 

Crèvecœur  (Madeleine  de),  femme  de  Benoît 
Milon,  puis  de  Nicolas  Chevalier,  xviii, 
2170,  et  n.  2,  p.  126  et  n.  1,  p.  127;  p.  129, 
n.  2;  2172  et  n.  1,  2  et  5;  p.  135. 

Croix  blanche  (La),  enseigne,  2115,  n.  1. 

Croix  du  Trahoir,  alias  au  Tirouer  (La),  2169, 
n.  2,  p.  125.  -  -  Fontaine  de  la  —,  2119, 
n.  1,  p.  65. 

Croquesel  (Jacques  de),  voir  Croquesel  (Jean 
de). 

Croquesel  (Jean,  alias  Jacques  de),  receveur 
de  Bretagne,  p.  175  et  n.  5. 

Cueilly  (Jacques  de),  vicaire  perpétuel  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois,  2085,  n.  2. 

Culture-Sainte-Catherine  (Rue),  2063,  n.  1. 

Cure  (Catherine),  femme  de  Jean  Boucher, 
seigneur   de  Monmort,   p.    149. 

Cure  (Marguerite),  femme  de  Louis  Mantel, 
2105  (fig.). 

Curés  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  :  Heuse, 
alias  Hauce  (Guillaume),  Magnin  (Abbé). 


Cuzieu  (Ain,  arr.  Belley,  cant.  Virieu-le-Grand), 
2175,  n.  3,  p.  139.  —  Seigneur  de  — ,  voir 
Prunier  (Jean  III). 

Cypierre  (M.  de),  2190. 


D 


Dagobert,  roi  des  Francs,  2067. 
Daignet  (François),  2213. 

Dammartin  (Seine-et-Marne,  arr.  Meaux,  chef- 
lieu  de  cant.),  2186,  n.  2. 

Dampierre-sous-Brou  (Eure-et-Loir,  arr.  Châ- 
teaudun,  cant.  Brou),  2089  et  n.  2.  —  Seigneur 
de  — ,  voir  Trouillard  (Jean  de). 

Dampont  (Françoise  de),  dame  de  Frimainville, 
femme  de  Jean  Le  Gendre,  2160,  n.  3. 

Dauphin  (sous-gouverneur  du)  :  Préaux  (Sieur 
de). 

Dauphiné.  Gouverneur  du  —  :  Bonne  (François 
de),  Rochechouart  (Louis- Victor  de),  duc 
de  Mortemart.  —  Président  en  la  Chambre 
des   Comptes   du  — ,   Revol  (Louis   de). 

Daveron,  alias  Davron  (Rue),  2140,  n.  1  ;  p.  85. 

Dax  (Evêché  de),  p.  4  et  n.  6. 

Debilly,  prêtre,  2191,  n.  4. 

Décimes  (Contrôleur  général  des)  :  Rougeva- 
let  (Jean  de).  —  Voir  aussi  Reims. 

Degard  (Isabeau),   voir   Digart  (Isabelle). 

Delacroix  (Martin),  notaire,  2072. 

Delamare  (Jacques),  chanoine,  2070,  n.  1. 

Delanney  (Marcel),    préfet  de  la  Seine,  xxv. 

Delaunay  (Suzanne),  femme  de  Robert  de 
Cotte,  p.  196. 

Delorme,  xxxvii,  n.  3. 

Demiécourt  (Somme,  arr.  Péronne,  cant.  Chaul- 

nes),  p.  118  et  n.  7.  —  Seigneur  de  — ,  voir 

Hacqueville  (Claude  de). 
Demier,  voir  Desmier. 
Demi-Saint  (Rue  du),  xxxix. 
Déols  (Abbaye  de),  2108,  n.  3.  —  Abbé  de  —  : 

Guérin  (François). 
Derval  (Claude),  voir  Du  Val  (Claude). 
Des  Avenelles  (Philippe),  traducteur,  2234  et 

n.  1,  p.  209. 
Des  Bruyères  (Robert),  2097,  n.  3. 
Descartes  (René),  2107,  n.  2,  p.  57;  p.  193,  n.  3. 
Des   Essarts  (Guillaume),   doyen   du  chapitre, 

p.  134. 

Des  Friches  (Arnault),  avocat  au  Parlement, 
2186  et  n.  2. 

Des  Friches  (Marguerite),  femme  d'Antoine  de 
Sorbier,  2186,  n.  2. 

Des  Friches  (Pierre),  seigneur  de  Villemanoche 
et  de  Châtillon-près-Bretignoust-en-Brie,  pro- 
cureur au  Parlement,  2186,  n.  2. 


15  A 


230 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Des  Friches  (Simon),  2186,  n.  2. 

Desjardins  (Pierre),  conseiller  au  Conseil  d'Etat, 
2153,  n.  3. 

Des  Landes  (Anne),  voir  Des  Landes  (Elisa- 
beth). 

Des  Landes  (Elisabeth,  alias  Anne),  femme  de 
François  III  Briçonnet,  2222  et  n.  6. 

Des  Landes  (Guillaume),  seigneur  de  Magnan- 
ville,  conseiller  au  Parlement,  2222,  n.  6. 

Desmier,  alias  Demier  (François),  seigneur  de 
Marigny,  de  Carillac  et  d'Entraygues,  prêtre, 
conseiller  au  Parlement,  2107,  n.  2;  2108  et 
n.  3. 

Desmier  (Jean),  seigneur  de  Lobroire,  2108, 
n.  3. 

Desmoulins  (Pierre),  prêtre,  p.  138. 

Des  Notz  (Jean),  notaire  au  Chatelet,  2191,  n.  2. 

Des  Prés  (René),  marchand  drapier  et  bour- 
geois de  Paris,  2091. 

Dessinateurs  :  Le  Mercier  (Jacques),  Silves- 
tre  (Israël). 

Des  Ursins  (Jean),  vicaire  général  de  l'évêque 
de  Paris,  2108,  n.  3. 

Deux-Boules  (Rue  des),  2092,  n.  1  ;  2188,  n.  3, 
p.  56. 

Devin  (Jacques-René),  marguillier,  p.  135. 

Devin  (M.),  prêtre,  2170,  n.  2,  p.  128. 

Diderot  (Denis),  p.  193,  n.  3. 

Dieppe  (Seine-Maritime),  p.  146,  n.  3. 

Digart,  alias  Degard  (Isabelle,  alias  Isabeau), 
femme  de  Charles  de  Saldaigne,  2197  et  n.  1. 

Digne  (Alpes  de  Provence),  p.  147. 

Dijon  (Côte-d'Or),  p.  200.  —  Bailliage  de  —, 
2207,  n.  1.  —  Lieutenant  général  du  bailliage 
de  —  :  Morin  (Jean  II),  Morin  (Jean  III).  — 
Cour  des  Comptes  de  — ,  2124,  n.  2.  —  Parle- 
ment de  — ,  2207,  n.  3  et  4.  —  Conseillers  au 
Parlement  de  —  :  Bourgeois  (Claude), 
Fyot  (Jean).  —  Présidents  au  Parlement  de 

—  :  Bernardon  (Philibert),  Lenet  (Philibert). 

—  Trésorier  de  France  à  —  :  Fleury  (Guil- 
laume). 

Disque  d'étain  {Le),  enseigne,  2132,  n.  2. 
Doc  (Philippe),  marchand  de  vins,  bourgeois  de 

Paris,  2132,  n.  2. 
Doi  (Évêché  de),  2060,  n.  2  et  3. 
Dombes  (Conseil  souverain  de),  2099  et  n.  1.  — 

Prince  de  — ,  voir  Bourbon  (Louis-Auguste 

de). 
Domine,  alias  Domini,  voir  Krassowski  (Jean). 
Donjon  (Jean),  secrétaire  du  Roi  et  trésorier  de 

la  maison  du  prince  de  Condé,  2082,  n.  2. 

Doquet  (Marie),  servante,  femme  de  Guillaume 
Guynoye,  2132,  n.  3. 

Douchy  (Château  de),  2226,  n.  8,  p.  197.  — 
Voir  Drouy. 


Doyen  du  Conseil  :  Bellièvre  (Nicolas  de). 

Doyens  du  chapitre  :  Baudry  (François),  Belle- 
ville  (Jean  de),  Braban  (Pierre  de),  Cerisay 
(Nicolas  de),  Cerisay  (Pierre  de),  Charny 
(Louis  de),  Cheneteau  (Jean),  Des  Essarts 
(Guillaume),  Hector  (Guillaume),  Le  Char- 
ron (François),  Le  Picart  (François),  Le  Roi 
de  More  (Nicolas  III),  Le  Sueur,  Robert 
(Pierre),     RuzÉ     (Martin),     Seguin     (PierTe), 

VOYER    DE    PAULMY    d'ArGENSON    (LoiUS    DE). 

Drap  de  soie  (Marchand  de)  :  Duderé  (Nicolas). 

Drapiers  (Marchands)  :  Bordeaux  (Jean  de), 
Charpentier  (Fiacre),  Charpentier  (Michel), 
Des  Prés  (René),  Du  Bois  (Eustache),  Du 
Bois  (Jacques),  Harelle  (Jean),  Lempereur 
(N.),  Le  Muet  (Raoul),  Merebeuf  (Pierre  de), 
Neret  (Denis),  Neret  (Nicolas),  Neret 
(Robert),  Prévost  (Nicolas),  Tronson 
(Jean  II),  l'aîné. 

Drouart,  notaire  au  Chatelet,  p.  2,  n.  2. 

Drouart  (N.),  2171. 

Drouart  (Pierre),  sieur  du  Bouchet,  adjudica- 
taire de  la  ferme  des  Aides,  enseigne  de  la 
compagnie  de  Saint-Germain  l'Auxerrois,  2171 
et  n.  3. 

Drouet  (Jean),  p.  153,  n.  2. 

Drouy  (Nièvre,  arr.  Nevers,  cant.  Decize),  2226, 
n.  8,  p.  197.  —  Château  de  —,  2226,  n.  8, 
p.  197. 

Druy,  voir  Drouy. 

Du  Bois  (Eustache),  marchand  drapier,  p.  157, 
158  (fig.);  2191  et  n.  1  et  4;  2192. 

Du  Bois  (Jacques),  marchand  drapier,  bourgeois 
de  Paris,  2191,  n.  1. 

Du  Bois  (Jacques),  dit  Sylvius,  médecin,  p.  207 
et  n.  2  et  3;  2232,  2233. 

Du  Bouchet  (Sieur),  voir  Drouart  (Pierre). 

Ducamps  (Etienne),  prêtre,  p.  153  et  n.  5. 

Du  Caurroy  (Eustache),  compositeur  de  la  musi- 
que à  la  chapelle  du  Roi,  2168,  n.  1. 

Du  Chastel  (Claude),  marquis  de  Mesle  et  de  la 
Garnache,  comte  de  Beauvoir-sur-Mer  et  de 
Saint-Nazaire,  2151  et  n.  2  et  3. 

Du  Chastel  (Tanneguy),  2151. 

Duchatel  (Marie),  femme  de  Philippe  de  Ker- 
nevenoy,  2063,  n.  1. 

Duchesne  (Antoine),  p.  175. 

Du  Chesne  (Silvain),  p.  153  et  n.  3. 

Du  Coudray  (Seigneur),  voir  Tronson  (François). 

Duderé  (Jean),  auditeur  des  Comptes,  2077, 
n.  2. 

Duderé  (Madeleine),  femme  de  Nicolas  Favier, 
2077  et  n.  2. 

Duderé  (Nicolas),  marchand  de  draps  de  soie 
et  bourgeois  de  Paris,  2077,  n.  2. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


231 


Du    Drac   (Marguerite),   femme   d'Augustin   Le 
Prévost,  2209,  n.  3,  p.  173. 

Dufey,  maîtresse  lingère,  xli. 

Du  Fos  (Julien),  seigneur  de  Méry  et  de  Lataule, 
secrétaire  du  Roi,  2137,  n.  4,  5  et  6. 

Du  Fos  (Pierre),  secrétaire  du  Roi,  2137,  n.  4. 

Du  Fossé  (Martin),  chapelain  de  la  chapelle 
Saint-Jean  l'Évangéliste,  p.  190. 

Du  Fouilloux,  voir  Meaux  du  Fouilloux  (Bé- 
nigne de). 

Du  Gué  (Jean),  2145,  n.  2. 

Du  Haullondel,  voir  Le  Villain  du  Haullon- 
DEL  (Pierre). 

Du  Jardin  (Germain),  contrôleur  général  de 
l'Artillerie,  2209,  n.  2. 

Dujardins  (François),  orfèvre,  2210,  n.  7,  p.  174. 

Du  Luc  (Jean),  chapelain  de  la  chapelle  Saint- 
Denis,  p.  187. 

Du  Marais,  voir  Palude  (Richard  de). 

Dumiez  (Pierre),  serrurier  des  Bâtiments  du  Roi 
et  de  la  Ville,  xxxi. 

Du  Moustier  (Gérard),  p.  134. 

Dunesme  (Etienne),  notaire  au  Chàtelet,  p.  118, 
n.  6. 

Dupin  (François),  prêtre,  2153,  n.  4,  p.  97. 

Du  Pré  (Anne),  femme  de  Jean  Troussel  de 
Grandmare,  2223. 

Du  Pré  (Famille),  2223,  n.  3. 

Dupré  (Jean  Ier),  imprimeur,  2158,  n.  1. 

Du  Pré  (Jeanne),  femme  de  Jean  III  Tronson, 
2119  et  n.  2,  p.  65  et  n.  1,  p.  66. 

Du  Pré  (Nicolas  [?]),  seigneur  de  Cossigny, 
2119,  n.  2,  p.  65. 

Dupuis  (Antoine),  greffier  des  juge-consuls, 
2107,  n.  1,  p.  57. 

Dupuis  (Charles),  notaire  au  Chàtelet,  2243. 

Dupuis  (Jean),  chanoine,  p.  4,  n.  4. 

Dupuis  de  la  Giraudière,  avocat  au  Parlement, 
2243  et  n.  3. 

Du  Puy  du  Fou  (Gabriel),  marquis  de  Combronde 
et  de  Champagne,  p.  137,  n.  6;  p.  138,  n.  3. 

Du  Puy  du  Fou  (Madeleine),  femme  de  Gaston- 
Jean-Baptiste  de  Lévis,  marquis  de  Mirepoix, 
p.  137,  n.  6. 

Durfort-Duras  (Isabelle  de),  femme  de  Frédé- 
ric-Charles de  la  Rochefoucault,  2217,  n.  1. 

Du  Ru  (Simon),  maître  tapissier,  xxxiii. 

Du  Thier  (Jean),  secrétaire  du  Roi,  2131,  n.  4. 

Dutot  (Pierre),  notaire  au  Chàtelet,  2162,  n.  2, 
p.  112. 

Du  Val  (Claude),  femme  de  Victor  III  Brodeau, 
p.  117  et  n.  5. 

Du  Val  (Denis),  seigneur  de  Stors  et  de  Grand- 
Moulin,  secrétaire  du  Roi,  xvm,  p.  117  et  n.  2. 

Du  Vivier  (Jean),  chanoine,  2085,  n.  2. 


E 


Échanson  de  Louis  XI   :  Cœur  (Geoffroy). 

Échevins  de  Paris  :  Le  Gangneur  (Philippe), 
Lormier  (Gui),  Lormier  (Pierre),  Teste 
(Jacques). 

École  (Place  de  1'),  xxxv. 

École  (Quai  de  1'),  xxxv,  xxxix. 

École  militaire,  chapelle,  xxxii. 

École  Saint-Germain,  p.  196.  —  Quai  de  1'  — , 
2210,  n.  5,  p.  67. 

Écorcheurs  :  Le  Blanc  (Hugues),  Le  Blanc 
(Thomas). 

Ecosse,  2213,  n.  1,  p.  180.  —  Lieutenant  général 
en  —  :  Clutin  (Henri). 

Ecquevilly  (Yvelines,  arr.  Mantes,  cant.  Auber- 
genville),  2199,  n.  1.  —  Seigneur  d'  — ,  voir 
Hennequin  (Nicolas). 

Écu  de  France  (U),  enseigne,  2132,  n.  2. 

Écuries  du  Roi  (Marchand  fournissant  les)  :  Bro- 
chant (Paul). 

Églises  parisiennes  :  Blancs-Manteaux,  Corde- 
liers,  Saint-Eustache,  Saint-Germain  le  Vieux, 
Saint-Gervais,  Saint-Landry,  Saint-Mathurin, 
Saint-Merry,  Saint-Nicolas  des  Champs,  Saint- 
Paul,  Saint-Roch,  Saint-Sauveur,  Saint-Sul- 
pice,  Saint-Thomas  du  Louvre,  Saints-Inno- 
cents. 

Elbeuf  (Seine-Maritime),  p.  146,  n.  3. 

Éléonore,  reine  de  France,  seconde  femme  de 
François  Ier,  2230,  n.  2,  p.  205. 

Élu  de  Paris  :  Thiersault  (Pierre). 

Embrun  (Diocèse  d'),  2085,  n.  2. 

Émery  (Pierre),  l'aîné,  p.  27. 

Émery  (Pierre),  le  jeune,  p.  27. 

Enseignes  :  Croix  blanche,  Disque  d'étain,  Écu 
de  France,  Escrevisse,  Plat  d'estain,  Quatre  fils 
Aymond. 

Entraygues  (Aveyron,  arr.  Rodez,  chef-lieu  de 
cant.),  2108,  n.  3,  p.  58.  —  Seigneur  d'  — , 
voir  Desmier  (François). 

Épernon  (Jean-Louis  de  Nogaret  de  la  Valette, 
duc  d'),  2059,  n.  2. 

Épiciers  (Marchands)  :  Héron  (Antoine),  Jobert 
(Jean). 

Épinay  (Pierre  d'),  2103. 

Épinay-sur-Seine  (Seigneur  d'),  voir  Girahd 
(Louis). 

Éprunes  (Seine-et-Marne,  arr.  Melun,  cant.  Brie- 
Comte-Robert,  comm.  Réau),  2170,  n.  4, 
p.  126.  —  Sieur  d'  —,  voir  Chevalier  (Pierre). 

Ermenonville  (Oise,  arr.  Senlis,  cant.  Nanteuil- 
le-Haudouin),  p.  145  et  n.  2.  —  Seigneurs  d'  — , 
voir  Laillier  (Michel  de),  Lorfèvre  (Pierre 
II). 


15   A. 


232 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Escavières,  2075,  n.  1,  p.  29.  —  Sieur  d'  — ,  voir 
Hennequin  (Simon). 

Escoubleau  (Famille  d'),  p.  106. 

Escoubleau  (Henri  d'),  p.  106. 

Escrevisse  (L'),  enseigne,  2132,  n.  2. 

Espagne  (Philippe  II,  roi  d'),  2090,  n.  1. 

Espiart  (Macaire),  conseiller  et  général  des  Mon- 
naies, 2153,  n.  3. 

Espinay  (Marie  d'),  femme  de  Philippe  Hardy, 
puis  de  Jean  Amariton,  2182. 

Estampes  (Marchand  d')  :  Henriet  (Israël). 

Esternay  (Marquis  d'),  voir  Caylus  (Anne-Claude- 
Philippe,  comte  de). 

Estrées  (Gabrielle  d'),  p.  106. 

Étampes  (Archidiacre  d'),  voir  Cheneteau  (Jean). 

Étampes  (Louis  d'),  seigneur  de  Valençay,  2163, 
n.  1. 

Etienne  (Saint),  p.  136. 

Eu  (Comte  d'),  voir  Bourbon  (Louis-Charles  de). 
—  Comtesse  d'  — ,  voir  Clèves  (Catherine  de). 

Eu  (Hôtel  d'),  rue  de  l'Autriche,  p.  118. 

Eudes  de  Sully,  évêque  de  Paris,  xlii. 

Evecquemont  (Yvelines,  arr.  Mantes,  cant. 
Meulan),  p.  177,  n.  2.  —  Seigneur  d'  — ,  voir 
Le  Clerc  de  Lesseville  (Nicolas  II). 

Évêques  de  Paris  :  Eudes  de  Sully,  Galon, 
Germain  (Saint),  Gondi  (Pierre  de),  Imbert, 
Landry  (Saint),  Poncher  (Etienne  de),  Pon- 
cher  (François  de),  Ragnemode,  Regnault, 
Retz  (Henri  de  Gondi,  cardinal  de),  Simon  de 
Champigny  (Jean).  —  Scelleur  de  l'official  de 
1'  —  :  La  Hure  (Philippe).  —  Voir  aussi 
Archevêques  de  Paris. 

Évreux  (Eure),  2170,  n.  1,  p.  127.  —  Chanoine 
d'  — ,  voir  Louvet  (François). 

Extraordinaire  des  Guerres  (Trésorier  de  1')  : 
Billiard  (Pierre). 


Fancan  (François  Langlois  de),  chanoine,  agent 
de  Richelieu,  2065,  n.  1  ;  p.  28. 

Fardoil  (Nicolas),  secrétaire  du  Roi,  p.  201  et 
n.  5. 

Faubourgs  de  Paris  :  Saint-Honoré,  Saint- Jacques, 
Saint-Marcel,  Saint-Martin. 

Fauchet  (Claude),  premier  président  de  la 
Chambre  des  Monnaies,  2153,  n.  3. 

Faudel  de  Faveresse  (Françoise),  2099,  n.  4. 

Faure  (P.),  plan,  xxvi,  xxxix. 

Fauvel  de  Villiers,  architecte,  xxxvn,  n.  2. 

Faveresse,  voir  Faudel  de  Faveresse  (Fran- 
çoise). 


Favier    (Chérubin),    conseiller    à    la    Cour    des 

Monnaies,  2078,  n.  5. 
Favier  (Nicolas),  sieur  de  Magnicourt  et  Cotin- 

ville,    conseiller   au    Parlement,    p.    31    (fig.); 

2078,  n.  1;  p.  118. 

Favier  (Nicolas  II),  conseiller  au  Parlement, 
2077  et  n.  1  ;  2078  et  n.  5. 

Faye  d'Espesses  (Louis),  femme  de  Claude  de 
Bellièvre,  2175,  n.  1,  p.  139. 

Feld-maréchal  des  reîtres  du  Roi  :    Schomberg 

(Gaspard  de). 
Fenouillet  (Pierre),  évêque  nommé  de  Mont- 
pellier, 2175,  n.  2;  p.  139. 
Fer  (Nicolas  de),  plan,  xxxvm. 
Fernel  (Jean),  médecin  du  roi  Henri  II,  2104, 

n.  1,  p.  54. 
Ferré  (Jacques),  p.  175. 
Ferret  (Charles),  p.  200. 
Ferrières-en-Brie    (Seine-et-Marne,    arr.    Meaux, 

cant.  Lagny),  2054  et  n.  3.  —  Seigneur  de  — , 

voir  Bellefaye  (Martin  de). 
Festard  (Marie-Anne),  femme  d'Étienne-Claude 

de  l'Aubépine,  2217,  n.  2. 
Feu  (Patrice  de),  secrétaire  du  Roi,  2206,  n.  3. 
Feuillantines  (Couvent  des),  2188,  n.  3,  p.  156. 
Feuillants  (Chapelle  des),   2163,  n.  4;    p.  120, 

148. 
Fichy  (Robert  de),  p.  130. 
Fillion  (Jacques   de),   seigneur  de   Cramailles, 

archer   des   gardes    du    corps   du    Roi,    p.    16 

(fig.);  2066. 

Finances.  Contrôleur  général  des  —  :  Marillac 
(Guillaume  de).  —  Directeur  des  —  :  Priezac 
(Daniel  de).  —  Garde  des  rôles  des  offices  de 
—  :  Lormier  (Jean).  —  Intendant  et  contrô- 
leur général  des  —  :  Saldaigne  (Charles  de).  — 
Surintendants  des  —  :  Bouthillier  (Claude), 
Bullion  (Charles  de). 

Flandre,  2090,  n.  1;  2131;.  2173,  n.  4. 

Fleury  (Guillaume),  secrétaire  du  Roi,  prési- 
dent des  Trésoriers  de  France  à  Dijon,  p.  200. 

Fleury  (Jean),  vicaire  du  chœur,  chapelain  de 
la  chapelle  Saint-Jean  l'Évangéliste,  p.  188, 
n.  5. 

Fleury  (Madeleine),  femme  de  Nicolas  de  Go- 
mont,  p.  199. 

Fleury  (Seigneurie  de),  2070,  n.  1. 

Flexelles  (Jean  de),  président  à  la  Chambre 
des  Comptes,  2222,  n.  6. 

Florence  (Italie),  2234,  n.  1.  —  Duc  de  — ,  voir 
Médicis  (Alexandre  de). 

Folle-Pensée  (Yonne,  arr.  et  cant.  Auxerre, 
comm.  Seignelay),  2119,  n.  2,  p.  65. 

Folleville  (Seigneur  de),  voir  Laubigeois  (Denis). 

Fontainebleau  (Château  de),  2201,  n.  1,  p.  167. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


233 


Fontaine-Guérin  (Maine-et-Loire,  arr.  Baugé, 
cant.  Beaufort-en- Vallée),  p.  101  et  n.  6;  p.  201 
et  n.  6.  —  Seigneur  de  — ,  voir  Rouillé 
(Louis). 

Fontenay  (Seigneur  de),  voir  Olivier  (Fran- 
çois II). 

Fontenay-Mareuil  (Famille  de),  p.  117,  n.  5. 

Fonts  baptismaux  (Chapelle  des),  XX,  xxvi, 
XXVII,    xxxix,   XLI. 

Forbin  Maynier  (Vincent-Anne  de),  baron 
d'Oppède,  Premier  Président  au  Parlement, 
2173,  n.  1. 

Forest  (Maison  de),  rue  de  la  Cithare,  2230, 
n.  1,  p.  205. 

Forez  (Gouverneur  du),  voir  Carnavalet  (Fran- 
çois de). 

Forget  (Pierre),  seigneur  de  Fresnes,  secrétaire 
d'État,  2059,  n.  1;  2195,  n.  2. 

Forguié  (Jean),  secrétaire  du  Roi,   2118,   n.  3. 

Formé  (Elisabeth),  sœur  de  Nicolas  Formé, 
2168,  p.  124. 

Formé  (Jean),  abbé  de  Notre-Dame  du  Reclus, 
2168,  n.  2. 

Formé  (Nicolas),  abbé  de  Notre-Dame  du 
Reclus,  chanoine  de  la  Sainte-Chapelle,  compo- 
siteur de  musique  à  la  chapelle  du  Roi,  2168 
et  n.  1  et  2. 

Fortia  (François  de),  seigneur  de  la  Grange, 
2087,  n.  4. 

Fortia  (Jeanne,  alias  Marie  de),  femme  de 
Charles  Billiard,  2072,  n.  6;  2087  et  n.  4. 

Fortia  (Marie),  voir  Fortia  (Jeanne,  alias 
Marie  de). 

Fossés -Saint- Germain -l'Auxerrois  (Rue  des), 
xvi,  xxxix,  2089,  n.  2;  2107,  n.  2;  2108, 
n.  3;  2115,  n.  1,  p.  106;  2162,  n.  2,  p.  112; 
2195,  n.  3. 

Foucher  (Robert),  p.  130. 

Fougère  (Capitaine  de),  voir  La  Menardière 
(Jean  de). 

Fougères.  Dame  de  — ,  voir  Hurault  (Soulaine). 
—  Seigneur  de  — ,  voir  Villebresme  (Claude 
de). 

Fouquet  (Henri),  trésorier  des  Cent  gentils- 
hommes de  la  maison  du  Roi,  p.  135. 

Fourbisseur  et  garnisseur  d'épées  :  Orléans 
(Claude  d'). 

Fourcy  (Jean  de),   conseiller  du  Roi,   xl. 

Fournier  (Catherine),  femme  de  Michel  Hébert, 
2157  et  n.  1,  p.  100. 

Fournier  (Georges),  vendeur  d'images  en 
taille  douce,  xl,  xli. 

Fourré  (Robert),  p.  175. 

François  Ier,  roi  de  France,  2097,  n.  3;  2117, 
n.  2;  2172,  n.  2;  2189,  n.  8;  2230,  n.  2,  p.  205. 
François  II,  roi  de  France,  xxxvn,  2172. 


François  d'Assise  (Saint),  xxxv. 

Fremin  (Madeleine- Thomasse),  mère  de  Pierre 
de  Chateaupers,  p.  27. 

Frény,  probablement  Fresnes  (Marne,  arr.  Reims, 
cant.  Bourgogne),  2189  et  n.  4.  —  Seigneur 
de  — ,  voir  Varquiers  (Loys  de). 

Frère  (Alexandre),  seigneur  de  Montfort,  con- 
seiller au  Grand  Conseil,  maître  des  Requêtes, 
2079  et  n.  7,  p.  32  et  n.  1,  p.  33. 

Frère  (Claude),  Premier  Président  du  Parle- 
ment de  Grenoble,  2079  et  n.  1. 

Frère  (Louis),  Premier  Président  du  Parlement 
de  Grenoble,  2079,  n.  1. 

Frère  (Pierre),  conseiller  au  Grand  Conseil, 
2079,  n.  1. 

Frères  cordonniers,  p.  150  et  n.  6. 

Frères  tailleurs  de  Paris,  p.  150  et  n.  5. 

Fresne  (Seigneur  de),   voir  La   Poterne  (Jean 

de). 
Fresnes  (Seigneur  de),  voir  Forget  (Pierre). 
Frimainville  (Dame   de),   voir   Dampont  (Fran- 
çoise   de). 
Froger  (Philippe),  2107,  n.  2. 
Fromental  (Rue),  2201,  n.  2. 
Fromont    (Jean),     seigneur     d'Andilly,     2228, 

n.  3. 
Fruitier  ordinaire  du  Roi   :  Le  Bouc  (Michel). 
Fyot    (Anne),     femme    de     Jean    IV     Morin, 

2208,  n.  4. 
Fyot  (Famille),  2207,  n.  2. 
Fyot    (François),     d'Arbois,     homme     d'armes 

de    la    compagnie    du    sieur    de    Vaugrenant, 

2207  et  n.  1. 
Fyot   (Jean),    seigneur    d'Arbois,    conseiller   au 

Parlement  de  Dijon,  2207  et  n.  3. 
Fyot  (Zacharie),  trésorier  des  mortes-payes  en 

Bourgogne,  2207,  n.  1. 


G 


Gabelles.  Contrôleur  général  des  rentes  sur  les  —  : 
Aveline  (Jacques).  —  Trésorier  général  de9 
—  :  Argouges  (Florent  d'). 

Galères  (Général  des)  :  Mortemart  (Louis- 
Victor,  duc  de). 

Galland  (Jacques),  secrétaire  au  Conseil,  2165, 
n.  4. 

Gallardons  (Rue  des),  à  Argenteuil,  2132, 
n.  2. 

Gallye  (Fief  de),  2126,  n.  4,  p.  72. 

Galon,  évêque  de  Paris,  xxxv. 

Ganay  (Guillaume  de),  pensionnaire  de  Philippe 
le  Bon,  avocat  des  rois  Louis  XI,  Charles  VIII 
et  Louis  XII,  p.  136,  n.  1. 


234 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Ganay  (Philippe  de),  femme  de  Nicolas  Tulleu, 
p.  136  et  n.  1. 

Gangnot    (Marie-Geneviève),    p.    70;    2143. 

Gangnot  (Michel),  directeur  des  Postes  à  Besan- 
çon, 2143,  n.  1. 

Gangnot  (Michel),  secrétaire  du  Roi,  2143 
et  n.  1. 

Garde  des  sceaux  :  Marillac  (Michel  de), 
Montholon  (François  de).  —  Du  cardinal 
Charles  de  Bourbon  :  Perret  (Simon). 

Gardes  du  corps  du  Roi  (Archers  des)  :  Fillion 
(Jacques  de),  Revol  (Antoine  de). 

Gascogne,  2100. 

Gassot  (Jacques),  secrétaire  du  Roi,  2090, 
n.  1. 

Gassot  (Jacques),  voyageur  au  Levant,  2090, 
n.  1. 

Gassot  (Jules),  secrétaire  du  Roi,  2090  et  n.  1. 

Gâteau  (Guillaume),  chapelain  de  Notre-Dame 
du  Mesche,  2226,  n.  8,  p.  197. 

Gaudin  (Pierre),  notaire  au  Châtelet,  2192  et  n.  3. 

Gaze  (Femme),  xli. 

Gelée  (Guillaume),  avocat,  bailli  de  Notre- 
Dame  et  lieutenant  criminel,  2209,  n.  3, 
p.  173. 

Gelée  (Louise),  femme  de  Gilles  Hodicq, 
2209,  n.  4. 

Gelée  (Pierre),  procureur  à  la  Chambre  des 
Comptes,  2209,  n.  2. 

Gelée  (Thomas),  maître  ordinaire  en  la  Chambre 
des  Comptes,  2209  et  n.  3,  p.  173. 

Gelée  (Vincent),  correcteur  en  la  Chambre  des 
Comptes,  2209  et  n.  2,  et  n.  3  et  4,  p.  173. 

Gemme  (Sainte),  p.  149. 

Gendarme  de  la  compagnie  du  Roi  :  Buard 
(Sieur). 

Gendarmerie  de  France  (Trésorier  de  la)  : 
Bourdereuil,    alias    Bourdereul    (Joseph). 

Généralité  de  Paris.  Greffier  du  bureau  des 
Finances  en  la  —  :  Le  Brun  (Jean).  —  Inten- 
dant de  la  —  :  Phelypeaux  (Jean). 

Geneviève  (Sainte),  xxxv. 

Gentilly  (Val-de-Marne,  arr.  Créteil,  cant.  le 
Kremlin-Bicêtre),  2170,  n.  4,  p.  127  et  n.  1, 
p.  127. 

Gering  (Ulrich),  imprimeur,  2158,  n.  1. 

Germain  (Saint),  évêque  d'Auxerre,  xv,  xvi, 
xix,  xx,  xxm,  xxv,  xxxiii,  xxxv,  p.  188. 

Germain  (Saint),  évêque  de  Paris,  xxxv. 

Germain  (Guillemette),  2084  et  n.  1. 

Germain  (Marguerite),  p.  51  (fig.).  —  Voir 
Guérard  (Marguerite). 

Gesvres,  alias  Gevrès  (André),  chanoine  et 
chantre,  2070,  n.  1;  2097,  n.  3:  2107  et  n.  1 
et  2;  2108,  n.  3,  p.  58. 


Gesvres   (Chapelle   de),   aux    Célestins,   p.    147, 

n.  9. 
Gesvres  (Eustache),  2107,  n.  2. 
Gesvres   (Hôtel   de),   rue   de   Beauvais,   p.    147. 

Gesvres  (Michel),  procureur  au  Parlement, 
2107,  n.  1  et  2,  p.  57. 

Gesvres  (Pierre),  prêtre  du  diocèse  de  Chartres, 
2107,  n.  2. 

Gesvres-le-Duc  (Seine-et-Marne,  arr.  Meaux,  cant. 
Lizy-sur-Ourcq,  comm.  May-en-Multien),  p.  147 
et  n.  3.  —  Duc  de  — ,  voir  Potier  (Léon).  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Potier  (Louis). 

Gilles  (Jean),  Président  au  Conseil  d'État, 
2153,  n.  3. 

Gillet    (Claude),     secrétaire     du     Roi,     2223, 

n.  1. 

Girard  (Louis),  seigneur  de  la  Cour  des  Bois,  de 
la  Briche,  de  Villetaneuse  et  d'Épinay-sur- 
Seine,  procureur  général  à  la  Chambre  des 
Comptes,  p.  119  et  n.  1. 

Godefroy  (Denis),  bourgeois  de  Paris,  p.  187. 

Godon  (Saint),  xxxiv. 

Gois  (Etienne-Pierre-Adrien),  sculpteur,  xxm. 

Gombauld  (Jean-Ogier  de),  poète,  ami  de 
Malherbe,  2235,  n.  2. 

Gomont  (Famille  de),  p.  199  et  n.  4  et  5. 

Gomont  (Jean  de),  avocat  au  Parlement,  p.  199. 

Gomont  (Nicolas  de),  vicomte  de  Portien, 
gentilhomme  ordinaire  de  la  Chambre  du  Roi, 
gouverneur  de  Montdidier,  p.  199. 

Gomont  (Oudart  de),  secrétaire  du  Roi,  inten- 
dant de  la  maison  du  comte  de  Soissons,  p.  199 
et  n.  1,  3  et  5. 

Goncourt  (Edmond  et  Jules  Huot  de),  p.  193, 
n.  3. 

Gondi  (Albert  de),  maréchal  de  Retz,  2234 
et  n.  4. 

Gondi  (Charles  de),  duc  de  Retz,  p.  118,  n.  12. 

Gondi  (Jean-François  de),  archevêque  de  Paris, 
2096,  n.  4,  p.  46. 

Gondi  (Pierre  de),  cardinal,  évêque  de  Paris, 
2085,  n.  2,  p.  38  et  n.  1,  p.  39;  2113,  n.  2. 

Gonesse  (Val-d'Oise,  arr.  Montmorency,  ch.  1. 
de  cant.),  2067  et  n.  2.  —  Église  Saint-Pierre 
de  —,  2113,  n.  2. 

Gougenot  (Famille),  xvm. 

Goujon  (Jean),  sculpteur,  xvn,  xxxv. 

Goulaine  (Alphonse  de),  2151. 

Goulaine  (Anne  de),  2151  et  n.  3,  p.  95. 

Goulaine  (Gabriel  de),  vicomte  de  Saint- 
Nazaire,  2151,  n.  2. 

Goulaine  (Yolande  de),  marquise  du  Chaste!, 
p.  93,  94  (fig.),  2151  et  n.  2  et  3. 

Goursault  (Marsault),  tailleur,  2117,  n.  2. 

Gouverneur  de  Paris  :  Potier  (Léon). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


235 


Grand  audiencier  :  Tronson  (François). 

Grand    chambellan     :     Lorraine    (Claude    de). 

Grand  Conseil,  XL  et  n.  8,  xli  et  n.  11;  2213, 
n.  4;  p.  188.  —  Avocat  au  —  :  Champion 
(Guillaume).  —  Chapelle  du  —,  p.  189, 196.  - 
Conseillers  au  —  :  Bochart  (Robert),  Frère 
(Alexandre),  Frère  (Pierre).  —  Doyen  du  —  : 
Revol  (Ennemond  de).  —  Greffiers  au  —  : 
Chaveneau  (Nicolas),  Thielement  (Séraphin). 

Grand  fauconnier   :  Lorraine  (Claude  de). 

Grandmare  (Seigneur  de),  voir  Troussel  (Jean). 

Grand  Moulin  (Seigneur  de),  voir  Du  Val 
(Denis). 

Grand   Pont,   2067. 

Grand-Rue  (Antoine  de),  seigneur  d'Arnou- 
ville-lès-Mantes,  p.  175. 

Grand-Rue  (Pierre  de),  p.  175. 

Grands-Augustins  (Couvent  des),  p.  177,  n.  2  et 
3;  p.  189. 

Granges  de  Brasseuse  (Fief  des),  2186,  n.  2. 

Gratart,   2067. 

Graveurs  :  Chenu  (Pierre),  Mariette  (Pierre), 
Silvestre  (Israël),  Stella  (Jacques),  Van 
Loon. 

Grèce,  p.  193,  n.  1. 

Greffier  civil   :  Blois  (Jean  de). 

Greffier   des  juge-consuls    :    Dupuis    (Antoine). 

Greffier  du  Conseil  :  Chesnelon. 

Grenelle  (Poudrière  de),  xxxn. 

Grenier  à  sel  de  Paris  :  contrôleur  et  garde  des 
mesures   :  Barboteau  (Louis). 

Grenoble,  voir  Jacquet  (Mathieu),  dit  Gre- 
noble. 

Grenoble.  Chambre  des  Comptes  (Président 
à  la)  :  Plouvier  (Bertrand).  —  Parlement 
de  —,  2175,  n.  1,  p.  139.  —  Premier  Président 
au  Parlement  de  —  :  Bellièvre  (Claude  Ier 
de),  Frère  (Claude),  Frère  (Louis). 

Gressy-en-France  (Seine-et-Marne,  arr.  Meaux, 
cant.  Claye-Souilly),  p.  27  et  28.  —  Seigneur 
de  — ,  voir  Chateaupers  (Ambroise  de). 

Grignon  (Marquis  de),  voir  Bellièvre  (Pierre 
de).  —  Seigneur  de  — ,  voir  Bellièvre 
(Nicolas  de).  —  Voir  aussi  Grigny. 

Grigny  (Rhône,  arr.  Lyon,  cant.  Givors),  217S, 
n.  3,  p.  139.  —  Seigneur  de  — ,  voir  Prunier 
(Jean     III). 

Grisolles  (Aisne,  arr.  Château-Thierry,  cant. 
Neuilly-Saint-Front),  2170,  n.  3,  p.  127.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Boulenc  de  Crèvecœur 
(Guillaume). 
Grouneau  (Pierre),  maître  d'hôtel  de  Nicolas  II 
de  Neuville,  p.  189. 

Guedon  (Jean),  tailleur  d'habits,  2117  et  n.  2. 

Gueffier  (Catherine),  femme  de  Jacques  Talon, 
2216,  n.  3. 


Guerard,  alias  Germain  (Marguerite),  femme  de 
Nicolas  Neret,  2102  et  n.  2. 

Guérin  (François),  abbé  de  Déols,  2108,  n.  3. 

Guerres.  Commissaire  ordinaire  des  —  :  Le 
Beau  (Mathurin).  —  Contrôleur  des  —  : 
Charlet  (David).  —  Contrôleur  général  des  — -  : 
Billiard  (Timoléon).  —  Secrétaire  et  contrô- 
leur général  des  —  :  Lavocat,  alias  L'Ad- 
vocat  (Louis). 

Guichard,  seigneur  d'Appel- Voisin,  2108,  n.  3. 

Guilhen  (Michel),  maître  des  Monnaies,  2169, 
n.  2,  p.  125. 

Guillemot  (Jean),  marchand  et  bourgeois  de 
Paris,  2237. 

Guillemot  (Nicole),  femme  de  Claude  Révé- 
rend, 2237. 

Guimarde  (Marguerite),  femme  de  Pierre  de 
Vassault,  2118. 

Guise  (Duchesse  douairière  de),  voir  Clèves 
(Catherine  de). 

Guy  (Jean),  chantre,  p.  3. 

Guyencourt  (Yvelines,  arr.  Versailles,  cant. 
Versailles-ouest),  2126  et  n.  4,  p.  72;  2127.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Thielement  (Séraphin). 

Guyenne,  2158,  n.  1.  —  Gouverneur  de  — , 
2099. 

Guyet  (Jean),  secrétaire  du  Roi,  2090,  n.  1. 

Guynet  (Geneviève),  femme  de  Jean  du  Gué, 
puis  d'Etienne  III  d'Aligre,  2145,  n.  2. 

Guynoye  (Guillaume),  maître  chaudronnier  à 
Paris,  2132,  n.  3. 

Guyot  (Claude),  conseiller  de  la  Ville  de  Paris, 
2119,  n.  1,  p.  65. 

Gyé  (Isabelle  d'Albret,  dame  de)  [?],  p.  3. 

Gyé  (Seigneur  de),  voir  Rohan  (René  Ier  de). 


Il 


Hac  (André),  greffier  de  la  Cour  des  Monnaies, 
2211  et  n.  5  et  6. 

Hac  (François),  greffier  de  la  Cour  des  Monnaies, 
2211,  n.  5. 

Hac  (François),  sieur  de  Romainville,  trésorier 

des  Menus  Plaisirs,  2211,  n.  5. 
Hacqueville    (Claude    de),    père,    seigneur    de 

Deniécourt,   maître  ordinaire  en  la  Chambre 

des  Comptes,  p.  118. 
Hacqueville    (Claude    de),    fils,    seigneur    de 

Deniécourt,  d'Andechy  et  d'Attichy-sur- Aisne, 

secrétaire  du  Roi,  p.  118. 
Hacqueville    (François    de),    maître    ordinaire 

en  la  Chambre  des  Comptes,  p.  118. 
Hacqueville  (Seigneur  de),  voir  Le  Boulanger 

(Louis). 
Hambourg  (Allemagne),  p.  107. 


236 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Hardivilliers  (Seigneur  d'),  voir  Kaerquefinen 

(Bertrand  de). 
Hardouin  (Simon),  maître  menuisier,  xix. 
Hardy  (Claude),  procureur  au  Châtelet,  2125, 

n.  3. 
Hardy  (Philippe),  bourgeois  de  Paris,  marguil- 

lier,  2182. 
Harelle   (Jean),    marchand    drapier,    bourgeois 

de  Paris,  XXXI. 
Hargeville    (Yvelines,    arr.     et     cant.     Mantes), 

2107,    n.    2. 

Hauce    (Guillaume),    voir    Heuse    (Guillaume). 
Hauroy    (Pierre),    greffier    de    la    sénéchaussée 

d'Amiens,  2188,  n.  3,  p.  156. 
Haussignemont    (Marne,    arr.    Vitry-le-François, 

cant.  Thièblemont),  2189  et  n.  5.  —  Seigneur 

d'  —,  voir  Varquiers  (Loys  de). 
Haute-Goulaine    (Loire-Atlantique,    arr.    Nantes, 

cant.  Vertou),  2151  et  n.  2. 
Hauts-Moulins   (Rue    des),    2107,    n.    2;    2108, 

n.  3. 
Haveron  (Pierre  de),  greffier  civil  et  criminel 

en  la  sénéchaussée  du  Maine,  2125  et  n.  3. 
Haviselme  (Germaine),  femme  de  Jean  Bineau, 

p.  144. 
Hazard  (Adenette),   femme   de  Mathurin   Car- 
tier, 2132  et  n.  2. 

Hazard  (Jeanne),  femme  de  Philippe  Doc, 
2132,  n.  2. 

Hazard  (Ysabeau),  femme  de  Jacques  Boisse- 

let,  2132,  n.  2. 
Hébert  (Louis),  trésorier  général  de  France  en 

Languedoc,  2157,  n.  1,  p.  100. 
Hébert   (Michel),    trésorier   général    de    France 

à  Montpellier,  2157  et  n.  1,  p.  100. 
Hector  (Guillaume),  doyen  du  chapitre,  xlviii; 

2057  et  n.  3  ;  2058  et  n.  1  ;  p.  85. 
Hennequin  (Anne),  femme  de  Jean  Lhuillier, 

2076,  n.  4. 
Hennequin  (Famille),  2076,  n.  4;  p.  165,  n.  1. 
Hennequin  (Michel),  2075,  n.  1,  p.  29. 
Hennequin     (Nicolas),     seigneur     d'Ecquevilly, 

2199,  n.  1  et  2. 
Hennequin     (Nicolas),     seigneur     du     Perray, 

2076,   n.   4. 
Hennequin    (Simon),    chanoine,    conseiller    au 

Parlement,  xlviii;  2075  et  n.   1  et  2,  p.  29; 

2076. 

Hennequin  (Simon),  sieur  d'Escavières  et  de 
Blines,  2075,  n.  1,  p.  29. 

Henri  II,  roi  de  France,  2063  et  n.  1;  2104, 
n.  1,  p.  54;  2172. 

Henri  III,  roi  de  France,  2059,  n.  1;  2060; 
2063,  n.  1;  2081,  n.  1;  2090,  n.  1;  2126, 
n.  4,  p.  72;  2135;  2172;  2196;  2234,  n.  2.  — 
Voir  aussi  Anjou  (Duc  d'). 


Henri  IV,  roi  de  France,  2059,  n.  1  et  2;  2060 
et  n.  2  et  3;  2081,  n.  1;  2085,  n.  2;  2098, 
n.  4;  2100,  n.  2;  2162,  n.  2;  2168;  2173; 
2196,  n.  1;  2205,  n.  2;  2207,  n.  1;  p.  177, 
n.  2. 

Henriet  (Israël),  marchand  d'estampes,  2141, 
n.   1,  p.  82. 

Herbin  (Guillaume),  notaire  au  Châtelet,  2170, 
n.  3,  p.  127. 

Héricourt  (Madeleine  de),  femme  de  Joseph 
Bourdereuil,  2240,  n.  1. 

Héron  (Antoine),  marchand  épicier,  2191, 
n.  2. 

Héron  (Geneviève),  femme  de  Jean  des  Notz, 
2191,  n.   2. 

Héron  (Marguerite),  femme  d'Eustache  du 
Bois,  p.  157,  158  (fig.);  2191  et  n.  2  et  4; 
p.  160  (fig.);  2192. 

Hervé  (François),  procureur  au  Châtelet,  2147, 
n.2. 

Hervé  (Jean),  commissaire  examinateur  au 
Châtelet,  2147  et  n.  2. 

Hervieu  (Agnès),  femme  de  Jean  de  Saint- 
Germain,  2201  et  n.  3;  2202,  2203,  2204. 

Hervieu  (Charles),  chanoine,  p.  4  et  n.  2. 

Hervieu  (Guillaume),  2201,  n.  3. 

Hervy  (Claude),  2076,  n.  4. 

Hervy  (Jean),  notaire  du  chapitre,  2054,  n.  2. 

Hesselin  (Jeanne),  femme  de  Germain  Tesse, 
p.  176,  n.  5. 

Heurlot  (Etienne),  quartinier  du  quartier 
Saint-Germain  l'Auxerrois,  2082,  n.  2. 

Heuse,  alias  Hauce  (Guillaume),  professeur 
de  théologie,  curé  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois, p.  145,  n.  5. 

Historiens    :    Stadius  (Jean),   Valère  Maxime. 

Hodicq  (Gilles),  greffier  en  la  prévôté  de  Meaux, 
procureur  en  la  Chambre  des  Comptes,  2209, 

n.  4,  p.  173. 

Hodicq  (Pierre),  maître  ordinaire  en  la  Chambre 
des  Comptes,  2209  et  n.  4,  p.  173. 

Hollande,  2179,  n.  2. 

Hommes  d'armes  des  ordonnances  du  Roi 
(Lieutenant  de  cinquante)  :  Martel  (Guichard 
de). 

Honville  (Eure-et-Loir,  arr.  Chartres,  cant. 
Voves,  comm.  Boisvïlle-la-Saint-Père),  2220, 
n.  2.  —  Dame  d'  — ,  voir  Maignard  (Cathe- 
rine). 

Hôpitaux  :  Quinze- Vingts,  Trinité. 

Hôtel  de  Ville  de  Paris.  Sergent  :  Boisselet 
(Jacques). 

Hôtel- Dieu,  p.  28;  2170,  n.  4,  p.  127;  2179, 
n.2. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


237 


Hôtels  :  Aligre,  Bellièvre,  Bourbon,  Briçonnet, 
Carneaux,  Corne  de  cerf,  Eu,  Gesvres,  Longue- 
ville,  Maisons,  Perron,  Petit-Bourbon,  Retz, 
Rose,  Rostaing,  Saint-Faron,  Schomberg, 
Sourdis,  Villeroy.  —  Voir  aussi  Maisons. 

Huissier  d'armes  du  Roi  :  Blandesque  (François, 
alias  Francequin,  Francony  de). 

Hurault  (Anne),  femme  en  secondes  noces  de 
Charles  de  Rostaing,  xxxi,  p.  113;  2163  et 
n.  1,  3,  4,  p.  113  et  4,  p.  114;  p.  148. 

Hurault  (Denis  II),  seigneur  de  Saint-Denis, 
2163,  n.  1. 

Hurault  (Famille),  2162,  n.  2. 

Hurault  (Henri),  comte  de  Cheverny,  gouver- 
neur des  Pays  chartrain  et  blaisois,  2080, 
n.  6. 

Hurault  (Jacques),  seigneur  de  la  Grange  et  de 
Cheverny,  2163,  n.  1. 

Hurault  (Jacques),  seigneur  de  Vibraye,  p.  106, 
2162,  n.  2,  p.  112;  2163,  n.  1. 

Hurault  (Louis),  baron  d'Uriel,  p.  106. 

Hurault  (Marie),  dame  de  Valençay,  femme  de 
Louis  d'Etampes,  seigneur  de  Valençay,  2163, 
n.  1. 

Hurault  (Philippe),  comte  de  Cheverny  et  de 
Limours,  Chancelier  de  France,  2063  et  n.  2; 
p.  106;  2162  et  n.  1  et  2;  2163  et  n.  1  et  2. 

Hurault  (Raoul),  gentilhomme  breton,  2162, 
n.  2. 

Hurault  (Soulaine),  dame  de  Fougères,  femme 
de  Claude  de  Villebresme,  seigneur  de  Fou- 
gères, 2163,  n.  1. 

Hurault  de  L'Hôpital  (Paul),  archevêque  d'Aix, 
2175,  n.  2,  p.  139. 

Huré  (Jeanne),  femme  de  Charles  Le  Conte, 
xviii,  p.  150. 

Huriel  (Seigneur  d'),  voir  Jehannot  (Etienne). 

Hurlot  (Faron),  2082  et  n.  2. 

Hurlot  (TV.),  marchand  de  poisson,  2082,  n.  2. 

Hurtault  (Jean),  chanoine,  2108,  n.  3. 

Hurteloup  (Adam),  chanoine,  p.  3,  n.  10. 

Huyn  (Didier),  imprimeur,  2158,  n.  1. 


Icart  (TV.),  médecin,  2224. 

Illiers  (René  d'),  évêque  de  Chartres,  2054,  n.  2. 

Imbert,  évêque  de  Paris,  xxxv. 

Immarmont   (Val-d'Oise,   arr.  et  cant.  Pontoise, 

comm.  Osny),  p.  27  et  28.  —  Seigneur  d'  — , 

voir  Chateaupers  (Amboise  de). 
Imprimeurs  :  Belin  (Jean),  Caron  (Guillaume), 

Dupré    (Jean    Ier),    Gering    (Ulrich),    Huyn 

(Didier),  Rembolt  (Berthold). 


Incarville    (Seine-Maritime,    arr.    Rouen,    cant. 

Boos,  comm.  Saint-Aubin-Celloville),  2196  et 

n.    2.    —    Seigneur    d'    — ,    voir    Saldaigne 

(Charles  de). 
Indes  orientales  (Compagnie  des),  2199,  n.  1. 
Ingres  (Dominique),  peintre,  xxiv. 
Innocents   (Cimetière   des),    XLli;    2068,    n.    1; 

2076,  n.  4;  2098,  n.  2;  p.  91;  2134,  n.  1,  p.  77; 

2148,  n.  5;  2195,  n.  3;  p.  179,  n.  1;  2227, 

n.  1.  —  Quartier  des  —,  2170,  n.  4,  p.  127. 
Inscriptions  et   Belles-Lettres  (Académie  royale 

des),  p.  193,  n.  4;  2225,  n.  2. 
Intreville     (Eure-et-Loir,     arr.     Chartres,     cant. 

Jamville),  2138,  n.  1.  —  Seigneur  d'  — ,  voir 

Luillier  (François). 
Issoré,  garçon  libraire,  xli. 
Italie,  2179,  n.  2. 


Jacobins  (Club  des),  XVIII. 

Jacobins-Saint-Honoré  (Couvent  des),  2081,  n.  1. 

Jacquet  (Mathieu),  dit  Grenoble,  sculpteur, 
p.  138,  n.  4;  2201,  n.  1,  p.  167. 

Jacquet  (Pierre),  sculpteur,  2201,  n.  1,  p.  167. 

Jambeville  (Seigneur  de),  voir  Le  Camus  (An- 
toine). 

Janson  (Marguerite),  femme  de  Pierre  Selin- 
cart,  2141,  n.  2. 

Janvier   (Nicolas),    conseiller   et    général   en    la 

Cour  des  Aides,  2184,  n.  2. 
Jaquin    (Marie),    femme    de    Pierre    Laforest, 

xli. 
Jean,  roi  de  Navarre,  p.  3. 

Jean-Lantier,  alias  Loingtier  (Rue),  2154,  n.  2; 

p.  119. 
Jean-Tison  (Rue),  2080,  n.  1  ;  2134,  n.  5. 

Jehannot  (Etienne),  seigneur  de  Bartillat  et 
d'Huriel,  secrétaire  du  Roi,  garde  du  Trésor 
royal,  p.  131. 

Jehannot  (Nicolas),  brigadier  général,  mestre  de 
camp,  p.  131. 

Jernié  [?],  voir  Ydoine  (Suzanne). 

Joaillier  :  Contesse  (Antoine). 

Jobert  (Jean),  maître  apothicaire  et  marchand 

épicier,  bourgeois  de  Paris,  2218  et  n.  3,  p.  185 

et  n.  1,  p.  186;  2219. 

Jodelle  (Etienne),  poète,  p.  153  et  n.  2. 
Josas  (Archidiaconé  de),  2120,  2121.  —  Archi- 
diacre de  —,  2121. 
Journal  de  Verdun,  xxi. 

Jouvenel  des  Ursins  (Jeanne),  femme  de  Jean 
Desmier,  2108,  n.  3. 


238 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Jouvenel  des  Ursins  (Louis),  conseiller  au  Par- 
lement, 2108,  n.  3. 

Joyeuse  (François  de),  cardinal,  2199,  n.  1. 

Joyeuse  (Trésorier  général  des  maisons  et  fi- 
nances du  cardinal  de)  :  Sarrus  (François). 

Jules  II,  pape,  2193,  n.  4. 

Jules  III,  pape,  2226,  n.  8,  p.  197. 

Juré  crieur  de  corps  :  Regnault  (Pierre). 


K 


Kaerquefinen  (Bertrand  de),  seigneur  d'Hardi- 
villiers,  receveur  des  barrages  de  la  prévôté  et 
vicomte  de  Paris,  p.  188,  n.  3. 

Kerdévot-en-Ergné-Grabéric  (Finistère),  xxxn. 

Kernevenoy  (Philippe  de),  2063,  n.  1. 

Kernevenoy  (Sire  de),  voir  Carnavalet  (François 
de). 

Killearn  (Ecosse),  p.  207,  n.  4. 

Krassowski,  alias  Krakowski  (Jean  de),  dit 

Domine      ou      Domini,      porte-manteau      de 

Charles  IX,  2212  et  n.  4. 


La  Barde  (Marie-Antoinette  de),  femme  de  Jean 

Le  Conte,  p.  151,  n.  1. 
La    Barre   (Hugues    de),    notaire    au    Châtelet, 

p.  144. 
La    Barre-en-Brie    (Seine-et-Marne,    arr.    Meaux, 

cant.    Claye-Souilly,    comm.    Férolles-Attilly), 

2173,  n.  4,  p.  132.  —  Seigneur  de  — ,  voir 

Le  Peultre  (Jacques  II). 
La  Baume  (François  de),  comte  de  Montrevel, 

2063,  n.  1. 
La  Baume  (Françoise  de),  2063,  n.  1. 
La  Baume  (Seigneur  de),  voir  Le  Blanc  (Perrin). 
Labienus,  général  romain,  p.  63. 
La  Bourdaisière  (Isabeau   de),  voir  Sourdis. 
Labouret,  maître  verrier,  xxxiv. 
Laboureur  :  Marchant  (Pierre-Jérôme). 
La    Boursière    (Seigneur    de),    voir    Machault 

(Jean  de). 
La  Briche  (Seigneur  de),  voir  Girard  (Louis). 
La  Brosse  (Yonne,  arr.  et  cant.  Auxerre,  comm. 

Venoi),  2119,  n.  2  et  3,  p.  65. 
La  Chaise  (Comtesse  de),  p.  98. 
La  Chaise-Dieu  (Abbaye  de),  p.  130,  n.  1. 
La  Chastre  (Charles-Louis,  marquis  de),  p.  149. 
La  Cochardière  (Eure-et-Loir,  arr.   Châteaudun, 

cant.  Brou,  comm.  Dampierre),  2089  et  n.  2. 

—  Seigneur  de  — ,  voir  Trouillard  (Jean  de). 


La  Côte  (Maine-et-Loire,  arr.  Baugé,  cant.  Beau- 
fort-en- Vallée,  comm.  Cholet),  p.  201  et  n.  6. 

La  Cour-des-Bois  (Seigneur  de),  voir  Girard 
(Louis). 

La  Coussaye  (Jean  de),  chanoine,  2075,  n.  1, 
p.  29. 

Lacquart  (Charles),  tailleur,  2117,  n.  2. 

La  Croix  (Jacques  de),  chantre,  p.  27. 

L'Advocat  (Louis),  voir  Lavocat  (Louis). 

La  Faye,  chanoine,  2162,  n.  1. 

Laffillée,  notaire  en  cour  d'Église  et  scribe  du 
chapitre,  p.  201,  n.  4. 

La  Flamengrie  (Aisne),  xxxn. 

La  Font  (Hélène  de),  femme  de  René  Ier  de 

Voyer  de  Paulmy  d'Argenson,  p.  5,  n.  1. 
La  Force  (Henri  de),  2215,  n.  4. 
La  Forest  (M.  de),  prêtre,  2191,  n.  4. 
Laforest  (Pierre),  xli. 
La  Forterie  (Nicole-Barbe  de),  femme  de  Michel 

de  Marillac,  2204,  n.  1. 

La  Fosse  (Louis  de),  avocat  aux  Conseils  du 
Roi,  2241. 

La  Fresnois  (Seine-et-Marne,  arr.  Coulommiers, 

cant.     la    Ferté-Gaucher,     comm.     Choisy-en- 

Brie),  2098,  n.  3.  —  Sieur  de  — ,  voir  Passart 

(François). 
La  Fresnoy,  voir  La  Fresnois. 
La   Garmoise   (Gillette   de),   femme   de   Simon 

Hennequin,  sieur  d'Escavières  et  de  Blines, 

2075,  n.  1,  p.  29. 
La  Garnache  (Vendée,  arr.  les  Sables  d'Olonne, 

cant.  ChaHans),  2151  et  n.  5.  —  Marquis  de  — , 

voir  Du  Chastel  (Claude). 
La  Gastine  (Vigne  de),  près  du  Roule,  2169,  n.  2, 

p.  124. 

Lagny  (Seine-et-Marne),  2161. 

La  Grange  (Seigneurs  de),  voir  Fortia  (François 
de),  Hurault  (Jacques). 

La  Gramre-du-Bois  (Yonne,  arr.  et  cant.  Auxerre, 
comm.  Monéteau),  2119,  n.  2  et  3,  p.  65. 

La  Grappe  (Eure-et-Loir,  arr.  et  cant.  Chartres, 
comm.  Lèves),  2080,  n.  5.  —  Seigneur  de  — , 
voir  Baigneaux  (Guillaume  de). 

La  Guierche  (Sarthe,  arr.  Le  Mans,  cant.  Ballon), 
2163  et  n.  2,  p.  114.  —  Comte  de  — ,  voir 
Rostaing  (Charles,  marquis  de). 

La  Halle  (Guillaume  de),  notaire  au  Châtelet, 
p.  144. 

La  Haye  de  Chanteloc  (Catherine  de),  2070, 
n.  1. 

La  Honville  (Essonne,  arr.  Corbeil,  cant.  la 
Ferté-Alais,  comm.  Lardy),  2092  et  n.  3.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Pasquier  (Florent). 

La  Hure  (Philippe),  chanoine,  scelleur  de  l'of- 
ficial  de  l'évèque  de  Paris,  2187  et  n.  1. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


239 


Laillier  (Chapelle  des),  p.  145. 

Laillier  (Famille  de),  p.  144,  146. 

Laillier   (Guillaume   de),   bourgeois   de    Paris, 

hanse,  p.  145,  n.  5;  p.  146  et  n.  3. 
Laillier  (Jean  de),  marchand,  p.  146. 
Laillier   (Jeanne   de),   femme   de   Pierre   Lor- 

fèvre,  p.  145,  146. 
Laillier   (Michel   de),    seigneur   du   Vivien-lès- 

Aubervilliers   et   d'Ermenonville,   changeur  et 

orfèvre,  Trésorier  de  France,  Prévôt  des  Mar- 
chands de  Paris,  p.  144,  145  et  n.  5;  p.  146. 
Laillier    (Richard    de),    marchand,    bourgeois 

de  Paris,  p.  144,  145  et  146. 
La  Lande  en  Poitou  (Seigneur  de),  voir  Sansac 

(Eustache  de). 
Lalemant  (Jean),  secrétaire  du  Roi,  2126,  n.  4. 
La    Martignière    (Sieur     de),     voir     Le    Conte 

(Charles). 
La  Ménardière  (Jean  de),  seigneur  de  Corbé- 

pine,  2136  et  n.  2. 
La  Mote  (Seigneur  de),  voir  Sorbiers  (Antoine 

de). 
Lamotte  (Paul),  bedeau,  xli. 
La  Motte  (Seigneur  de),  voir  Waroquier  (Louis 

de). 
La  Mouche  (Thomas),   procureur  au   Châtelet, 

2154  et  n.  1. 
Landequin,  notaire  au  Châtelet,  2159. 
Landry    (Saint),    évèque    de     Paris,     xv,     xvi, 

xxx,  xxxv;  2067. 
Langres  (Diocèse  de),  2070,  n.   1. 
Languedoc,  2145,  n.  2;  2157,  n.  1,  p.  100.  — 

Trésorier  de  France  en  —  :  Hébert  (Louis). 
Lannoy  (Marie  de),  femme  de  Jacques  de  Man- 

sel,  2081,  n.  2. 
Laon  (Musée  de),  2201,  n.  1,  p.  167. 
La   Porte  (Louise  de),  femme  de  Nicolas  Fa- 

vier,  2078  et  n.  1  et  4;  p.  118. 
La  Porte  (Pierre  de),  conseiller  au  Parlement, 

2078,  n.  4. 
La    Porte    de    l'Artaudière    (Anselme    de), 

2135  et  n.  3. 
La  Poterne  (Jean  de),  changeur,  2134,  n.  5. 
La  Poterne  (Jean  de),  seigneur  de  Trappes  et 

de  Fresne,  avocat  au  Parlement,  2134  et  n.  5, 

p.  76  et  n.  1,  p.  77. 

La   Poterne  (Pierre  de),   bourgeois   de   Paris, 
2134,  n.  5. 

La  Ramée  (Pierre),  2234,  n.  2. 

La    Rivière    (Eure-et-Loir,    arr.    Chartres,    cant. 
Courville),  2144,  n.  2. 

La    Rivière   (Seine-et-Marne,    arr.    Meaux,    cant. 
Lagny),  2161  et  n.  4. 

La  Rivière  (Seigneurs  de),  voir  Cerisay  (Nicolas 
et  Pierre  de). 


La  Roche  (Claude),    maître    peignier   tabletier, 

XL. 

La  Rochefoucauld,  voir  Roye  de  la  Roche- 
foucauld (Éléonore-Christine  de). 

La  Rochefoucauld  (Frédéric- Charles  de),  comte 
de  Roye  et  de  Roucy,  2217,  n.  1. 

La  Roche-Posay,  voir  Chastaignier  de  la 
Roche-Posay  (Jeanne  de). 

La  Roche-Posay  (Seigneur  de),  voir  Chastai- 
gnier (Jean  III  de). 

La  Roche- Valentin  (Seigneur  de),  voir  Valentin 
(Claude). 

L'Artaudière,  voir  La  Porte  de  l'Artau- 
dière (Anselme  de). 

La  Ruelle  (Pierre  de),  chantre,  2085,  n.  3. 

La  Salle  (N.  de),  seigneur  de  Carrières,  2156, 
n.  2. 

Lassus  (Jean-Baptiste-Antoine),  architecte,  xxiv. 

Lataule  (Oise,  arr.  Compiègne,  cant.  Ressons-sur- 

Matz),   2137,   n.  6.  —  Seigneur  de  — ,  voir 

Du  Fos  (Julien). 

Latingy  (Seigneur  de),  voir  Anjorrant  (Claude). 

La  Tonnellerie  (lieu-dit),  2191,  n.  1. 

La  Tour-Saint-Cyr  (Seigneur  de),  voir  Le  Prévost 
(Charles). 

La  Trémoïlle  (Gilbert  de),  marquis  de  Royan, 
seigneur  d'Olorme  et  d'Apremont,  grand  séné- 
chal de  Poitou,  2163  et  n.  3;  p.  148. 

L'Aubépine  (Etienne-Claude  de),  marquis  de 
Verderonne,  2217,  n.  2. 

L'Aubépine  (Hélène-Rosalie-Angélique  de),  se- 
conde femme  de  Jérôme  Phelypeaux,  2217, 
n.  2. 

Laubigeois  (Denis),  sieur  de  Verrines  et  de 
Folleville,  avocat  au  Parlement,  2073  et  n.  1. 

Laubigeois  (Jean  de),  seigneur  de  Verrines, 
2073,  n.  4. 

Launay  (Daniel  de),   secrétaire  du  Roi,   2092, 

n.  1. 
Laurens  (Jean),  p.  149,  n.  6. 
Laurens  (Perrette),  p.  149,  n.  6. 
Laurent  (Saint),  p.  136. 
La  Vallée  (Marin  de),  architecte,  xix. 
La  Vallière  (Famille),  2230,  n.  1. 

La  Vallière  (Louise  de  la  Baume,  dite  Mllc  de), 
2230,  n.  2,  p.  205. 

La  Vallière  (Indre-et-Loire,  arr.  Tours,  cant. 
Vouvray,  comm.  Reugny),  2230,  n.  1,  p.  204 
et  n.  2,  p.  205.  —  Seigneur  de  — ,  voir  Le 
Blanc  (Laurent). 

Lavandières  (Rue  des),  2132,  n.  2. 

Lavardin  (Marguerite-Renée,  marquise  de), 
p.  148-149. 

La  Vau  (Renée  de),  femme  de  Jules  Gassot, 
2090. 


240 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Lavaur  (Tarn),  2099,  n.  4. 

La  Vaux  (Seigneur  de),  voir  Martel  (Guichard 

de). 
Lavechef  Duparc  (Claude-François),  secrétaire 

du  Roi,  intendant  général  des  Postes  et  relais 

de  France,  p.  149. 
La  Vernade  (Yonne,  arr.  Joigny,  cant.  et  comm. 

Villeneuve-sur- Yonne),  2131,  n.  5.  —  Seigneur 

de  — ,  voir  Turpin  (Guillaume). 
La  Ville  Hua  (Le  chevalier  de),  2067. 
La  Ville-l'Évèque,  2108,  n.  3.  —  Vicaire  perpétuel 

de  — ,  voir  Sermisy  (Gilles  de). 
Lavocat,  alias  L'Advocat  (Louis),  secrétaire  et 

contrôleur  général  des  Guerres,   2072,   n.   5, 

p.  23. 
La  Vrillière  (Duc  de),  p.  102,  n.  5. 
La    Vrillière   (Hôtel    de),    rue    Neuve-des-Petits- 

Champs,  p.  102,  n.  5. 
La   Vrillière   (Loir-et-Cher,   arr.    et    cant.    Blois, 

comm.  Saint-Lubin  en  Vergonnois),  2215,  n.  3. 

—  Seigneur  de  — ,  voir  Phelypeaux  (Louis). 
Lebarre,  chanoine,  p.  152,  n.  3. 

Le  Beau  (Mathurin),  seigneur  de  Villarceaux, 
commissaire  ordinaire  des  Guerres  et  secré- 
taire ordinaire  de  Monseigneur,  frère  du  Roi, 
2157,  n.  1,  p.  100. 

Le  Beau  (Mathurine),  femme  de  Nicolas  Le 
Mestre,  2157,  n.  1,  p.  100. 

Leblanc,  vicaire  général  de  l'archevêque  de 
Paris,  2096,  n.  4. 

Le  Blanc  (Famille),  2230,  n.  1. 

Le  Blanc  (Geneviève),  femme  de  Jean  More, 
2230,  n.  2,  p.  205. 

Le  Blanc  (Hugues),  écorcheur  chez  un  boucher 
de  Paris,  2230,  n.  1. 

Le  Blanc  (Hugues),  seigneur  de  Choisy  et  de 
Thiais,  2230  et  n.  1,  p.  204,  et  n.  1  et  2,  p.  205. 

Le  Blanc  (Laurent),  seigneur  de  Choisy-sur- 
Seine  et  de  Thiais,  procureur  au  Châtelet, 
2230,  n.  1. 

Le  Blanc  (Laurent),  seigneur  de  la  Vallière, 
maître  d'hôtel  de  la  reine  Eléonore,  bailli  de 
Bourbon-Lancy,  2230,  n.  2,  p.  205. 

Le  Blanc  (Laurent,  alias  Louis),  greffier  de  la 
Chambre  des  Comptes,  2230,  n.  1. 

Le  Blanc  (Perrin),  seigneur  de  la  Baume,  capi- 
taine des  châteaux  d'Aveudre  et  de  Chaudes- 
aiguës,  2230,  n.  1. 

Le  Blanc  (Thomas),  écorcheur,  2230,  n.  1. 

Lebouc  (Michel),  fruitier  ordinaire  du  Roi,  p.  150, 
n.  1. 

Le  Boulanger  (Catherine),  femme  de  Nicolas  II 
Le  Clerc  de  Lesseville,  p.  177  et  n.  2. 

Le  Boulanger  (Louis),  seigneur  de  Varize  et 
d'Hacqueville,  p.  190. 


Le  Boullanger  (Macé),  secrétaire  du  Roi,  2129, 

n.  2. 

Le  Bret  (Jacques),  secrétaire  du  Roi,  2137,  n.  4. 
Le  Breton  (François),   praticien  en   cour  laie, 
2162,  n.  2,  p.  112. 

Le  Brun  (Charles),  marchand  bourgeois  de  Paris, 
2110  et  n.  2  et  4. 

Le  Brun  (Charles),  peintre,  xxxi,  p.  81  et  2141, 

n.  2. 

Le  Brun  (Jean),  greffier  du  Bureau  des  Finances 
en  la  généralité  de  Paris,  2198. 

Le  Camus  (Angélique),  femme  de  Jacques  Le 
Coigneux,  2165,  n.  4. 

Le  Camus  (Antoine),  sieur  de  Jambeville,  prési- 
dent aux  Enquêtes,  2170,  n.  4,  p.  127. 

Le  Camus  (François),  chanoine,  xxix. 

Le    Camus    de    Mézières    (Nicolas),    architecte, 

XXII. 

Le  Charron  (François),  doyen,  protonotaire  apos- 
tolique, abbé  de  Cercanceaux,  2120  et  n.  5, 
p.  66  et  n.  1,  p.  67;  2121:  2122;  2123. 

Le  Charron  (Germain),  notaire  au  Châtelet, 
p.  118,  n.  6. 

Le  Châtel-Trémazan  (Finistère,  arr.  Brest,  cant. 
Ploudalmézeau,  comm.  Landunvez),  2151  et 
n.  4. 

Le  Chevalier  (Famille),  2073,  n.  2. 

Leclerc  (Pierre),  curé  de  Sucv-en-Brie,  2149, 
n.  2. 

Le  Clerc  de  Lesseville  (Antoinette),  femme  de 
Guillaume  Le  Prestre,  2199,  n.  1. 

Le  Clerc  de  Lesseville  (Eustache),  abbé  de 
Saint-Crépin  de  Soissons,  curé  de  Saint-Gervais, 
conseiller  au  Parlement,  p.  177  et  n.  3. 

Le  Clerc  de  Lesseville  (Joseph),  conseiller  au 
Parlement,  p.  177,  n.  2. 

Le  Clerc  de  Lesseville  (Nicolas  Ier),  maître 
tanneur  et  marchand  de  bestiaux,  p.  177, 
n.  2. 

Le  Clerc  de  Lesseville  (Nicolas  II),  seigneur 
d'Evecquemont  et  de  Thun,  maître  des 
Comptes,  p.  177  et  n.  2. 

Le  Cocq  (André),  2206,  n.  2. 

Le  Cocq  (Pierre),  chanoine,  2113,  n.  2. 

Le  Coigneux  (Antoine),  maître  ordinaire  en  la 
Chambre  des  Comptes,  2152,  n.  4,  p.  95  et 
n.  1,  p.  96;  p.  119;  2165,  n.  1,  p.  122. 

Le  Coigneux  (Famille),  2165,  n.  5. 

Le  Coigneux  (Gilles),  seigneur  de  Lierville  et  de 
Chaumont,  procureur  en  la  Cour  de  Parle- 
ment, 2165,  n.  1,  p.  122;  2227  et  n.  1. 

Le  Coigneux  (Guillaume),  marchand  potier 
d'étain,  bourgeois  de  Paris,  2227,  n.  1. 

Le  Coigneux  (Jacques),  père,  Président  au  Parle- 
ment, 2104,  n.  2;  2165,  n.  1,  p.  122. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


241 


Le  Coigneux  (Jacques),  seigneur  de  Montmélian, 

Plailly  et  Mortefontaine,  président  au  mortier 

au  Parlement,  xlix,  p.  119;  2165  et  n.  1  et  4, 

p.  122;  2227,  n.  1. 
Lecointe  (Suzanne),  femme  de  Michel  Lucas, 

p.  131,  n.  1. 
Le   Conte  (Charles),   maître  des  œuvres  de  la 

Ville,  p.  150,  n.  1. 
Le    Conte   (Charles),    marchand,    bourgeois   de 

Paris,  xvin,  p.  150  et  n.  1. 
Le   Conte  (Charles),    sieur    de  la    Martignière, 

2184,  n.  3. 

Le  Conte  (Elisabeth),  femme  de  Jean  Lormier, 
2184. 

Le  Conte  (Famille),  p.  150,  151. 

Leconte  (Geneviève),  marchande  de  fruits,  XL. 

Le  Conte  (Isabelle),  2184,  n.  3. 

Le  Conte  (Jean),  conseiller  au  Parlement,  p.  151, 

n.  1. 
Le  Conte  de  Montauglan  (Antoinette),  femme 

de  Louis-Nicolas-Anne-Jules  Potier,  marquis 

de  Novion,  p.  151,  n.  1. 
Le    Coq    (Claude),    conseiller    du    Roi,     2206. 
Le  Coq  (Edmonde),  2206. 
Le  Coq  (Famille),  2206,  n.  2. 
Le  Coq  (Jean),  2206,  n.  1. 
Le  Coq  (Jean),  2206,  n.  2. 
Le  Coq  (Jean),  chanoine,  2206,  n.  2. 
Le  Coq  (Joseph),  secrétaire  du  Roi,  2126,  n.  1, 

p.  72. 
Le  Coq  (Pierre),  chanoine,  2206,  n.  2. 
Le  Coq  (Pierre),  secrétaire  du  Roi,  doyen  du 

collège  des  Cinquante-quatre,  2206  et  n.  2. 
Le  Coq  (Pierre),  fils,  secrétaire  du  Roi,  2206  et 

n.  3. 
Le   Coudray-Montceaux  (Essonne,  arr.   et   cant. 

Corbeil),  2119,  n.  6  et  7.  —  Dame  du  Coudray, 

voir    Merebeuf    (Jeanne    de).    —   Seigneurs 

du     Coudray,    voir     Tronson     (François     et 

Louis). 
Lefebvre  (Veuve),   ravaudeuse   des   enfants   de 

chœur,  xli. 

Le  Fresnes  (Marne,  arr.  Vitry-le-François,  cant. 
Thiéblemont,  comm.   Scrupt),  2189  et  n.   7. 

Le  Gangneur  (Philippe),  père,  échevin  de  Paris, 
2101  et  n.  3. 

Le    Gangneur    (Philippe),    fils,    auditeur    à    la 
Chambre  des  Comptes,  2101  et  n.  3  et  4. 

Le  Gay  (Guillaume),  chanoine,  2206,  n.  2. 

Le   Gendre   (Guillaume),    procureur   au    Parle- 
ment, 2227,  n.  4. 

Le  Gendre  (Guillemette),   femme  de  Gilles  Le 
Coigneux,  2227  et  n.  4. 

Le  Gendre  (Jean),  seigneur  de  Villeroy,  Tréso- 
rier de  France,  2160,  n.  3. 


Le    Gendre   (Pierre),    seigneur    de    Villeroy    et 

d'Alaincourt,     Trésorier     de     France,     2160, 

n.  3;  p.  134  et  n.  4  et  5;  p.  136. 
Le  Gendre  (Roberte,  alias  Robine),  femme  de 

Louis   de   Poncher,   p.   105,   106,   107,   109 

(fig.);2160etn.  3;  2161. 

Le  Grand  (Anne),   femme   de  Laurent  Souin, 
2231,  n.  2. 

Le   Grand   (Jacques),   général   en   la   Cour   des 

Monnaies,  2231  (fig.)  et  n.  2. 
Le   Grand   (Jeanne),    femme    de   Jean   Hervé, 

2147  et  n.  1. 

Le     Grand     (Marie),     femme     d'Abraham     de 

Poncher,  2231,  n.  2. 
Le  Grand  (Pierre),  l'aîné,  conseiller  à  la  Cour 

des  Monnaies,  2231,  n.  2. 

Le  Grand  (Pierre),  marchand  et  bourgeois  de 
Paris,  2147,  n.  1. 

Le  Gras  (Antoine),  secrétaire  de  Marie  de  Médicis, 
2204,  n.  1. 

Le  Gras  (Jeanne),  femme  de  Nicolas  Hennequin, 
2076,    n.    4. 

Le     Lieur    (Jacques),     seigneur    de     Chesnoy, 
2222,    n.    1. 

Le  Lieur  (Marie),  femme  de  François  II  Bri- 
çonnet,  2222,  n.   1. 

Le  Maignien  (Henri),  évêque  de  Digne,  p.  147. 
Le   Maigre   (Robert),    haut   vicaire   du   chœur, 
2065,  n.  1. 

Le    Maistre    (Nicolas),     sergent    à    verge     au 
Châtelet,  2157,  n.  1,  p.  100. 

Le  Mans  (Sarthe),  2085,  n.  3. 

Le  Mercier  (Jacques),  architecte  et  dessinateur, 
xx. 

Le  Mesche,  lieu-dit,  à  Créteil,  p.  63. 

Lemoyne  (Antoine),   p.   177. 

Lempereur  (N.),  2082,  n.  2. 

Lempereur     (N.),     marchand     drapier,     2082, 
n.  2. 

Le  Muet  (Raoul),  drapier,  p.  145. 

Lenet  (Philibert),  second  président  à  la  Cour  des 
Comptes  de  Dijon,  2124  et  n.  2  et  3. 

Lenoir   (Alexandre),   XVII,    2141,    n.    2. 

I.E  Normand  (Jean),  notaire  au  Châtelet,  2243 
et   n.    4. 

Léon  X,  pape,  2057,  n.  3;  2148,  n.  5,  p.  92. 

Le  Perray,  voir  Saint-Pierre  du  Perray.  —  Sei- 
gneurs du  Perray,  voir  Hennequin  (Nicolas) 
Tronson  (Louis). 

Le  Peultre  (Anne),  femme  de  Gabriel  Mégret 
p.   131,  n.   3. 

Le  Peultre  (Chapelle),  xxvn. 

Le  Peultre  (Elisabeth),  femme  de  Nicolas 
Robin,  2173,  n.  4,  p.  132. 


H, 


242 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Le  Peultre  (Famille),  2173,  n.  4,  p.  131  et  n.  2 
et  3,  p.  132. 

Le  Peultre  (Jacques  Ier),  seigneur  du  Plessis- 
Trappay,  marchand  mercier,  marguillier,  bour- 
geois de  Paris,  p.  130;  2173,  n.  4. 

Le  Peultre  (Jacques  II),  seigneur  du  Plessis- 
Trappay,  de  Puits-Carré  et  de  la  Barre-en- 
Brie,  secrétaire  du  Roi,  xvm,  xlvii;  2133, 
n.  1  et  2;  2173  et  n.  4,  p.  131-132. 

Le  Peultre  (Jean),  maître  teinturier,  2173,  n.  4. 

Le  Peultre  (Nicolas),  sieur  de  Puits-Carré, 
2173,  n.  2,  p.  132. 

Le  Picard  (Louise),  seconde  femme  de  Thomas 

Gelée,  2209,  n.  3,  p.  173. 
Le  Picard  (Marie),  femme  de  Jean  Rouillé, 

p.  202,  n.  6  de  p.  201. 
Le    Picart    (François),    sieur    d'Attilly    et    de 

Villeron,    doyen    du    chapitre,    p.    3;    2107, 

n.  2. 
Le  Picart  (Jean),  p.  3,  n.  9. 
Le   Plessis-Bellièvre  (Marquis   de),   voir   Rougé 

(Louis  de). 
Le  Plessis-Trappay.  Seigneurs  du  Plessis-Trappay, 

voir  Le  Peultre  (Jacques  Ier  et  Jacques  II). 
Le    Prestre    (Antoinette),    femme    de    Michel 

Sarrus,  p.  98;  2199,  n.  1. 
Le  Prestre  (Guillaume),  seigneur  de  Menucourt, 

président  du  bureau  des  Finances  de  Rouen, 

2199,    n.    1. 
Le  Prévost  (Augustin),  seigneur  de  Brévannes, 

2209,  n.  2  et  3,  p.  173. 

Le  Prévost  (Charles),  seigneur  de  la  Tour- 
Saint-Cyr,  2209,  n.  2. 

Le  Prévost  (Charlotte),  femme  de  Thomas 
Gelée,  2209,  n.  3,  p.  173. 

Le  Prévost  (Famille),  2209,  n.  1  et  5,  p.  173. 

Le  Prévost  (Nicolas),  seigneur  de  Méry,  2209, 
n.  1,  p.  173. 

Le  Prévost  (Nicole),  femme  de  Vincent  Gelée, 
2209  et  n.  l,p.  173. 

Le  Prugnes  (Jean-Marie),  évêque  de  Dax,  p.  4 
et    n.    6. 

Le  Reclus  (Marne,  arr.  Epernay,  cant.  Mont- 
mort,  comm.  Saint-Pierre-les-Hameaux),  2168, 
n.  2.  —  Abbés  de  Notre-Dame  du  Reclus  : 
Formé  (Jean  et  Nicolas). 

Lérida  (Espagne),  2238,  n.  2. 

Le  Roi  de  More  (Nicolas  III),  doyen  du  chapitre, 
p.  5,  n.  1. 

Le  Roy  (Demoiselle),  p.  137. 

Le  Roy  (Pierre),  notaire  au  Chàtelet,  2230  et 
n.  3,  p.  205. 

Le  Roy  (Simon),  sculpteur,  xvn. 

Les  Barres.  Seigneur  des  Barres,  voir  Serre 
(Bénigne  de). 


Les  Boys-Sainte-Catherine  (Seine-et-Marne,  arr. 
Coulommiers,  cant.  Rozoy-en-Brie,  comm. 
Neufmoutiers),  2219,  n.  2,  p.  65. 

Leschassier  (Charlotte),  femme  de  Jean  Rouil- 
lé,   2133,    n.    2. 

Lescot  (Famille),  p.  91,  n.  1. 

Lescot  (Guillaume),  chanoine,  2148,  n.  5, 
p.  92. 

Lescot  (Guillaume),  secrétaire  du  Roi,  p.  136, 
n.  3. 

Lescot  (Léon),  seigneur  de  Lissy-en-Brie,  con- 
seiller au  Parlement,  p.  91  et  n.  1. 

Lescot  (Marie),  femme  de  Jacques  Chevrier, 
p.   90. 

Lescot  (Pierre),  architecte,  xvn,  p.  91,  n.  1. 

L'Escuyer  (Nicole),  femme  de  Jean  Phelippes, 
puis  du  sieur  Buard,  enfin  de  Jean  Trouil- 
lard,  2088  et  n.  2;  2089  et  n.  2. 

Lesdiguières  (Hautes-Alpes,  arr.  Gap,  cant. 
Saint-Firmin-en-Valgodemard,  comm.  Le  Glai- 
sd),  2164  et  n.  5.  —  Ducs  de  — ,  voir  Bonne 
(François  de),  Créqui  (Alphonse  et  Charles 
de).  —  Duchesse  de  — ,  voir  Rochechouart 
de   Montemart   (Gabrielle-Victoire   de). 

Le  Sec  (Jean),  junior,  organiste,  xxxii. 

Lésigny  (Seine-et-Marne,  arr.  Melun,  cant.  Brie- 
Comte-Robert),  2161,  n.  2.  —  Seigneur  de  — , 
voir   Poncher   (Louis   de). 

Lespinasse  (Robert  de),  abbé  de  Saint-Germain 
des  Prés,  2230,  n.  1. 

Les  Roulloirs  (Yvelines,  arr.  Mantes,  cant. 
Aubergenville,  comm.  Ecquevilly),  2199,  n.  1. 

Lesseville  (Val-d'Oise,  arr.  Mantes,  cant.  Magny- 
en-Vexin,  comm.  Aincourt),  p.  177,  n.  2.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Le  Clerc  (Nicolas  Ier). 

L'Estoile  (Louis  de),  seigneur  de  Soulers, 
président  aux  Enquêtes  du  Parlement  de 
Paris,  2119,  n.  4,  p.  65  et  n.  1,  p.  66. 

L'Estoile  (Marie  de),  femme  de  Jean  IV  Tron- 
son,  2119  et  n.  4,  p.  65. 

Le  Sueur,  doyen,  xxix. 

Le  Thillay  (Val-d'Oise,  arr.  Montmorency,  cant. 
Gonesse),  2169,  n.  1,  p.  125. 

Leuville  (Essonne,  arr.  Palaiseau,  cant.  Brétigny- 
sur-Orge),  2155  et  n.  5.  —  Seigneur  de  — , 
voir  Olivier  (Jacques). 

Le  Vaire  (Jean),  chanoine  et  chantre,  p.  90  et 
n.  1  et  2. 

Levant  (Trésorier  des  mers  du),  2087,  n.  4. 

Le  Vast  (Henry),  notaire  au  Chàtelet,  p.  2, 
n.    2. 

Le  Verdier  (Marguerite),  femme  d'Ambroise 
Bourdereuil,  2240,  n.  2. 

Lèveville  (Eure-et-Loir,  arr.  et  cant.  Chartres, 
comm.  Bailleau  l'Évêque),  2222  et  n.  2.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Briçonnet  (François  III). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


243 


Le    Vieil-  Dampierre    (Marne,    arr.    Sainte-Mene- 

hould,  cant.  Dammartin-sur-Yère),  2189,  n.  2. 

—   Seigneur    du   Vieil- Dampierre,    voir   Var- 

quiers  (François  de). 
Le  Villain  du  Haullondel  (Pierre),  secrétaire 

du  Roi,  2130,  n.  2. 
Lévis    (Gaston-Jean-Baptiste    de),    marquis    de 

Mirepoix,  p.  137,  n.  6. 
Lévis  (Pierre-Charles  de),  p.  137,  n.  6. 
Lévis  (Pierre-Louis  de),   marquis  de  Mirepoix, 

p.  137,   n.   6. 
Le  Vivier  (Seigneurie),  p.  145. 
Levroux  (Indre,  arr.   Châteauroux,  chef-lieu  de 

cant.),  2220,  n.  2.  —  Maître  des  eaux  et  forêts 

de  —  :  Seghiso  (Marc-Antoine). 
Lhoste  (Bernard),   bourgeois  de  Paris,  p.   150 

et    n.    5. 
L'Huillier,    Lhuillier,    voir    aussi    Luillier. 
L'Huillier    (Guyon),     bailli    de    Milan,    2156, 

n.  2. 
Lhuillier  (Jean),  président  à  la  Chambre  des 

Comptes,   2076,   n.   4. 
Lhuillier  (Jean),  vicaire  perpétuel,  xliv. 
L'Huillier  de  Boulencourt  (Madeleine),  voir 

Luillier  (Marie,   alias  Madeleine). 
Libraire    :    Vostre   (Simon). 
Licy  (Sieur  de),  voir  Lissy  (Seigneur  de). 
Lierville  (Oise,  arr.   Beauvais,  cant.   Chaumont- 

en-Vexin),  2227  et  n.  2.  —  Seigneur  de  — , 

Voir  Le  Coigneux  (Gilles). 
Lieutenant  à  Paris  :  Mariette  (Henri). 
Lieutenant  criminel  :  Gelée  (Guillaume). 
Ligier  (Jean),  chantre,  p.  3,  n.  10. 
Ligneris  (Hôtel  de),  rue  Culture-Sainte-Catherine, 

2063,    n.    1. 
Limoges  (Haute- Vienne),  diocèse,  2096,  n.  4. 
Limours  (Essonne,   arr.    Palaiseau,   chef-lieu  de 

cant.),    2162,    n.    2.    —    Comte    de   — ,   voir 

Hurault  (Philippe). 
Limousin,  2108,  n.  3,  p.  58. 
Linger  (Marchand)   :  Belot  (Richard). 
Lingère     :     Dufey. 
Lissy  (Marguerite  de),  femme  du  seigneur  de 

Lissy,  p.  91  et  n.  3. 
Lissy-en-Brie  (Seine-et-Marne,  arr.  Melun,  cant. 

Brie-Comte-Robert),  p.  91  et  n.  1.  —  Seigneur 

de  — ,  voir  Lescot  (Léon). 
Lobroire  (Seigneur  de),  voir  Desmier  (Jean). 
Loenhout  (Belgique,  territoire  d'Anvers),  2234, 

n.  2. 
Loët      (Jean),      chanoine      de      Saint-Germain 
l'Auxerrois  et  curé  de  Saint-Eustache,  p.  2, 
n.  2;  p.  152,  n.  3. 
Loeuilly   (Somme,    arr.    Amiens,    cant.    Conty), 

p.  207,  n.  2. 


Loisy  (Oise,  arr.  Senlis,  cant.  Nanteuil-le-Hau- 
douin,  comm.  Ver),  2119,  n.  3,  p.  66.  —  Voir 
aussi   Roissy-les-Plailly. 

Lombards  (Rue  des),  2119,  n.  7. 

Loménie  (François  de),  secrétaire  du  Roi, 
2206,  n.  2. 

Longueil  (Jean  de),  2170,  n.  1,  p.  127. 

Longueil  (René  de),  seigneur  de  Maisons, 
premier  président  à  la  Cour  des  Aides,  2170, 
n.  2,  p.  126  et  n.  1  et  3,  p.  127;  p.  135. 

Longuet  (Marie),  femme  de  Julien  du  Fos, 
2137. 

Longueville  (Arnoul  de),  notaire  au  Châtelet, 
p.  145. 

Longueville  (Hôtel  de),  rue  des  Fossés-Saint- 
Germain,   2115,   n.   1. 

Longueville  (Léonor,  duc  de),  p.  118,  n.  12. 

Loret  (Adrien),  notaire  au  Châtelet,  2056. 

Lorfèvre  (Bertrand),  maître  des  Comptes, 
p.   146. 

Lorfèvre  (Famille),  p.  146  et  n.  1,  7  et  8. 

Lorfèvre  (Jeanne),  femme  de  Pierre  de  Cerisay, 
2149,   n.   2;   p.   102,   146. 

Lorfèvre  (Pierre),  châtelain  de  Pont-Sainte- 
Maxence,  p.  145  et  n.  7;  p.  146  et  n.  1. 

Lorfèvre  (Pierre  II),  seigneur  d'Ermenonville, 
maître  des  Comptes,  p.  146. 

Lormier  (Charles),  conseiller  à  la  Cour  des  Aides, 
2184  et  n.  4. 

Lormier  (Guy),  conseiller  et  maître  ordinaire 
à  la  Chambre  des  Comptes,  2184,  n.  2. 

Lormier  (Guy),  échevin,  2184,  n.  1,  p.  152. 

Lormier  (Jean),  conseiller  et  général  en  la  Cour 
des  Aides,  2184  et  n.  2  et  3. 

Lormier  (Jean),  secrétaire  du  Roi,  garde  des 
rôles  des  offices  de  Finances,  2184  et  n.  5. 

Lormier  (Maximilien),  2184. 

Lormier  (Pierre),  échevin,  2184,  n.  1,  p.  152. 

Lorraine  (Claude  de),  duc  de  Chevreuse, 
grand  chambellan,  grand  fauconnier  et  lieute- 
nant général  en  Picardie,  p.  119. 

Lorraine  (Philippe-Emmanuel  de),  duc  de 
Mercœur  et  de  Penthièvre,  2240,  n.  1. 

Loubières  (Ariège,  arr.  et  cant.  Foix),  p.  153, 
n.  1. 

Louis  XI,  roi  de  France,  p.  2,  n.  2,  6  et  7;  2158, 
n.  1  et  3;  2170,  n.  2,  p.  126;  p.  136,  n.  1; 
2230,    n.    4. 

Louis  XII,  roi  de  France,  2148,  n.  5;  2155,  n.  5; 

p.   136,  n.   1. 

Louis  XIII,  roi  de  France,  xxi;  2056;  2060, 
n.  2;  2088,  n.  3;  2092,  n.  1;  2104,  n.  1; 
2120;  2168;  2173;  2174,  n.  2;  2199,  n.  2; 
p.  177,  n.  3;  2237,  n.  1. 


16. 


244 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Louis  XIV,  roi  de  France,  xxxi,  xxxvi,  p.  4,  n.  6; 

2056;   2170,   n.   1,   p.   127;   p.   147,   n.   10; 

2230,  n.  1,  p.  204  et  n.  2,  p.  205;  2238,  n.  3, 

p.  211. 
Louis-Philippe,  roi  des  Français,  xxiv. 
Louvel  (Louis-Pierre),   xxm. 
Louvet    (Jacques),    chanoine    de    Notre-Dame 

de     Paris,     d'Evreux    et     de     Saint-Germain 

l'Auxerrois,  2109. 
Louvre  (Musée  du),   xvn,   xvm,   xxxv,  p.  108; 

2170,  n.  2,  p.  126;  p.  193,  n.  3  et  4,  p.  194.  — 

Palais  du  — ,  xxiv,  xxxvm,  XL,  xli;   2126, 

n.  4,  p.  72;  2141,  n.  1,  p.  82;  p.  147,  n.  10; 

2201,  n.  2;  2239,  n.  4. 
Louvres    (Val-d'Oise,    arr.    Montmorency,    cant. 

Luzarches),  2169,  n.  1,  p.  125. 
Lubières  (Haute-Loire,  arr.  Brioude,  cant.  Anzon, 

comm.   Vergongheon),  p.   153,  n.   1.   —  Sei- 
gneur de  — ,  p.  153  et  n.  1. 
Lucas  (Catherine),  femme  d'Etienne  Jehannot 

de  Bartillat,  p.  131,  n.  1. 
Lucas  (Michel),  secrétaire  du    cabinet  du  Roi, 

p.   131,  n.  1. 
Luçon  (Vendée),  diocèse,  2120,  n.  5. 
Luillier,  voir  aussi  L'Huillier,  Lhuillier. 
Luillier  (Elisabeth),  femme  de  Michel  Moreau, 

puis  d'Etienne  III  d'Aligre,  2145,  n.  2. 
Luillier  (François),  seigneur  d'Intreville,  2138, 

n.    1. 
Luillier  (Gilles),  seigneur  d'Ursine,  avocat  au 

Parlement,  2148,  n.  5. 
Luillier  (Jacques),  chanoine,  prieur  des  Bulles, 

2148  et  n.  5;  2155,  n.  1,  p.  99. 
Luillier  (Jeanne),  femme  d'Etienne  III  d'Ali- 
gre, 2138  et  n.  1  ;  2145,  n.  2  et  4. 
Luillier,   alias  L'Huillier   de   Boulancourt 

(Marie,  alias  Madeleine),  femme  de  Jacques 

Olivier,  2156  et  n.  2. 
Luillier    (Pernelle),    femme    d'Henri    Clutin, 

2134,  n.  1,  p.  77. 
Luxembourg    (Chapelle    de),    au    couvent    des 

Célestins,  p.  147,  n.  9. 
Luxembourg  (Marie  de),  duchesse  de  Mercœur 

et  de  Penthièvre,  2234,  n.  3;  2240,  n.  1. 
Lyon,  2169,  n.  2,  p.  125;  2194,  n.  1  ;  2239,  n.  4. 


M 


Machault    (Catherine    de),    femme    de    Michel 

d'Aligre,  2146  et  n.  3  et  4. 
Machault  (Jean  de),  seigneur  de  la  Boursière, 

de    Saint-Souplets    et    de    Valenton,     2146, 

n.    3. 
Maçon  juré  :  Poireau  (Louis). 


Madeleine  (Autel   de  la),   p.   118. 

Madeleine  (Chapelle  de  la),  xxvi,  xxvii,  xxxvn, 

n.  2;  p.  126,  135,  196,  198-200. 
Madeleine  (Passage   de  la),   xxxix. 

Maffhers  (Val-d'Oise,  arr.  Montmorency,  cant. 
Viarmes),   2107,   n.   2. 

Magnanville    (Yvelines,    arr.    et    cant.    Mantes), 

2222,    n.    6.    —    Seigneur   de   — ,   voir    Des 

Landes    (Guillaume). 
Magnicourt    (Aube,    arr.    Arcis-sur-Aube,    cant. 

Chavanges),  2078  et  n.  2.  —  Seigneur  de  — , 

voir   Favier  (Nicolas). 

Magnier,  alias  Menier  (Laurent),  sculpteur, 
p.    85. 

Magnin  (Abbé),  curé  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois,   p.    85. 

Magny-en-Vexin  (Val-d'Oise,  arr.  Pontoise,  chef- 
lieu  de  cant.),  p.  134,  n.  4;  2201,  n.  1,  p.  167. 

Magui  (Claude),  chantre,  p.  3. 

Maignard  (Catherine),  dame  de  Honville,  femme 
de  Marc-Antoine  Seghiso,  2220,  n.  2. 

Maignelais  (Claude-Marguerite  de  Gondi,  mar- 
quise de),  2234,  n.  3. 

Mail  (Rue  du),  2141,  n.  1,  p.  82. 

Maine,  2125;  2160,  n.  2.  —  Duc  du  —,  voir 
Bourbon  (Louis-Auguste  de).  —  Greffier 
civil  et  criminel  en  la  séchéchaussée  du  —  : 
Haveron  (Pierre  de).  —  Receveur  des  Aides 
au  pays  du  —  :  Poncher  (Martin). 

Maingret,    2191,    n.   4. 

Maintenay  (Pas-de-Calais,  arr.  Montreuil-sur- 
Mer,  cant.  Campagne-lès-Hesdin),  2120,  n.  5. 

Maison  du  Roi  (Trésorier  des  cent  gentilshommes 
de  la)    :  Fouquet  (Henri). 

Maisons  :  des  Coquilles,  Petit-Louvre.  —  Voir 
aussi    Hôtels. 

Maisons  (Famille  de),  xvi. 

Maisons  (Hôtel  de),  p.  129,  n.  2. 

Maisons  (Seigneur  ou  Sieur  de),  voir  Longueil 
(René  de),  2170,  n.  4,  p.  127  et  n.  2,  p.  128.  — 
Voir    Maisons-Laffitte. 

Maisons-Laffitte  (Yvelines,  arr.  Saint-Germain- 
en-Laye,  chef-lieu  de  cant.),  2170,  n.  2,  p.  127. 
—  Château  de  —,  2170,  n.  1,  p.  127. 

Maître  d'oeuvre  :  Nully  (Jean  de).  —  Voir  aussi 
Architectes. 

Maître  des  œuvres  de  la  ville  de  Paris  :  Le 
Conte  (Charles). 

Maîtres  d'hôtel.  Du  duc  de  Bourgogne  :  Cla- 
mecy  (Jean  de).  —  De  Nicolas  II  de  Neuville  : 
Grouneau  (Pierre).  —  De  Pomponne  de 
Belhèvre  :  Rougevalet  (Louis  de).  —  De  la 
reine  Eléonore  :  Le  Blanc  (Laurent).  —  De 
la  reine-mère  :  Seghiso,  alias  Ceghizo  (Jean- 
Baptiste).  —  Ordinaire  de  la  maison  de  Louis 
XIII  :  Riquetty  (Sieur). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


245 


Maîtres  des  Requêtes  :  Bodin  (N.),  Cotton 
(Gérard),  Frère  (Alexandre),  Marillac  (Mi- 
chel de),  Meneust  (René  de),  Pasquier 
(Florent),  Roslin  Rouillé  (Louis),  Tronson 
(Jean    IV). 

Malaise  (Denise),  femme  d'Henri  Mariette, 
2230,    n.    4. 

Maler  (N.),  2134,  n.  1,  p.  77. 

Malézieu  (Jacques-Louis  de),  sieur  de  Chastenay, 
p.  48  (fig.);  2099  et  n.  1. 

Malézieu  (Louise  de),  p.  48  (fig.);  2099. 

Malézieu  (Nicolas  de),  évêque  de  Lavaur, 
2099,  n.  4. 

Malézieu  (Nicolas  de),  seigneur  de  Châtenay, 
2099  et  n.  4. 

Malherbe  (François  de),  poète,  2235  et  n.  2; 
2236. 

Malingre  (Catherine),  femme  de  Laurent,  alias 

Louis  Le  Blanc,  2230,  n.  1. 
Malingre    (Nicolas),    huissier    de    la    Chambre 

des   Comptes,   2230,   n.   4. 
Malis   (Millet),    p.    175. 
Mallier  (Elisabeth),  seconde  femme  de  Nicolas 

III    Bailleul,    p.    98. 

Mancheville  (Pierre  de),  notaire  au  Châtelet, 
2087,  2204. 

Mandelot  (Marguerite  de),  2201,  n.  1,  p.  167. 

Mansart  (François),  architecte,  2170,  n.  1, 
p.  127. 

Mansel  (Jacques  de),  seigneur  de  Saint-Léger- 
en-Artois,  2081,  n.  2. 

Mansel  (Marie  de),  2081  et  n.  2. 

Mantel  (Louis),  marchand  bourgeois  de  Paris, 
p.  55  (fig.);  2105. 

Maraud  (Blanche  de),  femme  de  Silvain  du 
Chesne,  p.  153  et  n.  3. 

Marault  (Seigneurs  de),  voir  Braban  (Claude 
et    Jean    de). 

Marc  (Marie-Anne),  femme  de  Michel  Gangnot, 
2143. 

Marcel  (Claude),  marchand  orfèvre,  bourgeois 
de  Paris,  Prévôt  des  Marchands,  2205,  n.  1. 

Marcel  (Denise),  femme  de  François  Rat, 
2205  et  n.  1. 

Marchands  :  Guillemot  (Jean),  Laillier  (Jean 
de),  Laillier  (Richard  de),  Le  Brun  (Charles), 
Le  Conte  (Charles),  Le  Grand  (Pierre), 
Mantel  (Louis),  Marle  (Germain  de),  Moussy 
(Claude  de),  Neret,  Passart  (Michel),  Révé- 
rend (Claude),  Rouillé  (Jean),  l'aîné,  San- 
teuil  (Nicolas  de),  Santeuil  (Nicolas  de), 
Selincart  (Pierre),  Simon  (Philippe).  —  Voir  : 
Bestiaux,  Changeur,  Drap  de  soie,  Drapier, 
Écuries  du  Roi,  Épicier,  Estampes,  Linger, 
Mercier,  Orfèvre,  Poisson,  Potier  d'étain, 
Soie,  Trafiquant  de  sel  sur  la  mer,  Vins. 


Marchant  (André),  Prévôt  de  Paris,  2055,  n.  1. 

Marchant  (Mathurin,  alias  Nicole),  chanoine 
de  Notre-Dame  de  Paris  et  d'Orléans,  conseil- 
ler au  Parlement,  2055  et  n.  1. 

Marchant  (Pierre-Jérôme),  laboureur,  2092, 
n.    1. 

Marcilly  (Seigneur  de),  voir  Martel  (Guichard 
de). 

Maréchal  de  camp  :  Rostaing  (Claude,  marquis 
de). 

Maréchal  de  France  :  Bonne  (François  de), 
Marillac  (Louis  de),  Mortemart  (Louis- 
Victor,    duc    de). 

Marelhan  (François  de),  écuyer,  2114. 

Margotier  (Guillaume),  chapelain  perpétuel, 
2065  et  n.  1. 

Marguerite  de  Parme,  fille  naturelle  de  Charles- 
Quint,  2090,  n.  1;  2220,  n.  1,  p.  187. 

Marguilliers  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  : 
Charpentier  (Jean),  Devin  (Jacques-René), 
Hardy  (Philippe),  Le  Peultre  (Jacques  Ier), 
Puillois   (Jean),    Saint-Germain   (Jean   de). 

Marie-Antoinette,    reine    de    France,    xxix. 

Marie  de  Médicis,  reine  de  France,  xvi, 
xix,  xxxm  ;  2081,  p.  36;  2098,  n.  4;  2101, 
n.  3;  2204,  n.  1;  2210,  n.  7,  p.  174.  —  Tréso- 
rier de  —  :  Argouges  (François  d'). 

Marie  l'Égyptienne  (Sainte),  xxxv. 

Marie-Thérèse  d'Autriche,  reine  de  France, 
xxxvi. 

Mariette  (Charlotte),  femme  d'Hugues  Le 
Blanc,  2230  et  n.  4,  p.  204,  et  n.  2,  p.  205. 

Mariette  (Charlotte),  «  gouvernante  de  la  plai- 
sante de  la  Reine  »,  p.  153  et  n.  4. 

Mariette  (Henri),  lieutenant  criminel  à  Paris, 
2230,    n.    4. 

Mariette  (Pierre),  collectionneur  et  graveur, 
XXII. 

Marigny  (Abel-François  Poisson,  marquis  de), 
xxii. 

Marigny-le-Grand  (Marne,  arr.  Épernay,  cant. 
Fère-Champenoise),  2108,  n.  1,  p.  58.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Desmier  (François). 

Marillac  (Guillaume  de),  secrétaire  du  Roi, 
général  des  Monnaies,  contrôleur  général  des 
Finances,  2090,  n.  1;  2204,  n.  1. 

Marillac  (Louis  de),  maréchal,  2204,  n.  1. 

Marillac  (Louise  de),  femme  d'Antoine  Le 
Gras,  2204,  n.  1. 

Marillac    (Madame    de),    voir    Saint-Germain 

(Marie  de). 
Marillac   (Michel    de),    maître    des    Requêtes, 

conseiller  d'État  et  Garde  des  sceaux,  2204  et 

n.  1. 

Marion  (Gilles),  notaire  au  Châtelet,  2170  et 
n.  4,  p.  127. 


H    * 


246 


ÉPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Marle  (Famille  de),  2131,  n.  6. 

Marle    (Françoise    de),    femme    de    Guillaume 

Turpin,  2131  et  n.  6. 
Marle  (Germain  de),   marchand,   2169,    n.   2, 

p.  124. 
Marle    (Germain    de),    seigneur    de    Tilloy-en- 

France,   général   des   Monnaies,   2058,    n.    1; 

p.  105;  2169  et  n.  2,  p.  124. 

Marly-la- Ville  (Val-d'Oise,  arr.  Pontoise,  cant. 
Luzarches),  p.  201,  n.  6. 

Marmousets  (Rue  des),  2187,  n.  1. 

Marsault  (Louise  de),  femme  de  Claude  Va- 
lentin,  2094  et  n.  1. 

Marsault  (Nicolas  de),  écuyer,  2094,  n.  1. 

Martel  (Guichard  de),  seigneur  de  Marcilly, 
la  Vaux  et  Sommery,  lieutenant  de  cinquante 
hommes  d'armes  des  ordonnances  du  Roi, 
2190. 

Martin  (Saint),  xv. 

Martin  (Simon),  marchand  privilégié  suivant  la 
cour,  2115  et  n.  1  et  2;  2116. 

Mascon  (Jean  de),  maître  tailleur  d'habits,  2111. 

Masengherbe  (Robert  de),  vicaire  perpétuel, 
p.  152  et  n.  3. 

Matharel  (Augustin),  secrétaire  du  Roi,  p.  201, 
n.  5. 

Mathématicien  :  Stadius  (Jean). 

Mauduit  (Jean),  bourgeois  de  Paris,  p.  144. 

Mauduit  (Jean),  valet  de  chambre  de  Charles  VIII, 
p.  134  et  n.  5. 

Mauléon  (Claude  de),  femme  de  Jean  III  de 
Chastaignier,  2213,  n.  1,  p.  180. 

Maupeou  (Marie  de),  femme  de  Louis  II  Phely- 
peaux,  p.  179;  2217,  n.  2. 

Maurepas  (Comte  de),  voir  Phelypeaux  (Jean- 
Frédéric  de). 

Maurice  de  Sully,  évêque  de  Paris,  2067. 

Mauvaises-Paroles  (Rue  des),  p.  101;  2205  et 
n.  3. 

Meaux  (Seine-et-Marne),  prévôté,  2209,  n.  4, 
p.  173. 

Meaux  du  Fouilloux  (Bénigne  de),  femme  de 
Paul  de  Sourdis,  p.  107. 

Médecins  :  Akakia  (Jean),  Akakia  (Martin  II), 
Akakia  (Martin  III),  Akakia  (Martin  IV),  Du 
Bois  (Jacques),  dit  Sylvius,  Icart,  Seguin 
(Michel),  Seguin  (Pierre),  père,  Seguin  (Si- 
mon), Viscot  (Henri).  —  De  Louis  XI  : 
Coictier  (Jacques).  —  D'Henri  II  :  Fernel 
(Jean).  —  De  Louis  XIII  :  Seguin  (Pierre),  fils. 

Médicis  (Alexandre  de),  duc  de  Florence,  2220 

et  n.  1,  p.  187. 
Mégisserie  (Quai  de  la),  2199,  n.  1  ;  p.  200,  n.  2. 
Mégissiers  (Confrérie  des),  p.  200. 
Mégret  (Gabriel),  Trésorier  de  France,  p.  131, 

n.  3. 


Mégret  (Jean),  Trésorier  de  France  en  la  géné- 
ralité de  Moulins,  xlvii,  p.  131  et  n.  3;  2179 
et  n.  1;  2208,  n.  1,  p.  172;  2241. 

Meissen  (Allemagne),  margraviat,  2213,  n.  4. 

Meneust  (René  de),  maître  des  Requêtes,  2205, 
n.  1. 

Menneret  (François),  secrétaire  de  la  Chambre 
du  Roi,  2104,  n.  2. 

Menucourt  (Val-d'Oise,  arr.  et  cant.  Pontoise), 
2199,  n.  1.  —  Seigneur  de  — ,  voir  Le  Prestre 
(Guillaume). 

Menuisiers  :  Hardouin  (Simon),  Mercier  (Fran- 
çois). 

Menus-Plaisirs  (Trésorier  des)  :  Baigneaux  (N. 
de). 

Mercier  (François),  maître  menuisier,  xxxi. 

Mercier  (Marie-Madeleine),  femme  de  Claude- 
François  Lavechef  Duparc,  p.  149. 

Merciers  (Marchands)  :  Béguin  (Jean),  Le 
Peultre  (Jacques  Ier). 

Mercœur  (Duc  de),  voir  Lorraine  (Philippe- 
Emmanuel  de).  —  Duchesse  de  — ,  voir 
Luxembourg  (Marie  de). 

Merebeuf,  alias  Miribeuf  (Jeanne  de),  dame  du 
Coudray,  seconde  femme  de  Jean  II  Tronson, 
l'aîné,  2119  et  n.  6  et  7. 

Merebeuf  (Pierre  de),  drapier,  2119,  n.  7. 

Meriandeau  (Tacien),  notaire  au  Châtelet,  p.  145. 

Méricourt  (Seigneur  de),  voir  Waroquier  (Louis 
de). 

Méry  (Oise,  arr.  Clermont,  cant.  Maignelav), 
2137,  n.  5;  2139,  n.  2.  —  Seigneurs  de  —, 
voir  Du  Fos  (Julien),  Le  Prévost  (Nicolas). 

Mesle  (Claude  de),  voir  Du  Chatel  (Claude). 

Mesmes  (Antoinette-Louise  de),  femme  de  Louis- 
Victor,  duc  de  Mortemart,  2164,  n.  2. 

Mestrayan  (Jeanne),  femme  de  Pierre  Re- 
GNAULT,  2166,  2167. 

Mestre  de  camp  :  Jehannot  (Nicolas). 

Mesureur  de  grains  :  Touvenin  (Mangin). 

Metz  (Moselle),  siège,  p.  3. 

Meulan  (Robert  de),  bourgeois  de  Paris,  p.  200. 

Meulan  (Yvelines,  arr.  Mantes,  chef-lieu  de 
cant.),  p.  177,  n.  2. 

Meulent  (Aveline  de),  2067. 

Meulent  (Henri  de),  2067. 

Michel  (Saint),  p.  201. 

Michel  (Alain),  chapelain  de  la  chapelle  Saint- 
Jean  l'Evangéliste,  p.  188,  n.  5. 

Michel-le-Comte  (Rue),  2170,  n.  3,  p.  127. 

Mignot  (Pierre),  p.  149,  n.  6. 

Milan  (Bailli  de),  voir  L'Huillier  (Guyon).  — 
Duché  de  —,  2155,  n.  5. 

Milice  bourgeoise  du  quartier  de  Saint-Jacques 
de    l'Hôpital     (Capitaine    de    la)    :     Neret. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


247 


Milon,  alias  Mylon  (Benoît),  seigneur  de 
Wideville,  président  à  la  Chambre  des  Comptes, 
xvin  ;  2170  et  n.  3,  p.  126;  2172  et  n.  1  et 
2;  p.  137. 

Minguet  (Françoise),  femme  de  François  de 
Fortia,  2087,  n.  4. 

Ministres.  De  l'Intérieur  :  Montalivet  (Camille 
de).  —  De  la  Maison  du  Roi  et  de  la  Marine  : 
Phelypeaux  (Jean-Frédéric).  —  Secrétaire 
d'État  à  la  Marine  et  aux  Affaires  étrangères  : 
Rouillé  (Antoine-Louis). 

Miramion  (Loiret,  arr.  et  cant.  Orléans,  comm. 
Saint-Jean-de-Braye),  2215,  n.  1,  p.  184.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Beauharnais  (François 
de). 

Mirepoix  (Marquis  de),  voir  Levis  (Gaston-Jean- 
Baptiste  et  Pierre-Louis  de). 

Miribeuf  (Jeanne  de),  voir  Merebeuf. 

Misnie  (Margraviat  de),  voir  Meissen. 

Modène  (Italie),  2220. 

Moi  sel,  xx. 

Moisset  (Jean  de),  dit  Montauban,  secrétaire 
du  Roi,  p.  4  et  n.  1. 

Moithey  (Maurille- Antoine),  plan,  xxxix. 

Molière  (Jean-Baptiste  Poquelin,  dit),  p.  107. 

Mongoubert  (René),  prêtre,  2106. 

Monmort  (Seigneur  de),  voir  Boucher  (Jean). 

Monnaie  (Rue  de  la),  p.  119. 

Monsinglant  (Elisabeth  de),  femme  de  Jean  Le 
Brun,  2198. 

Montaigu  (Collège  de),  p.  207,  n.  3. 

Montalivet  (Camille  de),  ministre  de  l'Intérieur, 
2141,  n.  2,  p.  82. 

Montauban,  voir  Moisset  (Jean  de). 

Montauban  (Tarn-et-Garonne),  2215  et  n.  4.  — 
Siège  de  —,  2088,  n.  3. 

Montdidier  (Somme),  2137,  n.  5;  p.  199. 

Montfort  (Seigneur  de),  voir  Frère  (Alexandre). 

Montholon  (François  de),  Garde  des  sceaux, 
2119,  n.  4,  p.  65. 

Montholon  (Geneviève  de),  femme  de  Jacques 
Le  Coigneux,  père,  2165,  n.  1,  p.  122. 

Montholon  (Marguerite  de),  femme  de  Louis 
de  l'Estoile,  2119,  n.  4,  p.  65  et  n.  1,  p.  66. 

Montluc  (Jeanne  de),  femme  de  Charles,  mar- 
quis de  Sourdis,  p.  106. 

Montmélian  (Val-d'Oise,  arr.  Montmorency,  cant. 
Luzarches,  comm.  Saint- Witz),  2165  et  n.  2.  — 
Marquis  de  — ,  voir  Le  Coigneux  (Jacques). 

Montmorency  (Anne  de),  connétable,  p.  153, 
n.  3. 

Montmorency  (Henri  Ier,  comte  de  Damville, 
puis  duc  de),  connétable,  2169,  n.  1. 


Montonvilliers  (Robert  de),  p.  130. 
Montparlier     (Claude),     général     maître     des 
Monnaies,  2169,  n.  2,  p.  125. 

Montpellier  (Hérault),  2157,  n.  1,  p.  100;  2175, 
n.  2,  p.  139;  2205,  n.  2.  —  Essayeurs  hérédi- 
taires en  la  monnaie  de  —  :  Rat  (Foulcrand), 
Rat  (Jean).  —  Évêque  de  —  :  Fenouillet 
(Pierre).  —  Trésorier  de  France  à  —  :  Hébert 
(Michel). 

Montreuil-sous-Bois  (Seine-Saint-Denis),  2067  et 
n.  1,  p.  24. 

Montrevel  (Comte  de),  voir  La  Baume  (François 
de). 

Mont-Saint-Michel,  p.  118,  n.  12. 

Monuments  Français  (Musée  des),  xvin,  p.  108 
et  n.  2;  2163,  n.  4;  2170,  n.  2,  p.  126;  p.  193, 
n.  3;  p.  214,  n.  1. 

More  (Jean),  secrétaire  du  Roi,  procureur  au 
Châtelet,  2230,  n.  2,  p.  205. 

Moreau  (Jacques),  clerc,  p.  26. 

Moreau  (Marguerite),  femme  d'Henri  Fouquet, 
p.  135. 

Moreau  (Michel),  2145,  n.  2. 

Morfontaine  (Marquis  de),  voir  Le  Coigneux 
(Jacques).  —  Voir  Mortefontaine. 

Moriain  (Jean),  chanoine,  2096,  n.  4,  p.  46. 

Morin  (Jean  II),  lieutenant  général  au  bailliage 
de  Dijon,  2208,  n.  4. 

Morin  (Jean  III),  lieutenant  général  au  bailliage 
de  Dijon,  2208  et  n.  4. 

Morin  (Jean  IV),  2208,  n.  4. 

Mormant  (Commandeur  de),  2070,  n.  1. 

Mortefontaine  (Oise,  arr.  et  cant.  Senlis),  2165 
et  n.  4. 

Mortemart  (Louis-Victor,  duc  de),  maréchal  de 
France  et  général  des  Galères,  2164,  n.  2. 

Mottez  (Louis- Victor),  peintre,  xxiv. 

Mouchard  (N.),  capitaine  au  régiment  de  Niver- 
nais, 2093  et  n.  3. 

Mouchy  (de),  2070,  n.  1. 

Mouchy   (Louis-Philippe),   sculpteur,   xxm. 

Moulins  (Allier).  Généralité,  p.  131,  n.  3.  — 
Trésorier  de  France  en  la  généralité  de  —  : 
Mégret  (Jean). 

Mousnier  (Bernard),  notaire  au  Châtelet,  2056, 
2191,    2192. 

Moussy  (Claude  de),  marchand,  bourgeois  de 
Paris,  xxxni. 

Munster  (Traité  de),  2135,  n.  4. 

Mutigny  (Jean  de),  gouverneur  de  Vitry-le- 
François,   2189,   n.   8. 

Myneray  (Marie  de),  femme  de  Pierre  Simon, 
2080,    n.    1. 


248 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


\ 


Naberat  (Laurent),  secrétaire  de  la  Reine, 
2211,    n.    5. 

Naberat  (Pierre),  greffier  de  la  Cour  des  Mon- 
naies, 2211  et  n.  5. 

Nancy  (Meurthe-et-Moselle),  2141,  n.  1,  p.  82. 

Nangis  (Yonne,  arr.  et  cant.  Auxerre,  comm. 
Quenne),  2119,  n.  2  et  3,  p.  65. 

Nanterre  (Mahieu  de),  Premier  Président  au 
Parlement,   2054,  n.  2. 

Nanterre  (Hauts-de-Seine,   ch.   1.   de  cant.),   xv. 

Nanteuil-le-Haudouin  (Oise,  arr.  Senlis,  chef- 
lieu  de  cant.),  2213,  n.  5  et  n.  1,  p.  180.  — 
Comte  de  — ,  voir  Schomberg  (Gaspard  de). 

Naples  (Italie),  2160,  n.  2.  —  Royaume  de  — , 
2220,  p.  187. 

Nau   (Antoine),    p.    137. 

Naud    (Marie),    p.    117. 

Nautes  (Confrérie  des),  p.  196. 

Navarre  (Marguerite  de),   2058,  n.   1;  p.  85. 

Navarre  (Roi  de),  voir  Bourbon  (Antoine  de). 

Navart  (Bonaventure),  peintre,  xxxm. 

Naviard  (Claude  de),  femme  de  Guillaume  Le 
Gendre,   2227,   n.   4. 

Nef,    p.    27-62. 

Négociant  :  Saldaigne  (Pierre  de). 

Nemours  (Seine-et-Marne),  2188,  n.  3. 

Neret,  marchand,  capitaine  de  la  milice  bour- 
geoise dans  le  quartier  Saint-Jacques  de 
l'Hôpital,   2102,   n.   1. 

Neret  (Denis),  marchand  drapier,  2102,  n.  1 
et  2. 

Neret  (Nicolas),  marchand  drapier  et  bourgeois 
de  Paris,  2102. 

Neret  (Robert),  marchand  drapier  et  bourgeois 
de  Paris,  p.  51  (fig);  2102  et  n.  2. 

Neufgermain  (Augustin  de),  chanoine,  p.  4  et 
n.  4. 

Neuve-des-Petits-Champs   (Rue),   p.    102,    n.    5. 

Neuville  (Nicolas  de),  seigneur  de  Villeroy, 
p.  150,  n.  1. 

Neuville  (Nicolas  de),  seigneur  de  Villeroy, 
secrétaire  d'État,   2059,  n.  2. 

Neuville  (Nicolas  II  de),  seigneur  de  Villeroy, 
Trésorier  de  France,  2160,  n.  3;  p.  189.  — 
Chapelain  de  —  :  Bardin  (Jean). 

Nevers  (Nièvre),  diocèse,  2226,  n.  8,  p.  197. 

Nicolay  (Aymar),  chargé  du  château  d'OHain- 
ville,  2172,  n.  2. 

Nigon,    chanoine,    xli. 

Nivernais  (Capitaine  au  régiment  de)  :  Mou- 
chard (N.). 


Normand,    xvi. 

Normandie,  2134,  n.  5;  2145,  n.  2;  2158  et  n.  4; 
p.  190,  n.  5.  —  Duché  de  —,  2158,  n.  1.  — 
Prévôt  de  — ,  voir  Cerisay  (Pierre  de). 

Notaire  en  cour  d'Église  :  Laffillée. 

Notaire  du  Roi  :  Plancy  (Nicolas  de). 

Notaires  au  Châtelet  :  Auvray  (Michel),  Baude- 
quin  (Simon),  Bonhomme  (Antoine),  Carrel 
(Anne),  Chapelain,  Chapelain  (Jean),  Cha- 
pellier,  Chevalier  (Pierre),  Choguillot 
(Nicolas),  Contesse  (Jean),  Contesse  (René), 
Des  Notz  (Jean),  Drouart,  Dunesme  (Etien- 
ne), Dupuis  (Charles),  Dutot  (Pierre),  Gaudin 
(Pierre),  Herbin  (Guillaume),  La  Barre 
(Hugues  de),  La  Halle  (Guillaume  de), 
Landequin,  Le  Charron  (Germain),  Le  Nor- 
mand (Jean),  Le  Roy  (Pierre),  Le  Vast  (Henry), 
Longueville  (Arnoul  de),  Loret  (Adrien), 
Mancheville  (Pierre  de),  Marion  (Gilles), 
Meriandeau  (Tacien),  Mousnier  (Bernard), 
Ogier  (François),  Paris,  Parque  (Edme), 
Pichon  (Aignan),  Plastrier  (Claude),  Plas- 
trier  (Jacques),  Poutrain  (Pierre),  Quatre- 
vaulx  (Antoine  de),  Rallu  (Jacques),  Richer 
(Charles),  Robert  (Roger),  Rohart  (Roger), 
Tronson  (Germain),  Tulloue  (Philippe), 
Tulloue  (Robert). 

Notre-Dame  (Chapelle  de),  voir  Notre-Dame 
du  Mesche  (Chapelle),  voir  aussi  Saint-Jacques 
et  les  Cinq  Saints  (Chapelle). 

Notre-Dame   (Pont),   2082,   n.    2. 

Notre-Dame  de  Bonne-Garde  (Chapelle),  voir 
Annonciation. 

Notre-Dame  de  Compassion  (Chapelle),  voir 
Saint- Vincent. 

Notre-Dame  de  Consolation  (Chapelle),  xxvi, 
xxvn,  p.  64;  2120,  n.  5,  p.  67;  2122. 

Notre-Dame  de  la  Grosse  (Chapelle  de),  p.  63. 

Notre-Dame  de  Lorette  (Chapelle),  xviii,  xxvi, 
xxvn,  p.  116-117. 

Notre-Dame  de  Lorette  (Ordre  de),  p.  117. 

Notre-Dame  de  Paris.  Cathédrale  de  — ,  xxxv, 
xxxvi.  —  Chanoines  de  —  :  Cerisay  (Pierre  de), 
Courcelles  (Thomas  de),  Louvet  (Jacques), 
Marchant  (Mathurin,  alias  Nicole).  —  Cha- 
pitre de  — ,  xx,  xxxix,  xlii,  xliii.  —  Fabrique 
de  —,  p.  28. 

Notre-Dame  de  Pitié  (Chapelle),  xvm,  xxvi, 
xxvn,  p.  23,  90,  97-100:  2199,  n.  1. 

Notre-Dame  du  Mesche,  alias  des  Mèches 
(Chapelle),  xvm,  xxvi,  xxvn,  p.  63-70,  118; 
2228,  n.  8,  p.  197;  2237,  n.  1. 

Noury  (Geneviève),  femme  d'Antoine  Héron, 
2191,    n.    2. 

Novion  (Marquis  de),  voir  Potier  (André  II), 
Potier  (Louis-Nicolas-Anne-Jules). 

Noyon  (Oise),  2099,  n.  4;  2194.  —  Sire  de  —, 
Carnavalet  (Charles  de). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


249 


Nully  (Jean  de),  maître  d'œuvre,  p.  105. 
Nyvelon    (François    de),     chargé    du    château 
d'OUainville,   2172,   n.   2. 


0 


0  (Jacqueline  d'),  femme  de  Jacques  de  Charron, 

p.   177,  n.  2. 
Octavien  empereur  avec  la  Sibylle,  xxxiv. 
Œuvre  (L'),  p.  193  et  n.  1  ;  p.  196. 
Ogier  (François),  notaire  au  Châtelet,  p.   149, 

n.    2. 
Oissei  (Seine-Maritime,  arr.  Rouen,  cant.  Grand- 
Couronne),  2213,  n.  1,  p.  180.  —  Seigneur  d'  — 

voir  Clutin  (Henri). 
Olbreuze,   voir   Lobroire. 
Olivier  (Etienne),   chanoine,   2148,   n.   5. 
Olivier  (Famille),   p.   146,   147,   148. 
Olivier  (François),  Chancelier  de  France,  p.  101, 

102,    146. 
Olivier    (François   II),    seigneur    de    Fontenay, 

abbé  de  Saint-Quentin  de  Beauvais,  p.  102  et 

n.    3. 
Olivier  (Gaston),  aumônier  d'Henri  II,  p.  101 

et   n.    5. 
Olivier  (Jacques),  seigneur  de  Leuville,  Premier 

Président  au  Parlement,  xvm  ;  2148,  n.  5,  p.  92  ; 

p.  97;  2155  et  n.  5,  p.  98  et  n.  1,  p.  99;  2156 

et    n.    2. 
Olivier  (Jacques),  seigneur  de  Leuville,  procu- 
reur au  Parlement,  2155,  n.  5. 
Olivier   (Jean),   p.    102. 
Olivier  (Madeleine),  femme  de  N.  de  la  Salle, 

seigneur  de  Carrières,  2156,  n.  2. 
Ollainville  (Essonne,  arr.  Palaiseau,  cant.  Arpa- 

jon),  2172,  n.  2.  —  Château  d'  —,  2172,  n.  2. 
Olonne,   Olonne-sur-Mer  (Vendée,   arr.   et   cant. 

les  Sables-d'Olonne),  2163,  n.  3.  —  Seigneur 

d'  — ,  voir  La  Trémoïlle  (Gilbert  de). 
Ons-en-Bray    (Oise,     arr.    Beauvais,    cant.    Au- 

neuil),  2170,  n.  4,  p.  126.  —  Sieur  d'  —,  voir 

Chevalier   (Pierre). 
Onze   mille   Vierges,   p.    149. 
Orange  (Guillaume),  prêtre,  2095  et  n.  3. 
Orangerie  (Cour  de  1'),  au  palais  des  Tuileries, 

p.   193,  n.   1. 
Oratoire  (Chapelle  des  Pères  de  1'),  2225,  n.  2. 
Oratoire  (Rue  de  1'),  p.  118,  n.  13. 
Oratoires  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  :  Sainte- 
Geneviève,    Sainte-Madeleine. 
Orbay    (François  d'),    architecte,    xxxi;     2141, 

n.    2,    p.    82. 
Orceau    (Marie),    femme    de    Louis    Rouillé, 

p.  101  et  102;  201,  202. 


Orfèvres  :  Dujardins  (François),  Laillier 
(Michel  de),  Marcel  (Claude),  Roger  (Cor- 
neille). 

Orfèvres  (Chapelle  des),  2154,  n.  2. 

Organistes  :  Burgundi  (Guillaume),  Le  Sec 
(Jean),  junior. 

Orgemont   (Chapelle   d'),   p.   63. 

Orléans  (Antoinette  d'),  femme  de  Charles  de 
Gondi,  duc  de  Retz,  p.  118,  n.  12. 

Orléans  (Claude  d'),  maître  fourbisseur  et 
garnisseur  d'épées,  2132,  n.  2. 

Orléans  (Duc  d'),  voir  Louis  XII. 

Orléans  (Philippe  Ier,  duc  d'),  p.  148. 

Orléans  (Premier  chambellan  du  duc  d')  : 
Rostaing  (François,  comte  de). 

Orléans  (Loiret),  p.  106.  —  Diocèse  d'  — ,  2226, 
n.   8,  p.   197. 

Orléans-Saint-Honoré  (Rue  d'),  2145,  n.  2. 

Ossat  (Armand  d'),  cardinal,  secrétaire  d'Etat, 
2059,    n.    2. 


Pairs  de  France  :  Bonne  (François  de),  Créqui 
(Alphonse  de). 

Palude  (Richard  de),  chanoine,  p.  2. 

Pamiers  (  Ariège  ),  évèque,  p.  63  ;  2219  et 
n.  8.  —  Voir  Albret  (Amadieu  d'),  Artigue- 
loube    (Mathieu    d'). 

Paquet  (Pierre),  inspecteur  général  des  Monu- 
ments   historiques,    xxv. 

Parenty  (Enguerran  de),  chanoine,  2158,  n.  1. 

Paris  (Diocèse  de),  2120  et  n.  5.  —  Archevêque 
de  —,  p.  149,  n.  1.  —  Évêque  de  —,  2107, 
n.  2.  —  Voir  aussi  Archevêques  de  Paris, 
Evêques  de  Paris. 

Paris,  notaire,  p.  149,  n.  2. 

Parlement  de  Paris.  Conseillers  au  —  :  Baudry 
(André),  Baudry  (Jean),  Bellefaye  (Martin 
de),  Briçonnet  (François  de),  Chevalier 
(Etienne),  Chevalier  (Jean),  Chevrier  (Jac- 
ques), Chevrier  (Jacques),  Des  Landes  (Guil- 
laume), Desmier  (François),  Favier  (Nicolas), 
Favier  (Nicolas  II),  Hennequin  (Simon), 
Jouvenel  des  Ursins  (Louis),  La  Porte 
(Pierre  de),  Le  Clerc  de  Lesseville  (Eustache), 
Le  Clerc  de  Lesseville  (Joseph),  Le  Conte 
(Jean),  Lescot  (Léon),  Marchant  (Mathurin, 
alias  Nicole),  Petemolu  (Jacques),  Phely- 
peaux  (Jérôme),  Phelypeaux  (Louis  Ier), 
Sarrus  (Michel),  Tronson  (Jean  III).  — 
Présidents  au  —  :  Amelot  (Jean),  Bailleul 
(Nicolas  III),  Bailly  (Jean  de),  Bellièvre 
(Nicolas  de),  Bellièvre  (Pomponne  II  de), 
Billiard  (Charles),  Bullion  (Claude  de), 
Forbin     Maynier     (Vincent-Anne     de),     Le 


250 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Camus  (Antoine),  Le  Coigneux  (Jacques), 
père,  L'Estoile  (Louis  de),  Thou  (Augustin 
de).  —  Premiers  Présidents  au  —  :  Nanterre 
(Mahieu  de),  Olivier  (Jacques),  Thou  (Chris- 
tophe de),  Verdun  (Nicolas  de).  —  Procu- 
reurs au  —  :  Cailleau  (Laurent),  Des  Friches 
(Pierre),  Gesvres  (Michel),  Le  Coigneux 
(Gilles),  Le  Gendre  (Guillaume),  Olivier 
(Jacques). 

«  Paroisse  »,  voir  Chapelle  paroissiale. 

Parque  (Edme),  notaire  au  Châtelet,  p.  106: 
2162,  n.  2,  p.  112. 

Pasquier  (André),  2092,  n.  1. 

Pasquier  (Florent),  maître  des  Requêtes  ordi- 
naires de  l'Hôtel,  2092  et  n.  1. 

Passages   :  Arbre-Sec,  Madeleine. 

Passart  (Claude),  secrétaire  du  Roi,  2097, 
n.    3,    p.    47. 

Passart  (François),  écuyer,  sieur  de  la  Fresnoy, 
2098  et  n.  2. 

Passart  (Geneviève),  femme  de  Nicolas  Pré- 
vost, 2173,  n.  4,  p.  132. 

Passart  (Jeanne),  femme  de  François  Sarrus, 
2199,    n.    1. 

Passart  (Mademoiselle),  voir  Robineau  (Jac- 
queline). 

Passart  (Michel),  marchand  et  bourgeois  de- 
Paris,  2098,  n.  2. 

Passart  (Pierre),  chantre  et  chanoine,  2097 
et  n.  3,  p.  46  et  n.  1,  p.  47. 

Passart  (Robine),  femme  de  Jacques  Ier  Le 
Peultre,  xviii,  p.  130  ;  2173,  n.  4,  p.  131  et  132. 

Passion  (Autel  de  la),  p.  188. 

Passy,  p.  196. 

Pastourel  (Jacques),  secrétaire  du  Roi,  2080, 
n.  1. 

Patru  (Obvier),  2179,  n.  2. 

Paudy  (Indre,  arr.  et  cant.  Issoudun),  p.  90  et 
n.  2.  —  Chapelle  de  — ,  p.  97.  —  Seigneur 
de  — ,  voir  Chevrier  (Jacques). 

Paul  V,  pape,  2085,  n.  3;  2120. 

Paul  Emile  (Paolo  Emili,  dit),  historien  italien, 
2234,  n.  2. 

Pauvres  écoliers  (Cimetière  des),  près  du  collège 
de  Montaigu,  p.  207,  n.  3. 

Pays  chartrain  et  blaisois  (Gouverneur  des)  : 
Hurault  (Henri). 

Peignier  et  tabletier  :  La  Roche  (Claude). 

Peintre  doreur  :  Bueil  (Louis  de). 

Peintres  :  Cousin,  Ingres  (Dominique),  Le 
Brun  (Charles),  Mottez  (Louis- Victor),  Na- 
vart  (Bonaventure),  Stella  (Jacques). 

Peinture  et  sculpture  (Académie  royale  de), 
2142. 

Peiresc  (Nicolas-Claude  Fabri  de),  2174,  n.  1. 


Pelletier  (Claude),  maître  tapissier,  xxxm. 
Penne,    Penna,    alias    Citta    di    Penna    (Italie), 
2220,  n.  2,  p.  187. 

Penthièvre  (Duc  de),  voir  Lorraine  (Philippe- 
Emmanuel  de).  —  Duchesse  de  — ,  voir 
Luxembourg  (Marie  de). 

Percier  (Charles),  architecte,  p.  108. 

Pères  ou  Docteurs  de  l'Église  (Chapelle  des), 
voir  Vierge  et  Saint-Martin. 

Périer  (Julien),  chapelain  de  la  chapelle  Saint- 
Michel,  p.  201  et  n.  4. 
Périer  (Julien),  prêtre,  2058,  n.  1. 
Perrault  (Rue),  xvi. 

Perrelle   (Robert),    secrétaire    du    Roi,    2094, 

n.  2. 

Perret  (Pascal),  écuyer,  2119,  n.  3,  p.  65. 
Perret   (Simon),    chanoine   de   Soissons   et   de 

Noyon,  Garde  des  sceaux  du  cardinal  Charles 

de  Bourbon,  2194. 
Perron  (Hôtel  du),  voir  Retz  (Hôtel  de). 
Perthuis,  chanoine,  xxxvi. 
Petemolu   (Jacques),    conseiller   au    Parlement, 

2078,  n.  5. 
Petit  (Etienne),  chanoine  et  chantre,  p.  1. 
Petit  (Marguerite),   femme   de   Pierre  de  Sal- 

daigne,  2196,  n.  1. 
Petit-Bourbon  (Hôtel  du),  rue  des  Poulies,  2063, 

n.  1. 

Petit-Bourbon  (Rue  du),  xxxix. 

Petit-Louvre  (Maison  appelée  le),  p.  118. 

Petits-Augustins,  2170,  n.  2,  p.  126. 

Pharmacie  centrale  des  Hôpitaux,  2179,  n.  2. 

Phelippes  (Jean),  premier  chirurgien  du  Roi, 
2088  et  n.  2  et  3. 

Phelypeaux  (Famille),  xvi. 

Phelypeaux  (Jean),  conseiller  d'État,  intendant 
de  la  généralité  de  Paris,  p.  179. 

Phelypeaux  (Jean-Frédéric),  comte  de  Maurepas, 
ministe  de  la  Maison  du  Roi  et  de  la  Marine, 
p.  179. 

Phelypeaux  (Jérôme),  comte  de  Pontchartrain, 
conseiller  au  Parlement,  prévôt  des  ordres  du 
Roi,  2217  et  n.  2. 

Phelypeaux  (Louis),  seigneur  de  la  Vrillière, 
2215,  n.  3. 

Phelypeaux  (Louis  Ier),  conseiller  au  Parlement 
et  président  à  la  Chambre  des  Comptes,  2216 
etn.  2;  2217,  n.  2. 

Phelypeaux  (Louis  II),  comte  de  Pontchartrain, 
Chancelier  de  France,  p.  179;  2217,  n.  2. 

Phelypeaux  (Paul),  seigneur  de  Pontchartrain, 
p.  178;  2215  (fig.)  et  n.  3. 

Philippe  le  Bon,  duc  de  Bourgogne,  p.  136, 
n.  1. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


251 


Picardie,  2113.  —  Gouverneur  de  —  :  Chaulnes 

(Comte   de).    —   Lieutenant   général   de   —  : 

Lorraine  (Claude  de). 
Pichon  (Aignan),  notaire  au  Châtelet,  2058  et 

n.  1  ;  2161  et  n.  5. 
Picot  (Louis),  seigneur  de  Santeny,  p.  147. 
Pidou    (Claude),    femme    de    Charles    Cléram- 

bault,  p.  23. 
Pillet  (Pierre),  chanoine,  2096,  n.  4,  p.  46. 
Pilon  (Germain),  sculpteur,  xxm  et  n.  3;  2213, 

n.  1,  p.  180. 
Pilot  (Pierre),  bourgeois  de  Paris,  p.  144. 
Pinart  (Claude),  secrétaire  d'État,  2059,  n.  2. 
Pinot  (Pierre),  chapelain,  xxxvm. 
Plailly  (Oise,  arr.  et  cant.  Senlis),  2165  et  n.  3.  — 

Marquis  de  — ,  voir  Le  Coigneux  (Jacques). 
Plaisance  (Italie),  évèque,  2126,  n.  4,  p.  72. 
Plaisse  (M.  de),  2120,  n.  5,  p.  67. 
Planche  (Jean),  bourgeois  de  Paris,  p.  2. 
Planche  (N.),  p.  2. 
Plancy     (Madeleine     de),     femme     de     Pierre 

Billiard,  2072  et  n.  3. 
Plancy  (Nicolas  de),  notaire  du  Roi  et  clerc  de 

ses  Comptes,  2069,  n.  2. 
Plancy  (Regnault  de),  xxxiv. 
Plastrier  (Claude),  notaire  au  Châtelet,  p.  4, 

n.  2;  2072;  2088;  2096  et  n.  2,  p.  46;  2101 

et  n.  5;  2122  et  n.  1;  2170  et  n.  1,  p.  128; 

2210  et  n.  1,  p.  174. 
Plastrier  (Jacques),  notaire  au   Châtelet,  xlv; 

2056  et  n.   2:   2110  et  n.   3;   2119  et  n.  4, 

p.  66;  2191;  2192. 
Plat  d'estain  (Le),  enseigne,  2132,  n.  2. 
Plat-d'Étain  (Rue  du),  2184,  n.  5. 
Plouvier  (Bertrand),    seigneur  de  Quaix,   pre- 
mier  président   de   la   Chambre   des   Comptes 

de  Grenoble,  2079,  n.  2. 
Plouvier  (Madeleine),  2079  et  n.  2. 
Plutarque,  2059,  n.  3. 
Pluvinel,  alias  Pluvinet  (Antoine  de),  2081 

et  n.  1. 
Pluvinel  (Marie  de),  2081,  n.  1. 
Pluvinel  (N.  de),  2081. 
Pluvinet,  voir  Pluvinel  (Antoine  de). 
Poètes    :      Colletet      (Guillaume),      Jodelle 

(Etienne),    Malherbe    (François    de). 

Poget  (Pierre),  secrétaire  de  la  Chambre  du  Roi, 
2195  et  n.  2. 

Poireau  (Louis),  maçon  juré,  xvii. 

Poisons  (Affaire  des),  p.  107. 

Poisson  (marchand  de)  :  Hublot  (N.). 

Poitou    (Grand    sénéchal    de)  :    La    Trémoïlle 
(Gilbert  de). 

Pologne,  2162,  n.  2. 


Poncher  (Abraham  de),  secrétaire  interprète  du 
Roi  en  langue  germanique,  2231,  n.  2. 

Poncher  (Anne  de),  dame  de  Saint-Ciergues, 
femme  d'Antoine  Bohier,  p.  106,  107. 

Poncher  (Chapelle  des),  xxvn,  p.  101,  105-106. 

Poncher  (Etienne  de),  évêque  de  Paris,  xxxvi, 
p.  105. 

Poncher  (François  de),  évêque  de  Paris,  xxxvi, 
p.  106. 

Poncher  (Jean  II  de),  p.  106. 

Poncher  (Jean  III  de),  p.  106. 

Poncher  (Jeanne),  seconde  femme  de  Pierre 
Le  Gendre,  2160,  n.  3. 

Poncher  (Louis  de),  seigneur  de  Lésigny,  Tré- 
sorier de  France,  xvm,  p.  101,  105, 107-108, 
109  (fig.);  2160  et  n.  2  et  3;  2161  et  n.  2; 
p.  117. 

Poncher  (Louis  II  de),  p.  105. 

Poncher  (Marguerite  de),  femme  de  Jacques 
Hurault,  p.  106. 

Poncher  (Martin),  échevin  de  Tours  et  receveur 
des  Aides  au  pays  du  Maine,  2160,  n.  2. 

Poncher  (Pierre),  secrétaire  du  Roi,  2092,  n.  1. 

Pont-au-Change,  2205,  n.  1. 

Pontchartrain  (Anne  de),  p.  179. 

Pontchartrain  (Yvelines,  arr.  Rambouillet,  cant. 
Chevreuse,  comm.  Jouars  -  Pontchartrain), 
2215,  n.  3.  —  Comtes  de  — ,  voir  Phelypeaux 
(Jérôme  et  Louis  II  de).  —  Seigneur  de  — , 
voir  Phelypeaux  (Paul). 

Pont-Neuf,  2170,  n.  4,  p.  127.  —  Pompe  du  —, 

XL. 

Pont-Sainte-Maxence  (Châtelain  de),  voir  Lor- 
fèvre  (Pierre). 

Ponts  :  Notre-Dame,  Pont-au-Change,  Pont- 
Neuf. 

Popin  (Jean),  p.  200  et  n.  2. 

Poquelin  (Anne),  femme  de  Paul  Brochant, 
p.  107. 

Portalis  (Jean-Etienne-Marie),  conseiller  d'Etat, 
chargé  de  la  direction  générale  des  Cultes, 
xxxiv. 

Portien  (Vicomte  de),  voir  Gomont  (Nicolas  de). 

Port-Louis  (Morbihan,  arr.  Lorient,  chef-lieu  de 
cant.),  2151,  n.  3. 

Portugal,  2178. 

Postes.  Contrôleur  général  des  —  :  Rouillé 
(Louis).  —  Directeur  des  —  et  relais  de  France: 
Rouillé  (Antoine-Louis).  —  Intendant  géné- 
ral des  —  :  Lavechef  Duparc  (Claude- 
Louis). 

Potier  (André  II),  marquis  de  Novion,  p.  151, 
n.  1. 

Potier  (Famille),  p.  147,  n.  9. 

Potier  (Léon),  duc  de  Gesvres,  gouverneur  de 
Paris,  p.  147,  n.  9. 


252 


ÉPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Potier  (Louis),  seigneur  de  Gesvres  et  de 
Tresmes,  secrétaire  des  commandements  du 
Roi,  p.  147. 

Potier  (Louis-Nicolas-Anne-Jules),  marquis  de 
Novion,  p.  151  et  n.  1. 

Potier  (Nicolas),  clerc,  p.  26. 

Potier  (Nicolas),  seigneur  de  Blancmesnil, 
p.  147,  n.  9. 

Potier  d'étain  (Marchand)  :  Le  Coigneux  (Guil- 
laume). 

Poulies  (Rue  des),  xxxvn,  xxxvm,  xxxix; 
2063,  n.  1;  2080,   n.  1;  2115,  n.  1. 

Poutrain  (Pierre),  notaire  au  Châtelet,  p.  106 
et  n.  3;  2162,  n.  2,  p.  112. 

Prast  (Germaine  de),  femme  de  Pierre  Vallet, 
2147,  n.  2. 

Praticien  en  cour  laie  :  Le  Breton  (François). 

Préaux  (sieur  de),  sous-gouverneur  du  Dauphin, 
2081,  n.  1. 

Prêcheurs  (Rue  des),  2133,  n.  1. 

Prêtres  :  Abadie  (Nicolas),  Begeon  (Jean),  Be- 
geon  (Pierre),  Berruyer  (Jean),  Bonneau 
(Louis),  Bordeaux  (Gilles  de),  Burgundi 
(Guillaume),  Chevrier  (Jacques),  Debilly, 
Desmier  (François),  Desmoulins  (Pierre), 
Devin  (M.),  Ducamps  (Etienne),  Dupin  (Fran- 
çois), Gesvres  (Pierre),  La  Forest  (M.  de), 
Mongoubert  (René),  Orange  (Guillaume), 
Périer  (Julien),  Sou  (Michel),  Tulleu  (Quen- 
tin). —  Voir  aussi  Chanoines. 

Prêtres-Saint-Germain-l'Auxerrois  (  Rue  des), 
xxv,  xxxvm,  xxxix. 

Prévost  (Guillaume),  p.  149. 

Prévost    (Nicolas),    marchand    drapier,    2173, 

n.  4,  p.  132. 
Prévôt  des  ordres  du  Roi  :  Phelypeaux  (Jérôme). 

Prévôté  de  l'Hôtel  (Lieutenant  général  de  la)  : 
Béasse  de  la  Brosse. 

Prévôté  et  vicomte  de  Paris  (Receveur  des  bar- 
rages de  la)    :   Kaerquefinen  (Bertrand  de). 

Prévôts  de  Paris  :  Clamecy  (Gilles  de),  Mar- 
chant (André). 

Prévôts  des  Marchands  de  Paris  :  Bailleul 
(Nicolas  III),  Laillier  (Michel  de),  Marcel 
(Claude),  Tronson  (Jean  III). 

Prieuré   :  Sainte-Croix  de  la  Bretonnerie. 

Priezac  (Daniel  de),  seigneur  de  Priezac  et  de 
Saugues,  directeur  des  Finances,  2139  et 
n.  2  et  3. 

Priezac  (Corrèze,  arr.  Brive,  cant.  Juiliac,  comm. 

Saint-Soive),   2139,   n.   3. 
Prime  (Pierre  de),  procureur  au  Châtelet,  2154. 

Protonotaires  :  Baudry  (François),  Braban 
(Georges  de),  alias  Rasnay,  Rafnay,  Le 
Charron  (François). 


Provence,  2234,  n.  4.  —  Intendant  de  l'armée  de 

— -,  voir  Revol  (Louis  de). 
Prunier  (Jean  III),   seigneur  de  Grigny  et  de 

Cuzieu,  2175,  n.  3,  p.  139. 
Prunier    (Marie),    femme    de    Pomponne    de 

Bellièvre,  p.  137;  2175  et  n.  3,  p.  139. 
Prunier  de  Saint-André  (Famille),  2175,  n.  3, 

p.  139. 
Puget  (Etienne),  secrétaire  du  Roi,  2126,  n.  1, 

p.  72. 
Puillois  (Denis),  chanoine,  2068,  n.  1. 
Puillois  (Eustache),  auditeur  à  la  Chambre  des 

Comptes,  2068,  n.  1  et  2. 
Puillois   (Jean),   clerc   du   diocèse   de   Rouen, 

titulaire    de   la   chapelle   de   Saint-Etienne   et 

Saint-Laurent,  2068,  n.  1. 
Puillois    (Jean),    marguillier,    procureur    à    la 

Chambre  des  Comptes,  2068  et  n.  1. 
Puits-Carré    (Seine-et-Marne,    arr.    Melun,    cant. 

Tournan,  comm.  Favières),  2173,  n.  4,  p.  132. 

—  Seigneurs  de  — ,  voir  Le   Peultre  (Jac- 
ques II  et  Nicolas). 
Pyrrhus,  2059,  n.  3. 


Q 


Quaix  (Seigneur  de),  voir  Plouvier  (Bertrand). 

Quartinier   :  Heurlot  (Etienne). 

Quatre  fils  Avmond  (Les),  enseigne,  2141,  n.  1, 

p.  82. 
Quatre-Nations  (Collège  des),  2141,  n.  2,  p.  82. 
Quatrevaulx  (Antoine  de),  notaire  au  Châtelet, 

2087;  2204. 
Quinze-Vingts  (Clos  des),  2081,  n.  1. 
Quinze- Vingts  (Hôpital  des),  xlii. 
Quocy   (Imbert   de),   secrétaire   du  Roi,   2094, 

n.  2. 


R 


Rafnay,  voir  Braban  (Georges  de). 
Ragnemode,  évêque  de  Paris,  xxxv. 
Rallu  (Jacques),  notaire  au  Châtelet,  2056. 
Raoul-Menuicet  (Rue),  2205,  n.  4. 
Raoul-Monnoyer  (Rue),  2205  et  n.  4. 
Rapioust  (Catherine),  femme  de  Guillaume  de 

Ganay,  p.  136,  n.  1. 
Rasnay,  alias  Rafnay,  voir  Braban  (Georges 

de). 
Rat    (Foulcrand),    essayeur    héréditaire    en    la 

Monnaie  de  Montpellier,  2205,  n.  2. 
Rat  (François),  receveur  des  Monnaies,  2205  et 

n.  2. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


253 


Rat  (Jean),  essayeur  héréditaire  en  la  Monnaie 

de  Montpellier,  2205,  n.  2. 
Ratase    [?]   (Sarah),    femme    de    Guillaume   Le 

Coigneux,  2227,  n.  1. 
Ravaud  (Abraham),  voir  Remy  (Abraham). 
Raymond  (Pierre),  chantre  et  chanoine,  2107, 

n.  2. 

Receveur  ordinaire  de  Paris  :  Teste  (Jean). 

Récollets  (Couvent  des),  2170,  n.  4,  p.  127. 

Regnard  (Carrefour  du),  à  Argenteuil,  2132, 
n.  2. 

Regnaudin  (Laurent),   sculpteur,   xvn. 

Regnault,  évêque  de  Paris,  xxxvi. 

Regnault  (Guillaume),  sculpteur,  p.  106,  108. 

Regnault  (Pierre),  juré  crieur  de  corps,  2166, 
2167. 

Reims  (Marne).  Élection,  p.  199,  n.  1.  —  Contrô- 
leur des  décimes  du  diocèse  de  —  :  Viscot 
(Raoul).  —  Notaires  à  :  Rogier,  Viscot. 

Rembolt  (Berthold),  imprimeur,  2158,  n.  1. 

Remy,  valet  du  doyen,  2067. 

Remy  (Abraham  Ravaud,  dit),  avocat  au  Parle- 
ment de  Paris,  professeur  au  Collège  de  France, 
2174  et  n.  1. 

Remy  (Oise,  arr.  Compiègne,  cant.  Estrées- 
Saint-Denis),  2174,  n.  1. 

Rennes  (Ille-et- Vilaine),   xxxn. 

Renouard  (Jeanne  de),  dame  de  Vernay,  femme 
de  Jean  III  Prunier,  2175,  n.  3,  p.  139. 

Renty  (Gaston),  fondateur  des  communautés 
des  Frères  tailleurs  de  Paris  et  des  Frères  cor- 
donniers, p.  150. 

Retz  (Comté  de),  2234,  n.  4. 

Retz  (Duc  de),  voir  Gondi  (Charles  de).  — 
Duchesse  douairière  de  — ,  voir  Orléans 
(Antoinette  d').  —  Maréchal  de  — ,  voir 
Gondi  (Albert  de). 

Retz  (Henri  de  Gondi,  cardinal  de),  évêque  de 
Paris,  xl. 

Retz  (Jean-François-Paul  de  Gondi,  cardinal  de), 
archevêque  de  Paris,   xxxvi. 

Retz  (Hôtel  du  Perron  ou  de),  rue  Saint-Honoré, 
2234,  n.  3. 

Réveillon-en-Brie  (Seine-et-Marne,  arr.  Coulom- 
miers,  cant.  la  Ferté-Gaucher),  p.  176  et  n.  2. 
—  Seigneurs  de  — ,  voir  Saint-Benoît  (Jean 
et  Simon  de). 

Révérend  (Claude),  marchand  et  bourgeois  de 
Paris,  2237. 

Revillon  (Louis),   maître   tapissier,   xxxm. 

Revol  (Antoine  de),  archer  des  gardes  du  Roi, 
2060,  n.  3. 

Revol  (Antoine  de),  évêque  de  Dol,  2060  et 
n.  3. 


Revol  (Ennemond  de),  évêque  de  Dol,  doyen 
du  Grand  Conseil,  2059,  n.  1;  2060  et  n.  2 
et  3;  2062. 

Revol  (Louis  de),  secrétaire  des  commande- 
ments du  Roi,  2059  et  n.  1  et  2  ;  2060  et  n.  2  ; 
2061;  2062. 

Ribécourt  (Oise,  arr.  Compiègne,  chef-lieu  de 
cant.),  2113  et  n.  3. 

Riberolle,  alias  Riberolles  (Elisabeth  de), 
2153;  2154  et  n.  2. 

Riberolle,  alias  Riberolles  (Jean  de),  géné- 
ral des  Monnaies  et  bourgeois  de  Paris,  2153 

et  n.  3  et  4;  2154. 
Riberolle,  alias  Riberolles  (Louis  de),  2153, 

n.  3. 
Riberolle,  alias  Riberolles  (Marguerite  de), 

2154,  n.  2. 
Riberolle    (Nicole    de),    première    femme    de 

Thomas  La  Mouche,  2154. 
Riberolles   (Claude   de),   marchand   à   Cloyes, 

2153,  n.  3. 
Ribier  (Marguerite),  femme  de  Louis  Vachot, 

p.  149. 
Richard  de  Vailly  (Fief  de),  2126,  n.  4,  p.  72. 
Richard  du  Bois  (Fief),  à  Louvres,  2169,  n.  1, 

p.  125. 
Richault  (Jeanne),  femme  de  Philippe  Froger, 

2107,  n.  2. 
Richelieu  (Cardinal  de),  2089  et  n.  2.  —  Maré- 
chal des  logis  de  la  compagnie  du  cardinal  de 

—  :  Trouillard  (Jean  de). 
Richemont  (Arthur  de  Bretagne,  comte  de), 

Connétable,  p.  145. 
Richer    (Charles),    notaire    au    Châtelet,    2170, 

n.  3,  p.  127. 
Riedmatten  (Adrien   III   de),   évêque   de   Sion, 

2238  et  n.  1,  p.  211. 
Riedmatten  (Pierre  de),  officier  suisse  au  service 

de  la  France,  xlviii;  2238  et  n.  2. 
Riquetty  (Sieur),  maître  d'hôtel  ordinaire  de  la 

maison  de  Louis  XIII,  2174  et  n.  2. 
Rivière  (N.   de),   premier   mari   de   Jeanne  Le 

Grand,  2147,  n.  1. 
Robée,  alias  Robbée  (Nicolas),  chanoine,  2113, 

n.  1,  2  et  4. 
Robequin     (Françoise),     femme     de     Germain 

Tronson,  2119,  n.  2,  p.  66. 
Robert  (Saint),  p.  130,  et  n.  1. 
Robert   (Aymar),   archevêque   de   Sens,    2069, 

n.  2. 
Robert  (Aymar),  cardinal  2069,  n.  2. 
Robert    (Bertrand),     damoiseau    de    Saint-Jal, 

2069,  n.  2. 

Robert  (Jean),  secrétaire  du  Roi,  2080,  n.  1. 

Robert  (Pierre),  doyen  du  chapitre,  2069  et 
n.  1  et  2. 


17 


254 


ÉPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Robert  (Roger),  notaire  au  Chàtelet,  2161. 
Robert   le   Pieux,   roi  de   France,  xvi,  xxxv, 

XLII. 

Robertet  (Florimond),  2163,  n.  1,  p.  114. 

Robertet  (Françoise),  femme  de  Tristan,  mar- 
quis de  Rostaing,  2163,  n.  4. 

Robin  (Catherine),  femme  de  Philippe  Le  Gan- 
gneur,   2101. 

Robin  (Gilles),  chapelain  de  Saint- Jean  l'Evan- 
géliste,  2226,  n.  8,  p.  197. 

Robin  (Nicolas),  conseiller  du  Roi  au  Chàtelet, 
2173,  n.  4,  p.  132. 

Robineau  (Jacqueline),  femme  de  François 
Passart,  2098. 

Rochechouart  de  Mortemart  (Gabrielle- Vic- 
toire de),  duchesse  de  Lesdiguières,  femme 
d'Alphonse  de  Créqui,  xlvi,  xlix.  p.  115 
(fig.);  2164  et  n.  2. 

Rodez  (Évêque  de)  :  Corneillan  (François  de), 
2092,  n.  1. 

Roger  (Corneille),  orfèvre  joaillier,  2210  et  n.  7. 

Roger  (Famille),  2210,  n.  2,  p.  174. 

Rogier,  notaire  à  Reims,  p.  199,  n.  1. 

Rohan  (René  Ier  de),  seigneur  de  Gyé,  p.  3. 

Rohart  (Roger),  notaire  au  Chàtelet,  2058  et 
n.  1. 

Roissy-les-Plailly  [alias  Loisy?]  (Seigneur  de), 
voir  Champin  (Pierre  de). 

Romainville  (Sieur  de),  voir  Hac  (François). 

Rome  (Italie),  2213,  n.  1,  p.  180;  p.  193,  n.  3.  — 
Saint-Martin  aux   Monts,    2194,   n.    1. 

Roquelaure  (Gers,  arr.  et  cant.  Auch),  2100  et 
n.  1. 

Rose  (Hôtel  de  la),  rue  de  l'Arbre-Sec,  p.  70. 

Roslin  Rouillé  (Louis),  maître  des  Requêtes, 
p.  102  et  n.  5. 

Rosmadec  (Sébastien  de),  marquis  de  Goulaine, 
2151  et  n.  3. 

Rosnel  (Dame  de),  p.  137. 

Rostaing  (Antoine  de),  p.  120. 

Rostaing  (Chapelle  des),  xxvn,  p.  120,  n.  3; 
p.  144-149. 

Rostaing  (Charles,  marquis  de),  comte  de  Bury 
et  de  la  Guierche,  maréchal  de  camp,  xxxi; 
2163  et  n.  4,  p.  113,  et  n.  3,  p.  114;  p.  120 
(fig.);  p.  147,  148. 

Rostaing  (Famille  de),  xvi,  p.  148. 

Rostaing  (François,  comte  de),  premier  cham- 
bellan du  duc  d'Orléans,  p.  148. 

Rostaing  (Hôtel  de),  rue  de  Beauvais,  2163, 
n.  3,  p.  114;  p.  147,  n.  10. 

Rostaing  (Jean  de),  p.  120. 

Rostaing  (Louis-Henri,  marquis  de),  p.  148. 

Rostaing  (Marquis  de),  p.  119. 

Rostaing  (Marquise  de),  voir  Hurault  (Anne). 


Rostaing   (Monument    funéraire    des),    p.    119, 

120-121  (fig.). 
Rostaing  (Tristan,   marquis   de),   2163,   n.  4; 

p.  120  (fig.). 
Roucy  (Charles  de),  évêque  de  Soissons,  2097, 

n.  3. 
Roucy    (Comte  de),    voir  La  Rochefoucauld 

(Frédéric-Charles  de). 

Rouen  (Seine-Maritime),  2073,  n.  2;  p.  146, 
n.  3;  2196,  n.  1;  2197,  2228,  n.  6,  p.  203.  — 
Vicomte  de  l'Eau,  2169,  n.  2,  p.  124.  —  Bour- 
gois  de  —  :  Clamecy  (Gilles  de).  —  Fermier 
d'impôts  à  —  :  Clamecy  (Gilles  de),  père.  — 
Président  du  Bureau  des  Finances  de  —  : 
Le  Prestre  (Guillaume). 

Rouergue,  2092,  n.  1  ;  2108,  n.  3,  p.  58. 

Rougé  (Louis  de),  marquis  du  Plessis-Bellièvre, 
p.  149. 

Rougevalet  (Jean  de),  secrétaire  ordinaire  de  la 
Chambre  du  Roi,  contrôleur  des  décimes  et 
greffier  en  chef  de  l'élection  de  Troyes,  2181. 

Rougevalet  (Louis  de),  gentilhomme  de  la  véne- 
rie du  Roi,  valet  de  chambre  du  Roi  et  maître 
d'hôtel  de  Pomponne  de  Bellièvre,  2181. 

Rouillé  (Antoine-Louis),  ministre  et  secrétaire 
d'Etat  à  la  Marine  et  aux  Affaires  étrangères, 
directeur  des  Postes  et  relais  de  France,  p.  202, 
n.  6  de  p.  201. 

Rouillé  (Catherine),  femme  de  Jean  Charpen- 
tier, 2173,  n.  4,  p.  132. 

Rouillé  (Jean),  écuyer,  2133,  n.  2. 

Rouillé  (Jean),  l'aîné,  marchand  et  bourgeois  de 
Paris,  2147,  n.  1. 

Rouillé  (Jean),  maître  des  Comptes,  p.  202, 
n.  6  de  p.  201. 

Rouillé  (Louis),  seigneur  de  la  Coste  et  de 
Fontaine-Guérin,  contrôleur  général  des  Pos- 
tes, p.  101,  102,  201  et  n.  6;  p.  202. 

Rouillé  d'Orfeuil  (Famille),  p.  201,  n.  6. 

Roule,  2108,  n.  3,  p.  58;  2169,  n.  2,  p.  124.  — 
Fief  du  —,  2170,  n.  4,  p.  127. 

Roulier,  alias  Rouillé  (Catherine),  femme  de 
Jean  Charpentier,  2133,  n.  2. 

Rousseau  (Louis),  sieur  de  Traversanne,  secré- 
taire du  Roi,  xlix,  2129,  n.  2;  2130  et  n.  2. 

Rousselet  (Anne),  femme  de  Claude  Hervy, 
2076,  n.  4. 

Royan  (Charente-Maritime,  arr,  Marennes,  chef- 
lieu  de  cant.),  2163,  n.  3.  —  Marquis  de  — , 
voir  La  Tremoïlle  (Gilbert  de). 

Roye  (Comte  de),  voir  La  Rochefoucauld  (Fré- 
déric-Charles de). 

Roye  (Jean  de),  auteur  de  la  Chronique  scanda- 
leuse, p.  2,  n.  2. 

Roye  de  la  Rochefoucauld  (Éléonore-Chris- 
tine  de),  femme  de  Jérôme  Phelypeaux, 
2217  et  n.  1. 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


255 


Royer  (Marie),  femme  de  Louis  Girard,  p.  119, 
n.  1. 

Rozel  (Jeanne),  femme  de  Mangin  Touvenin, 
2112. 

Rues  :  Abreuvoir-Popin,  Arbre-Sec,  Arche-Pépin, 
Autriche,  Bailleul,  Beauvais,  Béthisy,  Bourdon- 
nais, Champrosy,  Château-Festu,  Cithare,  Coq, 
Cordonnerie,  Culture-Sainte-Catherine,  Dave- 
ron,  alias  Davron,  Demi-Saint,  Deux-Boules, 
Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois,  Fromentel, 
Hauts-Moulins,  Jean-Lantier,  alias  Loingtier, 
Jean-Tison,  Lavandières,  Lombards,  Mail,  Mar- 
mousets, Mauvaises- Paroles,  Michel-le-Comte, 
Monnaie,  Neuve-des-Petits-Champs,  Oratoire, 
Orléans-Saint-Honoré,  Perrault,  Petit-Bour- 
bon, Plat-d'Etain,  Poulies,  Prêcheurs,  Prêtres- 
Saint  -  Germain  - 1' Auxerrois,  Raoul  -  Menuicet, 
Raoul-Monnoyer,  Saint- Denis,  Saint-Germain- 
l' Auxerrois,  Saint-Honoré,  Saint-Jacques-de-la- 
Boucherie,  Saint-Martin,  Saint-Thomas-du-Lou- 
vre,  Sainte- Avoye,  Seine,  Tirechappe,  Verrerie, 
Vieilles-Haudriettes. 

RuzÉ  (Martin),  secrétaire  d'État,  2059,  n.  2. 

RuzÉ  (Martin),  vicaire  général  de  l'évèque  de 
Paris,  doyen  du  chapitre,  2108,  n.  3,  p.  58. 


Saba  (Reine  de),  xxxv. 

Saclay  (Jeanne  de),  femme  de  Richard  de  Lail- 

lier,  p.  144. 
Sacré-Cœur  (Chapelle  du),  voir  Notre-Dame  du 

Mesche. 

Sacristie,  p.  90-97. 

Sailly  (Germaine  de),  femme  de  Pierre  de  la 

Porte,  2078,  n.  4. 
Saint-Aignan  (Bernard  de),  capitaine  du  pont 

de  Tours,  2100. 
Saint-Aignan.  Dame  de  — ,  voir  Thouars  (N.  de). 

—  Seigneur  de  — ,  voir  Clutin  (Henri). 
Saint-André  (Président  de),  2148,  n.  5,  p.  92. 
Saint-André  des  Arts,  p.  199. 
Saint-Barthélémy  (Église),  2107,  n.  2,  p.  57. 
Saint-Benoist  (Catherine  de),  femme  de  Jacques 

Chevrier,  p.  96,  n.  2. 
Saint-Benoît  (Jean  de),  seigneur  de  Réveillon- 

en-Brie,  p.  176  et  n.  2. 
Saint-Benoît  (Simon  de),  seigneur  de  Réveillon- 

en-Brie,  p.  176  et  n.  2. 
Saint-Charlemagne  (Chapelle),  xvm,  xxvi,  xxvn, 

p.  150-152. 
Saint-Charles  Borromée  (Chapelle),  voir  Trinité. 
Saint-Ciergue,  voir  Bohier  de  Saint-Ciergue 

(Anne). 
Saint-Ciergues.  Dame  de  — ,  voir  Poncher  (Anne 

de).  —  Seigneur  de  — ,  voir  Bohier  (Antoine). 


Saint-Cyr  (École  militaire  de),  xxiii. 

Saint-Denis  (Abbaye),  xxxvi. 

Saint-Denis  (Chapelle),  xxvi,  xxvn,  p.  130; 
2191,  n.  4;  2192;  p.  187. 

Saint-Denis    (Chapelle),    voir    Saint-Jacques    et 

Saint-Robert. 
Saint-Denis  (Église),  p.  214,  n.  1. 
Saint-Denis  (Rue),  2110,  n.  2;  2173,  n.  4;  p.  134. 
Saint-Denis  (Seigneur  de),  voir  Hurault  (Denis 

II). 
Saint-Denis  du  Pas,  chapitre,  p.  28. 
Saint-Denis-sur-Loire  (Église),  2162,  n.  2,  p.  112. 
Saint-Étienne    (Chapelle),    voir    Saint-Pierre    et 

Saint-Étienne. 
Saint-Étienne  de  Fémy  (Abbaye  de)  [Nord,  arr. 

Avesnes-sur-Helpe,    cant.    et    comm.    Landre- 

cies],  2242  et  n.  2. 
Saint-Étienne  et  Saint-Laurent  (Chapelle),  2068, 

n.  1  ;  p.  136  et  n.  3  et  5. 
Saint-Eustache  (Église),  xlii;  2133,  n.  1;  2134, 

n.  1,  p.  77;  2206,  n.  2;  2211,  n.  5.  —  Curé  : 

Loët  (Jean). 
Saint-Eutrope  (Chapellenie),  p.  188. 
Saint-Euverte    (Abbaye    de),    à    Orléans,    2226, 

n.  8,  p.  197. 
Saint-Faron  (Hôtel  de),  rue  de  la  Verrerie,  2222, 

n.  1. 
Saint-Flour  (Cantal),  diocèse,  p.  28. 
Saint-François  (Chapelle),  2072,  n.  5. 
Saint-Genest  de  Sarrazac  (Curé  de),  2108,  n.  3, 

p.  58. 
Saint-Germain  (Chapelle),   XXVI,   xxvn,   p.  101  ; 

2170,  n.  1,  p.  127;  p.  152-175. 

Saint-Germain  (Jean  de),  maître  des  Comptes, 
2152,  n.  2,  p.  96;  2201,  n.  2. 

Saint-Germain  (Jean  de),  marchand  de  bétail  et 
bourgeois  de  Paris,  marguillier,  p.  153;  2201 
et  n.  2;  2202  et  n.  1;  2203,  2204. 

Saint-Germain  (M.  de),  conseiller  à  la  Cour  des 
Aides,  p.  98. 

Saint-Germain  (Marguerite  de),  sœur  de  M.  de 
Saint-Germain,  p.  98. 

Saint-Germain  (Marie  de),  femme  de  Jean  Ame- 
lot,  puis  seconde  femme  de  Michel  de  Maril- 
lac,  2201,  n.  1,  p.  167;  2204  et  n.  1. 

Saint-Germain  (Robert  de),  secrétaire  du  Roi, 
2152  et  n.  2,  p.  96;  2201,  n.  2. 

Saint-Germain  des  Prés.  Abbaye  de  — ,  xv; 
2230,  n.  1.  —  Abbé  de  —  :  Lespinasse  (Robert 
de). 

Saint-Germain  l'Auxerrois,  voir  Chanoines,  Chan- 
tres, Chapelles,  Curés,  Doyens  du  chapitre, 
Notaires,  Vicaires,  Vicaires  perpétuels. 

Saint-Germain-l'Auxerrois  (Rue),  2148,  n.  5, 
p.  92;  p.  206  et  n.  2. 


17. 


256 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Saint-Germain  le  Vieux  (Église),  xv. 
Saint-Gervais  (Église),  2084,  n.  2;  p.  177,  n.  3. 

—  Curé  :  Le  Clerc  de  Lesseville  (Eustache). 
Saint-Guillaume    (Chapelle),    xxvi,    xxvn. 
Saint-Hilaire    (Indre,  arr.  le  Blanc,  cant.    Belâ- 

bre),  2108,  n.  3. 
Saint-Honoré  (Collégiale),  xxxii,  xxxvi. 
Saint-Honoré  (Faubourg),  p.  120;  2234  et  n.  3. 
Saint-Honoré  (Rue),  xvm  ;  2102,  n.  1  ;  2111  ;  2132, 

n.  2;  2145,  n.  2;  2173,  n.  4,  p.  132;  p.  189, 

n.  3;  2213,  n.  4;  p.  190,  n.  5;  2225,  n.  2. 
Saint-Jacques  (Chapelle),  p.  131,  177. 
Saint-Jacques  (Chapellenie),  p.   130. 
Saint-Jacques  (Couvent  de),  à  Paris,  2236,  n.  3. 
Saint-Jacques  (Faubourg),  2188,  n.  3,  p.  156. 
Saint-Jacques  de  Compiègne  (Église),  xxi. 
Saint-Jacques  de  l'Hôpital.  Capitaine  de  la  milice 

bourgeoise   du   quartier   de  —    :    Neret.   — 

Quartier  de  —,  2102,  n.  1. 
Saint-Jacques-de-la-Boucherie  (Rue),  2191,  n.  2. 
Saint- Jacques  et  les  Cinq  Saints  (Chapelle),  xxvi, 

xxvn,  p.  175-178. 
Saint-Jacques  et   Saint-Robert  (Chapelle),    xvm, 

xxvi,  xxvn,  p.  130-133. 
Saint-Jacques  le  Majeur  (Chapelle),  2169,  n.  2, 

p.  124. 
Saint-Jal    (Corrèze,    arr.    Tulle,    cant.    Seilhac), 

2069,  n.  2.  —  Damoiseau  de  — ,  voir  Robert 

(Bertrand). 
Saint-Jean,  alias  Saint-Jean-Baptiste  (Chapelle), 

xvm,  xxvi,  xxvn,  p.  22  ;  2078,  n.  1  ;  2163,  n.  4; 

p.  117-130;  2199,  n.  1;  2226,  n.  8,  p.  197; 

p.  198  et  n.  6. 
Saint-Jean-Baptiste  (Chapelle),  voir  Madeleine. 
Saint- Jean  l'Évangéliste  (Chapelle),  p.  23,  n.   1; 

p.  98;  2199,  n.  1;  p.  188,  190;  2226,  n.  8, 

p.  197. 
Saint- Jean  l'Évangéliste  (Chapellenie),  p.  188. 
Saint-Jean  le  Rond  (Chapitre),  p.  28. 
Saint-Julien  (Chapelle),  p.  136  et  n.  2;  p.  137. 
Saint-Julien  (Seigneur  de),  voir  Sève  (Guillaume 

de). 
Saint-Landry  (Chapelle),  voir  Sainte-Marguerite. 
Saint-Landry  (Église),  2107,  n.  2. 
Saint-Laurent  (Chapelle),  xxvi,  xxvn,  p.  178-187. 
Saint-Laurent  (Confrérie),  p.  178. 
Saint-Léger-en-Artois  (Seigneur  de),  voir  Mansel 

(Jacques  de). 
Saint-Leu    d'Esserent    (Oise,    arr.    Senlis,    cant. 

Creil),  p.  150  et  n.  2. 
Saint-Louis  (Chapelle),   xxvi,   xxvn,   p.  22  -  23 

et  n.  5;  p.  149. 
Saint-Marcel  (Faubourg),  2173,  n.  4. 
Saint-Martin  (Chapelle),  xxvi,  xxvn,  p.  101, 105- 

116. 


Saint-Martin  (Faubourg),  2170,  n.  4,  p.  127. 

Saint-Martin  (Rue),  2201,  n.  1,  p.  167. 

Saint-Mathurin,  église  du  couvent  des  Mathu- 
rins,  p.  187. 

Saint-Maur  (Réforme  de),  p.  5,  n.  1. 

Saint-Maurice  d'Agaune  (Suisse,  Valais),  2238  et 
n.  2  et  4. 

Saint-Merry  (Église),  xxxvi,  p.  147,  n.  9. 

Saint-Michel  (Chapelle),  xxvi,  xxvn;  2065,  n.  1; 

p.  200-207. 
Saint-Michel  (Confrérie  de),  p.  201. 
Saint-Nazaire  (Loire-Atlantique,  chef-lieu  d'arr.), 

2151  et  n.  1,  p.  95.  —  Vicomtes  de  — ,  voir  Du 

Chastel  (Claude);  Goulaine  (Gabriel  de).  — 

Vicomte  de  —,  2151,  n.  3. 
Saint-Nicolas  (Chapelle),  xxvi,  xxvn;  2065,  n.  1; 

p.  118,  196-198. 
Saint-Nicolas  (Chapellenie  de),  2226,  n.  8,  p.  197. 
Saint-Nicolas  des  Champs  (Église),   2097,  n.  3, 

p.  47.  —  Paroisse,  p.  119;  2170,  n.  3,  p.  127. 
Saint-Nicolas    et    Sainte-Catherine    (Autel    de), 

p.  196. 
Saint-Paul  (Église),  p.  150,  n.  4. 
Saint-Pierre  (Chapelle),  xxvi,  xxvn,  p.  84,  102, 

138. 
Saint-Pierre  (Chapelle),  voir  Visitation. 
Saint-Pierre-du-Perray  (Essonne,  arr,  Evry,  cant. 

Corbeil),  2119,  n.  5,  p.  65. 
Saint-Pierre  en  Pons  d'Orléans  (Chanoine  de), 

voir  Marchant  (Mathurin,  alias  Nicole). 
Saint-Pierre  et  Saint-Étienne  (Chapelle),  xvm, 

xxvi,  xxvn,  p.  136-144. 
Saint-Pierre  et  Saint-Paul  (Chapelle),  p.  85;  136 

et  n.  2;  137,  187. 

Saint-Quentin  (Aisne),  xvn. 

Saint-Quentin  de  Beauvais  (Abbé  de)  :  Olivier 
(François  II). 

Saint-Remy  (Sieur  de),  voir  Almereau  (Jean). 

Saint-Roch  (Chapelle),  xvm,  xxvi,  xxvn,  p.  70-84. 

Saint-Roch  (Confrérie),  p.  70. 

Saint-Roch  (Église),  xlii;  2081,  n.  1. 

Saint-Sacrement  (Chapelle  du),  xxvi,  xxvn, 
p.  70,  84. 

Saint-Sacrement  (Confrérie  du),  xliv. 

Saint-Sauveur  (Église),  xlii. 

Saint-Sauveur  (Eure-et-Loir,  arr.  Dreux,  cant. 
Châteauneuf-en-Thymerais),  2080,  n.  3.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Baigneaux  (Guillaume 
de). 

Saint-Sébastien  (Confrérie),  p.  70. 

Saint-Sépulcre  (Seine-et-Marne,  arr.  Meaux,  cant. 
et  comm.  Dammartin-en-Goële),  p.  5,  n.  1.  — 
Prieur  de  — ,  voir  Voyer  de  Paulmy  d'Argen- 
son  (Louis  de). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


257 


Saint-Siège,  xxiii,  p.  4,  n.  6;  2090,  n.  1;  p.  134. 

Saint-Souplets  (Seigneur  de),  voir  Machault 
(Jean  de). 

Saint-Sulpice  (Égiise),  p.  200.  —  Paroisse  ■ — , 
2143,  n.  1. 

Saint-Thomas  de  Doncherin,  voir  Saint-Thomas 
de  Douchamp. 

Saint-Thomas  de  Douchamp  (Loiret,  arr.  et  cant. 
Pithiviers,  comm.  Courcy),  chapelle  ou  prieuré, 
2226,  n.  8,  p.  197. 

Saint-Thomas  du  Louvre,  2113,  n.  2. 

Saint-Thomas-du-Louvre  (Rue),  p.  4,  131  ;  2201, 
n.  2;  p.  178. 

Saint- Victor  (Abbaye),  à  Paris,  xxxvi,  p.  116. 

Saint-Victor  (Chapelle),  xvm,  xxvi,  xxvn,  p.  116- 
117. 

Saint-Vincent  (Chapelle),  xxvi,  xxvn,  p.  188-195. 

Saint- Vincent  de  Metz  (Abbaye),  p.  138,  n.  2. 

Saint- Vincent  de  Paul  (Chapelle),  voir  Saint- 
Pierre  et  Saint-Étienne. 

Saint- Vincent  et  Sainte-Croix  (Abbaye),  voir 
Saint-Germain  des  Prés. 

Sainte- Anne  (Chapelle),  p.  119;  2169,  n.  2,  p.  125. 

Sainte-Anne  (Chapelle),  église  des  Saints-Inno- 
cents, 2075,  n.  1,  p.  29. 

Sainte-Anne  (Porte,)  xxvi,  xxvn,  xxxvn,  xxxvm, 

XLI. 

Sainte-Avoye  (Rue),  p.  131. 
Sainte-Barbe  (Confrérie),  p.  70. 
Sainte-Catherine  (Chapellenie),  p.  196. 
Sainte- Chapelle  du  Palais,  xxxn;  2168. 
Sainte-Croix  de  la  Bretonnerie  (Prieuré),  p.  145, 

146. 
Sainte-Geneviève  (Chapelle),  voir  Saint-Guillaume. 
Sainte-Geneviève  (Oratoire  de),  xxvi,  xxvn,  p.  117- 

130. 
Sainte-Madeleine  (Chapelle),   voir  Saint-Nicolas. 
Sainte-Madeleine  (Chapelle),  p.  201  et  n.  3. 
Sainte-Madeleine  (Oratoire  de),  xxvi,  xxxn,  p.  119- 

130. 
Sainte-Marguerite  (Chapelle),  XVIII,  xxvi,  xxvn, 

p.  84-89,  90,  136. 
Sainte-Monique  (Chapelle),  aux  Grands  Augus- 

tins,  p.  177,  n.  2. 
Sainte-Trinité  (Chapelle),  p.  188  et  n.  4. 
Saintonge,  2092,  n.  1. 

Saints-Apôtres  (Chapelle  des),  voir  Notre-Dame 
de  Pitié. 

Saints  Germain  et  Vincent  (Chapelle),  p.  188  et 
n.  4. 

Saints-Innocents  (Cimetière  des),  voir  Innocents. 

Saints-Innocents  (Église  des),  2075,  n.  1,  p.  29; 
2133,  n.  1  ;  p.  149,  n.  9. 

Saints-Patrons  (Chapelle  des),  voir  Saint-Jean. 


Saldaigne  (Charles  de),  seigneur  d'Incarville, 
conseiller  des  rois  Henri  III  et  Henri  IV,  inten- 
dant et  contrôleur  général  des  Finances,  2196 
et  n.  1;  2197  et  n.  1,  p.  164. 

Saldaigne  (Pierre  de),  négociant,  2196,  n.  1. 

Salomon,  xxxv. 

Saluées  (Italie),  2059,  n.  2. 

Salvoo  (Madeleine  de),  femme  de  Jean  de  la 
Ménardière,  2136. 

Sansac  (Eustache  de),  seigneur  de  Sansac  et  de 
de  la  Lande-en-Poitou,  maître  extraordinaire 
des  Comptes,  2140  et  n.  1. 

Sansac  (Jean  de),  clerc  de  la  Chambre  des 
Comptes,  2140,  n.  1. 

Sansac  (Charente,  arr.  Confolens,  cant.  Saint- 
Claud  sur  le  Son,  comm.  Beaulieu),  2140,  n.  2. 

Santeny  (Val-de-Marne,  arr.  Créteil,  cant.  Ville- 
cresnes),  p.  147,  n.  1.  —  Seigneur  de  — ,  voir 
Picot  (Louis). 

Santeuil  (Augustin  de),  avocat  au  Parlement, 
2084,  n.  1. 

Santeuil  (Nicolas  de),  marchand  et  bourgeois  de 
Paris,  2084,  n.  1. 

Santeuil  (Nicolas  de),  marchand  et  bourgeois 
de  Paris,  2084  et  n.  1. 

Sarcella,  voir  Cercanceaux. 

Sarrus  (Anne),  femme  de  François  d'Argouges, 
2199,  n.  2. 

Sarrus  (Anne),  femme  de  Nicolas  Hennequin, 

2199  et  n.  1  et  2. 
Sarrus  (Famille),  2199,  n.  2  ;  2200. 

Sarrus  (François),  trésorier  général  des  maison 

et  finances  du  cardinal  de  Joyeuse,  2199,  n.  1. 
Sarrus  (Michel),  conseiller  au  Parlement,  p.  23, 

98;  2199  et  n.  1  et  2. 
Saugues  (Seigneur  de),  voir  Priezac  (Daniel  de). 
Saulx-Marchais  (Yvelines,  arr.  Rambouillet,  cant. 

Montfort-l'Amaury),  2107,  n.  2. 
Saumur  (Maine-et-Loire),  2079,  n.  1. 
Savoie    (Emmanuel-Philibert,    duc    de),    2234, 

n.  2. 
Savoie  (Eugène-Maurice  de),  comte  de  Soissons, 

p.  199  et  n.  2. 

Savoie  (Madeleine  de),  femme  du  connétable 
Anne  de  Montmorency,  p.  153,  n.  3. 

Savoie  (Thomas  de),  prince  de  Carignan,  p.  199, 
n.  2. 

Savoie  (Victor-Amédée  de),  2098,  n.  4. 

Sceaux  (Château  de),  2099,  n.  3  et  4. 

Schomberg  (Famille  de),  p.  189. 

Schomberg  (Gaspard  de),  comte  de  Nanteuil, 
feld-maréchal  des  reîtres  du  Roi,  2059,  n.  2; 
2213  et  n.  4  et  5,  p.  179  et  n.  1,  p.  180. 

Schomberg  (Hôtel),  rue  Saint-Honoré,  2145,  n.  2; 
2213,  n.  4;  p.  189,  n.  3. 


17    A 


258 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Sculpteurs  :  Bachot  (Jacques),  Bouchardon 
(Edme),  Boudin  (Thomas),  Buyster  (Philippe 
de),  Chaleveau  (Guillaume),  Gois  (Étienne- 
Pierre-Adrien),  Goujon  (Jean),  Jacquet  (Ma- 
thieu), dit  Grenoble,  Jacquet  (Pierre),  Le 
Roy  (Simon),  Magnier,  alias  Menier  (Lau- 
rent), Mouchy  (Louis-Philippe),  Pilon  (Ger- 
main), Regnaudin  (Laurent),  Regnault  (Guil- 
laume), Slodtz  (Michel-Ange),  Vassé  (Louis- 
Alexandre). 

Sébastien  (Rehques  de  saint),  p.  70. 

Sébille  (Georges),  architecte,  p.  64,  n.  4. 

Secrétaires.  Au  Conseil  :  Galland  (Jacques).  — 
De  la  chambre  du  Roi  :  Menneret  (François), 
Poget  (Pierre),  Rougevalet  (Jean  de).  —  De 
la  Reine  :  Naberat  (Laurent).  —  De  Marie  de 
Médicis  :  Le  Gras  (Antoine).  —  Des  comman- 
dements du  Roi  :  Brodeau  (Victor  III),  Potier 
(Louis),  Revol  (Louis  de).  —  Du  cabinet  du 
Roi  :  Lucas  (Michel),  Sève  (Alexandre  de).  — 
Interprète  du  Roi  en  langue  germanique  : 
Poncher  (Abraham  de).  —  Ordinaire  de  Mon- 
seigneur frère  du  Roi  :  Le  Beau  (Mathurin). 

Secrétaires  d'État  :  Neuville  (Nicolas  de),  Ossat 
(Arnaud  d'),  Pinart  (Claude). 

Secrétaires  du  Roi  :  Baigneaux  (Philippe  de), 
Bayard  (Gilbert),  Billiard  (Timoléon),  Bou- 
caut  (Claude),  Bourbon  (Louis-Henri  de), 
Boursin  (François),  Boutet  (Etienne),  Bra- 
chet  (Jean),  Brulart  (Pierre),  Budé  (François), 
Camus  (Émilian),  Cescaud  (Pierre  de),  Cham- 
panges  (Clérembaud  de),  Champion  (Etienne), 
Chastelain  (Claude),  Cheron  (Charles),  Cour- 
tin  (Germain),  Donjon  (Jean),  Du  Fos  (Julien), 
Du  Fos  (Pierre),  Du  Thier  (Jean),  Du  Val 
(Denis),  Fardoil  (Nicolas),  Feu  (Patrice  de), 
Fleury  (Guillaume),  Forget  (Pierre),  Forguié 
(Jean),  Gangnot  (Michel),  Gassot  (Jacques), 
Gassot  (Jules),  Gillet  (Claude),  Gomont 
(Oudart  de),  Hacqueville  (Claude  de),  Jehan- 
not  (Etienne),  Lalemant  (Jean),  Launay  (Da- 
niel de),  Le  Boulanger  (Macé),  Le  Bret 
(Jacques),  Le  Coq  (Joseph),  Le  Coq  (Pierre), 
fils,  Le  Peultre  (Jacques  II),  Lescot  (Guil- 
laume), Le  Villain  du  Haullondel  (Pierre), 
Loménie  (François  de),  Lormier  (Jean),  Ma- 
rillac  (Guillaume  de),  Matharel  (Augustin), 
Moisset  (Jean  de),  dit  Montauban,  More 
(Jean),  Passart  (Claude),  Pastourel  (Jac- 
ques), Perrelle  (Robert),  Poncher  (Pierre), 
Puget  (Etienne),  Quocy  (Imbert  de),  Robert 
(Jean),  Rousseau  (Louis),  RuzÉ  (Martin),  Thie- 
lement  (François),  Thielement  (Jérôme),  Vas- 
sault  (Pierre  de). 

Sega  (Philippe  de),  légat  du  Pape,  évêque  de 
Plaisance,  2126,  n.  4,  p.  72. 

Seghiso,  alias  Ceghizo  (Jean-Baptiste),  sei- 
gneur de  Bouges,  maître  d'hôtel  de  la  Reine 
mère,  2220  et  n.  2. 


Seghiso    (Marc-Antoine),    maître    des    Eaux    et 

forêts  de  Levroux,  2220,  n.  2. 
Séguier  (Famille),  2139,  n.  3. 

Seguin  (Catherine),  femme  de  Jacques  Aveline, 
2188  et  n.  2  et  3. 

Seguin  (Michel),  médecin,  2104,  n.  1. 

Seguin  (Pierre),  doyen  du  chapitre  et  aumônier 

d'Anne    d'Autriche,    xlvi;    2056;    2104    et 

n.  2,  p.  54;  p.  214  (fig.)  et  n.  1  ;  2242  et  n.  1, 

p.  215. 
Seguin  (Pierre),   fils,   médecin   de   Louis   XIII, 

2104  et  n.  1  ;  2188,  n.  2,  p.  155  et  n.  1,  p.  156. 
Seguin  (Pierre),  père,  médecin  parisien,  2104, 

n.  1;  2188,  n.  1,  p.  156. 
Seguin   (Simon),    docteur   en    médecine,    2104, 

n.  1. 
Seine  (Rue  de),  2143,  n.  1. 
Selincart  (Henriette),   femme  d'Israël   Silves- 

tre,  2141  et  n.  2;  p.  83  (fig.);  2142. 
Selincart  (Pierre),  marchand  de  Paris,  2141, 

n.  2. 
Senlis  (Oise),  bataille,  2098,  n.  2. 
Sens  (Yonne),  2108,  n.  3.  —  Église  de  —,  p.  2, 

n.  2. 
Sergent  (Aubert),  2150. 

Sergent   (Guillemette),    femme   d'Aubert   Ser- 
gent, 2150. 
Sergent  (Nicole),  curé  de  Sucy-en-Brie,  2149  et 

n.  2  et  4;  2150. 
Sermisy  (Gilles  de),  chantre  et  chanoine,  vicaire 

perpétuel  de  la  Ville-l'Évêque,  p.  3  et  n.  10; 

2084,  n.  2;  2161,  n.  1. 

Serrallier  (Marie),  femme  de  Pierre  Le  Coq, 

2206. 
Serre  (Bénigne  de),  seigneur  des  Barres,  2162, 

n.  2,  p.  112. 

Serres  (Jean  de),  secrétaire  du  Roi,  2209,  n.  2. 

Serrurier  :  Dumiez  (Pierre). 

Servien    (Abel),    plénipotentiaire    au    traité    de 
Munster,  2135,  n.  4. 

Servien,  alias  Servient  (Ant.),  2135  et  n.  4. 

Sève  (Alexandre  de),    secrétaire  du  cabinet  du 

Roi,  2119,  n.  5,  p.  65. 
Sève  (Christophe  de),   premier  président  de  la 

Cour  des  Aides,  2170,  n.  4,  p.  127. 
Sève  (Claude  de),  femme  de  Louis  Tronson, 

2119,  n.  5,  p.  65. 

Sève  (Guillaume  de),  seigneur  de  Saint-Julien, 
conseiller  d'État,  2119,  n.   5,  p.   65. 

Sillery  (Marquis  de),  voir  Brulart  (Nicolas). 

Silvestre  (Baron  de),  2141,  n.  2,  p.  82. 

Silvestre   (Charlotte-Marguerite),    2141,    n.    2, 
p.  82. 

Silvestre    (Henriette-Suzanne),     2141,     n.     2, 
p.  82. 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


259 


Silvestre  (Israël),  dessinateur  et  graveur,  2141 
et  n.  2,  p.  81  et  n.  1,  p.  82;  2142;  p.  148. 

Simon  (Catherine),  femme  de  Jean  Donjon, 
2082,  n.  2. 

Simon  (Jeanne),  femme  de  Guillaume  de  Bai- 
gneaux,  2080,  n.  1. 

Simon  (Philippe),  marchand  et  bourgeois  de 
Paris,  2082  et  n.  2. 

Simon  (Pierre),  lieutenant  général  du  bailliage 
de  Chartres,  2080,  n.  1. 

Simon  de  Champigny  (Jean),  évêque  de  Paris, 
2075,  n.  1,  p.  29. 

Sion-en- Valais  (Suisse),  2238,  n.  1  et  2. 

Sixte  V,  pape,  p.  117. 

Slodtz  (Michel-Ange),  architecte,  xxn. 

Soie  (Marchand  de)    :   Charpentier  (Jean). 

Soissons  (Hôtel  de),  à  Paris,  2205,  n.  4. 

Soissons  (Intendant  de  la  maison  du  comte  de)  : 
Gomont  (Oudart  de). 

Soissons  (Aisne),  p.  70;  2194.  —  Abbaye  Saint- 
Crépin,  p.  177,  n.  3;  abbé  :  Le  Clerc  de 
Lesseville  (Eustache).  —  Abbaye  Saint- 
Médard,  p.  70,  n.  4.  —  Chevalier  de  — ,  voir 
Bourbon  (Louis-Henri  légitimé  de).  —  Comte 
de  — ,  voir  Savoie  (Eugène-Maurice  de).  — 
Comtesse  de  — ,  voir  Bourbon  (Marie  de).  — 
Diocèse  de  —,  2075,  n.  1,  p.  29;  2097, 
n.  3,  p.  47. 

Soisy-sur-Seine  (Essonne,  arr.  et  cant.  Evry), 
p.  97.  —  Seigneur  de  — ,  voir  Bailleul 
(Nicolas  III). 

Soixante-six  (Collège  des),  2094,  n.  2. 

Solly  (Charlotte),  femme  de  Denis  Godefroy, 
p.  187. 

Sommery  (Seigneur  de),  voir  Martel  (Guichard 
de). 

Sorbiers  (Antoine  de),  seigneur  de  la  Mote, 
2186,  n.  2. 

Sorbin  (Arnault),  2078,  n.  1. 

Sou  (Michel),  prêtre,  p.  107. 

Souin  (Laurent),  2231,  n.  2. 

Soulefour  (Claude  de),  femme  d'André  Le  Coq, 
2206,  n.  2. 

Soulers  (Seigneur  de),  voir  L'Estoile  (Louis 
de). 

Sourdis  (Charles,   marquis  de),  p.   106-107. 

Sourdis  (Famille  de),  p.  106. 

Sourdis  (Hôtel  de),  rue  de  l'Arbre-Sec,  p.  106- 
107. 

Sourdis  (Isabcau  de),  femme  de  Louis  Hurault, 
p.  106. 

Sourdis  (Isabeau  de  la  Bourdaisière,  marquise 
de),  p.  106. 

Sourdis  (Paul  de),  marquis  d'AHuyes,  p.  107. 

Spire  (Allemagne),  2173,  n.  4. 


Stadius  (Jean),  historien,  mathématicien  et 
astronome,  2234  et  n.  2. 

Stella  (François  Ier),  2239,  n.  4. 

Stella  (Jacques),  peintre  et  graveur,  2239  et 
n.  4. 

Stockalper  (Gaspard-Jodok  de),  2238  et  n.  3, 
p.  211. 

Stockholm  (Musée  national  de),  xx. 

Stors  (Val-d'Oise,  arr.  Pontoise,  cant.  et  comm. 
l'Isle-Adam),  p.  117  et  n.  1.  —  Seigneur  de 
— ,  voir  Du  Val  (Denis). 

Sublet  (Isabelle),  femme  de  Charles  Le  Pré- 
vost, 2209,  n.  2. 

Sucy-en-Brie  (Val-de-Marne,  arr.  Corbeil,  cant. 
Boissy-Saint-Léger),  2149  et  n.  3.  — ■  Curés  : 
Leclerc  (Pierre),  Sergent  (Nicole). 

Suisse  au  service  de  la  France  :  Riedmatten 
(Pierre  de). 

Suresnes  (Conférence  de),  2059,  n.  2. 

Sylvius,  voir  Du  Bois  (Jacques). 


T 


Tailleurs     :     Goursault     (Marsault),     Guedon 

(Jean),  Lacquart  (Charles),  Mascon  (Jean  de). 
Talon  (Charles-François),  chanoine,  p.  28. 
Talon  (Jacques),  avocat  général  au   Parlement, 

conseiller  d'État,  2216,  n.  3. 
Talon    (Marie-Suzanne),    femme    de    Louis    Ier 

Phelypeaux,  2216  et  n.  3. 
Tamnifort,  voir  Burgy  de  Tamnifort  (Raoul). 
Tanneur  :  Le  Clerc  de  Lesseville  (Nicolas  Ier). 
Tapissiers     :    Blasse    (Pierre),    Claude    (Guil- 
laume), Du  Ru  (Simon),  Pelletier  (Claude), 

Revillon  (Louis). 
Tavernier     (François-Louis),     architecte,     XXV. 
Teinturier  :  Le  Peultre  (Jean). 
Temple  de  la  Reconnaissance,   xxni. 
Teste  (Germain),   auditeur   à   la   Chambre   des 

Comptes,  p.  176  et  n.  5. 
Teste     (Jacques),     échevin     de     Paris,      xxxi  ; 

p.  176,  n.  3. 
Teste  (Jacques),  étudiant  à  l'Université  de  Paris, 

p.  176,  n.  5. 
Teste  (Jean),   seigneur  de   Coupvray,   receveur 

ordinaire  de  Paris,  p.  176  et  n.  3  et  4. 
Teste   (Jean),    fils,    maître    à    la    Chambre    des 

Comptes,  p.  176,  n.  3. 
Teste  (Simon),   clerc  et  auditeur  ordinaire  du 

Roi  en  la  Chambre  des  Comptes,  p.   176  et 

n.  4. 
Texier  (Claude),  conseiller  du  Roi,  2074,  n.  1. 
Texier  (Louis),  collecteur  de  la  recette  générale 

de  Bourges,  2074,  n.  1. 


17    A. 


2oo 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Texier  (Louis),  Président  en  l'élection  de  Berry 

et  échevin  de  Bourges,  2074  et  n.  1. 
Théopkilanthropes,  xxm. 

Thiais   (Val-de-Marne,   arr.    Sceaux,    cant.    Ivry- 

sur-Seine),  2230,  n.   3.  —  Seigneurs  de  — , 

voir  Le  Blanc  (Hugues  et  Laurent). 
Thielement  (François),  secrétaire  du  Roi,  xlix; 

2129  et  n.  2. 
Thielement     (François),     secrétaire     du     Roi, 

2130,  n.  2. 
Thielement  (Jérôme),  secrétaire  du  Roi,  2126, 

n.  4. 
Thielement  (Léonard),  2130,  n.  1. 
Thielement   (Marie),   femme    de    Louis   Rous- 
seau, xlix;  2130  et  n.  1  et  2. 
Thielement  (Séraphin),  seigneur  de  Guyancourt, 

greffier  du  Grand  Conseil,  xlix;  2126  et  n.  4; 

2127;  2128;  2130,  n.  1. 
Thielement  (Séraphin),  fils,  2126,  n.  4,  p.  72; 

2130,  n.  1. 
Thiersault    (Charles),    avocat    au    Parlement, 

2152,  n.  4. 
Thiersault  (Louis),  avocat  au  Parlement,  2152, 

n.  4. 
Thiersault    (Louis),    général    en    la    Cour    des 

Aides  à  Paris,  2152,  n.  4. 
Thiersault   (Marie),    femme    de    Regnault    de 

Bailly,   puis  de  Robert  de  Saint-Germain, 

2152  et  n.  4  et  n.  1  et  2,  p.  96. 

Thiersault  (Nicolas),  avocat  au  Parlement, 
2152,  n.  4. 

Thiersault  (Pierre),  commissaire  et  examina- 
teur au  Châtelet,  2152,  n.  4. 

Thiersault  (Pierre),  élu  de  Paris,  2152,  n.  4. 

Thiersault  (Pierre),  général  en  la  Cour  des 
Aides,  2152,  n.  4. 

Thiersault  (Pierre),  secrétaire  du  Roi,  2152, 
n.  4. 

Thieux  (Seine-et-Marne,  arr.  Meaux,  cant.  Dam- 
martin),  2163,  n.  4. 

Thou  (Anne  de),  femme  de  Philippe  Hurault 
de  Cheverny,  p.  101;  2162  et  n.  1  et  2; 
2163  et  n.  1  et  2. 

Thou  (Augustin  Ier  de),  Président  au  Parlement, 
Prévôt  des  Marchands,  2119,  n.  1,  p.  65; 
2222,  n.  1. 

Thou  (Augustin  II  de),  avocat  général  au  Parle- 
ment de  Paris,  2162,  n.  1. 

Thou  (Chapelle  de),  voir  Saint-Martin  (Chapelle). 

Thou  (Christophe  de),  Premier  Président  au 
Parlement  de  Paris,  2162,  n.  1. 

Thou  (Famille  de),  2222  et  n.  5. 

Thouars  (N.  de),  dame  de  Saint-Aignan,  pre- 
mière femme  d'Henri  Clutin,  2213,  n.  1, 
p.  180. 


Thouroude  (Denis),  chapelain  de  Notre-Dame 
du  Mesche,  2226,  n.  8,  p.  197. 

Thubières  (Anne-Claude-Philippe  de),  voir  Cay- 
LUS    (Anne-Claude-Philippe,    comte    de). 

Thun  (Yvelines,  arr.  Mantes,  cant.  et  comm. 
Meulan),  p.  177,  n.  2.  —  Seigneur  de  — ,  voir 
Le  Clerc  de  Lesseville  (Nicolas  II). 

Tillevaux,  voir  Tilvot. 

Tilloy-en-France,  voir  Le  Thillay. 

Tilloy  (Seigneur  de),  voir  Marle  (Germain  de). 

Tilvot  (Aisne,  arr.  Château-Thierry,  cant.  Condé- 
en-Brie,  comm.  Courboin),  2199  et  n.  3. 

Tirechappe  (Rue),  2133,  n.  1. 

Tiron  (Abbaye  de)  [Eure-et-Loir,  arr.  Nogent-le- 
Rotrou,  chef-lieu  de  cant.,  comm.  Thiron- 
Gardais],  p.  5,  n.  1. 

Tixier,  chanoine,  p.  4. 

Tombeau  (Chapelle  du),  voir  Notre-Dame  du 
Mesche. 

Torcy-en-Brie  (Seine-et-Marne),  2161. 

Toulouse  (Comte  de),  voir  Bourbon  (Louis- 
Alexandre  de). 

Toulouse  (Madame),  sœur  de  Jacques  II  Le 
Peultre,  2173,  n.  4,  p.  132. 

Toulouse  (Haute-Garonne),  Parlement,  p.  193, 
n.  1. 

Touraine,  p.  190,  n.  5. 

Tournai  (Belgique),  2186,  n.  3.  —  Receveur 
pour  le  Roi  à  —  :  Cailleau  (Laurent). 

Tours  (Indre-et-Loire),  2160,  n.  2;  p.  201,  n.  6. 
—  Capitaine  du  pont  de  —  :  Saint-Aignan 
(Bernard  de).  —  Échevin  de  —  :  Poncher 
(Martin).  —  Pont  de  —,  2100. 

Toussus-le-Noble  (Yvelines,  arr.  et  cant.  Palai- 
seau),  p.  176  et  n.  1. 

Touvenin  (Mangin),  mesureur  de  grains  à  Paris, 
2112. 

Trafiquant  (Marchand)  de  sel  sur  la  mer  :  Char- 
pentier (Jean). 

Transept,  p.  22-26. 

Trappes  (Yvelines,  arr.  et  cant.  Versailles-ouest), 
2134,  n.  5.  —  Seigneur  de  — ,  voir  La  Po- 
terne (Jean  de). 

Traron  (N.),  femme  de  Jean  de  Bordeaux, 
p.  190. 

Traversanne  (Sieur  de),  voir  Rousseau  (Louis). 
Traversanne,  voir  Traversonne. 

Traversonne  (Vienne,  arr.  Poitiers,  cant.  et 
comm.  Vouillé),  2130  et  n.  3. 

Trépassés  (Chapelle  des),  xxvi,  xxvn,  p.  178-187. 

Trépassés  (Confrérie  des),  p.  178. 

Tresmes  (Seine-et-Marne,  arr.  et  cant.  Coulom- 
miers,  comm.  Pommeuse),  p.  147  et  n.  4.  — 
Seigneur  de  — ,  voir  Potier  (Louis). 


ÉGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


261 


Trésor  (Avocat  du  Roi  en  la  Justice  du)  :  Bac- 

quet   (Jean). 
Trésor  royal  (Garde  du)    :  Jehannot  (Etienne). 

Trésoriers  de  France  :  Auger  (Jean),  Laillier 
(Michel  de),  Le  Gendre  (Jean),  Le  Gendre 
(Pierre),  Mégret  (Gabriel),  Neuville  (Nico- 
las II  de),  Poncher  (Louis  de).  —  À  Dijon  : 
Fleury  (Guillaume).  —  En  Languedoc  : 
Hébert  (Louis).  —  À  Montpellier  :  Hébert 
(Michel);  —  En  la  généralité  de  Moulins  : 
Mégret  (Jean). 

Trinité  (Chapelle  de  la),  xvm,  xxvi,  xxvn,  p.  126, 
n.  1;  2170,  n.  2,  p.  128;  2172,  n.  1  et  2; 
p.  134-135,  p.  136  et  n.  2. 

Trinité  (Hôpital  de  la),  XLH,  p.  134;  p.  190,  n.  5. 

Tripier  (Catherine),  femme  d'Antoine  de  Cor- 
bie,  2185. 

Tristan  (Guillaume),  p.  200. 

Tristan  (Isabelle),  femme  de  Guillaume  Tris- 
tan, p.  200. 

Tristan  (Jacqueline),  femme  de  Robert  de 
Meulan,  p.  200. 

Trois-Maries  (Chapelle  des),  p.   63,  118. 

Trois-Rois  (Chapelle  des),  xvm,  xxvi,  xxvn, 
p.  23,  97-100. 

Tronson  (Chapelle  des),  xxvn,  p.  63-70. 

Tronson  (Claire),  2119. 

Tronson  (Famille),  xlix. 

Tronson  (François),  seigneur  du  Coudray, 
grand  audiencier,  2119  et  n.  4,  p.  65  et  n.  1, 
p.  66. 

Tronson  (Germain),  notaire  au  Châtelet,  2119, 
n.  2,  p.  66. 

Tronson  (Guillaume),  secrétaire  du  Roi,  2119, 
n.  5,  p.  65. 

Tronson  (Jean),  conseiller,  2119. 

Tronson  (Jean  II),  l'aîné,  marchand  drapier  et 
bourgeois  de  Paris,  xvm,  p.  63  ;  2119  et  n.  6. 

Tronson  (Jean  III),  conseiller  au  Parlement, 
Prévôt  des  Marchands,  p.  63;  2119  et  n.  1 
et  2,  p.  65  et  n.  1,  p.  66;  p.  101,  n.  4. 

Tronson  (Jean  IV),  avocat  au  Parlement,  maître 
des  Requêtes,  2119  et  n.  3,  p.  65. 

Tronson  (Louis),  seigneur  du  Perray  et  du 
Coudray,  2119  et  n.  5,  p.  65. 

Tronson  (Marguerite),  femme  de  Pierre  de 
Champin,  2119  et  n.  2,  p.  66. 

Trouillard  (Jean  de),  seigneur  de  Brehainville, 
de  Dampierre  et  la  Cochardière,  maréchal  des 
logis  de  la  compagnie  des  gendarmes  du  cardi- 
nal de  Richelieu,  2088,  n.  2;  2089  et  n.  2. 

Troussel  (Famille),  2223,  n.  2. 

Troussel  (Jean),  seigneur  de  Grandmare,  secré- 
taire du  Roi,  2223  et  n.  1. 


Troyes  (Aube),  2075,  n.  1,  p.  29.  —  Élection 
de  —,  2181.  —  Greffier  de  l'élection  de  —  : 
Rougevalet  (Jean  de). 

Tueloup,  voir  Tulleu. 

Tuileries,  p.  193,  n.  1. 

Tulleu,  alias  Tueloup  (Geneviève),  première 

femme  de  N.  de  la  Salle,  2156,  n.  2. 
Tulleu  (Jacqueline  de),  femme  de  Christophe 

de  Thou,  2162,  n.  1. 

Tulleu  (Nicolas),  chanoine,  p.  90,  2193,  n.  5. 
Tulleu  (Nicolas),  seigneur  de  Cély,  p.  136,  n.  1. 
Tulleu  (Quentin),  prêtre,   maître-ès-arts,   2193, 
n.  5. 

Tulloue  (Philippe),  notaire  au  Châtelet,  p.  4, 
n.  2;  2209. 

Tulloue  (Robert),  notaire  au  Châtelet,  2170, 
n.  4,  p.  127. 

Turgis  (Colette  de),  femme  de  Jean  II  Tronson, 
l'aîné,  2119,  n.  6. 

Turin  (Italie),  2059,  n.  2. 

Turpin  (Guillaume),  seigneur  de  la  Vernade, 
valet  de  chambre  ordinaire  du  Roi,  2131  et 

n.  4. 


I 


Ultrogothe,    reine,    femme    de    Childebert, 
xxxv. 

Université    de    Paris    (Étudiant    à    1')    :    Teste 
(Jacques). 

Urbain  VIII,  pape,  p.  4,  n.  4;  2120,  n.  5. 

Uriel  (Baron  d'),  voir  Hurault  (Louis). 

Ursine  (Yvelines,  arr.  et  cant.  sud  de  Versailles, 

comm.   de   Vélizy),  2148,   n.   5.   —  Seigneur 

d' — ,  voir  Luillier  (Gilles). 
Uzès  (Gard),  diocèse,  2155,  n.  5. 


\ 


Vachot  (Louis),  p.  149. 

Valais   (République   du)    [Suisse],    2238,    n.    3, 

p.  211.  —  Haut  —,  2238,  n.  2. 
Valençay.  Dame  de  — ,  2163,  n.  1.  —  Seigneur 

de  — ,  voir  Étampes  (Louis  d'). 
Valentin  (Claude),  seigneur  de  la  Roche- Valen- 

tin,  secrétaire  du  Roi,  2094  et  n.  2. 

Valentin  (Maximilien),  2094,  n.  1. 

Valenton   (Seigneur   de),   voir   Machault  (Jean 
de). 

Valère  Maxime,  historien  romain,  2155,  n.  5. 

Valets  de  chambre  du  Roi    :  Mauduit  (Jean), 

Rougevalet  (Louis  de),  Turpin  (Guillaume). 
Vallegrand,  voir  Vert-le-Grand.  —  Seigneur  de 

— ,  voir  Pasquier  (Florent). 


262 


EPITAPHIER    DU    VIEUX    PARIS 


Vallès  (Gérard  de),  conseiller  en  la  Cour  des 

Monnaies,  2078,  n.  5. 
Vallet  (Marie),  première  femme  de  Jean  Hervé, 

2147,  n.  2. 
Vallet  (Pierre),  clerc  au  greffe  civil  du  Châtelet, 

2147,  n.  2. 
Valois,  p.  140,  n.  1.  —  Receveur  ordinaire  du 

domaine  de  — ,  voir  Bouchel  (Laurent). 
Van  Loon,  graveur,  xxxvni. 
Varin,  sculpteur,  p.  85. 
Varize     (Seigneur     de),     voir     Le     Boulanger 

(Louis). 
Varquiers    (François    de),    seigneur    de    Vieil- 

Dampierre,     gentilhomme     ordinaire     de     la 

Chambre  du  Roi,  gouverneur  de  la  ville  et 

citadelle  de  Vitry-le-François,  2189. 
Varquiers  (Loys  de),  seigneur  de  Freny,  Haus- 

signemont,  Blesme,  Vieil- Dampierre,  le  Fresne, 

2189  et  n.  3. 
Vassault  (Pierre  de),  secrétaire  du  Roi,  2118 

et  n.  3. 
Vassé  (Louis-Alexandre),  sculpteur,  xxn,  xxm. 

p.  193,  n.  4. 
Vatican,  xxiv. 
Vattetot-sur-Mer   (Seigneur   de),   voir   Bailleul 

(Nicolas  III). 
Vaugrenant  (Sieur  de),  2207,  n.  1.  —  Homme 

d'armes   de   la   compagnie   du   sieur   de   —    : 

Fyot  (François). 
Vauhardy  (Marie),  femme  de  René  des   Prés, 

2091. 
Vauventriers  (Eure-et-Loir,  arr.  et  cant.  Chartres, 

comm.   Champhol),  2080,  n.  4.  —  Seigneur 

de  — ,  voir  Baigneaux  (Guillaume  de). 
Vaux-le-Pénil     (Seine-et-Marne,     arr.     et    cant. 

Melun),  2163  et  n.  5,  p.  114;  p.  148  et  n.  7. 
Vawentière,  voir  Vauventriers. 
Vendôme  (César,  duc  de),  2081  et  n.  1. 
Vénerie  du  Roi  (Gentilhomme  de  la)   :  Rouge- 
valet  (Louis  de). 

Venise  (Italie),  2145  et  n.  2. 

Verderonne  (Marquis  de),  voir  L'Aubépine 
(Etienne-Claude  de). 

Verdun  (Nicolas  de),  Premier  Président  du 
Parlement  de  Paris,  p.  85. 

Vernay  (Dame  de),  voir  Renouard  (Jeanne  de). 

Verrerie  (Rue  de  la),  2222,  n.  1. 

Verrier  (Maître)  :  Labouret. 

Verrines  (Seigneurs  de),  voir  Laubigeois  (Denis 
et  Jean  de). 

Versailles,  2145,  n.  2;  2170,  n.  1,  p.  127.  — 
Musée  de  —,  p.  108;  2170,  n.  2,  p.126;  2242, 
n.  1,  p.  214. 

Vert-le-Grand  (Essonne,  arr.  Palaiseau,  cant. 
Arpajon),  2092,  n.  2. 


Vesaignes-sur-Marne  (Haute-Marne,  arr.  Chau- 
mont,  cant.  Nogent-en-Bassigny),  2070  et 
n.  1  et  2. 

Vibraye  (Seigneur  de),  voir  Hurault  (Jacques). 

Vicaires  de  Saint-Germain  l'Auxerrois  :  Ber- 
nard (Jean),  Fleury  (Jean),  Le  Maigre 
(Robert). 

Vicaires  généraux  de  l'évêque  de  Paris  :  Des 
Ursins  (Jean),  Ruzé  (Martin). 

Vicaires  perpétuels  de  Saint-Germain  l'Auxer- 
rois :  Begeon  (Jean),  Begeon  (Pierre),  Cueil- 
ly  (Pierre  de),  Lhuillier  (Jean),  Masen- 
gherbe  (Robert  de). 

«  Vieille  Paroisse  »,  xxvi,  xxvn,  p.  188-195,  197. 

Vieilles-Haudriettes  (Rue  des),  p.   119. 

Viel  (Jean),  chapelain  de  Saint-Nicolas,  2226, 
n.  8,  p.  197. 

Vierge  (Chapelle  de  la),  xvi,  xxix,  xlv, 
p.  105-116,  149;  2237,  n.  1. 

Vierge  (Chapelle  de  la),  voir  Saint-Germain. 

Vierge  à  l'enfant,  xxxiv. 

Vierge  à  la  supplique,  p.  178. 

Vierge  et  Saint-Martin  (Chapelle  de  la),  xvm; 
2237,  n.  1. 

Vignolles  (Seigneur  de),  p.  2. 

Vignon  (Marie),  seconde  femme  de  François 
de  Bonne,  duc  de  Lesdiguières,  2164,  n.  3. 

Vigon,  en  Piémont,  2139,  n.  2. 

Villarceaux  (Seigneur  de),  voir  Le  Beaxi  (Ma- 
thurin). 

Villebresme  (Claude  de),  seigneur  de  Fougères 
et  de  Brissay,  2163,  n.  1. 

Villecresne  (Val-de-Marne,  arr.  Evry,  cant.  Boissy- 
Saint-Léger),  p.  175,  n.  4.  —  Seigneur  de  — , 
voir  Auger  (Jean). 

Villemanoche  (Yonne,  arr.  Sens,  cant.  Pont-sur- 
Yonne),  2186  et  n.  2.  —  Seigneur  de  — ,  voir 
Des  Friches  (Pierre). 

Villenest    (Seigneur    de),    voir    Aligre    (Michel 

D'). 

Villeneuve,  2067. 

Villeneuve-sous- Verberie  (Oise,  arr.  Senlis,  cant. 
Pont-Sainte-Maxence),   2186,   n.   2. 

Villeparisis  (Seine-et-Marne,  arr.  Meaux,  cant. 
Claye),  2213,  n.  1,  p.  180.  —  Seigneur  de  —, 
voir  Clutin  (Henri). 

Villeron  (Sieur  de),  voir  Le  Picart  (François). 

Villeroy  (Famille  de),  xvi;  2201,  n.  1,  p.  167. 

Villeroy  (Hôtel),  rue  des  Bourdonnais,  p.  201, 
n.  6. 

Villeroy  (Seigneurs  de),  voir  Le  Gendre  (Jean 
et  Pierre);  Neuville  (Nicolas  et  Nicolas  II). 

Villet,  charpentier,  p.  153,  n.  2. 

Villetaneuse  (Seigneur  de),  voir  Girard  (Louis). 


EGLISE  DE  SAINT-GERMAIN    L'AUXERROIS 


263 


Vincent  (Saint),  xix,  xxm,  xxxi,  xxxv; 
2056;  p.  188. 

Vincent  de  Paul  (Saint),  2204,  n.  1. 

Vins  (Marchand  de)   :  Doc  (Philippe). 

Viole  (Aignan),  p.  63,  n.  2. 

Viry-Châtillon  [?]  (Essonne,  arr.  Evry,  chef- lieu 
de  cant.),  2092,  n.  1. 

Viscot,  notaire  à  Reims,  p.  199,  n.  1. 

Viscot  (Anne-Marie),  femme  d'Oudart  de  Go- 
mont,  p.  199  et  n.  1. 

Viscot  (Henri),  médecin,  p.  199,  n.  1. 

Viscot  (Raoul),  contrôleur  des  décimes  du  dio- 
cèse de  Reims,  p.  199,  n.  1. 

Visitation  (Chapelle  de  la),  xviii,  xxvi,  xxvn, 
p.  100-105,  146,  201;  2237,  n.  1. 

Vitrier  :  Baugeois  du  Boys. 

Vitry  (Bonne  de),  femme  de  Guillaume  des 
Landes,  2222,  n.  6. 

Vitry  (Isabeau  de),  femme  de  Louis  Texier, 
2074,  n.  1. 

Vitry  (Thibaud  de),  seigneur  de  Crespières, 
2074,  n.  1. 

Vitry-en-Perthois  (Marne),  2189,  n.  8. 

Vitry-le-François    (Marne),    2189    et    n.    8.    — 

Gouverneurs    de    —    :    Mutigny    (Jean    de), 

Varquiers  (François  de). 
Vivien-lès-Aubervilhers    (Seine-Saint-Denis,    arr. 

Bobigny,  cant.  Aubervilliers),  p.  145  et  n.  1. 

—  Seigneur  de  — ,  voir  Laillier  (Michel  de). 
Voire  (Jacques),  xxxvii,  n.  3. 


Voisin  (Claude),  femme  de  Pierre  Gelée,  2209, 
n.  2. 

Vostre  (Simon),  libraire,  2158,  n.  1. 

Voulges  (Barbe  de),  femme  de  Jean  Jobert, 

2218  et  n.  1,  p.  186. 
Voyer    de    Paulmy    d'Argenson    (Louis    de), 

doyen  du  chapitre,  p.  5  et  n.  1  ;  p.  189,  n.  2. 
Voyer  de  Paulmy  d'Argenson  (René  Ier  de), 

conseiller  d'Etat,  ambassadeur  à  Venise,  p.  5, 

n.  1. 


w 


Wailly  (Veuve),  xxxix. 

Waroquier  (Louis  de),  seigneur   de   la   Motte 

et  de  Méricourt,  2189,  n.  3. 
Wideville  (Yvelines,  arr.  Saint-Germain-en-Laye, 

cant.  Poissy,  comm.   Crespières),  2170,  n.  4 

et  n.  1,  p.  127;  2172,  n.  2  et  3.  —  Seigneur  de 

— ,  voir  Milon  (Benoît). 
Worms  (Allemagne),  2173,  n.  4. 


Ydoine,  alias  Jernié  [?]  (Suzanne),  femme  de 
Simon  Martin,  puis  de  Michel  de  Buire, 
2115  et  n.  2;  2116. 

Ysambert  (Radegonde),  seconde  femme  de 
Pierre  de  Champin,  2119,  n.  3,  p.  66. 


TABLE    DES   MATIERES 


Avant-propos IX 

Notice  historique xv 

Principaux   manuscrits   contenant  le  relevé  systématique   d'épitaphes   de   Saint- 
Germain  l'Auxerrois li 

Ouvrages  imprimés  donnant  le  texte  d'une  ou  de  plusieurs  épitaphes  de  Saint- 
Germain  l'Auxerrois lui 

Bibliographie lv 

Index  alphabétique  des  épitaphes lxv 

Epitaphes  de  l'église 1 

Index 217 


Imprimerie  Nationale 

1  099001  6 


La  Bibliothèque. 
Université  d'Ottawa 
Echéance 


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University  of  Ottawa 
Date  Due 


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COLL  ROW  MODULE  SHELF   BOX  POS    C 
333    10       09        09      13    09    0